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Chantiers dans l'enseignement spécial - n3-4 année 1988-1989 (150-151)

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Academic year: 2022

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L'Association École Moderne des Travailleurs de l'Enseignement Spécial

(Pédagogie Freinet)

La comm1ss1on Enseignement spécialisé de l'ICEM, déclarée en

« Association École moderne des travailleurs de I' Enseignement spé- cialisé », est organisée au niveau national en structures coopératives d'échanges, de travail, de formation et de recherches.

• Elle est ouverte à tous les enseignants, éducateurs, parents, pré- occupés par l'actualisation et la diffusion de pratiques, de techni- ques et d'outils pédagogiques permettant la réussite scolaire de tous les enfants, et plus particulièrement de ceux qui sont en difficulté.

• Elle a pour OBJECTIFS :

- une réflexion critique permanente sur les pratiques pédago- giques et leur adéquation aux difficultés des enfants et à leurs besoins dans la société actuelle,

- la lutte permanente contre les pratiques ségrégatives dans l'institution scolaire,

- la formation des praticiens,

- la recherche de solutions pour pallier les carences du sys- tème éducatif.

• Elle articule ses travaux et recherches, en liaison étroite avec l'Institut coopératif École moderne - pédagogie Freinet, autour de conc:eptions sociopolitiques, humaines et pédagogiques basées sur la coopération et l'épanouissement complet de chaque individu.

Pour tout renseignement s'adresser à :

Didier MUJICA 18, rue Ferrée Asnières

18000 BOURGES

(3)

NOUVELLE SERIE

N ° 3/ 4- - NOV. DECDllirŒ 1988

SOMMAIRE

p 3 ••

p 4 ••

p 5 à 78

• •• Sommaire

• • Droits de l'homme au quotidien

• UN DOSSIER DE CHANTIERS

QUATORZIEME ANNEE N°150/151 1988/89

p79 p81 • p82 •

• Vie et activités de la Cormùssion E.S de l'ICFM

• Campagne d'abonnement . Inf os

p83 • • • • Une fquipe pédagogique en danger p85 •

p88

• Notes de lecture

• Repu de presse

p90 • • • . • Informations I.C.E.M, P .E.M.F.

Entraide pratique.

CHANTIERS abonneme11t 160,oof

SEPr A0e8 a .Joôr -C~ At. N' &..nro" SoD po. ~ - à servir è (nom, prénom, adresse, code) :

1__,1_ 1_ 1_ 1_ 1

Paiement à l'ordre de A.E.M.T.E.S.

C.C.P. 915.85 U LILLE

Bulletin à renvoyer à :

J. el M. MtRIC 10 ruP. de Lyon 33700 MËAIGNAC

(4)

Voici quelques principes extraits de la Déclaration Universelle des Droits de l 'Horm1e du 10 décembre 1948:

T oll6 leA homme;., naÂ..6M.nt Ub11.u e..-t é.ga.u.x en cüg n<.,té e..-t en d.Jwi.;U;,.

Il6 do,{,ve.nt ag,{,ll. i!..eA u.n6 enveJtl.> leA o.J.U:Jtu do.n.6 un e1.ip!U;t de !{11.a.- .t<Vtnlté..

Tou.t ,tncüv.<.du a d11.0J.;t •••

. . à la UbeJt:té. de pen.6ée, d'op.ütlon e.t d'exp1tu1.>.<.on

•• de pll.e.ndll.e. poJr.;t libJteJne..nt

a

f..o.. v.le CJ.LltuJte.il.e de .e.a c.ornmunau;té., de j ou..lll. d<V.> oJr.;t-6 e.t de patz.:tlupell. au. p1wg1c.è6 .oc..<.en,t< .. Q,[qu.e e;t. a.u.x bù .. nfia,U:.o qu,l en lté.l.>u.R..te.n;t

.• de. pll.ertdlte.. pcvi:t à .e.a cli..lte.c.tio n. d<V.>

an

6a.lll.<V.> pu.blique...6

.. à l'éduc.ation pottll. le. p.f.e...ln é..panotU.oJ.ieme.nt de. .f..a pe..MonnaU.té hwnoÂ..ne., te. iten.60/l.c.emen..t du IL<V.>pect del.> c/Jww de. .f..' homme. e;t deJ.i UbeJt:té.-6 60 ndœne.n:taleA, pottll. 6avo!t.l.6<Vl .f..a c.omp1té.hen1.>io n., .ta tolé- Mnce. e.t l ' ani.U.<.é. en.Ote. .tou.teJ.i l<V.> na..ü.on1.> e.t .toUJ.i le.o gMupeJ.i 1taua.u.x. ou .tc.e.Ugie.u.x

.. à R..a .o Ûlte.té de. J.i a peJtl.> o nne.

