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Master 2 « Risque et environnement » (RISE) Année universitaire 2013-14

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Master 2 « Risque et environnement » (RISE)

Année universitaire 2013-14

Principes généraux qui gouvernent la rédaction et la soutenance des mémoires de stage en Master 2

Lahsen ABDELMALKI Université Lumière Lyon 2

Sommaire

I- L’esprit du stage

II- Comment trouver un stage

III- Quelques recommandations générales IV- La nature du mémoire du stage

V- Le fond du mémoire de stage

VI- La problématique du mémoire de stage VII- La méthodologie du mémoire de stage VIII- La recherche bibliographique

IX- La structure et la forme du mémoire de stage

X- La présentation formelle du mémoire a son importance XI- La soutenance du mémoire de stage

XII- L’évaluation du mémoire de stage (par le jury) XIII- Les étapes de la remise du mémoire de stage

XIV- En cas de difficulté ou de conflit sur le lieu du stage XV- La sécurité des stagiaires, un impératif

XVI- L’Assurance Responsabilité Civile

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I- L’esprit du stage

 Le stage est devenu un élément important du cursus de l'étudiant, de la vie des organisations et de celle des établissements de formation, Lyon 2 pour ce qui nous concerne. Pour le stagiaire, le stage est une première approche de « l'entreprise » qui l'aide à mieux cerner ses motivations et l'éclaire sur ses choix d'orientation et dans l'élaboration de son projet professionnel.

 Le stage permet de mettre en pratique les outils théoriques et méthodologiques acquis en cours de formation. A tous niveaux, le stage oblige l’étudiant à faire le point sur ses compétences et l'adéquation de ses souhaits avec les besoins de « l'entreprise » en développant son expérience professionnelle et sociale. Venant en fin d'études, il le prépare à sa future insertion professionnelle et lui permet de compléter les savoirs et savoir-faire professionnels qui enrichissent sa formation.

 Pour l’organisation d’accueil, entreprise ou non, le stage réduit la période d'adaptation des jeunes à l'entreprise et à l'emploi, entretient un effort de qualité dans les services où les stagiaires sont accueillis, améliore l'image de l'entreprise et prépare son évolution par un contact plus direct avec les technologies enseignées ou la recherche.

Il valorise les savoir-faire et les compétences, notamment en matière d'encadrement, il rapproche la formation de la production et/ou du management, ce qui est générateur de progrès. Il contribue à faire pénétrer l'esprit d'entreprise dans toutes les formes d'enseignement et permet de connaître le potentiel de formation et de recherche de l'établissement déformation.

 Pour l’université, le stage permet une découverte des milieux économiques et concourt, en favorisant les relations de partenariat avec les entreprises et les organisations, à promouvoir l'image de l'établissement, à enrichir les contenus des enseignements et, de plus en plus, à diversifier les pédagogies…

II- Comment trouver un stage ?

 Trouver un « bon » stage suppose l’accès à la « bonne » information. Tous les moyens sont les bienvenus. Il s’agit alors de s’informer « tous azimuts » auprès anciens stagiaires, des enseignants, des différents services (inter)universitaires compétents (bureau des Stages, SCUIO, ONISEP, Associations d'étudiants, etc.). Dans ces investigations, il ne faut pas négliger les représentants des organisations professionnelles, interprofessionnelles et consulaires. Enfin, la famille, les relations proches, les voisins, peuvent être des ressources utiles.

 Toutes ces personnes et institutions travaillent en relation avec, voire dans, des entreprises. Les professionnels rencontrés à l'occasion de cours et/ou de conférences peuvent être également contactés avec l’intelligence nécessaire : ils peuvent indiquer des pistes intéressantes ou accueillir eux-mêmes des stagiaires.

 Les Forums et les salons (notamment spécialisé) sont des occasions privilégiées de rencontres avec les représentants des organisations recherchées, de présenter son curriculum vitae, de parler de ses projets, de poser des questions, etc.

