Je voudrais remercier de nouveau chaleureusement ces héros du quotidien : les soignant,e,s, les hôte.sse.s de caisse,
les éboueur.euse.s, les routier.ère.s, les pompier.ère.s,
les enseignant.e.s, les aides à domicile, les commerçant.e.s, et entreprises qui ont su se réinventer pour fournir
les protections urgentes et nécessaires, les familles, les associations, les couturier.ère.s, chacun d’entre vous pour vos petits et grands gestes afin de lutter contre la propagation du virus.
Lettre de
GisèLe Biémouret
députée de La 2
ndecirconscription du Gers
2021 : Pour que les jours d'après ne soient pas les jours d'avant.
L’année 2020 aura été une année d’épreuves pour notre pays et pour nous tous.
Cette épidémie, imprévisible, éprouvante et meurtrière que nous continuons à affronter nous affecte collectivement dans notre santé, notre vie familiale, notre emploi, notre quotidien, notre avenir. Certains d’entre nous ont été
confrontés au deuil de l’un des leurs et j’ai une pensée toute particulière pour eux.
Durant cette année écoulée, nous avons appris de nos forces et de nos faiblesses.
Malgré la peur de la contamination et des craintes générées par le confinement, nous avons assisté à l’émergence d’un véritable élan de solidarité qui s’est traduit par une entraide entre les générations et par l’engagement de ces femmes
et de ces hommes qui sont sortis de l’invisibilité et ont tout mis en œuvre pour nous protéger et nous servir, parfois au péril de leur propre vie.
La République a veillé sur nous tous à travers ses pompiers, ses gendarmes,
ses policiers qui garantissent notre sécurité. Tous nos services publics ont continué de fonctionner malgré des conditions difficiles, je pense par exemple
aux soignants, aux enseignants, aux postiers, à l’aide à domicile, aux services sociaux ou aux agents de communes.
Mais le temps des applaudissements et des mots de remerciements doit s’accompagner d’actions publiques fortes et concrètes vis à vis d’eux.
Quel que soit notre parcours de vie, nos opinions, nos origines, cette République nous est précieuse et essentielle, Elle doit nous rassembler pour préserver et défendre ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.
En 2021, avec mes collègues du Groupe Socialiste et Apparentés, nous
continuerons à tracer une politique alternative plus humaine et plus solidaire face à une action gouvernementale conduite de manière verticale, trahissant les attentes exprimées par les Français et méprisant le plus souvent le débat parlementaire.
Vous pouvez compter sur moi pour poursuivre mon engagement : porter la voix d’une plus grande justice sociale et d’une plus grande équité territoriale. Faisons notre devoir, travaillons au bien commun.
Une chose ne doit pas changer : le dévouement des élus locaux, leur enthousiasme et la détermination qu’ils déploient chaque jour pour faire de notre territoire une terre où il fait bon vivre.
Que 2021 soit une année de l’écoute, dans la sérénité et le respect des territoires et de ceux qui y vivent.
Que la baisse du chômage et la lutte contre la pauvreté redeviennent une priorité : sortir les gens du non-emploi me semble essentiel pour que chacun ait un avenir.
Que 2021 vous apporte le meilleur pour vous, votre famille, votre commune, votre entreprise.
Que vos projets se réalisent, et surtout, car c’est bien là l’essentiel, que 2021 soit pleine de vie, de vie donnée aux autres !
L’ensemble de l’équipe parlementaire se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année 2021.
Je vous invite à rester vigilants en continuant à adopter les gestes barrières.
Prenez soin de vous.
Gisèle BIÉMOURET
Gisèle Biémouret et Audrey Dufeu Schubert, Députée de Loire Atlantique, ont été chargées par la Commission des Affaires sociales du suivi de la loi relative à l’état d’urgence sanitaire, pendant le 1er confinement.
Les deux parlementaires se sont concentrées sur l’accès aux soins courants. Les différentes auditions des professionnels de santé ainsi que les remontées de terrain obtenues auprès de responsables gersois ont permis alors de constater une diminution préoccupante de ce recours auprès des médecins généralistes et plus prononcée chez les spécialistes. La baisse a été d’autant plus inquiétante qu’elle a creusé les inégalités au détriment des plus vulnérables.
MISSION FLASH
Évaluer l’action du gouvernement de la gestion de crise dans le domaine de la santé.
