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1 er LE MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS TRIMESTRE 2022

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Academic year: 2022

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1 er

TRIMESTRE 2022

DES CRÉDITS IMMOBILIERS

(3)

Des taux de crédits toujours au plus bas malgré l’amorce d’une remontée depuis janvier.

Au 1er trimestre 2022, le taux moyen des crédits du secteur concurrentiel s’est établi à 1.12 %.

Depuis janvier, l’augmentation du taux se renforce de mois en mois (1.18 % en mars), sans pour autant s’élever à un rythme comparable à celui de l’OAT (Obligations Assimilables du Trésor) à 10 ans ou à celui de l’inflation. Les établissements bancaires s’efforcent toujours de limiter les conséquences du durcissement des conditions d’octroi des crédits sur la demande des particuliers, déstabilisée par la dégradation de son pouvoir d’achat et la hausse des prix des logements, dans un contexte général nettement détérioré après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

De plus, depuis décembre 2021, alors que le taux moyen a cru de 12 points de base (pdb)* sur l’ensemble du marché, l’augmentation a été de 13 pdb sur le marché des travaux (1.12 % en mars 2022) et sur celui de l’ancien (1.20 % en mars 2022) et de 10 pdb sur celui du neuf (1.18 % en mars 2022).

* Un point de base représente un centième de pourcent, c’est-à-dire 0,01%.

LES TAUX DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRÊTS BANCAIRES (Taux nominaux et hors assurances)

1 2 3 4 5 6

Trim.1 - 2001 Trim.3 - 2001 Trim.1 - 2002 Trim.3 - 2002 Trim.1 - 2003 Trim.3 - 2003 Trim.1 - 2004 Trim.3 - 2004 Trim.1 - 2005 Trim.3 - 2005 Trim.1 - 2006 Trim.3 - 2006 Trim.1 - 2007 Trim.3 - 2007 Trim.1 - 2008 Trim.3 - 2008 Trim.1 - 2009 Trim.3 - 2009 Trim.1 - 2010 Trim.3 - 2010 Trim.1 - 201 1 Trim.3 - 2011

Trim.1 - 2012 Trim.3 - 2012 Trim.1 - 2013 Trim.3 - 2013 Trim.1 - 2014 Trim.3 - 2014 Trim.1 - 2015 Trim.3 - 2015 Trim.1 - 2016 Trim.3 - 2016 Trim.1 - 2017 Trim.3 - 2017 Trim.1 - 2018 Trim.3 - 2018 Trim.1 - 2019 Trim.3 - 2019 Trim.1 - 2020 Trim.3 - 2020 Trim.1 - 2021 Trim.3 - 2021 Trim.1 - 2022

TAUX MOYEN DES PRÊTS IMMOBILIERS

1.12 %

(4)

Une hausse des taux moins importante sur les prêts les plus longs.

Depuis décembre 2021, les taux des prêts à 15 ans ont augmenté de 15 points de base (pdb), ceux à 20 ans de 14 pdb et ceux à 25 ans de 12 pdb. La hausse est un peu moins rapide sur les prêts les plus longs, largement utilisés par les emprunteurs les moins bien dotés en apport personnel, les (primo) accédants à la propriété et certains (primo) investisseurs.

LES TAUX DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRODUITS “PHARES”

PRÊTS À TAUX FIXE DU SECTEUR CONCURRENTIEL

1,15 % 0,88 % 0,92 % 0,97 % 0,89 % 0,86 % 1,01 %

1,32 % 1,05 % 1,09 % 1,10 % 1,01 % 0,99 % 1,13 %

1,55 % 1,31 % 1,35 % 1,35 % 1,23 % 1,13 % 1,25 % Mars 2019

Décembre 2019 Mars 2020 Décembre 2020 Mars 2021 Décembre 2021 Mars 2022

Taux moyens Sur 15 ans Sur 20 ans Sur 25 ans 1,37 %

1,11 % 1,14 % 1,17 % 1,10 % 1,06 % 1,18 %

(5)

LES TAUX DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRODUITS “PHARES”

PRÊTS DU SECTEUR CONCURRENTIEL - DÉC. 2021

0,78 % 0,94%

1,05 % 1,26 %

1,01 %

0,90 % 1,06 % 1,17 % 1,38 %

1,13 %

1,03 % 1,18 % 1,28 % 1,49 %

1,25 % Taux moyens Sur 15 ans Sur 20 ans Sur 25 ans

1er groupe 2ème groupe 3ème groupe 4ème groupe

Ensemble

100% des emprunteurs ont des taux de crédit inférieurs à l’inflation.

Depuis le début de l’année, et compte tenu de l’impact des taux d’usure sur les offres bancaires, les emprunteurs du 4ème groupe qui ne présentent pas les meilleurs profils (niveaux des revenus et de l’apport personnel, notamment) ont connu l’augmentation des taux la moins rapide, notamment sur les durées les plus longues.

Moins de 25 % des emprunteurs bénéficient encore d’un taux inférieur à 1 % mais la totalité des emprunteurs ont eu des crédits à des taux inférieurs à l’inflation (2.87 % en mars d’après l’IPCH) : ce qui ne s’était jamais constaté depuis le début des années 60, même à la suite du premier choc pétrolier lorsque l’inflation culminait à 14.2 % en 1974.

(6)

Des prêts bancaires dont les durées

s’allongent encore.

Au 1er trimestre 2022, la durée moyenne des prêts accordés était de 241 mois.

Depuis septembre 2021, la durée moyenne des crédits n’a de cesse de s’allonger. Elle est ainsi parvenue à des niveaux jamais observés par le passé : par exemple, pour une durée de 13.6 ans en 2001 (163 mois), elle s’est établie à 20.2 ans en mars (242 mois). Cela permet d’absorber en partie les conséquences de la hausse des prix des logements et d’amortir l’impact de l’augmentation des taux d’apport personnel exigés sur les capacités d’accès au crédit d’une part non négligeable des candidats à l’accession à la propriété et des investisseurs dans le locatif.