 Les annuaires et Associations d'anciens élèves se multiplient. Penser à les utiliser : il est plus facile et moins stressant de s'adresser à quelqu'un qui a essuyé les mêmes bancs universitaires quelques années avant soi.

 Suivant l'augmentation de la demande, les offres de stages se sont multipliées sur des supports d'information tels que presse, radio et Internet. Des réseaux ou des services se créent en nombre actuellement, que ce soit dans son établissement de formation, au niveau interuniversitaire ou même régional dans le domaine des stages. Il faut être attentif à leurs offres.

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 Commencer à agir plusieurs mois avant la date prévue du stage est un impératif. C’est le seul moyen de pouvoir choisir parmi les offres reçues. Tarder à entamer ses recherches, c’est courir le risque de ne pas trouver ou de devoir se content d’un stage peu ou pas intéressant.

 Il est important de préparer un dossier de candidature qui respecte les usages (CV, lettre de motivation, attestations diverses, etc.). Le curriculum vitae doit être clair et précis, d'une page (deux au maximum). Le CV doit restituer une bonne image de son cursus universitaire, de ses savoir-faire, de ses compétences et expériences passées. La lettre de candidature doit être courte, motivée et positive (on s’abstient d’y raconter ses malheurs ou ses faiblesses). Elle doit mentionner l'envie de « faire connaissance avec l'entreprise ». Elle se termine généralement par une demande d'entretien.

 Si la réponse à des offres de stage est le plus sûr moyen de trouver un stage, il ne faut négliger les autres voies. La candidature spontanée fait partie des autres démarches qui produisent des résultats. Elle doit être envoyée dans des entreprises ou des organisations parfaitement ciblées, au nom d'un responsable identifié qui peut être le directeur des Ressources Humaines ou le responsable d’un service qui intéresse le stagiaire (développement durable, management général, communication, etc.).

 Envoyer systématiquement des lettres de remerciements à toutes les personnes qui vous ont aidé(e) dans la recherche de stage, éventuellement même au cours de celui-ci.

III- Quelques recommandations générales

 Il est impératif de faire attention aux thèmes impossibles ou difficiles des stages.

Théoriquement, tout « sujet pratique » est un thème possible de stage. Mais, il est impossible de ne pas tenir compte des contraintes institutionnelles (disponibilité des données, lieu et durée des stages, etc.). Avant de commencer l’élaboration de son mémoire de stage, il est bon que le stagiaire se renseigne auprès de ses tuteurs – ou des responsables de la formation - sur sa faisabilité réelle, compte tenu des caractéristiques locales de l’institution. Cela rendra bien plus facile la construction d’une réflexion pertinente et argumentée.

 Le mémoire ne peut être rédigé dans « la précipitation de dernière minute » par son auteur(e). Il est le fruit d’un échange permanent entre l’auteur(e) et ses deux tuteurs (tuteur-université et tuteur-entreprise).

 La rédaction du rapport de stage ne se fait pas à la fin de la période de stage. Elle commence très tôt et si possible, sous condition de disponibilité des informations et documents nécessaires, dès l’arrivée sur les lieux du stage. Cela permet de bénéficier au cours du temps d’une bonne compréhension (digestion) des données véhiculées dans le mémoire. Il est dangereux de remettre la rédaction à la fin du stage car le risque existe d’une gestion serrée du temps ou de disparition de partenaires indispensables pour valider certaines informations.

IV- la nature du mémoire de stage

 Le mémoire de stage permet au stagiaire de construire - et au jury d’évaluer - les acquisitions de compétences générales et professionnelles dans un domaine déterminé, éclairées par des connaissances universitaires. Ces compétences peuvent se résumer sous le vocable de « réflexivité », qui désigne l’aptitude à réfléchir sur sa pratique réelle, en dehors de l’urgence, avec l’appui d’un « tuteur » et à travers la lecture de documents - à la fois théoriques et pratiques - de référence.

