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Sur une certaine surface du troisième ordre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C H . B IOCHE

Sur une certaine surface du troisième ordre

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 17

(1898), p. 111-115

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1898_3_17__111_1>

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(2)

[M23d]

SUR IL\E CERTAINE SURFACE DU TROISIÈME ORDRE;

PAU M. CII. BIOGHE.

La surface qui a pour équation

( X + Y + Z + T I Ï - X3- Y»— Z3— T» = o,

(3)

à laquelle Clebsch a donné le nom de surface diagonale, présente certaines particularités que je croîs bon de si- gnaler ici ( *).

I.

1. D'abord la surface diagonale a ses vingt-sept droites réelles et distinctes, et la détermination de celles-ci peut s'effectuer facilement. Si l'on ordonne l'équation par rapport à une des lettres, T, par exemple, elle devient

ou

cette forme d'équation met en évidence les droites

T = o, ( T = o, ( T = o, o, j Z -H X = o, ) X -f- Y = o,

et, à cause de la symétrie de l'équation initiale, on peut trouver d'autres systèmes de trois droites dans chacune des faces du tétraèdre de référence; on a ainsi douze droites.

2. On voit de plus que le plan

coupe la surface suivant un triangle formé par les traces des plans

sur le premier.

( ' ) Voir un très intéressant Mémoire de ECKARDT au Tome X des Math. Annalen: 1876.

(4)

3. On trouve les autres droites en menant par les trois dernières droites obtenues des plans convenable- ment déterminés. Pour simplifier le calcul posons

X - Y = 2P', Z — T = aQ'.

L'équation de la surface peut s'écrire

4 (P -+- Q)3 — P3 — 3 PP'2 — Q3— 3QQ'2 = o.

L'intersection de la surface par le plan p + XQ = o est donnée par

4 (, __ X)3Q3 -+- X3 Q3 -+- 3 X QP'2 — Q3 - 3 QQ'2 = o.

Si l'on supprime dans cette équation le facteur Q , il reste

cette équation est celle d'une quadrique qui se réduit à un système de deux plans si l'on a

X = o o u 3 ( i — X ) ( X2— 3 X H - I ) = O .

Les solutions ~k = o, X = i conduisent à des droites déjà obtenues-, il reste h prendre

3d=v/5.

2 '

on a donc les droites

et celles qu'on obtient en changeant le signe devant ^bi on a ainsi quatre droites. Les huit autres s'obtiennent en permutant les lettres X, Y, Z, T.

On a donc les vingt-sept droites.

(5)

ii.

4. Il peut arriver qu'en un point d'une surface toutes les courbures soient nulles, on a alors des ombilics d'une nature spéciale qui ont pour homologues, si l'on transforme homographiquement la surface, des points de même nature. Ces points peuvent exister sur des sur- faces du troisième ordre, il peut même y en avoir une infinité. M. de Saint-Germain a montré que ce cas se présentait pour les surfaces dont l'équation est de la forme

Y * H - X F ( X , Y , Z,T) = o ,

F étant une fonction du deuxième degré (Comptes ren- dus, 14 décembre 1885).

11 est facile de constater que chaque sommet du té- traèdre de référence est un de ces ombilics spéciaux}

par exemple le plan

X — Y -h Z =o

coupe la surface suivant trois droites situées dans les faces

X = o, Y = o, Z —z o.

On a encore six ombilics spéciaux aux points d'inter- section des arêtes du tétraèdre avec le plan

Par exemple, le plan*

X -r- Y ^ o

contient les droites

| X + Y - o, \ X — Y = o, | X -î- Y = o, I Z - ^ T - o . | T = o, | Z = o.

(6)

( " 5 )

On a donc dix ombilics spéciaux doiil quatre sont les sommets d'un tétraèdre, et six les traces des arêtes sur un même plan.

II est facile de voir que les surfaces ayant pour équa- tion

(X-i-Y + Z + T ) ' » - X"' — Y"* — Z'« — T™ = o, m étant impair, possèdent aussi douze ombilics ayant même disposition que pour le cas de m = 3.

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