Respecté ? Note

Groupe n° 1 : Un espace maritime aux forts enjeux économiques

Doc 1. La mer de Chine orientale : une mer aux forts enjeux économiques et stratégiques

« La région Asie-Pacifique est et restera pour les décennies à venir, le poumon de l’économie mondiale. Elle abrite les deux tiers de la population mondiale, pèse 45 % du PIB mondial et génère près de 60 % de la croissance de l’économie de la planète. La mer de Chine méridionale se situe au cœur de cette zone dont elle est une artère vitale. Près de 200 navires marchands franchissent chaque jour le détroit de Malacca, avant de poursuivre leur route à travers la mer de Chine. Ce système est donc extrêmement sensible à la fluidité des flux maritimes. La libre circulation maritime est la condition de bonne santé du commerce mondial. La route qui relie l’Asie au Moyen- Orient est essentielle pour l’Asie, qui importe 65 % de son pétrole de cette région. Les détroits de Malacca et de Lombok sont cruciaux pour l’économie japonaise car 80 % des importations en hydrocarbures du pays y transitent. Quant à la Chine, la quasi-totalité de son commerce extérieur (90 %) passe par le détroit de Malacca. Ainsi, une rupture des approvisionnements via la mer de Chine aurait des conséquences dramatiques pour cette région. De même, l’axe mer de Chine – océan Indien –Suez – Méditerranée – Manche est vital pour l’Europe. C’est en effet la route principale pour son commerce maritime, qui représente 50 % de ce qu’elle achète et de ce qu’elle vend.

La maîtrise de cet axe maritime est donc devenue un enjeu stratégique essentiel pour notre continent.

D.O et J-L Reitzer, « Les enjeux stratégiques en mer de Chine méridionale », Assemblée nationale, 2019 Doc 2. La mer de Chine méridionale : un espace économique majeur

ETUDE DE CAS : la mer de Chine méridionale

Groupe 2 : Un espace maritime stratégique à l’échelle mondiale

Doc 2. Dessin de presse de Paresh, 2015

-Bateau américain : « vous êtes hors des règles internationales »

-Bateau chinois : « vos remarques ne sont ni fondées, ni constructives »

Doc 3 Les espaces maritimes dans le monde : des espaces géostratégiques Doc 1 : une façade maritime clé

Cet espace maritime, passerelle entre les océans Indien et Pacifique, est un carrefour stratégique d’importance globale et une artère maritime vitale [...]. Ce carrefour devrait connaître un accroissement exponentiel des flux commerciaux et informationnels dans les décennies à venir. [...] [C'est] un carrefour stratégique majeur, car il agrège autour de lui la grande région Asie-Pacifique, qui est et restera, dans les décennies à venir, le poumon de l’économie mondiale. Elle pèse d’ores et déjà 45 % du PIB mondial, et génère 60 % de la croissance de l’économie de la planète. Elle abrite les deux tiers de sa population. C’est aussi une artère maritime vitale, car la route qui transite par la mer de Chine du Sud via le détroit de Malacca est l’une des voies maritimes commerciales les plus fréquentées au monde. Environ 30 % du commerce maritime mondial et la moitié du tonnage maritime mondial transitent par cette zone, soit 5 fois plus que par le canal de Suez. Cette voie maritime unit l’Europe et l’Asie de l’Est dans une même dépendance : elle est vitale à nos deux continents. Pour les pays d’Asie, c’est leur sécurité énergétique qui est en jeu : ils importent près de 65 % de leur pétrole du Moyen-Orient, via cette route. Quant à la Chine, 90 % de son commerce extérieur passe par le détroit de Malacca. Symétriquement, le commerce maritime de l’Europe emprunte principalement cette route.

Extraits d’un rapport parlementaire présenté devant l’Assemblée nationale en avril 2019 (rapporteurs : Delphine O et Jean-Luc Reitzer).

ETUDE DE CAS : la mer de Chine méridionale

Groupe 3 : Un espace maritime stratégique à l’échelle régionale Doc 1 : La Chine et ses principaux partenaires commerciaux.

