J EAN -P IERRE D ESCLÉS
J EAN -P IERRE G INISTI Bibliographie commentée
Mathématiques et sciences humaines, tome 103 (1988), p. 93-109
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BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
Jean-Pierre Desclés
etJean-Pierre Ginisti
1.
LOGIQUE
COMBINATOIRE ET LAMBDA-CALCULAJDUKIEWICZ, K., 1935,
"Diesyntaktishe Konnexität",
StudiaPhilosophica,
vol. 1, pp.1-27, repris
dansPolish
Logic 1920-1939,
sous le titre"Syntactic connexion",
trad. de H.Weber, 1967, Oxford,
Clarendon(S.McCalled.).
@
Bonneanalyse
parGardies, 1975,
pp. 72 sq..Curry
etFeys signalent (p. 274)
que l’idéesymbolisée
parFcr p
dans la théorie de la fonctionnalitécorrespond
à fidéesymbolisée
par la notation fractionnaire« /fi
dansl’article de
Ajdukiewicz.
Cet articlehistorique
est à la base de cequi
est devenu avec Bar-Hillel(1953)
les"grammaires catégorielles".@
BACON, J.,
"Thecompleteness
of apredicate-functor logic",
The Journalof symbolic logic, vol.50, 4, pp.903-
926.
@
Présente une formulation de la PFL(cf. QUINE, 1960)
avec identité dans unsystème
de déductionnaturelle écrit à la manière de
Fitch,
et en démontre lacomplétude sémantique.@
BARENDREGT,
H.P., 1981 (1984,
20ed),
The LambdaCalculus,
itsSyntax
andSemantics,
North-Holland.@ Ouvrage
trèscomplet ;
il aborde à la fois laprésentation syntaxique (réduction
etconversion)
et les"théories" définies comme des extensions consistantes du lambda-calcul pur
(c’est-à-dire
sanstypes) puis
lesmodèles
sémantiques (modèles
de Plotkin et deScott ;
le modèle deScott ;
le modèle des arbres deBôhm) ;
un
chapitre important
aborde lesstratégies
de réduction et lesstratégies optimales ;
un courtchapitre présente
les
combinateurs ;
lessystèmes typés
sontévoqués
dans une annexe ; nombreuxexercices.@
BUNDER,
M.W.,1974,
"Various systems of settheory
based oncombinatory logic",
Notre-Damejournal of formal logic,
UniversitéNotre-Dame, Indiana, 15,2, pp.192-206.
BUNDER, M.W., 1974,
"Propositional
andpredicate
calculuses based oncombinatory logic", ibid., pp.25-34.
@
On trouvera dans le mêmepériodique plusieurs
autres articles de M.W. BUNDER, sur lalogique combinatoire.@
CHURCH, A., 1941,
The Calculiof Lambda Conversion,
Princeton Univ. Press.@
Premier travail sur le lambda-calculprésenté
avec certaines restrictions(appelé
lesystème
de la ’lambda-K-conversion’) :
lalambda-expression
’tambda x.Y’ n’estpossible
que si xprésente
au moins une occurrencedans
Y ;
ceci évite d’avoir des termessignificatifs (avec
formes normalesassociées) qui
contiendraient desparties
" nonsignificatives" ; applications
à la définition desentiers,
desopérations arithmétiques
et auxfonctions
récursives.@
CURRY,
H.B., 1951,
"La théorie des combinateurs ; lalogique
combinatoire et les antinomies", Rendiconti dimatemat. e delle sue
applic., 10, pp.347-359, pp.360-370.
@
Conférence faite enfrançais
parCurry
devant la Società italiana dilogica
e filosofia dellescienze, explicitant
clairement lesobjectifs
de lalogique
combinatoire etprésentant
pour unpublic
assezlarge
lesrésultats
acquis
en195 L@
CURRY, H.B.,
1964,
"The elimination of variablesby regular combinators",
inBUNGE, M.,
The criticalapproach
to science andphilos.,
London, CollierMcMillan, pp.127-143.
@
L’auteurrépond
à deuxcritiques (à
vrai dire trop peuélaborées)
adressées parQuine, 1960, p.346
note, auxopérateurs
deSchönfinkel,
à savoir de porter "sur eux-mêmes et les uns et les autres"(parce qu’ils
conviennent à des
objets quelconques),
alors que ceux deQuine
ne portent que sur desprédicats ;
et desupposer "un univers abstrait
équivalent
à celui de laplus
haute théorie des ensembles".Curry exprime
sondésaccord avec le second
point
enrevendiquant
la neutralitéontologique
de lalogique
combinatoire : lapossibilité,
entre autres,d’appliquer
x à y,objets quelconques,
ne suppose pasd’engagement
sur la naturede x et de y, mais il accorde
qu’on
peuttoujours s’intéresser,
comme le faitQuine,
à unlangage
oùl’application
de x à y n’est définie que pour certaines sortesd’objets,
parexemple
comme chezQuine
définiedans le seul cas où x est un
opérateur
et y unprédicat.
Il entend montrer,toutefois,
que "les transformations sur lesprédicats f
admises parQuine
sont toutes des casparticuliers
de transformationsqui
peuvent être
accomplies
par des combinateursréguliers" (p.133),
et cela bien queQuine ait,
à son avis, restreint abusivement à 6 éléments lesopérateurs qu’il prétend
utiliser(les
effets d’unopérateur
sur unprédicat dépendant
dans sonlangage formel,
en touterigueur,
de l’arité duprédicat auquel
ils’applique).