Données terrain :
« Au centre hospitalier de Condom, la direction a constaté une
diminution de la fréquentation de l’ordre de 40% sur la période du 15 mars au 15 avril, mais la part des problématiques cardiologiques, véritables urgences vitales, a progressé de 50%. »
Parmi leurs recommandations :
> La sécurisation de l’approvisionnement des professionnels en équipement de protection individuelle.
> Préconisation de la relance des activités de soins non liées à la Covid-19 partout où cela était possible afin de réduire les pertes de chance.
> Redémarrage des activités de diagnostic et de dépistage des maladies, pour pallier les retards intervenus pendant la période de confinement.
> Soutien du principe d’une communication grand public pour rassurer les patients.
> À plus longue échéance, défense d’une meilleure éducation sur les mesures d’hygiène auprès des enfants.
Ces gestes doivent dorénavant faire partie de notre culture.
Ils pourraient être enseignés
dans les écoles, dès le plus jeune âge, ainsi que dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI).
À travers cette expérience, une voie vers le monde d’après en matière de santé doit s'ouvrir avec le souci permanent de mêler prévention et accès aux soins.
Gisèle BIEMOURET
En France, le nombre de cas d’infection à la Covid-19 est significatif.
Si beaucoup ont guéri, d’autres ont passé des jours voir
des semaines entières en réanimation, porteront des séquelles durables ou sont décédés des suites du Coronavirus.
Le gouvernement a annoncé que tous les personnels soignants malades de la Covid-19 seront reconnus au titre des maladies professionnelles. C’est indispensable mais ce n’est pas suffisant.
Gisèle BIÉMOURET et les Députés du Groupe Socialistes et Apparentés ont déposé une proposition de loi
prévoyant l’indemnisation de l’ensemble des préjudices subis, sans distinction, de toutes les victimes graves de cette pandémie.
Toutes les victimes de la Covid 19 doivent être reconnues et indemnisées, comme cela a été le cas pour les victimes de l’amiante. Il s’agit, à travers cette indemnisation exceptionnelle, de reconnaitre les responsabilités de l’État dans la crise
sanitaire actuelle.
Début juillet, Gisèle BIÉMOURET a attiré l’attention de Mr le Ministre sur la nécessité pour le Centre Hospitalier de Condom à disposer au sein
de l’établissement d’une IRM.
Faute de réponse, elle l’a saisi lors des questions orales sans débat de la séance du 24/11/2020. La réponse a été claire : ce sera le Centre Hospitalier d'Auch qui aura l'IRM et les 46 000 habitants du territoire de santé dépendant du CH de Condom devront passer leur IRM à Agen.
Il est profondément déplorable d’avoir laissé travailler les équipes sur ce dossier avec l’espoir d’obtenir ce matériel sur notre territoire de santé.
Cette demande s’inscrivait dans une logique de territoire afin de faire face à une demande croissante et à des délais d’attente de plus en plus longs. En outre, après trois années
de fonctionnement, l’utilisation du scanner, dont dispose l’établissement, ne faiblit pas. L’obtention d’une IRM viendrait compléter les équipements déjà mis en place.
PROPOSITION DE LOI
Pour la reconnaissance et l'indemnisation des victimes de la Covid-19
IRM POUR L'HÔPITAL DE CONDOM
Courrier et Questions
Orales Sans Débat
à Mr Olivier VERAN,
Ministre des Solidarités
et de la Santé.
Plan pour un rebond économique, social et écologique avec 45 propositions.
Dès le 9 juin, un plan de rebond a été proposé de 130 milliards d'euros car il y avait urgence à agir. De la rapidité et des conditions mêmes de la reprise dépendait le coût économique, social
et environnemental, mais aussi politique, de la crise.
Les Députés du Groupe Socialistes et Apparentés ont proposé aux Français des orientations pour demain pour
ne pas hypothéquer l’avenir dans une relance qui ne tirerait aucune leçon de la crise. Ce plan a été construit avec de nombreux experts, chercheurs, acteurs économiques, syndicaux, associatifs, élus locaux. Il est précis et chiffré.
Parce que notre pays ne pouvait pas attendre, ils ont invité le gouvernement à se saisir de ce plan et à agir sans délai.
Retrouvez nos proposition sur : giselebiemouret.fr/planrebond.pdf
Notre pays traverse une crise historique.