Doc 2 La mer de chine une zone de conflit à l’échelle régionale

Doc 3 : La Chine une puissance régionale au cœur des conflits

« Les tensions en mer de Chine « La mer de Chine méridionale est devenue en ce début de XXIe siècle un foyer de tensions militaires. En effet, selon le droit de la mer, chaque pays dispose d’une ZEE de 200 milles marins au-delà de ses côtes. A l’intérieur de cette zone, la navigation internationale est autorisée mais l’exploitation des ressources halieutiques, minérales et énergétiques est exclusivement réservée au pays qui le possède. Or, en mer de Chine méridionale, ces ZEE sont d’autant plus convoitées qu’elles contiennent de riches gisements de pétrole et de gaz, plus particulièrement aux environs des îles Spratleys1, et se situent sur des voies maritimes parmi les plus fréquentées du monde. »

Cécilia Nantier, « Tensions belliqueuses en mer de Chine », www.herodote.net, octobre

ETUDE DE CAS : la mer de Chine méridionale Groupe 4 : Un espace maritime sous tension

Doc 3 : littoral en péril en Mer de Chine

https://www.courrierinternational.com/article/2011/10/20/la-folie-des-iles-artificielles Doc 2. L’arbitrage entre la Chine et les Philippines

Pour dénoncer l’occupation d’ilots par la Chine, les Philippines ont saisi le Tribunal international du droit de la mer en 2016.

« Le droit international a joué un rôle non négligeable en mer de Chine méridionale. Sous la présidence de Benigno Aquino (2010-2016), les Philippines prennent l’initiative d’aller à l’arbitrage, une option prévue par l’annexe VII de la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer. La Chine refuse d’accepter une procédure qu’elle juge « introduite unilatéralement par les Philippines » et ne participe pas à son déroulement. La sentence rendue en juillet 2016 donne raison aux Philippines point par point en invalidant toute l’argumentation chinoise construite autour de la notion de « droits historiques ». Le tribunal juge qu’aucun élément dans les Spratleys n’est une « île » au sens légal du terme, c’est-à-dire au sens de territoire donnant lieu à une zone économique exclusive. Enfin, la sentence qualifie de hors-la-loi des pans entiers de la politique chinoise en mer de Chine méridionale : la construction d’îles artificielles manque ainsi aux obligations légales de la Chine en matière de protection de l’environnement maritime. »

M. Duchâtel, Géopolitique de la Chine, PUF, 2019 Doc 1. Une coopération maritime récente

« La coopération maritime en Asie orientale est largement répandue. Par exemple, le Programme régional de protection de l’environnement maritime mis en place en 1994* est soutenu par les Nations-Unies et la Banque mondiale. Y participent le Brunei, le Cambodge, la Chine, la Corée du Nord, la Corée du Sud, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. Son objectif est de soutenir les efforts dans la prévention et la gestion de la pollution maritime. Il prend appui sur deux sites pilotes à Xiamen en Chine et à Batangas Bay aux Philippines. Ce programme a ainsi installé un réseau de veille sur la pollution maritime, promouvant les liens entre les pays.

Par ailleurs, en 2004, fut signé l’Accord de coopération régionale sur la lutte contre la piraterie et le vol armé par les pays riverains de la mer de Chine méridionale, sauf la Malaisie et l’Indonésie. Il contraint les pays signataires à arrêter les pirates, confisquer leurs navires et venir en aide aux victimes. Il s’est imposé comme un modèle pour d’autres accords régionaux. »

E. Mottet, F. Lasserre et B. Courmont, Géopolitique de la mer de Chine méridionale, Presse de l’Université du Québec, 2018

*La population des poissons dans la mer de Chine méridionale a baissé de 95 % depuis les années 1950.

Groupe 5 : Un espace maritime sous tension : quelle gouvernance ?

Doc 2 : Frontières et piraterie

Doc 3 : Caricature de Vitaly Podvitski, octobre 2015.

