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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Nathalie Bouvet - Conseil environnement

Département du Doubs

Recyclage agricole des boues de la station filtres plantés de roseaux de Sauvagney

Dossier de déclaration intégrant l’étude préalable à l’épandage

22 septembre 2014

(2)

CO C OM MM MU UN NE E D DE E S SA AU UV VA AG GN NE EY Y

Déclaration au titre des articles L 214-1 à L 214-4 du code de l’environnement.

PREAMBULE

Par le présent document, la Commune de Sauvagney déclare le plan d’épandage des boues de sa station d’épuration des eaux usées située sur la commune de Sauvagney. Le plan d’épandage est réalisé suivant les prescriptions des articles R 211-25 à R 211-47 du Code de l’Environnement et de l’arrêté du 8 janvier 1998 relatifs à l’épandage des boues issues du traitement des eaux usées.

Nom et adresse du demandeur :

COMMUNE DE SAUVAGNEY Mairie

Place de l’Eglise 25 170SAUVAGNEY

Situation du parcellaire concerné par l’épandage : Commune de Gézier-et-Fontenelay.

Caractéristiques des boues :

Type de boues : boues solides issues de filtres plantés de roseaux.

Hygiénisation : non.

Mélange : non.

Caractéristiques principales de l’épandage (Données annuelles à pleine capacité):

Volume brut (hors chaux) de boues : 42,5 m3/an.

Matières sèches : 17,42 tonnes/an.

Dosage : 10 m3/ha.

Capacité de stockage : Stockage dans bassin étanche sous bâche.

Volume de stockage des silos : Pas de silo de stockage.

Besoin annuel en surface d’épandage : 4,25 hectares.

Surface apte à l’épandage : 6,59 hectares.

Rubrique de la nomenclature soumettant le plan d’épandage à déclaration :

2.1.3.0 - Epandage de boues issues du traitement des eaux usées, la quantité de boues épandues dans l’année (mesurée en quantité de matière sèche), produites dans l’unité de traitement considérée étant comprise entre 3 et 800 tonnes/an.

(Pour l’application de ces seuils, sont pris en compte les volumes et quantités maximales de

(3)

S S OM O MM MA AI I RE R E

1

1.. DeDemmaannddee dudu pprroodduucctteeuurr dede bboouueess ... 4

1.1.1.1. NoNomm etet aaddrreessssee dduu ddeemmaannddeeuurr... 4

1.1.2.2. LoLoccaalliissaattiioonn ddeess ééppaannddaaggeess... 4

1 1..3.3. ObObjjeett dede llaa dédéccllaarraattiioonn... 4

1.1.4.4. RuRubbrriiqquuee ddee llaa nnoommeennccllaattuurree... 4

2.2. EtEtuuddee prprééaallaabbllee àà l’l’ééppaannddaaggee ... 4

2 2..1.1. CoConnnnaaiissssaannccee ddeess bboouueess etet ddee leleuurr oorriiggiinnee ... 4

2.2.1.1.11.. CaCarraaccttéérriissttiiqquueess dede llaa ststaattiioonn ... 4

2.2.1.1.22.. CaCarraaccttéérriissttiiqquueess dedess bboouueess ... 5

2 2..1.1.22..1.1. OrOriiggiinnee... 5

2.2.1.1.22..2.2. QuQuaannttiittéé... 5

2.2.1.1.22..3.3. NaNattuurree eett qquuaalliittéé ... 6

2 2..2.2. EtEtuuddee dede llaa zzoonnee dd’’ééppaannddaaggee ... 8

2.2.2.2.11.. DéDélliimmiittaattiioonn dede ll’’aaiirree dd’’ééppaannddaaggee... 8

2.2.2.2.22.. EtEtuuddee dudu mmiilliieeuu rréécceepptteeuurr ... 10

2.2.2.2.22..1.1. CoConntteexxttee clcliimmaattiiqquuee... 10

2 2..2.2.22..2.2. CoConntteexxttee ggééoollooggiiqquuee eett hyhyddrrooggééoollooggiiqquuee... 10

2.2.2.2.22..3.3. HyHyddrroollooggiiee... 12

2.2.2.2.22..4.4. CoConntteexxttee ppééddoollooggiiqquuee... 12

2 2..2.2.22..5.5. MiMilliieeuuxx nanattuurreellss... 13

2.2.2.2.33.. EtEtuuddee dede ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt agagrriiccoollee ... 15

2.2.3.3. EtEtaabblliisssseemmeenntt dduu ppllaann dd’’ééppaannddaaggee ... 15

2 2..3.3.11.. EtEtuuddee paparrcceellllaaiirree ... 15

2.2.3.3.22.. ElEléémmeennttss trtraacceess mmééttaalllliiqquueess dadannss lleess sosollss... 19

2.2.3.3.33.. ApApppoorrttss paparr lleess flfluuxx eenn éélléémmeennttss eett ccoommppoossééss ttrraacceess ... 20

2.2.3.3.44.. CoConnvveennttiioonn enenttrree pprroodduucctteeuurr eett uuttiilliissaatteeuurr ddee bboouueess ... 20

2 2..3.3.55.. PrPrééccoonniissaattiioonnss gégénnéérraalleess eett oorrggaanniissaattiioonn ddeess épépaannddaaggeess ... 20

