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DIFFÉRENCES DE RICHESSE EN HUILE DES GRAINES D ARACHIDE SELON LEUR POSITION DANS LA GOUSSE

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d

Oléagineux, 23e année, no 7

-

Juillet 1968

-

453

DIFFÉRENCES DE RICHESSE EN HUILE DES GRAINES D’ARACHIDE

SELON LEUR POSITION DANS LA GOUSSE

I

avec observation simultanée de

la

grosseur des graines

\ Jean-Pierre

MARTIN

I

Mission Génétique O. R. S. T. O. M., Centre de Recherches Agronomiques de Bambey (Sénégal)

Lors de l’étude du croisement 59.79 x 52.2 (voir notre 6tude sur l’hérédité de la richesse en huile : Olia- ,gineux Novembre 1967, p. 673-676), nous avons remar- ,qué que, pour la première variété à grosses graines, c’est toujours la graine basale qui est la plus grosse ;

alors que pour la seconde, à petites graines, c’est l’inverse.

D’autre part, dans nos tests (constitués par des kchantillons de I O gousses bigraines mûres), nous avons

toujours été surpris de la très grande variabilité de la teneur en huile entre graines pourtant de bonne maturit&. Ainsi, il est très rare que les graines flottent dans 4 classes de densité or, entre la première e t la quatrième, il y aura déjà près de 8 p. I00 d‘huile de différence, puisque l’on peut estimer qu’il y a un écart de près de 2 p. 100 entre échantillons flottant à deux densités successives (1 060 e t 1 070 par exemple). En général, on peut dire que les graines se répartissent en

VIRGINIA

I

VIRGINIA

59.46 59.79

-

~

F

b a

VIRGINIA 29.103

-

-

b a VIRGINIA

28.206

-

-

b a SPANISH

28.204

-

VALENCIA SPANISH 59.457 47.67 O

- -

6 a

VIRGINIA 52.2

-

FIG. 1

-

Grosseur comparée (en poids1 entre graines basales e t apicales chez 8 variétés : 1 de tVpe Valencia Varietes classees dans l’ordre decroissant du poids moyen des graines :

chaque moyenne est representee avec son intervalle de confiance T 2 0-

2 detype Spanish 5 de pe Vir . .

6. R. 3 . 8 ’ E M.

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VIRGINIA 59.46

-

VIRGINIA VIRGINIA

59.79 29.103

I -

-

-I-

SPANISH 28.204

-

b a

-

VALENCIA 59.457

-

b m a

-

SPANISH 47.67 D

-

b a

-

-.

i---

I

---

I->-!

VIRGINIA 52.2

-

b a

-

FIG. 2

-

Richesse en huile comparée entre graines basales e t apicales chez 8 variétéi : 1 de type Valencia varietes classees dans le meme ordre que sur la figure precedente:

chaque moyenne esc representee avec son intervalle de confiance 1 2 d

2 detype Spanish 5 de type Virginia

6 classes. C’est là une constatation importante, e t assez surprenante, de voir que des graines de maturité apparente voisine présentent facilement 10 p. I00 de différence de teneur en huile. Cette variabilité d‘un fruit àl’autre sur une même plante (et qui serait encore bien plus grande s’il n’y avait choix) est un fait d‘im- portance particulier à l’arachide, e t qui s’explique vraisemblablement par le déroulement de la fructifi- cation. I1 conviendrait donc de pouvoir tester des gousses dont l’âge serait connu par le marquage du gynophore au moment de son développement.

La question que l’on pouvait se poser était de savoir s’il y a une relation entre grosseur e t richesse des graines dans une même variété, ou entre richesse e t position dans la gousse comme c’est le cas pour la dormance (SHIBUYA 1932

-

TOOLE & alii 1964).

Nous avons donc prélevé des échantillons dans les 8 variétés qui se trouvaient dans nos cultures, ces variétés représentant les trois groupes entre lesquels se partagent habituellement les arachides cultivées :

1 de type Valencia 2 de type Spanish

tardives.

5 de type Virginia

-

La première figure concerne le poids des graines. Le fait que 4 variétés Virginia sur 5 aient des graines basales plus lourdes, e t 2 Spanish sur 2 des graines basales plus légères, ne préjuge en rien de la répartition de ces deux possibilités entre toutes les variétés cul- tivées. Aucune de ces alternatives n’est liée

A

un groupe.

L a deuxième figure, qui concerne la richesse en huile, met en évidence le fait que c’est la position de la graine qui est liée sa richesse, et non son poids. Dans tous les cas, c’est donc la graine basale qui est la plus riche, parce qu’elle est, de par sa position, la plus mûre.

On constate aussi, en comparant les figures, que la diffé- rence de richesse entre positions apicales et basales ne présente aucune relation avec le rapport depoids des graines à ces positions.

