Sommaire
Ce n’est pas vraiment le sexe, mais les premières fois ! ... 4
Le nombre magique ... 5
Avoir une érection forte ... 7
L’hygiène de vie ... 7
Les excès ... 9
La nutrition ... 10
L’activité physique ... 11
Gestion du stress ... 12
Le sommeil (repos) ... 13
Qualité et quantité ... 15
Comment bien dormir ? ... 15
Les compléments pour bien bander ... 19
La Maca ... 19
Le Yohimbine ... 20
La caféine ... 20
Masturbation ... 21
Quand la masturbation est-elle préjudiciable ?... 21
Quand la masturbation est bénéfique ? ... 22
La pornographie ... 23
Ejaculation précoce ... 25
Muscler le PC... 25
Pratique solitaire ... 26
Préservatif ... 26
Positions sexuelles ... 27
Les préliminaires ... 28
La durée optimale... 29
Désir féminin VS désir masculin ... 30
Les techniques des préliminaires ... 30
Le teasing ... 31
Le sexe oral et doigtage ... 33
Caresses et baisers ... 34
Regard et visage ... 34
Sex talk et violence érotique ... 35
Bien faire l'amour n'est pas compliqué.
Toutefois, le sexe peut s’avérer très anxiogène, surtout quand on manque de confiance et d’expérience (les deux sont étroitement liés).
Comme lors d’une prise de parole en public, on sent les projecteurs se braquer sur nous lorsqu’on passe à l’acte. C’est une énorme pression, et toutes nos insécurités ressortent.
• On se demande si l’on sera à la hauteur ?... en craignant que non.
• On s'interroge sur notre aptitude à donner du plaisir à notre partenaire ? Et on a peur de nous discréditer complètement auprès d’elle ?
En outre, ce sentiment peut être décuplé si :
1. On est très attachée sa partenaire, et ce qu’elle pense de nous.
2. L’expérience sexuelle de sa partenaire est (ou est pressentie comme) plus importante que la nôtre.
3. On complexe sur la taille de notre sexe — parce qu’à cause de la croyance populaire selon laquelle en avoir un gros est important, plus on le trouve petit et plus on craint d'être incapable de donner du plaisir.
Cette anxiété-là peut nous suivre longtemps, très longtemps.
Ce n’est pas vraiment le sexe, mais les premières fois !
« Tout est difficile avant d’être simple » — Thomas Fuller
Même après avoir couché avec une femme encore et encore, la peur du sexe réapparait lorsqu’on se retrouve avec une toute nouvelle partenaire.
Au début, l’anxiété de la performance se ressent avec chaque fille. Et elle peut mettre du temps à disparaître. Ce n’est toutefois pas une fatalité. Vous pouvez annihiler cette peur, afin de toujours vous retrouver dans de bonnes dispositions mentales.
Comment faire ? Plusieurs méthodes sont possibles, mais la meilleure reste la thérapie d’exposition.
Autrement dit : plus vous vous exposerez à votre « anxiété de la première fois », moins vous y devenez sensible.
Toute peur disparaît quand on s’y expose suffisamment.
- Qu'importe la peur que vous ressentez les premières fois, plus vous sautez en parachute et moins vous avez peur.
- Plus vous prenez la parole en public, plus vous vous sentez à l’aise pour vous exprimer face à votre audience.
C’est le même principe pour l’anxiété de la performance.
Cette pression que vous ressentez au moment de faire l’amour à une nouvelle femme va disparaître avec le nombre de partenaires sexuelles que vous accumulerez.
Cela dit, c’est souvent mieux de démarrer par des scénarios moins anxiogènes…
Si on reprend l’exemple de la prise de parole en public, ce sera plus simple si vous commencez par un comité de dix personnes, plutôt que de plusieurs milliers.
De même, c’est mieux de démarrer avec quelques femmes avec lesquelles vous vous sentez relativement à l’aise (même si ce ne sont pas celles avec lesquels vous voulez sortir), plutôt que des femmes qui vous impressionnent. Vous pourrez augmenter la
« difficulté » par la suite, à mesure que vous gagnez en expérience.
Le nombre magique
Reprenons un parallèle avec l’anxiété à l’approche…
Si vous êtes un dragueur chevronné, vous vous rappelez sans doute que vous aviez dû effectuer un nombre important d’approches avant de vous sentir capable d’aller parler à une nouvelle fille sans vous mettre trop de pression.
Pour ma part, j’ai commencé à me sentir vraiment l’aise après 200 approches environ.
Avant, je me mettais une pression dingue et la peur me paralysait.
Après 200 approches environ, cette gêne a disparu. Depuis il m’arrive parfois de ressentir un peu d’anxiété, surtout quand je n’ai pas abordé depuis longtemps, mais elle ne me bloque plus. À chaque nouvelle approche je peux interagir tout à fait correctement.
200 : c’est le nombre qu’il m’a fallu atteindre pour me sentir à l’aise.
Là où je veux en venir, c’est qu'il y existe aussi ce que j’appelle un « nombre magique » pour le sexe. Un quota à atteindre, après quoi vous n'aurez plus peur de coucher avec de nouvelles filles.
D’après mon expérience et celle d’autres hommes avec lesquels j’ai discuté, je l’estime ce nombre à ~20.
Autrement dit : après avoir fait l'amour à 20 femmes différentes, une partie importante de votre anxiété va s'en aller. Vous commencerez à vous sentir confiant, même si vous connaissez peu votre partenaire.
Bien entendu, ce n’est pas une règle absolue. Différents facteurs peuvent rendre ce chiffre plus ou moins grand. Certains pourront devenir à l’aise après avoir couché avec dix femmes seulement, d’autres après une trentaine…
Mais, pour la plupart d’entre nous, on peut estimer qu’une vingtaine de femmes suffira pour faire disparaître une bonne partie de son appréhension du sexe.
