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(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1605

Comment éradiquer la rougeole en Suisse?

FMH 1607

Information préliminaire: Via sicura – deuxième train de mesures

NewIndex 1610

Le corps médical a-t-il absolument besoin de ses propres données?

Interview avec le médecin-chef de «Swiss Indoors» 1632

«Unser Draht zu den Spielern ist sehr direkt»

Horizons 1639

Das Experiment

«Et encore…» par Anna Sax 1642

Pas le temps

43

23. 10. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1605 Comment éradiquer la rougeole en Suisse?

Christine Romann Droit

1607 Via sicura – deuxième train de mesures Ursina Pally Hofmann

Le projet de révision de la législation sur la circulation routière prévoit quatre niveaux d’expertise médicale. Le Service juridique de la FMH donne des informations sur le projet et sur les conditions que le médecin devra rem- plir pour pouvoir évaluer l’aptitude à conduire.

Comité central

1608 Séance du Comité central du 29 août 2013

Voici un extrait du procès-verbal du Comité central qui revient notamment sur les sujets suivants: psychothéra- pie non médicale, initiative Médecine de qualité, office de conciliation pour les assistantes médicales, promotion de projets et prix de l’ISFM et révision de la loi sur les produits thérapeutiques.

1609 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical NewIndex

1610 Le corps médical a-t-il absolument besoin de ses propres données?

Renato Laffranchi, Urs Stoffel

Dans le présent article, les auteurs démontrent pourquoi il est important que le corps médical dispose de ses pro- pres données et pourquoi celles-ci ne peuvent pas sim- plement être remplacées par les données des assureurs ou de l’Office fédéral de la statistique.

Organisations du corps médical SGV/SIM

1613 Versicherungsmedizinische Kompetenz per Mausklick für den ärztlichen Alltag Verena Renggli, Yvonne Bollag, Christian Schmidts, Martina Lehr, Caroline Brugger, Regina Kunz

Vous devez rédiger une demande de prise en charge des coûts à l’intention du médecin-conseil d’une assurance mais ne savez pas très bien comment vous y prendre? Le cursus en ligne de médecine des assurances vous per- mettra de trouver des réponses grâce à un simple clic.

Autres groupements et institutions

1616 Pour ne rien manquer, faites-vous OFSP vacciner

Debbie Rychener

L’OFSP et les cantons ont lancé une campagne nationale d’élimination de la rougeole et de sensibilisation de la population au moyen d’affiches et d’informations com- plémentaires. Du matériel spécifique est également à la disposition des médecins.

Courrier / Communications

1618 Courrier au BMS

1619 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services

1621 Berufshaftpflichtversicherung FMH Insurance Services

1622 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte FMH Insurance Services

1623 Emplois et cabinets médicaux

Erich Werner/pixelio.de

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch Photo de couverture: Peter Hauck

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Tribune Interview

1632«Unser Draht zu den Spielern ist sehr direkt»

Bruno Kesseli

Les «Swiss Indoors», un des plus importants tournois mondiaux de tennis en salle, se déroulent cette semaine à Bâle. L’occasion pour le BMS de rencontrer Felix Marti, spécialiste en médecine du sport et médecin-chef du tournoi depuis plus de trois décennies. Dans cet entre- tien, il parle de son travail et livre quelques souvenirs personnels.

Thème

1636 Menschen kurz vor ihrem Tode besser begleiten

Felicitas Witte

De nombreux médecins de famille semblent ne pas être au courant des souhaits de leurs patients concernant leur fin de vie, en particulier sur le lieu où ils souhaite- raient mourir et la manière. Voici un compte rendu de la Conférence Swiss Family Docs où des médecins de fa- mille ont présenté un nouveau programme de re- cherche national à ce sujet et montré comment faire preuve de compassion pour accompagner les patients en fin de vie.

1638 Spectrum

Horizons

Sous un autre angle 1639 Das Experiment

Erhard Taverna

Il est question d’un chantier, mais pas d’un chantier ordi- naire qui utiliserait du bois, des mousses synthétiques ou des solvants, mais d’un chantier où les artisans n’osent ni fumer, ni souder, ni utiliser de scies à trancher. Mais pourquoi donc?

1641 Vita brevis, ars longa Klaus Bartels

Cet article vous dira enfin pourquoi, parmi toutes les dis- ciplines scientifiques, seule la médecine est considérée comme un art.

Et encore…

1642 Pas le temps Anna Sax

Toute blasée qu’elle soit, la visiteuse n’a pu se soustraire au charme particulier du symposium «markt-mensch- medizin». Un concept que les époux Hess-Cabalzar ont mis en pratique pendant plus de 20 ans à l’hôpital d’Affoltern.

Anna

Rainer Sturm/pixelio.de

(4)

E d i t o r i a l

F M H

La rougeole pourrait totale- ment disparaître. Un vaccin efficace et éprouvé dans le monde entier existe depuis plus de 40 ans contre ce virus dont l’unique réservoir est l’être humain. De facto, toutes les conditions sont ainsi réu- nies pour une éradication complète de la maladie dans le monde. Pourtant, régulière- ment encore, de nombreux pays – dont la Suisse – sont le théâtre de flambées de rougeole plus ou moins importantes, car ils ne sont pas en mesure d’atteindre le taux de vaccination de 95 % nécessaire à l’élimi- nation de la maladie. Pourquoi cela?

Considérée comme une maladie infantile relativement bénigne dont on se remet facilement, la rougeole n’a, à tort, pas mauvaise réputation. Cela joue assurément un rôle. Effec- tivement, comparé à d’anciennes maladies de même nature, comme la polio, le danger potentiel de la rougeole est minime.

Dans la plupart des cas, c’est une maladie qui se soigne sans problème mais qui peut se compliquer d’otites, de pneumo- nies ou, dans le pire des cas, d’encéphalites. Cependant dans une proportion tellement basse que la rougeole n’est pas prise pour ce qu’elle est: une maladie qui peut entraîner la mort!

D’après les estimations de l’OMS, plus de 160 000 personnes dans le monde ont succombé à la rougeole en 2008.

La Confédération emboîte le pas aux efforts déployés par- tout dans le monde et entend atteindre en 2015 le taux de vaccination de 95 % nécessaire à terme pour éradiquer la rou- geole. Les personnes réfractaires à la vaccination pourront rester fidèles à leurs convictions – et bénéficier par là même de la protection que leur confèrent leurs concitoyens vaccinés.

En Suisse, qu’en est-il de l’immunité contre la rougeole?