D’ailleurs, l’allongement de la durée moyenne des crédits constaté depuis septembre 2021 (+ 7 mois) a surcompensé l’augmentation des taux des crédits accordés.

LA DURÉE DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRÊTS BANCAIRES (en mois)

Trim.1 - 2001 Trim.3 - 2001 Trim.1 - 2002 Trim.3 - 2002 Trim.1 - 2003 Trim.3 - 2003 Trim.1 - 2004 Trim.3 - 2004 Trim.1 - 2005 Trim.3 - 2005 Trim.1 - 2006 Trim.3 - 2006 Trim.1 - 2007 Trim.3 - 2007 Trim.1 - 2008 Trim.3 - 2008 Trim.1 - 2009 Trim.3 - 2009 Trim.1 - 2010 Trim.3 - 2010 Trim.1 - 201 1 Trim.3 - 2011

Trim.1 - 2012 Trim.3 - 2012 Trim.1 - 2013 Trim.3 - 2013 Trim.1 - 2014 Trim.3 - 2014 Trim.1 - 2015 Trim.3 - 2015 Trim.1 - 2016 Trim.3 - 2016 Trim.1 - 2017 Trim.3 - 2017 Trim.1 - 2018 Trim.3 - 2018 Trim.1 - 2019 Trim.3 - 2019 Trim.1 - 2020 Trim.3 - 2020 Trim.1 - 2021 Trim.3 - 2021 Trim.1 - 2022

156 180 204 228

MOIS 241

DURÉE MOYENNE DES PRÊTS ACCORDÉS AU 1ER TRIMESTRE 2022

(7)

La part de production des prêts les plus courts

descend à son plus bas niveau.

Au cours du 1er trimestre, 63.2 % des prêts bancaires à l’accession à la propriété ont été octroyés sur une durée comprise entre plus de 20 ans et 25 ans, soit un niveau jamais constaté auparavant. Dans le même temps, la part de la production à plus de 25 ans a quasiment disparu du paysage (0.1 % au 1er trimestre 2022). Et celle des prêts les plus courts (15 ans et moins) diminue toujours : à 13.8 % du total de la production, soit le pourcentage le plus bas que L’Observatoire a eu à connaître jusqu’alors.

LA DURÉE DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRÊTS BANCAIRES POUR L’ACCESSION

STRUCTURE DE LA PRODUCTION (EN %) DURÉE DE L’ACCESSION

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 T1-2022

10,8 10,8 10,6 9,6 8,6 8,2 6,6 5,6 5,3 4,5 3,8 10 ans et moins

23,5 24,8 24,3 22,3 20,8 18,8 16,4 14,6 13,5 11,7 10,0 Plus de 10

à 15 ans

35,5 38,3 41,4 43,1 40,3 37,6 32,9 31,6 33,0 27,2 22,9 Plus de 15

à 20 ans

28,9 25,1 22,6 23,8 29,4 34,4 42,3 46,0 47,0 56,1 63,2 Plus de 20

à 25 ans

1,3 1,0 1,1 1,1 1,0 1,0 1,7 2,1 1,3 0,4 0,1 Plus de

25 ans

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 T1-2022

80

15 ans et moins Plus de 15 à 20 ans Plus de 20 à 25 ans Plus de 25 ans 40

60

20

0

STRUCTURE DE LA PRODUCTION (EN %) RÉPARTIE SELON LA DURÉE DES CRÉDITS ACCORDÉS

(8)

Les grands bénéficiaires de l’allongement de la durée des prêts sont les plus jeunes.

Depuis 2019, un nouvel allongement de la durée des prêts octroyés a permis de limiter les conséquences de la modification de l’environnement des marchés (hausse des prix, dispositions du HCSF, crise sanitaire). Puis, à partir de l’automne dernier, cet allongement a surcompensé la remontée des taux des crédits immobiliers.

Ce sont les emprunteurs les plus jeunes et généralement les moins bien dotés en apport personnel qui ont le plus largement bénéficié de cet allongement. Parmi les moins de 35 ans, 76.9 % ont bénéficié d’un prêt à plus de 20 ans en 2021, contre 66.7 % il y a un an à la même époque. Et l’évolution est comparable pour les 35 à 45 ans, alors que la déformation de la structure de la production est nettement moins marquée chez les 55 ans et plus. Chez les plus jeunes, les flux de l’accession à la propriété se sont renforcés depuis 2019.

LA DURÉE DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS : PRÊTS BANCAIRES POUR L’ACCESSION

STRUCTURE DE LA PRODUCTION EN 2021 ET 2022 (EN %) DURÉE DES PRÊTS

- de 35 ans de 35 à 45 ans de 45 à 55 ans de 55 à 65 ans 65 ans et +

- de 35 ans de 35 à 45 ans de 45 à 55 ans de 55 à 65 ans 65 ans et +

1,4 2,2 7,7 25,6 45,7

1,0 2,0 6,7 24,0 48,3 10 ans et moins

5,9 9,1 24,8 43,7 37,0

4,3 6,6 22,6 42,4 37,0 Plus de 10

à 15 ans

25,9 30,7 42,1 26,3 11,7

17,8 23,4 38,5 26,8 10,8 Plus de 15

à 20 ans

65,8 57,4 25,3 4,3 5,3

76,7 68,0 32,2 6,7 3,9 Plus de 20

à 25 ans

0,9 0,6 0,1 0,0 0,3

0,2 0,1 0,0 0,0 0,0 Plus de

25 ans

2021

2022

(9)

0,4 3,7

1,9

9,5

2,6 3,6 5,4 4,2 4,6

5,7

2,5 0,3

2,5 1,7 3,7

12

0

-12

Apport personnel moyen Revenus moyens Coût moyen de l’opération

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 11,4

-1,9 -5 -7,9 -8,4

11,3 11,9 12,8

Le coût des opérations réalisées progresse très rapidement.

La demande poursuit sa transformation en réponse au renforcement des difficultés d’accès au marché des crédits. Et la part des ménages plus aisés se renforce : les revenus des ménages qui réalisent leurs projets immobiliers progressent donc rapidement (+ 3.7 % au 1er trimestre, en glissement annuel, contre + 1.7 % en 2021). Aussi, comme les ménages accomplissent des projets plus ambitieux que ceux qui ont été exclus du marché, le coût des opérations réalisées progresse très rapidement (+ 9.5 % au 1er trimestre, contre + 4.6 % en 2021).