2.2.3.3.55..1.1. TrTraaiitteemmeenntt ddeess bboouueess eett ssttoocckkaaggee nnéécceessssaaiirree ... 20

2.2.3.3.55..2.2. OrOrggaanniissaattiioonn eett mmaattéérriieell d’d’ééppaannddaaggee ... 20

2 2..3.3.55..3.3. AdAdééqquuaattiioonn aappppoorrttss//ssuurrffaacceess eett prpraattiiqquueess aaggrroonnoommiiqquueess ... 21

2.2.3.3.55..4.4. PéPérriiooddeess dd’’ééppaannddaaggee ... 21

2.2.3.3.66.. MoMoyyeennss dede ssuurrvveeiillllaannccee ... 22

3.3. EvEvaalluuaattiioonn ddeess iinncciiddeenncceess dede ll’’ééppaannddaaggee ... 22

3.3.1.1. SuSurr leless eeaauuxx susuppeerrffiicciieelllleess eett ssoouutteerrrraaiinneess... 22

3.3.2.2. SuSurr leless mmiilliieeuuxx nanattuurreellss... 22

3 3..3.3. AuAu titittrree ddee NNaattuurraa 22000000 ... 22

3.3.4.4. SuSurr lele vvooiissiinnaaggee ... 23

3.3.5.5. CoCommppaattiibbiilliittéé dudu pprroojjeett avaveecc llee SSDDAAGGEE ... 24

4.4. MeMessuurreess rréédduuccttrriicceess eett ccoommppeennssaattooiirreess... 24

5 5.. SoSolluuttiioonnss aalltteerrnnaattiivveess àà l’l’ééppaannddaaggee ... 24

AANNNNEEXXEESS... 25

(4)

1.1. DeDemmaannddee dduu prproodduucctteeuurr ddee bobouueess 1.1.1.1. NoNomm etet aaddrreessssee dduu ddeemmaannddeeuurr

COMMUNE DE SAUVAGNEY

Mairie Place de l’Eglise 25 170 Sauvagney

1

1..2.2. LoLoccaalliissaattiioonn ddeess ééppaannddaaggeess

Les boues des filtres plantés de roseaux seront épandues sur la commune de Gézier-et- Fontenelay.

1.1.3.3. ObObjjeett dede llaa dédéccllaarraattiioonn

Les eaux usées de la commune de Sauvagney sont traitées par le procédé de filtres verticaux plantés de roseaux. La commune de Sauvagney, qui est le maître d’ouvrage et l’exploitant de la station d’épuration, a du procéder en urgence durant l’été 2013, au curage des boues des bassins des filtres plantés de roseaux afin de réaliser des travaux de réhabilitation suite à des dégradations causées par des rats. Les boues sont stockées dans un bassin étanche d’environ 10 X 5 m (bâche de protection au sol) et sont couvertes par une bâche plastique. Par la suite, la commune devra procéder au curage des boues selon une fréquence de curage est de 10 à 15 ans.

L’accumulation des boues d’épuration dans les bassins se fait au rythme de 10 kg de MS/EH/an. A capacité nominale (200 EH), le volume de boues à épandre peut-être estimé à 20 tonnes de matières sèches au bout de 10 ans.

La hauteur de boues moyenne mesurée avant curage dans les bassins du 1er étage au repos est de 17 cm, soit pour une superficie de 250 m² un volume d’environ 42,5 m3. Avec une siccité moyenne de 41% avant curage, la quantité de matière sèche à épandre sera de 17,42 tonnes dans l’année.

1.1.4.4. RuRubbrriiqquuee ddee llaa nnoommeennccllaattuurree

L’épandage des boues issues du traitement des eaux usées de la station d’épuration de Sauvagney est soumis à déclaration en application des articles L. 214-1 à L. 214-3 du code de l'environnement :

2.1.3.0 - Epandage de boues issues du traitement des eaux usées, la quantité de boues épandues dans l’année (mesurée en quantité de matière sèche), produites dans l’unité de traitement considérée étant comprise entre 3 et 800 tonnes/an.

2.2. EtEtuuddee prprééaallaabbllee àà l’l’ééppaannddaaggee

2.2.1.1. CoConnnnaaiissssaannccee ddeess bboouueess etet ddee leleuurr oorriiggiinnee 2.2.1.1.11.. CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddee llaa ssttaattiioonn

(5)

Carte 1 : Localisation de la station de traitement de Sauvagney

Elle collecte les effluents de l’ensemble des habitations de la commune. Aucune industrie n’est raccordée à cette station. Le réseau de collecte est séparatif. Il n’y a pas de déversoirs d’orage.

Le système de traitement par filtres verticaux plantés de roseaux est composé de deux étages dont les caractéristiques sont les suivantes :

Etage 1 : 3 bassins pour une superficie totale de 250 m².

Etage 2 : 2 bassins d’une superficie totale de 180 m².

Les eaux traitées sont rejetées dans l’Ognon via un fossé agricole (rejet diffus).

2

2..1.1.22.. CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddeess bboouueess 2

2..1.1.22..1.1. OrOriiggiinnee

L’origine des boues a été décrite dans le paragraphe précédent.

