• Aucun résultat trouvé

Mars 2022 N 141. de la Samaritaine. Revue de l Amicale des Anciens Etoile Kléber. n Mars 2022 Amicale des Anciens Étoile Kléber

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Mars 2022 N 141. de la Samaritaine. Revue de l Amicale des Anciens Etoile Kléber. n Mars 2022 Amicale des Anciens Étoile Kléber"

Copied!
60
0
0

Texte intégral

(1)

Mars 2022 N°141

Revue de l’Amicale

des Anciens Etoile Kléber

(2)

Édito

Mes chers Amis,

« Et dans tout cela..., notre Amicale est là... ! »

Au moment où je rédige ce papier, le samedi 26 mars 2022, je regarde autour de moi et prends acte de quelques faits importants qui n’ont pas nécessai- rement de lien entre eux, mais qui nous perturbent profondément.

La crise sanitaire : les masques FFP2 et autres sont tombés..., et nous redécouvrons avec bonheur les visages de nos proches, de nos amis et de nos voi- sins, alors que l’épidémie persiste et que le nombre de contagions est reparti à la hausse...

La guerre à nos portes : l’armée russe détruit MA- RIOUPOL et instaure la terreur à STAROBILSK, et les Ukrainiens continuent à résister héroïquement...

Les Américains observent tout ce qui bouge : ils sont obnubilés par la Chine, toute puissante, et par la Co- rée du Nord qui teste ouvertement de nouveaux mis- siles intercontinentaux en mer du Japon ...

Et en France...

Les militaires français regardent la situation avec stu- péfaction, car ils n’ont pas d’armée pour faire une vraie guerre...

Les nombreux candidats à la Présidentielle font cam- pagne et le Président a décidé de ne pas la faire pour être sûr d’être élu...

Et pendant ce temps, mes deux petites filles, Elisa (8) et Pauline (5) ont préparé un très beau dessin et dé- posé un colis à leur école bruxelloise, un colis destiné à leurs « nouveaux copains de cœur ukrainiens » qui sont en pleine souffrance.

D’un côté, la froideur ou la cruauté de la vie réelle et, de l’autre, un geste de bonté, d’humanité et de soli- darité par des enfants qui sentent ce qui fait du bien pour éviter tout ce qui fait peur...

« Dans quel monde fou vivons-nous ? »

Nous étions tranquilles, insouciants et souvent heureux, jusqu’à ce que la pandémie nous rattrape en 2020, que la guerre se rappelle subitement à nous, le 24 février 2022, alors que nous pensions que l’Europe en serait protégée indéfiniment et que se profile à l’horizon une Election Présidentielle qui semble être une affaire réglée pour certains, mais qui suscite aussi beaucoup de craintes, beaucoup d’incertitudes économiques et politiques et d’inquié- tude sociale.

Le regard sur l’extérieur, sur la France, sur le monde, n’est pas reluisant, c’est pourtant la vraie vie !

Je nous souhaite à tous de trouver de la sérénité en nous et autour de nous pour affronter cette période très anxiogène pour notre communauté de retraités.

Nous avons travaillé toute notre existence pour méri- ter nos retraites avec l’espoir de pouvoir profiter de la vie et de nos familles tout simplement.

J’avoue, je suis profondément optimiste et nous invite donc à regarder dans le « miroir de notre Amicale », non pas par narcissisme évidemment, mais par sens de la responsabilité.

Car ce que nous faisons, organisons, animons, ima- ginons et construisons, constitue le périmètre dans lequel nous ne pouvons compter que sur nous- mêmes : sur le sens du bénévolat et de l’engagement de nos responsables centraux et régionaux d’un côté, et de l’autre sur le dynamisme et la fidélité des adhé- rents qui participent, activement ou par la pensée, aux déjeuners annuels, aux sorties, visites ou autres escapades ...

(3)

C’est cet univers qu’il nous faut durablement activer et protéger pour le bonheur de nos adhérents.

C’est cela en vérité le sens de notre action !

Je constate avec plaisir que l’Amicale vit ! Elle a re- trouvé son souffle, presque comme avant la crise sanitaire.

Il y a des manifestations organisées ou planifiées dans toutes les régions de France. Ce LIEN est une illustration magnifique de toutes les actions qui sont menées partout.

Nous venons d’organiser le Conseil d’Administration dont l’objectif était de préparer l’Assemblée Générale du 31 mai. Vous aurez d’ici début mai toute l’informa- tion qui vous permettra de juger de nos actions, des comptes et de notre gestion, et de vous exprimer par vote sur les principales Résolutions.

C’était l’occasion aussi d’insister sur quelques sujets internes importants :

La conception du nouveau site internet de ges- tion et de communication de AAEK, un projet piloté par Jean-François TRUSSANT et Jean-Marc BARON, un développement confié à une société extérieure, une mise en place le 3 janvier 2023.

Une escapade à l’étranger, prévue en Hollande au Parc de KEUKENHOF, pour voir la plus grande expo- sition de tulipes au monde.

La poursuite de la recherche de 2 bénévoles, les futurs responsables respectivement des délégations IDF UFB, en remplacement de Jean-Claude FERRE, qui s’est installé dans le Lot et Garonne pour raisons familiales et de IDF CBS, en remplacement de Gérard

La relance de la Journée SPORT et DETENTE, initiée par AAEK et organisée le 22 septembre 2022 avec nos cousins de l’ADR au stade de la Banque de France à BOUGIVAL.

Le LIEN qui retrouve son rythme antérieur de 3 édi- tions par an. Le prochain bulletin paraîtra fin juin.

La prochaine Convention des Equipes d’animation des délégations régionales, qui sera organisée les 8 et 9 juin 2022 à Paris, dans les locaux BNP Paribas du 150 rue Faubourg Poissonnière.

Un projet autour du Développement durable, en lien avec la Fondation de BNP Paribas et l’Amicale ADR., quelques actes concrets qui nous mobiliseront dans le futur. Je déclinerai ce projet plus en détail, lorsque les Délégués auront été briefés en juin 2022.

Oui, l’Amicale vit..., l’Amicale est là... !

Toutes les équipes sont déterminées à vous servir, à vous apporter du plaisir, des opportunités de ren- contres et d’échanges, à apporter si nécessaire une assistance et une aide concrète à tous nos amis qui se trouveraient dans la difficulté.

C’est tout l’esprit et le sens de notre action et de notre engagement !

Je vous adresse à toutes et à tous mes très cordiales salutations et toute mon amitié.

Martin Fuchs, Président de l’Amicale AAEK

(4)

2 Edito

5 Vie de l’Amicale 7 Sorties parisiennes 21 Escapades

27 Échos des délégations 50 Le carnet

52 L’auberge espagnole 56 Mots-croisés

57 Adresses utiles

Vous pouvez aussi voir le Lien sur le site de l’Amicale.

n°141 – Mars 2022

Sommaire

LE LIEN – Bulletin de l’Amicale des retraités Etoile-Kléber – CSCRA1 - 75450 Paris Cedex 09 courriel : bureau@aaek.fr

Directeur de la publication : Martin Fuchs Rédacteur en chef : Catherine Godard

Comité éditorial : Marie-Reine Lazardeux, Martine Malapert, Jean-François Trussant Maquette et réalisation : Christophe Naux - Jour Ouvrable

Crédit photos : AAEK délégations régionales, D.R.

la liste des participants aux activités est accessible sur le site de l’Amicale, dans la rubrique LOISIRS et SORTIES/RENCONTRES/ESCAPADES

A B C D E F G H i J 1

2 3 4 5 6 7 8 9 10

Solution des mots croisés de la p. 56

Amicale des Anciens Étoile Kleber

Amicale des Anciens Étoile Kleber

1 – UNIVERSITE 2 – SIMILAIRES 3 – UDINE – NOTE 4 – RDT – VIGNE 5 – PEAGE – LISA 6 – AP – OES 7 – TOILETTE 8 – IULE – SORT 9 – OLE – RENARD 10 – NESTOR – SIE

A – USURPATION B – NIDDEPOULE C – IMITA – ILES D – VIN – GALE E – ELEVE – RO F – RA – OTSER G – SINGLETON H – IRONISERAS I – TETES – TRI J – ESE – ACCEDE

(5)

Première étape

vers un nouveau site...

Ceci concerne deux domaines étroitement liés :

• Le site, accessible à tous les adhérents moyennant identification.

