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Academic year: 2022

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Texte intégral

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(2) Digitized by the Internet Archive in. 2017 with funding from. Getty Research Institute. https://archive.org/details/recueildetestesdOOcayl.

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(5) y. Va,:. l. |j|j*. -. — -To. -. h’j.wicco. conard de Vinci. l. Flore.. ua. d l\in.< cher. .. 1. Jîarielie. riic. S rdi. il Cl/ lies. aux Ce le unes. e Hercules.

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(7) LETTRE SUR. LEONARD. DE Y EN. CI,. PEINTRE FLORENTIN.. A. MON S1EVK. LE. C.. DE. C.. MONSIEUR,. L ne. I. falloit rien. auffi précis. tenir de. que. moins que des ordres. les. vôtres. ,. en. je n’aurois. effet plus naturel Sc plus. vous prier d’avoir recours aux. que. me déterminer a vous. Leonard de Vinci. Sans cela. tenter. N’étoit-il pas. Tous. pour. aulïi refpeéïables. livres qui traitent. parlent avec éloge de Leonard. ,. &. entre-. jamais ofé le. convenable de. de. la. on pourroit. Peinture. même. ?. dire. louanges y font répandues avec quelque profufion , s’il n’étoit vrai qu’il en a mérité encore davantage par les fervices fes. éclatans qu’il a rendus a la Peinture. trouve dans. un bien plus grand. détail. ;. ce que vous defirez s’y. que vous ne devez Pat-. A.

(8) tendre de moi. C’en étoit aflez propres recherches. miennes. qui vous auraient plus fatisfait que les. ,. D’ailleurs ce ferait à. ;. pour vous abandonner à vos. ,. moi. à vous prier de m’inftruire. fur le fujet que vous fouhaitez que je traite. qui parlez de Peinture. pertinemment. fi. vrages avec tant de difeernement. dre Leonard. de précifion. familier. fi. une. ,. fuffifent feuls. ,. Vous Monsieur,. ;. ,. &. ,. vous qui venez de vous ren-. en gravant avec autant. ,. nombreufe de. fuite allez. fes. De (feins. (. a-t’il. ). plus près. ,. &c. étoit a portée d’entrer. que tout autre que eft certain. Il. la. fur. Si. l’a-. manœu-. dans des détails de particularitez,. lui aurait pii difficilement. que pour bien connoître. les. développer.. Maîtres. ,. il. faut. & de près, leurs Ouvrages ne s’etre des Originaux inconteftables & encore fur ce. avoir examiné long-temps. exercé que. ?. que pour. voir étudié avec reflexion <k en avoir bien compris il. & du. bien écrit de Leonard. fi. connu de. ce n’eft parce qu’il l’avoit. ,. qui. ,. fameux Peintre,. Car pourquoi Vafari a. vre. que. d’efprit. pour donner une idée complette du mérité. caraélere de ce. Ou-. qui jugez des. ,. ,. y a dans ce genre de plus parfait. Sans cela il me paraît impoflible de décider jufte du degré de leur habileté <5e je ne qu’il. ;. fuis pas. étonné que celui qui. fance dont je parle,. fe. premiers fentimens. ,. voie. le. eft. parvenu au point de connoif-. plus fouvent obligé de quitter fes. ou du moins de. avoit prifes de certains Maiftres.. ce au fujet de Leonard. ;. connoître en l’étudiant (a). George Vafari d’Arezzo. <& Architecte.. Il eft. le. ,. ,. premier qui. Peintre ait. en-. Vies des Peintres. Il le perfuahon de Paul Jove , d’AnnibalCaro ,duMolza& autres gens de Lcttrès. Et comme la matière qu’il traitoit. de fon. reflort. a. il. y a. fait l’expericn-. & je me flatte que le Recueil. à la. étoit. Vous en avez. vous avez, dites-vous, appris à. trepris d’écrire les fit. reôtifier les idées qu’il. mieux. réuflî. le. mieux. de Tètes. qu’aucun de ceux qui ont écrit depuis fur le même fujet. On lui reproche d'avoir été trop partial à l’égard des Peintres de fon défaut dont il eft bien difficile de. Païs. :. fe garentir. ,. prcfque tous très.. commun. &. qui lui. les. Auteurs des Vies de Peiu». eft. avec.