Voiraussi
Curry, Hindley, Seldin, 1972, pp.11-13.@
CURRY,
H.B.,1967, "Logic, Combinatory",
TheEncyclop. of Philos., 4,
NewYork, pp.504-509.
@
Introduction à lalogique
combinatoire et au calcul-03BB.@
CURRY,
H.B.,1968, "Combinatory logic",
inContemporary philos.,
LaPhilosophie contemporaine, Firenze,
La nuova Italiana
editrice, pp.295-307.
@ Compte-rendu historique
dudéveloppement
de lalogique combinatoire.@
CURRY,
H. B.,FEYS, R., 1958, Combinatory Logic,
vol.I,
North-Holland.@
La "Bible" de lalogique
combinatoire et du lambda-calcul par l’un de sesprincipaux fondateurs ; exposé
très
complet
et trèssoigné
encored’actualité ;
peut néanmoins donnerquelques
maux detête ;
il est recommandé de sauter lechapitre
4(démonstration
du théorème de Church-Rosserparticulièrement hermétique) ;
lechapitre
5présente
defaçon
trèscomplète
l’"algèbre
descombinateurs" ; premiers développements
sur lalogique
illative(fondements
de lalogique classique
par lalogique combinatoire)
et surla
fonctionnalité ; renseignements historiques nombreux.@
CURRY,
H.B., HINDLEY,
J.R., SELDIN,
J.P.,1972, Combinatory Logic,
vol.II,
North-Holland.@ Compléments (orientés plutôt
vers les méthodessyntaxiques
et la théorie desdémonstrations)
aupremier
ouvrage de
Curry
sur lalogique combinatoire ; reprise
des études sur les fondements de lalogique illative ; arithmétique
combinatoire et théorèmed’indécidabilité ; épithéorie gôdélienne ;
théories de laquantification générale
restreinte et de laquantification universelle ;
lesprincipales propriétés
de la réduction faible sont démontrées auchapitre 11.@
DESCLES,
J.P., 1981, Opérateur lopération :
méthodesintrinsèques
eninformatique fondamentale ; application
aux bases de données et à lalinguistique,
thèse de doctorat d’état èssciences,
collection E.R.A.642,
Laboratoire deLinguistique
Formelle, Univ. de Paris 7.@
Lesopérateurs
formels de différents types sontinterprétés
par desopérations sémantiques (algèbres hétérogènes) ;
la notiond’opérateur
estgénéralisée
à celle demultiopérateur
construit"intrinsèquement"
(c’est-à-dire
sans recourir à uneinterprétation externe)
au moyen de deuxprimitives fonctionnelles, appelées
"greffe"
et "intrication" - ellescorrespondent
à peuprès
aux combinateursrespectifs Bn
et0nP - qui
engendrent
récursivement desmultiopérateurs
àpartir
d’un ensemble donnéd’opérateurs
élémentaires de différents types ; c’est une étude d’une variété delangages applicatifs (avec "produits
cartésiensfinis"),
s’appuyant
sur les travauxcatégoriques
de J. Benabou, de J. Lambek, et sur les étudessémantiques
eninformatique
de G. A.Goguen
et de J.Thatcher.@
DESCLES,
J. P.,1981,
" De la notiond’opération
à celled’opérateur
ou à la recherche de formalismesintrinsèques",
Math. Sci.hum., 76, pp.5-32.
@ Exposition
informelle et ayant uneportée épistémologique
sur la notion ducalculatoire ;
illustration par desexemples (entre
autres, celui du calculopérationnel)
sur une distinction deplus
enplus
nette entre lanotion formelle
d’opérateur
et celleplus sémantique d’opération ;
trois niveauxd’opératoire
sont alorsproposés,
enprolongation
des réflexionsphilosophiques
deLadrière, 1963 :
niveau desopérandes
-ou desdonnées-;
niveau desopérateurs agissant
sur lesdonnées ;
niveau decomposition intrinsèque
entreopérateurs :
les combinateurs de lalogique
combinatoireappartiennent
à ce dernierniveau,
ainsi que lesprimitives
fonctionnelles degreffe
et d’intrication deDesclés, 1981.@
DOPP,
J.,1960,
"Essai d’uneprésentation
de lalogique combinatoire", Logique et Analyse, pp.183-201.
@ Epistémologie
claire desobjectifs
et des méthodes de lalogique combinatoire.@
FEYS, R., 1946,
"Latechnique
de lalogique combinatoire",
Revuephilosophique
deLouvain, 44, pp.74-103,
237-270.
@
Excellente introduction à lalogique
combinatoire(dans l’expression
que peut en donner le ce travail, illustré de nombreuxexemples,
demeuretoujours utile,
bienqu’il
ne traite pas de la théorie de la fonctionnalité ni del’axiomatique.@
FEYS, R., 1953,
"Peano etBurali-Forti, précurseurs
de lalogique combinatoire",
Actes du XIecongrès
international de
philosophie, 5, pp.70-72.