.. à wi 011..c/Jte. qu.<. pe.tu11we. .e.e. JteJ.ipec.t de c.e.o c/JtoŒ e;t de c.u li- be.Mu

L 'ù1cU .. vJ..du a. deJ.i de.voi...M en.veJtl.> la communauté qu.<. lu.<. gall.a.ritlt ce.o d!to.<..M. LeJ.i .l<.J1i.lteJ.i deJ.i c/Jtow de. .f.. 'incüvJ..du J.ion,t l<V.> c/Jw.<..M e..-t leJ.i Ub e.JL:tû d ' a.u.;tJu,U...

Nous, enseignants nous situant dans les perspectives ouvertes par C.FREINET, nous prétendons instaurer dans nos classes un dispositif éducatif qui permet à nos élèves de gérer ces droits, de se les ap- proprier ...

C'est simple de le dire; cela paraît évident.

LE MONTRER, LE PROUVER ... C'EST LE THEME DE NOTRE 40e CONGRES Quels sont les moyens, les techniques, les institutions, ... que nous mettons en place pour faire vivre à nos élèves les DROITS DE l'HOMME AU QUOTIDIEN ???

Comment le montrer?

-par des productions de nos classes: journaux,albums, etc ...

-par des panneaux exposant les moyens, techniques, outils -par des écrits, des films vidéo, des montages diapos, ...

tous travaux à engranger dès aujourd'hui pour les apporter au Congrès à Strasbourg.

Nous souhaitons dès maintenant recevoir des écrits sur ce thèn~.

Contact congrès:

Liliane BUCH! 17,rue Pasteur 67117 ITTENHEIM

À STRASBOURG DU 21 AU 25 AOÛT 1989

40 8

CONGRES

mouvement coopératif del'

ECOLE MODE RNE - PËDAGOGi E FREiNET

~-C.E.M.

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(5)

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Poür la communication, les publicat)ons scolaires se

font di verses ... ... . Présentation du dossier ..

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

..

.

.

. . . . . .

les publications scolaires se font diverses - Lucien BUESSLER ... . Travaux et recherches des jeunes de la S.E.S. de Thann ... . Di récrire ..

. . . . . . . . . . . .

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...

,

.. ... ... .... . ...

'

... .

Le drôle de pet)t poisson rouge (livret de lecture) ... . Fabriquer des livrets de lecture - Bruno SCHllllGER ... . le journal scolaire : outil de diffusion de la pensée et de

l'expression enfantine. ChristianeDUFFAUD ... . L'aspect juridique de la presse scolaire et lycéenne -

Marie·-Noijlle FROIDURE ... . Expression, publication, censure .. Christiane DUFFAUD .. ... . Deux classes pour un journal-· Elisabeth DION ... . Trois machines à écrire en classe de perf. - Michel FEVRE ... . La presse scolaire: un patrimoine a sauver - M-N. FROIDURE .... .

Et

si le petit Gustave devenait ... - Dominique FOSSARD ... . Journal parlé Jacques PETIT

L'évolution de notre journal - Jean-Claude SAPORITO ... . La chasse aux canards : présentation de 17 journaux -

Adrien PITTION -ROSSILLON .. ... . Vendu ! ou la vente des journaux scolaires - A. PITTION-ROSSILLON

***** *** *

p. 7

p . 8 p. 9 p. 11 p . 13 p. 15 p. 17

p. 22

p. 25 p. 37

p. 41 p. 44 p. 50 p. 61 p. 64 p. 67

p. 72 p. 76

La coordination de ce dossier ô été assurée par Adrien PITTION-ROSS1LLON.

(7)

l'édit ion

est indispensable

à une pédagogie de l'expression

oour · ·

1

10 commun 1 ca t1on

LES , .