• Le module de gestion de l’Amicale : fichier des ad- hérents, gestion des évènements, paiements reçus ou émis, etc… Seule la comptabilité générale est en dehors de ces outils. Elle est tenue grâce à un logi- ciel sous licence proposé par un cabinet comptable très compétent et pas cher (100€ / an)

Il n’est pas inutile de signaler que ce système est essentiel au fonctionnement de l’Amicale car outre la gestion administrative, qui apporte facilités et sé- curité aux bénévoles, dont les délégués, le site est consulté chaque mois par 900 adhérents (sur 1700) et l’année dernière ce n’est pas moins de 1300 adhé- rents qui l’ont consulté au moins une fois. Ce nombre correspond d’ailleurs à celui des adhérents équipés d’au moins un appareil informatique.

Sans entrer dans un historique qui serait fastidieux, disons simplement que depuis 2003, date à laquelle j’ai commencé à intervenir, les choses ont pas mal évolué. A cette époque Paul-Henri Boublil m’a remis les clés du fichier général des adhérents et des paie- ments qui était géré sous le logiciel Access de Micro- soft Office et hébergé par la BNPP. On avait donc dépassé depuis longtemps l’ère des fiches papier et du tableur.

Mais comme vous l’avez constaté, la bureautique a fait des progrès foudroyants dans deux axes qui nous intéressent : d’une part il est devenu possible à des amateurs d’entrer dans le domaine de l’Internet, et d’autre part, les techniques mises en œuvre par les serveurs se sont améliorées exponentiellement.

d’équipement des particuliers et de téléphonie aussi bien pour les appareils que pour les réseaux, la mé- moire disponible, la vitesse de traitement, etc..

Bref, ces progrès nous ont permis au fil des ans de nous doter d’un outil totalement indépendant et accessible 7/24 sur lequel nous avons la main et qui ne coûte pas cher (500€ / an). Il remplit sa fonction, (sans oublier que l’outil ne vaut que par ce que l’on en fait) mais présente un énorme inconvénient qui est « le risque industriel ».

Ce qui veut dire qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que tout se casse la figure !

En effet, des recherches répétées de bénévoles pour constituer une équipe de développement sont restées infructueuses. La conception, le développe- ment et la maintenance des programmes qui com- posent la machinerie sont assurées par un seul indi- vidu et il suffirait qu’il soit empêché de travailler pour que la rouille s’installe aussitôt et paralyse intégrale- ment tout le système.

Il est certain qu’en cas de défaillance humaine, il ne faudrait pas plus de quelques semaines pour que s’installent divers disfonctionnements à vocation rédhibitoire. Pourquoi ? Deux raisons : les évolutions techniques des langages, normes et conventions in- formatiques évoluent sans cesse – pensez aux mises à jour de votre PC ou de votre smartphone – et il faut corriger les programmes à la volée. Et de toutes façons il y a toujours des bugs sournois qui se produisent au moment où on s’y attend le moins et qui viennent tout gâcher si on ne corrige pas immédiatement.

Ayant pris conscience de cet état de fait, le Conseil d’Administration, après avoir constaté que malgré des appels répétés, aucun bénévole ne s’était pro-

Vie

de l’Amicale

(6)

bouger les choses en envisageant de souscrire un abonnement auprès d’un éditeur de logiciels spécia- lisés dans les associations.

Après recherches et sélection, le Conseil a décidé de confier la réalisation d’un logiciel à un prestataire professionnel.

Ce prestataire sera chargé d’élaborer un ensemble de programmes qui ressemblent suffisamment aux nôtres pour assurer la continuité de la gestion sans perdre l’historique et suffisamment original pour ap- porter aux adhérents comme aux bénévoles un pro- duit plus attractif, plus souple à l’usage et plus adap- té à l’évolution du « marché ». Comprenez qu’il devra être plus universel relativement à la généralisation des appareils nomades (smartphones, tablettes), à l’ergonomie et au design.

La société prestataire a été choisie, le contrat signé, et à l’heure où ces lignes sont écrites, les travaux ont commencé sous la responsabilité de Jean-Marc Baron et Jean-François Trussant pour une livraison au tout début 2023.

Nous avons sélectionné sur la base du volontariat un soixantaine d’adhérents qui constituent un pa- nel d’utilisateurs que nous consultons sur certaines questions au fur et à mesure que le prestataire livre ses projets en vue de validation.

Nous en sommes au début et il est trop tôt pour en dire plus, mais dans le prochain LIEN, il y aura des précisions qui vous intéresseront sûrement.

Si vous avez des questions, prenez la peine des nous les faire parvenir en envoyant de préférence un mail à :

2023@aaek.fr

Jean-François Trussant

Apple lance le Macintosh Le 22 janvier 1984

MacBook Pro en janvier 2006

(7)

Sortie AAEK au Paradis Latin

Le 12 décembre 2021

Le 28 septembre 2021, nous avions la surprise de découvrir sur le site de l’AAEK, l’invitation suivante :

L’Amicale vous propose « Une sor- tie exceptionnelle subventionnée par l’Amicale au… PARADIS LATIN ». Groupe 145 personnes. Avec au programme un déjeuner-spectacle dans ce cabaret my- thique le dimanche 12 décembre 2021 à 12 heures. 28, rue du Cardinal Lemoine, 75005 PARIS.

Revue « L’oiseau paradis » mise en scène et chorégraphiée par Kamel Ouali »

Comment résister à un tel appel qui, comme cela était indiqué, faisait suite à une année difficile et à un début d’an- née 2021 tout aussi compliqué.

C’est donc ce dimanche en question que nous nous sommes présentés à l’entrée du Paradis Latin, très impatients, muni d’un pass sanitaire visible dans l’appli- cation « TousAntiCovid » ou présentant la preuve officielle au format papier ou PDF accompagné d’un justificatif d’iden- tité ou le certificat de test virologique négatif (test RT-PCR et test antigénique de – de 24h). Voilà qui est dit.

Dès l’arrivée, le spectacle est déjà dans

la salle. Kamel Ouali a tenu à créer un effet de sur- prise pour nous immerger dans un univers surréaliste et surprenant afin de vivre une expérience unique.

Après avoir jalonné son parcours de collaborations artistiques variées dans l’univers du spectacle et de la télévision, il revient à ses premières amours : le

Parlons-en du Cabaret. Saviez-vous qu’il a été créé en 1803 par Napoléon et reconstruit par Gustave Eiffel en 1889 ?

Nous partons d’un théâtre, rue des Fossés Saint Victor qui s’appelait « Le théâtre Latin » que Napo- léon Bonaparte, alors consul de France avait fait

Sorties

Parisiennes

(8)

droite où l’on pousse la chansonnette, il s’agit d’un établissement différent fréquenté par une clientèle hétéroclite. S’y côtoient des artistes de tout bord, mais aussi des bourgeois, intellectuels, étudiants, ouvriers, commerçants et aristocrates qui aiment avant tout s’encanailler. La grande salle du sous-sol est surnommée « l’abreuvoir littéraire ». C’est ici que l’on rencontre Balzac, Alexandre Dumas Père et Fils et plus tard Prosper Mérimée. Le bâtiment est détruit par un incendie durant la guerre franco-prussienne de 1870.

Pour l’Exposition Universelle de 1889, qui veut fêter avec faste le centenaire de la Révolution française, on décide de faire disparaître les ruines calcinées de l’ancien théâtre et d’en construire un nouveau qui sera inauguré le 20 janvier de la même année sous le nom de « Paradis Latin ». Ce théâtre s’inscrit main- tenant dans l’histoire puisqu’il a utilisé les ruines souterraines de l’enceinte de Philippe-Auguste pour y planter les colonnes métalliques sur lesquelles repose le bâtiment. C’est un triomphe. On relève :

« audace de l’architecte, élégance de cathédrale, équilibre des volumes, perfection des finitions … ».

Le succès est immédiat. L’établissement affiche com- plet tous les soirs en présentant des revues et des ballets. Yvette Guilbert – qui deviendra la première grande star internationale française - y fait ses débuts dans la chanson. On crée aussi des spectacles dont

« La Mandragore », adaptation d’un conte libertin de

… Machiavel. Mais déjà les lieux de plaisir nocturne dans la capitale commencent à bouger par une lente migration de la rive gauche vers la rive droite. C’est désormais à Montmartre que l’on se rend.