Ensuite vous contrôlerez mieux vos émotions.
Vous serez capable d'oser faire certaines choses qui vous foutaient la frousse auparavant :
- Positions sexuelles osées ; - Sex talk ;
- Violence érotique ; - Etc.
Avoir une érection forte
Pendant longtemps on ignorait les raisons des pannes d’érection. Si bien qu’au moyen âge il était monnaie courante de pratiquer des exorcismes pour rompre le « sortilège » qui empêchait un homme d’honorer sa femme.
Aujourd’hui, le fonctionnement du corps et sa psychologie n’ont presque plus de secret.
On peut déterminer, avec une faible marge d’erreur, l’origine de l'impuissance, et comment s’en prémunir.
On sait que les problèmes d’érection proviennent de deux facteurs : l’un physique et l’autre mental.
Le plus souvent, les deux sont liés.
Moins votre organisme est efficient, plus vous êtes enclin à rencontrer ce problème et, par la suite, angoisser de ne pas être capacité de bien bander. C’est un cercle vicieux.
Au contraire, meilleur vous êtes d’un point de vue physique, moins votre mental est susceptible de vous handicaper.
L’hygiène de vie
L’hygiène de vie est le facteur le plus essentiel pour avoir une érection forte qui dure longtemps (la base pour des bonnes performances).
Par hygiène de vie, j’entends :
Une bonne alimentation ; Du repos ;
Une activité physique régulière ;
Une bonne gestion du stress et du bien-être.
Pour mieux comprendre pourquoi l’hygiène de vie influe tant votre sexualité, pensez votre corps comme une mécanique.
Si vous achetez une moto toute neuve, mais que :
1. Vous mettez le mauvais carburant dans le réservoir.
2. Vous négligez l’entretien des roues, des plaquettes de frein, de la carrosserie...
3. Vous roulez à un train d’enfer sans arrêt, sur des routes pourries.
…Très vite votre moto va devenir un vieux tacot, souvent en panne.
D’un certain point de vue, c’est pareil pour le corps humain.
Bien sûr, chaque individu est différent.
- Certains peuvent carburer à la junk food, à la clope et à l’alcool tous les jours pendant des années sans percevoir aucun symptôme.
- D’autres peuvent ressentir de la fatigue, des migraines ou des ballonnements au moindre excès.
Il n’en demeure pas moins qu’une mauvaise hygiène de vie a plus de chances d’engendrer des dysfonctionnements physiques.
Pour vous assurer d'avoir un corps qui fonctionne correctement, et à long terme, ne négligez pas votre hygiène de vie !
Que vous en ayez conscience ou non, son impact est important sur vos aptitudes à vous sentir excité, bander dur et être endurant au lit.
Les excès
On peut classer les excès dans trois catégories :
Les gros excès rares. — Ils ont des conséquences directes, mais n’ont pas d’incidence sur sa santé à long terme.
Exemples : prendre une grosse cuite ; faire deux nuits blanches consécutives ; se surentraîner à la salle de sport.
Les petits excès fréquents. — Ils n’ont aucun impact immédiat, mais peuvent être néfastes à long terme.
Exemples : consommer de la malbouffe au quotidien ; la paresse physique ; fumer plusieurs cigarettes par jour.
Les gros excès fréquents. — Ils peuvent avoir des conséquences à court terme, et des conséquences graves à moyen ou long terme.
Exemples : prendre une cuite chaque soir ; être addict à une drogue dure ; ne dormir que quelques heures chaque nuit ; être continuellement soumis à un haut niveau de stress.
1. Si vous êtes jeune et en pleine santé, vous devriez au moins éviter les gros excès quand vous envisagez d’avoir une activité sexuelle le(s) jour(s) suivant(s).
Si un sportif de haut niveau fait la bringue la veille d’une compétition, il ne sera certainement pas à son meilleur niveau… De même, vous risquez de ne pas être très efficace au lit le lendemain d’une cuite ou d’une nuit blanche.
Moins votre corps parvient à encaisser les excès, pire c’est.
2. Si vos performances sexuelles (à long terme) vous tiennent à cœur, vous voudrez réduire les excès — de toutes sortes — au minimum.
Il ne s’agit pas de devenir un ascète ou parano. Mais moins vous ferez d’excès, plus vous profitez d’une vie sexuelle longue et sans complication.
Vous me remercierez pour ce conseil quand vous aurez plus de 60 ans ! La nutrition
L’alimentation représente en quelque sorte votre carburant.
Si vous remplissez le réservoir d’un véhicule avec le mauvais carburant, il finira par tomber en panne.
Si vous faites suivre un régime végétarien à un fauve carnivore, il souffrira de malnutrition, et finira sans doute par en mourir.
Idem : si vous adoptez un régime inadapté à votre organisme, vous risquez d’en pâtir.
Cela pourrait aller de la simple fatigue chronique au cancer généralisé.
Le grand problème du modernisme, c’est que nous mangeons trop d’aliments transformés, bourrés d'additifs, de pesticides et autres substances plus ou mauvais néfastes.
Si vous voulez garder un corps en bonne santé, vous devez éviter la malbouffe au maximum.
Ça paraître presque impossible aujourd’hui à moins d’être millionnaires. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas consommer davantage de produits naturels (si possible bio), et moins de produits transformés !
Par produits naturels, j’entends des aliments consommés depuis des générations :
Fruits et légumes ;
Viandes, poissons, crustacés, fruits de mer, œufs, etc., dans l’idéal provenant d’animaux sauvages ou élevés dans de bonnes conditions, nourris convenablement et sans antibiotiques.
