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Chapitre VI

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Academic year: 2022

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Chapitre VI

Le développement d’un médicament

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Le processus qui conduit à l'introduction d'un nouveau médicament est long et complexe qui dure 10-15 ans. Sur environ 1000 molécules au départ du processus, quelques unes seulement seront disponible pour le patient.

1 La découverte :

Au cours l’histoire, la découverte de nouveaux médicaments a été réalisée grâce au hasard et à la perspicacité des scientifiques (pénicilline, sulfamidés, hypoglycémiants, clonidine, sildénafil,…).

Actuellement la découverte de nouveaux médicament est réalisée à partir de deux stratégies complémentaires : le criblage à haut débit ou HTS (= High Throughput Screening) et la conception moléculaire rationnelle (Rational drug design).

Dans le cas du HTS, plusieurs milliers de molécules appartenant à une « librairie chimique » sont choisies au hasard ou en fonction de certaines caractéristiques physico-chimiques leur permettant d’interagir avec une cible prédéfinie (récepteur ou enzyme). L’activité des molécules vis-à-vis de la cible choisie se fait in vitro (boîtes multi-puits). Les « librairies de molécules » sont approvisionnées à partir de molécules issues de la synthèse organique de synthèse ou isolées du monde vivant (végétaux, microorganismes terrestres ou marins,…). Le HTS va mettre en évidence quelques molécules ou « hits » qui possèdent l’activité recherchée (agoniste, antagoniste, inhibiteur,…) sur la cible étudiée.

Dans un second temps, les interactions entre la cible et les hits seront étudiées en utilisant les techniques de la modélisation moléculaire (modélisation 3D, interactions entre la cible et le hit). La modélisation moléculaire fait appel aux propriétés biologiques et physico-chimiques des molécules, ainsi qu’à l’outil informatique (= étude in silico).

A partir des résultats de cette étude, le scientifique va concevoir de manière rationnelle (Rational drug design) des molécules originales qui seront synthétisées en plus petit nombre. Le but est d’augmenter la puissance (IC50 par exemple) et la sélectivité des nouveaux composés. C’est l’étape qui permet de transformer un « hit » en « lead ». Les raffinements de la structure du lead portent le nom de « lead optimisation ». Ils ont pour but notamment de générer une molécule (optimized lead) qui aura toutes les chances de devenir un futur médicament (pharmacocinétiques, biodisponibilité, toxicité,…).

Notons qu’il existe des programmes gouvernementaux de criblage dans le cadre de la lutte de certaines maladies (épilepsie1, SIDA, tuberculose,…).

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2 Développement pré-clinique

Avant son administration à l’Homme, le candidat médicament devra subir toute une série de test sur des modèles cellulaires et animaux pour démontrer son efficacité et son innocuité. Les compagnies pharmaceutiques sont en effet obligées de démontrer la sécurité du médicament pour les humains et de prouver que les avantages thérapeutiques valent largement les risques associés aux effets indésirables causés par le composé, comme, par exemple, dans le cas du traitement du cancer, de la migraine ou de l’hypertension. Ces études sont menées en respectant les règles édictées par les instances réglementaires. Les protocoles des essais cliniques doivent faire l’objet d’évaluations et de suivis étroits.

Les différentes études effectuées lors de la phase pré-clinique se font en parallèle.

Etude pharmacodynamique

Quel que soit le médicament que l'on désire sélectionner, un analgésique, un antibiotique etc., il est nécessaire :

• de déterminer de manière approfondie son mécanisme d’action,

• de préciser par une étude systématique tout autre effet concomitant éventuel sur les autres appareils : cardio-vasculaire, respiratoire, rénal, etc. Ceci explique qu'une exploration systématique de tous les effets possibles d'un médicament soit nécessaire.

Ces études, qu'il n'est pas possible de citer ici, se font sur l'animal entier, sur des organes isolés, des cellules isolées, des fractions cellulaires isolées, enzymes, récepteurs. Elles précisent les propriétés et les mécanismes d'action des médicaments.