@
L’auteur montre que dans lalogique
des relations de Peano et Burali-Forti on retrouve "tous les élémentscaractéristiques
de lalogique
combinatoire pure, mais dans des usagesparticuliers
oufragmentaires",
parexemple l’opération d’application, l’équivalent
descombinateurs,
I, B, del’opérateur A ,
et "une formefragmentaire
delogique
combinatoireappliquée (ensemble
de notations etquelques
théorèmesélémentaires,
concernant surtout la
fonctionnalité)", grâce
à unéquivalent
del’opérateur F.@
FREGE, G., 1893, Grundgesetze
derArithmetik, begriffsschriftlich abgeleitet,
Band I. Jena(1893) ;
Band II.Jena
(1903) ;
Traduction enanglais
par M. Furth : The Basic Lawsof Arithmetic, exposition of the
system,1964,
Univ.of California Press.@ Ouvrage
fondamental dans ledéveloppement
de lalogique ; Frege
étend le sens traditionnel de la fonctionaux
"concepts"
ouprédicats logiques
conçus comme des fonctions à valeur dans l’ensemble des valeurs de vérité.Frege développe
unsystème plus complet
etplus soigné
que dans ses écritsprécédents, plus populaires ;
ilperfectionne
considérablement lesystème
des notationsconceptuelles présenté
dans sesGrunlagen
der Arithmetik( 1879) .
Un débat estinstauré, parmi
les commentateurs, pour savoir siFrege
estseulement "extensionnaliste"
(ce
que défend le traducteuranglais
M.Furth)
ou si sonsystème
est aussicompatible
avec des visées "intensionnelles"(ce
que défend l’auteur -J. P. Desclés - de ceslignes).
La mise enplace
dusystème
deFrege
conduit à une variété delangage
fonctionnel autonome et entièrement formalisé(avec
six typesd’opérateurs opérant
sur des fonctions nonnumériques -
lesconcepts) ;
dans celangage,
les conceptslogiques
trouvent uneexpression linguistique adéquate -
non unetraduction ! - ;
unsystème
d’axiomes est introduit pour dominer les notions
logiques
de déduction parrègle (Modus
Ponens etNégation)
et pour introduire dans son
langage formel,
les notions fondamentales dequantification (ce
que faisait à la mêmeépoque
mais avec destechniques
différentes C. S.Peirce,
Collectedpapers). Malgré
lesimperfections
relevées par B. Russell
(il
nes’agit
pas moins d’unproblème
d’inconsistancequi
débouche sur unparadoxe,
lefameux
paradoxe
deRussell,
queFrege
pense, faussement du reste, avoirdépassé
en révisant sonsystème) ;
cetexte peut être considéré comme
anticipant
le programme fondationnel de lalogique
combinatoire entrevu par Schônfinkel etdéveloppé
parCurry
et sesdisciples.
Pas de traduction enfrançais,
hélas!.@
FREY, L.,
1967, "Langages logiques
et processusintellectuels",
in Les modèles et laformalisation
ducomportement,
colloques
internationaux duCNRS, Paris,
Ed. duCNRS, pp.327-345.
@
Comme lalogique
combinatoire permet dedégager, grâce
à l’élimination desvariables,
cequi
estréellement en cause dans un énoncé
(et qui s’exprime
par desconstantes),
elle doit permettre aussi dedégager
les
opérations psychologiques
elles-mêmes de tel ou tel contenuqui
leur est soumis, et d’en donner une formulationplus topique.
C’est cette idéequi
asuggéré
à l’auteur de "reformuler certains des processus intellectuels décrits par l’Ecole de Genève". Sonanalyse
laplus développée
porte sur le groupe des quatre transformationslogiques 1, N, (isomorphe
au groupe deKlein)
parlequel Piaget
a formulé les démarches intellectuellesqu’il
estime enjeu
dès l’adolescence dans les propos et les actions dessujets.
L.Frey procède à
desanalyses
utiles deméthode,
formule par des combinateurs chacune des transformationsI, N, (en
conservant,cependant,
la constante n denégation),
montre que cesexpressions
combinatoirespossèdent
toutes lescaractéristiques
du groupeoriginal (la
loi decomposition
de deux transformationsquelconques
x, y du groupe étantexprimée
parBxy),
met en évidence une liaison entre les structureslogiques
etarithmétiques qui
intéressel’épistémologie génétique.
Dans la discussionqui
suitl’exposé, Piaget présente quelques
remarquescritiques
mais déclare son intérêt pour une méthodequi
permet de "retrouver desopérations simples
dansl’esprit
dusujet".@
FITCH,
F.B.,1952, Symbolic logic, an
introduction.@ Appendice
A :Combinatory
operators, The RonaldPress.@
FITCH,
F.B., 1974, Elements of Combinatory Logic,
Yale Univ. Press.@ Exposé
très accessible de lalogique
combinatoireprésentée
par la méthode de la déduction naturelle"
à la
Gentzen" ;
la consistance dusystème
deFitch, appelé ’système Q’,
est annoncée mais démontrée ailleurs.Selon
Fitch,
lesystème Q "peut
être utilisé pour formuler etanalyser
des conceptsphilosophiques
fondamentaux et peut être aussi des concepts
psychologiques
etsociologiques
au moyen de méthodescomparables
à cellesqui
sontexposées
par l’auteur dans"Combinatory Logic
and Whithehead’stheory
ofprehensions".
Le concept deVérité,
parexemple,
peut être définie avec lesystème Q
defaçon
à éliminer les difficultéssoulignées
par Tarski(p. vüi) @
GINISTI,
J.P.,1988,
"Lalogique
combinatoire et sesapplications,
inEncyclopédie Philosophique,
I,Paris,
Presses Universitaires de France.
@
Introduit à lalogique
combinatoire et à saphilosophie, présente plusieurs exemples d’applications, mathématiques, logiques, linguistiques, psychologiques.@
GINISTI. J.P., "Calcul-lambda", Ibid., II, (à paraître).