Laitage et aliments à base de céréales complètes.
Les fruits et légumes sont indispensables. Ce n’est pas par hasard que les spécialistes de la santé estiment que nous n’en consommons pas assez.
- D’une part, ils constituent la principale source de vitamines et oligo-éléments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
- D’autre part, ils jouent un rôle de « nettoyant » pour nos artères.
Ils doivent constituer la base de notre alimentation.
Les produits carnés, les fruits de mer et les œufs ont également des propriétés vitaminiques. On y trouve quelques vitamines et oligo-éléments absents des fruits et légumes, ou présents qu’en quantité insuffisante. Je pense notamment au zinc et à la vitamine B12. De plus, ce sont les seules sources de protéines complètes.
L’activité physique
L’activité physique possède un tas de vertus pour le corps et la santé : 1. C’est un antistress naturel.
2. Elle permet d’augmenter l’endurance, aussi bien musculaire qu’aérobique.
3. Elle est indispensable à la bonne circulation sanguine.
Le manque d’activité physique, au contraire, enraye la mécanique du corps. Un homme indolent produit moins de testostérone. Il ressent moins d’énergie au quotidien, s’essouffle très vite…
La nature nous a conçus pour marcher, courir, soulever des objets lourds et lutter pour notre survie. Non pas pour garder son posé sur un canapé.
Gestion du stress
Le stress produit une hormone nommée Cortisol. Celle-ci réduit votre niveau, surtout lorsque votre organisme en fabrique continuellement.
Comme si ça ne suffisait pas, le stress réduit la capacité à lâcher prise avec toutes ses pensées et ressentis négatifs. Il est rare, pour ne pas dire improbable, de rencontrer des personnes stressées qui soient optimistes et capables de se laisser aller.
Le problème, c’est que moins on est en mesure de lâcher prise, moins on parvient à ressentir de l’excitation quand on se retrouve seul avec sa partenaire.
Voilà pourquoi c'est si difficile de bander lorsqu'on se sent stressé.
En solution, je ne saurais trop vous recommander de pratiquer quotidiennement une ou plusieurs pratiques relaxantes (en plus d’une activité physique, qui aide aussi à évacuer son stress).
Ce peut être n’importe quoi :
Exécuter des exercices de respiration ;
Écouter du jazz ou de la musique classique dans son salon, allongé sur son canapé ;
Se promener en pleine nature — dans la forêt ou sur la plage —, sans d’autre but que d’apprécier son environnement.
Rire sur des séries ou émissions de télé comiques.
Remarquez : je n’ai cité que des activités gratuites ou à moindre coût ! Le sommeil (repos)
A priori, le sommeil n’a pas l’air d’un facteur déterminant. Mais ne jugez pas trop vite les apparences : c’est primordial.
Le manque de repos est récurrent dans nos sociétés occidentales. Or, pas de bol, peu de choses ont autant d’importance pour la santé. Ce n’est sans doute pas par hasard si l’apparition de cette carence coïncide avec celle de plusieurs de nos maladies modernes — le diabète, les accidents cardiovasculaires ou l’obésité.
Beaucoup de recherches ont été menées à ces dernières années. On peut en trouver un bon résumé dans cette infographie de L’Huffington Post (je vous recommande aussi l’article entier).
Le sommeil (en particulier les phases dites « profonde » et « paradoxale ») permet au corps d’accéder à des fonctions inaccessibles à l’état d’éveil ou de somnolence. Des fonctions qui offrent la possibilité à notre organisme de se régénérer et bien fonctionner.
Qualité et quantité
On sait tous qu’il faut dormir 7 à 8 heures pour se sentir bien reposé. C’est à peu près vrai, à ceci près que la qualité du sommeil joue aussi un rôle important.
Si vous vous réveillez à plusieurs reprises durant la nuit, que vous ne parvenez pas à entrer dans un sommeil profond assez longtemps, vous manquerez de repos, même en respectant les fameuses 7 à 8 heures recommandées.
Comment bien dormir ?
J’avoue qu’expliquer comment bien dormir semble étrange pour un bouquin dédié au sexe. En plus, dormir semble être une activité tout à fait naturelle. Pourquoi diable aurions-nous besoin d’un mode d’emploi pour ça ?
En effet, dormir EST naturel. Mais les conditions dans lesquelles nous dormons ne le sont plus.
Si tant de personnes ont du mal à avoir un sommeil vraiment réparateur aujourd’hui, c’est à cause…
1. De leur environnement. Et/ou,
2. Des conditions psychologiques dans lesquelles ils se couchent (stress, angoisse et compagnie).
Si vous faites partie des personnes ayant des difficultés à bien dormir, voici une série de recommandations :
La lumière N’est PAS votre amie.
Il existe une hormone, la mélatonine, qui joue un rôle important dans l’activité du sommeil et que le corps sécrète grâce à l’obscurité.
Lorsque vous dormez dans un environnement trop éclairé, parce que vous ne fermez pas les volets la nuit et/ou parce que vous avez une palanquée de diodes électroluminescentes dans votre chambre, vous empêchez votre corps de produire cette mélatonine en quantité optimum. Il en résulte un sommeil moins profond, donc moins réparateur.
Si en plus vous restez devant un écran lumineux le soir — télé, ordi, tablette ou smartphone —, vous risquez bien d’avoir un sommeil court et léger.
Par conséquent :
1. Faites en sorte que votre chambre à coucher soit dans l’obscurité totale. Ou, à défaut, porter un masque de nuit.
2. Cesser d’utiliser vos appareils électroniques au moins une heure avant d’aller vous coucher.
Si c’est trop difficile (je vous comprends : moi-même j’ai du mal à respecter ces consignes), alors réduisez la luminosité au minimum.
