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Entre déprise, reprise et emprise : vivre le vieillir

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Academic year: 2022

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→ Date limite de soumission de proposition de communication : 28 Février 2014, 12h

Titre du Colloque International et Pluridisciplinaire :

Entre Déprise, Reprise et Emprise : Vivre le Vieillir

Acronyme : EDREVV

Nom / Prénom du coordonnateur du colloque : MEIDANI Anastasia

Statut et établissement : Enseignante Chercheure _ MCF UTM _ Département de Sociologie & Anthropologie Laboratoire d’appartenance (code unité et intitulé) : LISST_ CERs _ UMR 5193

Téléphone : 00 33 6 10 52 77 23 adresses email : ameidani@free.fr & ameidani@univ-tlse2.fr

Thèmes scientifiques concernés :

Vieillissement, qualité de vie, santé, autonomie, risques, vulnérabilités, handicap, genre, inégalités sociales et politiques publiques

Partenaires Nom de l’unité et n°

code Nom / Prénom

Établissement ou institution de rattachement

Nombre de chercheurs engagés

Laboratoire Coordonnateur

LISST-CERs _ UMR 5193 MEIDANI Anastasia GROSSETTI Michel

UTM_ CNRS _LABBEX _ SMS _ APROVICO

5

Partenaire 2 School BARTHE Jean-François Université de Toulouse II 2

Partenaire 3 UMR 1027 GRAND Alain INSERM 2

Partenaire 4 Aresip DOUBOVETZKY Jean Framespa UTM _ ARESIP _ DIPEX 2

Appel à Communication

Dates et lieu du colloque :

10, 11 & 12 Avril 2014

Université de Toulouse II _ Le Mirail

ARESIP

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1) Texte de l’appel à communication (version française)

Ce colloque international inaugure l’opération de recherche APROVICO (Analyse du PROcessus de VIeillissement par la méthode des COhortes) du projet « Structuration des Mondes Sociaux » (SMS) du LAboratoire d’EXcellence (LABEX). Réalisée dans le cadre d’un travail interdisciplinaire réunissant sociologues, anthropologues, géographes, médecins, historiens, linguistes et philosophe,s ce colloque a pour objectif de développer et d’enrichir la réflexion autour des expériences du vieillissement et de ses modes d’expression. Il s’adresse à la fois à des chercheurs en sciences humaines, sociales et médicales, à des professionnels et des institutionnels exerçant dans le champ du vieillissement.

Point de départ de ce colloque

Le point de départ de ce colloque, et plus largement de l’opération de recherche qui le sous-tend, pourrait se décrire ainsi : face à l’allongement de la longévité et l’entrée massive ces prochaines années des baby- boomers dans le grand âge, il est important d’améliorer les savoirs sur les dynamiques de vieillissement.

Les études longitudinales, à l’image de celle qui est à l’origine de ce colloque, devraient y contribuer en prenant notamment en compte les différentes étapes du vieillir et ses transformations selon, en particulier, les catégories sociales et le genre. Si les données existantes sur les populations âgées, tant quantitatives que qualitatives, permettent de saisir une photographie de personnes issues des différentes catégories d’âge à un moment T1 (Clément et Lavoie, 2005 ; Membrado et al., 2005 ; Membrado, 2009 ; Membrado et Salord, 2009 ; Membrado, 2010 ; Meidani et Membrado, 2010), force est de constater que l’on sait peu de choses sur ce qu’elles étaient à 60 ans, sur leurs conditions de vie, de santé, leurs réseaux, leurs modes d’habiter.

Contexte scientifique

Une conception biomédicale du vieillissement, associée à des préoccupations d’ordre économique et politique, a fini par construire une image négative du vieillissement, largement critiquée par les sociologues depuis une vingtaine d’années (Charpentier et al. 2010, Clément et al. 1995 ; Lalive D’Epinay, 2000 ; Caradec, 2004). En effet, depuis le milieu du XXe siècle, la vieillesse oscille entre deux pôles qui s’opposent et se complètent : les « jeunes-vieux », les séniors, et les « dépendants ».

L’interprétation la plus optimiste du vieillissement, celle qui se fonde sur le gain de vie acquis, met en scène un modèle hégémonique du « bien vieillir ». A l’aune de l’allongement de l’espérance de vie, ce modèle révèle les limites d’une réflexion techniciste et laisse entrevoir les insuffisances et les dénis d’une pensée sur le vieillissement traçant les contours des approches réductionnistes, sexistes et âgistes, qui contribuent à masquer la complexité et la diversité des expériences du vieillir.

Mais penser le vieillir c’est faire rentrer la discordance réflexive dans le panorama des consensus normatifs socioéconomiques et politiques qui se voudraient hégémoniques, c’est rétrocéder aux aînés des valeurs repoussées par les dictats de productivité marchande et de performance, c’est reconsidérer l’aménagement de l’espace et du temps, c’est repenser les réseaux sociaux de nos aînés, c’est questionner la notion de l’autonomie et des « pertes » qui la traversent.

En proposant la notion de la déprise Barthe, Clément et Drulhe en 1988 vont chercher à répondre aux théories de la vieillesse marquées par la notion de désengagement qui émerge aux USA dans les années 1960. Puis Clément et al., en 1996, et en 1999, aux côtés de Mantovani (1999), plus tard avec Membrado (2010), ou encore Meidani et Membrado en 2010 ne cesseront d’alimenter la notion avec des données issues des études sociologiques stimulantes qui peaufineront la réflexion. Au-delà de l’équipe toulousaine, la notion sera accueillie avec enthousiasme par d’autres chercheurs français qui la reprendront (Caradec, 2008).

Mais comment pourrait-on caractériser la déprise ? Il s’agit là d’un travail de réorganisation et d’aménagement de la trajectoire de la vie et parfois même de la personne qui s’appuie sur une série de

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tentatives de substitution d’activités ou de relations. Ces dernières surgissent après diverses expériences de ruptures (retraite, veuvage, deuil) et d’incapacités (accident, chute), qui accentuent le sentiment de la fragilité et de la perte d'emprise sur le monde, induisant le sentiment de ne plus être en mesure d’accomplir ce qui se faisait quand les forces et l’envie étaient là. Au sein de ce travail de négociation et de recomposition de soi avec soi, les autres, et l’environnement qui opère par sélection, économie des forces et réorientation, les personnes cherchent à se ménager en expérimentant par tâtonnement ce qui peut encore se faire. Des telles stratégies de reconversion qui visent à garantir une certaine économie des forces constituent aussi un moyen de préserver son intégrité face à l’irréversibilité du temps.

La notion de déprise met en avant notamment l’absence de linéarité dans ces parcours où déprises et reprises se donnent la main. Pour le dire autrement, les transitions plus ou moins importantes qui animent le vieillir, sont traversées par des négociations qui disent la déprise. Mais ce processus n’est pas univoque : si le vieillissement se caractérise par des ruptures, il implique aussi des reprises, parfois mêmes des emprises. Marqués par leur hétérogénéité, les parcours de nos aînés interpellent : si l’espérance de vie sans incapacité augmente dans les tranches d’âge les plus élevées, les inégalités sociales et de genre persistent (Clément et al. 2000).