Dans ces conditions, le coût relatif se maintient sur les niveaux les plus élevés constatés jusqu’alors : 4.8 années de revenus au 1er trimestre 2022, contre 4.5 années de revenus il y a un an à la même époque.

On constate cependant que le niveau de l’apport personnel s’élève toujours très rapidement. Et cette progression concerne toutes les catégories d’emprunteurs, quel que soit le niveau de leurs revenus par exemple.

LES TAUX DE CROISSANCE ANNUELS MOYENS (en %)

(10)

L’indicateur de solvabilité de la demande au point mort.

La hausse des prix des logements se poursuit.

En dépit de la transformation de la demande et alors que la hausse des prix des logements se poursuit, l’indicateur de solvabilité de la demande ne se ressaisit pas vraiment. Les nouveaux emprunteurs recourent en effet plus largement au crédit immobilier que par le passé : ils bénéficient toujours de bonnes capacités d’emprunt et parce qu’ils réalisent des projets immobiliers plus ambitieux, le montant moyen des crédits utilisés progresse nettement (+ 9.5 % au 1er trimestre, en glissement annuel, contre + 2.7 % en 2021).

L’INDICATEUR DE SOLVABILITÉ DE LA DEMANDE RÉALISÉE

Base 100 en 2020

Trim.1 - 2001 Trim.3 - 2001 Trim.1 - 2002 Trim.3 - 2002 Trim.1 - 2003 Trim.3 - 2003 Trim.1 - 2004 Trim.3 - 2004 Trim.1 - 2005 Trim.3 - 2005 Trim.1 - 2006 Trim.3 - 2006 Trim.1 - 2007 Trim.3 - 2007 Trim.1 - 2008 Trim.3 - 2008 Trim.1 - 2009 Trim.3 - 2009 Trim.1 - 2010 Trim.3 - 2010 Trim.1 - 201 1 Trim.3 - 2011

Trim.1 - 2012 Trim.3 - 2012 Trim.1 - 2013 Trim.3 - 2013 Trim.1 - 2014 Trim.3 - 2014 Trim.1 - 2015 Trim.3 - 2015 Trim.1 - 2016 Trim.3 - 2016 Trim.1 - 2017 Trim.3 - 2017 Trim.1 - 2018 Trim.3 - 2018 Trim.1 - 2019 Trim.3 - 2019 Trim.1 - 2020 Trim.3 - 2020 Trim.1 - 2021 Trim.3 - 2021 Trim.1 - 2022

90 95 100 105

(11)

Le ralentissement de l’évolution

de la production de crédits

se confirme.

Après plusieurs mois d’expansion du marché, le rythme d’évolution de la production a ralenti à partir de l’été 2021. Et ce ralentissement s’est renforcé dès le début de 2022. En dépit de la hausse du montant du prêt moyen octroyé qui s’est poursuivie durant tout le 1er trimestre (+ 9.5 % en glissement annuel, contre + 2.7 % en 2020), pour faire face à l’augmentation des prix des logements et en raison de la transformation des clientèles, la production mesurée à fin mars en niveau trimestriel glissant ne progresse que doucement, pendant que le nombre de prêts recule : +2.1 % pour la production - 5.5 % pour le nombre de prêts

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv

. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv

. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv

. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv

. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv

. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv

. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv

. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv

. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv

. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv

. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv

. 2022

20 40 60 80 100 120

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv. 2022

50 80 140

PRODUCTION DE CRÉDITS

NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020) NOMBRE DE PRÊTS BANCAIRES

NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020) Production de crédits : + 7,1 %

(Rappel : - 16,6 % au T1 2021)

Nombre de prêts accordés : +3,0 % (Rappel : - 15,7 % au T1 2021)

Ensemble du marché T1 2022

Niveau annuel glissant

110

(12)

Une production de crédits déjà impactée par la guerre en Ukraine.

Dans le contexte d’une stricte application des recommandations du HCSF, le nombre de prêts accordés s’est affaibli début 2022, la demande réagissant notamment à la dégradation de son pouvoir d’achat, alors que les conditions de crédit ne s’amélioraient plus.

Le déclenchement de la crise en Ukraine a amplifié la dégradation du marché, renforçant les pressions inflationnistes et leur

impact sur les taux des crédits, alors que le moral des ménages fléchissait : le nombre de prêts accordés a ainsi reculé de 5.5 % sur le trimestre, en glissement annuel (par référence à un 1er trimestre 2021 dégradé). Et en raison d’un recours à des montants moyens empruntés élevés par des acheteurs qui disposent d’un apport

personnel plus important et acquièrent des logements plus

coûteux (meilleure localisation et qualité supérieure), la production de crédit a cru de 2.1 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel.

Le déclenchement de la guerre en Ukraine a provoqué un choc supplémentaire sur la demande de crédits. Sur le seul mois de mars, le nombre de prêts bancaires accordés est ainsi en recul de 17.8 %, en glissement annuel et la production, de 14.1 %. Bien que de plus faible ampleur que celui qui fut ressenti lors du 1er confinement, ce choc est venu renforcer les faiblesses du marché constatées jusqu’alors.

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS

ENSEMBLE DES MARCHÉS - VARIATIONS OBSERVÉES

+ 5,4 %

+ 4,6 %

2,1 %

-5,5 %

-14,1 %

-17,8 %

2021 T1 - 2022

glissement annuel Mars 2022 glissement annuel Production

de crédits Nombre de prêts accordés

(13)

Le coût des opérations et

les taux d’apports progressent toujours.

Le coût des opérations réalisées progresse à un rythme soutenu (+ 6.6 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel, contre + 2.1 % en 2021).

