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Notre-Dame des Armées
Versailles
Bulletin paroissial
N° 318 Février 2021 L’exemple de saint Blaise
Chers paroissiens,
Certains d’entre vous viendront recevoir la bénédiction de saint Blaise le 3 février prochain. Ce sera la bénédiction des gorges...
L’histoire de saint Blaise nous apprend qu’il parut dès son enfance d’un bon naturel, modeste et qu’il devint médecin. Ayant gagné par ses vertus l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste en Arménie. Agricola, gouverneur de la
Cappadoce et de la petite Arménie, commença à persécuter les chrétiens... et leur évêque.
C’était vers l’an 316...
« Ô trompeur insensé des âmes, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, et c’est lui-même qui
me fortifie. C’est pourquoi fais de moi tout ce que tu voudras. ». Agricola le fit ramener en prison, et une pieuse veuve lui apporta à manger, et, se jetant à ses pieds, le supplia d’accepter le peu qu’elle lui offrait. Le saint évêque reçut ses charités, et promit de lui procurer, à elle et à tous ceux qui en aurait besoin, son secours et son assistance.
Un jour, on lui amena un jeune enfant qui, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le menait à la mort. Sa mère implora Blaise avec beaucoup de larmes et d’esprit de foi. Il pria Notre-Seigneur de lui donner la santé, et à tous ceux qui, étant touchés d’un mal semblable, se recommanderaient à lui.
L’enfant fut guéri aussitôt.
Depuis la mort du saint martyr, plusieurs personnes incommodées du même mal, ont été soulagées par son intercession. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’à nos jours.
Nous vous attendons, chers paroissiens, en ces temps de confusion et de
pandémie, chaque jour dans notre église. Vous y trouverez l’essentiel : le Christ- Jésus, par la prière, la réception des sacrements, et la sainte espérance de compter sur la charité des uns et des autres pour se soutenir.
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À côté des moyens matériels, scientifiques et politiques, ne négligeons pas l’aide du Ciel, celle qui nous a été transmise aussi par la foi de nos anciens.
C’est pour le bien de nos âmes !
Je vous bénis Abbé Renaud de La Motte, curé Ordo du mois
1. lundi - Saint Ignace Évêque et martyr 2. mardi - Purification de la Sainte Vierge 3. mercredi – Saint Blaise de Sébaste 4. jeudi - Saint André Corsini Évêque et
confesseur
5. vendredi - Sainte Agathe Vierge et martyre 6. samedi - Saint Tite Évêque et confesseur 7. Dimanche de la Sexagésime
8. lundi - Saint Jean de Matha Confesseur 9. mardi - Saint Cyrille d'Alexandrie Évêque,
confesseur et docteur
10. mercredi - Sainte Scholastique Vierge 11. jeudi - Apparition de la Sainte Vierge à
Lourdes
12. vendredi - Les Sept Fondateurs des Servites Confesseurs
13. samedi - de la Sainte Vierge le samedi 14. Dimanche de la Quinquagésime 15. lundi - de la Férie
16. mardi - de la Férie 17. Mercredi des Cendres 18. jeudi - de la Férie 19. vendredi - de la Férie 20. samedi - de la Férie 21. 1er Dimanche de Carême 22. lundi - Chaire de Saint Pierre 23. mardi - de la Férie
24. mercredi - Saint Mathias Apôtre 25. jeudi - de la Férie
26. Vendredi des Quatre-Temps de Carême 27. Samedi des Quatre-Temps de Carême 28. 2e Dimanche de Carême
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Le mot de l’abbé Charles Formery
Dimanche 28 février, deuxième dimanche de Carême. Le Thabor.
Brillant comme le soleil, blanc comme la lumière ! Pierre, Jacques et Jean ont dû cligner des yeux devant Jésus transfiguré !
Ce qu'il y a de très beau dans cette histoire, en plus du Corps glorieux du Christ, c'est que Pierre est pris
d'aise : "Seigneur, il est bon que nous soyons ici" ! Comme si tous ses désirs, dans cette Gloire, trouvaient tout à coup satisfaction. "Si tu le veux, Seigneur, on pourrait prendre nos quartiers ici" : Pierre est tellement bien ! Et on l'envie un peu d'avoir goûté comme cela le Ciel ...
"Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le" : la béatitude de Pierre ne dure qu'un temps, la voix du Père retentit ! :) Ecoutez-le, dit le Père ! Ecoutez-le dire quoi ? Ecoutez-le dire ses souffrances, sa mort et sa Résurrection ! Ecoutez ce qu'il vous a dit juste avant d'être transfiguré (Mt 16) et que, Pierre, tu n'as pas voulu entendre ! ("Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches" Mt 16,22). Ecoute-le, Saint Pierre ! Ecoute-le pourquoi ? Ecoute-le parce qu'il est Dieu, bien sûr, mais surtout parce que maintenant tu vois ce à quoi ses souffrances conduisent : à la lumière. St Léon Le Grand nous dit cela : par sa Transfiguration, Jésus voulait
"prémunir ses disciples contre le scandale de la croix et, en leur révélant toute la grandeur de sa dignité cachée, empêcher que les abaissements de sa passion volontaire ne bouleversent leur foi" (Sermon pour le 2ème dimanche de Carême).
A chaque fois qu'on subit une épreuve, petite ou grande, essayons de penser qu'elle nous prépare "un poids extraordinaire de gloire" (2 Co 4,17). Prions pour ceux qui, parmi nous, ploient sous le poids d'un fardeau trop lourd : que le Seigneur les emmène de temps en temps, même pour de courts instants, sur le Thabor.
Histoire de l'Église par l’abbé Laignelot Pépin le Bref
Cette magnifique progression d’une nouvelle lignée, celle de Charles Martel, l’Eglise ne l’avait pas perdue de vue. S’il est un fait incontestable, c’est bien le besoin constant de la protection franque qu’eurent les missionnaires dans leur œuvre d’évangélisation. C’est seulement lorsque Pépin d’Herstal eut battu les Frisons, que
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saint Willibrord put installer les premières missions dans le pays conquis. En 722, le pape Grégoire II écrit à Charles Martel que « sachant bien quel esprit religieux anime le duc glorieux des Francs », il sollicite de lui aide et appui en faveur de saint Boniface en train de semer l’Evangile en terre germanique ; et le maire du palais répond par une lettre de protection en bonne et due forme qui place le missionnaire sous sa garantie personnelle.
Les relations entre l’Eglise et les Pippinides étaient donc excellentes. Il y eut bien, risquant de les compromettre, des incidents sérieux : Charles, pour équiper ses troupes et rétribuer les services de ses généraux, réquisitionna une partie des richesses ecclésiastiques, et s’arrogea le droit de donner des abbayes ou des évêchés, procédés fort déplorables, qui introduisaient dans le haut clergé des éléments dangereux. Si les clercs de France furent peu contents, la papauté se garda bien de manifester de l’humeur au protecteur de ses missionnaires, au vainqueur de l’Islam, et peut-être, demain, à l’ennemi des Lombards.
Car là était le dessein que les pontifes romains avaient forgé et dont ils devaient patiemment poursuivre la réalisation, alors même que les futurs Carolingiens n’en comprenaient pas encore l’importance capitale : utiliser les Francs pour protéger Rome de l’avancée lombarde. Charles, simple guerrier, bon manieur de marteau, n’était pas capable de pressentir les conséquences immenses de l’alliance romaine, mais son fils fut plus avisé.
Pépin le Bref était non seulement, comme son père, d’une vigueur physique peu commune et d’une intelligence réaliste ; il avait cet instinct des hommes et des circonstances qui fait les diplomates véritables.
Respectueux du pape et fort intéressé aux problèmes d’Eglise, il aida de toutes ses forces à la réforme de l’Eglise de France par saint Boniface. C’est de cette entente solide entre l’Eglise et Pépin qu’allait jaillir un évènement capital : la suppression de la dynastie mérovingienne.
Déjà, dans les dernières années de sa vie, Charles Martel s’était comporté comme un roi. Auprès de son fils Pépin, le dernier Mérovingien Childéric III n’était plus qu’un vain fantôme. En 751, Pépin risqua le coup d’Etat : Childéric III fut enfermé dans un couvent et Pépin prit le titre de roi. Pour légitimer l’évènement, un seul moyen existait : faire appel à
l’autorité de l’Eglise. La réponse du pape Zacharie fut pragmatique : « Il vaut mieux
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appeler roi celui qui a plutôt que celui qui n’a pas le pouvoir »... La papauté abandonna les Mérovingiens, non point parce qu’elle avait des griefs contre eux, mais parce qu’elle n’avait rien à en attendre pour la grande œuvre qu’elle poursuivait.
Au cours de l’été 751, saint Boniface procédait au sacre de Pépin à Soissons. Bien plus qu’un rapprochement entre les deux puissances, l’onction royale était la marque de l’Eglise mise sur la royauté. Le pape donnait aux Carolingiens une investiture qu’aucun Mérovingien n’avait eue.
Source : Daniel Rops, Histoire de l’Eglise, t. 3 Livre du mois (disponible au fond de l’église)
Avec Dieu au goulag, Walter J. Ciszek, SJ. Ed. Points, 8€10.