Les intervalles de confiance étant dessinés, on remar- quera que les différences de teneur en huile sont souvent significatives. La troisième figure, nous montre la distribution des graines pour chacune des 3 récoltes de la variété 28.206. Elle permet de noter, en particulier pour les graines basales, que l’augmentation de la maturité non seulement améliore les moyennes, mais diminue la variabilité de la richesse en huile :

I

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Oléagineux, 23e année, no 7

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Juillet 1968

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455

40 -

30

-

20 -

10- 5 -

fréquences 9: I graines basales

graines apicales

50

f

r

//

'

Récolte a 117 jours (Semis avec arrosage le 25.61

r. -?

-

$I ml

_____

1 , I I O I I b

30-I

r

Récoltea (Semis avec pluies le 106 jours 25.71

7" I

n

10 1 0

$

5 ----i I C

PI -___-

1050'1060' 1070' 1080110901 1100 ' 1110' 1120' 1130'1140' 1150' b densités des solutions

FIG. 3 Distribution des graines provenant de 10 plantes 28.206 Il O gousses bigraines mirres par plantes I

les graines basales flottent dans 6 solutions k 87 jours

5 - 106

-

4 - 117 -

Toutes ces observations mettent en évidence l'im- portance de l'échantillonnage lorsque l'on a en vue le dosage de l'huile. L'échantillonnage doit faire une part égale aux graines basales et apicales, e t les conditions de maturité de l'échantillon doivent être rigoureuse- accompagné de la date de semis correspondante, sinon les comparaisons d'une année sur l'autre sont difficile-

6 \ ment relevées ; chaque échantillon devrait enfin être

ment valables. Une deuxième remarque vient à l'esprit h propos des différences de richesse en huile constatées entre graines apicales et basales. E n toute logique, le même poids de graines provenant de gousses mono- graines devrait donner plus d'huile qu'en provenance de bigraines. Du strict point de vue de laproductiond'huile, un pourcentage élevé de monograines ne constitue donc pas un inconvénient. I1 est dommage que cela en soit un du point de vue décorticage, d'autant plus qu'une des difficultés dans l'emploi des radiations pour obtenir des mutations ou augmenter la variabilité, est précisément d'aboutir à un pourcentage très accru de gousses monograines.

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Oléagineux, 238 a n d e , no 7

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Juillet 1968

L’avenir de l’arachide au Sénégal

Forte progression des rendements de l’arachide

I dans le N o r d du Sénégal

L’Institut de Recherches pour les Huiles et Oléagineux de Paris a fait paraître une nouvelle Note

d’Information (no 49), ainsi conçue : i

-

Le Gouvernement du Sénégal a confié en 1967 à l’I. R. H. O. Ile soin de multiplier la variété 55-437, que nous avions retenue pour ses qualités de résistance à la sécheresse.

tests physiologiques en laboratoire ont ainsi débouché rapide- ment sur des obj’ectifs pratiques permettant le choix de variétés bien adaptées aux conditions d e sécheresse.

200 cultivateurs contractuels de la région de Louga ont, chacun sur un hectare, appliqué strictement les techniques mises a u point p a r l’I. R. H. O. :

-

forte densité des semis : 130 O00 pieds p a r hectare,

-

désinfection des semences avec un mélange de fongicide et

-

fumure minérale à dominance d’azote et de phosphate de molybdène,

soluble.

Malgré une année moyenne (pluviométrie de 385 m m en

Par ailleurs, sur les 6 essais de confirmation de cette région, suivis maintenant depuis plus de 10 ans et cultivés en 1967 avec la nouvelle variété 55-437, les parcelles conduites avec de bonnes techniques culturales et la fuimure minérale précitée ont atteint cette année un rendement moyen de 1 7 7 0 kg/ha (contre 1275 kg/ha sans engrais).

S i l’on rappelle que les rendements moyens de la région de Louga ne dépassent pas 700 kg/ha en culture traditionnelle, on, mesure les progrès accomplis avec les nouvelles techniques sans cesse mises au point par la recherche agronomique : méthodes quatre mois), la récolte a atteint le niveau de 1 740 kg/ha sur

les 200 hectares cultivés.

Les variétés tardives cultivées avant 1967 sur les essais de confirmation avaientdonnéen moyenne, sur dix ans, 1230 kg/ha avec engrais.

Des travaux à caractère fondamental faisant intervenir des

culturales et fumure d’une part, variétés résistantes à la séche- resse d’autre part.

La limite Nord de l’arachide se trouve ainsi repoussée : une vaste région peut accéder désormais à une culture véritable et assurer des récoltes comparables à celles des zones plus favo- risées du Sud.

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