Aussi, plutôt que de regarder un film à suspense ou quoi que ce soit qui vous tient en haleine, optez pour quelque chose de plus tranquille, comme un documentaire. Ça fonctionne beaucoup mieux pour s’endormir devant sa télé.
Les perturbateurs de sommeil
• Stess et angoisse
Les ressentis négatifs tels que le stess et l’angoisse sont la première cause d’insomnie.
C’est un cercle vicieux, car : plus on les ressent,
plus il est difficile de s’endormir…
et plus ils s’accroissent !
Différentes solutions médicamenteuses peuvent être proposées par un médecin.
Toutefois, celles-ci peuvent créer une dépendance, et, dans la majorité des cas, sont dispensables.
La meilleure solution reste encore une fois la pratique une activité méditative. Non seulement ça vous aidera à vous endormir plus facilement le soir, mais ça vous permettra aussi d’avoir un meilleur lâcher-prise au lit. Une pierre deux coupe !
• La caféine et autres stimulants du système nerveux
La caféine peut être d’une grande aide pour se sentir opérationnel très vite dans la matinée. En revanche, tard dans la journée elle a tendance à dérégler notre horloge biologique et retarder votre envie de dormir.
Si vous avez pour habitude de boire du café, du soda, du thé, ou autres boissons stimulantes, les chances que cela ait un rapport avec vos difficultés à vous endormir sont bonnes.
Vous feriez mieux de vous mettre à l’eau à partir de 16 heures.
• Le sport
Le sport peut empêcher de s’endormir.
Ça peut paraître surprenant pour certains (pour qui c’est l’effet inverse). C’est néanmoins vrai.
À titre personnel, si je fais une séance de sport intensive dans la soirée, mon corps va mettre plusieurs heures à se remettre du stress que je lui ai fait subir. Je vais peut- être me sentir exténué, mais je serais incapable de m’endormir avant plusieurs heures.
Je ne suis pas seul à ressentir ce genre d’effets après une séance. Si vous aussi : tâchez de vous entraîner 3 à 4 bonnes heures avant d’aller vous coucher.
La seule activité physique bénéfique pour le sommeil le soir, c’est le sexe ! L’éjaculation libère de la mélatonine ; c’est pourquoi nous nous sentons souvent fatigués juste après.
• Le bruit
Tout le monde n’a pas la chance d’être situé dans un quartier calme ni d’avoir des voisins discrets.
Si vous avez parfois des difficultés à vous endormir à cause des bruits extérieurs, vous devez y faire quelque chose. Achetez des boules quies, mettrez un casque sur la tête, parlez-en (gentiment) à vos voisins ou déménagez si nécessaire.
• La douleur
Qui n’a jamais connu une rage de dents la nuit ? Impossible de s’endormir. C’est à se taper la tête contre les murs.
Si une douleur aigüe vous empêche de dormir, ne laissez pas le problème perdurer.
D’abord parce qu’il suffit de rendre visite à votre médecin traitant pour qu’il vous
prescrive un somnifère et/ou des antidouleurs. Aussi parce qu’en laissant la douleur vous priver de sommeil, vous ralentissez le processus de guérison : le corps fait un meilleur boulot de réparation pendant que vous dormez.
Les compléments pour bien bander
Comme pour des séances de sports longues et intensives, certains compléments peuvent être utiles pour obtenir une érection dure et prolongée. Bien sûr ils ne sont pas indispensables. Mais un complément peut être un bon « coup de pouce » pour bien performer.
Il y a 3 compléments alimentaires, tous d’origine naturelle, que je recommande.
Le Maca Le Yohimbine La caféine.
Vous pouvez les prendre en association ou séparément.
Attention : il ne s’agit pas de médicament.
Les médicaments, tels que le Viagra ou Cialis, donnent généralement des résultats plus puissants, mais aussi des effets secondaires plus conséquents. Du reste, ils s’obtiennent par prescription du médecin. Ce n’est pas le cas pour ces 3 compléments.
La Maca
La Maca est un tubercule originaire du Pérou, et un stimulant. Elle aide entre autres à garder sa vigueur et son appétit sexuel pendant les périodes de fatigue physique et mentale. La meilleure manière de profiter de ses propriétés est de la consommer en poudre (comme expliqué dans cette courte vidéo).
Un porridge avec deux cuillères à café Maca au petit-déj, ou plus tard en collation, peut faire beaucoup de bien à votre organise et vous aide à bien performer sous les draps.
Le Yohimbine
Produit moins tendance, le Yohimbine est néanmoins l’un des plus puissants stimulants naturels qu’on puisse trouver. C’est en quelque sorte l’ancêtre du viagra et des autres molécules mises au point pour traiter l’impuissance.
Le Yohimbine est un peu au sexe ce que la créatine est à la musculation…
Tout comme certains culturistes utilisent la créatine avant leur entraînement pour améliorer leurs performances, on peut utiliser le Yohimbine avant de chaleureuses retrouvailles avec sa partenaire.
C’est aussi un complément apprécié par les sportifs, qui l’utilisent aussi pour ses effets stimulants.
La caféine
Vous savez sans doute que la caféine favorise la concertation et l’état d’éveil. Le plus souvent, nous consommons du café et des boissons énergisantes (Redbull et compagnie) à cet effet.
Mais ce que vous ignorez peut-être, c’est que certains sportifs utilisent la caféine à plus haute dose comme stimulant pour améliorer les performances.
La caféine peut être un bon boosteur de performance, pour mettre davantage d’intensité dans vos ébats amoureux.