Afin de se démarquer des nombreux cafés-concerts qui offrent le même spectacle stéréotypé, le Paradis Latin a l’idée d’enrichir son spectacle en faisant appel à des acrobates, équilibristes, jongleurs, contorsion- nistes, montreurs d’ombres chinoises. Il devient Mu- sic-Hall bien avant l’heure. Cependant la formule ne tient que quelques saisons et en 1894, le théâtre doit fermer ses portes. La brasserie du sous-sol résiste encore quelques temps. Composée seulement d’étu-

diants, elle ne peut survivre et ferme à son tour en 1903. Racheté par un faïencier-verrier Charles Leune, qui y installe un four et un atelier de bouchage, l’im- mense local devient alors une manufacture.

1973. Un nouvel acheteur se présente. Jean Kriegel, promoteur immobilier se porte alors acquéreur de l’immeuble des 28 et 28bis de la rue du Cardinal Lemoine. Il souhaite le transformer en appartements.

Il a la surprise de découvrir les vestiges de la der- nière activité du lieu, un pharmacien. Dix-huit mille pipettes et autres alambics jonchent le sol, laissées à l’abandon.

Les travaux commencent. Au fil des destructions des cloisons et des faux plafonds, on redécouvre l’impo- sante sculpture d’Eiffel mais aussi des fragments d’affiches et des morceaux de décor. L’heureux pro- priétaire trouve une affiche … du Paradis Latin. Au premier étage, apparaît une immense coupole peinte à la gloire de la pantomime, de l’opérette, du ballet et des excentricités. Jean Kriegel, séduit par les lieux, en est persuadé maintenant, il abandonne son projet d’opération immobilière pour rendre cette salle à la gloire parisienne et ressusciter ce cabaret mythique.

A l’issue de travaux qui ont duré près de 3 ans, le Paradis Latin rouvre ses portes le 10 novembre 1977.

Nouveau défi. Mais Jean-Marie Rivière, le nouveau di- recteur artistique, est un grand nom de la revue pari- sienne depuis sa réussite à l’Alcazar de Paris. Assisté de l’auteur Frédéric Botton, il présente un spectacle poétique et burlesque qui séduit l’auditoire « Paris Paradis ». Il connaît un triomphe. Le Paradis Latin vient de reconquérir son statut de haut-lieu des nuits parisiennes.

De nouvelles revues s’enchaînent mises en scène par Christian Dura. « Champagne » en 1984, « Hello Paradis » en 1987. En 1990 : « Viva Paradis » de Phi- lippe Rondest puis de nouveau Christian Dura avec

« Paradis d’amour » en 2001 et « Paradis à la Folie » en 2008.

Fin 2018, un homme d’affaires, Walter Butler rachète le Paradis Latin.

2019 : Pour fêter les 130 ans du Paradis Latin,

(9)

l’élaboration d’une nouvelle revue « l’Oiseau Para- dis » est confiée au chorégraphe Kamel Ouali.

Revenons à nos débuts. On vient de nous diriger vers nos tables et nous voilà déjà entourés de comédiens, danseurs et artistes qui nous plongent dans une ambiance surréaliste et saisissante. S’y joignent les serveurs de la brigade dans une ambiance déjantée et bon enfant qui développent une interaction per- manente avec le public. Nous découvrons un nouvel esprit du cabaret, « revisité » comme l’on dit de nos jours.

Ce pré-show est une merveille, un étonnement per- manent avant et pendant notre déjeuner. Nous voilà dans une atmosphère bien parisienne grâce à une chanteuse à la voix exceptionnelle qui apparaît de- puis le balcon à gauche de la scène. La brigade et la troupe se mélangent à nouveau dans des attitudes comiques.

Le menu composé nous est servi. Pressé de volaille, céleri et foie gras de canard, suprême de dinde « rôti- farci », tian de légumes d’automne et chocolat « can- can ». Ajoutez à cela le vin rouge et le champagne.

Que demander de plus.

Puis ce sera le spectacle créé par Kamel Ouali, cho- régraphe et metteur en scène créatif, bien connu du public par ses collaborations artistiques variées dans l’univers du spectacle et de la télévision. Qui ne connaît « Le Roi Soleil », « Les Dix Commandements »,

« Cléopâtre » … ?

La revue se veut placée sous le signe de la sensua- lité, de la poésie, de l’émotion et de l’humour. Elle l’est ! Nous plongeons dans un monde féérique de danseurs, danseuses et effets spéciaux. Nouvelles technologies et décors exceptionnels se succèdent, se rencontrent et en font une expérience originale et inoubliable. Il y en a pour tout public : de très bonnes attractions, de très bons numéros, des acrobates… Il y a bien sûr un French Cancan moderne et surprenant.

Ajoutez à cela 500 costumes créés par une maison de couture parisienne qui a réalisé les costumes scé- niques de grandes stars.

C’est nouveau, varié, étonnant, du grand Kamel, comme à l’habitude ! Cette revue est jeune, compo- sée de très jolies filles et de très beaux garçons, spec- taculaire et moderne.

Enfin arrive le « final ». Grandiose ! Avec descente du grand escalier, plumes et strass, dans une sym- phonie blanche et étincelante. D’énormes boules blanches, occupées par des danseuses, descendent du plafond et saluent le public. Des ballons voltigent au-dessus des tables.

Nous avons passé des moments magiques, nous avons rêvé, c’est ce dont nous avons le plus besoin en ce mois de décembre 2021. Un grand merci à l’AMICALE et à Marie-Reine.

Monique Dufour

(10)

Le Code de la route évolue en permanence. Datant du début du XXe siècle, le premier livre du Code de la route ne comportait que quelques pages alors que l’actuel en comporte plus de 1 000. Il est donc peu aisé de respecter les dernières obligations en matière de conduite automobile.

Aussi est-il difficile de savoir, par exemple, quelle est la conduite à adopter à l’approche d’un carre- four à sens giratoire ou encore quelle est la bonne attitude à avoir sur les lieux d’un accident. Il est donc nécessaire d’adapter sa conduite à la législation en vigueur, mais également d’être conscient de la diminution de certaines de ses capacités (baisse de la vue et de l’audition, temps de réaction augmenté, etc.) au fil du temps.

Le site Codeclic propose de faire le point sur les connaissances en matière de conduite.

N’hésitez pas à vous connecter sur https://www.codeclic.com

Vie de l’Amicale

L’ADR… vous accompagne

Code de la route pour les seniors

Une première constatation s’impose :

les conducteurs seniors ne provoquent pas plus d’accidents que les conducteurs des autres tranches d’âge. Néanmoins, en cas d’accident corporel, les per- sonnes âgées ont plus de risque d’être tué. C’est cette fragilité qui explique une mortalité élevée après 75 ans en cas d’accident de la route.

Le fait de conduire pour un senior implique certaines dif- ficultés liées à l’âge. Oui… les performances motrices et sensorielles ont tendance naturellement à diminuer au fil des années. Concrètement, le temps de réaction va s’al- longer, certaines douleurs rendront difficiles le contrôle des angles morts, la vue et l’ouïe vont diminuer et le fait de prendre certains médicaments (même ceux sans ordonnance) va avoir des répercussions sur la faculté de conduire en toute sécurité.

DE NOUVELLES TECHNOLOGIES ONT VU LE JOUR POUR FACILITER LA CONDUITE

> Le GPS

Le Global Positioning System ou GPS est un système de géolocalisation fonctionnant grâce à des signaux émis par des satellites. Sous la forme d’un petit boîtier muni d’un écran, directement intégré dans la voiture ou dans un téléphone, il permet de planifier et de suivre un trajet ou d’avoir des informations sur le trafic routier.

> L’ABS, l’AFU, l’ESP, le radar de recul

De nouveaux équipements ont fait leur apparition ces dernières années dans nos automobiles. Difficile de s’y retrouver parmi tous ces nouveaux outils d’aide à la

L’ABS permet de mieux maîtriser la trajectoire de son véhicule en cas de freinage d’urgence.

L’AFU rend, quant à lui, le freinage plus efficace en ap- pliquant automatiquement une pression maximale sur les freins dans certaines situations.

• En virage, l’ESP permet de diminuer les risques de dé- rapage.

• Enfin, le radar de recul utilisé en marche-arrière per- met de connaître la distance entre son véhicule et un obstacle. Ce radar ne dispense en aucun cas d’utiliser les rétroviseurs et de se retourner dans le cas d’une marche-arrière.