(9) &. ,. 3. vous venez de graver. <que. Ce. ginalité. &. ;. par-là. mement. rares.. cil le lieu. ou. On. ne ici. il. La Bibliothèque. l’on en conferve. peut-être. fera. comment. ces. pas fâché. Ouvrages de. ;. il. avec fuccès.. l’exercoit J. On. en. Tableaux qui eft à Paris chez Monlïeur le Duc de SaintSimon. Il reprefente la Dédie Flore, il eft tellement dans la maniéré de Leopeut juger par un de. nard fi. ,. qu’il feroit. Tes. aifé. Melzi n’avoit eu. perfeétion. la. de. méprendre,. s’y. (. a. ). &. ,. l’ori-. curiofîté. Leonard font. extré-. Ambroilienne à Milan,. une plus grande quantité. Ce ne. ,. j. la. :. un morceau de. devient encore. Leonard font parvenus dans la Bibliothèque Ambroiîcnne. Originairement ils appartenoient à la Famille de Melzi l une des plus confiderables de Milan. François Melzi les avoit eus de Leonard même , dont il étoit difciple il aimoit la Peinture. titres les plus eflfentiels. car les defleins avérez de. ;. O. d’apprendre. deux. les. avantageux pour Leonard. finffulier. (a). y. Recueil porte avec lui. de les plus. bien. ,. a le plus contribué.. précaution d’y écri-. nom. Trichet du Fr fne en a mêmention dans la Vie de Leonard comme d’un Ouvrage de ce dernier. Après la mort de Melzi, ces précieux Ma-. Mazzenta. ,. Gentilhomme Milanois,. qu’il. rencontra à Pife, de reporter ces Livres â. Milan,. & de les. reftituer. aux Melzi. Mais. comme ils en faifoient peu de cas, Volumes. ils. des treize. n’en conferverent que fept. encore ce ne fut qu’après que Pompée Leoni , Sculpteur du Roy d’Elpagne, leur. en eut. fait. Volumes. connoître. le prix. -,. les fix autres. mains des de leurs Livres à Charles-Emmanuel , Duc de Savoie. Ambroife Figini, Peintre de réputation , en eut un autre , 8c le Cardinal Frédéric Borromée en obtint un troifiéme, dont il enrichit la Bibliothèque Arnbroirefterent. Mazzenta. Ceux-ci. entre. les. firent prefent d’un. re Ton. fienne, qu’il venoit d’établir. C’eft cet in-. me. folio couvert de velours. fait ,. rouge qu’on y voit encore. Leonard y traite des lumières 8c des ombres en Mathématicien 8c en PeinLes trois autres Volumes qui apparte-. Leonard demeurèrent enfevelis dans un profond oubli. Le goût des beaux Arts qui fe perpétué il rarement dans les Fa-. noient aux Mazzenta , palfercnt entre les mains de Pompée Leoni qui les aïanc aug-. milles, s’étoit totalement éteint dans celle. mentez de. des Melzi. Le tréfor qu’on y poifedoir,y étoit même gardé avec ii peu d’attention ,. nard. nuferits de. qu’un certain Lelio Gavardi d’Afola , proche parent d'Alde Manuce qui étoit Pré,. cepteur dans. modité de treize. ,. maifon,eut toute. fe l’approprier. Il. Volumes. les autres. rence. la. ,. les. in-quarto. la. com-. s’empara de. uns étoient in-folio, ,. 8c. il. dans l’efperance de. les. porta à Flo-. les. vendre chè-. rement au Grand Duc François de Medicis. La mort inopinée de ce prince renverfa les projets de Lelio. ,. tour fur lui-même. 8c s. lui faifant faire lin reil. pria Jean- Ambroife. tre.. ,. de Leoen compofaun feul grand Volume, qui contient , à ce qu’on allure , 1750 Defleins. Galeas Arconato l’aïant acquis plufieurs pièces volantes. ,. dans la fuite , le donna en 1 637 à la Bibliothèque Ambroilienne avec tout ce qu’il avoit raftcmblé du même Maître, confiftant en douze Volumes. On dit qu’un de ces Volumes eft rempli de DelTeins de Têtes. ouCharges au nombre d’environ deux cens. A l’égard des fept Volumes que les Melzi gardèrent , on croit qu’ils furent envoïez en Efpagne au P\.oy Philippe fécond , qui fe piquoit d’être .cotinoilfeur..

