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Examen partiel du 17 novembre 2005 : Corrigé

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(1)

M2 – Cours fondamental 2 05-06 Logique

Examen partiel du 17 novembre 2005 : Corrigé

(durée: 3 heures)

Exercice 1. 1. Par définition l’ensemble des fonctions primitives récursives contient les projections, la fonction nulle et la fonction successeur, et il est clos par composition. On sait que les fonctions α2, π12 et π22 sont primitives récursives. D’autre part l’ensemble des fonctions primitives récursives est clos par itération. En effet sif est définie par itération surg, on définitf par récurrence primitive récursive en posant :

f(x,0) =p11(x)

f(x, n+ 1) =g(f(x, n)) =g(p33(x, n, f(x, n)))

L’ensemble des fonctions primitives récursives contient donc

C

.

2. On montre les résultat par récurrence surnpourn>2. Pour n= 2cela suit directement de la définition de

C

. On déduit le résultat au rangndu résultat au rangn+ 1par composition (en utilisant les projections) : αn+1(x1, . . . , xn+1) =α2n(x1, . . . , xn), xn+1) ; πin+1in◦π21 pour16i6n; πn+1n+122

3. Comme

C

contient les fonctions de base usuelle et qu’il est clos par composition, il suffit de montrer que

C

est clos par récurrence primitive pour montrer que

C

contient l’ensemble des fonctions primitives récursives.

Soit doncf définie à partir deg ethpar récurrence primitive : f(a1, . . . , ap,0) =g(a1, . . . , ap)

f(a1, . . . , ap, n+ 1) =h(a1, . . . , ap, n, f(a1, . . . , ap, n)) SoitF0 définie par itération, à partir de la fonction

H(x) =αp+2

π1p+2(x), . . . , πp+2p (x), πp+1p+2(x) + 1, h

π1p+2(x), . . . , πp+2p+2(x) . SoitG la fonction définie par composition G(a) = αp+2 π1p(a), . . . , πpp(a),0, g π1p(a), . . . , πpp(a)

. On pose F(a, n) =F0(G(a), n). On montre par récurrence que

F(a, n) =αp+2

πp+21 (a), πp+2p (a), n, f(π1p(a), . . . , πpp(a), n)

n= 0 : par définition deG, sachant que F0(x,0) =x.

n7→n+ 1 : on suppose le résulat pourn. Par définition deF0,F(a, n+ 1) =H(F0(G(a), n)) =H(F(a, n)).

Donc :

F(a, n+1) =αp+2

πp+21 (F(a, n)), . . . , πp+2p (F(a, n)), πp+2p+1(F(a, n)) + 1, h(π1p+2(F(a, n)), . . . , πp+2p+2(F(a, n))

et par hypothèse de récurrence.

F(a, n+ 1) =αp+2

π1p+2(a), . . . , πpp+2(a), n+ 1, h

πp+21 (a), . . . , πp+2p (a), n, f(π1p(a), . . . , πpp(a), n)

D’où le résultat.

La fonctionF est dans

C

, donc la fonctionf par composition :f(a1, . . . , ak, n) =πp+2p+2(F(αp(a1, . . . , ap), n)). L’ensemble

C

est clos par récurrence primitive, il contient donc l’ensemble des fonctions récursives primitives, et d’après la question précédente, c’est l’ensemble des fonctions primitives récursives.

Exercice 2. Soitf une fonction (éventuellement partielle) vérifiant :Wi est fini ⇒f(i) =cardWi.

1. la fonctiong définie parg(x) = µt.[2x=x] est définie seulement en 0. La fonction ψ définie parψ(i, x) = ϕ(i, i).g(x)vérifie :

si i∈K alors ψ(i, x)↓ si et seulement six= 0 si i6∈K alors ψ(i, x)↑ pour toutx

Soiteun indice deψ,ψ(i, x) =ϕ2(e, i, x) =ϕ1(s11(e, i), x). On poseα(i) =s11(e, i), et on a le résultat cherché.

2. Par construction deψ,cardWα(i)= 1sii∈K,cardWα(i)= 0sinon. Par conséquent pour une telle fonction partiellef, f◦αest la fonction caractéristique de K et ne peut donc être récursive. La fonctionf ne peut donc être récursive.

Exercice 3. 1. On pose g(i) =π12(µc [T1(i, π21(c), π22(c))]), g(i)↓ dès que Wi 6=∅, et on a bieng(i)∈Wi. On en déduit que la fonctionhdéfinie par :

h(i, x) =µt.[x=g(i)]

est récursive partielle, et vérifie que siWi6=∅, il existe un uniquex(qui estg(i)) tel queh(i, x)↓, etx∈Wi. Sinon pour toutx h(i, x)↑.

Soitkun indice deh, on poseγ(i) =s11(k, i). On a bien le résultat cherché.