Sur internet ou dans les boutiques sportives, vous trouverez différents compléments à base de caféine (gélules, poudre de guarana, etc.), avec des doses équivalentes à plusieurs dizaines d’expressos, pour vous apporter un regain énergétique.
Petit avertissement toutefois :
1. À très haute dose, la caféine peut avoir des effets vasoconstricteurs. Autrement dit provoquer la réduction des vaisseaux sanguins, ce qui peut nuire à l’érection.
En prendre deviendrait alors contre-productif.
2. Trop tard dans la journée, elle peut vous empêcher de dormir et dérégler votre horloge biologique.
Masturbation
La masturbation a un impact sur votre érection et votre endurance sexuelle.
• Si vous vous masturbez trop souvent, ou peu de temps avant un rapport sexuel, vous risquez d’avoir des difficultés à bander et à jouir. C’est encore plus vrai si vous le faites régulièrement devant du porno.
• Si vous cessez de vous masturber et n’avez aucune autre activité sexuelle pendant plusieurs semaines, vous constaterez l’effet inverse : vous aurez une érection très forte et durable, mais plus de difficultés à retenir votre éjaculation.
Donc, à cette question existentielle que nous nous sommes tous déjà posés, « Se masturber : bon ou mauvais ? », la réponse est : « ça dépend ! »
Quand la masturbation est-elle préjudiciable ?
Croyez-le ou non, l’éjaculation a un coût énergétique. La médecine traditionnelle chinoise dit que l’on perd une forte quantité de son Chi (énergie vitale) après chaque éjaculation.
Ça peut paraître absurde pour quelqu’un qui ne croit qu’en ce qui est prouvé scientifiquement, mais on constate facilement une chute de son énergie après l’éjaculation. Parfois, les effets se ressentent durant quelques jours. C’est pourquoi on a tendance à appeler ça la « petite mort ».
Aussi, on rencontre plus de difficultés à bander dure et durer longtemps après.
Plus la masturbation est chronique et récurrente, plus elle est préjudiciable !
Surtout si vous avez des rapports sexuels réguliers (comme faire l’amour une fois ou deux par semaine), l’idéal est de ne pas vous masturber du tout. Car dans ce cas précis, la masturbation vous sera généralement préjudiciable.
Quand la masturbation est bénéfique ?
D’un autre côté, si vous n’avez aucun rapport sexuel durant plusieurs mois, quelle que soit la raison :
1. Vous risquez de vous sentir tendu, agressif et en besoin.
La reproduction est la fonction primaire chez l’homme, après la survie.
Suite à une longue période d’abstinence votre corps va vous inciter davantage à vous reproduire, en vous apportant un gain d’agressivité et de désir pour partir à la conquête de partenaires sexuelles.
C’est exactement comme le phénomène de regain fulgurant d’énergie dont témoignent les adeptes du jeûne prolongé. Après plusieurs jours de jeûne, le corps puise davantage dans ses réserves afin de donner l’énergie suffisante à une personne qui ne mange plus, pour qu’il aille chercher la nourriture.
2. Le plaisir risque d’être tellement intense que vous serez incapable de tenir longtemps.
Je suis plutôt endurant. Je n’ai aucun problème pour faire l’amour à une femme plus d’une demi-heure en règle générale. Mais quand je cesse d’avoir une activité sexuelle pendant plusieurs semaines, l’excitation et le plaisir sont si intenses que je peux sentir l’éjaculation venir après seulement quelques minutes. Je suis aussi beaucoup moins patient lors des préliminaires, ce qui n’aide pas…
Lorsqu’on vivait encore à l’âge de pierre, ces deux conséquences de l’abstinence sexuellement incitaient les hommes à répandre leur gêne par le viol. Mais aujourd’hui que nous sommes civilisés, elles sont néfastes.
Il peut donc être bénéfique de se masturber après une période d’abstinence prolongée.
Pour évacuer la tension et retrouver une certaine endurance sexuelle.
La masturbation peut aussi être bénéfique quand on a tendance à éjaculer prématurément. Vous pouvez vous entraîner à durer plus longtemps, en habituant votre sexe aux stimuli par plusieurs sessions de masturbation par semaine, de 20 à 30 minutes.
Mais dans ce cas : 1. Pas de porno !
2. Et, si c’est possible, n’éjaculez pas — du moins pas à chaque fois. Arrêtez-vous quand vous sentez le point de non-retour arriver, ça vous apprendra à mieux vous contrôler.
La pornographie
Comme la masturbation, la pornographie a un impact sur vos performances sexuelles.
Et ce à plusieurs niveaux.
Si la pornographie peut, dans une certaine mesure, servir son éducation sexuelle en montrant différentes pratiques et positions sexuelles, elle peut aussi bourrer le crâne de fausses croyances !
J’aime faire le parallèle entre sexe réel/scène porno et combat réel/scène d’action.
• Dans un film de combat, on a souvent le droit au beau mec bodybuildé (ou l’asiatique en kimono, ou autre cliché du cinéma d’arts martiaux), et les scènes de combats sont de véritables chorégraphies.
• Si vous regardez un combat de MMA, vous verrez des types à la tronche ratatinée, et les combats sont loin d’être aussi esthétiques qu’au cinéma.
La dissemblance entre les deux est flagrante.
C’est pareil entre le porno et le vrai sexe.
Les scènes pornographiques sont des chorégraphies. Tout est mis sous scripts et monté postproduction. Chaque position, chaque angle de vue…
On favorisera les positions qui passent bien devant la caméra, comme l’Andromaque inversée. Et bien sûr, on aura le cliché du type bien monté parce que c’est plus spectaculaire. Ce qui peut renforcer la croyance qu’on est pas assez bien « équipé » pour faire jouir les femmes.