La déprise dit aussi la pluralité de l’expérience du vieillir. Ainsi il existe des formes de déprise plus inquiètes (Clément et Mantovani, 1999) où la proximité de la mort devient angoissante. Dans ces cas de figures, le rapport à l’entourage familial est souvent problématique et le sentiment de ne plus maîtriser ses propres choix de vie conduit à des attitudes de repli. Ecartée du monde, la personne a l’impression de ne plus appartenir à la société et ne se vit plus en insécurité ; situations qui s’accompagnent souvent d’un sentiment d’inutilité. Le tout débouche sur une vision du monde très négative qui s’exprime sous le registre de la plainte, illustrant de processus de déprise non maîtrisés. Lorsque la vieillesse rime avec la maladie, les déprises sont souvent ultimes. Parmi les indicateurs de ces déprises, on trouve les signes d’une altération du rapport au temps et à l’espace ainsi qu’une forte tendance à la désorientation (atteintes neurologiques). Il n’est pas rare non plus que ces formes de déprise (inquiètes, non maîtrisées, ultimes) aillent de pair avec des formes de dépression.

Mais ce qu’il convient de souligner ici c’est que s’il y a pertes, il peut y avoir aussi satisfactions. Ce processus est d’autant plus présent en ce début de XXIe siècle marqué par l’augmentation de la longévité dans nos sociétés occidentales. Dans un tel contexte la déprise donne lieu à des recompositions qui ressemblent plutôt à une emprise (voire un surinvestissement), ancrée sur un processus de sélection des activités et des liens, notamment pour certains « jeunes anciens » qui en ont les moyens physiques et matériels, voire patrimoniaux. Ainsi de plus en plus on voit se dessiner ce souci des plus âgés à se ménager pour pouvoir continuer à maintenir ce qu'ils privilégient comme un formidable travail visant à se déprendre de certaines activités pour rester pleinement engagés dans d’autres, jugées plus importantes, lorsque les contraintes professionnelles ne sont plus là, quand les enfants ne sont plus à la maison etc. Par conséquent, l’essai de compréhension des expériences de vieillesse gagne en pertinence en intégrant le processus de vieillissement dans un univers social plus large, dans lequel la vieillesse n’est pas réduite aux aléas de la santé mais constitue partie prenante de la trajectoire sociale individuelle dans ses interactions avec les autres et avec l’environnement. Soulignons que, généralement, le processus d’emprise (au même titre que celui de la déprise) s’exprime dans la sérénité et le sentiment de la continuité, rappelant avec force que les formes du vieillir sont dépendantes des conditions de vie présentes et des trajectoires passées.

A partir de ces concepts de déprise et d’emprise, il s’agit donc de décrire un processus « normal » et normalisant, fortement hétérogène, susceptibles de rendre intelligibles des formes ordinaires du vieillir.

Selon les trajectoires de vie et les profils sociodémographiques des aînés, ces formes mettent en jeu tantôt des relations fortes à l’entourage familial tantôt des velléités d’indépendance, construites souvent de longue date. Ainsi, déprise et emprise résultent de stratégies d’ajustement à des contraintes de tout ordre : physiologique, social et relationnel dont la probabilité d’apparition et la spécificité se conjuguent différemment selon les individus. Par conséquent, l’expérience du vieillir peut être décrite tant comme une tension entre le sentiment des limites, corporelles et cognitives, et la volonté d’assurer une continuité dans sa construction identitaire ; que comme un désir de s’assurer une présence différente au monde.

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Problématique et axes du colloque

Dans la lignée des travaux de l’équipe toulousaine sur le vieillissement, le colloque se propose donc de questionner la notion de déprise, conçu ici comme outil descriptif des expériences du vieillir, cherche à tester sa pertinence pour les plus jeunes de nos aînés et vise à trouver les indicateurs qui pourrait permettre de mesurer les différentes configurations qui la constituent : formes de déprise, de reprise et d’emprise. En accord avec ce constat, le regard sociologique que nous proposons ici analyse le vieillissement comme un processus, comme une série de transitions tant biographiques que relationnelles (Caradec, 2000). Inspirés des travaux américains sur les life course analysis, nous nous proposons d’analyser ces transitions sans se fixer sur telle ou telle catégorie d’âge (séniors, 3e âge, 4e âge etc.).

Compte tenu des perspectives analytiques esquissées ci-dessous, trois axes ont été retenus pour ce colloque :

1er Axe - Trajectoires résidentielles et temporalités : habitat et repères temporels ; 2e Axe - Parcours de santé : entre autonomie et dépendance, fragilité et vulnérabilité ; 3e Axe - Réseaux et sociabilité : autour des configurations de l’aide ;

4e Axe transversal - La place des enjeux politiques, méthodologiques et pluridisciplinaires dans l’étude du vieillir et des inégalités sociales

Ces dimensions forment une résultante qui se traduit par la mise en évidence des différentes formes du vieillir et des mécanismes de déprise, reprise et emprise qui les constituent.

Comment peut-on saisir, comprendre et restituer ces expériences singulières du vieillir ? D’une part au travers de la parole de nos aînés et notamment de leurs récits ; d’autre part, au travers le rapport au corps, à la santé, à l’espace, au temps et à l’Autre – un rapport dit, décrit, mesuré ou observé.

- Axe 1 - Trajectoires résidentielles et temporalités : habitat et repères temporels

Les trajectoires résidentielles, les mobilités, la perception du « chez soi », les modalités d’appropriation ou d’évitement de l’espace, la structuration d’une journée type, les rythmes sociaux constituent des repères saisissants du vieillir. En France, la valorisation du « maintien à domicile », promue tant par les politiques publiques que le discours gérontologique qui les sous-tend, a supporté et diffusé une représentation « statique » des « populations âgées ». Ce côté « statique », au sens propre comme au sens figuré du terme, va à l’encontre des trajectoires résidentielles dont rendent compte les parcours des personnes vieillissantes. L’analyse de ces trajectoires indiquent la nécessité de prendre en compte les modifications sociotechniques, les mobilités migratoires complexes et les formes de secondarité qui en découlent, sans omettre les nouvelles pratiques de l’habitat, plus ou moins transformé, ou encore les conditions d’accessibilité de l’espace. Si le droit de cité des populations âgées se décline couramment comme droit d’usager, droit à accéder et à se mouvoir, les cités gérontophobes deviennent le lieu de la confrontation de soi au regard de l’autre, accompagnant ajustement de l’identité sociale et des pratiques individuelles. Le tout indique la fabrique de ce droit de cité à géométrie variable, illustre les différentes configurations du « chez soi » et dit la prolifération des référentiels territoriaux qui les compose.

Tandis que la relation à l’environnement se modifie, les rapports au temps se complexifient aussi. Ces rapports diversifiés révèlent des clivages générationnels mais aussi des disparités entre différents âges et groupes sociaux mettant à rude épreuve les solidarités intergénérationnelles. Ces mutations, plus ou moins brutales, subtiles ou insidieuses, qui interfèrent sur le rapport au temps, ont un impact direct sur la reconfiguration des rythmes sociaux du quotidien de nos aînés. La recomposition des journées se fait alors le signe par excellence de ce temps qui passe nous rapprochant de l’expérience de la mort.

