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Herpétofaune de la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

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Texte intégral

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Herpétofaune de la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Rapport présenté au

CONSEIL RÉGIONAL EN ENVIRONNEMENT DES LAURENTIDES

Rapport présenté par MATHIEU OUELLETTE

SOCIÉTÉ D’HISTOIRE NATURELLE DE LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT

6 octobre 2005

Sainte-Anne-de-Bellevue

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REMERCIEMENTS

Merci à François Villeneuve pour ses commentaires sur la version préliminaire du présent rapport.

COORDONNÉES

Mathieu Ouellette

Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent 21 125 chemin Sainte-Marie

Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec), H9X 3Y7 Courriel : info@herpetofaune.org

Téléphone : (514) 457-9449 Télécopieur : (514) 457-0769

COMMENT CITER CE DOCUMENT

OUELLETTE, M. 2005. Herpétofaune de la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Rapport présenté au Conseil régional en environnement des Laurentides. Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent, Sainte-Anne-de-Bellevue. 12 p.

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TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS ……….. 2

COORDONNÉES ……….. 2

COMMENT CITER CE DOCUMENT ………. 2

1. INTRODUCTION ………. 4

1.1 Secteur d’étude ………. 4

1.2 Méthodologie ……… 5

2. ESPÈCES OBSERVÉES ……….………6

2.1 Liste des espèces observées ……….………...….…. 6

2.2 Précisions et localisations ……….… 6

3. STATUT ……….………… 8

4. ÉCOLOGIE DE LA SALAMANDRE À QUATRE ORTEILS ……… 8

5. SITUATION DE LA SALAMANDRE À QUATRE ORTEILS ………... 9

6. RECOMMANDATIONS ………... 9

7. CONCLUSION ……… 11

RÉFÉRENCES ………. 12

ADDENDA ……….. 13

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1. INTRODUCTION

Le présent rapport contient la liste des amphibiens et des reptiles observés dans un secteur sujet au développement situé à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Des recommandations sont fournies afin de favoriser la survie des espèces et de leurs habitats.

1.1 Secteur d’étude

Le secteur d’étude est situé à Sainte-Marthe-sur-le-Lac entre l’autoroute 640 et le boulevard des Promenades. Les coordonnées du point central du secteur visé sont : 45°32'16,3"N 73°55'54,9"W (NAD 83). Le polygone de la Figure1 indique les limites du secteur d’étude.

Figure 1 : Localisation du secteur d’étude situé à Sainte-Marthe-sur-le-Lac entre l’autoroute 640 et le boulevard des Promenades (coordonnées du point central 45°32'16,3"N 73°55'54,9"W NAD 83).

Il est constitué majoritairement par une prucheraie mature dans laquelle on retrouve notamment un milieu humide s’apparentant à une tourbière. La présence d’étangs temporaires a également notée. Une zone ouverte comportant de nombreux abris est aussi présente. Ces milieux sont tous utilisés par différentes espèces d’amphibiens et de reptiles.

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1.2 Méthodologie

Trois sorties sur le terrain ont été réalisées dans le secteur d’étude. La première sortie a eu lieu le 11 avril 2005. L’objectif était de localiser visuellement les différents habitats du secteur visé afin de déterminer la liste des espèces d’amphibiens et de reptiles potentiellement présentes. Un milieu inondée en forêt et comportant de nombreux monticules de mousse a été considéré comme potentiel pour la Salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum). Ce type de milieu humide est utilisé par cette espèce comme site de ponte. Il a donc été convenu qu’une seconde sortie serait nécessaire pour vérifier la présence de cette espèce. La visite d’une zone ouverte comportant de nombreux abris a été considérée comme potentielle pour certaines espèces de couleuvres, notamment la Couleuvre brune (Storeria dekayi). Cette espèce est typique des milieux ouverts et se retrouve à proximité du secteur d’étude (Refuge faunique de Deux- Montagnes). Une troisième sortie a donc été convenue pour vérifier la présence de cette espèce.