Si nous espérons que le pic de la crise sanitaire est derrière nous, nous savons qu’une grande partie des effets économiques et sociaux de cette crise sont à venir.
Gisèle BIÉMOURET et les Députés du Groupe Socialistes et Apparentés ont proposé dès le 9 juin au gouvernement des mesures déstinées à relancer le pays le plus rapidement sans attendre l'autonme.
> Pour une réforme juste de l’assurance-chômage
> Lutter contre la précarité alimentaire
> Garantir le droit à un logement digne
> Revaloriser les rémunérations des premiers de tranchée
> L’Hôpital et les EHPAD : priorités nationales
> Lancer un programme « Action cœur de village »
> Lancer un plan de rebond du secteur du bâtiment et du logement
> L’agroécologie pour une alimentation saine durable et souveraine
> Lancer un « Plan de sauvetage » des très petites entreprises
> Sauver nos associations, préserver le lien social
> Lancer un plan rebond du secteur culturel
GISÈLE BIÉMOURET
ET LES DÉPUTÉS SOCIALISTES mobilisés durant la crise
POUR UN REBOND ÉCONOMIQUE,
SOCIAL ET
ÉCOLOGIQUE
Pour une stratégie de vaccination anticipée et organisée.
Le flou et le manque d’anticipation ont trop souvent émaillé l’action du Gouvernement depuis le début de la crise sanitaire.
Gisèle BIÉMOURET a co-signé une proposition de résolution visant à mettre en place une stratégie de vaccination nationale contre la
COVID-19, anticipée et organisée, définissant précisément les conditions d’approvisionnement, de stockage, d’allocation et de distribution devant le Parlement. Parce que la découverte d’un vaccin contre la COVID-19 représente la seule issue crédible pour une sortie de crise à moyen terme, il convient pour la France de ne pas manquer ce tournant.
2 PROPOsITIONs DE RésOLUTION CO-sIgNéEs AvEC
Notre plan pour une école pour tous
Cet épisode épidémique n’a pas manqué d’affecter les acteurs éducatifs, les personnels de l’éducation, les animateurs, les parents et les élèves eux-mêmes.
Plus que jamais, les enseignants avaient et ont besoin de travailler dans un environnement sécurisé et reconnaissant, à la hauteur de leur niveau de qualification et de leur responsabilité sociale.
Cette crise sanitaire a dévoilé les forces du système éducatif mais aussi ses fragilités, en renforçant les inégalités scolaires.
En juin dernier, le parti socialiste a formulé 29 propositions pour réussir la rentrée scolaire 2020-2021, et accélérer la transformation
de l’école après la crise.
> Revalorisation générale de l’allocation de rentrée scolaire
> Confiance aux acteurs locaux pour construire des projets
> Soutien des mouvements d’éducation populaire (séjours éducatifs)
> Tarification sociale des cantines
> Fourniture d’un kit numérique à chaque élève et enseignant
> Moratoire sur les fermetures de classes en milieu rural
> Revalorisation envisagée concernant tous les personnels dès 2021.
> Renforcement du réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté
> Doublement du budget consacré aux fonds sociaux des établissements
> Différenciation pédagogique au sein des classes pour un meilleur suivi
> Sécurisation du statut des accompagnants (AESH) Retrouvez nos propositions sur :
giselebiemouret.fr/planscolaire.pdf
Pour préserver l’équité de traitement entre commerces pendant la période de reconfinement.
Les règles d'ouverture et de fermeture des commerces n’ont été ni justes ni compréhensibles.
Gisèle BIÉMOURET a co-signé la proposition demandant une contribution exceptionnelle aux entreprises
du e-commerce afin d'abonder un fonds de solidarité en direction des commerçants des centres-villes.
LEs DéPUTés DU gROUPE sOCIALIsTEs ET APPARENTés
Au-delà de son poids dans l’économie française, le tourisme est consubstantiel à l’histoire et à la culture de notre nation.
Il est aujourd’hui l’un des secteurs les plus touchés par la crise.
Pour que vive le tourisme, les Députés du Groupe Socialistes et Apparentés dont Gisèle BIÉMOURET ont alors formulé 34 propositions fortes, concrètes et à la hauteur d’un enjeu sans précédent
dans l’histoire du tourisme français.