Etude pharmacocinétique chez l'animal

Elle évalue l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'élimination du candidat-médicament. Elle est effectuée sur des modèles in vitro et chez l’animal.

Etude toxicologique

Cette étude est menée partiellement in vitro et en partie chez l’animal. On distingue les études de toxicité aiguë (dose unique) et les études de toxicité subaiguë (doses répétées sur plusieurs semaines ou mois). S'y ajoutent les études de toxicité sur la reproduction, de tératogenèse, de mutagenèse, de carcinogénèse, de tolérance locale et de sensibilisation.

La toxicité ne sera pas seulement jugée sur la survie ou la mort des animaux, mais aussi sur des critères cliniques (évolution pondérale, activité motrice, état tégumentaire,...). Les animaux seront sacrifiés à l'issue de cette période pour examen macroscopique des viscères. Au moindre doute à la nécropsie, un examen histopathologique devra être réalisé. Dans certains cas, des examens biologiques pourront être pratiqués. La dose maximale sans effet toxique sera la dose la plus élevée pour laquelle aucun effet toxique significatif clinique, biologique ou anatomopathologique n'aura été relevé par rapport au(x) lot(s) d'animaux témoins.

toxicité aiguë : administration unique, 2 espèces,

recherche de la dose maximale tolérée (DMT)

=> permet de déterminer le seuil toxique toxicité subaiguë : 4 semaines, 3 espèces, 2 voies d’administration,

minimum 3 doses < DMT dont 1 dose thérapeutique.

toxicité chronique : 52 semaines, 2 espèces dont 1 non-rongeur, 1 voie d’administration, 3 doses

toxicité de la reproduction :

- traitement des géniteurs jusqu’au terme de la gestation

- examen de la fertilité

- examen de la progéniture (vision, ouïe...) - examen de la fertilité de la progéniture

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- administration pendant l’organogenèse (6 → 17ème jour)

- fœtotoxicité (létalité)

- tératogenèse (malformation)

- administration du 17ème jour de la gestation jusqu’au sevrage

- parturition

- galactogenèse

- viabilité et développement post-natal des nouveau-nés

mutagenèse : étude d’un changement héréditairement transmissible de la séquence ou du nombre de nucléotides de l’ADN.

cancérogenèse : - traitement de longue durée (>2,5 ans)

- grand nombre d’animaux

- gavage impossible

- difficulté de différencier les tumeurs spontanées des néoformations imputables au traitement.

Développement technique (ou galénique):

Cette phase inclut l'adaptation de la méthode de préparation du produit à la production de quantités élevées et le développement de formulations galéniques adéquates. La galénique est la science relative à la mise en forme de médicaments. Cette phase aboutit à la conception de la spécialité pharmaceutique.

Développement analytique :

Cette phase développe et valide les méthodes d’analyse qui permettront de quantifier le principe actif et ses métabolites dans les fluides corporels (sang, plasma, urine) et les fèces.

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3 Etude clinique

Au terme de l'étude chez l'animal, on décidera si la molécule étudiée mérite d'être essayée chez l'homme ou doit être abandonnée. L'analyse complète des résultats permet d'évaluer le rapport efficacité/toxicité. La mise en route des essais chez l'homme dépendra de ce rapport et de sa comparaison avec ceux de principes actifs de même type, éventuellement déjà commercialisés. Ce dossier expérimental constitue le prérequis à un éventuel essai du candidat médicament chez l'homme.

La pharmacologie clinique évalue les propriétés des médicaments (efficacité, tolérance, pharmacocinétique...) très souvent chez l'homme sain et toujours chez le malade.

Cette évaluation s'effectue par des essais dont les protocoles doivent répondre à une rigueur suffisante pour aboutir au but fixé sans nuire à l'état de santé des volontaires sains ou des malades qui y participent, et être conformes à l'éthique.