La deuxième sortie a eu lieu le 15 mai 2005. Elle visait à vérifier la présence de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum). Cette espèce pond ses œufs généralement à partir de la deuxième semaine de mai jusqu’à la fin mai. La femelle garde la plupart du temps les œufs. Elle dépose les œufs dans des monticules de mousse surplombant l’eau. La méthode pour vérifier la présence de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) consiste donc a écarter délicatement du bout des doigts la mousse sur les faces des monticules qui surplombent l’eau.

La troisième sortie a eu lieu le 31 mai 2005. Elle visait à vérifier la présence de la Couleuvre brune (S. dekayi). En effectuant des recherches à cette période de l’année, on s’assure que les individus se sont bien dispersés sur le territoire après leur sortie de l’hibernacle et qu’ils sont encore observables à la surface avant les températures estivales. Pour observer la Couleuvre brune (S. dekayi), il suffit de soulever des roches, des planches et autres débris qui lui servent d’abris dans les milieux ouverts.

Bien que les trois sorties sur le terrain étaient liées à objectifs spécifiques, toute autre espèce d’amphibiens et de reptiles rencontrée a été notée.

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2. ESPÈCES OBSERVÉES 2.1 Liste des espèces observées

Au total, sept espèces ont été observées dont cinq d’amphibiens et deux de reptiles. La liste des espèces observées est présentée au Tableau 1.

Tableau 1 : Liste des amphibiens et des reptiles observés dans la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Nom commun Nom scientifique

Rainette versicolore Hyla versicolor

Rainette crucifère Pseudacris crucifer

Grenouille des bois Rana sylvatica

Salamandre à quatre orteils Hemidactylium scutatum

Salamandre cendrée Plethodon cinereus

Couleuvre rayée Thamnophis sirtalis

Couleuvre à ventre rouge Storeria occipitomaculata

Une des deux espèces visées en priorité, soit Salamandre à quatre orteils (H. scutatum), a été observée.

2.2 Précisions et localisations

Les dates, habitats et nombre d’individus sont fournis pour chacune des observations. Le Tableau 2 présente les localisations des individus observés.

La présence de la Grenouille des bois (R. sylvatica) a été notée lors de la première sortie sur le terrain (11 avril 2005). Le chant des mâles a été entendu en soirée dans un étang temporaire en périphérie de la prucheraie. Une cote d’écoute de type 2 a été attribuée, c’est-à-dire que quelques individus peuvent être comptés tandis que d’autres se chevauchent.

La présence de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) a été notée lors de la deuxième sortie sur le terrain (15 mai 2005). Un total de trois femelles et de cinq nids ont été observés dans des monticules de mousse surplombant l’eau (voir Figure 2 et Figure 3). Deux femelles gardant un nid chacune ainsi qu’un nid sans femelle ont été observés à proximité l’un de l’autre. Un nid commun comportant une femelle et deux masses d’œufs ont été observées un peu plus loin. La présence de la Salamandre cendrée (P. cinereus) a également été notée lors de la deuxième sortie.

Un individu a été trouvé sous un rondin en décomposition dans la prucheraie.

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Figure 2 : Monticules de mousse dans un milieu humide servant de lieu de nidification et de développement larvaire pour la Salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) dans la prucheraie de

Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Figure 3 : Salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) : femelle adulte gardant ses œufs dans un

monticule de mousse situé dans un milieu humide; observation réalisée le 15 mai 2005 dans la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

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La présence de la Couleuvre rayée (T. sirtalis) et celle de la Couleuvre à ventre rouge ont été notées lors de la troisième sortie sur le terrain (31 mai 2005). Deux individus de couleuvres rayées (T. sirtalis) et quatre de couleuvres à ventre rouge (S. occipitomaculata) ont été trouvés sous des roches et des débris dans un milieu ouvert. Une des couleuvres à ventre rouge (S.

occipitomaculata) était vraisemblablement gravide au moment de l’observation. La présence de

la Rainette versicolore (H. versicolor) et de la Rainette crucifère (P. crucifer) a également été notée lors de la troisième sortie. Un mâle de rainette versicolore (H. versicolor) a été entendu (cote 1) et une cote d’écoute de type 2 a été attribuée aux rainettes crucifères (P. crucifer).