De même, les revenus des ménages s’élèvent plus rapidement qu’auparavant (+ 2.6 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel, contre + 0.6 % en 2021). Les emprunteurs faiblement dotés en apport personnel sont moins

nombreux sur le marché. Dans ces conditions, le coût relatif progresse pour s’établir à 5.4 années de revenus au 1er trimestre 2022, contre 5.2 années de revenus il y a un an à la même époque. Depuis l’été 2021, le coût relatif

se maintient à un niveau jamais observé par le passé : au début de l’année 2001, le coût relatif était de 3.7 années de revenus.

Dans le contexte de la transformation rapide du marché, le niveau de l’apport personnel n’augmente plus aussi rapidement qu’auparavant (+ 9.5 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel).

Néanmoins, les taux d’apport personnel progressent toujours (+ 20.6 % depuis le 4ème trimestre 2019), partant de niveaux particulièrement bas et jamais observés par le passé.

MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF : CARACTÉRISTIQUES RÉCENTES

17,1 17,3 16,6 16,8

5,4 6,1 5,2 5,9

250 258 243 252

1,13 1,14 1,13 1,15 Taux d’apport

personnel apparent

(en %)

Coût relatif moyen (en années de revenus)

Durée moyenne (en mois)

Taux d’intérêt moyen

(en %)

Ensemble du marché du neuf dont accession Ensemble du marché du neuf

dont accession 1er trim.

2022 1er trim.

2021

(14)

La part des moins de 35 ans parmi les emprunteurs toujours au plus haut.

Grâce à l’allongement de la durée des crédits octroyés, la part des moins de 35 ans se maintient à un niveau élevé, progressant même légèrement.

Les évolutions qui avaient redonné aux jeunes emprunteurs la place qu’ils occupaient dans le marché jusqu’en 2010-2011 n’ont pas été remises en cause par la crise sanitaire ni par le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Avec le resserrement de l’accès au crédit leur place dans le marché avait reculé en 2020.

La part des accédants modestes (moins de 3 SMIC) avait diminué en 2020 au bénéfice de la tranche supérieure des revenus (5 SMIC et plus), en réponse au relèvement des exigences en matière d’apport personnel. Néanmoins et après un recul aussi rapide en 2020, la place des accédants modestes dans le marché s’est redressée en 2021 et progresse encore depuis le début de 2022 retrouvant pratiquement son niveau de 2019. Enfin, l’impact du resserrement de l’accès au crédit a pu être limité par les mesures dérogatoires décidées par le HCSF.

LE PROFIL DES EMPRUNTEURS

50

50

Moins de 35 ans

Moins de 3 SMIC

De 35 à 45 ans

De 3 à 4 SMIC

De 45 à 55 ans

De 4 à 5 SMIC

Plus de 55 ans

5 SMIC et plus 40

40 30

30 20

20 10

10 0

0 53,5

42,5

28,2

24,8

13,1

13,7

5,4

19,0 2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1 2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1 2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1 2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1 50,4

37,6

28,7

23,5

14,0

15,1

6,9

23,8 49,6

38,3

30,0

24,1

14,2

14,7

6,2

22,9 50,2

41,5

29,2

23,5

14,2

13,5

6,3

21,5

RÉPARTITION DES EMPRUNTEURS SELON L’ÂGE (EN %)

RÉPARTITION DES EMPRUNTEURS SELON LE REVENU DU MÉNAGE (EN %)

60

(15)

Le nombre de prêts accordés s’est affaibli depuis janvier.

Dans le contexte d’une stricte application des recommandations du HCSF, le nombre de prêts accordés s’est encore affaibli, depuis le début de l’année. D’autant que la montée des incertitudes (inflation, pouvoir d’achat) a commencé à peser sur le moral des ménages, alors que le déclenchement de la guerre en Ukraine a un peu plus déstabilisé la demande.

L’activité mesurée à fin mars 2022 en niveau trimestriel glissant peut néanmoins ne paraître qu’hésitante : car le début de l’année 2021 n’avait pas été très dynamique (effet de base).

Avec en glissement annuel : +4.5 % pour la production - 5.5 % pour le nombre de prêts

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS

PRODUCTION DE CRÉDITS - MARCHÉ DU NEUF

NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020) NOMBRE DE PRÊTS BANCAIRES - MARCHÉ DU NEUF NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020)

Production de crédits : + 6,8 % (Rappel : - 22,7 % au T1-2021)

Nombre de prêts accordés : +2,1 % (Rappel : - 22,3 % au T1-2021) Marché du neuf

au T1-2022

Niveau annuel glissant

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv. 2022

20 40 60 80 100 120

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv

. 2022

50 140

110

80

(16)

Comme pour l’ensemble du marché, en raison d’un recours à des montants moyens empruntés élevés par des acheteurs disposant d’un apport personnel plus important, mais qui acquièrent des logements plus coûteux (meilleure localisation et qualité supérieure), la production de crédit a augmenté de 4.5 % sur le 1er trimestre 2022, en glissement annuel (après - 14.8 % en 2021 à la même époque). Alors que le nombre de prêts a reculé de 5.5 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel

Le déclenchement de la guerre en Ukraine a provoqué un choc supplémentaire sur la demande de crédits. Sur le seul mois de mars, le nombre de prêts bancaires accordés est en recul de 12.7 %, en glissement annuel et la production, de 11.3 %.

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS

MARCHÉ DU NEUF - VARIATIONS OBSERVÉES

+ 2,9 %

+ 3,5 %

4,5 %

-5,5 %

- 11,3 %

- 12,7 %

2021 T1 - 2022

glissement annuel Mars 2022 glissement annuel Production

de crédits Nombre de prêts accordés

Une production de crédits en

augmentation alors

que le nombre de

prêts a reculé au

premier trimestre.

(17)

La guerre en

Ukraine provoque des déséquilibres supplémentaires sur le marché.

Depuis 2020, le resserrement des conditions d’accès au crédit affecte les ménages les moins bien dotés en apport personnel.