@
Présentation pour unpremier
contact des éléments lesplus
fondamentaux du calcul-~.@
GINISTI, J.P., "Calcul-lambda", Ibid., III, (à paraître).
@ Comptes-rendus
de CURRY etFEYS, 1968 ; CURRY, HINDLEY, SELDIN, 1972 ; FITCH, 1974 ; STENLUND, S., 1971, Introd. to
Comb.logic., Uppsala.
Brèves noticesbio-bibliographiques
surCurry, Feys, Fitch, Hindley, Seldin, Stenlund.@
GINISTI, J.P.,
Laformation
des notions enlogique combinatoire,
Publications de l’Université de Lodz(Pologne) ;
Actes d’uncolloque
de 1988 sur la formation des notions de base enlogique classique
et nonclassique, (à paraître).
@ Analyse
de la manière dont on peut obtenir un ensemblecomplet
d’axiomes pour le calculpropositionnel
intuitionniste de
l’implication
pure(c’est-à-dire
sansnégation),
àpartir
de la formation(à laquelle
l’articles’intéresse)
d’un ensemblecomplet
de combinateursprimitifs exprimés
dans leur caractèrefonctionnel.@
GRIZE,
J.B.,1971, "Quelques problèmes logico-linguistiques",
Math. et Sci.hum., 35, pp.43-50.
@
Utilisation de la théorie de la fonctionnalité pourassigner
descatégories linguistiques
à certains éléments dufrançais,
àpartir
de quatrecatégories linguistiques
données commeprimitives (P
celle desphrases,
Ncelle des noms, M celle des
opérateurs verbaux,
D celle desdéterminants).
Ainsi les verbes à uneplace
sont-ils
rapportés
à lacatégorie FNP,
les verbes à deuxplaces
à lacatégorie FN(FNP).
Cetteentreprise
permet
"d’expliciter
tout un réseau de relations entre lescatégories
de lalangue"
et de "mettre ledoigt
surcertaines
particularités
du fonctionnement deslangues
naturelles". L’article demeure dans le cadre desgrammaires catégorielles.@
°
GRIZE,
J.B., 1973, Logique
moderne III, Paris, Mouton, Gauthier-Villars.@
Laquatrième partie (pp.61-76)
donnequelques
éléments delogique
combinatoire(combinateurs élémentaires, esquisse
de la fonctionnalité à lafaçon
desgrammaires catégorielles)
mais ne donne pasd’exemples
d’utilisation des combinateurs dansl’analyse
deslangues.@
GRIZE, J.B.,
1974"Logique combinatoire",
in GrandeEncyclopédie Larousse,
Vol.12, (1974)
7239-7241.@
Introduction à lalogique
combinatoirecomparable
à GRIZE,1973.@
GRUNBERG, T., 1983,
"A tableau system ofproof
forpredicate-functor logic
withidentity",
The Journalof Symbolic Logic,
vol.48,1140-1144.
HEIJENOORT
(van),
J.,1967,
FromFrege
to Gôdel, A source Book in MathematicalLogic, 1879-1931,
Harvard Univ. Press.
@ L’ouvrage
rassemble lesprincipaux
textes fondateurs de lalogique mathématique depuis
laBegrolsschrift (1879)
deFrege ;
on y trouvera le texte de Schtinfinkel(1924)
et celui de von Neumann(1925).@
HINDLEY,
J.R., LERCHER,
B.,SELDIN,
J.P., 1972, Introduction to Combinatory Logic, Cambridge
Univ.Press.
@
Aborde le lambda-calcul et lalogique combinatoire ;
les fonctions récursives sontreprésentées
à l’aide decombinateurs ;
la "forte" réduction en relation avec l’extensionalité estétudiée ;
il est montréqu’il
y a deuxapproches
des types : soit on considère une infinité de combinateurs avec des typesdéterminés,
soit on attribue àchaque
combinateur un type variable ; c’est la deuxièmeapproche qui paraît plus
féconde. Unedémonstration du théorème de
Church-Rosser, inspirée
de P. Martin-Lôf et W. W.Tait,
estdonnée,
elle estbeaucoup plus compréhensible
que la preuve donnée dansCurry
etalü, 1958.@
HINDLEY, J. R.,
SELDIN,
J.P.,
To H. B.Curry, (Eds), 1980, Essays
onCombinatory Logic,
Lambda-Calculus and Formalism, Academic Press.
@
Une série d’articles par des bonsspécialistes
de ce domaine. L’article de Seldin("Curry’s Program")
met enrelief les
objectifs
et lesrésultats,
notamment vis à vis de laconsistance,
de lalogique
combinatoire. L’article de J. J.Lévy ("optimal
reductions in thelambda-calcul")
ou celui de J. W.Klop ("Reduction cycles
incombinatory logic")
éclairent bienquelques
mécanismes internes auxlangages applicatifs;
celui de J. Lambek("From
lambda-calcul to cartesiancategories") jette
un pont solide entre lalogique combinatQire
et la théoriedes
catégories
en reprenant ce thèmequ’il
avait abordé en 1972 et1974;
D. S. Scott("relating
Théories of the~-Calculus")
livre ses réflexions sur le programme de la "théorie de la fonctionnalité"sous-jacente
à lalogique
combinatoire et au
lambda-calcul.@
HINDLEY,
J.R., SELDIN,
J. P.,1986,
Introduction to Combinators andLambda-Calculus, Cambridge
Univ.Press.