Le consentement éclairé, donné par écrit, des volontaires qui participent à l'étude nécessite qu'ils soient bien informés du déroulement de l'étude et des risques éventuels qu'elle comporte. Les études doivent être menées selon une méthodologie rigoureuse selon des normes sévères émises par des organismes de réglementation tels la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis et l’Agence Européenne du Médicament (EMEA) en Europe. Avant toute mise en route, un comité d’éthique doit également se prononcer favorablement.

Etude clinique Phase I :

Le candidat-médicament est administré à l'homme pour la première fois. L'objectif premier est d'évaluer la sécurité du produit et de déterminer l’échelle des doses tolérées. En principe, le but de cette phase n'est pas de mettre en évidence l'efficacité du produit, bien sa tolérance. La phase I permettra aussi d'effectuer une première évaluation pharmacocinétique (recherche du changement subi par la substance active dans l'organisme) chez l'homme. Ces essais sont en général réalisés sur nombre restreint de volontaires et sains (100-200) répartis en petits groupes (10-20) et par des médecins ayant une compétence en pharmacologie clinique. Il n'est cependant pas licite d'administrer certains médicaments ayant une toxicité importante bien connue, tels que les anticancéreux actuels, à des volontaires sains et ils sont testés d'emblée chez des malades.

Si le médicament se montre plus toxique que prévu, ou encore est mal toléré, les essais sont immédiatement arrêtés. Le composé est retiré du programme. En général 1-3 molécules sont retenues pour la phase II.

Etude clinique de Phase II :

Ces essais visent (i) à établir l'efficacité du candidat-médicament et à éliminer les produits trop peu actifs ; (ii) à optimaliser la posologie et la durée du traitement pour les études ultérieures ; (iii) à étudier les effets indésirables et les risques associés à une utilisation à court terme. Cette étude est réalisée avec un nombre limité de patients sélectionnés (de 100 à 400). Cette phase dure de 1 à 2 ans.

Etude clinique Phase III :

Les essais de la phase III rassemblent un échantillon de plusieurs milliers de patients. Les essais cliniques de phase III ont plusieurs objectifs :

• faire la preuve de l’efficacité thérapeutique du composé dans les conditions réelles d’utilisation ;

• définir encore plus précisément le profil de sécurité du médicament, les incidences d’effets indésirables, et sa toxicité à long terme ;

• démontrer que le composé est aussi sinon plus efficace que les médicaments ou traitements existants ;

• comparer rigoureusement des groupes de patients traités avec le candidat médicament, avec des groupes de contrôle à qui on administre un placebo ;

• ajuster la posologie, selon l’âge des patients, les pathologies dont ils souffrent et les autres médicaments qui leur sont administrés ;

• tester différentes formulations pour la prise de médicaments (comprimé, sirop, vaporisateur, etc.).

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Types d’études cliniques :

L’étude clinique doit être adaptée à chaque produit et à chaque classe de médicament. Une étude clinique peut-être : « contrôlée » - « randomisée » - « ouverte » - « en simple aveugle » - « en double aveugle » - « multicentrique ».

Etude contrôlée : comparaison du candidat médicament à un autre traitement (autre principe actif ou placebo). Le placebo est une forme pharmaceutique identique au candidat médicament (forme, couleur, goût,…) mais ne contenant pas de principe actif.

Etude randomisée : les groupes de patients soumis aux différents traitements sont constitués par tirage au sort.

Etude ouverte : la patient et le médecin connaissent la nature du traitement.

Etude en simple aveugle : seul le médecin connaît la nature du traitement.

Etude en double aveugle : ni le médecin, ni le patient ne connaissent la traitement.

Etude multicentrique : l’étude clinique est effectuée dans plusieurs centres hospitaliers généralement de pays différents.

Etude séquentielle : le traitement subi change au cours du temps.

