BERLIN, DE LA DIVISION A LA REUNIFICATION
Berlin Est 1970 Berlin Ouest 1970 Berlin Est+Ouest 1990 Berlin 1996
superficie 403 Km² 480 Km² 889 889
population 1083,7 2122,3 3420,2 3458,8
natalité pour mille 13,4 9,5 11 8,6
mortalité 16,2 19,1 12,9 11
solde - 2,8 - 9,6 - 1,9 - 2,4
secteur primaire 0,9 0,4 0,7 0,7
secondaire 36,6 43,2 30,7 23,2
tertiaire 62,5 56,4 68,5 76,1
Document 2 : Pyramide des âges de Berlin au 1er janvier 1996
Document 3 : Urbanisme et aménagement du territoire Jusqu'en 1990, les deux moitiés de la ville se sont développées indépendamment l'une de l'autre. En devenant soudain réalité, la réunification a bouleversé la géographie de la ville: des arrondissements périphériques (par exemple Kreutzberg) deviennent centre-ville, certains espaces verts (la "Boucle de la Spree") deviennent quartiers gouvernementaux, d'anciens terrains vagues (Leipziger Platz et Potsdamer Platz) se
transforment en quartiers de plein centre - de nouvelles cités apparaissent en périphérie nord-est et sud-est de Berlin.
En été 1994, le parlement berlinois a adopté le premier plan d'occupation des sols concernant la ville tout entière. Ce POS a pour objectif de densifier le centre, de conserver la mixité des fonctions urbaines et de protéger les surfaces libres. Berlin tient en effet à rester une ville verte avec ses bois, ses lacs et ses parcs.
La revue « Villes nouvelles » mars 2003 Document 4 : Economie
L'économie berlinoise traverse actuellement une crise structurelle profonde et douloureuse. Elle touche
notamment l'industrie de transformation. Fin 1994, près de 160.000 personnes travaillaient dans ce secteur, 40.000 de moins que deux ans auparavant. Une centaine de moyennes et grandes entreprises se sont installées au cours des quatre
dernières années autour de Berlin. D'autres ont déplacé leurs unités de production dans d'autres régions européennes où les coûts de fabrication sont inférieurs, ou bien elles ont stoppé leurs activités par manque de rentabilité.
L'effondrement économique a été particulièrement
douloureux dans la partie orientale de la ville. Il s'est avéré après 1990 que ni les produits ni l'appareil de production n'étaient plus compétitifs. De plus, l'industrie de Berlin-Est a brutalement perdu ses marchés traditionnels en Europe
orientale après l'introduction du deutschemark. Il s'ensuit que 32.000 emplois seulement ont pu être conservés contre les 187.000 emplois industriels qu'offrait la plus grande ville manufacturière de la RDA. A l'Ouest aussi quelque 40.000 emplois industriels ont disparu. Dans les années cinquante et soixante, caractérisées par leur instabilité, la plupart des
entreprises avaient transféré leurs sièges à Francfort, Cologne, Munich, Stuttgart ou Hanovre. Or, c'est à proximité des sièges sociaux que s'implantent les unités de production fondées sur les techniques modernes ainsi que les laboratoires de
recherche et les services para industriels. Ne restèrent à Berlin que les "ateliers de montage". L'élite universitaire et les futurs cadres étaient, on le comprend, fortement tenté par
"l'émigration".
Morvan J. Histoire de l’Allemagne moderne 2001 Plon QUESTIONS
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