> Le téléphone portable

Bien que le téléphone portable soit de plus en plus prisé des seniors, son usage en conduisant est interdit par le Code de la route. Vous risquez :

• un retrait de 3 points sur votre permis de conduire ;

• ainsi qu’une amende forfaitaire de 135 € ;

• de plus, depuis juillet 2015 la sanction est la même en cas d’utilisation d’un kit mains-libres de type oreillette

(11)

SAVOIR ADAPTER SA CONDUITE

> La vue

Avec l’âge, et de façon inéluctable, la vue à tendance à diminuer. Sachant que 90 % des informations néces- saires à la conduite passent par celle-ci, il est néces- saire de veiller à avoir une bonne vision. Le permis de conduire peut mentionner certaines obligations légales comme, par exemple, une conduite uniquement de jour ou avec l’obligation de porter des lunettes correctrices de la vision. En cas de défaut, vous risquez un retrait de 3 points et 135 € d’amende forfaitaire.

> L’ouïe

Tout comme la vue, l’ouïe à tendance à diminuer avec l’âge. Il faut savoir que moins de 20 % des personnes qui devraient porter une aide ou une assistance audi- tive en sont réellement équipées. Or, on sait que l’ouïe joue un rôle important dans la conduite. Il est donc re- commandé de faire contrôler régulièrement l’audition chez un spécialiste même s’il n’existe aucune régle- mentation à ce sujet dans le Code de la route.

BIEN CONNAÎTRE LES NOUVELLES RÈGLES

> Les carrefours à sens giratoire

Il existe aujourd’hui sur le territoire environ 30 000 car- refours à sens giratoire (la France détenant le record mondial). À son approche, il est obligatoire de céder le passage aux véhicules qui circulent déjà dans l’anneau.

> Les nouveaux panneaux

De nouveaux panneaux de signalisation font régulière- ment leur apparition dans le Code de route. On peut ci- ter, par exemple, la zone de rencontre (créée en 2008) : c’est une zone où la priorité est donnée aux piétons avec une limitation de vitesse, à l’intérieur de celle-ci, de 20 km/h. Il existe également de nouveaux panneaux relatifs à l’entrée dans un tunnel, à une voie verte ou encore à la sécurité. Enfin, de plus en plus de panneaux à messages variables (PMV) concernant le trafic routier sont implantés sur les routes françaises.

> Les panneaux ajoutés (liste non exhaustive) suite à l’arrêté du 6 décembre 2011

Le panneau d’annonce de nappes de brouil- lard ou de fumée est un panneau de danger, le plus souvent utilisé sous sa forme tem- poraire. Il permet d’annoncer aux usagers

la présence de zones comportant un risque de voir y

Le panneau d’impasse avec sorties cyclistes et/ou piétons indique aux usagers la pré- sence d’une ou de plusieurs sorties au bout de l’impasse pouvant être empruntées par un piéton ou un cycliste.

Le panneau d’annonce de zone de parking placée sous vidéosurveillance est un pan- neau d’indication permettant de spécifier à tous les usagers de la route circulant ou

s’apprêtant à circuler dans un parking donné que leurs déplacements pourront être enregistrés par le biais de caméras de vidéosurveillance.

Le panneau dynamique d’annonce de danger lié aux dé- gradations climatiques reprend la forme d’un affichage de danger, lumineux et dynamique, mais comporte, à la place de son fond blanc, un fond noir ainsi qu’un pic- togramme blanc représentant un flocon de neige. L’ob- jectif de ce panneau est de prévenir les usagers d’une possible apparition de conditions de conduite difficiles, notamment de la neige ou du verglas.

Le tourne-à-droite cycliste est un panneau souvent associé à un élément de signalisa- tion lumineuse : la signalisation condition- nelle de tourne-à-droite cycliste. Lorsqu’un

cycliste rencontre ce panneau, cela signifie qu’il peut suivre, lorsque vient le moment propice, l’indication de circulation décrite, à savoir la possibilité de tourner à droite ou de continuer tout droit alors que le feu est rouge pour les autres usagers.

Le panneau sens interdit jaune fluo reprend la forme du sens interdit habituel autour duquel vient s’ajouter la présence d’un rectangle à fond jaune, le rendant plus facilement visible

pour les usagers. Il est spécifiquement installé le long des bretelles de sorties des autoroutes et des routes à voie rapide, où la présence d’un usager roulant à contresens peut causer énormément de dégâts.

Les panneaux d’annonce de radars fixes ont bénéficié d’un lifting depuis le 1er mars 2016.

S’ils gardent globalement la même forme et les mêmes pictogrammes, ils indiquent doré- navant la limitation maximum de vitesse.

Odile COCHET et André DELAMARCHE

(12)

Autour de la Samaritaine

Le lundi 29 novembre 2021

Le lundi 29 novembre 2021, Marjorie nous attendait au métro Pont Neuf pour nous raconter l’histoire de la Samaritaine, enfin principalement les extérieurs, LVMH n’ayant pas en odeur de sainteté les guides ac- compagnant des groupes. Nous étions une vingtaine pour ce deuxième groupe, journée un peu froide mais sous le soleil, la pluie nous ayant épargnés.

La « SAMAR » a été créée par Ernest COGNACQ et Marie-Louise JAY épousée le 17 février 1872.

Ernest COGNACQ naît le 2 octobre 1839 à Saint Martin de Ré (Charente Maritime). Il perd son père à l’âge de 12 ans et pour survivre devient marchand itinérant à La Rochelle et Bordeaux. Puis, il vient tenter sa chance à Paris à l’âge de 15 ans. En 1868, il s’installe dans une des corbeilles du Pont Neuf, sous un parapluie et tous les jours déballe et remballe ses tissus, serviettes et torchons sur des caisses tendues de tissu rouge, d’où son surnom de « Napoléon du déballage ».

Il achète un café, face au pont, qu’il baptise « la Sama- ritaine » du nom de la fontaine située dans le quartier qui a disparu aujourd’hui. C’est une machine éléva- trice qui sert à pomper l’eau du fleuve pour alimenter

le Palais du Louvre et le Palais des Tuileries situés à proximité. C’est un petit bâtiment sur pilotis décoré d’une sculpture représentant une scène de la Bible : la rencontre entre Jésus et une Samaritaine au Puits de Jacob. Grâce à l’emplacement du local, il entend ainsi profiter de la clientèle des Halles et de « La Belle Jardinière » installée de l’autre côté de la rue.

Marie-Louise JAY naît le 1er juillet 1838 à SAMŒNS (Haute Savoie). Elle aussi monte à Paris pour trouver du travail. Elle est employée au magasin « La Nouvelle Héloïse » puis première vendeuse au rayon confec- tion du « Bon Marché ».

Ensemble, à force de travail et d’économies, ils achètent toutes les boutiques environnantes et peu à peu l’ensemble des immeubles en grignotant les in- térieurs, appartement par appartement, parcelle par parcelle. Quand ils estimaient qu’ils avaient assez de place pour faire un magasin, ils démolissaient les immeubles et construisaient les tronçons de façades par 10 ou 20 mètres carrés selon les opportunités.

Mais très vite la surface manque et ils font construire en 1904 un premier bâtiment dont la charpente en fer rappelle les œuvres de Gustave Eiffel.

Sorties

Parisiennes

(13)

Des grandes baies vitrées s’ouvrent sur la Seine et avec la clarté du jour éclairent les milliers d’articles car « ON TROUVE TOUT A LA SAMARITAINE ». Cet édi- fice Art Nouveau conçu par l’architecte Frantz Jour- dain habille toute la façade. C’est le plus grand décor de lave émaillée de France avec ses motifs végétaux.

Les panneaux polychromes : « travail », « amazone »,

« chapeaux » ou « chemises » font de ce magasin la

« cathédrale du commerce » comme le surnomment alors les Parisiens.

Au début du XXème siècle, c’est l’âge d’or de la Sama- ritaine. Les époux COGNACQ-JAY ont la bosse du com- merce, c’est le lieu de toutes les nouveautés et des tentations, l’entrée est libre, les prix sont affichés, la marchandise est choisie directement par les clients, possibilité d’essayer les vêtements. Pour Marie- Louise, il était hors de question qu’une cliente sorte du magasin sans avoir acheté. Un jour, une femme

(14)

cherchait un manchon de fourrure inexistant dans le magasin. Elle n’a pas hésité à vendre celui que son mari venait de lui offrir. Quelle a été la réaction d’Er- nest ?