@
Ce manuel rend lalogique
combinatoire et le lambda-calculplus
accessibles que les ouvragesfondateurs ;
il contient de nombreuses indicationshistoriques ;
il est très àjour
et a étérédigé soigneusement
par deuxdisciples
deCurry qui présentent
les résultats récents et renvoient pour lesdéveloppements
et démonstrations trèstechniques
à la littératurespécialisée.
Ilreprend
tous lesgrands
thèmes abordés par Church etCurry
pour lessystèmes "purs",
c’est-à-dire sans types(chapitres
1 à9) ;
ilprésente
ensuite les modèles avec uneattention
plus
détaillée pour le modèle D de Scott(chapitre 12) ;
lesexpressions typées
et l’affectation de types sont traitées auxchapitres
13 à16,
avec de brèves indications sur la théorie des types deMartin-Lof ;
un
chapitre (le chapitre 17)
touche à lalogique
"illative" c’est-à-dire à lalogique
dupremier ordre, puis
dusecond,
fondée sur les combinateurs ; lechapitre
18présente
unexemple
d’utilisation de lalogique
combinatoire
typée
dans la théorie de ladémonstration, plus spécialement
de la démonstration de la consistance de la théorie intuitionniste del’arithmétique
deGôdel, 1958.@
KEARNS,
J.T.,1969, "Combinatory logic
withdiscriminators,
The Journalof Symbolic Logic,
Vol.34, 4,
561-575.@L’auteur présente
unlangage qui adjoint
à lalogique
combinatoire usuelle unopérateur
Z(différent
de celuique
Curry désigne
par la mêmelettre),
nommé "discriminateur debase",
tel que :Zxyzw
B yw si w est le même terme que x,Zxyzw
9 zw si w n’est pas le même terme que x , ainsi que différents autresdiscriminateurs construits à
partir
de Z et des combinateurs usuels. Pour éviter une inconsistance, larègle
demonotonie droite n’est pas
admise,
toutes les réductions s’effectuant donc en têted’expression.
J.T. Kearns estime quel’adjonction
de discriminateurs, c’est-à-dired’opérateurs qui
"tiennent compte de leursarguments"
permet notamment de "construire une
représentation plus
exactement "littérale" d’une machine deTuring",
comme il
entreprend
de le montrer, etd’analyser
mieux la"logique
intuitive"employée
dans lessystèmes
formels. Il discute de la
représentation
des relations au moyen de sonlangage formel.@
KEARNS, J.T., 1973,
"Thecompleteness
ofcombinatory logic
withdiscriminators",
Notre-Damejournal of formal logic, 14, 3,
323-333.KNEALE, W., KNEALE, M., 1962,
TheDevelopment of Logic, paperback,1984, Oxford,
Clarendon.@ Ouvrage classique
d’histoire de lalogique,
où sontprésentés
lalogique
desGrungesetze
deFrege (pp.
503-510) ;
lesystème
de la déduction naturelle de G. Gentzen(pp. 538-548) ;
lesystème originel
de lalogique
combinatoire de Schônfinkel
(pp. 522-524) ;
il y est notammentremarqué
à propos de cesystème :
"So far Schônfinkel’stechnique
isimportant chiefly
for thelight
it throws on the rôle of variables and the notion of substitution in thesymbolism
of mathematicallogic. Conceivably
it may prove useful also in type exactanalysis
of patterns in naturallanguages,
but at présent(in 1962)
it is a mèreconjecture" (p.524)...Il
est clairqu’actuellement (en 1988),
c’est un programme de travail !Shaumjan (1965)
est très certainement lepremier
àavoir
pensé
à utiliser les combinateurs pourl’analyse
deslangues naturelles.@
KNOPFLER, S., 1979, Linguistische und formallogische Untersuchung
zurPrädicat-Funktor-Logik, polycopié, Sonderforschungsbereich
99"Linguistik",
Univ. de Konstanz.@
Dans une annexe de cet ouvrage Urs EGLIprésente
une formulation de la PFL(cf. QUINE, 1960)
à lamanière de
Gentien puis
à la manière de Hilbert(prouvée
l’une et l’autrecomplète, respectivement
parKnôpfler
et Zimmermann dans le mêmeouvrage).@
KUHN, S.T., 1983,
"An axiomatization ofpredicate
functorlogic,
Notre-Damejournal of formal logic,
vol.24,2.
@
L’auteur fournit uneinterprétation
pour la PFL(cf. QUINE, 1960),
axiomatise la classe des formules valides dans cetteinterprétation,
démontre que cette axiomatisation estcomplète
enadaptant
la méthodeconnue de Henkin. L’article améliore la
première
axiomatisation de la PFL que S.T. Kuhn avait donnée en1980 dans
"Quantifiers
as modaloperators",
StudiaLogica,
vol.39,
pp.145-158.@
LADRIERE, J., 1961, "Expression
de la récursionprimitive
dans le calcullambda-K", Logique
etAnalyse 4, 13-14,
pp. 23-54.@
L’auteur montre comment la notion de récursionprimitive
peut êtreexprimée
au moyen des ressources du calcul - lambda -K,
en tirantparti
desuggestions
faites parBernays (dans
leprolongement
d’idéesdéjà exprimées
parChurch).
On peut ainsiremplacer
une définition récursive par une définition"explicite" (ou
"directe"),
c’est-à-dire dont la formulation estgénéralement
tenue pourplus
satisfaisante(voir
aussiFeys, 1946,
pp.254-58).