Qui n’est pas protégé? Selon toute probabilité, les personnes nées en 1963 ou avant ont contracté la maladie dans leur jeu- nesse. A cette époque, il n’y avait en effet aucun moyen d’échapper au virus très contagieux. Sinon, comment se pré- sente la situation helvétique après plus de 40 ans de vaccina- tion? Le taux de vaccination de tout le pays s’élève à 85 %, mais d’importantes différences cantonales subsistent. Avec des taux de vaccination de 90 à plus de 95 %, les cantons la-

tins frôlent déjà l’objectif visé. La Suisse centrale en revanche et le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures manquent sensi- blement l’objectif en affichant respectivement des taux infé- rieurs à 70 % et 79 %. Par conséquent, le nombre de cas recen- sés lors des épidémies de rougeole entre 2006 et 2009 a été beaucoup plus élevé dans ces cantons.

Il est encourageant de voir que le premier vaccin est ino- culé à un grand nombre d’enfants. 90 % d’entre eux sont vac- cinés dans les deux premières années de leur vie, jusqu’à la fin de la scolarité ce taux atteint 94 %. Mais les chiffres concer- nant la piqûre de rappel sont moins réjouissants. En effet, cette seconde dose indispensable à une protection efficace n’est administrée qu’à 75 % de tous les enfants, un taux nette- ment insuffisant. Dans ce contexte, il appartient aux méde- cins de jouer leur rôle: pourquoi ne pas mettre en place un système de rappel avisant simplement les parents? Pourquoi ne pas toujours inscrire le deuxième vaccin à l’ordre du jour des consultations régulières de prévention pédiatrique?

L’analyse des flambées de rougeole montre cependant aussi que de nombreux adultes et adolescents ne sont pas ou pas suffisamment vaccinés. Au cours des premiers mois de cette année, cinq personnes non vaccinées ont contracté la rougeole en Europe ou en Asie et l’ont «importée» en Suisse.

De manière générale, plus affectés par la maladie, les adultes sont davantage sujets à des complications. Pour eux, une vac- cination de rattrapage est donc vraiment indiquée. A cet égard, les cantons disposent de différentes possibilités d’agir, notamment dans le cadre de la stratégie nationale pour élimi- ner la rougeole. Les cantons faisant état d’un taux de vaccina- tion insuffisant peuvent organiser des journées d’action avec une vaccination gratuite. Si les personnes non vaccinées sont disposées à recevoir gratuitement un vaccin et si elles sont bien informées des risques spécifiques à la maladie pour les adultes, ces journées d’action seront un succès.

Lorsque l’occasion se présente d’éradiquer une maladie qui peut provoquer la mort, nous devrions la saisir – pour notre propre protection et pour le bien de tous.

Dr Christine Romann, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Promotion de la santé et prévention

Comment éradiquer la rougeole en Suisse?

Oublier la seconde dose chez les enfants n’est pas une fatalité.

Un système de rappel peut aider!

Les vaccinations de rattrapage sont

indiquées pour les adultes, plus affectés

par la maladie et davantage sujets à

des complications que les enfants.

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Editores Medicorum Helveticorum

1607

D r o i t

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 43

Evaluation de l’aptitude à conduire: information préliminaire

Via sicura – deuxième train de mesures

Le deuxième train de mesures du programme de révi­

sion de la législation sur la circulation routière, plus connu sous le nom de Via sicura, prévoit notamment de revoir l’évaluation de l’aptitude à conduire par les médecins. Initialement, les nouvelles dispositions auraient dû entrer en vigueur au 1er janvier 2014, avec un délai de transition d’une année pour per­

mettre aux médecins de se former. Selon l’Office fédéral des routes (OFROU), la mise en vigueur de ces dispositions n’est désormais plus considérée comme

prioritaire et a été reportée à l’été 2015. L’Office fédé­

ral est en effet toujours en train d’analyser les prises de position relatives au projet d’ordonnance reçues l’été dernier. A cette occasion, la FMH s’était égale­

ment prononcée sur les modifications proposées.

Ce report à l’été 2015 permet donc aux acteurs concernés d’étudier les dispositions en détail avant leur mise en œuvre. Le projet prévoit entre autres quatre niveaux d’expertise médicale; pour le niveau 1, l’aptitude à conduire des conducteurs âgés de plus de 70 ans sera évaluée par le médecin de famille. Pour cela, ce dernier devra suivre différents modules de formation répartis sur une journée de cours. Selon le projet, il devra également obtenir une autorisation cantonale et répéter le cours tous les cinq ans. La

Société suisse de médecine légale (SSML) a d’ores et déjà développé des modules de formation qui seront mis sur pied par l’Association des services des au­

tomobiles (asa). Il est prévu que l’asa collabore étroi­

tement avec la SSML et que cette dernière assume la responsabilité suprême pour ces cours. La Société suisse de médecine générale, la Société suisse de médecine interne générale, le Collège de médecine de premier recours et la Société suisse de psychologie de la circulation ont également été contactés et auront la possibilité de se prononcer sur le contenu des cours. Selon la réponse du Conseil fédéral à l’interpellation d’un parlementaire concernant les coûts engendrés par cette formation pour les méde­

cins de famille, les propositions relatives à la pro­

cédure d’autorisation et à la formation de base et continue en médecine du trafic ont été acceptées à une large majorité. Les acteurs habilités pourront toutefois faire valoir des propositions d’amélioration qui seraient alors prises en compte dans la version remaniée.

Les détails ne pourront cependant être réglés qu’une fois que le texte définitif de l’ordonnance sera disponible et que l’on saura clairement quand aura lieu l’entrée en vigueur. L’OFROU n’a encore donné aucune indication à ce sujet.

Ursina Pally Hofmann Avocate, responsable suppléante du Service juridique de la FMH

Correspondance:

Dr iur. Ursina Pally Hofmann Service juridique de la FMH Elfenstrasse 18

CH­3000 Berne 15 lex[at]fmh.ch

Dans le premier niveau de l’expertise médicale, l’aptitude à conduire des conducteurs âgés de plus de 70 ans sera évaluée par le médecin de famille.

Ce report à l’été 2015 permet aux acteurs concernés d’étudier

les dispositions en détail avant leur mise en œuvre.

(6)

Nouvelles du Comité central

Séance du Comité central du 29 août 2013

Psychothérapie non médicale – Dans le cadre de la loi sur les professions de la psychologie, une nouvelle ordonnance doit régler l’accès des psychothérapeutes psychologues aux soins de base. La question de savoir qui sera autorisé à prescrire des prestations de psycho- thérapie et à déposer une demande de prolongation au terme de la 40e semaine reste cependant ouverte.

Le Comité central (CC) s’oppose à une limitation de l’autorisation de prescrire: tous les médecins déten- teurs d’un titre de spécialiste reconnu doivent pouvoir prescrire des prestations de psychothérapie. Par ail- leurs, le CC est favorable à ce que la demande de pro- longation soit déposée directement par les psycholo- gues.

Initiative Médecine de qualité – Dans le cadre de l’offre de prestations de l’Académie suisse pour la qua- lité en médecine (ASQM), H+ a déposé la proposition suivante: toujours plus d’hôpitaux suisses participent à l’initiative «médecine de qualité» (IQM) centrée sur un système d’évaluation par des pairs («peer-review»).