Et la situation ne s’est guère améliorée depuis le début de l’année 2022, dans le contexte d’une stricte application des recommandations du HCSF et des déséquilibres supplémentaires provoqués par la guerre en Ukraine. D’autant que la tension sur le coût des opérations ne se relâche pas (+ 7.7 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel, après + 5.1 % en 2021). Dans ces conditions, les revenus des ménages qui restent sur le marché augmentent bien plus

rapidement que par le passé (+ 4.3 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel, après + 1.1 % en 2021). Aussi le coût relatif des opérations réalisées progresse encore : 5.4 années de revenus au 1er trimestre 2022, contre 5.1 années de revenus il y a un an à la même époque.

En revanche, le niveau de l’apport personnel progresse moins rapidement (+ 8.6 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel, après + 12.0 % en 2021). Entre 2019 et 2021, l’apport moyen s’était accru de 26.3 %, suivant la recommandation du HCSF.

MARCHÉ DU LOGEMENT ANCIEN : CARACTÉRISTIQUES RÉCENTES

17,8 18,1 18,2 18,5

5,4 5,7 5,1 5,4

249 252 240 243

1,13 1,14 1,10 1,11 Taux d’apport

personnel apparent

(en %)

Coût relatif moyen (en années de revenus)

Durée moyenne (en mois)

Taux d’intérêt moyen

(en %)

Ensemble du marché de l’ancien dont accession Ensemble du marché de l’ancien

dont accession 1er trim.

2022 1er trim.

2021

(18)

Les moins de 35 ans sont les mieux lotis sur le marché de l’ancien.

Comme dans le neuf, la part des moins de 35 ans s’est ressaisie depuis 2021, en réponse à l’allongement de la durée des prêts. Depuis le rebond de la demande observé en 2021, la place des jeunes a encore progressé : elle augmente de près de deux points sur une année, au détriment principalement des plus de 35 ans. Les conditions de crédit actuelles permettent d’améliorer les possibilités d’accès des moins de 35 ans au marché de l’ancien, dès lors qu’ils se trouvent en mesure de mobiliser un apport personnel suffisant.

La part des moins de 3 SMIC (les moins bien dotés en apport personnel) avait rapidement reculé en 2020. L’évolution des conditions de crédit a permis de compenser une grande partie de l’impact du resserrement de l’accès au crédit et de la nécessité de mobiliser un apport personnel plus élevé que par le passé. La part des ménages modestes a ainsi réussi à retrouver son niveau de 2019.

LE PROFIL DES EMPRUNTEURS

RÉPARTITION DES EMPRUNTEURS SELON LE REVENU DU MÉNAGE (EN %)

50

50

Moins de 35 ans

Moins de 3 SMIC

De 35 à 45 ans

De 3 à 4 SMIC

De 45 à 55 ans

De 4 à 5 SMIC

Plus de 55 ans

5 SMIC et plus 40

40 30

30 20

20 10

10 0

0 49,2

40

29,0

22,0

15,7

13,7

6,1

24,3 2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1

2019T1 2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1

2020T1 2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1

2021T1 2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1

2022T1 47,4

36,9

29,5

21,0

15,9

14,3

7,2

27,8 48,3

36,9

29,7

20,7

15,4

14,0

6,6

28,4 50,2

40,4

28,6

20,3

14,9

13,2

6,5

26,1

RÉPARTITION DES EMPRUNTEURS SELON L’ÂGE (EN %)

(19)

Le nombre de prêts accordés en net recul.

Dès le début de 2022, avec la stricte application des recommandations du HCSF et la montée des incertitudes, puis avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, le nombre de prêts accordés s’est encore affaibli. Mais en raison d’un recours à des montants moyens empruntés plus élevés, la production de crédit a reculé moins rapidement que le nombre de prêts sur le 1er trimestre :

- 6.8 % pour la production - 16.0 % pour le nombre de prêts

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS

Production de crédits : + 3,9 % (Rappel : - 4,1 % au T1 -2021)

Nombre de prêts accordés : -4,4 % (Rappel : - 6,4 % au T1 -2021) Marché de l’ancien

T1-2022

Niveau annuel glissant

PRODUCTION DE CRÉDITS - MARCHÉ DE L’ANCIEN NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020)

NOMBRE DE PRÊTS BANCAIRES - MARCHÉ DE L’ANCIEN NIVEAU ANNUEL GLISSANT (BASE 100 EN 2020)

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv

. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv

. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv

. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv

. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv

. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv

. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv

. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv

. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv

. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv

. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv

. 2022

20 40 60 80 100 120

Janv. 2009 Avril 2009 Juillet. 2009 Oct. 2009 Janv

. 2010 Avril 2010 Juillet. 2010 Oct. 2010 Janv

. 2011 Avril 2011 Juillet. 2011 Oct. 2011 Janv. 2012 Avril 2012 Juillet. 2012 Oct. 2012 Janv

. 2013 Avril 2013 Juillet. 2013 Oct. 2013 Janv

. 2014 Avril 2014 Juillet. 2014 Oct. 2014 Janv

. 2015 Avril 2015 Juillet. 2015 Oct. 2015 Janv

. 2016 Avril 2016 Juillet. 2016 Oct. 2016 Janv

. 2017 Avril 2017 Juillet. 2017 Oct. 2017 Janv

. 2018 Avril 2018 Juillet. 2018 Oct. 2018 Janv

. 2019 Avril 2019 Juillet. 2019 Oct. 2019 Janv

. 2020 Avril 2020 Juillet. 2020 Oct. 2020 Janv

. 2021 Avril 2021 Juillet. 2021 Oct. 2021 Janv

. 2022

50 140

110

80

(20)

Dès le début de 2022, avec la stricte application des recommandations du HCSF et la montée des incertitudes, puis avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, le nombre de prêts accordés s’est encore affaibli : avec - 16.0 % sur le 1er trimestre, en glissement annuel (+ 4.7 % il y a un an à la même époque). Et comme pour l’ensemble du marché, en raison d’un recours à des montants moyens empruntés plus élevés par des acheteurs disposant d’un apport personnel plus important et qui acquièrent des logements plus coûteux, la production de crédit a reculé moins rapidement que le nombre de prêts sur le 1er trimestre, de 6.8 % en glissement annuel (après + 9.0 % sur le 1er trimestre 2021, en glissement annuel).