2

2..1.1.22..2.2. QuQuaannttiittéé

La hauteur de boues moyenne mesurée avant curage dans les bassins du 1er étage au repos est de 17 cm, soit pour une superficie de 250 m² un volume d’environ 42,5 m3. Avec une siccité moyenne de 41% avant curage, la quantité de matière sèche à épandre sera de 17,42 tonnes dans l’année.

Pour mémoire, les boues ont été curées durant l’été 2013 et stockées dans l’attente d’être épandues. Les analyses de boues après curage et stockage montrent que la siccité a fortement augmenté pour atteindre une moyenne de 73%. Dans ce contexte particulier, le volume de boues à épandre pour cette campagne a diminué et est estimé à 24 m3.

(6)

2.2.1.1.22..3.3. NaNattuurree eett qquuaalliittéé

Il s’agit de boues solides issues d’un traitement par filtres verticaux plantés de roseaux.

Le décret 97-1133 du 8 décembre 1997 et l’arrêté consécutif du 8 janvier 1998 déterminent plusieurs préalables qui définissent l’aptitude des boues d’épuration urbaines à être recyclées en agriculture :

La nature du traitement en station (décrit ci-après) définit ces boues comme aptes à l’épandage agricole.

L’article 7 du décret n°97-113 du 8 décembre 1997 autorise, sous conditions, le recyclage en agriculture des boues d’épuration si celles-ci ont fait l’objet d’un traitement approprié « …de manière à réduire, de façon significative, leur pouvoir fermentescible et les risques sanitaires liés à leur utilisation… ». Les boues issues filtres plantés de roseaux de la station de Sauvagney peuvent être considérées comme traitées puisque le massif filtrant au-delà de la rétention physique des MES offre un support au développement d’une biomasse qui dégrade la pollution en condition aérobie (traitement biologique).

L’article 12 de l’arrêté du 8 janvier 1998 précise que des boues stabilisées sont celles

« …dont la fermentation est soit achevée, soit bloquée… ». Par conséquent, les boues issues de filtres plantés de roseaux de la station de Sauvagney peuvent être considérées comme stabilisées par voie aérobie.

Les dispositions pour réduire les odeurs seront les suivantes : Les boues sont stockées sous une bâche.

Une attention particulière lors des épandages des conditions climatiques, Les parcelles aptes à l’épandage sont éloignées des habitations.

Des teneurs en éléments et composés traces inférieures aux valeurs maximales inscrites dans l’arrêté du 8 janvier 1998. Les prélèvements ont été réalisés le bureau d’étude NBCE, et les analyses par le laboratoire de la SADEF. Conformément au tableau 5a de l'annexe IV de l’arrêté du 8 janvier 1998, il a été procédé à 2 analyses en éléments traces et une analyse en composés traces.

Eléments traces métalliques en mg/g MS Valeurs

limites 25/06/2013 04/12/2013

Cadmium (Cd) 10 1,74 0,55

Chrome (Cr) 1 000 52,5 87,8

Cuivre (Cu) 1 000 386 97,9

Mercure (Hg) 10 0,6 <0,2

Nickel (Ni) 200 29,3 56,1

Plomb (Pb) 800 56 19,7

Zinc (Zn) 3 000 1 303 331

Cr + Cu + Ni + Zn 4 000 1 771 479

Tableau 1 : Teneurs en éléments traces dans les boues de la station de Sauvagney

(7)

Composés traces organiques en mg/Kg MS Valeurs limites 04/12/2013

Benzo(a) pyrène (HAP) 2 <0,05

Benzo(b) fluoranthène (HAP) 2,5 <0,05

Fluoranthène (HAP) 5 <0,05

Total des 7 principaux PCB 0,8 <0,070

Tableau 2 : Teneurs en composés traces dans les boues de la station de Sauvagney

Les teneurs en éléments et composés traces sont très inférieures aux valeurs limites, les boues sont donc aptes à l’épandage agricole.

Un intérêt agronomique qui, outre qu’il dépende d’une bonne utilisation desdites boues, est très fortement dépendant de la valeur fertilisante des boues.

Les boues ayant été curées et stockées sous bâche entre le début et la fin des prélèvements de boues pour analyse, on remarque une forte augmentation de la siccité (teneur en matière sèche). Elle était en moyenne de 41% avant curage et atteint presque 73% après curage.

La teneur en matière organique des boues de Sauvagney est élevée même si elle a diminué suite au curage/stockage du fait de sa transformation. Le rapport C/N est relativement élevé (>10 avant curage et >20 après curage), cette matière organique devrait engendrer un humus assez stable.

La minéralisation poussée des boues accumulées dans les filtres plantés de roseaux se traduit par une faible teneur en azote, phosphore et potassium. L'intérêt agronomique de ces boues est de ce fait limité.