H+ souhaite examiner l’opportunité d’adapter cette approche allemande au contexte helvétique et d’éven- tuelles alternatives. A cet effet, elle entend confier à l’ASQM l’élaboration d’un concept en ce sens. Le CC approuve la collaboration entre l’ASQM et H+.

Office de conciliation pour les assistantes médi- cales – Ces dernières années, très peu d’assistantes médicales ont fait appel à l’office de conciliation. L’as- sociation suisse alémanique des assistantes médicales (SVA) recense désormais environ 15 cas par an. Le CC a donc accepté de reconduire cette prestation et de partager en deux les coûts avec la SVA.

Organe de coordination eHealth – Lors de la consul- tation par l’organe de coordination eHealth concer- nant les formats d’échange pour le carnet de vacci- nation électronique et la déclaration obligatoire des

résultats de laboratoire, la FMH avait émis différentes critiques. Malheureusement, ses arguments et propo- sitions n’ont été pris en compte que de manière limi- tée.

Promotion de projets et prix de l’ISFM – L’ISFM a mis sur pied un concours visant à soutenir et à pro- mouvoir des projets innovants dans le domaine de la formation postgraduée. Par ailleurs, il prévoit de dé- cerner un prix aux meilleurs formateurs. Grâce à ces deux projets, il entend contribuer à renforcer la visi- bilité de la formation postgraduée en Suisse.

Révision de la loi sur les produits thérapeutiques – La FMH a rédigé une prise de position pour faire valoir sa position concernant la révision de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh). Une version brève sera envoyée au Parlement et à la commission chargée de l’examen préalable, et une version longue utilisée à l’interne. Le CC a approuvé les deux versions.

Elections au Conseil de fondation de la PAT-LPP – Le mandat des membres du Conseil de fondation de la PAT-LPP expire au 31 décembre 2013. Un candidat romand a été proposé pour remplacer la Dresse Alexandra Horsch Beyerle. Le CC accepte cette recommandation qui sera communiquée au Conseil de fondation.

Elections au Comité de direction de medisuisse – Sur les six sièges auxquels la FMH a droit au sein du Comité de direction de medisuisse, seuls cinq sont actuellement occupés. Malgré un appel à candida- tures, elle n’a reçu aucune proposition pour repour- voir le siège du candidat sortant, le Dr Gion Andreia Uffer. Le CC a donc décidé de suspendre ce dossier jusqu’à ce qu’une candidature soit présentée, et de privilégier des candidatures romandes pour son si- xième siège.

C o m i t é c e n t r a l

F M H

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum, nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 43

1609

Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

LU

Mirjam Huwyler,

Fachärztin für Urologie, im Löwen Center, Zürichstrasse 5, 6004 Luzern

TI

Flavio Sicurella,

Spécialiste en oto-rhino-laryngologie, Via Monsignor Sesti 22, 6826 Riva San Vitale ZH

Theodor Huber,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, PF 2128, 8060 Zürich

Liv Krämer,

Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, Glockengasse 8, 8001 Zürich

Todesfälle / Décès / Decessi Christian Klaiber (1942), † 4. 10. 2013, Facharzt für Chirurgie, 3007 Bern Hanna Dorobisz (1950), † 21. 9. 2013, Fachärztin für Radiologie,

3037 Herrenschwanden

Heinrich Lauterburg (1922), † 1. 10.2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4932 Lotzwil

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft haben sich für die Sektion Stadt gemeldet:

Stephan Toschew, praktischer Arzt, ab 1. 11. 2013:

Hausarztpraxis an der Museggstrasse 3, 6004 Luzern

Horst-Jörg Haupt, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Tribschenstrasse 70, 6005 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Kirstin Luppe, Allgemeine Innere Medizin, Im Schlauch 6, D-79280 Au

Rei Göppert-Santos, Allgemeine Innere Medizin, Im Schlauch 6, D-79280 Au,

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan- tons Schwyz haben sich angemeldet:

Monika Schwartländer, Fachärztin für Innere Medizin, spez. Geriatrie, Leitende Ärztin Spital Einsiedeln

Eva Rita Benkovics, praktische Ärztin, Ärzte- zentrum Reichenburg AG, Kantonsstrasse 60, 8854 Reichenburg

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

F M H

Nouvelles du corps médical

(8)

N o u ve l l e s d u c o r p s m é d i c a l F M H

Société Médicale du Valais / Walliser Ärzteverband

Se sont annoncés comme candidats à l’admis- sion à la Société Médicale du Valais :

Zum Eintritt in den Walliser Ärzteverband haben sich angemeldet:

Membres ordinaires / Ordentliche Mitglieder Julia Ambühl, 1977, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin FMH, Brig

Anne-Laure Arborino, 1970, Spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie, Saxon

Chantal Bochud Tornay, 1970, Spécialiste FMH en médecine interne générale, Monthey

Hugues Brat, 1968, Spécialiste en radiologie, Sion Matthieu de Riedmatten, 1974, Spécialiste FMH en anesthésiologie et médecine intensive, Sion Anne-Catherine Ducrey-Erard, 1967, Spécialiste FMH en anesthésiologie, Sion

Najeh Farah, 1966, Spécialiste FMH en médecine interne générale, Vouvry

Valérie Gaist, 1970, Spécialiste FMH en médecine interne, Sion

Frank-Olivier Gay, 1974, Spécialiste FMH en anes- thésiologie, Sion

Rosanna Gischig Wyer, 1979, Fachärztin für All- gemeine Innere Medizin FMH, Fiesch

Christoph Grape, 1943, Facharzt für Dermatolo- gie und Venerologie, Visp

Raphaël Guanella, 1976, Spécialiste FMH en médecine interne et en angiologie, Martigny Boris Guignet, 1971, Spécialiste FMH en psychia- trie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents, Martigny

Marie Laure Herdan, 1953, Spécialiste en ophtal- mologie, Martigny

Maria Iakova, 1969, Spécialiste en médecine interne générale, Sion

Robert Jenewein, 1954, Praktischer Arzt, Bettmer- alp

Leonard Kamguia, 1968, Spécialiste en anesthé- siologie, Monthey

Andreas Josef Kreis, 1973, Spécialiste FMH en ophtalmologie et ophtalmochirurgie, Sion Amédée Lages, 1963, Médecin praticien, Haute- Nendaz

Peter Lauer, 1953, Praktischer Artz, Münster Nadège Michelet-Brunacci, 1978, Spécialiste en dermatologie et vénéréologie, Sion

Platon Misovoulos, 1972, Spécialiste en cardiolo- gie, Sion

François Monnet, 1960, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, Sion

Philipp O. W. Portwich, 1963, Facharzt für Psych- iatrie und Psychotherapie, Brig

Claudio Ruzza, 1975, Facharzt für Chirurgie FMH, Visp

Marc-André Schläpfer, 1971, Spécialiste FMH en anesthésiologie, Sion

Michel Schoofs, 1953, Spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, Sion Tino Tancredi, 1966, Spécialiste en radiologie, Sion

Bénédicte van der Vaeren, 1969, Spécialiste en psy- chiatrie et psychothérapie, Monthey

Membres extraordinaires / Ausserordentliche Mit glieder

Alexandre Bissig, 1977, Spécialiste FMH en oph- talmologie, Sion

Raoul de Haller, 1971, Spécialiste FMH en ophtal- mologie et ophtalmochirurgie, Martigny Gérard Salem, 1946, Spécialiste FMH en psy- chiatrie et psychothérapie, Sion

Nadja Tajouri, 1970, Spécialiste FMH en ophtal- mologie, Sion

Patricia Vajda-Girod, 1972, Spécialiste FMH en gynécologie et obstétrique, Sion

Les avis opposés à l’une ou l’autre admission sont à adresser au Secrétariat de la Société Médi- cale du Valais (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) dans un délai de 10 jours après publication.