La Samaritaine ferme définitivement ses portes en juin 2005. Il a fallu 16 ans pour se refaire une beau- té. Figure de proue sur le fleuve, le magasin laisse la place à un grand hôtel, le Cheval Blanc du nom d’un grand cru bordelais. 26 chambres et 46 suites, c’est le seul établissement 5 étoiles en rive de Seine. Il vise aujourd’hui la distinction de palace.

Les travaux restent marqués par des procès et une po- lémique au sujet d’un nouveau bâtiment à la façade en verre ondulé de 25 mètres de haut sur laquelle se reflètent les immeubles de la Rue de Rivoli.

Pour cette restauration spectaculaire, 300 entre- prises et 3 000 personnes ont apporté leur savoir- faire pour rendre son cachet à l’enseigne historique : le grand escalier sur 5 étages avec ses 270 marches en chêne d’origine, la verrière monumentale, il a fallu 16 000 feuilles d’or rien que pour les garde-corps, la mosaïque peinte à la main et en trompe-l’œil pour donner le petit côté irrégulier, la fresque des paons.

Il y a eu subterfuge aussi, certaines poutres sont en fer, d’autres en plâtre pour un coût moindre, plus de légèreté et de rapidité. C’est quand on frappe un peu

dessus qu’on s’en rend compte, le son n’est pas le même. Pour des questions de sécurité, il a fallu faire le sacrifice de ne pas remettre les planchers en verre qui faisaient descendre la lumière jusqu’au premier sous-sol car il n’y avait pas l’électricité à l’époque de la construction.

La taille du magasin emblématique a été divisée par 4 pour laisser la place, en plus de l’hôtel, à des bureaux, une crèche et 96 logements sociaux et pas moins de 12 lieux de restauration. L’intérieur est très beau, c’est du luxe, rien à voir avec la vétusté que nombre d’entre nous ont connue. La clientèle va certainement changer, des touristes à la place des Parisiens et Fran- çais. Comme nous disait Marjorie, le jour de notre visite, on voit beaucoup de monde rentrer mais à la sortie, il y a très peu de sacs d’achats. Avant, on pou- vait acquérir une seule vis par exemple, maintenant c’est une bouteille de champagne RUINART.

On va terminer par les époux COGNACQ-JAY qui, en plus d’être des novateurs en affaires, sont des pion- niers dans les œuvres sociales et caritatives. Marie- Louise crée un jardin botanique alpin ouvert au public, classé « jardin remarquable » dans sa ville natale. Dans la sienne, Ernest offre des collections rachetées à un érudit local qui forment le fonds du musée municipal.

(15)

Dès 1914, il intéresse son personnel au capital de la société pour 50 % et lui accorde 65 % des bénéfices, le reste étant réservé pour les œuvres sociales.

Pendant la guerre 14-18, il crée la fondation Cognacq- Jaÿ, reconnue d’utilité publique le 2 décembre 1916.

Elle vise à assurer la création d’hôpitaux, de mater- nités et d’orphelinats ainsi que d’assurer l’entretien des institutions déjà en place, notamment, poupon- nière, maison de convalescence, maison de retraite, à Rueil-Malmaison.

En 1920, ce couple sans descendance, donne à l’Académie Française un capital de 100 millions de francs pour récompenser, sous certaines conditions, les familles nombreuses le plus méritantes, afin de lutter contre la dénatalité liée à la guerre. Ainsi, 300 familles sont récompensées annuellement.

En 1922, il renouvelle le geste en léguant 16 millions de francs pour les parents de moins de 35 ans qui ont élevés 6 enfants.

En 1928, leur importante collection d’œuvres d’art (tableaux, livres, faïences) léguée à la ville de Paris deviendra le musée Cognacq-Jaÿ.

A VOUS COGNACQ-JAY ! Expression que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, prononcée ancien- nement par les reporters et journalistes rendant l’an- tenne aux studios parisiens situés au 13-15 de la rue, utilisés depuis 1942 et qui porte une très importante charge symbolique liée à sa contribution aux débuts et à l’histoire de la télévision française au XXème siècle.

Dans ma jeunesse, je l’entendais souvent, comme tout le monde, sans savoir ce que voulait dire « CO- GNACQ-JAY » mais maintenant, je sais, enfin depuis un moment quand même, je n’ai pas attendu la visite de la SAMAR pour avoir entendu parler du couple.

Christine Grandiou

Pour voir toutes les photos, cliquez sur ce lien : https://drive.google.com/drive/folders/1GU2q4sZqZ

rJ7QTvnbES_6PVyRpJDi6ZJ?usp=sharing

(16)

Le Musée Jacquemart André

Le 26 Janvier 2022

Nous avions rendez-vous avec notre guide Marjorie à 14h30 dans le hall du Musée Jacquemart André situé 158 boulevard Haussmann Paris 8e.

C’est un musée de beaux arts et d’arts décoratifs, propriété de l’Institut de France qui est géré par la société Culturespaces depuis 1996.

C’est à l’origine une demeure particulière de grands bourgeois devenue musée en préservant l’aména- gement initial des lieux. Installé depuis 1864 avec sa collection à l’hôtel de Saint Paul rue Roquépine, Edouard André commanda à l’architecte Henri Pa- rent ce second hôtel particulier en 1868. Héritier de l’une des plus grandes fortunes du Second Empire

il avait acquis un terrain de 5700 m2 pour la somme considérable de 1 520 000 francs. Les travaux qui se déroulent de 1869 à 1875 édifièrent un hôtel dévolu aux fêtes et à la réception, équipé de toutes les com- modités modernes dans un décor théâtral.

En 1872 André, amateur d’art, avait pris la direc- tion de l’Union centrale des arts décoratifs après

Sorties

Parisiennes

(17)

avoir racheté la Gazette des Beaux Arts et il conçut le projet de constituer une collection de tableaux, de sculptures, de tapisseries et d’objets d’art du XVIIIe siècle. En 1881 il épousa Nélie Jacquemart, jeune artiste peintre, qui s’associa aux projets de son mari. Ensemble ils constituèrent leur collection, Nélie s’intéressant plus particulièrement à la pein- ture italienne des primitifs des XIVe et XVe siècles à la Renaissance (124 œuvres sur les 137 tableaux italiens conservés à Paris. Ils aménagèrent leur demeure de façon à mettre en valeur leurs acquisitions.

En 1894 André mourut laissant à Nélie le soin d’amé- nager le futur musée. Cette dernière prévoit en effet de léguer l’hôtel à l’Institut de France dans le souci de préserver l’intégrité de sa collection et de la faire découvrir au plus grand nombre, à condition qu’il fût ouvert au public et transformé en musée.

A sa mort en 1912 Nélie Jacquemart légua l’ensemble de ce patrimoine à l’Institut de France, legs devenu ef- fectif en 1913. Depuis cette date l’Institut de France et la Fondation Jacquemart-André s’efforcent de conser- ver, protéger et valoriser ce patrimoine, la disposition des lieux n’ayant absolument pas été modifiée.

Le 8 décembre 1913 le musée fut inauguré en grande pompe par le Président de la République Raymond Poincaré. En 1995 la gestion du musée est confiée à la société Culturespasces qui gère la mise en valeur des espaces et des collections, organise les exposi- tions temporaires, l’accueil des visiteurs, la commu- nication.

C’est avec plaisir que nous avons parcouru les diffé- rentes pièces de ce musée, Marjorie nous commen- tant les tableaux, statues, objets toujours présentés de façon à les mettre en valeur. Régulièrement il y a des modifications dans les œuvres exposées afin de permettre aux visiteurs de voir l’ensemble de ce patri- moine.

La salle à manger d’ori- gine a été transformée en restaurant ce qui nous a permis de terminer la visite par un goûter bien sympathique.

Claudine Magny

(18)

Visite du Collège des Bernardins

Le 3 décembre 2021

Nous retrouvons notre guide Marjorie devant le bâti- ment du Collège des Bernardins situé 20 rue de Pois- sy dans le 5ème arrondissement de Paris.

Ce bâtiment est un ancien collège cistercien de l’Uni- versité de Paris. Fondé par Etienne de Lexington abbé de Clairvaux, construit sous le règne de Saint Louis à partir de 1248 avec les encouragements du pape In- nocent IV, il servit jusqu’à la Révolution française de résidence pour les moines cisterciens afin de former les religieux à cet ordre et de les faire bénéficier de l’enseignement universitaire de Paris alors capitale intellectuelle de l’Europe.