 Le rapport demandé est un « mémoire professionnel ». Ce n'est donc pas, au sens étroit, une recherche théorique (c’est-à-dire abstraite ou spéculative), sans aucun lien avec une pratique de terrain. Ce n’est pas davantage une simple enquête sur un milieu

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professionnel ou un métier. Enfin, il ne s’agit pas d’une réflexion sur une pratique totalement spécialisée ou standardisée, sans réelle observation, expérimentation et/ou analyse personnelles.

V- Le fond du mémoire de stage

 Le rapport de stage procède d’un travail personnel de l’auteur(e) y compris dans la restitution synthétique des sources documentaires étudiées, des auteurs cités, etc.

 L’appropriation abusive de propos et informations produites par autrui est susceptible de sanctions lourdes pouvant aller jusqu’à l’introduction d’un recours devant la commission juridique de l’université Lumière Lyon 2.

 Tout mémoire vaut d’abord par la qualité des problèmes identifiés, la pertinence des questions posées et la qualité du « fil conducteur » qui permet d’y répondre.

 L’auteur(e) doit expliciter la nature de ses hypothèses, de ses choix méthodologiques et ses principaux résultats.

 L’auteur(e) doit discuter et notamment circonscrire la portée de ses résultats au regard de « l’état de l’art » dans le domaine envisagé.

 Le mémoire doit articuler l’étude de l’environnement de l’organisation, la connaissance de celle-ci et la maîtrise de l’objet du stage. Le mémoire peut s’élargir à des débats d’idées et comporter des propositions d’action pour autant que ces dernières aient été prévues dans le cahier des charges ou que le (la) stagiaire et ses tuteurs le jugent nécessaire (nécessité justifiée).

VI- La problématique du mémoire de stage

 S’engager dans la rédaction d’un rapport de stage, c’est disposer à la fois d’un thème et d’une problématique. Le thème précède la problématique. Le thème, c’est le sujet qui vous préoccupe (exemple : l’éthique dans les rapports professionnels). Il représente le domaine d'investigation pour lequel vous allez conduire une réflexion à la fois intellectuelle et professionnelle. La problématique désigne la « question » ou le

« problème » qui précise et oriente votre réflexion sur le thème que vous avez choisi de traiter. En effet, un même thème peut donner lieu à diverses questions et donc à diverses réflexions.

 La problématique est l’un des aspects les plus importants dans un mémoire de stage.

Partant d’un thème général, une idée ou une intuition (une envie ?), il s’agira d’en extraire un « problème professionnel », pour le formaliser en une véritable « réflexion pratique ». Au fond, écrire un mémoire de stage, c’est témoigner des différentes étapes d’une réflexion.

 On le voit, un mémoire impose des choix. Il ne peut, au risque de superficialité, aborder toutes les problématiques suscitées par un thème. La réflexion préalable sur le

« problèmes » à privilégier conditionne largement toute la suite du travail et la qualité finale de ce dernier.

 Une fois la problématique ciblée, il faut s’y tenir. En effet, il est ultérieurement périlleux de revenir sur les orientations de départ sans risquer des pertes de temps considérables, soit parce qu'il conviendra de reprendre une grande partie du travail réalisé, soit parce qu'il faudra « élaguer » dans une somme de données mal ciblées et inutiles dans le cadre strict du mémoire.

 La problématique doit s’enraciner dans le « cahier des charges » convenu au départ avec le tuteur-entreprise. Mais, elle doit aussi prendre en considération la nature du débat et son évolution permanente, mais aussi les analyses nécessaires pour élucider le problème posé. Poser une « bonne problématique » suppose ainsi que l’auteur(e) du mémoire se pose certaines questions : que disent les théories (les discours), anciens ou

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nouveaux, qui se sont penchés sur le sujet ? Que révèle intuitivement la situation de terrain ? Quelles convergences ou divergences ? Quelle est l’actualité du problème posé ?

VII- La méthodologie du mémoire de stage

 Les techniques de validation sont nombreuses. On peut, selon les besoins, utiliser : comparaisons et analyses statistiques, études de cas, enquêtes, monographies argumentées, expérimentations (réelles ou en laboratoire), analyses de données, etc. Il faut, en tout état de cause, se conformer aux exigences de chaque méthode.