Institution de la mémoire, objet ajusté à l’érosion réelle ou supposée des capacités comme à la métamorphose des liens sociaux, le vieillir-même est soumis à l’épreuve du temps, tant dans sa dimension matérielle que symbolique. La complexification et la diversification des rapports au logement, au temps et au patrimoine immobilier ne cessent de rappeler ces enjeux qui nous incitent aujourd’hui à questionner la notion de l’emprise qui peut, parfois, accompagner l’avancée en âge.

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- Axe 2 - Parcours de santé : entre autonomie et dépendance, fragilité et vulnérabilité.

Si le temps construit, aménagé, rythmé par les interventions de proches et des professionnels, nous informe sur les figures sociales et politiques de la vieillesse, ces processus de restructuration de l’architecture identitaire qui caractérisent l’avance en âge, trouvent dans la santé et le rapport au corps un lieu d’expression singulièrement opportun. De ce point de vue, le corps est aussi un médium de l’expérience réflexive du vieillissement. Au-delà de la mise en mots les difficultés en matière de santé, qui auront piloté sa vie (pathologies cancéreuses, Alzheimer etc.) et qui s’ajoutent aux nœuds biographiques (retraite, veuvage, etc.), trouvent leur expressions dans une foule de détails ethnographiques observés qui disent tous les petits arrangements avec ces corps qui s’épuisent peu à peu.

Cependant, ces données ethnographiques ne peuvent pas se réduire à la seule cartographie de ces trajectoires de la maladie, de la dépendance ou de la fragilité et des parcours d’accommodation qui en découlent. Au-delà des déprises et des reprises qui jalonnent l’avance en âge, ces mises en récits et ces mises en scène de soi disent la dimension identitaire du vieillir.

Le processus de vieillissement vient ainsi interroger la notion de l’autonomie, conditionnée par des parcours de santé diversifiés, mais pas seulement. Si l’introduction de la question de l’autonomie place la santé, le handicap et/ou la maladie chronique au sein du vieillir et des mécanismes décisionnels qui agissent en son sein, l’autonomie implique aussi la question des ressources. Semés par des inégalités sociales et des disparités genrées, ces réalités médiatisent le rapport au corps et appellent à des considérations plus amples des représentations sociales qui les animent. Ainsi, le curseur se déplace nous incitant à explorer les configurations d’aide et les tensions qui les traversent, notamment celles qui placent l’aide apportée à nos aînés au cœur de cet équilibre fragile entre cure et care. Soulignons aussi que ces configurations rencontrent parfois une logique marchande de ces corps, plus ou moins périmés par l’âge, logique en pleine expansion.

Ces rapports « des vieux et des vieilles » à la santé et leurs corps ne sont que très rarement le seul résultat de la matérialité de ces sujets et de leurs parcours biographiques. Ces rapports aux corps et à la santé témoignent aussi de l’importance de cette part du social dans laquelle baigne tout sujet. Ils nous invitent alors à nous pencher plus avant sur ce contexte de relations qui œuvrent à la co-production de la santé, de la vieillesse, de la fragilité, de la dépendance et de l’autonomie, pour lesquels les figures du sujet vieillissant, individuel et collectif, ne se rejoignent jamais complètement. Tout corps fragilisé par l’âge, la maladie ou le handicap reste en effet empreint des liens avec les autres dont il convient de rendre compte avec précision dès qu’il est question d’étudier la vieillesse.

- Axe 3 - Réseaux et sociabilité : autour des configurations de l’aide

Force est de constater que l’image de la vieillesse déficitaire, où invisibilité et immobilité se combinent, demeure particulièrement prégnante. Dans cette perspective, l’avancée en âge rime avec le rétrécissement graduel des rapports à l’autre, des espaces et des temps pour soi jusqu’au confinement dans la sphère de l’intime (domicile, maison de retraite, etc.). A l’opposé de ces représentations réductrices, l’examen des réseaux sociaux du vieillir offre des figures plus complexes et plus diversifiées des vieillesses plurielles, individuelles et collectives. A l’opposé des élaborations en extériorité du vieillir, nous incitons les communicants à considérer la pluralité de l’expérience dont rendent compte les personnes vieillissantes en s’attachant à montrer comment, non seulement les lieux et les temps, mais aussi les autres se font les médiateurs des expériences du vieillir.

A ce constat s’ajoute l’accomplissement d’activités ordinaires ou extra-ordinaires, où se mettent en œuvre les modalités de sociabilité, les rapports entre soi et le monde, les configurations d’aide. Autrement dit, ce que disent le mieux ces activités, ce sont les ancrages sociaux de ces figures vieillissantes. Revisitées sous l’angle des réseaux sociaux, ces activités mettant en jeu des enjeux de sociabilité propres au vieillir. Les travaux sur la déprise montre bien qu’aussi singulière soit-elle, cette expérience du vieillissement demeure commune, pointée par des transitions qui incitent l’individu à réorganiser ses activités et l’univers relationnel qui les supportent. Ainsi, le vieillir croise inlassablement l’expérience de soi et le regard de l’autre ; et c’est au sein de ce croisement qui conditionne l’espace relationnel, que l’expérience

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singulière se matérialise. En effet la relation à l’autre, telle qu’elle opère au sein du parcours de vieillissement, constitue un des analyseurs le plus pertinents de cette multi-dimensionnalité de l’expérience du vieillir.

De ce point de vie la déprise implique un amalgame des réaménagements, des réorientations et des recompositions de son rapport à soi, à son environnement relationnel, symbolique et matériel. En essayant de préserver l’essentiel, la vieille personne préfère se déprendre de certaines de ces activités pour rester pleinement impliquées dans d’autres qu’elle estime primordiales. Ce processus est composé par des lignes de tension multiples, parfois même des contradictions. Certaines d’entre elles évoquent ce va-et-vient entre la mise à distance et l’attachement au monde, d’autres oscillent entre choix et contraintes. Qu’elle que soit la ligne de tension, l’environnement social peut affermir, voire légitimer, l’ostracisme et, ce faisant, participer à une forme d’exclusion de nos aînés.

- Axe 4 transversal - La place des enjeux politiques, méthodologiques et pluridisciplinaires dans l’étude du vieillir et des inégalités sociales

Enjeux politiques : Ce rapide détour d’horizon montre bien la nécessité de considérer le contexte dans l’analyse du vieillir en essayant de restituer la spécificité française et son ancrage socioculturel et politique et en examinant les politiques publiques qui traversent le champ de la vieillesse. Pour le dire autrement, au-delà des dimensions précitées, l’expérience du vieillissement témoigne également de la façon dont les sociétés prennent en compte la pluralité des trajectoires de vie et intègrent dans leur organisation, matérielle et symbolique, le rapport à la finitude. De ce point de vue, une des ambitions de ce colloque est de rompre avec ce regard ethnocentrique qui n’a pas fini d’altérer les expériences du vieillir.