Mais là le porno peut VRAIMENT affecter vos performances sexuelles, c’est si vous en surconsommez.
Maintes études faites sur ce sujet. Elles en sont venues à la conclusion que le porno faisait perdre son intérêt pour le vrai sexe, avec les vraies femmes.
Comme un drogué qui a besoin d’augmenter la dose petit à petit pour éprouver les mêmes effets, à force de vous exposer continuellement à des images à caractère sexuel, les stimuli classiques ne suffisent plus et vous devenez littéralement incapable de vous sentir excité (donc de bander) avec une fille normale dans la vie réelle.
Ejaculation précoce
L’éjaculation précoce, c’est quand un homme jouit beaucoup trop vite. Parfois même avant la pénétration.
C’est un problème récurrent, en particulier chez les jeunes hommes qui ressentent du stress, et/ou qui ont une forte sensibilité sexuelle et du mal à se contrôler.
Bon nombre des recommandations données précédemment peuvent vous aider à régler le problème d’éjaculation précoce.
• Acquérir de l’expérience et de la confiance sexuelle.
• La méditation ou relaxation.
• L’hypnose (ou autohypnose).
• La masturbation (20 à 30 minutes sans éjaculer).
Si vous souffrez de ce problème, voici une série de conseils que je vous recommande de suivre.
Muscler le PC
La musculation du muscle PC (pubococcygien) permet de réduire le risque d’éjaculation précoce, en plus de fortifier l’érection.
À titre personnel, je pense que tout homme devrait chercher à fortifier son PC, même s’il ne souffre pas d’éjaculation précoce. Ça ne demande pas grand-chose : prendre quelques minutes dans la journée pour s’exercer. Ce peut être le matin ou le soir.
Le meilleur moyen d’entraîner le muscle PC est d’effectuer l’exercice de Kegel une à plusieurs fois par jour.
L’exercice est simple :
a. Vous contractez votre muscle PC pendant une poignée de secondes.
b. Vous relâchez.
c. Vous répétez la contraction au moins 30 fois de suite.
En faisant cet exercice jour après jour pendant un mois, vous serez en mesure de mieux contrôler votre érection et votre éjaculation, en contractant ce muscle.
Pratique solitaire
Comme j’ai pu le dire plus haut, la masturbation peut être salutaire dans certains contextes. Pour les personnes ayant des problèmes d’éjaculation précoce, elle l’est.
Vous pouvez vous entraîner à mieux vous contrôler grâce à la masturbation.
Voici un exercice que vous pouvez faire régulièrement, afin d’augmenter votre endurance sexuelle, jusqu’à ce que votre problème disparaisse :
1. Masturbez-vous pendant environ 20 minutes, de préférence sans porno et avec du lubrifiant.
2. À chaque fois que vous sentez l’éjaculation arriver, continuez encore un peu, juste jusqu’à ce que vous soyez très proche du « point de non-retour » — c’est au moment où arrêter l’éjaculation devient impossible — puis stoppez-vous.
3. Refaites l’exercice régulièrement, jusqu’à ce que les sensations avant-coureurs de l’éjaculation vous soient parfaitement familières, et que vous soyez capable d’arrêter la stimulation juste avant d’atteint ce fameux point de non-retour.
Préservatif
On pense que les préservatifs ne servent qu’à se prémunir des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses accidentelles. Or, la capote peut aussi être un excellent moyen de prolonger le rapport sexuel.
Si vous avez des difficultés à contrôler votre plaisir sexuel et à durer longtemps, vous devriez envisager d’acheter des préservatifs spéciaux, conçus pour l’endurance sexuelle.
Positions sexuelles
Certaines positions sexuelles amènent plus rapidement à l’éjaculation que d’autres.
Par exemple : je peux parvenir à jouir après quelques minutes dans la position du missionnaire, si j’en ai envie. En revanche, je peux rester des heures sans éjaculer dans les positions où ma partenaire se retrouve au-dessus de moi et prend en charge les va-et-vient.
Un bon réflexe à avoir, si vous avez la fâcheuse tendance à éjaculer prématurément, est de démarrer le sexe avec votre partenaire par-dessus vous, et la laisser s’occuper des va-et-vient.
Puis, guidez votre partenaire pour qu’elle n’aille pas trop vite, et qu’elle puisse s’arrêter net si vous sentez l’éjaculation venir trop vite.
Les préliminaires
Les préliminaires représentent un élément essentiel du bon sexe. Plus une femme éprouve du désir pour vous avant l’acte et meilleur c’est.
Pour mieux comprendre, imaginez deux scénarios différents dans lesquels vous interagissez avec une fille.
Dans le scénario A, vous vous trouvez tous les deux un lieu public ordinaire, et votre conversation est tout à fait amicale et asexuée.
Dans le scénario B, vous êtes tous les deux seuls chez vous, très proches l’un de l’autre, à vous regarder silencieusement dans les yeux. La tension sexuelle est palpable et vous avez envie de vous embrasser depuis un bon moment.
Dans le scénario A, si vous embrassez la fille sur la bouche, ça ne vous fera presque aucun effet. Ce sera un baiser sans passion. Tandis que dans le scénario B, quand vous allez l’embrasser vous allez trouver ça TRÈS bon et excitant !
Pourtant vous faites la même chose : vous déposez vos lèvres sur celles de la fille.
Mais les sensations sont tout de même très différentes.
Qu’est-ce qui caractérise cette différence ? La montée du désir en amont, tout simplement.
Dans le scénario A, vous n’en aviez pas spécialement envie. Ni vous ni la fille n’étiez dans l’état émotionnel approprié. Du coup le baiser a pris la forme d’une
« formalité », comme le baiser de vieux couple…
Dans le scénario B, vous en aviez déjà très envie depuis déjà plusieurs minutes.