Et comme pour le marché du neuf, le déclenchement de la guerre en Ukraine a provoqué un choc supplémentaire sur la demande de crédits. Sur le seul mois de mars, le nombre de prêts bancaires accordés est ainsi en recul de 27.8 %, en glissement annuel et la production, de 18.8 %.

L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS :

MARCHÉ DE L’ANCIEN - VARIATIONS OBSERVÉES

+ 7,7 %

+ 0,8 %

-6,8 %

-16,0 %

- 18,8 %

- 27,8 % appel2021 T1 - 2022

glissement annuel Mars 2022 glissement annuel Production

de crédits Nombre de prêts accordés

Un marché qui recule avec

une production de crédits qui baisse moins rapidement que le nombre

de prêts accordés.

(21)

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER 1 ER TRIMESTRE 2021

Lille

Paris

Strasbourg

Nantes

France entière

Lyon

Marseille Nice Montpellier

Toulouse Bordeaux

60,4 m2 7,0 % 3,6 m2

67,8 m

2

6,1 % 2,1 m

2

57,4 m2 7,8%

1,7 m2 60,2 m2 9,4%

2,5 m2

69,7 m2 3,4%

6,9 m2

64,3 m2 1,0%

4,0 m2

57,8 m2 6,5%

0,1 m2

63,4 m2 5,6%

2,3 m2 57,2 m2 6,7%

2,4 m2

58,9 m2 4,9%

3,6 m2 59,9 m2 1,9%

4,3 m2

Surface habitable (en m2) achetée en 2022

Variation des prix (en %) sur un an (T1-2021 par rapport à T1-2022) Variation de la surface achetable (en m2) sur un an

(T1-2021 par rapport à T1-2022)

(22)

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER

En dépit des chocs qui se succèdent depuis 2020 (recommandation du HCSF, crise sanitaire, reprise de l’inflation et guerre en Ukraine), la capacité des ménages à acheter s’améliore encore, France entière.

La transformation du marché provoquée par le relèvement des taux d’apport personnel exigés (la sortie du marché des emprunteurs les moins bien dotés en apport personnel) a facilité l’augmentation de cette capacité à acheter pour des ménages pourtant confrontés à la remontée des taux des crédits immobiliers et à la poursuite de la hausse des prix des logements.

Ainsi, dans 20 % des grandes villes, la transformation du marché a permis de contenir les conséquences de la remontée des taux et de la hausse des prix : la surface achetable n’a pratiquement pas varié (+/- 1 m2) depuis un an.

La surface achetable s’est cependant réduite de plus de 2 m2 dans 2 grandes villes, Angers et Le Mans. A Angers, une hausse rapide des prix qui se poursuit depuis plusieurs années (+ 15.9 % sur un an)

a fortement déstabilisé la demande. Alors qu’au Mans, en dépit d’une augmentation moins rapide des prix (+ 6.0 % sur un an), la demande bute sur le resserrement de l’accès au crédit.

En revanche, la capacité à acheter s’est sensiblement accrue, souvent bien au-delà des 2 m2 constatés au niveau national, dans 80 % des grandes villes.

Cette évolution s’explique alors par la transformation du marché (éviction des candidats faiblement dotés en apport personnel) dans plusieurs villes : par exemple, à Amiens ou à Aix-en-Provence.

Dans d’autres villes, une progression moins rapide des prix a aussi permis un accroissement de la capacité à acheter : notamment à Mulhouse ou à Strasbourg.

Mulhouse Amiens Strasbourg Toulon Rennes

Saint-Etienne Dijon

Montreuil Bordeaux Rouen Aix-en-Provence

Reims Lyon

Argenteuil Limoges Toulouse Nantes Le Havre Annecy

Lille Montpellier Marseille Nancy Metz

Perpignan Besançon Nîmes Paris

Clermont-Ferrand Villeurbanne Grenoble Orléans Caen Saint-Denis Boulogne-Billancourt

Nice Tours Brest Angers Le Mans 10

9 7 6

5 5 5 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 3 3

3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1

1 1 0 0 0 -1

-3

-6

8 12

4

-4 -8 0

n Variation de la surface achetable (en m2) entre T1-2021 et T1-2022 : France entière + 2 m2

(23)

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER SUR MOYENNE PÉRIODE :

ÉVOLUTIONS ENTRE 2017 ET 2022

Sur moyenne période, l’évolution des déterminants fondamentaux de la demande (conditions de crédit, revenus, prix des logements, niveau des aides publiques) est essentielle pour expliquer la dynamique d’évolution du marché. Par exemple, jusqu’en 2019, le recul rapide des taux d’apport personnel exigés a déclenché une expansion sans précédent du marché.

Cependant, la surface achetable évolue presque toujours à l’inverse de celle du prix des logements.

En l’absence d’aides publiques puissantes,

améliorant la solvabilité de la demande, une hausse des prix soutenue détériore la capacité à acheter.

Car à terme, même une amélioration des conditions de crédit finit par ne plus être suffisante pour compenser une hausse soutenue des prix.

Toulon Amiens

Saint-Etienne Aix-en-Provence

Nîmes

Annecy

Grenoble

Nice

Le Mans

Perpignan

Marseille

Besançon

Clermont-Ferrand

Limoges

Mulhouse

Dijon

Metz Saint-Denis Argenteuil Boulogne- Billancourt Strasbourg Montpellier

Reims Paris Tours Orléans Rouen Lyon Bordeaux Villeubanne Toulouse

Lille Caen

Montreuil Brest

Nantes Rennes

Angers

Le Havre Nancy

-20 0 20 40 60 80

Variation de la surface achetable (en m²) sur 5 ans entre 2017 et 2022 : France entière = + 2 m²

Variation du prix au m² sur 5 ans entre 2017 et 2022 : France entière = + 25 %

(24)

Lorsque les prix ont progressé moins rapidement que France entière entre 2017 et 2022 (entre 10 % et 20 % de hausse), la surface achetable s’est accrue bien au- delà de l’évolution constatée au niveau national : comme à Aix-en-Provence, Amiens, Saint-Etienne ou Toulon. Cela a aussi été le cas lorsque la hausse des prix est restée contenue (moins de 10 % sur 5 ans), comme au Mans, à Nîmes ou Perpignan : l’amélioration de la capacité à acheter ayant été affectée par une situation économique locale moins favorable. Mais la capacité à acheter a aussi pu largement bénéficier d’un apport extérieur de demande : comme à Annecy ou Nice.