Le retard pris par rapport aux Dominicains et aux Fransciscains a alors poussé les Cisterciens à engager la construction d’un Collège aux Clos du Chardonnet comme lieu d’études et de recherches au cœur de la pensée chrétienne. Devenu trop petit il devient né- cessaire de construire un nouveau bâtiment et c’est l’abbé de Clairvaux né d’une famille anglaise puis- sante qui mènera à bien ce projet en achetant des terrains considérés jusqu’alors comme insalubres

car envahis régulièrement par les inondations de la Bièvre. Le corps principal de cette bâtisse achevée en 1253 comprend plusieurs bâtiments sur quatre niveaux avec salles de cours, réfectoires et dortoirs.

Pour éviter que la construction ne s’enfonce sous son poids dans la zone marécageuse les cisterciens font reposer les fondations sur des pilotis de chêne.

Alphonse de Poitiers frère de Louis IX devenu le pro- tecteur offre une rente pour entretenir vingt à trente étudiants religieux. En 1320 l’abbé de Clairvaux cède cet établissement aux cisterciens et Benoit XII, reli- gieux de cet ordre, encouragea la construction d’une sacristie et d’une église qui est restée inachevée.

On enseignait la théologie dans ce collège de six heures du matin à neuf heures du soir et les élèves devaient argumenter en latin. Les monastères cèdent peu à peu le pas aux universités nouvellement créées dans les grandes villes. Toutefois le pape In- nocent IV encourage vivement les cisterciens à faire leurs études à Paris. La réputation du collège s’étend comme en témoigne le nombre des élèves qui

Sorties

Parisiennes

(19)

joueront un rôle illustre dans l’histoire de l’église médiévale : Jacques Fournier reçu docteur en théologie en 1314 sera plus connu sous le nom de Benoit XII en Avignon jusqu’en 1342.

En 1790 le collège est confisqué par les ré- volutionnaires et devient « bien national » tandis que les moines y résidant sont chas- sés. Durant quelque temps il devient la pri- son des Bernardins et reçoit dans les locaux entourant le cloître les galériens transférés du Château de la Tournelle. La plupart d’entre eux (70 sur 73) seront tués au cours des mas- sacres de septembre 1792.

Le site est acquis par la Ville de Paris, l’église abandonnée est démolie peu après la vente en juin 1797 et ses vestiges sont définitive- ment détruits lors du percement du boule- vard Saint Germain en 1886. Dans le collège on installera une caserne de pompiers, puis un internat de la Police nationale et on y accueillait de nombreux policiers auxiliaires dans le cadre du service national.

Durant la semaine sanglante de 1871 le réfectoire des Bernardins a servi de refuge à de nombreux parisiens.

En avril 2001 le collège des Bernardins est racheté par le diocèse de Paris, le projet de réhabilitation fut approuvé à l’unanimité par le Conseil de Paris. Le bâ- timent jugé d’intérêt national menaçait de s’effondrer si une opération d’envergure n’était pas menée et son ouverture au public exigeait des aménagements importants qui n’entraient pas dans les attributions des Monuments historiques.

L’Archevêque de Paris Jean Marie Lustiger favorise la création d’un centre spirituel et culturel catholique.

Région et l’Association diocésaine de Paris avec le concours des services du ministère de la Culture afin de financer les travaux de la future « école cathé- drale » comprenant des salles de classe, un audito- rium sous le toit pour des concerts, des colloques, des conférences et des expositions.

Le lieu a connu une rénovation complète à partir de 2004 qui fut achevée en 2008 sous les ordres d’Hervé Baptiste architecte en chef des monuments historiques pour la partie ancienne et de Jean-Michel Wilmotte pour les espaces contemporains. Les es- paces dégagés en sous-sol pour cette rénovation ont permis de découvrir les anciennes voûtes romanes, les combles réaménagés avec la pose d’une nouvelle toiture à tuiles plates restituant la pente médiévale

(20)

géothermie. Le coût de ces travaux s’est élevé à plus de 50 millions d’euros.

Le cellier renommé le plus grand de Paris et le plus beau avec ses trois nefs comporte un sol de béton ciré qui évoque la terre battue d’ori- gine et aujourd’hui étudiants, professeurs ainsi que chercheurs travaillent dans ce véné-

rable cellier. Le déblaiement de cet endroit a permis de découvrir un canal de dérivation de la Bièvre. Les terrassiers ont dégagé une pierre tombale datée de 1306, celle d’un moine cistercien prénommé Günther originaire de Thuringe et cela atteste du rayonnement européen du Collège des Bernardins à son origine.

Il a été inauguré en 2008 par l’Archevêque de Paris Monseigneur André Vingt-Trois, et le 12 septembre 2008 le pape Benoit XVI y prononça un discours de- vant 700 personnalités de la culture dans le cadre de son voyage apostolique en France.

Le Diocèse de Paris a souhaité redonner au Collège des Bernardins sa triple vocation initiale, éducative, culturelle et lieu de rencontre. C’est un lieu où l’on apprend à prendre le temps de réfléchir, d’écouter, de regarder et de se former à la théologie.

Pour cela plusieurs activités sont proposées : expo- sition d’art contemporain, musique, performance, activités pour jeune public, rencontres et débats à travers des colloques, conférences et tables rondes,

des rendez-vous hebdomadaires où sont traités des sujets de société de fond : formation théologique et biblique au sein de l’Ecole Cathédrale.

Pour nourrir réflexion et programmation le Collège des Bernardins s’appuie sur un pôle de recherches composé de six départements qui travaillent sur les sujets suivants : « Sociétés humaines et responsa- bilité éducative », « Economie, homme, société »,

« Ethique biomédicale », « Société, liberté, paix »,

« Judaïsme et christianisme », « La parole de l’art », le tout complété par une chaire de recherche dirigée de 2015 à 2017 par Milad Douelhi et Jacques-François Marchandise autour de la question de « L’humain au défi du numérique ».

En octobre 2008 le comité restreint du Collège décida que l’appelation définitive serait « Académie catho- lique de France » et le siège social à cette adresse.

Ce nouveau lieu parisien propose 5000 m2 de surface utile, 15 salles de cours et deux auditoriums. Ce mo- nument est resté longtemps méconnu en dépit de son classement en 1887.

Le Collège des Bernardins est présidé par Monsei- gneur Alexis Leproux, vicaire général du Diocèse de Paris et Laurent Landete en est le directeur général.

Claudine Magny

(21)

Visite de Nantes (2

ème

partie)

Les 11 et 12 juin 2021 Escapades

La journée pédestre touche à sa fin après le retour à l’hôtel. Nous avons marché une bonne douzaine de kilomètres sous le soleil. Mais nous devons ne pas être en retard pour la surprise, rendez-vous à 18h50, un car nous attend pour aller où ? Juste le temps d’une douche rapide mais délassante et direction les bateaux nantais pour un dîner-croisière sur l’Erdre.

Beaucoup de châteaux jalonnent le parcours mais malheureusement, le micro qui les annonce grésille, avec le bruit ambiant est presque inaudible et pour couronner le tout, difficile de faire des photos – déjà à travers les vitres du bateau - et surtout le soleil qui nous a chauffé toute la journée continue son œuvre en nous éblouissant avec la réverbération sur l’eau.

Tout en dégustant notre dîner : un kir en apéritif, un fondant d’écrevisse et poisson de la criée, légumes marinés et coulis de crustacés en entrée, un filet de volaille d’Ancenis tout en vert, sauce végétale et légumes du Val Nantais, de la tomme d’Anjou avec de la mâche et sa vinaigrette au xérès et en dessert un finger chocolat-nougat et sa crème anglaise, le paysage défile : Châteaux publics ou privés, certains sont bien cachés par la verdure : Châteaux du Tertre, de l’Eraudière, de la Desnerie, de la Chantrerie, de la Poterie, de la Couronnerie, de la Gascherie, de la Châtaigneraie, de Nay et de Port-Hubert. Malgré Vallée de l’Erdre :

traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans la Loire par un canal souterrain, le tunnel Saint-Félix percé et se substituant depuis les années 1930 au parcours naturel de la rivière qui était le tracé de l’actuel Cours des 50 otages. Le cœur historique s’est développé au point de confluence de l’Erdre et de la Loire, d’abord sur la rive gauche de l’Erdre, quartier du Bouffay, colline de la cathédrale puis sur la rive droite place Royale au niveau du fleuve et colline de la place Graslin.

(22)

Avant de partir, Marie-Reine nous avait prévenus qu’elle n’avait pu avoir que 11 places pour la prome- nade en éléphant le lendemain.