L’A.présente plusieurs
voies permettantd’y parvenir
et traite différentsexemples. Bemays
donne un
compte-rendu
de cet article dans Journalof symbolic logic, 1965, 30,
pp.91-4,
au coursduquel
ilsimplifie plusieurs expressions
utilisées par Ladrière et fournitquelques corrections.@
LADRIERE,
J.,1963,
"Lesymbolisme
comme domaine del’opératoire",
Cahiers Internationaux deSymbolisme, n°3, Havré-les-Mons, Belgique ; repris
dans L’articulation du sens, discoursscientifique
etparole
de
la foi, 1970,
AubierMontaigne,
Editions duCerf, Delachaux&Niestlé,
Desclée de Brouwer, pp. 51-72.@
L’auteur vise à caractériser "lepoint
de vue del’opératoire pur" ;
ildistingue
trois niveaux d’abstraction : 1. lesopérations
sont considérées dans leur liaison à desobjets ;
2.l’opération
est thématisée commeopération,
en faisant abstraction desobjets ;
3. toute référence à desobjets
est éliminée pour définir une"théorie pure des
opérations",
danslaquelle
il n’estplus
nécessaire de se servir de variables. Lalogique
combinatoire est une théorie pure des
opérations.
Sonobjectif,
selonl’A.,
estd’explorer
aussicomplètement
que
possible
le domaine des combinateurs et d’étendre aussi loin quepossible
lareprésentation
des entitésformelles, logiques
oumathématiques,
en termes de combinateurs. Cette voie a étépoursuivie
par J. P.Desclés, 1981.@
LADRIERE, J., 1973, "L’explication
enlogique",
in L.Apostel
et alii,L’explication
dans lessciences,
Paris,Flammarion, chapitre II,
pp. 19-56.@
L’auteurprésente
defaçon
informelle mais endégageant
les idées lesplus fondamentales,
latechnique
de"déduction naturelle" selon G. Gentzen ; il
analyse
ensuite, en suivant H. B.Curry, 1963 (Foundations of
Mathematical
Logic,
McGraw-Hill ,chapitres
5 et6) l’implication
et son rôle dans les déductions etdégage cinq
types denégation (négation
minimale de Johanson ou réfutabilitésimple ; négation
intuitionniste ounégation
de l’absurditésimple ; négation
stricte ou réfutabilitécomplète ;
réfutabilitéclassique
avec larègle
de
Peirce ; négation classique
ou absurditécomplète
avec le schéma du tiers excluajouté
à lanégation intuitionniste). L’A., toujours
en se réclamant deCurry, analyse
leparadoxe
de Russell dans le cadre de lalogique
combinatoire. Il fait alorsémerger
un certain nombre dequestions philosophiques (comment
se fait lepassage à la forme
logique,
etquelle
est, endéfinitive,
la nature de la formelogique ? )
pour mieux cerner lanature
profonde
du processus de formalisation :"l’intelligibilité
est donc dans le sens de la formalisation croissante(...),
on se trouve à tout instantengagé
dans un mouvement de montée vers la forme(...)
iln’y
apas de limite dans l’abstraction de la
forme ;
lalogique
se trouve comme constituée par unappel
vers uneépuration
deplus
enplus parfaite" (pp. 55-6).
Toute cette réflexionphilosophique
estguidée
en définitive par lalogique
combinatoire deCurry.
La "montée vers la formepure",
défendue par Ladrière en 1970 estparfaitement
confumée par les résultats lesplus
récents où formeslogiques
et sitestopologiques
ne sontplus
radicalement
séparables,
enparticulier
avec la théorie destopoi
deLawvere-Tierney ;
voir : F. W.Lawvere, 1970, "Quantifiers
andSheaves",
Actes duCongrès
Internat.Math., Nice, 1-6 ;
G. E.Reyes, 1974,
"FromSheaves to
Logic",
MAA Studies inMathematics,
vol9,
Studies inAlgebraic Logic,
A.Daigneault ed.,
The Mathematical Association of
America ;
W. S.Hatcher, 1982,
TheLogical Foundations of Mathematics, Pergamon Press ; chapitre
8 :Categorical Algebra ;
R.Goldblatt , 1984, Topoi,
TheCategorial Analysis of Logic,
revisededition, North-Holland).;
J. P. Desclés"Représentations symboliques
et
représentations figurales", Colloque
deCerisy "Objectivité
etRationalités", sept~embre 1988,
Le lien avecla
logique
combinatoiretypée
est assuré par l’intermédiaire descatégories
cartésiennes fermées(Lambek, 1980,1986).@
LAMBEK, J.,
1980,
"From lambda-calculus to cartesian closedcategories",
inHindley
etSeldin, 1980,
pp. 375- 402.LAMBEK,
J.,SCOTT ,
P.J., 1986,
Introduction tohigher
ordercategorical logic, Cambridge
Univ. Press.LUSCHEI,
E.C., 1962,
Thelogical
systemsof Lesniewski,
North-Holland.@
Un des toutpremiers
ouvrages desynthèse
sur le programme de recherche deLesniewski.@
MIEVILLE, D.,
1984,
Undéveloppement
dessystèmes logiques
de Stanislas Lesniewski.Protothétique - Ontologie-Méréologie,
Beme, PeterLang.
@
Cettethèse, présentée
à l’Université deNeuchâtel, présente
les troissystèmes
de Lesniewski : laprotothétique, l’ontologie,
laméréologie.