Puisqu’ils ont été entendus à une certaine distance pendant la recherche de couleuvres, la localisation exacte des mâles de deux espèces de rainettes n’est pas connue. Les coordonnées fournies sont donc les mêmes que celles des couleuvres. Les rainettes ont été entendues entre 19h30 et 20h30.

Tableau 2 : Localisation des observations d’amphibiens et de reptiles dans le secteur d’étude de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Espèce Latitude Longitude Nad Précision

(m)

Détails

Rainette versicolore 45°32'27,7"N 73°55'40,6"W 83 n/d 1 male entendu, cote 1 Rainette crucifère 45°32'27,7"N 73°55'40,6"W 83 n/d Mâles entendus, cote 2 Grenouille des bois 45°32'17,5"N 73°55'36,7"W 83 n/d Mâles entendus, cote 2 Salamandre à quatre orteils 45°32'19,7"N 73°56'00,8"W 83 ± 5,6 m 2 femelles + 1 nid Salamandre à quatre orteils 45°32'19,6"N 73°56'02,1"W 83 ± 19,7 m 1 femelle + 2 amas d’oeufs Salamandre cendrée 45°32'19,1"N 73°56'03,0"W 83 ± 36,9 m 1 adulte

Couleuvre rayée 45°32'27,7"N 73°55'40,6"W 83 n/d 2 individus Couleuvre à ventre rouge 45°32'27,7"N 73°55'40,6"W 83 n/d 4 individus

3. STATUT

Parmi les espèces observées, la Salamandre à quatre orteils figure sur la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables. Elle est classée au rang S2, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une espèce en péril dans la province (Ressources naturelles et Faune Québec).

4. ÉCOLOGIE DE LA SALAMANDRE À QUATRE ORTEILS

La Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) est terrestre lorsqu’elle est adulte mais est aquatique lors de son stade larvaire (Conant et Collins, 1998). Les adultes, étant terrestres, se cachent sous des rondins, mousse, feuilles humides, roches et autres abris sur le sol forestier (Klemens, 1993;

DeGraaf et Rudis, 1983; Petranka, 1998). L’espèce se reproduit en milieu terrestre de septembre

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à octobre (Klemens, 1993) tandis que les œufs seront déposés au printemps suivant (DeGraaf et Rudis, 1983). L’espèce hiberne notamment dans des cavités créés par des racines d’arbres en décomposition (DeGraaf et Rudis, 1983).

Les femelles migrent des lieux d’hibernation vers les sites de ponte (Desroches et Rodrigue, 2004). Elles pondent dans des monticules de mousse au dessus de l’eau (Degraaf et Rudis, 1983) dans des marécages, tourbières, mares, étangs temporaires ou ruisseaux lents (Petranka, 1998).

On a émis l’hypothèse que la mousse serait un substrat qui représenterait un microhabitat favorable, bien aéré et qui réduirait le risque de décomposition des œufs en raison de propriétés antifongiques et bactériostatiques (Klemens, 1993). La femelle reste avec les œufs jusqu’à l’éclosion et les larves glissent de la paroi de la mousse jusqu’à l’eau (Degraaf et Rudis, 1983;

Klemens 1993). Dépendamment des conditions du milieu, la durée du stade larvaire est de six à 18 semaines (Degraaf et Rudis, 1983).