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind innerhalb von 10 Tagen seit der Publikation beim WAeV-Sekre- tariat (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) schriftlich zu erheben.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 43

1610

Le corps médical a-t-il absolument besoin de ses propres données?

Au fil des discussions, il n’est pas rare d’entendre: «A quelles fins les médecins suisses ont-ils besoin de leurs propres données et à quoi leur sert une telle collecte?»

ou «N’avons-nous pas déjà suffisamment de chiffres de la part des caisses-maladie, de l’OFSP et de l’Office fédéral de la statistique (OFS)?»; «Recueillir ses propres données coûte beaucoup d’argent et n’apporte pas de véritables avantages.»

Dans ces colonnes, nous tentons de démontrer l’importance et la nécessité de telles données pour le corps médical suisse et de rappeler que celles-ci ne peuvent pas être simplement remplacées par celles des assureurs ou de l’OFS.

Qui est NewIndex et que fait-elle?

La société NewIndex SA a été fondée en 2000 en vue de répondre aux exigences tarifaires du TARMED. Elle appartient à 100 % aux sociétés cantonales de méde- cine, à la FMH et à la Caisse des médecins. NewIndex a pour mission de créer un pool regroupant les don- nées de toute la Suisse, entre autres dans le but de

compiler les informations du corps médical pour mener les négociations tarifaires avec les assureurs et d’offrir un instrument aux médecins dans le cadre de l’évaluation de l’économicité. Pour ce faire, dix centres de confiance (Trust Centers) ont vu le jour sur l’ensemble du territoire grâce au soutien de NewIndex. Les sociétés cantonales de médecine ont chacune conclu une convention avec le centre de confiance de leur canton, établissant les modalités de collecte des données.

En fournissant des évaluations, des analyses ou des ébauches de modèle, NewIndex apporte son concours aux deux associations professionnelles nationales, la CCM et la FMH, aussi bien lors des négociations sur la valeur du point tarifaire que du- rant la révision de la structure tarifaire du TARMED.

En outre, NewIndex entreprend également des prépa- rations de données et d’évaluations sur mesure à l’in- tention de diverses sociétés cantonales ou spécialisées,

ou pour des groupes de médecins en se fondant sur les données des médecins. NewIndex répond égale- ment à des mandats (analyse et évaluation) émis par des autorités sanitaires cantonales ou fédérales, des instituts scientifiques et autres institutions du do- maine de la santé.

La priorité: protection des données et protection contre les abus en la matière Une grande partie de l’activité de NewIndex repose sur la collecte des données et donc aussi sur la confiance que lui accordent les médecins fournissant volon- tairement leurs données pour le Centre national de consolidation des données, plus connu sous le nom de NAKO. Ces praticiens sont en droit d’attendre que NewIndex traite leurs données sensibles avec dili- gence, confidentialité et de manière conforme à la pro- tection des données. Toute entreprise qui remettrait en cause ce «capital confiance» par un manque de soin dans la gestion des données serait en effet vouée à l’échec.

C’est la raison pour laquelle deux instances veillent à une utilisation conforme et diligente des données: le «comité NAKO» et le code NAKO. Le pre- mier se compose de représentants de la FMH, des sociétés cantonales de médecine, de diverses organi- sations faîtières, d’un représentant des centres de confiance, d’un délégué de NewIndex et d’un conseil- ler juridique; quant au second, il règlemente l’accès et l’exploitation des données par des associations et des tiers.

Les centres de confiance: le noyau de la collecte nationale des données du corps médical suisse

Les dix centres de confiance collectent de manière dé- centralisée les données de facturation des médecins, qui sont ensuite consolidées par le NAKO. Mais ces centres de confiance remplissent encore bien davan- tage de missions. Par leur proximité avec les méde- Renato Laffranchi a,

Urs Stoffel b

a General manager NewIndex b Président du conseil

d’administration de NewIndex, membre du Comité central de la FMH

Correspondance:

Dr Renato Laffranchi NewIndex SA Leberngasse 19 CH-4600 Olten

renato.laffranchi[at]newindex.ch

NewIndex: créer un pool regroupant les données de toute la Suisse dans le but de compiler les informations pour mener les négociations tarifaires et offrir un instrument aux médecins dans le cadre

de l’évaluation de l’économicité.

N e w I n d e x

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La priorité: protection des données et protection contre les abus en la matière.

cins et leur capacité à les fidéliser, ils établissent un climat de confiance avec les praticiens qui leur sont rattachés, ils les conseillent et les accompagnent dans tout ce qui concerne les aspects économiques de la gestion de leur cabinet. Grâce à l’aide de leur centre de confiance, de nombreux médecins ont pu éviter une demande de restitution injustifiée (procédures EAE) aux caisses-maladie. Les centres de confiance jouent ainsi un rôle important de protection pour les médecins indépendants et garantissent dans une large mesure la collecte de données au niveau national.

Pour encadrer leurs droits et leurs devoirs respectifs, ils concluent des contrats de mandats avec les socié- tés cantonales de médecine concernées.

Afin que la collecte puisse fonctionner au niveau national, il est indispensable que les données soient recueillies selon des standards uniformes et contrai- gnants pour tous les centres de confiance. C’est seu- lement ainsi que les données pourront être consoli- dées par le NAKO, et leur compatibilité garantie. Par ailleurs, les centres de confiance doivent participer au financement nécessaire à la consolidation des don- nées tant que celui-ci ne sera pas assumé par les socié- tés cantonales de médecine.