PUBLICATIONS

SCOLAIR ES~

se fdnt d iverses

les contenus et

les supports se diversifient

/ y

la communication reste essentielle.

parmi ce qui est édité (en exemplaires multiples)

par des classes /

nous trouvons

/ /

DES LIBRES RECUEILS DE TEXTES

DES ALBUMS COMPTES-RENDUS

I

O'ENQUfTES OU DE RECHERCHES

/ { JOURNAL SCOLAIRE

C ) /

avec ses différentes rubriques

DES CONTES publié .Par 1~ classe

- - ou

par

l'établissement

LE JOURNAL SPECIALISE

/

EN

MATHEMATIQUE (par exemple

LE

JOURNAL

EN FORME

D'AFFICHE MURALE

dans une variété de fonnats (A3, A4, A5, A6, ... broché à l'italienne ou

a

la française) une variété de techniques d'impression

selon le matériel disponible, l'~ge des enfants, le goût de la recherche, ...

le plaisir éprouvé à un travail de ~u~lité, ...

(8)

'

\

'

(9)

L E . s F u B L l c A rr I 0 N s

~

r Cl 1 A l ~ E s

CHANTIERS dans 1 'E.S.

no 11-12 Nov/déc 88

:S E F 0 N T D l V

Luc ien B U E S SLE R

- R s

...

-

Le journal scolaire n'est qu'une des for·111e~; que peuvent pr~ndre les publications scolair·es. A la SES du collège Charles \'/alch à Thann (Haut-Rhin), nous n'avons plus de journal scolaire depuis plusieurs anes. Pourtant, nous produisons et diffusons de l 'écrit. Nous avo~s trois possibilités : publier dans

- Travaux et Recherches Oirécrire

Collection de recueils.

E

Chacun de ces supp'.}rts corr~spond à des objectifs pr!!c1s et à des modalités par- ticulières de réalisation et de diffusion. Ainsi :

TRAVAUX ET RECHERCHES

. 9

s

t1St un supp1)rt qu:i doit pe1·mett1'e de communiquer très rapidement, à l' intérieu1• Je la Section notamment , les résultats des travaux de recherches, d'enquêtes d'un groupe (d'enseignemn.-1t géné1·al ou d'atelier), afin d'inforlf1er, mais aussi d'invi- ter à participer d'autres groupes.

Ici, nous recherchons la rapidité de la diffusion : aussi est-ce un adulte c.ui prend en charge la frappe, la maquette et le tirage (la surface d'un numéro est, en principe, limitée à un recto-verso, format 21 X 2g11, mais si nécessaire, cet- te surface peut être dou~lée ; pas de périodicité régulière : il peut y avoir une deux ou trois parutions dans la même semaine, puis aucune pendant deux, trois ou quatre semaines). Nous en sommes au numéro 218.

OIRECRIRE

est un support réser à la diffusion de l 'expression personnelle dans sa forme écrite (textes poétiques, sensibles ... ).

Là également, nous recherchons la rapidité et DIRECRIRE a les mêmes conditions de réalisation que TRAVAUX ET RECHERCHES.

LES RECUEILS

:..orsque le volume des créations écrites ou graphiques est trop important oovr le support DI RECRIRE (en principe un recto-verso format A4) ou ·lorsqu'on vr~vt

donner une valorisation particulière, on "pense" un recueil. Ce recueil peut avoir des formats divers. Il peut devenir dépliant, voire afficl1e. Il peut cema~-

der un gros, un très gros travail de fabrication on y consacrera le t'=rnv-;

et les soins nécessaires pour en faire une belle oeuvre.

Les enfants préparent les textes avec le matériel informatique du nano-ré~~<sv

(avec un logiciel t rai tement de texte ICEM), et participent à toutes les pr~~~'

de la production, les manipulations pouvant être nombreuse!'. et délicates i'."".- quc le recueil a une pr~scntation originale.

(10)

. '10 - 2 -

DI FFUSI CX\J

TRAVAUX pt R~CHERCHES et DIRECRIRE sont distribués à tous les flèves et à tous le'., élciulte~ de 1<1 Sf:S. l 'utilisation qu'en font les groupes (groupes classes d'enspignement général ou groupes d'ateliers} est diver'Se et variable selon les th~mrs, les disponibilités ou les humeurs ...

Quelques exemplaires vont à l'extérieur' (mais il n'y a quasiment pas de retour ..

ce qui est un problème important).

Vu ce mode de diffusion et les objectifs de ces publications, il n'est pas ques- tion de vendre : ce sont des outils de travail dont les élèves ont besoin (im- portance du tirage 130 exemplaires, duplication au duplicateur à encre du collège).