5. SITUATION DE LA SALAMANDRE À QUATRE ORTEILS

La distribution de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) est caractérisée par des populations très isolées (Klemens, 1993). Sa distribution discontinue s’explique par le fait qu’on la retrouve dans des habitats spécialisés (Behler et King, 1979). De plus, cette espèce a des besoins spécialisés pour sa reproduction ce qui la rend vulnérable aux modifications des habitats.

Enfin, cette espèce est sans doute en forte régression partout dans son aire de répartition à cause de la perte d’habitats due au développement (Petranka, 1998). La situation de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) est incertaine au Québec puisque la majorité des sites où l’on retrouve l’espèce sont isolés ou présentent une faible superficie d’habitat propice (Desroches et Rodrigue, 2004). Elle serait sensible aux modifications du milieu hydrographique et affectée par l’étalement urbain ainsi que par l’exploitation des tourbières (Ressources naturelles et Faune Québec)

6. RECOMMANDATIONS

Suite à l’analyse du statut, de l’écologie et de la situation de la Salamandre à quatre orteils (H.

scutatum), trois recommandations ont été formulées :

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1. Conserver de façon intégrale le milieu humide utilisé comme site de nidification et de développement larvaire par la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) dans la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

2. Conserver de façon intégrale une bande forestière de 200 m autour du milieu humide utilisé comme site de nidification et de développement larvaire par la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) dans la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

3. S’assurer que tous travaux réalisés en périphérie ne modifient en rien le niveau d’eau du milieu humide utilisé comme site de nidification et de développement larvaire par la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) dans la prucheraie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

La recommandation 1 vise à s’assurer que les femelles auront un lieu de ponte adéquat qui favorisera l’éclosion des œufs et le développement aquatique des larves. Ce milieu est nécessaire pour les œufs et le stade aquatique de l’espèce. La destruction ou l’altération de ce milieu conduirait sans aucun doute à la perte de la population de salamandres.

La recommandation 2 vise à s’assurer que les larves, une fois transformées en individus adultes, auront un milieu forestier adéquat où abris humides, lieux de reproduction et d’hibernation seront disponibles. Ce milieu est nécessaire pour le stade terrestre de l’espèce. La destruction ou l’altération de ce milieu conduirait sans aucun doute à la perte de la population de salamandres.

La recommandation 3 vise à s’assurer que d’éventuels travaux réalisés en périphérie ne modifient pas le niveau d’eau. Il faudrait éviter que le sol forestier soit asséché ou inondé et/ou que le milieu humide utilisé comme site de nidification et de développement larvaire soit asséché ou inondé. Cela éviterait des conséquences négatives sur la population de Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) telles que la dégradation des abris humides, la mort d’individus terrestres, la destruction des monticules de mousse servant de site de ponte ou un assèchement du milieu humide qui empêcherait les larves de compléter leur développement. D’éventuels travaux réalisés en périphérie, comme par exemple des fossés de drainage ou des remblais, devraient être soigneusement réalisés afin qu’ils ne modifient par l’écoulement des eaux. Une modification du

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niveau de l’eau pourrait avoir des conséquences néfastes ou conduire à la perte de la population de salamandres.

Il est également pertinent de mentionner que Petranka (1998) indique au sujet de l’habitat de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum) que la canopée des forêts matures retient l’humidité sur le sol et favorise la croissance de monticules de mousse en bordure des étangs. Les forêts matures ont aussi un grand nombre de rondins et offrent un substrat organique qui représentent des abris optimaux pour les adultes en dehors de la période de ponte.

Enfin, le déplacement d’individus ne représentent pas une solution alternative étant donné les besoins en matière d’habitats très spécifiques de la Salamandre à quatre orteils (H. scutatum).

Voir à ce sujet Desroches et Picard (2004).

7. CONCLUSION

Au moins sept espèces d’amphibiens et de reptiles vivent dans la prucheraie de Sainte-Marthe- sur-le-Lac. L’une d’entre elles, la Salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum), figure sur la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables. Cette espèce a des besoin en matière d’habitats qui sont très spécifiques. Trois recommandations en lien avec la protection de son habitat devraient être respectées afin de favoriser le survie à long terme de cette population. Enfin, l’ensemble des espèces présentes contribuent à la richesse du milieu.