Doc 1. Une coopération maritime récente

« La coopération maritime en Asie orientale est largement répandue. Par exemple, le Programme régional de protection de l’environnement maritime mis en place en 1994* est soutenu par les Nations-Unies et la Banque mondiale. Y participent le Brunei, le Cambodge, la Chine, la Corée du Nord, la Corée du Sud, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. Son objectif est de soutenir les efforts dans la prévention et la gestion de la pollution maritime. Il prend appui sur deux sites pilotes à Xiamen en Chine et à Batangas Bay aux Philippines. Ce programme a ainsi installé un réseau de veille sur la pollution maritime, promouvant les liens entre les pays.

Par ailleurs, en 2004, fut signé l’Accord de coopération régionale sur la lutte contre la piraterie et le vol armé par les pays riverains de la mer de Chine méridionale, sauf la Malaisie et l’Indonésie. Il contraint les pays signataires à arrêter les pirates, confisquer leurs navires et venir en aide aux victimes. Il s’est imposé comme un modèle pour d’autres accords régionaux. »

E. Mottet, F. Lasserre et B. Courmont, Géopolitique de la mer de Chine méridionale, Presse de l’Université du Québec, 2018

*La population des poissons dans la mer de Chine méridionale a baissé de 95 % depuis les années 1950.

VOTRE MISSION

Vous êtes invité à un congrès international sur le thème « Les espaces maritimes au XXIè siècle : enjeux et risques ». Votre groupe participe à une table ronde qui se penche sur les enjeux en Mer de Chine.

A partir de l’étude de votre dossier documentaire, de vos connaissances et du manuel, vous avez une heure pour présenter votre analyse lors de la table ronde (voir sujet sur votre dossier).

Pour cela vous devez identifier votre porte-parole, votre secrétaire, le maître du temps et de la parole ainsi que votre diplomate seul.e autorisé.e à consulter la présidente pour solliciter des informations.

GRILLE D’EVALUATION

ETAPES

Respecté ? Note

Lire attentivement les documents et les consignes (à la maison)

N.N

/6

Vous sélectionnez les éléments importants à évoquer

Vous indiquez les informations complémentaires nécessaires à une meilleure compréhension des documents et du sujet (manuel, internet…)

Vous précisez votre plan afin d’organiser votre discours de manière cohérente et argumentée.

/4

Rédigez au propre votre texte en n’oubliant pas votre mission : (30 mn) Vous rédigez un discours (vous vous adressez a un public)

Votre texte doit être rédigé dans un français correct, dans un langage soutenu Votre texte doit être organisé et cohérent

Votre argumentation doit être précise et concrète.

/10

Prestation orale. (5-7 mn) Vous faites attention à : Votre posture

Votre voix

Votre pédagogie (se détacher de ses notes…)

Note indiv /10

VOTRE MISSION

Vous êtes invité à un congrès international sur le thème « Les espaces maritimes au XXIè siècle : enjeux et risques ». Votre groupe participe à une table ronde qui se penche sur les enjeux en Mer de Chine.

A partir de l’étude de votre dossier documentaire, de vos connaissances et du manuel, vous avez une heure pour présenter votre analyse lors de la table ronde (voir sujet sur votre dossier).

Pour cela vous devez identifier votre porte-parole, votre secrétaire, le maître du temps et de la parole ainsi que votre diplomate seul.e autorisé.e à consulter la présidente pour solliciter des informations.

GRILLE D’EVALUATION

ETAPES

Respecté ? Note

Lire attentivement les documents et les consignes (à la maison)

N.N

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Vous indiquez les informations complémentaires nécessaires à une meilleure compréhension des documents et du sujet (manuel, internet…)

Vous précisez votre plan afin d’organiser votre discours de manière cohérente et argumentée.

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Rédigez au propre votre texte en n’oubliant pas votre mission : (30 mn) Vous rédigez un discours (vous vous adressez a un public)

Votre texte doit être rédigé dans un français correct, dans un langage soutenu Votre texte doit être organisé et cohérent

Votre argumentation doit être précise et concrète.

/10

Prestation orale. (5-7 mn) Vous faites attention à : Votre posture

Votre voix

Votre pédagogie (se détacher de ses notes…)

Note indiv

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