De votre côté vous attendiez juste le bon timing ; du sien elle attendait que vous vous jetiez à l’eau. En quelque sorte, on peut dire que le baiser a eu ses préliminaires. Un désir très fort s’est installé, ce qui a rendu le baiser électrique !
De même : installer le désir et la plonger votre partenaire dans un état sexuel intense en amont rend le sexe beaucoup plus agréable et excitant !
Souvent c’est ce qui fait la différence une baise « chiante », où la fille a l’impression que le mec se masturbe entre ses cuisses, et une baise où elle prend son pied du début à la fin.
La durée optimale
La durée optimale des préliminaires ne se mesure pas vraiment en temps.
Parfois ça peut être à peine quelques minutes ; D’autres fois une bonne demi-heure ou plus.
Ce qui compte c’est le niveau de désir ressenti au moment de passer à l’acte.
On peut considérer que la phase des préliminaires est « validée » dès l’instant où la fille meurt d’impatience que vous la pénétriez.
Dans certains cas, ce sera très rapide.
Si par exemple vous avez échangés plusieurs sextos et qu’elle arrive chez vous déjà très excitée, vous pourrez débuter le sexe très vite.
Dans d’autres cas, vous devrez prendre votre temps — peut-être 20 à 40 minutes.
Si vous vous initiez le sexe le matin juste après le réveil, ou le soir en rentrant du cinéma, quand l’état émotionnel de votre partenaire n’est pas approprié, il vous faudra du temps pour bien la chauffer.
Généralement, mieux vaut en faire un peu trop que pas assez. Toutefois faites attention : si vous la faites languir longtemps, l’excitation risque de redescendre.
Le bon timing, c’est démarrer le sexe (au moins oral) dans les quelques minutes après qu’elle ait atteint son niveau de désir maximum.
Désir féminin VS désir masculin
En tant qu’homme, nous désirons du sexe en quasi permanence. Nous n’avons même pas besoin d’être particulièrement excités pour vouloir du sexe, et nous chauffons très, très vite !
Les femmes sont différentes. Leur désir de faire l’amour est corrélé à leur humeur du moment, et leur désir monte plus lentement.
Elles sont comme une casserole d’eau qu’on place sur une plaque électrique… Il faut un peu de temps avant qu’elle n’arrive à ébullition.
Du coup, les préliminaires sont plus importants pour elles que pour nous, qui avons tendance à les trouver superflus. C’est un élément à prendre en considération. Plus vous saurez prendre votre temps pour chauffer votre partenaire, plus elle appréciera le sexe avec vous et vous considérera comme un bon amant.
Cela dit, faire grimper l’envie de sa partenaire pendant les préliminaires peut être fun et excitant, tout comme lui donner du plaisir pendant l’amour — plutôt que de rechercher uniquement le sien.
Le sexe est une interaction intime ; un partage entre deux individus. Si vous n’êtes pas assez altruiste, le plaisir qu’éprouveront les femmes sera limité. En tout cas il sera moins intense qu’il pourrait l’être.
Les techniques des préliminaires
Pour le reste, vous pouvez vous y prendre d’un tas de manières : caresses, baisers, sex talk, eye contact (regarder dans les yeux), « teasing », sexe oral, doigtage, violences érotiques, jeux de rôle…
Toutes ces choses fonctionnent très bien sur la plupart des femmes, sinon toutes à un certain degré. Pensez néanmoins à calibrer.
Toutes les femmes, par exemple, n’aiment pas le même degré de « sex talk » ou de violences érotiques (en faire trop peut les inhiber au lieu de les exciter), et peuvent avoir des goûts différents en matière de sexe oral ou avec les doigts.
Surtout si vous connaissez mal votre partenaire, commencez prudemment.
Le teasing
Bien fait, le « teasing » est l’une des techniques les plus puissantes pour accentuer le désir de sa partenaire. Ça peut littéralement les rendre folles d’envie !
Cela consiste à retarder quelque chose pour installer une anticipation du plaisir et accentuer son désir.
C’est un peu comme lorsqu’on tend un bout de viande à un chien. Le chien va immédiatement vouloir le manger. Mais au lieu de le lui donner, on lui retire au moment où il va l’attraper. Ce qui lui donne encore plus envie de le manger.
Bien sûr, n’en faites pas trop. Mais en faire (au moins un peu) durant les préliminaires n’est JAMAIS négatif !
Vous pouvez la teaser pour le baiser…
En rapprochant vos lèvres et en les retirant au dernier moment. Ça va créer une tension et augmenter son désir de vous embrasser.
Et après l’avoir fait quelques fois, vous finissez par l’embrasser fougueusement. Cela libérera une forte dose d’excitation, qui n’aurait pas été aussi intense si vous l’aviez embrasser toute de suite, sans teasing.
Vous pouvez la teaser lors d’un cunnilingus…
En rapprochant votre bouche de son vagin, pour lui faire comprendre ce que vous vous apprêtez à faire.
Mais au lieu de commencer immédiatement :
o Vous embrasser et lécher autour,
o Vous lui faites sentir votre souffle sur son vagin,
o Vous la taquinez en la regardant dans les yeux avec un petit rictus, o Vous lui dites que vous avez très envie de la lécher, mais que vous ne
savez pas si vous devriez…
o Etc.
Jusqu’à ce qu’elle en ait très, très envie.
Puis, ENFIN, vous démarrez !
Le plaisir et l’excitation qu’elle ressentira en seront décuplés.