(10) 4 A. font cependant pour res démonftratives. •. m’en fouvient, que des. la plupart, s’il. accompagnées des reflexions que ce fçavant. ,. Peintre mettoit par écrit à mefure qu’elles. que. retiré à la. ligu-. fe. prefentoient, lorf-. Maifon de campagne des Melzi {a). cherchait. il. dans cette occupation laborieufe un nouveau genre de délafle-. ment ,& un. fujet d’inftruétion. blie à Milan. Si. on excepte cette colleétion qu’on croit. recueils femblables. d’Efpagne. ,. &. nombre.. De. On. (. b. ). Cet. illuftre fe. les. bhges. a été. ,. je. Defleins. les ,. 6c. genres. il. qu’on verra jamais.. En. (ituée à. :. qu’il fallut. furmonter dans l’execution,. roit feul capable d’éternifer la. ,. ). fe-. mémoire de. Leonard. La fituation de Vavero. eft fort. ce Peintre s'y retiroit volontiers. pour y méditer plus. ,. celui. du Comte d’Arum-. Arts ont produit de plus. les. Mais. il. étoit fur-tout paflionné. particulier. Leonard. cîe campagne des Melzi Vavero , à moitié chemin de Milan à Bergame fur les bords du Naviglio ou Canal de Martefana ouvrage qui par fon utilité , autant que par les difficultez. b. à loifir.. Thomas Howard Comte Maréchal ,. ,. ii. que M. de la Noué avoit une lection de Defleins. ,. & du Chevalier Vanni del vint fur. le. champ. très-belle col-. du Parmefan. fur- tout ,. Comte d’Arun-. le. à Paris. comptant d’en. &. ne put y réufhr , fe faifant connoîtrepour lors à M.de la Noué, faire l’acquifition.. il. qu’il. en eftima davantage. fujet. de fon voïage.. ce qui lui. eft. On. ,. il. lui. avoua. le. ne peut omettre. infiniment glorieux. ;. c’eft. d’a-. voir enrichi l’Angleterre de ces fameufes inferiptions. Grecques qui. eut beaucoup de part aux bonnes grâces de Charles I. Un même goût pour les beaux. qui aïant acheté avant. On raconte qu’aïant appris. fl. que non content de ceux. parmi. les uniifoit.. conçû une. avoit. d’Angleterre 8c d’Arundel , Chevalier de l’Ordre de la Jartiere , mort en 1646. Il. Arts. en. s’en trouve. en avoit formé un des plus beaux aflem-. (a) La Maifon. (. peu qui. font en fort. ,. Curieux n’avoit épargné ni foins ni dé-. forte elfime pour ceux de. agréable. le. Ddfcins de. compofitions entières.. penfe. procurer ce que. exquis dans tous. étoit. les. 3. tous les Cabinets des particuliers le plus abondant en. penfes pour. peur. Cabinet du Roi. Cabinets des Curieux. en peut juger par. DdTeins de Leonard, del.. les. qu’il avoit éta-. Ôc quelques autres. être dans le. A peine en connoît-on de. France.. ,. dans celui du Roi de Sardaigne. Leonard répandus dans petit. pour l’Academie. les. Sçavans fous. le. font connues. nom de Marbres. d’Arundel. Plus heureux que bres,. lui ces. M. Peyrefc 3 mêmes Mar-. ne put jamais obtenir des Turcs. la. per-. mftîion de les faire tranfporter en France,.