> Annulation des impôts et cotisations pour 2020
> Annulation des taxes, redevances et impôts locaux pour 2020
> Permettre aux chambres d’hôtes d’être exonérées de TVA
> Instaurer un plan d’urgence pour les saisonniers
> Mise en place d’un véritable statut de saisonniers
> Déplafonner les Chèques déjeuner et titres restaurants
> Relancer les voyages scolaires
> Soutenir les Offices de Tourisme fragilisés par la crise
> Chèques vacances pour les indépendants, artisans et retraités
> Relancer un dispositif d’emplois aidés
> Extension à 10 ans du prêt garanti par l’État
Plan Relance du tourisme
Retrouvez nos propositions sur :
giselebiemouret.fr/plantourisme.pdf
UN CHÈQUE TOURISME
POUR ACCOMPAGNER LA REPRISE
La situation du secteur du tourisme suscite une très vive inquiétude : deux millions d'emplois directs et indirects menacés, 210.000 cafés et restaurants et 20.000 hôtels sont en sursis. Le gouvernement comme les collectivités territoriales se sont mobilisés pour le soutenir. Mais, au-delà de l'urgence, il faut accompagner durablement et cibler en priorité les publics et les secteurs les plus fragilisés par la crise.
LEs sIgNATAIREs DE LA PROPOsITION COMMUNE
Philippe MARTIN Président du Conseil Départemental du Gers Hervé SAULIGNAC Député de l'Ardèche Alain ROUSSET
Président du Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine
Carole DELGA
Présidente de la Région d'Occitanie
Boris VALLAUD Député des Landes Xavier FORTINON Président du Conseil Départemental des Landes Laurent UGHETTO
Président du Conseil
Départemental de l'Ardèche André VIOLA
Président du Conseil Départemental de l'Aude Dominique POTIER Député de la Meurthe-et- Moselle
Matthieu KLEIN Président du Conseil
Départemental de Meurthe-et- Moselle
Gisèle BIÉMOURET Députée du Gers Gisèle BIÉMOURET, Philippe Martin, Président du Conseil
départemental du Gers, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie et plusieurs élus ont saisi le Premier ministre
Edouard PHILIPPE d’une proposition commune pour soutenir le secteur du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration, et permettre aux Françaises et aux Français frappés
par la crise, en particulier les moins favorisés de prendre le chemin des vacances et des loisirs.
Ils ont proposé au Premier ministre d'agir directement,
en toute transparence et de manière traçable, via un titre spécial de paiement dédié abondé par l'Etat, les collectivités locales volontaires et éventuellement aussi les comités d'entreprise.
Ce moyen de paiement, sous forme d’un chèque ou dématérialisé, serait une aide à l'assiette, à la nuitée et au transport, pouvant être réservée aux 50% de Français en-dessous du revenu médian, c'est-à-dire un peu au-delà des 40% de Français habituellement non-partants en vacances.
Cela pourrait garantir une relance ciblée du secteur touristique par la consommation et un apport d’affaires bien supérieur pour les commerçants avec un dispositif simple, lisible et connu.
Gisèle BIÉMOURET a également co-signé une lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre intitulée "Pour que la Culture revive".
Permettez-nous de vous rappeler, Monsieur le Ministre, que la
culture contribue sept fois plus au PIB que l’industrie automobile !
Depuis le début de la crise sanitaire, Gisèle BIÉMOURET associée à ses collègues Députés Socialistes
et Apparentés demandent au gouvernement la gratuité des masques.
L’accès aux masques et leur renouvellement ne doivent pas
dépendre du pouvoir d’achat de chaque ménage. " Pour une famille avec deux enfants, les masques peuvent représenter jusqu'à 100 euros mensuel. C'est inaccessible aux foyers les plus modestes. "
C'est une mesure de justice face au risque sanitaire !
Malheureusement, le gouvernement l'a refusée.
> Année blanche pour les intermittents du spectacle
> Aménagements administratifs pour les professionnels de la culture
> Cadre fixe et concerté pour la reprise des activités culturelles
> Fonds de soutien spécifique aux acteurs culturels
> Contribution des plateformes au financement de la crise
> Plan de relance du monde culturel
NOS PROPOSITIONS
POUR QUE LA CULTURE REVIVE
GRATUITÉ DES MASQUES
Retrouvez la lettre ouverte sur : giselebiemouret.fr/culture.pdf
900 millions d’économies et de restrictions demandés aux acteurs du système de santé et à l’hôpital.
Cherchez l’erreur !