NewIndex: bureau technique

de la Conférence des sociétés cantonales de médecine (CCM)

NewIndex se charge de tout le bureau technique de la CCM. Dans le cadre des négociations avec tarifsuisse sur la CPP (LeiKoV), elle analyse et contrôle l’exacti- tude des données fournies par les assureurs et indique

d’éventuelles irrégularités. Par ailleurs, elle les com- pare avec celles du corps médical compilées dans le pool de données national. Si ces données ne pré- sentent pas une évolution similaire, elle recherche les explications possibles et met en évidence les dif- férences. NewIndex élabore ses propres propositions de modèle dans le but d’établir un modèle de substitu- tion pour la CPP. En 2013, et c’est nouveau, New- Index a également participé aux négociations sur la valeur du point tarifaire avec la deuxième commu- nauté d’achat (HSK).

NewIndex: l’épine dorsale de la révision tarifaire du TARMED (TARVISION)

Pour la FMH, NewIndex réalise également des évalua- tions et des analyses dans différents domaines, et no- tamment pour le projet Tarvision. Dans ce cas, une bonne représentativité des spécialités est indispen- sable à la réussite du projet. En effet, pour que les dif- férentes sociétés de discipline puissent faire valoir leur point de vue, la plausibilité de leurs attentes doit être étayée par des chiffres et des données fiables.

NewIndex: centre de référence des données de facturation, notamment en vue

de défendre le point de vue des médecins Grâce aux évaluations de NewIndex, des modèles pour de nouveaux tarifs de laboratoire ont vu le jour.

Lors des négociations sur une rémunération sans marge de la propharmacie avec les assureurs, elles ont permis de montrer que la durée des consultations reste la même avec ou sans remise de médicaments.

Les sociétés cantonales de médecine et les socié- tés de discipline bénéficient également du soutien de NewIndex. En 2012, cette dernière a notamment éla- boré un argumentaire complet à l’intention de la société des médecins du canton de Schwytz, grâce auquel une augmentation de la valeur du point tari- faire de 2 centimes a pu être obtenue. En effet, suite à un blocage par les assureurs, seules les données NAKO des médecins étaient disponibles à cette époque. C’est grâce à elles qu’il a été possible de motiver une aug- mentation de la valeur du point tarifaire.

De la même manière, NewIndex a réalisé des analyses pour le canton d’Argovie et développé des modèles qui ont finalement abouti à une hausse de la valeur du point tarifaire fixée par le canton. En outre, NewIndex apporte son concours au canton d’Argovie lors de la campagne de votation sur l’auto- risation de la propharmacie («Wahlfreiheit beim Me- dikamentenbezug»).

Par ailleurs, NewIndex a également contribué au développement du concept de la concentration thé- rapeutique, élaboré en collaboration avec la Société suisse d’oncologie médicale. Il s’est agi notamment de montrer que tous les oncologues ne traitent pas dans la même mesure des patients oncologiques, mais qu’ils exercent également dans des proportions différentes en médecine interne.

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Editores Medicorum Helveticorum

Un socle de données pour une étude sur les soins orientée vers l’avenir

Avec l’aide d’OBELISC (Objective Evaluation and Lea- dership In Scientific Health Data Collection), New- Index pénètre de plus en plus le domaine de la re- cherche sur les soins: sur mandat de la direction de la santé du canton de Schwytz, elle a ainsi mené un projet en collaboration avec le centre de confiance medkey visant à analyser et représenter la situation du canton en matière de soins. Les données OBELISC, un sous-collectif de données spécialement créé par NewIndex, permettent aujourd’hui de soutenir égale- ment des projets externes de recherche universitaire.

Grâce à cela, NewIndex s’élève au rang de «labora- toire d’idées» cherchant à répondre aux questions et à anticiper les enjeux de la prise en charge médicale de demain. Afin qu’une telle recherche sur les soins soit fiable pour l’avenir, elle doit pouvoir compter sur un collectif de données approprié et susceptible d’ap- porter des conclusions valides et pertinentes.

La signification politique du pool de données

Si le corps médical suisse entend ouvrir des perspec- tives et influencer de manière décisive l’avenir de la prise en charge et du système de santé, il doit dispo- ser de ses propres données, pouvoir faire appel à des évaluations et à des analyses en vue de répondre aux questions en suspens, et surtout proposer des solu- tions acceptables pour l’avenir de la santé dans notre pays. Qui d’autre, si ce n’est le corps médical, est en mesure de façonner cet avenir et de le marquer de son empreinte? En créant le pool de données national du corps médical, nous œuvrons dans ce sens en étroite collaboration avec les centres de confiance.

Façonner implique aussi assumer des responsabilités!

La valeur d’une banque de données dépend des infor- mations qui l’alimentent. Cela signifie qu’il faut ras-

sembler le plus grand nombre possible de données de bonne qualité afin de pouvoir réaliser des analyses représentatives et pertinentes.

Cet objectif ne pourra être atteint qu’avec des règles du jeu acceptées de tous et une répartition soli- daire des droits et des devoirs. En d’autres termes, standards uniformes et normes de qualité acceptées de tous sont de mise lorsque les données sont réunies de manière décentralisée par différents «centres de collecte» (les centres de confiance), comme c’est le cas avec la banque de données. En effet, il faut abso- lument éviter que chacun établisse ses propres règles et normes car les données recueillies ne seraient plus compatibles avec la banque de données et elles per- draient une qualité essentielle: pouvoir être compa- rées entre elles.

Conclusion

NewIndex s’est fixé l’objectif de répondre au mandat du corps médical et d’agir en faveur des médecins en utilisant le puissant pool de données afin d’aller à la rencontre des enjeux à venir dans le domaine de la santé et de relever les défis en proposant des solu- tions réalistes.

Permettez-nous de conclure par de vifs remercie- ments à tous nos membres qui sont disposés depuis des années à transmettre leurs données et sans qui la banque de données n’existerait pas.

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Articles interactifs ....

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numero-actuel/articles-interactifs/

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Versicherungsmedizinische Kompetenz per Mausklick für den ärztlichen Alltag

Sie sind Assistenzarzt und stets im Zeitdruck. Eine Ihrer Patientinnen hat eine seltene Erkrankung und benötigt zur Behandlung ein Medikament, das die Krankenkasse nicht ohne vorgängige Kostengut­

sprache bezahlt. Sie müssen einen Antrag für eine Kostenübernahme an den Vertrauensarzt der Kran­

kenkasse schreiben. Wissen Sie, wie Sie vorgehen müssen? Oder fühlen Sie sich etwas überfordert? Es gibt eine Lösung per Mausklick: das eLearning Curri­

culum Versicherungsmedizin

Wo treffen Ärzte im Praxisalltag auf versicherungsmedizinische Themen?

Im medizinischen Alltag sind praktizierende Ärzte regelmässig mit Fragen konfrontiert, die an der Schnittstelle «Gesundheitsproblem ihrer Patienten / rechtlicher Rahmen von Sozial­ und Privatversiche­

rungen» entstehen. Als behandelnder Arzt kennen Sie solche Situationen:

– Auf Ihrer heutigen Sprechstundenliste steht eine junge Patientin mit einer längerdauernden psy­

chischen Störung, die mit Ihnen die Möglichkeit einer IV­Anmeldung besprechen möchte.