Résultats en kg/t de produit brut

Avant curage Après curage

Paramètres

25/06/2013 09/07/2013 04/12/2013 27/01/2014

Siccité (%) 27,2 55,5 72,7 73

PH 6,5 6,8 7,7 7,6

Azote total (N) 8,1 5,8 1,8 1,93

Dont ammoniacal (N-NH4) <0,05 <0,05 <0,05 <0,05

C/N 10 12 29 23

Phosphore (P2O5) 9,97 11,6 6,68 4,67

Potassium (K2O) 0,26 0,49 0,98 0,94

Calcium (CaO) 16,5 104 60,4 17,9

Magnésium (MgO) 0,49 1,53 4,52 4,59

Tableau 3 : Valeur agronomique des boues de la station de Sauvagney

Le rapport C/N, traduit une biodisponibilité réduite de l’azote à court ou moyen terme. La proportion d’azote ammoniacal, donc susceptible de se transformer rapidement en nitrates, est très faible. D’après la valeur du C/N après curage (valeur proche d’un compost), le coefficient de disponibilité de l’azote la première année est estimé à 10%.

La disponibilité du phosphore est estimé à 70% la première année.

(8)

Le calcium et le magnésium sont aussi des amendements qui améliorent les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. Ils sont considérés comme totalement disponibles la première année. Dans le cas des boues de Sauvagney, les apports en calcium sont modérés et en magnésium sont faibles.

Les boues de Sauvagney sont aptes à la valorisation agricole du fait du respect des valeurs limites en éléments et composés traces organiques et de l’intérêt agronomique que leur confère leur teneur en éléments fertilisants.

2

2..2.2. EtEtuuddee dede llaa zzoonnee dd’’ééppaannddaaggee 2

2..2.2.11.. DDéélliimmiittaattiioonn ddee ll’’aaiirree d’d’ééppaannddaaggee

Le parcellaire proposé pour recevoir les boues de la station d’épuration de Sauvagney est localisé sur la commune de Gézier-et-Fontenelay, au Nord et au Sud de la vallée de l’Ognon.

L’altitude du périmètre concerné varie de 235 à 320 m.

L’ensemble des îlots proposés par l’EARL Brandt-Ducret totalise une surface à étudier de 13,30 hectares.

Toutes les parcelles proposées à l’épandage sont en cultures.

(9)

Carte 2 : Localisation du parcellaire proposé à l'épandage

(10)

2.2.2.2.22.. EEttuuddee dduu mimilliieeuu rréécceepptteeuurr 2.2.2.2.22..1.1. CoConntteexxttee clcliimmaattiiqquuee

Le contexte climatique est déterminant pour la maîtrise des pratiques agricoles dans le cadre des épandages :

lors des jours de gel, la capacité d’absorption des sols est nulle et il est interdit d’épandre des produits liquides,

les épandages sont possibles pendant les périodes de ressuyage des sols et donc fonction de la répartition des précipitations,

les épandages sont déconseillés en période de déficit hydrique sur certains types de sols.

Les données météorologiques pour la zone d’étude sont issues du poste de référence d Besançon.

Le secteur est soumis à une double influence climatique, océanique d’une part avec des précipitations importantes tant en quantité qu’en fréquence (moyenne annuelle 1 130 mm) et une forte influence continentale d’autre part avec des hivers rudes (67 jours de gel par an en moyenne) et des étés chauds et secs.

0 20 40 60 80 100 120

jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.

Pcipitations (mm)

Figure 1 : Précipitations moyennes mensuelles (1971-2000) à Besançon (source : Météo France)

2

2..2.2.22..2.2. CoConntteexxttee ggééoollooggiiqquuee eett hyhyddrrooggééoollooggiiqquuee

Le parcellaire étudié est localisé sur les plateaux calcaires (Rauracien) à marno-calcaires (Argovien) centraux.

(11)

Carte 3 : Extrait des cartes géologiques de Gy et Besançon (source : BRGM)

Les parcelles intéressent la masse d’eau souterraine FRDG123 des « Calcaires jurassiques des plateaux de Haute-Saône ». Cette masse d’eau est de type dominante sédimentaire, les écoulements sont majoritairement de type karstique, se rechargent pas les précipitations et les pertes.

(12)

Aucun captage servant à l’alimentation en eau potable n’est localisé à proximité du parcellaire proposé à l’épandage (avis ARS Franche-Comté en annexe).

2.2.2.2.22..3.3. HyHyddrroollooggiiee

Le parcellaire étudié est localisé dans le bassin versant de l’Ognon (U213, 2 300 km²) et la DREAL de Franche-Comté possède une station hydrométrique juste en aval de la station de traitement de Sauvagney, à Pin (U1074020) mais les données hydrologiques (QMNA5, module…) de synthèse ne sont pas validées donc pas disponible sur le site de la banque hydro.

Le régime hydrologique de l’Ognon est de type pluvio-nival. D’après la topographie du bassin versant et la nature géologique des terrains traversés, le régime hydrologique de l’Ognon est très étroitement associé à la pluviométrie. Ainsi, les fortes précipitations et le substrat imperméable favorisant le ruissellement sur la partie amont du bassin versant vont influencer le régime hydrologique de l’Ognon jusqu’à sa confluence. Les variations saisonnières de débit de l’Ognon sont assez importantes et typiques de l’Est de la France, avec des crues en hiver de décembre à mars, et des étiages durant la période estivale de mi-juin à fin septembre avec un débit minimal en août.

Aucune parcelle n’est localisée dans un PPRI ou en zone inondable.