 La formalisation mathématique n’est pas toujours indispensable. Elle peut être inutile ou secondaire dans certains rapports. Elle est, en revanche, consubstantielle à d’autres rapports de stage. Dans ce cas, la formalisation doit être conduite avec rigueur (compréhension correcte de la démarche, choix pertinent des outils, explicitation des résultats atteints, mention explicite des apports personnels ainsi que des limites du travail réalisé, etc.).

 Le travail effectué doit permettre au jury d’évaluer le travail et l’apport personnels réalisés par l’étudiant(e). Les membres du jury doivent pouvoir trouver des informations, mais aussi commentaires et critiques - selon les cas - concernant les aspects :

 technique (quelles sont les problèmes versus les solutions techniques?)

 économique (quels sont les gains, les coûts ?)

 juridique (référence des textes réglementaires et éventuellement adéquation des pratiques avec la législation)

 social (création d’emplois, insertion, etc.)

 environnemental (évaluation des impacts et des risques environnementaux)

 psycho-sociologique (acceptabilité sociale, etc.).

 En définitive, le mémoire de stage doit se rapprocher dans son esprit d’un « mémoire à caractère professionnel », c’est-à-dire que les « tenants et aboutissants » de l’étude doivent être clairement décrits. L’étudiant(e) doit faire preuve d’un certain recul par rapport au « champ », en d’autres termes avoir la vision la plus globale possible du problème à partir de son expérience in situ et des différentes disciplines enseignées dans le Master.

VIII- La recherche bibliographique

 Il n’y a pas de mémoire de stage sans recherche bibliographique. L’appellation renvoie à une méthode logique d'investigation documentaire dont le but est de rassembler ou d'élaborer des informations précises (chiffres, données factuelles, fiches de lecture, etc.) qui à la fois soutiennent et justifient un travail de recherche et lui permettent de progresser en lui indiquant des voies nouvelles

 Quel que soit votre sujet, vous ne pourrez faire œuvre originale sans vous référer aux travaux existants. D'autres vous ont précédé(e) et réfléchi sur le sujet que vous avez choisi à votre tour. Ne pas en tenir compte risque de vous amener à répéter ce que d'autres chercheurs ont infiniment mieux dit que vous, de produire un travail banal qui ne fait – au mieux – que ressasser des lieux communs.

 Pour être original(e), il faut des concepts pointus, des outils appropriés et des ressources documentaires qui servent de références. Les écrits de ceux qui vous ont précédé(e) sont une de ces références. Votre thématique a une histoire. Différents courants de pensée s'en sont emparés et ont poussé la réflexion jusqu'à un certain point. Il vous faut vous situer par rapport à ces courants ou par rapport à certains des auteurs qui les représentent.

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 Vous pourriez penser que s'agissant d'un mémoire de stage, cette étape est de peu d'importance. Détrompez-vous. A priori, le jury auquel sera soumis votre travail connaît le sujet. C'est même pour cela qu'on demande aux membres du jury d'être présents. Ils auront vite fait de repérer que vous n'avez pas fait de vraie recherche bibliographique, que vous vous situez dans un certain courant de pensée sans le préciser, et vous demanderont pourquoi vous ne prenez pas en compte tel ou tel auteur qui a marqué le sujet...

IX- La structure et la forme générale du mémoire de stage

 Le mémoire comporte une introduction, un développement (en deux ou trois parties ; cf. infra) et une conclusion générale.

 Le titre doit être accrocheur et donner envie de lire. Il est rare qu’il soit trouvé d'emblée. Il synthétise le travail et en rend compte. S'il ne permet pas d'énoncer le problème avec le plus grand soin, un sous-titre le fera pour lequel chaque mot aura un sens précis, sans équivoque.

 Les différentes parties doivent comporter un titre « parlant ». La lecture en continu des titres et sous-titres, des chapitres et sections, doit offrir un reflet fidèle de votre travail personnel.