Lors de l’examen du 4e PLFSS et dans un contexte de crise sans précédent du système de soins, doublé d’une crise sanitaire et sociale majeure, Gisèle BIÉMOURET est intervenue dans
la discussion générale au nom du Groupe Socialistes et Apparentés.
Cette crise sanitaire hors norme, au final doit interroger sur
le modèle de protection sociale souhaité. Quelles perspectives pour la médecine de demain ? de ville ? de l’hôpital ? Quelles mesures pour résorber les déserts médicaux ? Quel sens le Gouvernement veut donner à sa politique de santé ?
Malheureusement, ce sont des mesures au coup par coup et rien n’éclaire les Français qui sont toujours inquiets de la dégradation de l’hôpital public et de la fuite de ses soignants.
Derrière la communication gouvernementale sur les acquis
du Ségur, se cache le même hôpital en crise que durant la première phase.
Alors que toutes les boussoles du financement du système de santé explosent en raison de la crise COVID, alors que les concitoyens ont plus que jamais besoin de leurs soignants, la politique de restriction est à rebours des événements vécus et qui ont montré les résultats d’une sous dotation des hôpitaux et des EHPAD.
Comme dans le PLFSS 2020, certaines mesures intéressantes permettent à moindre frais pour le budget de l’Etat de présenter un PLFSS médiatiquement défendable (le congé paternité,
l’extension des maisons de naissance, la revalorisation de l’allocation supplémentaire invalidité). Mais elles ne sauraient masquer les impasses et les manques des orientations du Gouvernement.
Pour toutes ces raisons, Gisèle BIÉMOURET et le Groupe Socialistes et Apparentés ont voté contre ce projet de loi.
Pour les 33 885 morts à ce jour et les 980 000 médecins et soignants, c’est votre devoir Mr le Ministre de répondre à cette crise.
PLFSS 2021
Accompagner la reprise
Ainsi les MAS, SESSAD, ESAT, SAESAT, SAVS Service d’aide à domicile, aide sociale à l’enfance… sont tous exclus.
L’ensemble de ces structures assurent pourtant une réelle continuité dans l’accompagnement et les soins. Or, ils sont les absents
de ce PLFSS.
Cette absence d’équité intenable pour les professionnels
et les établissements sociaux et médico-sociaux doit être dénoncée.
La perte d’attractivité pour les secteurs exclus de la revalorisation se fait déjà ressentir sur le terrain.
Depuis des années, les professionnels du secteur médico-social, du social et du handicap doivent faire face à une prise en charge de plus en plus difficile. Trop souvent oubliés et invisibles,
Gisèle BIÉMOURET a indiqué au Gouvernement qu’ils devaient être reconnus et considérés au même titre que tous les acteurs du soin et obtenir les augmentations salariales comme
les autres.
En 2008, Gisèle BIÉMOURET posait sa première question au gouvernement sur la situation des aides à domicile.
12 ans plus tard, les personnels du secteur social et médico-social, essentiels à la cohésion sociale du pays qui s’occupent
de nos concitoyens les plus fragiles, méritent toujours autant d’être reconnus à leur juste valeur.
PLFSS : LES OUBLIÉS DU SÉGUR
Secteurs du social et du médico-social
Le Ségur de la santé a « oublié des secteurs entiers que sont le social et le médico-social».
Il y a une fuite terrible des personnels soignants qui veulent changer de profession ou aller ailleurs.
Un département, lors d’un recrutement d’une infirmière, a reçu 36 réponses d’infirmières venant toutes d’un EHPAD ou d’un hôpital. La fonction publique hospitalière est en souffrance.
Dans un certain nombre d’EHPAD, y compris dans le Gers, il y a un manque de personnel mais aussi des infirmiers à bout, car ce travail est difficile et pas assez attractif.
Et les 3 mois de confinement, quand les résidents ne pouvaient pas recevoir de visite, ont été très
durs pour tout le monde.
Crédits photos : Julie Roumégoux. La Dépêche du Midi.Ces mesures sont insuffisantes (35 milliards)
Il aurait été nécessaire d’engager au moins le double de crédits budgétaires.
Elles arrivent trop tard La plupart seront mises en œuvre en 2021, il aurait fallu agir dès le début de l’été 2020, comme l’a fait l’Allemagne et comme les députés socialistes et apparentés l’ont demandé lors de la présentation du plan de rebond.