2.2.2.2.22..4.4. CoConntteexxttee ppééddoollooggiiqquuee

Fortement tributaires du substratum géologique, les sols vont se distribuer selon une

"compartimentation" similaire à celle présentée pour la géologie mais avec une variabilité

"intra-compartiment" plus importante.

D’après les sondages pédologiques réalisés en juillet 2013, nous avons rencontré des sols jeunes et peu différenciés à texture limono-argileuse (CALCOSOLS, CALCISOLS) sont associés à des BRUNISOLS à texture limoneuse, qui occupent une situation de passage obligée de l’évolution de nombreux sols tempérés.

Les deux premières références de sols ont des solums dont le complexe absorbant est dominé par le calcium, une profondeur moyenne de 35 cm et présentent une forte pierrosité.

Les CALCOSOLS présentent une effervescence généralisée à froid.

Les BRUNISOLS sont caractérisés par un horizon structural bien développé et une macroporosité fissurale. Leur profondeur est supérieure à 50 cm, voire 1 m en bas de pente

(13)

Carte 4 : Référence de sols

2.2.2.2.22..5.5. MiMilliieeuuxx nanattuurreellss

La parcelle EBC 11 est entièrement dans le périmètre de la ZNIEFF de type 2 des « Monts de Gy ».

(14)

Aucune des parcelles n’est localisée dans un périmètre Natura 2000, d’Arrêté de Protection de Biotope, de ZNIEFF de type 1, de ZICO, de site inscrit ou classé.

Carte 5 : Localisation des parcelles par rapport aux inventaires et protections

(15)

2.2.2.2.33.. EEttuuddee ddee ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt aaggrriiccoollee

Une seule exploitation agricole, orientées vers la production de lait, s’est montrée intéressée par la valorisation agricole des boues de la station d’épuration de Sauvagney : l’EARL Brandt Ducret.

Nom exploitation EARL BRANDT DUCRET

Siège d’exploitation 25 170 Sauvagney

SAU (ha) 145 ha

dont prairies permanentes 42 ha

dont prairies temporaires 3 ha

dont TL 100 ha

Surface proposée PE boues 13,3 ha

Type de bâtiment Aire paillée et caillebotis

Plan d'épandage Oui

Nombre de vaches laitières 49

Quantité fumier produit 900 T/an

Surf. amendée par an en fumier 30 ha à la dose de 30 T/ha

Fumière équipée avec fosse Oui

Capacité fosse à lisier ou purin (m3) 500 m3

Surf. amendée par an en lisier 20 ha à la dose de 25 m3/ha Dates épandages engrais de ferme printemps - été - automne

Epandage de lisier de porc Non

Epandage de boues d'une autre STEP Non Surface totale amendée annuellement

avec des engrais de ferme 50 ha/an

Tableau 4 : Principales caractéristiques de l’exploitation agricole

2.2.3.3. EtEtaabblliisssseemmeenntt dduu ppllaann dd’’ééppaannddaaggee 2.2.3.3.11.. EEttuuddee ppaarrcceellllaaiirree

L’étude pédologique (sondages à la tarière à main) a permis d’évaluer l’aptitude des sols à recevoir des boues solides en indiquant pour chaque îlot les périodes les plus propices à l’épandage (au 1/10 000ème).

L’aptitude des sols à l’épandage est liée à leurs capacités à transformer l'effluent organique apporté : cette capacité des sols, plus connue sous le vocable de "pouvoir épurateur". Il est principalement fonction de sa profondeur, de la charge en cailloux, de la texture, du caractère humifère des "couches" de surfaces, de son acidité, de son aération, donc de son régime hydrique, et de l'estimation de son activité naturelle. Le pouvoir épurateur de chaque sol est ainsi évalué par observation intégrant l'ensemble des facteurs précités.

L'attribution d'une aptitude ou non à épandre dans un îlot sera finalement fonction de la distribution des différents types de sols dans celle-ci et de sa configuration en évitant au maximum des découpages incohérents avec les techniques d'épandages.

(16)

De plus, elle intègre les distances réglementaires de l’arrêté du 8 janvier 1998 :

Enjeu Type de boues Pente Distance

Boues hygiénisées, boues stabilisées et enfouies dans le sol

immédiatement après l'épandage sans objet

Tiers, zones de loisirs ou établissements recevant

du public Sinon, cas général 100 mètres

< 7 % 35 mètres Puits, forages, sources Tous types de boues

> 7 % 100 mètres Boues non stabilisées ou non solides > 7 % 200 mètres

Boues solides et stabilisées > 7 % 100 mètres

Boues stabilisées et enfouies dans le sol immédiatement

après épandage > 7 % 100 mètres

Boues hygiénisées, boues stabilisées et enfouies dans le sol

aussitôt après l’épandage < 7 % 5 mètres

Cours d’eau et plans d’eau

Sinon, cas général 35 mètres

Zones conchylicoles Toutes boues sauf boues hygiénisées 500 mètres

L’aptitude des sols à l’épandage de boues solides dans le tableau parcellaire et sur les cartes pages suivantes a été déterminée selon trois classes :

Classe Aptitude à l’épandage

0 Epandage interdit pour des raisons réglementaires ou agro-pédologiques.

1 Epandage soumis à conditions pour des contraintes agro-pédologiques (sols superficiels, sols hydromorphes).

2 Epandage possible toute l’année dans le respect des différentes règlementations.

(17)

EARL BRANDT-DUCRET

Surfaces (Ha) Classe d'aptitude N° îlot Commune Références

cadastrales Parcelle

0 1 2

Occupation

du sol 2013 Références de sol Critères d'exclusion Critères d'épandage

EBC 9 GEZIER-ET-

FONTENELAY ZC 56-59 6,59 0 6,59 0 Colza CALCOSOLS

Epandage possible dès la reprise de végétation jusqu'à la fin de l'automne (sol superficiel) en évitant la période sèchante estivale.