 L'introduction présente et justifie le mémoire de stage. Elle précise le cadre de travail, pose la problématique, énonce les hypothèses et annonce la structure du rapport.

« L'économie du travail » engagé doit être exposée. L’introduction doit aussi permettre de comprendre les raisons qui vous ont conduit(e) à choisir votre sujet, elle doit amener le champ du rapport de stage, poser avec clarté le questionnement auquel vous vous proposez de répondre, exposer la méthode utilisée et les supports choisis, présenter et justifier le plan

 Le développement s’organise en deux ou trois parties (ni une, ni quatre). Chacune est précédée d’une brève présentation qui en explicite l’objectif et le contenu et se termine par une synthèse qui restitue les principaux acquis et résultats.

 Les parties doivent s'enchaîner logiquement avec des transitions, des moments de synthèse et des annonces de plan qui permettent au lecteur de se repérer dans la structure globale du texte

 Les sous-parties, chapitres et sections du texte doivent s'enchaîner naturellement pour le lecteur. A cet effet, il faut prévoir des transitions appropriées, c'est-à-dire des phrases d'introduction et de conclusion des différentes parties qui permettent au lecteur de savoir à tout instant pourquoi il doit lire ce qu'il est en train de lire, puis pourquoi il devra lire ce qui suit…

 Les paragraphes devraient être suffisamment aérés pour une lecture agréable.

 Le corps du mémoire de stage doit comprendre à la fois des « moments » théoriques s'appuyant sur des travaux reconnus, des « moments » factuels qui mobilisent des données produites par des sources (INSEE, Ministères, Organismes ou cabinets spécialisés, etc.) ad hoc et des « moments » expérimentaux mettant en valeur les données recueillies par vous-même durant la période du stage. Toutes ces ressources doivent être consolidées et analysées de manière pertinente en fonction de l’orientation choisie.

 La conclusion, toujours présente, remplit une fonction spécifique. Sa véritable fonction est de répondre de façon synthétique à votre question initiale, de préciser dans quelle mesure votre hypothèse a été confirmée ou infirmée. Elle conduit fréquemment à une reformulation du questionnement initial. Comme l'introduction, elle est rédigée au terme du travail d'écriture.

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 La conclusion est également un espace privilégié pour aborder ce qui est en marge de la recherche effectuée. Elle vous permet donc d'élargir la réflexion, de dégager de nouvelles perspectives de travail ou de procéder à une (brève) autocritique.

Formellement, la conclusion doit comporter une synthèse du développement, la ou les réponses que vous apportez au questionnement de départ, un regard critique sur la démarche suivie et éventuellement s’achever par une ouverture vers d'autres travaux, d'autres expériences professionnelles ou d’autres questionnements.

 La bibliographie doit être élaborée selon les règles en vigueur. Elle reprend les ouvrages, articles, rapports, conférences et discours auxquels vous faites référence dans votre mémoire. Elle doit être ordonnée : classement des références par types de documents (ouvrages, articles, textes officiels, monographies, etc.) et par ordre alphabétique des auteurs.

 Toutes les illustrations présentées (tableaux, figures, etc.) doivent porter la mention de leur source. Si elles sont empruntées à d’autres auteurs ou organismes de formation, elles doivent être accompagnée de la mention de l’ultime document matériel ou électronique où elles ont été prélevées.

 Les citations dans le texte et les références en bibliographie doivent respecter rigoureusement les usages.

 Un résumé (10 lignes environ), présenté en amont du document, doit permettre au lecteur, spécialiste ou non, de saisir parfaitement le contenu et l'intérêt du mémoire.