Voici donné à notre méditation ce témoignage exceptionnel, déjà par sa rareté mais aussi par sa profondeur, d’un prêtre américain parti comme missionnaire en Pologne, surpris par l’invasion des communistes en octobre 1939, passé
volontairement en URSS comme ouvrier afin d’y apporter le Christ, arrêté bien sûr très vite, puis enfermé pendant 23 ans dans les geôles communistes et les camps de travaux forcés de Sibérie, jusqu’à sa libération improbable en 1963.
Désarroi, souffrance physique et morale jusqu’au désespoir, puis grâce à sa prière, pourtant devenue très pauvre, renaissance dans un abandon
édifiant à la Providence. Dans le contexte actuel de nos diverses privations de liberté, bien relatives en proportion de celles de ce prêtre, ce récit offre aux chrétiens confortables que nous sommes, un véritable manuel de survie spirituelle.
Conseil de lecture du mois pour nos jeunes
Le Vrai prince Thibault / Evelyne Brisou-Pellen (Rageot).
8-9 ans.
Qui des deux enfants élevés par la nourrice est le véritable prince
héritier ? Un petit roman facile plein d'humour, qui fait la part belle à l'amitié.
Annonces diverses ( à confirmer suivant les conditions sanitaires)
• Quête pour les lépreux le dimanche 31 janvier 2021
• le 2 février : messe chantée à 7h aux flambeaux, puis 9h et 17h
• Bénédiction de St Blaise le 3 février après chaque messe
• Mardi 9 février 14h à NDA: cours de l’abbé de la Motte “La Vierge Marie”
• Mercredi 17 février : bénédiction et imposition des Cendres à chaque messe
• Récollection de carême : nous recevrons l’abbé Jean Raphaël Dubrule, Supérieur des Missionnaires de la Miséricorde, les 19, 20 et 21 mars
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Horaires actuels avec couvre-feu à 18h
Travaux de la sacristie et nouvelle salle Saint Paul
Pour faire un don utiliser le bulletin de souscription au fond de la chapelle
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Messe de Monseigneur Aumonier à Notre-Dame des Armées le 10 janvier 2021
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Horaires - A l’église, 4 impasse des Gendarmes Pour connaître les horaires, consulter le site http://notredamedesarmees.com Messes les dimanches et fêtes à 8h, 9h, 10h30, 12h et 19h - Vêpres et Salut à 18h Messes et confessions en semaine (période scolaire) :
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Messe de
07h25 - Abbé de la
Motte
Abbé Formery
Abbé Laignelot
Abbé Laignelot
Abbé de la Motte Messe de
09h00
Abbé Formery
*
Abbé Laignelot *
Abbé de la
Motte - Abbé de la
Motte *
11h :Abbé Formery Confessions
de 18h00 à 18h55
Abbé de la Motte
Abbé
Formery - Abbé
Formery
Abbé de la Motte
De 17h00 à 19h00 (1) Messe de
19h00
Abbé de la Motte
(2)
Abbé Formery
19h15 : Ab Laignelot
Abbé Formery
Abbé de la Motte (3)
Abbé Laignelot Journée
libre
Abbé
Laignelot - - Abbé de
la Motte
Abbé
Formery -
(*) messe et permanence jusqu’à 12h (2) Confessions jusqu’à 20h30
(1) Voir tableau en début de mois (3) 19h30 le 1er vendredi du mois Prières - Chapelet : tous les jours de la semaine à 18h30
Rosaire pour les vocations le mercredi à 18h - Chapelet des mères le vendredi à 9h40 Adoration : chaque premier vendredi du mois, toute la nuit
Honoraires de messe : 18 € - Neuvaine : 180 € - Trentain : 595 €
Secrétariat de Notre-Dame des Armées Au 10, impasse des Gendarmes - 78000 Versailles
Ouverture hors vacances scolaires les lundi, mardi et jeudi de 8h45 à 12h30 puis de 13h30 à 16h et le vendredi de 8h45 à 12h
Tél : 01 30 83 95 40 - courriel : secretariat@notredamedesarmees.com Pour rencontrer un prêtre (période scolaire)
Sacristie de Notre-Dame des Armées (permanence du matin) 01 30 83 95 41 Les permanences des prêtres sont indiquées dans le tableau ci-dessus (*).
• Abbé Renaud de la Motte, curé
06 03 73 88 42 / abdelamotte@notredamedesarmees.com
Confessions à la cathédrale : mardi de 9h30 à 10h15, samedi de 10h à 12h
• Abbé Charles Formery, vicaire
06 22 42 51 80 / abformery@notredamedesarmees.com
Confessions au presbytère de la cathédrale, 4 place St Louis, lundi de 17h à 19h
• Abbé Benoît Laignelot, vicaire
06 99 39 97 03 / ablaignelot@notredamedesarmees.com