EBC 11 GEZIER-ET-

FONTENELAY ZK 18 6,71 6,71 0 0 Orge et blé CALCISOLS et

BRUNISOLS

Dépassement valeur limite du nickel (50 mg/l)

Epandage exclu.

Totaux 13,30 6,71 6,59 0

Sur les 13,30 ha proposés à l’épandage 6,59 ha sont potentiellement épandables.

(18)

Carte 6 : Aptitude des sols à l'épandage des boues de Sauvagney

(19)

2.2.3.3.22.. EElléémmeennttss ttrraacceess mmééttaalllliiqquueess ddaannss lleess ssoollss

Les teneurs en éléments traces métalliques observées dans les sols ont plusieurs origines : la roche mère sur laquelle le sol s’est formé,

les activités industrielles ou domestiques, via les retombées atmosphériques ou les apports d’eau mal épurée,

les apports de matières fertilisantes ou de pesticides, le recyclage agricole des déchets.

La très grande majorité de ces éléments métalliques sont bloqués dans la phase solide du sol, et donc non disponibles pour les végétaux. Par contre un infime pourcentage de ces éléments est en solution dans le sol. Le pH est le facteur qui a l’action la plus déterminante sur la mise en solution et la mobilité des éléments métalliques dans un sol.

Les analyses réalisées sur un point de référence vont permettre de vérifier avant tout épandage que les sols ne sont pas naturellement riches en métaux lourds. Chaque analyse est repérée par ses coordonnées Lambert 93 et positionnée sur les cartes au 1/10 000ème à l’aide d’une étoile.

Les prélèvements ont été réalisés par le bureau d’étude NBCE, et les analyses par le laboratoire de la SADEF.

Exploitant EARL Brant du Crêt

N° d’îlot EBC 11 EBC 9

Commune GEZIER-ET-FONTENELAY GEZIER-ET-FONTENELAY

X 919 116 919 148

Coordonnées Lambert 93

Y 6 700 644 6 700 644

Référence de sol CALCISOLS CALCOSOLS

PH eau 7,5 8,2

Cadmium (Cd) 0,6 0,48

Chrome (Cr) 95,1 84,3

Cuivre (Cu) 25,2 21,5

Mercure (Hg) 0,12 0,046

Nickel (Ni) 50,4 42,7

Plomb (Pb) 36,4 37,7

Eléments traces métalliques

en mg/kg

Zinc (Zn) 123 102

Tableau 5 : Teneurs en éléments traces dans les sols de référence

La teneur en nickel de la parcelle de référence EBC 11 dépasse très légèrement (50,4 mg/l) la valeur limite (50 mg/l). L’épandage de boues est donc interdit réglementairement (article 11 de l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles pris en application du décret n° 97-1133 du 8 décembre 1997 relatif à l’épandage des boues issues du traitement des eaux usées).

La commune ne souhaitant pas faire de demande de dérogation, nous avons donc réalisé un nouveau prélèvement pour analyse dans la parcelle EBC 9. Les teneurs en éléments traces métalliques sont en dessous des teneurs limites à ne pas dépasser, cette parcelle sera donc retenue comme un point de référence.

(20)

2.2.3.3.33.. AAppppoorrttss ppaarr lleess fflluuxx enen éélléémmeennttss eett ccoommppoossééss ttrraacceess

Considérant un apport de 10 m3/hectare tous les dix ans et en référence aux analyses réalisées le 25 juin 2013 et le 4 décembre 2013 (2 analyses pour les ETM, soit une siccité moyenne de 49,95%, et un analyse pour les CTO, soit une siccité de 72,85%), le cumul des apports sur 10 ans sera le suivant :

Eléments et Composés traces

Teneur moyenne des boues en

mg/kg

Cumul des apports réalisés sur 10 ans

en kg/ha

Flux maximum autorisé sur 10 ans en

kg/ha (cas général)

Cadmium (Cd) 1,15 0,01 0,15

Chrome (Cr) 70,15 0,35 15

Cuivre Total (Cu) 241,95 1,21 15

Mercure Total (Hg) 0,4 0,002 0,15

Nickel (Ni) 42,7 0,21 3

Plomb (Pb) 37,85 0,19 15

Zinc Total (Zn) 817 4,08 45

Cr + Cu + Ni + Zn 1125 5,62 60

Fluoranthène (HAP) <0,05 0,0004 7,5

Benzo(b) fluoranthène (HAP) <0,05 0,0004 4

Benzo(a) pyrène (HAP) <0,05 0,0004 3

Total des 7 principaux PCB <0,070 0,0004 12

Tableau 6 : Apports par les flux de boues en éléments et composés traces

Les apports par les flux de boues en éléments et composés traces sont très en dessous des maximums réglementaires.