 Un bon critère de réussite d’un mémoire de stage est que le tuteur puis le jury puissent le lire et le comprendre. L’évidence même. Certaines conventions apprises très tôt à l'université sont censées être bien maîtrisées. C'est en particulier le cas du bon usage du français (grammaire, orthographe, style, etc.). « Toute science n’est que langue bien faite » a écrit il y a longtemps Richard Cantillon (1680-1734). Un mémoire mal écrit sera mal compris et donc mal évalué…

 L'information scientifique ne s’oppose pas à la fonctionnalité et à la simplicité. On gagnera ainsi à éviter de répéter inutilement les mêmes choses, même s’il s’agit d’une idée ou d’une proposition qui vous tient à cœur. En revanche, on pourra très bien faire des répétitions (qu’un bon style en langue française permet d’éviter généralement) pour peu que ces répétitions soient justifiées pour une meilleure lecture du texte.

X- La présentation formelle du mémoire

 La présentation formelle du mémoire a son importance car l’esthétique générale du mémoire de stage doit être prise en compte

 Les différents paragraphes (passages brefs de quelques lignes entrecoupés par des retours à la ligne) doivent correspondre à des unités de discours.

 Avez-vous utilisé quelques « formules chocs » pour résumer votre pensée ou vos opinions ?

 Avez-vous proposé suffisamment d'exemples et/ou de données chiffrées pour que l'on comprenne votre développement ?

 Avez-vous été attentif(ve) aux incorrections de la langue et les avez vous corrigées ?

 La numérotation des pages a-t-elle été insérée ? Correspond-elle à ce qui est porté la table des matières (fin du mémoire) et au sommaire (début du mémoire) ?

 Lisibilité du texte sur feuille, format 21 x 29,7, dactylographié.

 Caractères type arial, times, helvetica, geneva ; avec fonte > ou = à 12

 Respect de la ponctuation française, en particulier la position des espaces :

 les signes simples (.,) : un seul espace après le signe.

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 les signes doubles (? ! : ;) : un espace devant et derrière le signe ; pas de majuscule après un point-virgule.

 Exemple : combien faut-il d'espaces avec le point, la virgule ou le point virgule ? Il faut un espace après un point-virgule et un point, alors qu’il ne faut pas d’espace après une virgule.

 Mise en page : interligne 1 ou 1,5. Le texte doit être « paginé ».

 Format page : marges de gauche et droite de 2,5 cm.

XI- La soutenance du mémoire de stage

 La soutenance est une prestation orale comportant deux temps : i) un exposé introductif de 15 à 20 minutes ; ii) un échange avec le jury de 35 à 40 minutes.

 Le mémoire ayant été lu par les membres du jury, il est inutile d’en présenter le contenu détaillé (un résumé par chapitre est à éviter absolument). La soutenance doit privilégier, dans l’ordre des priorités, la présentation de l’intitulé et de l’objet du mémoire, des raisons qui ont conduit au choix du thème, la justification de la problématique, la présentation précise de la méthodologie utilisée, les principaux résultats et leur critique ainsi que les perspectives (s’il y a lieu). Éventuellement, des rectifications ou des compléments apportés au travail écrit peuvent être évoqués.

 Évitez la lecture mécanique et froide de votre texte de présentation. Privilégiez le style

« spontané » et personnel.

 Adoptez une position assise pendant l’intervention du jury et l’échange avec ce dernier. Prenez des notes (donc prévoir un stylo et du papier / paradoxalement un oubli fréquent) sur toutes les remarques et les questions et réagissez à la fin (seulement) de l’intervention de chacun des membres du jury pour apporter les éclairages et les justifications demandés.

 Votre note dépendra aussi de la qualité et de la richesse de l’échange.

XII- L’évaluation du mémoire de stage (par le jury)

 Le travail effectué doit permettre au jury d’évaluer la qualité des connaissances accumulées et mises en forme par l’auteur(e).

 Le travail effectué doit aussi permettre au jury d’évaluer l’apport personnel réalisé par l’auteur(e).

 Le travail effectué doit permettre au jury d’évaluer la capacité de l’auteur(e) de faire le point sur une situation dans un cadre professionnel et conjoncturel déterminé.

 Le jury fait attention non seulement à l’originalité du plan et à la force du raisonnement mais aussi à l’actualité des faits (à la qualité des sources), à la pertinence des données et à la limpidité de l’expression (simplicité, clarté, etc.).