(11) 5. qu’il poffedoit. ,. il. avoic offert au. nom. jufqu’à mille piftoles d’Efpagne pour. gleterre. ,. mes. qui font a&uellement dans. (. a. ). de Charles. I.. Roi d’An-. un. des Volu-. Bibliothèque Ambroi-. la. fienne.. Le Recueil de Deffeins de Tètes dont peut avoir appartenu à cet. de parler. je viens. ma. Curieux. Je fonde. illuftre. j. con-. jecture fur ce que plufieurs de ces Tètes ont été gravées ci-. devant par Venceflas Hollar. [b) Vous n’ignorez pas que cet Artifte étoit au fervice. du Comte d’Arundel. Cabinet de ce Seigneur. lui a. fourni. & que. ,. plus grande partie des. la. Deffeins de grands Maîtres qu’il a gravez.. femble s’ètre attaché. Il. par préférence à ceux de Leonard fans doute pour ;. neur à la faveur d’un h grand nom.. riche. le. fe faire. En effet le nombre. hon-. des Plan-. ches qu’il a gravées d’après ce Peintre,, monte a près de cent qui ;. compofent. me. Ces Planches font exécutées com-. plufieurs fuites.. tout ce qu’a fait Hollar. ,. avec une propreté infinie. pourrait feulement defirer plus de goût. 3. que. ôc. la. l’on. -,. y. maniéré de. l’Auteur y fut un peu moins déguifée. Cependant parce que ces Eftampes viennent d’après Leonard , elles font encore aujourd’hui fort recherchées des Curieux, S’il étoit. permis de donner. croiroit encore. en droit d’avancer que. Tètes dont parle Paul Lomazzo qu’il (. a ) C’eft. le. Recueil. On. (. en. 1. fait. par Leoni. 630. à Galeas. ). ,. il. Ar-. y trouve quantité de Deffeins. de Machines de l’invention de Leonard, plufieurs penfées pour la oonftruction des Canaux , fur l’élévation des eaux &c. Ces ,. Deffeins font accompagnez d’explications écrites. de. la. droite à la gauche. ,. qu’on ne. que dans le miroir. C étoit la maniéré d’écrire de Leonard. On ignore la peut. j. (c). c’eit. on. ,. fe. de ce Recueil de. du moins. la. defeription. donne d’un femblable Recueil de Deffeins de Leonard y. appartenoit alors conato.. aux conjectures. eflort. lire. caufe de cette bifarrerie.. (b). gravé. Il. étoit. de Prague. ;. il. a. beaucoup. & d'une maniéré tour- à-fait agréable,. mais ce. qu’il a fait. de plus fingulier font. en cela inimitable, Jefperc donner quelque Jour un détail de fa vie de fes ouvrages , dans mon Hifftoire de la Gravure. des fourures.. Il. eft. &. (. c. ). G10.. Paolo Lomaz^z.o. Pittura. Ltb. 6.. C.. 32. In. ,. Trattato delki. Milano. A. iij. 1. sSj.. 40. ,.