2.2.3.3.44.. CCoonnvveennttiioonn eennttrree pprroodduucctteeuurr etet uuttiilliissaatteeuurr dede bboouueess

La réglementation impose un accord écrit de l’utilisateur des boues. Ces accords figurent dans le contrat d’épandage signé le 2 juin 2014 entre l’agriculteur-utilisateur de boues (EARL Brandt-Ducret) et la commune de Sauvagney. Cette convention figure en annexe. Le numéro du récépissé de déclaration y sera ajouté dès sa réception.

2.2.3.3.55.. PPrrééccoonniissaattiioonnss ggéénnéérraalleess eett ororggaanniissaattiioonn ddeess ééppaannddaaggeess 2.2.3.3.55..1.1. TrTraaiitteemmeenntt ddeess bboouueess etet ssttoocckkaaggee nnéécceessssaaiirree

L’origine, la nature et le traitement des boues ont été décrits aux paragraphes 2.1.2. Ce sont des boues solides qui sont considérées comme traitées (voie biologique).

Les boues sont stockées dans un bassin étanche (environ 10 X 5 m) et sont couvertes par une bâche plastique. Il n’est pas prévu de stockage de boues en dehors de ce bassin.

2

2..3.3.55..2.2. OrOrggaanniissaattiioonn eett mmaattéérriieell d’d’ééppaannddaaggee

(21)

commune ou par l’agriculteur-utilisateur. Le matériel utilisé sera un godet avec des griffes, une benne agricole tractée et un épandeur à hérissons verticaux. Il n’y aura pas de stockage de boues même temporaire en bout de champs.

L’utilisation d’un épandeur à hérissons verticaux permettra de réaliser un bon déchiquetage des rhizomes afin d’annuler tout risque de repousse. Par la suite il est recommandé de laisser se dessécher les rhizomes en surface de champ et retarder l’enfouissement de 48h environ

2

2..3.3.55..3.3. AdAdééqquuaattiioonn aappppoorrttss//ssuurrffaacceess eett prpraattiiqquueess aaggrroonnoommiiqquueess

Comme nous l’avons vu dans le paragraphe 2.2.3., la surface amendée annuellement avec les effluents organiques qui sont produits sur l’exploitation est de 50 ha.

La surface nécessaire pour épandre les 42,5 m3 de boues à 41% de siccité moyenne avant curage à une dose de 10 m3/ha sur les cultures est de 4,25 ha. Rappelons que le curage et stockage des boues depuis 2013 a induit une diminution du volume à épandre (cf. paragraphe 2.1.2.2.). Pas conséquent la surface nécessaire à l’épandage ne sera plus que d’environ 2,4 ha.

Que cela soit à pleine capacité ou dans ce contexte particulier, la surface nécessaire à l’épandage est inférieur à la surface potentiellement épandable qui est de 6,59 ha

La surface totale amendée lors de l’année de curage des bassins de lagunage sera donc de 54,25 ha à pleine capacité et de 52,4 ha pour une SAU de 145 ha. Il n’y aura donc pas de concurrence entre les boues de la station de Sauvagney et les amendements organiques de l’exploitation.

D’après le volume de boues à épandre après curage, l’apport cumulé moyen sur 10 ans sera d’environ 7,3 tonnes de matières sèches par hectare ce qui est très inférieur au flux maximum autorisé réglementairement (apport total cumulé sur 10 ans inférieur à 30 t de MS/ha).

La parcelle de référence EBC 9 sera implantée en orge lors de la prochaine campagne avec un objectif de rendement de 75 qtx. Pour mémoire elle était en colza en 2013 et en blé en 2014.

Le bilan de fumure met en évidence un solde déficitaire et les apports devront être complétés sous forme minérale ou organique.

N P K

Besoins en éléments fertilisants en kg/ha (source: Corpen) 157,5 56,3 101,3

Apport par les boues en kg/ha 18,6 56,7 9,6

Coefficient de disponibilité en % 10 70 100

Quantité disponible en kg/ha 1,86 39,69 9,6

Bilan de fumure en kg/ha -155,6 -16,6 -91,7

Taux de couverture des besoins en % 1,18 70,56 9,48

Tableau 7 : Bilan de fumure sur la parcelle de référence EBC 9

2.2.3.3.55..4.4. PéPérriiooddeess d’d’ééppaannddaaggee

Les épandages, à la dose de 10 m3/ha, pourront être réalisés dès la reprise de végétation jusqu’à l’automne sur la parcelle EBC 9 sachant que la principale période d’épandage se situe,

(22)

selon les cultures, entre le 15 juillet et le 15 octobre. Ils seront réalisés par temps calme (vent nul à faible) en évitant le risque de fortes précipitations, même les jours suivants.

2.2.3.3.66.. MMooyyeennss ddee ssuurrvveeiillllaannccee

Dans le cas particulier des bassins de filtres plantés de roseaux, il ne peut être mis en place un suivi analytique des boues puisqu’elles auront toutes été épandues la première année.