(2)

M2 – Cours fondamental 2 Examen partiel du 17 novembre 2005 : Corrigé 2

2. Soitb un indice de la fonctionf. Le prédicatf(x)↓ ∧∃i6f(x)ϕγ(i)(y)↓ s’écrit

∃a∃i6a∃d∃d0[T1(γ(i), y, d)∧T1(b, x, d0)∧U(d0) =a].

La relation [T1(γ(i), y, d)∧T1(b, x, d0)∧U(d0) = a] est récursive, par les quantifications existentielles et existentielles bornées indiquées, on obtient un prédicat dont l’extension est un sous-ensemble récursivement énumérable deN2(b est vue comme constante). Donc il existe une fonction récursive partiellegtelle que :

g(x, y)↓ ssif(x)↓ ∧∃i6f(x)ϕγ(i)(y)↓ . Soitkun indice deg, en posantα(x) =s11(k, x)on a donc :

φα(x)(y)↓ ssif(x)↓ ∧∃i6f(x)ϕγ(i)(y)↓ donc sif(x)↓, alorsWα(x)=S

i6f(x)Wγ(i). 3.

Werécursif ⇒

f(e)↓ ∧∃j6f(e)Wj =Wc

e

(∗) Supposons qu’une telle fonctionf soit récursive partielle. On construit αcomme à la question précédente.

On applique le théorème du point fixe à la fonctionα. On obtient un entieretel que : We=Wα(e)= [

i6f(e)

Wγ(i)

Comme le cardinal de chacun desWγ(i)est au plus 1, l’ensemble Weest fini, donc récursif. Soitj un indice deWc

e. Si j 6f(e), on a Wγ(j) ⊂We∩Wj, doncWγ(j) =∅ doncWj =∅. Mais We 6=N (We fini). Donc forcémentj > f(e). Une fonction récursive partielle f ne peut donc vérifier la condition (∗).

Exercice 4. 1.

F →B `F →B ax.

F `F ax.

F, F →B`B →e

F`(F →B)→B →i

`((BG)B)B Peirce

(FG)B`(FG)B

BG`BG

F B`FB F`F FB, F`B e F B, BG, F`G e F B, BG`F G i

(FG)B, FB, BG`B e

(FG)B, FB`(BG)B i

(F G)B, F B`B e

On admettra sans démonstration que pour toute théorieΘ, pour toutes formulesAet B,

`Θ∪{A}B si et seulement siA`ΘB (0)

2. a. SoitC une formule deF, pour un certaini,C =Fi, et donc par définition deTi+1, on aC ∈Ti+1 ou (C→B)∈Ti+1.

b. Montrons par récurrence surnque6`TnB. On en déduira par finitude que6`Ts B.

n= 0. CommeT =T0, par hypothèse,6`T0 B.

n−→n+ 1. On suppose que6`TnB. On distingue deux cas suivant comment a été construitTn+1.

`Tn(Fn →B)→B. AlorsTn+1=Tn∪ {Fn}. Si`Tn+1 B, alors par(0) et introduction de l’impli- cation,`TnFn→B, donc par élimination de l’implication,`TnB, ce qui contredit l’hypothèse de récurrence. On a bien6`Tn+1B

6`Tn(Fn →B)→B. AlorsTn+1=Tn∪ {Fn→B}, donc6`Tn+1 B, sinon par(0)et introduction de l’implication,`Tn(Fn→B)→B.

c. SoitC une formule quelconque telle que`Ts C. On sait d’après2.aqueC ∈Ts ou(C →B)∈Ts. Or si(C→B)∈Ts, comme`Ts C,`TsB. Mais ceci est exclu d’après2.b:C∈Ts.

3. On montre le résultat par induction sur la construction des formules deF. Le résultat suit directement de la définition de la valuation pour les constantes propositionnelles. Supposons maintenant le résultat pourF et G:v(F) = 1ssiF ∈Ts,v(G) = 1 ssiG∈Ts, et montrons le pourF →G. Distinguons deux cas.

Soit (F →G)∈Ts. Si F ∈ Ts par élimination de l’implication et 2.c, G ∈ TS, donc v(G) = 1, donc v(F →G) = 1. Si F6∈Ts, alorsv(F) = 0doncv(F →G) = 1.

Soit (F →G)6∈Ts. Forcément G 6∈ Ts, sinon par affaiblissement et introduction de l’implication, et 2.c (F → G) ∈ Ts. Donc v(G) = 0. Supposons que F 6∈ Ts. Alors (F → B) ∈ Ts (2.a). Par ailleurs ((F → G) → B) ∈ Ts. On utilise alors la seconde assertion de la question 1 (qui utilise la loi de Peirce)), on obtient`Ts Bce qui contredit2.b. DoncF ∈Ts. Par hypothèse d’inductionv(F) = 1, donc v(F →G) = 0.

4. Par contraposée, si6`T B, alors d’après la question précédente, on construit une valuation v telle que pour toute formuleAdeTs, donc deT,v(A) = 1, maisv(B) = 0carB 6∈Ts(2.b).

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