Enjeux méthodologiques et pluridisciplinaires : Les communications s’inscrivant dans tel ou tel axe s’intéresseront à la mise en mot et la mise en corps du vieillir, autrement dit, aux récits de nos aînés tels qu’ils sont mobilisés non seulement dans les entretiens mais aussi au sein des discours médiatiques ou encore des séances d’observations. L’objectif ici est de rendre compte des modes de présentation et de mise en scène de la personne vieillissante, structurantes des jeux et enjeux identitaires. Par ailleurs, elles pourront interroger la propension à enfermer les récits de vie de nos ainés dans la production

«socialement » commandée de « discours autobiographiques » et d’inventaire nostalgiques d’événements passés. Les phénomènes d’« impositions normatives » dans la production discursive ou la mise en scène de soi seront également examinés. Les discours techniques, biomédicaux, scientifiques ou profanes insinués dans la genèse de l’identité (narrative ou autre) seront pareillement considérés. De ce point de vie, il convient d’être attentif aux « effets » que produisent sur notre réflexion sur le vieillir, les différents

« médias » d’observation ou d’énonciation des données. Récits de vie, questionnaires administrés en face- à-face ou par courriers, arrêts sur image ou approches longitudinales ne recouvrent pas les mêmes exigences méthodologiques et épistémologiques. L’étude du contexte de la production de soi reste un enjeu de recherche capital dans les sciences humaines et sociales. Elle nous invite à réfléchir avec une acuité renouvelée sur les façons dont les différentes disciplines s’emparent d’un objet tel que la vieillesse, pour construire leur base empirique. Ce dernier constat pose également les jalons de la réflexion pluridisciplinaire et des défis méthodologiques qu’elle se lance.

Inégalités sociales : L’expérience du vieillissement est plurielle. Elle est aussi diverse que le sont les parcours de vie de ces hommes et de ces femmes, paramétrés par des positions sociales multiples et des univers affectifs, représentationnels et existentiels tout aussi variés. De ce point de vue, les expériences du vieillir sont traversées par des inégalités sociales. Nous invitons les communicant-e-s à prêter une attention particulière aux problématiques des inégalités sociales, telles qu’elles peuvent apparaître dans le champ de la vieillesse et des parcours de vie. Au sein de l’univers des inégalités nous encourageons les intervenant-e-s à développer leur réflexion dans une problématique genrée montrant dans quelle mesure, en quoi et comment les expériences du vieillir sont traversés par les rapports sociaux des sexes.

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C’est à travers ces trois registres de l’expérience du vieillir, les repères spatiotemporels, l’autonomie, et les réseaux que nous souhaitons soumettre à la réflexion collective l’expérience du vieillissement, revisitée sous l’angle de la notion de la déprise, de l’emprise et/ou de la reprise. De déprise à reprise en passant par l’emprise, les propositions de communications attendues sauront questionner les surprises que réserve la pensée analytique lorsqu’il s’agit de comprendre ce que vieillir veut dire. Si vieillir c’est s’accommoder aux transformations induites par le temps qui passe, aux creux des accommodations qui accompagnent l’avancée en âge, le « vouloir » se décroche parfois du « pouvoir ». Mais cette expérience, loin d’être disqualifiante témoigne d’une prise de « distance » aux choses qui s’aménage.

Nous incitons les communicant-e-s à rendre intelligibles ces parcours d’accommodation, en insistant sur les stratégies actionnelles mises en places pour pallier ces « pertes » et préserver l’essentiel. Dans ce cadre il s’agit de rendre compte de ces « arts de faire » en questionnant leurs inscriptions dans le temps et l’espace, le rapport à soi et aux autres. En s’éloignant des figures incapacitantes et/ou exogènes du vieillir une attention soutenue sera accordée aux disparités genrées conçues comme mode de différenciation et hiérarchisation opérant au sein du sociétal.

Les propositions de communications devront donc s’inscrire dans l’un ou l’autre des axes décrits ci- dessus tout en réservant une place de leur réflexion au déploiement des questionnements autour des enjeux de contextualisation, de méthodologie et/ou de pluridisciplinarité.

Les propositions de communications devront s’inscrire dans l’un ou l’autre de ces axes

2) Quelles sont les suites à prévoir à ce colloque ?

Cette manifestation donnera lieu à un projet de publication organisée en trois temps :

La publication sous forme d’ouvrage basé sur une sélection des meilleures communications (parmi les plénières et ateliers du colloque)

La diffusion interne des actes du colloque au sein de la lettre du LISST-CERs et sur le site du LABEX _ SMS _APROVICO _2

La publication d’un numéro spécialisé dans une revue anglophone qui ciblera les communications réalisées en amont dans le cadre de Workshop du Comité Scientifique.

Ce colloque par sa dimension internationale et pluridisciplinaire permettra de conforter et de développer les collaborations déjà initiées en France comme à l’étranger.

Il soutiendra un objectif de promotion de la recherche sur le vieillissement auprès du vivier de doctorant-e-s en assurant auprès de ces dernier-e-s encadrement et ouverture de collaborations avec les réseaux fédératifs de recherche générés et/ou perpétués par la manifestation scientifique.

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Title of the Multidisciplinary and International Symposium:

Between Detachment, Control and Retake: Living the Aging

Scientific topics concerned:

Aging, quality of life, health, autonomy, risks, vulnerabilities, handicap, gender, social inequality and public policy

1) The text of the call for papers (English version)

This international symposium inaugurates the APROVICO research (Analyse du PROcessus de VIeillissement par la méthode des COhortes) included in the « Structuration des Mondes Sociaux » (SMS) project supported by the LAboratory of EXcellence (LABEX). Created as part of an interdisciplinary task involving sociologists, anthropologists, geographers, physicians, linguists historians, and philosophers this conference aims to develop and enrich the thinking on experiences of aging and its modes of expression. It is addressed to both researchers of human and social sciences, physicians, professionals and institutions specialized in the field of aging.

Starting point of this symposium

The starting point of this conference and, more specifically of the research program underlying it could be described as follows: given the increased life expectancy and the mass arrival in an old age of the baby boomers during the coming years, it is important to improve the knowledge on the dynamics of aging.

Longitudinal studies, like this one originating this symposium, should help, especially by taking into account the different steps of aging and its transformations, in particular according to social classes and gender. If the existing data (both quantitative and qualitative) give a view of people from different age groups at a given time (Clement and Lavoie, 2005; Membrado et al, 2005. Membrado, 2009; Membrado and Salord, 2009; Membrado 2010; Meidani and Membrado, 2010), it is clear that we know little about their situation when they were 60 years old, their living and health conditions, their networks or their ways of living.

Scientific context

Biomedical conception of aging, including economic and political concerns, finally gave a negative image of aging, frequently criticized by sociologists since twenty years (Charpentier et al., 2010, Clement et al.

1995, Lalive d'Epinay, 2000; Caradec, 2004). As a matter of fact, since the mid-twentieth century, aging oscillates between two poles that oppose and complement each other: the "young - old", the seniors, and the "dependent" people. The most optimistic interpretation of aging, based on the gain of years of life, highlights a hegemonic model of "ageing well". Considering the increase of life expectancy, this model shows the limits of technocratic thinking and reveals the shortcomings and the denial of thoughts about aging, shaping reductionist approaches, sexist and ageist, contributing to cancel the complexity and the diversity of experiences of aging.