– Ein Patient bittet Sie, ihm wegen chronischer Rückenschmerzen ein Arbeitsunfähigkeitszeug­

nis zu schreiben. Am nächsten Tag beschwert sich der Arbeitgeber und unterstellt Ihnen ein Gefälligkeitszeugnis.

– Auf Ihrem Schreibtisch liegt ein Stapel von Vor­

drucken, mit denen Versicherungen detaillierte Informationen über Ihre Patienten erfassen wol­

len. Dürfen Sie als behandelnder Arzt diese Infos überhaupt herausgeben?

In all diesen Fragen arbeiten Sie mit Versicherungen zusammen. Fehlt Ihnen das fundierte Grundwissen, um für Ihre Patienten an der Schnittstelle zu den Versicherungen kompetente und professionelle Aus­

künfte zu erteilen oder Handlungen vorzunehmen, können Sie sich überfordert fühlen. Gerade junge Assistenzärzte finden sich schnell in solchen Situa­

tionen und werden inaktiv oder gehen fehlerhaft vor. Für sie wurde im Auftrag der Swiss Insurance Medicine, SIM, und der Schweizerischen Gesell­

schaft der Vertrauens­ und Versicherungsärzte, SGV, das eLearning Curriculum Versicherungsmedizin er­

stellt.

Was ist Versicherungsmedizin?

Versicherungsmedizin umfasst die Anwendung von handlungsbezogenem medizinischem Wissen und

Kompetenzen, medizinischen Methoden und ärzt­

lichen Werten, um für (potentiell) betroffene Men­

schen kollektive Regelungen zu entwickeln und umzusetzen, die negative gesundheitliche und so­

ziale Konsequenzen von Krankheit und Unfall ab­

federn helfen. Sie beinhaltet u. a. folgende Themen­

schwerpunkte:

– Krankschreibung und Förderung der Rückkehr zur Arbeit;

Verena Renggli, Yvonne Bollag, Christian Schmidts, Martina Lehr, Caroline Brugger, Regina Kunz

Im Auftrag der Schweizerischen Gesellschaft der Vertrauens­ und Versicherungsärzte, SGV, und der Swiss Insurance Medicine, SIM

Korrespondenz:

Verena Renggli Referenzstelle Bildung asim, Versicherungsmedizin Universitätsspital Basel Petersgraben 4 CH­4031 Basel Tel. 061 265 55 68 Fax 061 265 55 34

Compétences en matière de médecine des assurances à portée de souris

Sur mandat de la Société suisse des médecins-conseils et médecins d’assurances (SSMC) et de Swiss Insu- rance Medicine (SIM), la Swiss Academy of Insurance Medicine (asim) a développé un cursus interactif des- tiné aux médecins en formation et aux médecins ins- tallés. L’objectif de cette formation est de permettre aux médecins d’acquérir des connaissances de base en médecine des assurances afin de maîtriser les ques- tions liées aux cas d’assurance en toute confiance et avec compétence au quotidien.

Conçue sous forme modulaire, cette formation englobe l’assurance-maladie, l’assurance-accidents et invalidité ainsi que les assurances privées et porte no- tamment sur le certificat médical, l’expertise, le case management et la profession de médecin d’assuran- ces. L’enseignement est dispensé à l’aide de nombreux exemples pratiques tirés du quotidien et organisé de manière interactive. La méthode d’apprentissage en ligne permet aux médecins d’intégrer la formation dans leur quotidien et de mettre également à profit de petites plages de temps libre à cet effet. Grâce à une connexion directe à Internet, les médecins ont accès à divers formulaires, tableaux et notices qui leur seront utiles tous les jours. La formation peut actuellement être suivie gratuitement à l’adresse www.henet.ch/

asim-basel (en allemand). Il est prévu de compléter la formation en ligne par des cours facultatifs en présence portant sur des aptitudes précises, par ex.

l’évaluation de la capacité de travail, et permettant une discussion et un échange entre pairs sur des thèmes particuliers.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 43

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Editores Medicorum Helveticorum

– Begutachtung von Langzeit­Arbeitsunfähigkeit;

– Steuerung im Gesundheitssystem und der Kran­

kenversorgung;

– Risikoeinschätzung für Lebensversicherung;

– Förderung von Teilhabe in der Gesellschaft jen­

seits des Arbeitslebens.

Die Ziele des Curriculums

Das eLearning Curriculum Versicherungsmedizin zielt darauf ab, praxisrelevantes Grundwissen der Versiche­

rungsmedizin zu vermitteln, damit die behandelnden Ärzte ihre Patienten im Praxisalltag an der Schnitt­

stelle zu den Versicherungen sicher und kompetent begleiten können. Dabei bilden Fallbeispiele aus der täglichen Praxis die Grundlage der einzelnen Module.

Das Curriculum richtet sich an Assistenzärzte im zwei­

ten und dritten Weiterbildungsjahr, und auch an alle praktizierenden Ärzte, die sich solides Grundwissen der Versicherungsmedizin aneignen wollen.

Entwicklung und Aufbau

Eine Arbeitsgruppe mit Vertretern der Schweizeri­

schen Gesellschaft der Vertrauens­ und Versiche­

rungsärzte, SGV, der Swiss Insurance Medicine, SIM , und der Swiss Academy of Insurance Medicine, asim, sowie einem Vertreter der Lehrbeauftragten der schweizerischen Universitäten für das Fach Versiche­

rungsmedizin hat gemeinsam einen Katalog für den postgradualen Erwerb allgemeiner versicherungs­

medizinischer Kompetenzen im Rahmen der Weiter­

bildung zum klinischen Facharzt entwickelt. In Fokus­

gruppen mit niedergelassenen Ärzten und Inter­

views mit Experten der grossen Versicherungszweige haben die Autoren des Curriculums erhoben, wo Defizite wahrgenommen werden und ein Bedürfnis nach mehr Wissen und besseren Fertigkeiten be­

steht. In mehreren iterativen Schleifen haben Ver­

sicherungsmediziner und Juristen die Lerninhalte

ausgearbeitet. Fachexperten verschiedener Institute haben die Inhalte reviewt, praktizierende Ärztinnen und Ärzte die Module pilotiert und kommentiert.

Das Feedback wurde daraufhin wieder in das Curri­

culum eingepflegt.

Das eLearning Curriculum gliedert sich in neun Module. Jedes Modul ist in sich abgeschlossen, ent­

hält aber Querverweise zu den anderen Modulen.

Einführung in die Versicherungsmedizin: Mit Grund­

kenntnissen über die soziale Sicherheit und die So­

zialversicherungssysteme der Schweiz verbessern Sie Ihr Verständnis für das Umfeld der Versicherungs­

medizin.

Die Krankenversicherung: Bezahlt die obligatori­

sche Krankenpflegeversicherung OKP die Behand­

lung von Haltungsschäden? Welche Medikamente kann die Grundversicherung der Krankenkasse über­

nehmen? Welche Informationen dürfen Sie an die Krankenkasse weitergeben? Diese Informationen und viele andere finden Sie in diesem Modul.