Vous pouvez la teaser juste avant la pénétration…
Au lieu de la pénétrer tout de suite, vous pouvez d’abord caresser son clitoris et son vagin avec votre pénis. Puis, commencer à entrer d’un centimètre ou deux et pour ressortir immédiatement. Provoquez-la en lui demandant à quel point elle la veut !?
Puis la rentrer à moitié et la ressortir, en lui reposant la question pour qu'elle répète la réponse avec plus de conviction.
Enfin, entrer complètement pour qu’elle goûte brièvement au plaisir de la pénétration, et la ressortir immédiatement ! Et refaites cela quelques fois avant de vraiment commencer.
Bien sûr, ce sont des exemples. Vous pouvez faire différemment selon vos envies. Ce qu’il faut retenir, c’est que plus vous retardez l’instant où vous vous apprêter à lui donner du plaisir, plus cela créé de l’anticipation et accroît l’envie. Ce qui, à l’arrivée, décuple le plaisir.
Le sexe oral et doigtage
Le sexe oral n’est pas seulement une technique pour les préliminaires, puisque vous pouvez donner un orgasme à votre partenaire grâce à lui. Cela dit, c’est excellent pour faire la transition entre le début des préliminaires — quand vous caressez et embrassez votre partenaire — et le rapport sexuel.
C’est un peu comme la fellation : bien fait, c’est très excitant et ça donne encore plus envie de pénétrer sa partenaire (ou dans, le cas d’une fille : d’être pénétrée par son partenaire).
C’est également le cas pour le doigtage.
Toutefois, à moins que votre partenaire ne puisse avoir plusieurs orgasmes d’affilée sans problème, je ne vous recommande pas d'essayer de la faire jouir lors des préliminaires.
Imaginez qu’une fille vous masturbe jusqu’à l’éjaculation. Aurez-vous envie de faire l’amour après ? Probablement pas. Le mieux c’est qu’elle utilise la fellation et la masturbation pour vous exciter et vous donner encore plus envie de la pénétrer, pour accentuer le plaisir, puis qu’elle s’arrête avant que vous parveniez à jouir.
De la même manière, vous voulez lui procurer suffisamment de plaisir sexuel, sans qu’elle n’atteigne l’orgasme. Vous pourrez toujours reprendre là où vous en étiez plus tard !
Caresses et baisers
Tout au long des préliminaires et au-delà, c'est important que vous embrassiez et caressiez souvent votre partenaire. Ne restez toutefois pas trop longtemps à un seul endroit. Par exemple, si vous l’embrassez sur la bouche ou si vous malaxez ses seins pendant 10 minutes, elle finira probablement par trouver ça lassant. En revanche, vous pouvez répartir vos baisers et vos caresses sur différentes zones de son corps.
Embrassez-la dans le cou, descendez le long de sa poitrine pour atteindre ses seins et léchez, sucez et/ou mordillez ses tétons…
Vous pouvez caresser ses hanches, ses cuisses, ses fesses…
Elle trouvera cela tout aussi excitant, à condition de varier assez. Ne restez pas sur une seule partie du corps trop longtemps.
Bien sûr, vous pouvez aussi la caresser pendant un cunnilingus, et l’embrasser pendant que vous la doigtez. Ces combinaisons permettront d’agrémenter son plaisir.
Regard et visage
Regarder régulièrement sa partenaire sexuelle dans les yeux permet d’installer et maintenir une connexion sexuelle entre vous.
Aussi, même sans la regarder directement dans les yeux, mettre son visage dans sa direction afin qu’elle puisse observer vos yeux, vos lèvres ou vos expressions faciales est un bon moyen pour l’exciter davantage.
J’ai remarqué que pour une femme, comme pour un homme, c’est très stimulant de regarder le visage de son/sa partenaire.
Sex talk et violence érotique
Un peu de sex talk et de violences érotiques peuvent également égayer les préliminaires.
Certaines détestent cela, elles ont l’impression qu’on leur manque de respect, ou d’être utilisées pour le sexe. Mais c’est une minorité. D’expérience, la quasi-totalité des femmes avec lesquelles j’ai couché aimaient — au moins à un certain degré — le sex talk et les violences érotiques. Sinon « 50 nuances de Grey » n’aurait jamais fait un tel carton !
Quelques-unes ont même besoin que vos ébats soient assez violents pour se sentir excitées ! Elles ne sont pas nécessairement sadomasochistes, mais elles adorent quand un rapport dominant/soumise est clairement installé. Elles ont besoin de voir la virilité d’un homme en action.
À vous de trouver le juste degré !
Normalement, à ce stade vous devriez avoir une vague idée de ce qu’elle aime. Mais attention : certaines femmes cachent bien leur jeu… Et si vous n’avez pas encore appris à la connaître sexuellement, vous pourriez être surpris.
Le mieux, c’est de « tâter le terrain » en commençant soft et de voir sa réaction. Vous ne prendrez jamais trop de risque en vous montrant légèrement dominant dans l’attitude, sans être ni brutale ni vulgaire.
Si elle semble apprécier (ou mieux : si elle en réclame plus), vous pouvez vous débrider davantage, et voir au fur et à mesure jusqu’où vous pouvez aller.
Toutefois c’est important de ne pas seulement faire en fonction de ce qui plaît à votre partenaire, mais aussi de ce qui VOUS plaît.
Bien sûr, on peut faire quelques concessions, comme être un peu plus soft et tendre qu’on aime l’être (ou vice versa). Mais si une femme est trop prude que vous, ou qu’elle a au contraire des goûts beaucoup plus prononcés pour la brutalité, c’est certainement parce que la compatibilité est trop faible entre vous. Il serait peut-être plus sage de trouver une partenaire qui serait plus en phase avec vous.