However, the consideration of the ageing introduces discrepancy in the panorama of the hegemonic socioeconomic and political normative consensus, and means retroceding to seniors values rejected by the dictates of market productivity and performance, it means reconsidering the spatial and time arrangement, it means rethinking the social networks of the seniors, it means questioning the notion of autonomy and occurring "losses". By proposing the concept of detachment Barthe, Clement and Drulhe in 1988 try to address the theories of old age marked by the concept of disengagement emerged in the USA during the 1960s. Then, Clement et al., in 1996 and in 1999, with Mantovani (1999) or later with Membrado (2010), or Meidani and Membrado in 2010 never stopped supplying the concept with data from sociological

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studies that will refine these thoughts. Beyond these researches, the concept will be enthusiastically welcomed by other French researchers who will use it (Caradec, 2008). `

Anyway, how can we characterize what we call detachment? It is a way of reorganising and managing its life course life and sometimes even of the person who, from time to time, attempts to substitute activities or relationships, occurring after various breaks (retirement, widowhood, bereavement) and disabilities (accident, fall), increasing the feeling of fragility and the loss of control over the world, inducing the feeling of not being able to accomplish what was possible when the strength and the desire were there.

During this negotiation and reconstruction task with oneself, others and the environment that works by selection, economy of forces and reorientation, people try to pace themselves experimenting by trial and error what can still be done. Such conversion strategies aimed at ensuring a kind of energy saving as a means to preserve ones integrity against the irreversibility of time.

The concept of detachment especially highlights the lack of linearity in these courses of life where detachment and retake work together. In other words, more or less important transitions that characterize the aging meet negotiations revealing the detachment. However this process is not clear: if aging is characterized by breaks, it also involves control and, sometimes, even grips. Characterized by their heterogeneity, the life course of the elders concerns us: if life expectancy without disability increases in the higher age groups, social and gender inequalities persist (Clement et al 2000.).

We noted other kind of more worrying detachment (Clement and Mantovani, 1999), where the proximity of death is distressing. In these scenarios, the relationship to the family environment is frequently difficult and the feeling of having no longer control over their own life choices leads to attitudes of withdrawal.

Banned of the world, the aged people don't feel to belong no longer to the society and have a sense of insecurity, situations that are frequently accompanied by a feeling of uselessness. That led to a very negative perception of the world, expressed under the register of the complaint characterizing the uncontrolled detachment process. When old age is synonymous with disease, the detachment process is frequently an ultimate one. Among the detachment indicators, we note signs of alteration in impairment to time and space as well as a strong tendency to disorientation. It is not rare that these forms of detachment (worried, uncontrolled, ultimate) go hand in hand with forms of depression.

It should be stressed here that if losses can be noted, satisfaction could occur. This process is especially present in the beginning of the twenty-first century marked by an increased longevity in our Western societies. In this context, detachment leads to reconstructions that look like a control (or overinvestment) based on a selection process of activities and links especially when we consider some "young old" people who have the physical, material or even heritage resources for it. Consequently, we observe more and more frequently the concern of the older people to conserve their physical strength in order to maintain what they consider as an extraordinary task to free themselves of some so that they remain fully involved in others considered as more important matters, when professional constraints are gone, when children are no longer at home etc. Consequently, trying to understand ageing experiences is more relevant by incorporating the aging process in a wider social conception, in which ageing is not reduced to health hazards, but is an integral part of individual social trajectory including interactions with others and with the environment. Note that the control process (as the detachment process) is generally expressed with a feeling of serenity and continuity strongly reminding that the ageing figures depend on the living conditions characterizing the life course of the subjects.

Using the concepts of detachment and control, we try to describe a "normal" and normalizing process, highly heterogeneous, that might make understandable the ordinary figures of the ageing. According to the life courses and the socio-demographic profiles of the seniors, these figures involve sometimes-strong relationships to the family circle, sometimes desire for independence often built since a long time.

Subsequently, detachment and control are the result of strategies of adjustment to different kind of physiological, social and relation constraints, with a probability of occurrence and specificities are combined differently according to different people. Consequently, the experience of ageing can be described both as a tension between the sense of physical and cognitive limits and the will to ensure a continuity in their identity construction and as a desire to have a different presence in the world.

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Topics of the symposium

According to the researches performed in Toulouse, the conference aims at questioning the notion of detachment, considered here as a descriptive tool of aging experiences, aims at testing its relevancy for the younger seniors and aims at finding indicators that could be used to appreciate its different configurations: shapes of detachment, control and retake. According to these observations, our approach analyses ageing as a process, as a series of biographical and relational transitions (Caradec, 2000).

Inspired by the American work on life course analysis, we propose to analyse these transitions without setting the focus on a particular age category (senior, third age, fourth age, etc.).

Given the analytical perspectives outlined below, three lines were selected for this conference:

1st Axis _ Residential trajectories and temporalities: habitat and time markers;

2nd Axis _ Health trajectories: between autonomy and dependence, fragility and vulnerability;

3rd Axis _ Networks and sociability: around help configurations;

4th Axis transverse _ Place of political, methodological and multidisciplinary issues in the study of aging and social inequalities

These dimensions form a resultant resulting in the identification of different shapes of aging and mechanisms of detachment, control and retake that constitute them.

How can we understand and report these singular experiences of aging? On one hand, through the words of the elders, especially through their stories, and on the other hand, through their relationships to the body, health, space, time and to the other - relationships said, described, measured or observed.

- Axis 1 - residential trajectories and temporalities: habitat and time markers

Residential trajectories, motilities, perception of 'home', appropriating or avoiding space, structuring a typical day, social rhythms are striking markers of ageing. In France, valuing of "homecare", as promoted by public policies and by the gerontological position underlying it promoted a "static" representation of the "older people". This "static" perception, both literally and figuratively, goes against the residential trajectories reflected by the courses of aging people. The analysis of these trajectories show the need to take into account socio-technical changes, complex migration and mobility forms and the secondariness shapes resulting therefrom, without forgetting the new practices of habitat, more or less modified, or the conditions of availability of space. If the citizenship of older people commonly comes as right user, right to access and move, the "gerontophobes" cities are now a point of confrontation of oneself to the other, accompanying the adjustment of the social identity and of the individual practices. That indicates that the factory citizenship with a variable geometry illustrates the different configurations of "home" and reveals the proliferation of territorial frameworks which composes it.

While the relation to the environment changes, the relations with time become more complex. These diversified relations reveal diverse generational cleavages and disparities between different ages and social groups straining intergenerational solidarity. These changes, more or less brutal, subtle or insidious, interfering with the relationship to time, have a direct impact on the reconfiguration of the social rhythms of everyday life. The re-composition of the daily life is then the sign of this time passing taking us closer to the experience of death. Memory institution, object adjusted to the real or perceived erosion of the abilities as the metamorphosis of the social links, ageing is subjected to the test of time, both in its material and symbolic dimension. The increasing complexity and diversification of relation to housing, time and real estate are constantly reminded of these issues that challenge us today to question the notion of control that can sometimes accompany the ageing process.

- Axis 2 – Trajectories of health: between autonomy and dependence, fragility and vulnerability.