4 Parcours administratif (voir www.pharma.be)

En cas de succès au terme des études cliniques, le candidat-médicament doit encore parcourir plusieurs étapes administratives avant d’être mis sur le marché. En Belgique, la mise sur le marché d'un nouveau médicament s'effectue dans un cadre réglementaire précis.

Tout nouveau médicament à usage humain doit parcourir au minimum deux procédures administratives:

• l’autorisation de mise sur le marché

• la procédure de fixation de prix.

Si l'entreprise souhaite obtenir le remboursement d'un médicament, celui-ci doit encore parcourir deux procédures supplémentaires:

• la procédure de transparence,

la procédure de remboursement.

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Enregistrement :

L'enregistrement d'un médicament signifie que les autorités reconnaissent le médicament et donnent l'autorisation de le mettre à disposition du patient. Afin d'être enregistré, tout médicament doit répondre à des exigences de qualité, d'efficacité et de sécurité. A ce sujet, un dossier complet est établi par le responsable de la mise sur le marché. Il regroupe l'ensemble des résultats des essais analytiques, toxicologiques, pharmacologiques et cliniques.

Enregistrement européen :

Depuis plus de dix ans, de nombreux médicaments sont enregistrés au niveau européen. Le premier janvier 1995, le European Agency for the Evaluation of Medicinal Products (EMEA) a été créée. Cette agence enregistre des médicaments pour toute l'Union européenne. Depuis 1998, un enregistrement national est uniquement autorisé si le médicament n'est enregistré que dans un seul Etat membre. A côté de la procédure d'enregistrement nationale, la reconnaissance mutuelle d'enregistrements au sein de l'Union européenne est possible.

Au niveau européen, trois procédures sont proposées:

• La procédure centralisée instituée par l’EMEA : l’autorisation accordée signifie une reconnaissance dans toute l’Europe Unie.

• La procédure décentralisée : l’AMM est demandée simultanément en Belgique et dans un ou plusieurs autres Etats membres. Si les Etats membres prennent des décisions divergentes, la demande peut être soumise par le Ministre à la Commission européenne.

• La procédure de reconnaissance mutuelle : l’AMM est demandée dans un Etat membre, ensuite les autres Etats peuvent, à l’initiative du demandeur, reconnaître l’AMM selon la procédure de reconnaissance mutuelle.

Enregistrement national :

Afin d'obtenir l'enregistrement d'un médicament en Belgique, le responsable de la mise sur le marché établit un dossier complet qui contient les résultats de tous les essais.

Le dossier d’enregistrement permet non seulement au ministre de la Santé publique de délivrer l'enregistrement, il influencera aussi toutes les comparaisons ultérieures au niveau de la transparence, des prix et du remboursement.

La Commission des médicaments, constituée de représentants des différentes disciplines médicales et scientifiques susmentionnées, émet un avis au ministre de la Santé publique sur le dossier soumis. Dans certains cas (vaccins, sérums, etc.) le ministre peut recueillir simultanément l'avis du Conseil supérieur d'hygiène.

Les directives européennes stipulent que la procédure d'enregistrement peut prendre au maximum 210 jours. Les délais réels restent toutefois largement supérieurs aux délais européens.

Fixation du prix :

Après l'enregistrement vient l'étape de la fixation du prix du médicament. Les prix des médicaments à usage humain font l'objet d'une réglementation très stricte que nous pouvons résumer de la façon suivante:

• pour les médicaments remboursables (nouveaux ou existants), les demandes de fixation ou de hausse de prix doivent être introduites auprès du ministre des Affaires économiques. Dans ce cas, le ministre décide après avis de la Commission des prix des spécialités pharmaceutiques. La procédure d'admission au remboursement se déroule parallèlement à la procédure de la fixation du prix.