La surface achetable n’a cependant que plus modérément progressé lorsque les hausses de prix ont été plus soutenues : tel est le cas par exemple dans les villes où la hausse a été de 20 % à 30 % entre 2017 et 2022, à Orléans, Rouen ou Tours.

En revanche, la capacité à acheter s’est nettement dégradée face à des hausses de prix de plus de 40 %, entre 2017 et 2022.

Les dégradations ont été très marquées sur des villes emblématiques, presque toujours situées à l’ouest du territoire : comme à Angers, Brest, Nantes ou Rennes.

Toulon Amiens Saint-Etienne Aix-en-Provence

Nîmes Annecy

Grenoble Nice Le Mans Perpignan Marseille Besançon

Clermont-Ferrand

Limoges Mulhouse Dijon Metz

Saint-Denis Argenteuil

Boulogne-Billanbcourt Strasbourg Nancy Le Havre Montpellier

Reims Paris Tours

Orléans Rouen Lyon

19 14 14

13 13 12 1211 11 11 10

7 7 5 4 4 4 4 3 3 3 3 2 2 2 2 2

0 0 0

-1 -1 -1 -1 -4 -4

-5 -6

-17 -1

Bordeaux Villeurbanne Toulouse Lille Caen Montreuil Brest Nantes Rennes Angers

20

10

-10 0

n Variation de la surface achetable (en m2) entre 2017 et 2022 : France entière + 2 m2

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER SUR MOYENNE PÉRIODE :

ÉVOLUTIONS ENTRE 2017 ET 2022

(25)

Annecy, Boulogne-Billancourt, Metz Saint-Denis, Strasbourg

Lyon, Montpellier, Orléans, Paris, Tours

Angers, Bordeaux, Brest, Caen, Lille, Montreuil, Nantes, Rennes,

Toulouse, Villeurbanne

Aix-en-Provence, Amiens, Argenteuil, Besançon, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Le Mans,

Limoges, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nice, Nîmes, Perpignan, Saint-Etienne, Toulon

Le Havre, Reims, Rouen HAUSSE DES PRIX PLUS RAPIDE

QUE FRANCE ENTIERE (+ 25 %) HAUSSE DES PRIX MOINS RAPIDE Augmentation de surface

plus rapide que France entière (plus de 2 m²) Augmentation de surface comparable à France entière (moins de 2 m²) Baisse de surface

Hausse des prix plus rapide / augmentation de surface plus rapide : 12 % des villes Hausse des prix plus rapide / augmentation de surface moins rapide : 13 % des villes Hausse des prix plusapide / baisse de surface : 25 % des villes

Hausse des prix moins rapide / augmentation de surface plus rapide : 42 % des villes Hausse des prix moins rapide / augmentation de surface moins rapide : 8% des villes

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER SUR MOYENNE PÉRIODE :

ÉVOLUTIONS ENTRE 2017 ET 2022

(26)

LA TENDANCE DES MARCHÉS

LES TAUX DES CRÉDITS IMMOBILIERS

Dans un environnement dégradé, le rythme d’inflation se renforce (en avril, sur une tendance à + 3.14 % en niveau annuel glissant), comme d’ailleurs les taux des obligations d’Etat avec un taux de l’OAT à 10 ans qui rejoint progressivement son niveau du printemps 2015 (1.20 % en juin). Mais le taux des crédits immobiliers reste contraint par les taux d’usure qui pèsent surtout sur les prêts aux durées les plus logues (63.3 % de la production à 20 ans et plus) : à la mi-avril, il s’établit à 1.22 %, en progression de 16 points depuis décembre 2021.

Alors que la durée moyenne recule maintenant, même si cela n’est pas inhabituel à cette période de l’année : 237 mois à mi-avril, contre 242 mois en mars (240 mois en décembre 2021).

Taux des crédits immobiliers Crédit Logement/CSA

Taux d’inflation (niveau annuel glissant en GA) : IPCH (Indice des Prix à la Consommation Harmonisé) Ensemble des ménages - France

OAT 10 ans

Le taux des crédits

immobiliers reste contraint par les taux d’usure.

Janv. 2015 Mars 2015 Mai 2015 Juillet 2015 sept. 2015 Nov. 2015 Janv. 2016 Mars 2016 Mai 2016 Juillet 2016 sept. 2016 Nov. 2016 Janv. 2017 Mars 2017 Mai 2017 Juillet 2017 sept. 2017 Nov. 2017 Janv. 2018 Mars 2018 Mai 2018 Juillet 2018 sept. 2018 Nov. 2018 Janv. 2019 Mars 2019 Mai 2019 Juillet 2019 sept. 2019 Nov. 2019 Janv. 2020 Mars 2020 Mai 2020 Juillet 2020 sept. 2020 Nov. 2020 Janv. 2021 Mars 2021 Mai 2021 Juillet 2021 sept. 2021 Nov. 2021 Janv. 2022 Mars 2022

3,14

1,22 1,09

0 -1 -2 -3

-1

(27)

LA TENDANCE DES MARCHÉS

LES TAUX DES CRÉDITS IMMOBILIERS

Dans un contexte économique et international incertain, les taux vont logiquement remonter.

Avec la crise sanitaire et ses conséquences sur l’économie française, le déclenchement de la guerre en Ukraine a pesé sur la croissance économique. Après le rebond de l’économie constaté en 2021 et un PIB à + 7.0 %, tous les scénarios actuellement disponibles tablent sur une moindre progression en 2022 : pour la Banque de France, un ralentissement du PIB modéré (avec + 3.4 % contre + 3.6 % attendus à la fin de l’année 2021), mais sans écarter un scénario dégradé, avec des évolutions des prix du pétrole, du gaz et du blé soutenues (un PIB à + 2.8 %) ; pour la Société Générale, un ralentissement plus prononcé (un PIB à + 2.7 %).