Elles sont injustes
Elles oublient les Français les plus pauvres, aucune mesure pour soutenir leur pouvoir d’achat. Elles oublient les Français les plus aisés, à qui il ne sera demandé aucune contribution supplémentaire.
Gisèle BIÉMOURET et ses collègues du Groupe Socialistes et Apparentés ont proposé le rétablissement d’un impôt sur la fortune, le relèvement de la fiscalité sur les revenus du capital et une réforme de l’impôt sur les
successions.
Le projet de loi de finances 2021 du gouvernement est à l’image du plan de relance qu’il a vocation à mettre en œuvre :
il ne répond pas à l’urgence de la crise ni ne prépare l’avenir.
BUDGET 2021
Elles ignorent les conséquences des nouvelles restrictions sanitaires
Les crédits du fonds de soutien auraient dû être renforcés et la prise en charge publique du chômage partiel aurait dû être relevée.
Elles sont d’un autre temps Avec une nouvelle baisse du nombre de fonctionnaires et la suppression sans
contrepartie des 10 milliards d’euros d’impôts dits
de production.
Elles oublient que la relance viendra des territoires Le PLF 2021 ne comprend
aucune nouvelle mesure visant à consolider les finances des collectivités.
La priorité aurait dû être donnée à la lutte contre le chômage et à la transition écologique.
Proposition de loi sur le revenu de base et d’une dotation universelle dès 18 ans
Alors que la crise sociale frappe durement nos concitoyens et en particulier la jeunesse, les Députés Socialistes et
Apparentés ont engagé un grand débat en ligne sur "Parlement et citoyens" afin de
co-construire la proposition de loi AILE(s) (Aide Individuelle à L’Émancipation Solidaire), qui sera inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale en février.
Il est urgent de donner à la jeunesse les moyens de sa subsistance et de son émancipation.
Avec le revenu de base et la dotation universelle, c’est un « minimum jeunesse » qui est proposé :
•
Le revenu de base vise à verser automatiquement, à partir de 18 ans, un minimum mensuel en lieu et place du RSA et de la prime d’activité,de manière dégressive en fonction des revenus de la personne, et sans conditions ;
•
La dotation universelle vise à créditer, à partir de 18 ans, 5 000 euros sur chaque Compte Personnel d’Activité pour des usages de formation (poursuite ou reprise d’études, formation BAFA), de mobilité (permis de conduire) et d’entrepreneuriat soustoutes ses formes (formation et accompagnement pour la création d’entreprise, de coopérative, de fondation, d’association).
Face au risque réel d’un retour d’une société d’héritiers, alors que 20% des moins de 30 ans vivent sous le seuil de pauvreté, que les 18 - 25 ans connaissent un taux de chômage plus élevé que toutes les autres générations, il est proposé de reconstruire ensemble un imaginaire égalitaire en agissant pour l’égalité réelle plutôt qu’en théorisant l’égalité des chances, en instaurant de vrais droits sociaux dès 18 ans.
Lors de la séance de questions au gouvernement, Gisèle BIÉMOURET a interrogé la nouvelle ministre à l'égalité femmes-hommes.
L’occasion de revenir sur le rôle joué pendant la crise sanitaire de nombreuses femmes figurant en première ligne et n'obtenant pas depuis pour la grande majorité une véritable reconnaissance.
Dans un récent rapport, le Haut Conseil à l’égalité entre
les femmes et les hommes, a rappelé combien le risque est grand que les inégalités s’accroissent. Il reste à savoir si le changement de gouvernement portera un nouveau regard et de nouveaux moyens pour ce qui est censé être une priorité du quinquennat.
Lors de la semaine de contrôle, Gisèle BIÉMOURET a questionné le Gouvernement sur les modalités contenues dans le projet de réforme des retraites sur le volet agricole.
Elle a exprimé de vifs doutes quant à la promesse de justice sociale.
Dans sa réponse, le Secrétaire d'État chargé des retraites a confirmé l’absence de mesure de rattrapage. Dans son rapport, le haut
commissaire préconisait de revaloriser le minimum de pension à 85% du SMIC. Le Gouvernement entend appliquer cette disposition que pour celles et ceux ayant accompli une carrière complète.
C’est toute en responsabilité que Gisèle BIÉMOURET s’est prononcée contre la déclaration du Premier ministre sur la stratégie nationale du plan de déconfinement.