Das Arztzeugnis: Ihre Patientin hat ein chroni­

sches Rückenleiden und kann ihrer Arbeit als Ver­

käuferin nur noch sehr eingeschränkt nachgehen.

Bei der Ausstellung eines detaillierten Arztzeugnisses müssen Sie als behandelnder Arzt jedoch nicht nur die Einschränkungen, sondern auch die verbleiben­

den Fähigkeiten und Ressourcen Ihrer Patientin be­

urteilen. Hier lernen Sie das notwendige versiche­

rungsmedizinische Know­how.

Die Unfallversicherung: Erleidet Ihr Patient einen Unfall, so hat er Anspruch auf andere Versicherungs­

leistungen als bei einer Krankheit. Dies kann für ihn von zentraler Bedeutung sein. Kennen Sie die Unter­

schiede? In diesem Modul finden Sie die Antworten.

Die Invalidenversicherung: Die Invalidenversiche­

rung hat neue Instrumente für die Früherfassung/

Frühintegration von Menschen mit Beeinträchtigun­

gen eingeführt. Die IV­Stelle Ihres Kantons empfiehlt Ihnen, Patienten mit gehäufter oder längerer Arbeits­

unfähigkeit frühzeitig zur Meldung aufzufordern, um eine frühe Reintegration in den Arbeitsprozess zu unterstützen. Wie gehen Sie vor? In diesem Modul werden die entscheidenden Schritte des IV­Ver­

fahrens beschrieben und die wichtigsten Formulare, inklusive ausgefüllter Beispiele, vorgestellt.

Die Privatversicherung: Ihre Patientin möchte eine Lebensversicherung abschliessen und bittet Sie um eine ärztliche Untersuchung, eine Vorbedingung für den Versicherungsabschluss. Welche Daten müssen, welche dürfen Sie bekanntgeben? Informiert wird über die wichtigsten Schnittstellen zwischen Ärzten und Privatversicherungen und über den Datenschutz.

Case Management: Vor der Türe wartet der Case Manager der SUVA und möchte mit Ihnen als be­

handelnder Ärztin die berufliche Wiedereinglie­

derung ihrer verunfallten Patientin koordinieren. Das Modul erklärt, wie Case Management funktioniert, und zeigt auf, wo und wie Sie beim Case Management entscheidend zur Wiedereingliederung beitragen können.

Abbildung 1

Bildschirmansicht aus dem Modul Krankenversicherung.

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S G V / S i M

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Begutachtung: Die kantonale IV­Stelle fordert Ihre Patientin auf, sich einer Begutachtung bei einer unabhängigen polydisziplinären Gutachterstelle zu unterziehen. Ihre Patientin ist verunsichert und be­

fragt Sie in der nächsten Konsultation über das Vor­

gehen und ihre Rechte und Pflichten. Was können Sie antworten? Hilfe findet sich in diesem Modul.

Berufsfeld Versicherungsmedizin: Im Bereich Ver­

sicherungsmedizin gibt es für Sie als Arzt verschie­

dene professionelle medizinische Rollen, die hier vorgestellt werden, zudem informiert das Modul über Bildungsangebote und wichtige Organisatio­

nen, Institutionen und Fachverbände.

Wie funktioniert das eLearning Programm?

Das Curriculum ist auf einer webbasierten Plattform aufgeschaltet und zurzeit frei zugänglich (www.

henet.ch/asim­basel). Die Startseite listet die einzel­

nen Module auf, die Sie einzeln anwählen können.

Jedes Modul wiederum ist in Kapitel gegliedert. Die Kapitelübersicht links (Abb. 1) ist direkt mit dem entsprechenden Inhalt verlinkt. Dies ermöglicht Ihnen, auch zu einem späteren Zeitpunkt gezielt Informationen wiederzufinden und das eLearning Curriculum als Nachschlagewerk zu nutzen.

Bei der Ausgestaltung wurde grosser Wert auf den Praxisbezug gelegt. Entsprechend nimmt die Theorie immer wieder Bezug auf konkrete Situationen aus der Patientenversorgung. Regelmässige Reflexions­

fragen involvieren die Lernenden aktiv und lassen sie das soeben Gelernte anwenden. Zur Überprüfung des eigenen Wissenszuwachses wurden für die meis­

ten Module auch einige Übungsfragen zusammen­

gestellt (Abb. 2).

Zum Durcharbeiten eines Moduls benötigen Sie, abhängig vom Thema und der Intensität Ihres Ler­

nens, zwischen 30 bis 90 Minuten. Dabei können Sie die Module jederzeit unterbrechen und zu einem späteren Zeitpunkt fortsetzen.

eLearning hat Vorteile

Die Hauptmotivation für die Wahl der eLearning Methode lag in der hohen Flexibilität des Mediums:

Es erlaubt den praktizierenden Ärzten, die Lernakti­

vitäten in den Berufsalltag oder in die knappe Wei­

terbildungszeit zu integrieren und auch kleine, freie Zeitfenster zu nutzen, ohne dass Absenzen vom Ar­

beitsplatz entstehen. Themenschwerpunkte und Lerngeschwindigkeit orientieren sich am Vorwissen und dem individuellen Wissensbedarf.

Das eLearning erlaubt den Lernenden, die diver­

sen Formulare, Merkblätter und Tabellen durch ent­

sprechende Verlinkung direkt im Internet abzurufen und im Praxisalltag einzusetzen. Ebenfalls verlinkt sind die relevanten Gesetzesartikel, die bei Interesse nachgelesen werden können, sowie weiterführende Literatur. Durch einen direkten Zugang zu einem Glossar der Versicherungsmedizin kann der Lernende unbekannte Begriffe nachlesen und Halbwissen klären.

eLearning wirkt

Wie effektiv ist eLearning als Lernmethode? Eine neu­

ere Metaanalyse zeigt für Internet­basiertes Lernen bei Gesundheitsberufen einen grossen Nutzen [1]. Im Vergleich zu anderen Formen des «nicht­Internet­

basierten Lernens», z. B. in Form von Präsenzveran­

staltungen, Gruppenunterricht, oder mit schriftli­

chem Lehrmaterial, konnte ein ebenbürtiger bis über­

legener Lernerfolg [1–3] erzeugt werden. Andere Stu­

dienergebnisse weisen darauf hin, dass eLearning sogar ein effizienteres Lernen erzielt [2, 3].

Ausblick

Das eLearning Curriculum Versicherungsmedizin ist abgeschlossen und kommt jetzt in die Praxisphase.

Geplant ist, das eLearning mit einem Präsenzteil zu ergänzen, in dem Fertigkeiten, wie z. B. die Beurtei­

lung der Arbeitsunfähigkeit, vermittelt werden. Ler­

nen in Kleingruppen an spezifischen Fällen und im Austausch mit Kollegen soll auch hier eine hohe Praxisrelevanz sicherstellen.