Sur les 23, certains n’avaient pas envie d’y aller, d’autres se sont désistés spontanément mais il en restait encore 13 et donc tirage au sort. Et bingo, avec ma chance habituelle, je fais partie du « lot de 2 » avec Roger. Douche froide quand Marie-Reine me l’annonce car je me suis inscrite à ce voyage en grande partie pour l’éléphant et surtout qu’elle m’a

« désignée comme volontaire » pour faire ce compte- rendu car, hélas, ça ne se bouscule pas beaucoup au portillon pour relater nos voyages ou visites.

Réaction immédiate : puisque c’est ainsi, je ne ferais pas le compte-rendu, na ! Je n’étais pas contente mais

« c’est le jeu, ma pauvre Lucette » ! Après cette jour- née bien chargée, le car nous ramène à l’hôtel pour une bonne nuit de repos.

L’Île de Nantes

est une île fluviale située sur le cours de la Loire et constituant l’un des 11 quartiers de la ville. Elle fait actuellement l’objet d’une vaste opération de réno- vation urbaine qui doit s’étaler jusqu’en 2023 avec un objectif de 3 100 logements construits en 2012 et 7 500 en 2023.

La disparition progressive des friches industrielles (entrepôts, usines) permet de rendre ces quartiers at- tractifs et d’étendre le centre-ville. Auprès des récents palais de justice et école d’architecture sont aména- gés des espaces de loisirs. Les Machines de l’Ile oc- cupent les anciennes nefs des ex-chantiers navals et à la pointe ouest de l’Ile, le Hangar à bananes, longé par les Anneaux de Buren, héberge des restaurants, bars de nuit et la discothèque Warehouse.

Le car nous amène à l’Ile des Machines. De près, l’élé- phant est vraiment impressionnant. Marie-Reine, qui a peut-être passé une mauvaise nuit en pensant que je ne ferais pas ce compte-rendu (que j’aurais rédigé malgré tout) a essayé d’avoir une place supplémen- taire. Merci à elle et à son pouvoir de persuasion puisqu’elle m’a dit après que j’étais « en surplus », certainement sur le nombre de personnes acceptées du fait de la situation actuelle et non le poids supplé- mentaire pour l’éléphant (ha, ha,), elle a donné son billet à Françoise et il n’y a que Roger qui est resté sur le carreau. Enfin, pas tout-à-fait car pendant que nous étions sur l’éléphant, le deuxième groupe allait visiter la Galerie des Machines car vu le temps imparti, nous n’avions pas le temps de faire les deux. Ce serait bien d’ailleurs que l’un d’entre eux nous raconte ce qu’il a vu, plus en détail que ce que j’ai recopié du dépliant ou d’Internet.

La balade terminée, l’éléphant nous dépose direc- tement sur le Carrousel des Mondes Marins où le billet nous donne droit à un tour de manège et on peut choisir l’étage et l’élément qui nous plaît.

(23)

En regardant tourner les mobiles du 2e étage, je me dis qu’il y a une sacrée marche pour pouvoir monter dedans. Jusqu’à l’arrêt complet et là je comprends.

Un système ingénieux de passerelles pliantes s’al- longent et se rétractent pour permettre l’entrée et la sortie des différents engins. Et c’est déjà l’heure de rejoindre le car pour aller au restaurant à Trentemoult et visiter le village.

Les Machines de l’Ïle

sont un espace d’exposition et d’animation. Créé par François Delarozière et Pierre Orefice, il se trouve sur l’Ile de Nantes, dans le parc des Chantiers, à l’empla- cement d’anciens chantiers navals désaffectés. Leur création a été décidée par le conseil de la communau- té urbaine Nantes Métropole en 2004. Les Machines de l’Ile sont situées à la croisée des « mondes inven- tés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léo- nard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes.

En octobre 2007 à Paris, le salon international du tourisme lui a décerné son prix spécial du jury, qui récompense un équipement touristique innovant.

Le conseil de Nantes Métropole du 26 octobre 2007 décide la construction du Carrousel des Mondes Marins, construction confirmée le 18 juin 2010 avec augmentation du budget.

Le Grand Éléphant

se situe dans les nefs et est inauguré le samedi 30 juin 2007.

Il est fait de bois sculpté (tulipier de Virginie et tilleul) et d’acier et pèse 48,4 tonnes. Mesurant 12 mètres de hauteur, 8 mètres de largeur et 21 mètres de lon- gueur, il peut accueillir 52 passagers par voyage (ini- tialement 50). Sa carcasse métallique est irriguée par 2 500 litres d’huile hydraulique avec un moteur de 150 chevaux. La mise en mouvement se fait par 62 vérins dont 46 hydrauliques, 6 pneumatiques et 10 à gaz.

Sa vitesse est de 1 à 3 km/h. A son bord, le visiteur découvre le panorama, comme au 4ème étage d’une maison. Il a une vision du mécanisme, on découvre de l’intérieur les engrenages et les pattes en action et chaque vibration de l’éléphant est ressentie. En plus du barrissement, sa trompe envoie des jets d’eaux

(24)

au grand plaisir des enfants et adultes qui le suivent.

Depuis l’ouverture du Carrousel des Mondes Marins en 2012, la descente de l’éléphant, à l’aller, se fait sur une plate-forme spéciale sur ce carrousel, ainsi que la montée pour le retour vers la galerie des machines.

Le Carrousel des Mondes Marins

est un manège géant de 25 mètres de haut, 22 mètres de diamètre, surmonté d’un chapiteau orné de fron- tons, peuplé de 36 éléments mobiles représentant des créatures marines sur trois niveaux : fonds ma- rins, abysses, mer et bateaux. Il peut accueillir 89 passagers sur les machines. Les éléments mobiles sont exposés dans la Galerie des Machines et dans l’Atelier. L’ouverture du Carrousel est envisagée à l’été 2011 mais il est finalement inauguré le 15 juillet 2012.

Dans les fonds marins, on peut trouver le Crabe géant, le Calamar à rétropropulsion ou le Poisson-coffre. Au total, 14 éléments fixés sur un plateau tournant. Dans les abysses, au 2e niveau, 6 éléments sont suspendus à 5 mètres au-dessus des fonds marins, le Luminaire des grands fonds, le Poisson hélice, le Poisson pirate.

A la surface de la mer, au 3ème niveau, un plateau tournant emporte bateaux, Poissons volants, Bateau tempête, Coques de noix et Méduses dans une ronde démontée par 24 grandes vagues mécaniques.

Galerie des Machines

Du croquis à la machine en exploitation, en passant par la fabrication dans l’atelier, c’est tout le proces- sus de création qui est présenté aux visiteurs dans la Galerie des Machines. Les visiteurs sont invités par les machinistes à prendre les commandes des animaux des grands fonds qui peuplent le Carrousel des Mondes Marins. La galerie abrite tout un bestiaire de machines. Au cours de la visite, la galerie s’anime au gré des machinistes qui expliquent l’histoire et le fonctionnement de ces étranges créatures.

(25)

Le car nous emmène maintenant à TRENTEMOULT et on commence par le restaurant la Civelle en bord de Loire. Sangria ou kir en apéritif avec chips maison, une entrée joliment présentée, une tarte fine au fro- mage de chèvre frais, légumes croquants, granité au balsamique blanc, retour de pêche soit du merlu sur une poêlée de légumes, beurre monté agrumes- carottes et une tartelette pralinée, crémeux citron meringue et éclats de noisettes plus vins et café natu- rellement. Servane nous rejoint à la fin du repas pour nous emmener dans le dédale des ruelles, le long de maisons aux façades colorées. Elle nous indique la maison ayant servi au tournage du film, « la Reine Blanche » avec Catherine Deneuve, Bernard Girau- deau, Jean Carmet et plus loin le magasin de Richard Bohringer. N’ayant jamais entendu parler de ce film, je ne m’étends pas sur ce sujet. Et il est temps de reprendre le car.

Trentemoult

est un ancien village de pêcheurs et de marins situé sur la rive gauche de la Loire, faisant partie de la com- mune de Rézé, au sud de Nantes. Ses habitants sont appelés Trentemousins. Selon la tradition, le village devrait son nom à un exploit guerrier qui eut lieu lors du siège de Nantes par les Normands au IXe siècle :

trente braves auraient combattu contre des hommes du Nord. Moins épique mais peut-être plus crédible,

« Trentemoult » pourrait être également issu de

« trente moux » c’est-à-dire trente tertres .