L’hypothèse d’un ralentissement du rythme de l’inflation en 2022 est abandonnée dans tous les scénarios. Après le rebond constaté en 2021 (+ 2.1 %), l’inflation devrait rester forte en 2022 : + 3.7 % pour la Banque de France (voire + 4.4 % dans son scénario dégradé) et + 3.8 % pour la Société Générale. L’atténuation du choc sur les prix ne devrait se traduire par un ralentissement de l’inflation qu’à partir de 2023.

Dans tous les cas, la BCE devrait normaliser progressivement sa politique monétaire, tout en laissant inchangés ses taux directeurs.

Dans ces conditions, en 2022 le taux moyen de l’OAT à 10 ans s’établirait à 0.70 % pour la Banque de France, mais à 1.10 % pour la Société Générale.

Avec l’accélération de l’inflation et la montée de l’incertitude, la hausse des taux des crédits immobiliers va évidemment être nettement plus forte que celle attendue en début d’année (de 20 à 25 points de base pour s’établir autour de 1.30 % en 2022). Pour un accroissement du taux de l’OAT à 10 ans de l’ordre de 60 pdb à partir de 2022 (Banque de France et Société Générale), le taux moyen des crédits immobiliers s’établirait entre 1.50 % et 1.55 % en 2022 : soit sur un taux de l’ordre de 1.90 % en décembre 2022.

Mais les évolutions des taux d’usure et leur déformation pourraient contribuer à une moindre hausse des taux des crédits immobiliers en 2022.

(28)

LA TENDANCE DES MARCHÉS

LA PRODUCTION DE CRÉDITS IMMOBILIERS

Tous les déséquilibres vont se renforcer

et la production de crédits va se replier en 2022.

La production de crédits a nettement rebondi en 2021 : + 17.3 %, après - 10.4 % en 2020. Elle a bénéficié du dynamisme de l’offre bancaire, de conditions de crédits exceptionnelles et de la hausse des prix des logements. Ainsi la production (en valeur) n’a jamais été aussi élevée qu’en 2021 : mais après correction de la hausse des prix de l’immobilier, elle reste inférieure de 3.4 % à son niveau de l’année 2019.

En 2022, la production va se replier. Déjà, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, la diminution devait être de 8.5 %, à 182.5 Mds d’€ : la mise en œuvre des recommandations du HCSF en année pleine, le renforcement de l’inflation, les tensions sur les taux des crédits, les inquiétudes sur le pouvoir d’achat, tout allait contribuer à ce repli.

Avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, tous les déséquilibres se sont renforcés. La production devrait reculer beaucoup plus, pour s’établir à 170

Mds d’€ : soit une chute de 14.8 %, au total. 110 130 150 170 190

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 166,1

170,2 168,8

161,6

129,0

151,5 157,1

175,4 172,0

189,8

199,5

182,5 170,1

141,2

119,5 119,3 119,6

LES OFFRES ACCEPTÉES EN MILLIARDS D’EUROS

(HORS RENÉGOCIATIONS, RACHATS DE CRÉDITS ET PRÊTS RELAIS) Source : Observatoire de la Production de Crédits Immobiliers (OPCI)

(29)

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER ENTRE T1-2021 ET T1-2022

La décomposition des facteurs formant la capacité des ménages à acheter

De multiples facteurs contribuent à la formation de la capacité à acheter. L’interprétation des évolutions de l’indicateur de solvabilité de la demande ou de la surface habitable achetable en est d’autant plus délicate : par exemple, les taux peuvent baisser, alors que les prix augmentent…

Pour autant, le modèle d’évaluation qui a été construit permet de séparer le rôle que les facteurs retenus jouent dans ces évolutions, indépendamment les uns des autres. Le jeu de 5 facteurs principaux peut ainsi être mis en évidence et évalué :

• le niveau de revenus des emprunteurs,

• le taux d’apport personnel des emprunteurs,

• le prix au m2 de surface habitable,

• la durée des crédits accordés,

• et le taux d’intérêt de ces crédits.

Pour chacun de ces facteurs, sa contribution aux évolutions observées peut être mesurée, ainsi que son poids relatif dans le mouvement global.

La baisse du taux d’apport personnel est associée à une diminution de la surface achetable.

La hausse des prix des logements réduit la

capacité des ménages à acheter et donc, la surface achetable.

Enfin, l’amélioration des conditions de crédit (baisse des taux d’intérêt et/ou allongement de la durée des crédits accordés) ou la hausse des revenus des emprunteurs (hausse du pouvoir d’achat, déformation de la structure des clientèles) permet une augmentation de la surface achetable.

Le modèle d’analyse qui a été développé permet en outre la représentation des évolutions de la surface habitable achetable dans chacune des 40 villes de plus de 100 000 habitants actuellement retenues par l’Observatoire LPI.

(30)

LA CAPACITÉ DES MÉNAGES À ACHETER RÉGION ÎLE-DE-FRANCE

Lille

Amiens

Strasbourg Metz

Nancy

Nantes

Lyon Grenoble Villeurbanne

Dijon

Besançon

Annecy Clermont-

Ferrand Saint- Etienne Limoges

Tours Orléans

Nice

Marseille Toulon Nimes

Aix-en-Provence

Perpignan Montpellier Toulouse

Bordeaux Le Havre Rouen

Paris

Montreuil Saint-Denis Argenteuil

Boulogne- Billancourt Caen

Rennes Brest

Le Mans Angers

Argenteuil

Boulogne- Billancourt

Saint-Denis

Montreuil Paris

60,6 m2 5,5%

3,9 m2

57,4 m2 7,8%

1,7 m2

56,8 m2 -0,3%

4,4 m2 54,1 m2 7,2%

0,5 m2

63,5 m2 5,6%

0,4 m2

Surface habitable (en m2) achetée en 2022

Variation annuelle moyenne des prix (en %) de T1-2021 à T1-2022 Variation totale de la surface achetable (en m2) de T1-2021 à T1-2022

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