Literatur

1 Cook DA, Levinson AJ, Garside S, Dupras DM, Erwin PJ, Montori VM. Internet­based learning in the health pro­

fessions – a meta­analysis. JAMA. 2008;300:1181–96.

2 Ruf D, Berner MM, Kriston L, Härter M. E­Learning – eine wichtige Unterstützung in der medizinischen Aus­, Fort­ und Weiterbildung? Bundesgesundheitsbl – Gesundheitsforsch – Gesundheitsschutz.

2008;51:1061–9.

3 Henning PA, Schnur A. eLearning in continuing medical education: A comparison of knowledge gain and learning efficiency. J Of Med Marketing.

2009;9:156–60.

Abbildung 2

Bildschirmansicht der Übungsfragen zum Modul Invalidenversicherung.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 43

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Une campagne nationale de l’Office fédéral de la santé publique et des cantons

Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner

La région européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est fixé l’objectif, auquel s’est ralliée la Suisse, d’éliminer la rougeole en Europe d’ici à 2015. En décembre 2011, le Conseil fédéral a ap- prouvé la stratégie nationale d’élimination de la rou- geole 2011–2015. Cette stratégie entend éliminer la maladie en Suisse, en réalisant les trois objectifs ci-après et en visant donc une couverture vaccinale de 95 % parmi les personnes de moins de 50 ans:

1. A l’avenir, 95 % des enfants atteignant l’âge de deux ans auront reçu deux doses de vaccin contre la rougeole et seront donc protégés contre cette maladie.

2. Les lacunes de vaccination des personnes de moins de 50 ans sont comblées d’ici à fin 2015.

3. Chaque flambée de rougeole en Suisse est suivie et contrôlée selon les mêmes standards.

Pour éliminer durablement la rougeole en Suisse, il est nécessaire de prévoir des mesures à appliquer jusqu’en 2015 et au-delà. En assurant, chaque année à partir de 2015, une protection contre la rougeole pour 95 % des enfants âgés de deux ans, il sera pos- sible de prévenir de nouvelles lacunes en matière de vaccination. L’engagement du corps médical est primordial à cet effet. Afin de remédier aux actuelles lacunes en matière de vaccination, une exemption de franchise pour la vaccination Rougeole-Oreil- lons-Rubéole (ROR) est instaurée pour toutes les per- sonnes de moins de 50 ans. En outre, une campagne d’information intitulée «Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner» démarrera dans toute la Suisse durant la dernière semaine d’octobre 2013 avec des affiches ainsi qu’un spot diffusé à la télévision et au cinéma.

Groupe cible des mesures de la campagne De manière générale, on observe que les personnes touchées par la maladie sont plus âgées qu’aupar a- vant. Ainsi, la moyenne d’âge de 9 ans durant l’épi- démie de 2003, est passée à 17 ans en 2011. Cette aug-

mentation est allée de pair avec une proportion plus élevée de patients hospitalisés. Deux évolutions contraires expliquent cette tendance. D’une part, la couverture vaccinale augmente de façon continue chez les enfants et les adolescents, entraînant une di- minution des cas. D’autre part, la proportion des cas de rougeole a augmenté au sein de la population adulte. Ceci est dû à l’accumulation d’adultes qui n’ont ni eu la rougeole, ni été vaccinés étant enfant.

La campagne nationale intervient là où il est néces- saire de combler les lacunes existantes en matière de vaccination. Le principal groupe cible est constitué des adultes nés en 1964 ou ultérieurement. Ces groupes d’âge doivent faire vérifier leur statut vaccinal et, le cas échéant, se faire vacciner. Par cette action, ils se protègent eux-mêmes contre une dangereuse maladie et préservent également les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons mé- dicales. En outre, ils contribuent de manière signifi- cative à ne pas exporter la rougeole vers des pays du tiers-monde ou des pays ayant déjà éliminé la mala- die, comme ceux d’Amérique du Sud et du Nord.

Debbie Rychener

Chef de projet des campagnes

Correspondance:

Debbie Rychener Département fédéral de l’intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP

Division Communication et campagnes

Schwarzenburgstrasse 165 CH-3003 Berne Tél. 031 323 54 59 Fax 031 324 97 53 debbie.rychener[at]

bag.admin.ch

Une protection contre la rougeole pour 95 % des enfants âgés de deux ans, permettra de prévenir de nouvelles lacunes en matière de vaccination.

La brochure «Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner».

La rougeole oblige à rester à la maison.

www.stoprougeole.ch

O F S P

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

cessité de la vaccination contre la rougeole. L’accès à la vaccination de rattrapage est facilité non seule- ment par la libération de la franchise jusqu’en 2015, mais aussi par différentes offres locales. Les Personnes qui rattrapent la vaccination doivent se sentir confor- tée dans leur décision.

Informations concernant la commande du matériel de la campagne d’élimination de la rougeole

La campagne démarrera le 28 octobre 2013, date à partir de laquelle les médecins vont être beaucoup plus souvent confrontés à des questions sur la rou- geole, la vaccination et l’élimination de cette mala- die. Pour informer leurs patients, ils auront à leur disposition le matériel de la campagne nationale d’élimination de la rougeole qu’ils pourront com- mander gratuitement auprès de l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) (pour les informations concernant les commandes, voir l’en- cadré ci-après). Dès le lancement de la campagne, le site Internet www.stoprougeole.ch sera activé.

Objectifs de la campagne 2013−2015

La campagne a pour but de sensibiliser l’ensemble de la population suisse au thème de l’élimination de la rougeole en attirant son attention sur le sujet et en éveillant son intérêt pour des informations complé- mentaires. La Confédération, les cantons et d’autres partenaires s’associent pour favoriser une prise de conscience nécessaire de la population sur l’éliminer la rougeole. Ils informeront sur la rougeole et vont travailler à une meilleure compréhension de la né-

On observe que les personnes touchées par la maladie sont plus âgées qu’auparavant.

Adresse de commande

Office fédéral des constructions et de la logis- tique (OFCL), Vente des publications fédérales, 3003 Berne, fax 031 325 50 58, verkauf.zivil[at]

bbl.admin.ch Matériel disponible

– Brochure «Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner»,n° de commande: 311.289

– Flyer «Pour ne rien manquer, faites-vous vac- ciner» (résumé de la brochure), n° de com- mande: 311.290

– Fiche d’information sur la vaccination ROR, Commission fédérale pour les vaccinations (CFV), blocs de 50 exemplaires, n° de com- mande: 311.276

Langues

Toutes les publications sont disponibles en fran- çais, en allemand et en italien.

Une campagne d’affichage démarrera durant la dernière semaine d’octobre 2013.

La rougeole oblige à rester à la maison.

www.stoprougeole.ch

Références

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