L’A. nousrappelle
que, pourLesniewski,
"l’étude desPrincipia
Mathematica
développe
chez lui unegrande
méfiance àl’égard
d’unelogique symbolique qui
se veutdépouillée
de tout fondement intuitif. Cette hostilité
disparaîtra lorsque
L. réaliseraqu’il
peut accepter lessystèmes logiques
comme dessystèmes interprétés" (p. 6).
Bien que l’A. ne fasse aucune référence à lalogique combinatoire,
nous - J. P. Desclés - pensonsqu’il
y a des relations très étroites entre lesprojets
deLesniewski et de
Curry ;
l’avenir les mettra sans doute mieux enévidence.@
NEUMANN
(von),
J.,1925,
"An axiomatisation of settheory", Heijenoort,
1967, pp. 393-413.@
L’axiomatisation neprend
pas, comme dansZermelo-Frankel,
pour notion de base celle de classe oud’ensemble mais celle de fonction,
plus spécialement
ilprend
trois types d’entités : lesI-objets (arguments) ;
les
11-objets (les
fonctionscaractéristiques
declasses) ;
lesIII-objets,
c’est-à-dire lesobjets qui
sont à la foisobjets
dupremier
et du second types(les
fonctionscaractéristiques d’ensembles).
Von Neumann se donne pourprimitives l’opération d’application
etl’opération
formatrice decouples ;
il se donne, entre autresaxiomes,
l’axiome d’extensionalité : "soient a et b deux1-objets ;
si pourchaque I-objet
x, aappliqué
à x et bappliqué
à x ont même valeur, alors a estidentique
à b ". Lesystème
de von Neumann a été par la suitesimplifié, révisé,
transformé et étendu parRobinson, Bemays
et Gôdel aboutissant finalement à la théoriebien connue de von
Neumann-Bemays-Gôdel mais,
entre temps, l’idéepremière
de von Neumann("fonder
lathéorie des ensembles sur la notion de
fonction")
a étécomplètement perdue.@
NOAH,
A., 1980,
"Predicate-functors and the limits ofdecidability
inlogic",
Notre-Damejournal of formal logic,
Vol.21, 4,
701-707.@
Mise àl’épreuve
d’une thèse deQuine
sur les limites de la décidabilité enlogique, grâce
à l’examen de deuxsous-systèmes
bien définis de la PFL(Cf. QUINE, 1960).@
QUINE, W.V., 1936,
"Towards a calculus ofconcepts",
The Journalof Symbolic Logic,
Vol.1, 2-25.
@Premières approches
de cequi
deviendra la PFL(voir QUINE, 1960).@
QUINE, W.V., 1936,
"Areinterpretation
of Schönfinkel’slogical operators",
Bulletin American MathematicalSociety, 42,
87-89.QUINE, W.V., 1960,
"Variablesexplained away", Proceedings of the american philosophical society, 104,
343-347, repris
in SelectedLogic Papers,
NewYork,
Random House,1966, 227-235.
@ Analyse
la notion devariable, présente
une forme delangage
formel(nommé
ultérieurement "Predicate- functorlogic", PFL),
permettant l’élimination des variables et de certaines constantes,qui
estapparenté
à lalogique
combinatoire maisqui procède
au moyend’opérateurs s’appliquant
seulement sur desprédicats,
etdonnés en six formules telles que :
(Inv P) xl ...
xn si et seulement siPxnxl ... xn-1 ; (Ne g
P)xl...xn
si et seulement si non(Px1...xn),
où "P"représente
unprédicat
n-aire. l’auteur établitqu’on
peut formuler ce
qu’exprime
les calculs desprédicats
en n’utilisant que lesprédicats
eux-mêmes et lesopérateurs qu’il
adéfinis,
enappliquant
ceux-ci à ceux-là(c’est-à-dire
sansemployer
dequantificateurs
ni devariables individuelles ni de connecteurs
propositionnels).@
QUINE, W.V., 1971,
"Predicate-functorlogic, Proceeddings of the
Second ScandinavianLogic Symposium (J.
Fenstad, Ed.), Amsterdam, North-Holland,
pp. 309-316.@L’analyse
donnée dans cet article estdéveloppée
dans celui quedésigne
notreprochaine référence.@
QUINE,
W.V.,1971, "Algebraic logic
andpredicate functors ,
inLogic
and art :Essays
in honorof
NelsonGoodman
(Richard
Rudner and IsraelScheffler, Eds.), Indianapolis, Bobbs-Merrill, repris
dans une version revueet
augmentée
in The wayof paradox
and other essays, HarvardUniversity
Press, 2èmeéd.,1976,
pp. 283-307.@ Développe Quine, 1960, ajoute
desopérateurs
à ceux de sapremière analyse, présente
une"procédure
depreuve" simple
etcomplète
pour laPFL,
c’est-à-dire uneprocédure
pour énumérer récursivement lesexpressions
de la PFL dont lescorrespondants
enlogique
usuelle sont valides. Consulterégalement
l’article"Thé
variable",
pp.272-282,
in The waysof paradox
and otheressays.@
QUINE, W.V., 1971,
"Predicate-functorlogic", Proceedings of
the second scandinavianlogic symposium, (J.
Fenstad
Ed.), Amsterdam, North-Holland,
pp. 309-16.@ L’analyse
de cet article estdéveloppée
dans laprochaine
référence.@
QUINE, W.V., 1971, "Algebraic logic
andpredicate functor",
inLogic
and art:essays in
honnorof Nelson Goodman, (R.