If time constructed, managed and punctuated by the relatives’ and professionals’ interventions, inform us about the social and political figures of ageing, these restructuring processes of the identity characterizing

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the fact of getting older, make of health and of the relations to the body a singularly appropriate expression. From this point of view, the body is a medium of the reflective experience of ageing. Beyond these words, difficulties considering health that have affected their life (cancerous pathologies, Alzheimer etc.) and that are added to their biographical nodes (retirement, widowhood, etc.) find their expressions in a number of ethnographic detail observed in these small arrangements with these bodies that are gradually depleted.

However, these ethnographic data cannot be reduced to an exclusive mapping of these illness, dependency or fragility trajectories and of the resulting accommodation paths. Beyond detachment and occasions that mark the ageing process, these narrative and staging of itself reveal the identity dimension of ageing.

Moreover, the ageing process questions the notion of autonomy, conditioned by diverse health course, but not exclusively by them. If the introduction of the question of autonomy put health, disability and / or chronic illness (Alzheimer, cancer etc.) within the ageing process and the decision making mechanisms operating in it, autonomy involves in addition the question of resources. Sown by social disparities and gendered inequalities, these realities mediate the relation to the body and call for further consideration of the social representations that drive them. Consequently, the cursor moves encouraging us to explore the configurations of the care and the cure and the tensions that run through, especially those who set the care provided to our seniors in the middle of the fragile balance between cure and care. In addition, we have to highlight that these configurations may sometimes meet a market and expanding logic of these bodies, more or less decayed by age.

Beyond any disparaging assessment of ageing, the identity construction of the person is less likely to relate to a projection toward the future than in a revival of the past. However, these relations "of old men and women’s'” to health and to their bodies are rarely the only result of the materiality of these areas and their life stories. These relations to the body and to the health additionally reflect the importance of this part of the social that pervades any subject. They consequently invite us to question further the context of relationships that operate the co-production of health, old age, fragility, dependence and independence for which the figures (individual and collective) about ageing, never join completely each other. Any body weakened by age, disease or disability still remains marked by links with others that it should accurately reflect when it comes to study ageing.

- Axis 3 - Networks and sociability: configurations of care

It is clear that the image of the deficit age where invisibility and immobility are combined remains particularly significant. In this perspective, advancing in the age is synonymous with the gradual narrowing of relations to the others, space and time up to the confinement in the intimate sphere (home, nursing home, etc.). In contrast to these simplistic representations, examining the social networks of older people reveals more complex and diverse figures of a plurality of individual and collective ageing. Far from the elaborations in externality of the old age, we encourage the communicators to consider the plurality of the experience reflected by the stories of old people endeavoring to show how, not exclusively the time and place, but the others, too, are mediators of the ageing experiences.

At this finding we have to add the ordinary accomplishing or extra-ordinary activities, in which the terms of sociability are implemented, the relationship between self and the world, the care and cure configurations. In other words, these activities clearly reveal the social bases of these ageing figures.

Revisited in terms of social networks, these activities involve sociability issues specific to the ageing

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process. Researches on the detachment show that, as singular as it is the ageing experience remains common marked by transitions encouraging people to reorganize their activities and relational universe that support them. Thus the ageing process continuously crosses the self-experience of ageing and the eyes of the others, this intersection determining the relational space, materializing a singular experience.

As a matter of fact, the relation to the other, operating within the course of ageing, is one of the most relevant analyzers of the multi- dimensionality of the ageing experience.

From this point of life the detachment involves a mix of redevelopments, shifts and reconfigurations of the relation to oneself, to the relational, symbolic and material environment. Trying to preserve what is important, the old person prefers to free itself of some of his/her activities remaining fully involved in others that he/she considers as essential. This process is composed of multiple lines of tension, sometimes even contradictory. Some of them refer to this back and forth between the distancing and the attachment to the world, other old persons oscillate between choices and constraints. Whatever the tension level, the social environment can strengthen or even legitimize stigma and thereby participate in a form of exclusion.

- Axis 4 cross – The place of political, methodological and multidisciplinary issues in the study of ageing and social inequalities

Political Issues: This quick overview highlights the need to consider the context in the analysis of the ageing process, trying to take into account the French specificity, and its sociocultural and political anchoring and examining the public policies crossing the field of ageing. In other words, beyond the dimensions mentioned above, the experience of ageing also shows how the societies consider the diversity of the life trajectories and fit into both their material and symbolic organization, the relation to the finitude. From this point of view, one of the aims of this symposium is to break with this ethnocentric look that is still altering the experiences of ageing.

Methodological Issues and multidisciplinary: Communications within any particular axis will focus on the putting into words and bodies of the ageing, in other words on the stories of our elders as they are mobilized not only in interviews but also through the media. The objective is to show the methods of presentation and staging of the ageing person, structuring identity games and issues. In addition, the communications will examine the trend to enclose the life stories of ageing inside the production of "socially" recommended "autobiographical discourses", nostalgic inventories of past events.

The phenomena of "normative charges" in the discursive production or staging oneself will be also examined. Technical, biomedical, scientific or secular discourse, insinuated in the genesis of identity (narrative or otherwise) shall also be considered. From this point of life, we must be attentive to the

"effects" that various "media" of saying and observation data have on our thinking about ageing. Life stories, questionnaires administered face-to-face or by mail, stills or longitudinal approaches do not have the same methodological and epistemological requirements. Studying the context of production of oneself remains a capital issue of research in the social sciences. This study invites us to think with a renewed acuity about the ways in which different disciplines take over an object such as old age to build their empirical basis. This point also provides the foundation for multidisciplinary thinking and boost methodological challenges.

Social inequalities: The experience of ageing is plural. It is as diverse as are the life course of men and women, parameterized by multiple social positions and affective, representational and existential universes, also varied. From this point of view, the experiences of ageing are crossed by social inequalities. Communicators should pay a particular attention to issues of social inequalities as they may appear in the field of ageing and life course. Within the world of inequalities we encourage speakers to

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develop their thinking in a gendered issue showing to what extent, whereupon and how the experiences of ageing are crossed by gender relations.

Through these three dimensions of the experience of ageing (the spatiotemporal markers, the autonomy, and the networks), we want to submit to the collective reflection the experience of ageing, revisited in terms of the notion of the detachment, control and/or retake. From the detachment to the retake through the control, the expected communications should question the surprises that analytical thinking reserves when it comes to understanding what age means. If the ageing is an occasion to accommodate the transformations induced by the passage of time and the hollows of accommodations that come with the advancing age, the “want” sometimes comes off the "power." But this experience, faraway to be disqualifying, signals a "distance" to things that landscape. Communicators should make sense of these paths of accommodation, with an emphasis on action strategies put in place to overcome these "losses"

and save the essential. In this context the aim is to account for these "arts to", questioning their development in time and space, as well as in the relation to oneself and to others. Away from disabling and/or exogenous figures of ageing, we shall pay attention to gendered disparities considered as a method of differentiation and prioritization operating within the societal. Proposals for papers should therefore take place within one of the axes described above while reserving a place of their reflection to the deployment of the questions around issues of contextualization, methodology and/or multidisciplinary.

Proposals for papers must enroll in either of these axes

2) What are the consequences to be expected in this symposium?