XIII- Les étapes de la remise du mémoire de stage

 Le mémoire est d’une longueur de 20 à 50 pages (la longueur peut varier selon les disciplines et les recommandations du directeur du mémoire). Des annexes (10 pages au maximum), différenciées du corps de votre travail personnel et clairement référencées et paginées, sont recevables.

 Un mini-mémoire d’étape de quelques pages devra être transmis au du directeur du mémoire avant le lundi 12 mai 2014. Ce document de travail doit permettre à le

« Commission pédagogique » de vérifier le bon déroulement du stage. Ce mini- mémoire préfigure le mémoire de stage complet. Il précise : le champ du stage, l’intitulé précis du sujet, une présentation synthétique du domaine, un exposé des objectifs poursuivis et des résultats visés, les missions confiées au (à la) stagiaire, une

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bibliographie indicative très récente, etc. L’évaluation de ce travail, et sa remise dans les délais ci-dessus, seront prises en compte dans l’évaluation d’ensemble du stage.

 Les soutenances des mémoires auront lieu les 22 et 23 septembre 2014. Les mémoires devront être remis – obligatoirement en format papier - aux membres du jury, soit directement, soit par l’entremise du secrétariat du Master, une semaine au moins avant la soutenance. En tout état de cause, aucune transmission du mémoire aux membres du jury ne saurait intervenir après le lundi 15 septembre 2013 (délai de rigueur). Tout retard peut justifier, de la part du jury, le refus de la soutenance du mémoire.

XIV- En cas de difficulté ou de conflit sur le lieu du stage

 En cas de difficultés particulières (mésentente avec le tuteur-entreprise, entorse au cahier des charges initial, impossibilité d’accéder aux informations nécessaires à la conduite du mémoire, etc.) sur les lieux du stage, prévenir immédiatement les responsables du diplôme ainsi que le tuteur-université. Les qualités du (de la) stagiaire s’apprécient aussi à la capacité de ce(tte) dernier(e) à gérer et à dépasser les situations de crise.

 Il est plus facile de dénouer un problème à l’amiable au bout de deux ou trois semaines plutôt qu’au bout de trois mois. Résoudre un problème de manière précoce, c’est aussi se donner la possibilité d’envisager un stage de substitution ou une autre solution de repli.

XV- La sécurité des stagiaires, un impératif !

 Pour des raisons de sécurité évidentes, aucun stage ne peut commencer avant qu’une convention de stage n’ait été préalablement validée par le chef d’établissement : le Président de l’Université, le doyen de la faculté, le directeur de l’école ou tout autre personnage qui a reçu autorité pour ce faire. Cette règle vaut particulièrement pour les étudiants qui effectuent leur stage à l’étranger.

 Pour les mêmes impératifs de sécurité, certaines destinations sont strictement interdites et/ou fortement déconseillées: Afghanistan, Somalie, Irak, Syrie, République centrafricaine, République démocratique du Congo, etc. D’autres sont autorisés, mais appellent de la part des stagiaires un comportent de stricte vigilance : Liban, Mexique, Tunisie, Lybie, Nigéria, Egypte, etc. Pour toutes les destinations, se référer au portail du ministère des affaires étrangères qui prodigue des conseils pratiques fort utiles dans le domaine.

XVI- L’assurance Responsabilité civile

 L'assurance responsabilité civile permet d'être couvert dans le cas où l'on est responsable d'un accident à l'égard d’un tiers. Dans tous les cas, une assurance responsabilité civile est impérative. L’étudiant s'engage à disposer de cette assurance en signant sa convention de stage.

 L’université n'a pas à contracter d'assurance responsabilité civile elle-même, en revanche elle s’oblige de vérifier que l'étudiant en a bien une.

 L'entreprise (ou l’organisme) d’accueil est tenu(e) de contracter une assurance responsabilité civile lorsqu’elle (il) accueille un stagiaire, que le stage soit conventionné ou non.

 Dans un établissement public, la couverture de l'employeur existe toujours dans la mesure où l'État est son propre assureur.

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