Les RECUEILS ont des t irages qui se si tuent entre 30 et 90 exemplaires : ils sont destinés aux élèves qui ont participé à leL•r production, ainsi qu'à des personnes dont nous savons qu'elles sauront apprécier et auxquelles nous en faisons cadeau.

ET LE COUT ?

Le coût peut être important, et comme nous ne vendons jamais, ces productions n'amènent aucune rentrée d'argent . C'est un choix. Mais cela me paraît to'.Jt

à fait viable dans une SES qui dispose d'une part d'un budjet pour les outils de travail ("Travaux et Recherches" et "Direcrire" sont des outils de travail que nous réalisons nous-même), et d'autre part, des possibilités de récupérer de l'argent autrement qu'en vendant ses productions écrites (une SES a la possi- bilité de produire des biens ou des services dont la valeur marchande est socia- lement incontestable... et incontestée ! Il n'est pas certain que l'écrit, mên'le sous forme d'un produit correct, soit accueilli de la même manière .•. on peut le regretter).

En ne parlant que du seul journal scolaire, on marginalise des coliègu~s

qui ont retenu d'autres formes de publication pour des raisons multiples, alo~s

que l'essentiel est dans la production, puis dans la communication de la pen$fe écrite. J'ai essayé, il y a quelques années, de résumer cette diversité c~s publications scolaires dans un tableau (cf. p,f).

Ce tableau ne traduit pas une réflexion prospective, mais il dresse un constat.

Cette variété des publications est réjouissante, heureuse. Il faut la fai""e connaître. Et elle s 'enrichira peut-être encore •.•

L. BUESSLER

C'était un 8rbre tout seul ·

dans une for~t ravagée par une tornade.

L•arbre passa de longues journées tout seul à s~ennuyer.

c•est alors qu'une nouvelle tempête s'annonça. ·. .

Le vieil arbre n•attenda~t que ça.

I l était trop vieux et i l se laissa craquer.

htrait; J1w--v ~ ''Vie d1~ \r\·e. d(.. b,\.o11 Rtcv.Ve, k )Ol

ta.r

Jt ~ ~

t<W

.fu ~ ru 6tN'e ..t d.2. s""'e dL SES . ~ ~k l'l"" SR.O&Ly tt. Mr RE:UCI-\ .

(11)

Section d'Educotion Spécialisée

du Collège Charles Walch 14,rue Jean Flory 68800 Thann

20i1

TRA~ U ET &ECHERCHES

des j eunes de l a S:E.S. de Thann

Nous allons, une fois par semaine, à la piscine.

Mais de la piscine, nous ne connaissons· que les vestiaires, les douches et les bassins.

Nous avons voulu en connaitre un ~u plus.

notre visite de

~ â piscine de · Fe! ~ering

sa v ez -vous que . l a plscine

?

~que _la piscine appartient au district (le district, c'est l 'ensemble des communes

·de la haute-val~ée de la Thur).

-que la piscine a été.const.r\iite·avec nos sous des impôts (donc c'est notre piscine â tousl)

-que trois personnes y travaillent toute l'année (deux maitres nageurs-sauveteurs et un technicien, notre guide durant la visite)

-qu'èn été, la piscine donne du travail à 10 personnes (des maitres nageurs wpplé- mentaires, la caissière, des TUC, • )

-que le restaurant appartient à la ·piscine (c'est à dire au district) mais qu'il est loué à un gérant qui le fait fonctionner.

-que· le district a· construit la piscine pour que tous les enfants des écoles et du Collège puissent apprendre à nager . C'est pour cela que !•entrée est'9ratuite quand on y vient avec l 'école

sa v ez -vous que l'eau

?

-que l'eau vient de la nappe phréatique qui est sous terre sous la piscine -que pour désinfecter l 'eau (tuer les microbes) on ajoute dan~ l 'eau du chlor~

(le chlore est un gaz dangereux quand on le respire)

-que l'eau est filtrée dans d'énormes cuves pleines de sable pour retenir les sa- letés

-ë;tue l'eau des bassins de la piscine est potable (mais elle n'a pas bon goOt) -que l'eau est chauffée par une chaudière au gaz

~qu'il n'y a que 10\ de l'eau qui est chauffée (c'est-à-dire 10 litres seulement

·eux- 100 1itx:es d'eau)

.. .

/

.. ..