Les trentemousins avaient la caractéristique, jusqu’au début du XIXe siècle, de vivre presque entièrement de la pratique de la pêche. Les pêcheurs embarquaient dans des barques à fond plat, appelées barges, à deux pour la pêche en Loire, à trois pour celle en mer.

Pour cette dernière, ils n’hésitaient pas à s’aventurer jusqu’à La Rochelle et Lorient.

Au début du XIXe siècle, les marins délaissent pro- gressivement la pêche au profit du commerce mari- time : cabotage puis long-cours. Le village devient ainsi, pendant tout le siècle, un des principaux foyers de recrutement d’officiers de commerce pour le port de Nantes. Parmi eux, on peut citer Julien Chauvelon, capitaine du Belem pendant 13 ans ou Georges AUBIN (1889-1981) à qui l’on doit plusieurs récits de voyages maritimes.

A la fin du XIXe siècle, le village est un lieu prisé par les Nantais. Mais, parallèlement, la population résidente est devenue ouvrière, principalement main d’œuvre pour les chantiers navals. En 1946, Trentemoult est considéré comme insalubre. En 1979, la création d’un port de plaisance relance l’intérêt du site. Le tournage

(26)

du film « La Reine Blanche » en 1990 rend le village de nouveau attractif.

Les maisons traditionnelles des pêcheurs, adap- tées aux crues de la Loire, étaient généralement construites sur trois niveaux. Le premier, inondable, était le cellier, la pièce d’habitation étant le deuxième niveau. Le dernier niveau était occupé par un grenier.

Les escaliers étaient en principe extérieurs pour accé- der directement à la pièce d’habitation lors des inon- dations. Ils étaient parfois doubler par un escalier in- térieur. La construction des quais a réduit les risques de débordement du fleuve. Les dernières grandes crues mémorables sont celles de 1910 et 1935.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des capitaines dont des cap-horniers, se sentant à l’étroit dans les maisons de pêcheurs, se sont fait construire autour du vieux village des maisons bourgeoises, entourées de jardins d’agrément caractérisés par la présence de plantes exotiques ramenées de leurs lointains voyages.

De nos jours, le quartier des pêcheurs a la particula- rité d’avoir des maisons colorées aux façades origi- nales et personnalisées. Devenu un quartier « bran- ché » de l’agglomération nantaise, nombre d’artistes et de familles relativement aisées s’y sont installés.

Sympathique et intense « week-end » sous le soleil, merci Marie-Reine. Notre chauffeur de car nous approche le plus possible de la gare pour le TGV de retour de 18h09 et arrivée à Paris vers 20h30 avec un quart d’heure de retard, la police ayant dû être appe- lée pour un voyageur récalcitrant à Angers.

Christine Grandiou

(27)

Déjeuner annuel IDF CB’S

De belles retrouvailles !

30 novembre 2021

Qui n’attendait pas avec impatience ce moment de re- trouvailles après deux années compliquées ? Il fallait voir les yeux en joie et souvent pétillants, preuve de cette envie de rencontre malgré le masque qui cachait le reste du visage. Les prénoms n’avaient pas trop de mal à se refaire un chemin dans des mémoires pas du tout endormies après tous ces mois de confinement et d’absence.

Alors une bonne soixantaine d’entre nous a su retrou- ver le chemin du « restaurant-bonne idée » retenu par Gérard, « le Train bleu » au premier étage de la Gare de Lyon.

Pour certains d’entre nous, c’était une grande pre- mière de nous rendre dans ce lieu mythique parisien entièrement rénové en 2014, construit à la première année du siècle précédent et ainsi nommé en 1963 par son animateur de l’époque, Albert Chazal en sou- venir de l’express Paris-Vintimille de couleur bleue.

C’est vraiment un lieu à voir à Paris et surtout pour y passer un grand moment de découverte artistique et gastronomique. Découvrir ces magnifiques peintures et sculptures murales d’artistes très courus dans les années 1900, ces grandes salles à manger dans leur décor d’origine de boiseries dorées, banquettes en cuir, meubles en acajou, lustres étincelants et majes- tueux… On ne sait plus où donner de la tête !

Et au plafond trois peintures impressionnantes repré- sentant, bien sûr, les villes de Paris, Lyon et Marseille de l’époque, magnifiques !

Dans ce cadre assez impressionnant nous avons pu apprécier un repas de belle qualité agréablement ar- rosé comme il se doit. Les conversations allaient bon train dans une ambiance bon enfant et finalement personne n’avait vraiment envie de se quitter après le café, oubliant un moment la pandémie toujours active.

Merci Gérard pour cette riche idée !

A la prochaine rencontre et souhaitons-nous à tous une bonne et heureuse année 2022 !

Robert Sénémaud

Echos

des délégations

(28)

Délégation IDF-PF-Cetelem

Déjeuner

17 février 2022

En ce jeudi 17 février, notre premier rendez-vous de l’année, par une belle fin de matinée mais très fraî- chement venteuse, nous avons accueilli 65 convives.

25 Amis sont arrivés par un petit train touristique qui les avait attendus, au Rond-Point de la Porte Dau- phine. Pendant ce trajet de 20 minutes, un vent vi- cieux s’engouffrait par les ouvertures des wagonnets.

Tous heureux de pouvoir enfin se réchauffer dans le très beau hall d’accueil du Pavillon Royal.

Comme à chaque déjeuner de notre Délégation, c’est au 1er étage que l’accueil était assuré par Dominique, Françoise et Michelle.

Les convives se sont retrouvés dans un espace très lumineux et ensoleillé, avec une vue magnifique sur un lac et le Bois de Boulogne, pour échanger sur leur joie de se revoir autour du verre de l’Amitié.

Après ces échanges de plus d’une heure, le Délé- gué Jean-Marc Baron a proposé de venir occuper les 8 tables afin d’écouter le discours du Président, Martin FUCHS, qui avait fait le déplacement depuis Nice. Il est vrai que pour les 2 précédentes années, Martin n’avait pu se libérer comme il l’espérait.

Discours plein d’optimisme, de volonté de retrouver la convivialité que nous connaissions avant 2020, d’être toujours sensible à l’apport de solidarité au- près de celles ou ceux isolés ou en difficulté de vie, heureux de constater que les différentes Délégations de l’Amicale relançaient de beaux projets de ren- contre, saluait la décision du Conseil d’avoir engagé un budget pour la refonte du Site Web, maintenu de- puis de longues années par Jean-François Trussant ce qui, à terme, en fragiliserait sa maintenance.

L’externalisation de ce développement, confiée à une entreprise spécialisée, va être sous la surveillance de J F Trussant et J M Baron.

Echos

des délégations

(29)

Martin ayant été chaleureusement applaudi, nos Amis ont apprécié les différents mets proposés.

Le soleil étant toujours de la partie, certains ont profité de la belle terrasse pour respirer ou photogra- phier la nature environnante (lac, forêt).

Puis est arrivé le moment de libérer cette belle salle.

Le petit train touristique attendait les voyageurs du matin. Les autres récupéraient tranquillement leur

véhicule ou s’égayaient dans les bois. Ce fut une très agréable journée de partage, en espérant vous retrou- ver plus nombreux en début d’année prochaine.

Sachez que nous vous proposons 2 sorties au cours de cette année 2022 pour avoir le plaisir de nous revoir.

Jean-Marc Baron

Références

Documents relatifs

[r]

impaire) sur un voisinage (symétrique) de 0 alors la partie principale de son DL à l’ordre n en 0 ne contient que des puissances

- En cas de baisse de l’Euro iStoxx® 50 Carbon Adaptation GR Decrement 5% comprise entre 10 % et 30 % par rapport à sa Valeur Initiale, le Capital de l’investisseur est

Dans l’étude rétrospective de Wurmb et al. [17], ont été comparées deux périodes : 2002 avec une attitude classique de prise en charge des polytraumati- sés avant

Cette voie d’abord postérieure dans le plan des ultrasons permet de suivre la progression de l’aiguille dans le tissu conjonctif de l’espace cervical postérieur entre les

Il est rappelé que la forme gélule de méthadone n’est pas destinée à la mise en place d’un traitement par méthadone mais en relais de la forme sirop chez des patients traités

Il nous a soumis de vivre autrement, de modifier nos relations sociales et il nous a fallu nous adapter pour garder des contacts avec nos proches, avec nos amis,

Pour les élèves ayant choisi l’enseignement de spécialité, le manuel suivant doit être acquis en complément :.  Le