This manifestation will be followed by a publication organized in three stages:

•  The publication in a book based on a selection of the best papers (including plenary sessions and workshops of the symposium)

•  The internal dissemination of the papers of the symposium within the review of the laboratory LISST – CERs and the site of LABEX_SMS

•  The publication of a special issue in an English scientific journal will target communications made upstream in the context of the Workshop of the Scientific Committee (7 ; 8 & 9 April 2014) This symposium by its international and multidisciplinary dimensions will consolidate and develop collaborations already initiated in France and abroad.

It will support an objective of promoting research on aging from the pool of doctoral students by providing to them guidance and opening collaborations with federative research networks generated and perpetuated by the scientific event.

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INTITULE DE LA MANIFESTATION

Entre Déprise, Reprise et Emprise : Vivre le vieillir

Colloque international et pluridisciplinaire LIEU & DATE DE LA MANIFESTATION :

Toulouse, Maison de la Recherche _ Université de Toulouse II – Le Mirail Colloque : 10, 11 & 12 avril 2014

Workshops : 7_8_9 avril 2014

RESPONSABLE SCIENTIFIQUE DE LA MANIFESTATION :

Anastasia MEIDANI, Maître de conférences en Sociologie _ LISST-CERs _CNRS UMR 5193

EQUIPES DE RECHERCHE, UFR, ORGANISMES RATTACHES A LA MANIFESTATION :

LISST-CNRS (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Société, Territoire), UMR 5193

MSH de Toulouse

Réseau Thématique Fédératif n°19, (RT19), « Santé, Médecine, Maladie et Handicap » de l’Association Française de Sociologie (AFS)

Réseau Thématique Fédératif n°7, (RT7), « Vieillesses, vieillissement et parcours de vie » de l’Association Française de Sociologie (AFS)

Comité de Recherche 6 (CR6) « Parcours de vie et vieillissement », de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF)

Réseau Fédératif de recherche Santé, Société

Observatoire régional de la Santé de Midi-Pyrénées (ORSMIP)

INSERM UMR 1027, Equipe 1 : Vieillissement et maladie d'Alzheimer : de l'observation à l'intervention

FNG, Fondation Nationale de Gérontologie

CNAV, Caisse nationale d’assurance vieillesse

CNSA

CNRPA

CORERPAMidi-Pyrénées

Mairie de Toulouse

Conseil Général Haute-Garonne

Conseil Régional Midi-Pyrénées

IONIS

Gérontopôle

Aresip, Association pour la Recherche sur les Événements de Santé et leurs Impacts Personnels

School

DIPEX International _ Database of Individual Patient Experiences _UK NOMBRE TOTAL DE PARTICIPANTS ATTENDUS :

300 participants + 30 invités : membres du Conseil Scientifique PAYS REPRESENTES (autre que la France) :

Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Mexique, Royaume-Uni, Suisse, Japon, Japon, Chine, Cuba, Brésil, Suède, Australie, Belgique, Italie, Grèce.

COMITE SCIENTIFIQUE

Le Comité scientifique possède une mission d’évaluation des projets de propositions qui lui seront envoyé. Il sera composé de :

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Eric Gagnon (PR associé, Université de Laval à Québec)

Dario Spini (Directeur du centre lémanique d’études des parcours de vie, Université de Lausanne et Genève)

Jean-François Bickel (Maître d’enseignement et de recherche, Université de Fribourg)

Stefano Cavalli(Chercheur au CIG de Genève)

Dominique Argoud (Maître de conférences en sociologie, Université de Paris 12, Paris)

Françoise Bouchayer (Chercheure en sociologie SHADYC, EHESS-CNRS, Marseille)

Sylvie Carbonnelle (Socio-Anthropologue, Institut de Sociologie Université Libre de Bruxelles, Belgique)

Vincent Caradec (Professeur de sociologie Université de Lille 3, Lille)

Bernard Ennuyer (Sociologue, directeur d’un service d’aide à domicile, Paris)

Nancy Guberman (Professeur à l’UQAM, Université du Québec à Montréal, QUEBEC)

Serge Guérin (Professeur associé à l'université Lyon-II, enseignant au CNAM, Lyon)

Christian Lalive D’Epinay (Professeur honoraire à l’Université de Genève, SUISSE)

Jean-Pierre Lavoie (Chercheur, Université Mac Gill, Montréal, QUEBEC)

Françoise Leborgne-Uguen (Pr en sociologie Université de Bretagne Occidentale, Brest)

Patrice Leclerc (Consultant à BrigitteCroffConseil, Lyon)

Isabelle Mallon (Maître de conférences en sociologie, Université Lumière Lyon 2, Lyon)

Jean Mantovani (Chargé d’Etude Sociologue à l’Observatoire Régional de la santé Midi-Pyrénées)

Anastasia Meidani (Maître de conférences en Sociologie, Université de Toulouse II, Toulouse)

Monique Membrado (Chercheure en sociologie LISST-CNRS, Toulouse)

Madeleine Moulin (Professeur de Sociologie, directeur de GRAVITES, Institut de Sociologie, ULB, Belgique)

Jim Ogg (Sociologue, chercheur associé à l’INED & « senior research fellow » à la Young Foundation, Londres, Angleterre)

Simone Pennec (Maître de conférences Université de Bretagne Occidentale, Directrice de l’Atelier de Recherche Sociologie, Brest)

Ségolène Petite (Maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille 3, Lille)

AlainGRAND, Professeur Santé publique, INSERM UMR 1027

Jean DOUBOVETZKY, médecin, chercheur associé au laboratoire LISST-Framespa de l’UTM, fondateur d’ARESIP _ DIPEX International

Pierre Aïach, directeur de recherche honoraire à l’INSERM et membre d'Iris

ORGANISATION DU COLLOQUE

Anastasia Meidani (Maître de conférences en sociologie à l’Université de Toulouse II)

Véronique Feyfant (Doctorante LISST-CERs, Chargée d’étude LABEX SMS _ APROVICO 2)

Jean-François Barthe (Fondateur School)

Céline Gouzon(Chargée d’étude LABEX SMS _ APROVICO 2 _ LISST-CERs)

COMITE D’ORGANISATION

La logistique et l’organisation du colloque seront prises en charge par un comité d’organisation composé des membres suivant :

 Anastasia Meidani,

 Véronique Feyfant,

 Jean-François Barthe,

 Céline Gouzon

BULLETIN D’INSCRIPTION, CONTACT & FRAIS DE PARTICIPATION

FRAIS DE PARTICIPATION

Plein tarif (statutaires : Enseignants-chercheurs, professionnels, chargé d’étude, etc.) 50€

Tarif étudiants/doctorants 10€

(16)

CONTACTS

 Véronique FEYFANT _ Gestion Colloque 2014 _ LABEX _ SMS _ APROVICO =>

Tél. +33 (0)6 48 60 37 44 & +33 (0)5 65 42 00 26

 Marie-Ange PARISOT _ Secrétariat _ Gestion LISST-CERs => Tél. +33 (0)5 61 50 36 70 &

Fax : +33 (0)5 61 50 38 70

 Anastasia MEIDANI _ Gestion Colloque 2014 _ LABEX _ SMS _ APROVICO =>

Tél. +33 (0)6 10 52 77 23 (communication pour l’étranger)

CALENDRIER (version française)

L’ensemble des détails scientifiques et pratiques sont disponibles sur le site web du colloque à l’adresse suivante : http://w3.lisst.univ-tlse2.fr/sms/colloque-déprise.htm

La date limite d’envoi des propositions de communication est le 28 Février 2014, 12H.