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RÉFÉRENCES

BEHLER, J. L. et F. W. KING. 1979. Field guide to North American reptiles and amphibians.

Knopf (National Audubon Society), New York. 743 p.

CONANT, R. C. et J. T. COLLINS. 1998. A field guide to reptiles and amphibians : eastern and central North America. Houghton Mifflin (The Peterson Field Guide Series), Boston. 3e edition.

616 p.

DeGRAFF, R. M. et D. D. RUDIS. 1983. Amphibians and reptiles of New England : habits and natural history. The University of Massachusetts Press, Amherst. 85 p.

DESROCHES, J.-F. et I. Picard. 2004. Pour la sauvegarde des amphibiens: la conservation et non la relocalisation. Le Naturaliste canadien. 128 (2): 29-34.

DESROCHES, J.-F. et D. RODRIGUE. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

KLEMENS, M. W. 1993. Amphibians and reptiles of Connecticut and adjacent regions. State geological and natural history survey of Connecticut, Hartford. Bulletin no. 112. 318 p.

PETRANKA, J. W. 1998. Salamanders of the United States and Canada. Smithsonian Institution Press, Washington et Londres. 582 p.

RESSOURCES NATURELLES ET FAUNE QUÉBEC. (En ligne).

http://www.fapaq.gouv.qc.ca/ (Page consultée le 30 août 2005).

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8. ADDENDA

En supplément aux observations effectuées par l’auteur de ce document, d’autres sorties sur le terrain effectuées par François Villeneuve du Comité de citoyens Deux-Montagnes ont permis de découvrir plusieurs autres milieux humides. Des observations herpétofauniques ont été faites dans la plupart d’entre eux (Tableau 3).

Tableau 3 : Localisation des observations d’amphibiens effectuées par François Villeneuve du Comité de citoyens Deux-Montagnes.

Espèce Date Détails

Salamandre cendrée 2004, printemps 5 salamandres trouvées sous de vieilles souches et troncs par terre au travers les pruches matures situé au nord-ouest de l’école secondaire Liberté-Jeunesse, dans un rayon de 100 m.

Rainette crucifère et Grenouille des bois

18 avril 2005 Forêt mixte non mature longeant le terrain de golf du côté est, sur l’axe nord-sud : plusieurs marres printanières, probablement inter-reliées, contenant des choral (cote 3 : en soirée) de rainettes crucifères et

grenouilles des bois. Marres situées entre les points GPS : N 45° 32,206 ; O 73° 56,316 et N 45° 32,102 ; O 73° 56,283.

Grenouille des bois 21 avril 2005 Grenouilles des bois dans une marres printanière située sous un peuplement de pruches matures, en bordure du développement domiciliaire en cours à l’ouest de la Prucheraie : situation précise de la marres et de ses grenouilles des bois : N 45° 32,133 ; O 73° 56,001. (cote 2 : en plein jour)

Grenouille des bois 21 avril 2005 Grenouilles des bois dans les marres juste derrières l’école secondaire, en bordure de la prucheraie. (cote 2 : en plein jour)

Rainette crucifère et Grenouille des bois

21 avril 2005 Grenouilles des bois et rainettes crucifères dans plusieurs autres marres printanières situées en bordure nord de la zone en construction à l’ouest de la prucheraie : N 45° 32, 176 ; O 73° 56,206.

Rainette crucifère et Grenouille des bois

21 avril 2005 Rainettes crucifère dans marres à moitié détruites par le passage récent de machinerie lourde. Les rainettes survivantes continuaient de chanter en plein jour dans les flaques d’eau éparpillées et remplie de copeaux de bois ainsi que les portions de marres encore intactes. N 45° 32,145 ; O 73°

56,229.

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