• pour les médicaments non remboursables dont une forme au moins est soumise à prescription médicale, des demandes d'augmentation de prix ou de fixation de prix (notification pour les nouvelles molécules et les molécules avec une nouvelle indication thérapeutique) doivent également être introduites auprès du ministre des Affaires économiques. Le ministre décide après avoir consulté le Comité permanent de la Commission pour la régulation des prix.

pour les médicaments non remboursables dont aucune forme n'est soumise à prescription médicale, toute augmentation ou fixation de prix (notification pour les nouvelles molécules) doit faire l'objet d'une demande auprès du ministre des Affaires économiques. Le ministre consulte préalablement le Comité permanent de la Commission pour la régulation des prix.

Les prix des médicaments vétérinaires et des diagnostics in vitro sont soumis au régime de prix général (liberté de prix).

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La structure du prix d’un médicament vendu au prix de 10 € est la suivante :

TVA 0,567€

soit 6% du prix départ officine Marge du pharmacien : 2,924 €

soit 31% du prix de vente pharmacien HTVA avec un maximum de 7,65 €

Marge du grossiste : 0,853 €

soit 13,1% du prix de vente grossiste HTVA

avec un maximum de 2,18 €

Prix ex-usine : 5,656 € sans valeur maximale

Commission de Transparence :

Après leur enregistrement, les médicaments à usage humain sont soumis à l'avis de la Commission de transparence. Celle-ci donne un avis motivé sur:

- le caractère innovant du médicament,

- sa place au sein de son groupe pharmacologique,

- son intérêt dans la pratique médicale en fonction des besoins thérapeutiques,

- la posologie du médicament en comparaison avec la posologie, la durée et le coût du traitement liés à d'autres médicaments appartenant à la même classe thérapeutique ou à une classe thérapeutique comparable.

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Commission de remboursement :

Si l'entreprise souhaite obtenir le remboursement d'un médicament à usage humain, elle doit introduire préalablement une demande auprès de l'Institut national de l'assurance maladie-invalidité (INAMI), Service des soins de santé.

Un avis est tout d'abord demandé au Conseil technique des spécialités pharmaceutiques. Au sein de celui-ci siègent des médecins et des pharmaciens. Ils représentent les ministres des Affaires sociales et de la Santé publique, le Service du contrôle médical, les universités, les mutualités, et le corps médico- pharmaceutique. Ils débattent de l'intérêt thérapeutique et du coût des médicaments concernés et proposent les conditions de remboursement.

Puis, l'avis du Comité de l'assurance est requis. Ce Comité de l'assurance organise l'exécution concrète de l'assurance maladie, par le biais de l'approbation des conventions et de décisions au sujet des modifications de nomenclature. Il établit également les objectifs budgétaires partiels.

Le ministre des Affaires sociales prend une décision après l'avis du Comité de l'assurance et du Conseil technique des spécialités pharmaceutiques. Si sa décision est positive, il doit encore consulter l'Inspection des Finances et obtenir l'accord du ministre du Budget. Enfin, le projet d'arrêté ministériel qui contient l'admission au remboursement doit encore être soumis pour avis au Conseil d'Etat avant qu'il ne soit publié au Moniteur belge. Cette publication n'est pas encore synonyme de mise en application concrète, car l'entrée en vigueur des décisions publiées n'est pas immédiate.

Les directives européennes prévoient que la durée cumulée de la procédure de fixation du prix et de la procédure de remboursement ne peut être supérieure à 180 jours.

5 Pharmacovigilance ou phase clinique IV

Cette phase s’occupe du suivi du médicament après sa mise sur le marché, en ce compris et en particulier la détection de réactions indésirables au médicament. A cet effet, tout praticien (médecin, pharmacien) à l’opportunité de rapporter au Centre de Pharmacovigilance les effets indésirables qu’il suspecterait être occasionnés par un médicament ou une association de ceux-ci. Ce formulaire est repris en annexe.

Le développement d’un médicament est donc est parcours long complexe, à haut risque et généralement rentable.

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