(12)

-que chaq1..~<.? jour i l faut r.enouveler 30 litres d'eau par baigneur 1 (30 litres son1;:

écoulé:; du bassin et: on en :remet 30) -qi.1e le bassin couvert est vidé 2 fois par an

-qu' i l faut 5 J1eures pour vider le bassin couvert et 7 â S heures pour le remplir -que les bassins découverts ne sont vidés qu'une fois par an

-qi.\' i l exü:te un r()bot qui descend tout seul (téléguidé) au fond des bassins pour aspirer les sa11~tés et qu'il rel!lonte tout seul quand i l est plein

-que la tempérnture idéale de l 'eau est de 27° (27 degrés)

-que la températu~0 de l'air doit toujours être supérieure de à celle·de l'eau, donc a~ 29°

-que la qualité de l'~u ~st vérifiée tous les jours

sav ez -voL1s · que /'hyglène

?

-que le .bormet de bain est obligatoire pour que les filtres ne se bouchent pas trop vite à cause des cheveux

.-qi.1111· est bon de por.ter u.n bonne~ de bain car le chlore n'est pas bon pour les che-

veux

-que la douche est obligatoire pour éliminer la saleté et certains ~icrobes que nous avons sur le corps · '

-que l 'on .::;e douche à la· sortie pour enlever le chlore de la peau

-que le travail au maitre nageur c'est aussi .de nett.?yer les bords des bassins, les douches, les toilettes et les vestiaires

-que l 'on ne peut attrape~ de~ verrues que dans les douches, les toilettes et les vestiaires parce qu~ le chlore n'agit pas dans.ces endroits~

enouête r~alisée·par:

les élèves de la classe-atelier du Collège de Saint-Amarin novembre 1987

sur le· feuillet joint

tu trouves le schéma du circuit ce l'eau de la piscine ce schéma sera pius facile à comprendre

si tu le colories

voici les indications de coloriage du circuit

[ tu . -

tu vois colories cela veut dire

b b b en bleu eau froide naturelle filtrée et traitée

de 1 à 14 en eau potable

r r r f en rouge eau très chaude (production de la chau-

uniquement dans 14 et après dière 14 jusqu'à 0

-

0 0 0

---

en orange mélang~ eau froide et eau très chaude:

entre 14 et 15 cela donne de l'eau à 30° environ

J J J en jaune chlore

en 15

.. lb

- J 0 J 0 mélange jaune et orange mélange eau à 30° et chlore conduite 16 1.?t bassi...'1

-~ l an marron eaux sales

circuit trop pl~in 19 et circuit égoûts

(13)

ËCR IRE POUR D IP.E

publié par la S.E.S . du Collège Chcirles Wolc h

MASQU E

REC ETTE

POUR FAIRE UN MASQUE DE PLÂTRE BLANC

.prendre un visage ordinaire .enprisonner les cheveux

.barbouiller le visage de crème blanche et grasse

.couvrir le visage de bandelettes plâtrées mouillées (en deux couches)

.laisser sécher

.décoller délicatement aprês avoir fait de grosses grimaces

LE MASQUE EST PRËT RESSEMBLE-Y-Il AU MODELE

?

68800 Thann

C'est un inconnu venu d'une planète blanche conune de la neige.

Quand il est dans le noir on dirait un monstre. Quand il est dans la neige on voit juste les yeux, les narines et la bouche.

Son visage blanc me fait peur dans la nuit. Po\1rquoi est-il blanc? Est-il malade?

Je ne le reconnais plus. On dirait un monstre des neiges.

A-t-il peur de moi? On dirait que je lui fais peur ...

Tu u beau. ave.c. :ton mMque. tout bR.anc..

Tu me 6tU.6 un pe.u peWt.

Qu.' M -:tu

6lU:t

à ;ton \1.üa9e?

Je ne :te Aec.0111ml6 ptu6

et :tu He me 11.é.pond1.> pM.

Tu. ne cU.6 1ue11 avec . .tc.1.> IJWX

my6.t~A.leux.

T o 11 vi6a9 e de. pW1t e b.l'.a11c

n'a pCJ.u, de. 11. e.ga.:1.d, i l ""· peut p.f.1u me dbi.e fi' i l .60Wt-lt.

.

..

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...

(Elisabeth)

(14)

Ton v-loage. u;t e.66ac.é e,t on ne 6lU;t pll.U ce que ;().;. pe.n6U.

PoiUtquo.l ne ve.ux.-:tu. ptu6 te. month.ett?

Ton v-loa.g e ut-a a.b.Zmé?

E.&-;(J;. mof(,t d<WUè1te. :ton mcuque.?