Derrière les déclarations, les incertitudes subsistaient quant aux capacités de protéger efficacement nos concitoyens.
Faute de connaissances éclairées et de moyens de protection, il était impossible de soutenir, en l’état, un plan dont la mise en œuvre posait plus de questions qu’il n’apportait de réponses.
Sur le thème de la réforme des retraites pour dénoncer le déni de démocratie envers le parlement et la situation catastrophique en l’absence d’un vrai dialogue social.
Question à la nouvelle ministre à l'égalité Femmes-Hommes.
Retraites : un projet injuste et insuffisant pour les agriculteurs
Déclaration pour expliquer le vote contre la stratégie du plan de déconfinement.
Interview pour l’émission Questions d'Actu sur LCP
MÉDIAS
Condom
Cérémonie du 11 novembre
Condom
Passation de mon mandat de Conseillère départementale à Marie-Thrèse BROCA-LANNAUD
Saint Puy
Distribution de masques offerts par la région et le département
Courrensan
Sainte Barbe du centre de secours
Condom
Visite du président de la République Emmanuel Macron
Condom
Cérémonie du 14 juillet
Condom
Soirée du nouvel an pour saluer le personnel du Centre Hospitalier
Paris
Salon de l’Agriculture
Inauguration du stand du Gers
Valence sur Baïse Cérémonie de vœux
Pujaudran
Rencontre des élèves de CM2 Condom
AG de l'association Armagnac Services au Territoire - ASTER
ENGAGÉE À VOS CôTÉS
A l’ère contemporaine et pour les générations actuelles, jamais une telle période n’avait été traversée.
La situation d’urgence sanitaire a donné lieu à la mise en place de mesures privatives de liberté
dont une des plus essentielles : la liberté de circulation. Cette dernière, inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et reprise comme valeur supraconstitutionnelle à ce jour, a connu des restrictions comme rarement nous l’avons vécu.
Ce principe essentiel, devenu évident au fil du temps, réapparait comme jamais acquis.
La mobilité qui se développe sous l’évolution des véhicules et des infrastructures dégage
un sentiment de liberté toujours plus grand. Pour autant, cette mobilité sur des territoires ruraux reste synonyme d’inégalités et de facteurs accentuant la précarisation des plus vulnérables,
des plus fragiles. Ces derniers sont éloignés des centres urbains au sein desquels se concentrent les services les accompagnant, dans leurs démarches du quotidien. Tout en tenant compte de l’impact environnemental des mobilités du quotidien, il nous faut repenser nos modes de déplacement
mais pas uniquement. Il nous faut également repenser la fonction sociale territoriale autour des thèmes comme le travail ou la formation, les loisirs, la famille, les achats, le soin, les vacances.
C’est dans un consensus, direct ou indirect, des décideurs, des urbanistes et des citoyens que doit s’opérer ce changement culturel.
Le département du Gers s’est engagé dans une démarche pro-active afin de sécuriser son réseau routier et ses utilisateurs, sur son territoire. De la limitation du transit des poids lourds
au développement d’axes à déplacements doux, le Gers s’engage vers des propositions de mode alternatif à l’autosolisme. Le partage et la co-utilisation doivent prendre de plus en plus d’importance au niveau infradépartemental. Notamment pour accéder, ou en prolongement, des grandes lignes
de transports collectifs.
Le département du Gers va accentuer l’adaptation de ses infrastructures, étudier la possibilité de créer des zones aménagées ou de restriction comme les liaisons douces lorsque cela est possible et raisonnable. L’usage de ces équipements nécessitera le développement d’une offre de service de plateformes digitales performantes.
Vice-président du Conseil départemental
PHILIPPE DUPOUY
GisèLe Biémouret
députée de La 2nde circonscription du Gers
en circonscription
8, rue des Armuriers 32100 Condombiemouret.gisele@orange.fr 05 62 68 09 55
cécilia sancHeZ-Lansade Collaboratrice parlementaire Relations administrés
Suivi dossiers locaux
gisele.biemouret@assemblee-nationale.fr 01 40 63 33 17 / 06 61 90 02 67
Valérie LacaBanne
Collaboratrice parlementaire Travail législatif
Suivi dossiers nationaux
a L’assemBLée nationaLe
126, rue de l’Université75355 Paris Cedex 07 SP
giselebiemouret.fr
pHiLippe dupouy
député suppLéant pdupouy@gers.fr
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