Rudner and 1.Scheffler, Ed.s), Indianapolis, Bobbs-Merrill, repris
dans une version revue etaugmentée in
The waysofparadox
and other essays, Harvard Univ.Press,
2ndEd.., 1976,
pp. 283-307.@
L’articledéveloppe
celui de 1960.Quine ajoute
desopérateurs
à ceux de sapremière analyse,
ilprésente
une"procédure
depreuve" simple
etcomplète
pourPFL,
c’est-à-dire uneprocédure
pour énumérer récursivement lesexpressions
de la PFL dont lescorrespondants
enlogique
usuelle sont valides. Consulter aussi l’article "The variable"(pp. 272-82) in
The waysof paradox
and otheressays.@
QUINE, W.V., 1981,
"Predicate functorsrevisited",
Journalof symbolic logic,
vol.46, 3,
pp. 649-52.@ Quine apporte
différentes modifications dans les choix des foncteursprimitifs
de la PFL et discute lesavantages et les inconvénients de chacune
d’elles.@
ROSENBLOOM, P.C., 1950,
The elementsof mathematical logic,
NewYork,
Dover,chap. III,
section 4.ROSSER,
J.B., 1935,
"Amathematical logic
withoutvariables" ;
part I Annalsof Maths. (2) 36, pp.127-50 ;
part II Duke Math.
J. 1,
pp. 328-55.ROSSER,
J.B., 1955,
Deuxesquisses
delogique, (traduction
de R.Martin), Paris, Louvain, Gauthier-Villars,
Nauwelaerts.@
Porteprincipalement
sur l’axiomatisation de lalogique
combinatoire et sur la lambda-conversion dans sonéquivalence
à lalogique
combinatoire et dans ses relations avec les fonctionsrécursives.@
ROSSER, J.B., 1984, "Highlights
of thehistory
of thelambda-calculus",
Annals Hist.Computing 6,
pp. 337-49Z! v
@
Article très clair sur ledéveloppement
du lambda-calcul par un de sesprincipaux créateurs.@
SCHÖNFINKEL,
M.,1924, "Über
die Bausteine der MathematischenLogik",
Math. Annalen92,
pp. 305-15 ; traduction enanglais in Heijenoort
1967 : "On thebuilding
blocks of mathematicallogic", pp.355-66.
@
C’est l’article"historique"
et fondateur de lalogique combinatoire,
retouvée defaçon
totalementindépendante
parH.B.Cuny
en 1930(Grundlagen
der kombinatorishenLogik Inauguraldissertafion ; publié
dans Amer. J. Math.
52, 509-536, 789-834).
L’économie quel’opération
de Sheffer avaitapporté
au calculpropositionnel
doit êtreétendue,
selonSchônfinkel,
au calcul desprédicats
sous la forme d’unecopule généralisée
’U’ d’exclusion mutuelle ; c’est là lepoint
dedépart
de l’étudequi
conduit à une élimination des variables et auprincipe applicatif.
PourSchônfinkel,
comme pourFrege,
les classes sont définies par des fonctions et toutes les fonctions sont "à uneplace".
Schônfinkel se donne pourprimitive
une seuleopération,
celle
d’application
d’une fonction à un argument. Il introduit diverses "fonctions"-qui correspondent
auxcombinateurs- :
l’)
la "fonction" d’identité ’l’("Identitâstsfunktion") ; 21)
la "fonction" Constante ’C’("Konstantzfunktion"), correspondant
au combinateur K ;3°)
la "fonction" de fusion("Verschmelzungsfunktion"), correspondant
au combinateurS ; 4°)
la "fonction"decomposition
’Z’("Zusammensetzungsfunktion"), correspondant
au combinateur B ;5°)
la "fonction" depermutation
’T’("
Vertauschungsfunktion").
Il est clair que 1 =SCC,
Z = et que T =S(ZZS)(CC).
En travaillant surdes individus et des fonctions
propositionnelles,
Schônfinkel introduit une nouvelle "fonction" ’U’(la
"fonction
d’incompatibilité").
Il estremarquable
quechaque expression
fermée de lalogique
peut être ramenée à des combinaisons de ces "fonctions"primitives I, C,
T, Z,S,
U . Schônfinkel vaplus
loin en introduisantune autre "fonction" J et il définit alors S comme
’JJ’,
C comme ’JS’ et U comme ’JC’ :chaque expression
fermée est alors traductible par une combinaison des Jseuls.@
SCOTT, D.S., 1975,
" Combinators and Classes" inBöhm,1975,
pp. 1-26.SELDIN,
J.P.,"Curry’s program", in Hindley
etSeldin,1980,
pp. 3-34.SMULLYAN, R., 1985,
To Mock aMockingbird
and Otherslogic
Puzzles,Including
anamazing
Adventure inCombinatory Logic,
NewYork,
Alfred A.Knopf.
2. LANGAGES
APPLICATIFS,
LANGUES NATURELLES ET REPRESENTATIONS COGNITIVESBARBAULT,
M.C., DESCLES,
J. P.,1972, Transformations formelles
et théorieslinguistiques,
Documentsdu centre de
linguistique quantitative,
n° 11,Paris,
Dunod.@
Présentation de différentes théories transformationnelles(Chomsky, Harris,
Mel’chuck,Shaumjan)
et unedes
premières
formalisationsmathématiques
du modèle transformationnel deChomsky ;
on y démontre notammentqu’on
peut, par transformations sur les arbres dedérivation, engendrer,
àpartir
d’une baseconstituée d’un