Je He :t' e.nte.nd.6 pf..u.6, ma-lo d.J...6-mo.l do ne. à quoi :tu pe.Jt.6 M !

Tu me

na.l6

pe.uA.

Répo11d.6 moL (Elisabeth, Eric, Pierrette, Valérie

Je viens de l'océan, Je me cache derrière mon masque pour qu'on ne me reconnaisse pas.

Je suis tranquille avec ma tête je suis étrange derrière mon masque je suis fantôme

je fais des grimaces je suis triste dessous

Laurent)

et pourtant je souris toujours. (Va.léJue. S.)

J'ai peur que le masque reste collé.

J'étouffe à l'intérieur il fait chaud

je ne dois pas bouger et rester corrme une momie. ((La.u/teri.t)

Je viens de l'océan. Je me cache derrière mon masque pour qu'on ne

Ce joli sourire sur ton masque restera et ne s'effacera jamais.

Ton visage a changé je ne te reconnais plus.

Je ne sais plus rien de toi.

Pourquoi caches-tu ton visage derrière ce plâtre blanc?

Pourquoi restes-tu irrmobile devant moi?

Tu ne parles pas comme si tu étais vraiment mort

je vois juste tes yeux noirs qui brillent.

Je commence à avoir peur de toi. (HUIU}

me reconnaisse pas.

-Ma!Lle.-C h!UJ.,ûne.)

classe de lère et 2ème année (cl.de Mme Brogly)

salle 112

(15)

&e,,,pee_ ck

l1~rtt .3..

mo,.,ter ·

(wx'r artîc.le- ~·.arrë•)

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(16)

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(17)

- 1 -

Chanti~rs dans l'E.S.

1

F A B ~ l a U1E [ I R · D E I S L [ V

~ ~ 1-

15 D E ·L E c l u R E

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- - - - ~'~

Brun o SCHILLIGER

~ .-~

"On ne doit jamais écrire 9ue

d ' . I l

-~ ce qu on aJme Ernest RENAN

(Souvenirs d'enfance)

Mon objectif a été celui de la motivation à l ' écritu1'e communication : on écrit pour être lu. Pour l 'atteindre, ont été mis en place : un journal scolai- re, une blbliothèque de prêt et des livrets de lecture.

MISE EN PLACE OU PROJET AVEC LES ENFANTS

Dans le cadre du "soutien" ou de décloisonnements inter-niveaux en lecture du CE.1 au C~l.2, j 'ai proposé la réalisation de livrets, après en avoir présenté des exemplaires aux enfants. De prime abord, c'est l 'aspect de livre et la présentation qui les ont accrochés. Ce n'est que dans un deuxièm~ temps qu'ils ont voulu que je leur en lise.

En tout cas, il y a eu unanimité quant au projet, Certains ont même réalisé plusieurs livrets.

Dès le début de l 'activité, chaque enfan~ savait que son livret serait distrib dans chaque classe des 2 écoles, et aurait sa place dans les bibliot- ques des classes respectives. Au delà du plaisir de réaliser un projet, ce fut bien souvent le moteur de l'act ivité.

- "Mon livret va être lu dans toutes les classes ?" ~1e demandait un jour Latifa,

vi~iblement tillante. ·

Je cherchais, en ce qui me concerne, à proposer un projet cohérent dans lequel l 'enfant pouvaH maitriser l 'ensemble des opérations aboutissant à un produit fini et diffusable et l'~menant à terminer un t ravail commencé en allant toujours plus loin dans l'amélioration de la réalisation.

Enfin, il me semblait important et nécessaire de prendre en compte leurs possibilités actuelles en orthographe, vocabulaire, syntaxe, pour les ame- ner au cours de ce travail à mieux exprimer et ordonner leurs idées.

COMMENT LES LIVRETS ONT-ILS ETE ELABORES ?

. Cha.que enfant , muni de son cahier de brouillon commençait à rédiger

Jne histoire cue ou inventée. Mon rôle a été assez important . à ce stade pour lancer l 'écriture car , même si certains avaient beaucoup d'entrain à l 'idée de commencer la réalisation du livret, ils pensaient ne pas avoir d'idées. Angoisse de la page blanche ?

Parfdis, c'était u11 camarad~ qui connaissait bien l 'intéressé qui pro- posait un thème :

- "Ben, tu pourrais parler de ton chien ! "

En ce qui me concerne, j 'essayais de proposer un éventail de thèmes assez large

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