Les propositions sont à envoyer à l’adresse mail suivante : deprise2014@gmail.com

Le format des propositions est de 2 500 à 3000 signes (espaces compris) et présente l’objet de la recherche, la problématique, la méthodologie et les résultats.

Il convient d’indiquer en tête de page : les prénom et nom, fonction et appartenance institutionnelle des auteurs (mentionner s’il s’agit d’une recherche de thèse en cours) ainsi que l’adresse électronique à utiliser pour les échanges. Les auteurs sont invités à signaler, l’intitulé de l’axe auquel ils se réfèrent.

Nous vous remercions de bien vouloir nommer votre fichier de la façon suivante : nom.prenom.axen°.doc

Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du matériau empirique mobilisé.

Les auteurs seront informés des résultats de la sélection mi-mars 2014.

Des textes courts (20 000 à 30 000 signes) seront attendus pour FIN MARS 2014 afin de permettre un travail de discussion plus approfondi et d’envisager, pour certains textes, une publication.

Les bulletins d’inscriptions sont à renvoyer AVANT le 21 Mars 2014 : inscription.colloque.deprise@gmail.com

Pour toute autre information veuillez contacter :

 Véronique FEYFANT _ Gestion Colloque 2014 _ LABEX _ SMS _ APROVICO =>

Tél. +33 (0)6 48 60 37 44 & +33 (0)5 65 42 00 26, courriel : feyfant@wanadoo.fr

 Marie-Ange PARISOT _ Secrétariat _ Gestion LISST-CERs => Tél. +33 (0)5 61 50 36 70 & Fax : +33 (0)5 61 50 38 70, courriel : maparisot@univ-tlse2.fr

 Anastasia MEIDANI _ Gestion Colloque 2014 _ LABEX _ SMS _ APROVICO =>

Tél. +33 (0)6 10 52 77 23, courriel : ameidani@univ-tlse2.fr (communication pour l’étranger)

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SCHEDULE (English version)

All scientific and practical details are available on the conference website at the following address:

http://w3.lisst.univ-tlse2.fr/sms/colloque-déprise.htm

The deadline for submitting proposals is 28 February 2014, 12am.

Proposals should be sent to the following email address: deprise2014@gmail.com

The format of the proposals is 2 500 to 3000 characters (spaces included) and presents the purpose of the research, the problem, methodology and results.

It should be noted at the top of page: the full name, title and institutional affiliation of the authors (mention the case of a thesis research in progress) as well as the email address to use for trade.

Authors are invited to report, the title of the axis to which they refer.

Thank you to name your file as follows: nom.prenom.axen° doc.

Proposals will be selected according to their scientific quality and originality of mobilized empirical material.

Authors will be notified of the selection results in mid-March 2014.

Short texts (20 000 to 30 000 characters) will be expected to END in March 2014 to permit further discussion and to consider, for some texts, a publication.

Entry forms must be sent BEFORE March 21, 2014: inscription.colloque.deprise@ gmail.com For further information please contact:

• Véronique FEYFANT Management Symposium 2014 _ APROVICO LABEX SMS = >

Tel. +33 (0) 6 48 60 37 44 & +33 (0) 5 65 42 00 26, email: feyfant@wanadoo.fr

• Marie-Ange Parisot _ Secretariat Management LISST - REC = > Tel. +33 (0) 5 61 50 36 70 &

Fax: +33 (0) 5 61 50 38 70, email: maparisot@univ-tlse2.fr

• Anastasia MEIDANI Management Symposium 2014 _ APROVICO LABEX SMS = >

Tel. +33 (0) 6 10 52 77 23, email: ameidani@univ-tlse2.fr (communication abroad)

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- -- - - -- - - BULLETIN D’INSCRIPTION(inscription obligatoire) _ Version française

Colloque International et Pluridisciplinaire :

Entre Déprise, Reprise et Emprise : Vivre le Vieillir

→ Date limite d’envoi du bulletin d’inscription : 21 Mars 2014

Coordonnées (compléter toutes les rubriques)

Civilité : NOM : Prénom :

Organisme : Adresse :

CP : Ville : Pays :

Téléphone : Fax :

Email :

Inscription obligatoire (cocher les cases)

Colloque : Etudiants:

(fournir une copie de la carte étudiant) incluant le programme, les résumés, les pauses

10 € Plein Tarif :

50 €

Inscriptions optionnelles (cocher les cases)

Repas de gala du Vendredi Soir 11 Avril 2014 35 €

Déjeuners Jeudi 10 Avril 13 €

Vendredi 11 Avril 13 €

TOTAL GENERAL

……….€

France 2014

10, 11 & 12 Avril 2014

Université de Toulouse II _ France

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Préférences alimentaires

Végétarien : Poisson pas de viande: Autre (préciser) :

Vous serez présents les (cocher les case correspondantes) :

Colloque Workshop

10 avril 2014 : 11 avril : 12 avril : 7 avril 2014 : 8 avril : 9 avril :

Hébergement

Vous trouverez une liste d’hôtels ici :

Modalités de paiement Bon de commande -

Chèque bancaire – (en EURO, à joindre au bulletin d’inscription)

Les chèques doivent être libellés à l’ordre de « Agent Comptable de l’Université de Toulouse-Le-Mirail » et tirés sur une banque française.

Pas de possibilité de paiement en espèces ou par carte bancaire (Pour les personnes venant de l’étranger nous contacter directement) Annulations :

Les annulations doivent être reçues par email/fax/courrier AVANT le 28 Mars 2014.

Aucun remboursement ne sera possible après la date butoir.

Merci de compléter et retourner ce formulaire accompagné du règlement ou d’un bon de commande AVANT le 21 Mars 2014 à :

L’intention de : Marie-Ange PARISOT LISST-CERs

Colloque DEPRISE _ LABEX _ SMS _ APROVICO _ 2014 Maison de la Recherche

Université de Toulouse Le Mirail 5, allée Antonio Machado

31 058 Toulouse _ Cedex Tél : +33 (0)5 61 50 36 70 & Fax : +33 (0)5 61 50 38 70 Courriel : feyfant@wanadoo.fr & maparisot@univ-tlse2.fr& inscription.colloque.deprise@gmail.com

ARESIP

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- -- - - -- - - REGISTRATION FORM (registration required) _ English version

Title of the Multidisciplinary and International Symposium:

Between Detachment, Control and Retake: Living the Aging

→ Deadline for submission of application form: 21 March 2014

Contact (complete all fields)

Title: Name: First Name:

Organization:

Address:

Zip Code : City: Country:

Phone : Fax :

Email :

Registration required (tick the boxes)

Symposium: Students

(provide a copy of the student card):

(including program, abstracts, coffee breaks) 10 €

Full price:

50 €

Full Price Registration optional ( tick the boxes)

Gala Dinner on Friday Night April 11, 2014 35 €

Lunch Thursday, April 10 13 €

Friday, April 11 13 €

TOTAL

……….€

France 2014

10, 11 & 12 April 2014

University of Toulouse II _ France

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