Deux analyses de sols témoins (granulométrie, valeur agronomique, éléments traces et oligo- éléments) ont été réalisées et serviront de référence. Réglementairement, elles devront être renouvelées après l’ultime épandage. Comme un seul sol de référence a été retenu, il est proposé de réaliser une seule analyse de sol.

Une synthèse du registre d’épandage tenu par le producteur de boues sera réalisée à la fin de l’année de l’épandage et adressée au Préfet du Doubs via les services de l’Etat en charge du dossier.

3.3. EvEvaalluuaattiioonn ddeess iinncciiddeenncceess dede ll’’ééppaannddaaggee 3.3.1.1. SuSurr leless eeaauuxx susuppeerrffiicciieelllleess eett ssoouutteerrrraaiinneess

Du fait de la dose d’épandage, de leur nature, des périodes et préconisations d’épandages et du pouvoir épurateur des sols, l’épandage des boues ne va pas engendrer un risque de pollution des eaux souterraines et superficielles par lessivage et ruissellement (respect des objectifs de qualité des masses d’eaux).

De plus, les analyses de boues ont montré une faible valeur amendante des boues et un respect des seuils réglementaires en éléments et composés traces métalliques.

Aucune parcelle proposée à l’épandage n’est localisée à proximité d’un captage AEP (avis de l’ARS du Franche-Comté en annexe).

3.3.2.2. SuSurr leless mmiilliieeuuxx nanattuurreellss

Aucune parcelle proposée à l’épandage n’est localisée dans une zone de protection règlementaire ou d’inventaire.

3

3..3.3. AuAu titittrree ddee NNaattuurraa 22000000

Les boues de curage des bassin de filtres plantés de roseaux de Sauvagney (~43 m3) vont être épandues à la dose de 10 m3/ha sur une parcelle agricoles cultivées de la commune de Gézier et Fontenelay.

(23)

Carte 7 : Localisation du projet d’épandage par rapport aux sites Natura 2000

La parcelle apte à l’épandage des boues issues de filtres plantées de roseaux est en dehors d’un site Natura 2000. Les sites aux alentours, tous dans un autre bassin hydrographique, sont :

Au Nord-Ouest le site de la « Vallée de la Saône », ZSC : FR4301342 et ZPS : FR4312006, à plus de 18 km.

Au Sud-Ouest le site du « Massif de la Serre », ZSC : FR4301318, à plus de 24 km.

A l’Est le site de la « Moyenne Vallée du Doubs », ZSC : FR4301294 et ZPS : FR4312010, à plus de 17 km.

Compte tenu de la distance de la parcelle épandable de ces trois sites Natura 2000, le projet d’épandage des boues de la station filtres plantés de roseaux de Sauvagney n’a pas d’incidence, temporaire ou permanente, sur l’état de conservation des habitats naturels ou des espèces qui ont justifié la désignation de ces site Natura 2000.

On peut donc conclure qu’il n’a pas d’effet significatif au regard des objectifs de conservation de chaque site et que le projet ne nécessite pas la mise en place de mesures compensatoires.

3.3.4.4. SuSurr lele vvooiissiinnaaggee

Les incidences sur le voisinage se traduisent principalement par le trafic du matériel d’épandage et les odeurs durant la période d’intervention. Les boues étant curées et stockées depuis l’été 2013, les odeurs devraient être limitées. De plus, la durée du chantier devrait être courte du fait du faible volume de boues à épandre.

(24)

3.3.5.5. CoCommppaattiibbiilliittéé dudu pprroojjeett avaveecc llee SSDDAAGGEE

Le SDAGE RMC préconise d’orienter de préférence les sous-produits de l’épuration (boues) vers un recyclage agricole.

Le projet d’épandage des boues de Sauvagney est compatible avec le SDAGE RMC puisqu’il respecte les obligations réglementaires (étude préalable d’épandage, autosurveillance par des analyses de boues et de sols) et ne va pas compromettre les objectifs de qualité des masses d’eaux souterraines et superficielles du secteur.

4

4.. MeMessuurreess rréédduuccttrriicceess eett ccoommppeennssaattooiirreess

De part le contenu de l’étude préalable à l’épandage, le projet d’épandage des boues de Sauvagney ne nécessite pas la mise en place de mesures réductrices et compensatoires.

5.5. SoSolluuttiioonnss aalltteerrnnaattiivveess àà l’l’ééppaannddaaggee

Dans le cas où les boues ne sont pas recyclées en agriculture une solution alternative d'élimination ou de valorisation des boues doit être prévue pour pallier tout empêchement temporaire de se conformer aux dispositions du décret 8 décembre 1997.

Comme les boues de la station d’épuration de Sauvagney sont épandables et que les périodes d’épandage ont été organisées entre l’agriculteur et la commune, la recherche d’une solution alternative à l’épandage ne s’avère pas nécessaire.

(25)

A A NN N NE EX XE ES S

Convention de boues : Contrat d’épandage entre le producteur de boues (commune de Sauvagney) et l’agriculteur - utilisateur (EARLBRANDT-DUCRET).

Analyses de boues des bassins de filtres plantés de roseaux : 25/06/2013, 09/07/2013, 04/12/2013 et 27/01/2014.

Analyse de sol : îlot n° EBC 9.

Avis de l’ARS de Franche-Comté.

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