(12) 6. qui étoit alors entre. Milanois Defleins. me. 3. ,. mains d’Aurcîio Louino. les. Ce. &. Femmes. des. Pvecueil. entre. on n’en peut pas douter. ,. ,. la. enchaflcz dans de plus grandes. y. Volume. jufte. Peintre. ,. rient.. a pafle fucceffivement. ,. La. la valeur.. propreté avec laquelle on feiiilles. des. ,. les a. de papier pour en faire. beau Delfein d’Auguftin Carraçhe qui. le. ,. de Frontifpice. fert. & qui. qui font des grimaces. ,. confervation des Defleins. un. ). faites d’après des Vieillards. mains de Curieux qui en connoiflbient. les. a. y a beaucoup de rapport , tant pour le nombre des que pour la qualité des fujets. Ils reprefentoient com-. dans celui-ci des études. Païfans. (. en font des indices qui ne parodient pas. équivoques.. Mais. je fuis. de votre avis. Monsieur, ce. ,. dans. n’eft ni. ces fortes de particularitez fouvent vicieufes <k fur lefquelles. que trop dans l’habitude d’établir. n’eft;. cipales curioiitez. paroît. me le. m’avez mis en. me. teufe. de. mérité de ce Recueil de Defleins.. laifle. (a) Son pere. nommé. a. M. l’Abbé de Maroufle. Bernardin. ,. étoit. gé de. de Lou-. le. livre ici. ,. Carton de Sainte Anne, que Leonard avoit fait pour un tale. bleau qu’il devoit peindre dans l’Eglife de. Annonciade. acquis. & avoit. à Florence. François. I.. l’avoir. fouhaité que Leonard l’cxe-. cutât lorfqu’ii vint en France, mais. il. ne put. en voir l’effet. On ne fçait comment ce carton repaffaà Milan. Lomaz.z,o ,lib. 2. c. 17 {b) Jean-Antoine de Maroulle , Sici.. lien,. fils. du Duc de Jean-Paul, qui. fut obli-. ,. fe retirer. lorfque. Mcfïine.. ge que. On. les. (. ,. me. Vous avez. depuis que vous. entrevoir quelle fatisfabfcion c’eût été pour. de Leonard. Outre le Defleins dont il efl fait mention. î. ,. Il. mes amis. Cette idée. état d’en faire part à. difciple. ino poffedoit encore. qu’il contient.. rendre d’un prix ineftimable. communiquer. le. le. uniquement précieux par ce. achevé de. réputation des prin-. ni dans la rareté des defleins de Leonard. ,. chercher. qu’il faut. la. on. b. ). cet. fla-. moi. ami donc. en France avec fà FamilFrançois abandonnèrent. ne peut rien ajouter à l’éloa fait dans une Let-. M. Coypel en. inferée dans le Mercure du mois d’Avril de l’année 1727. Je remarquerai feulement que la traduction qu’iî avoir commencée des Vies des Peintres de Vafari , avoit été faite pour S. A. R. Monfeigneur leRegent. A en juger par le peu qu’il en a laide, la Copie auroit été fort fuperieure à l'Original. Il eft mort au mois de Décembre de l’année 17 16, tre qui a été.

(13) ,. 7 le. commerce. te. m’a privé de. étoic. fi. plein d’agrémens.. aurois indubitablement retiré. de goûter toutes. de. les faire. remarquer. du. cription exaCte. j’en. car qui étoit plus en état. que. avoüoit avec. S’il. ?. S’il. ?. caraCtere. des DelTeins où ces détails. de. ,. Avec. l’un des plus par-. ,. premier qui. fe foit. alTuj étrillant la. de langueur dens.. même faire, ,. ,. Peinture à des règles. où. Un genie. fur-tout. ;. plongée. l’avoit. folide. vafte. ,. les. la. le vrai. ces précifions. un jugement. avan-. 11. l’on confidere qu’il eft. li. ,. ,. teur. ,. ArchiteCte. Muftcien. ,. il. ,. en une. Gcometre. efforts quil Ht. égalèrent. la. (a) Vafari dans la Vie de Leonard. Ce eft dans le Cabinet du Roi. FranI.. on ne. Mécanicien. ,. l’acheta quatre mille écus.. Comme. il. pour ac-. vit tant ,. Philofophe. beauté de Ton genie. Tableau. qui. les lieureufes dif-. donna alternativement dans tous. des preuves éclatantes de. &. fuite d’é-. feule perforine. Peintre ,. ,. de cet état. une longue. pofttions qu’il avoit reçûës en naiffant. Jamais talens differens réünis. Nature. barbarie des fîéclcs préce-. moïens. Les ,. fur la. l’ait fait fortir. fublime. ,. quérir de nouvelles connoifïances. cois. dans. cette imitation parfaite. formé une maniéré. tudes lui en fournirent. j. &. ?. au-deffus de tous les autres. te. donner une. faut convenir que ce célébré Peintre eft de ce côté-là fort. Il. le. des-. {.a) la. quels yeux n’auroit-il pas regardé. auroit apperçû le. tageux de Leonard. modeftie naturelle,. maniéré. qui lui av oient fait porter. ,. & plus capable. perfuadé que rien n’é-. ,. la. ces veritez de caraCteres. nature. la. il. ?. ,. fruit. s’étoitplû à nous. propre a faire entrer dans. du Peintre. fa. Joconde. traduction ftdele de cette defcription toit plus. du. dans Vafari. lifant. Portrait de la. Tableaux de Leonard. ,. de ces DelTeins. les finelTes. beaucoup appris en. qu’il avoit. faits. ;. &. promp-. trop. que. douce confolation. cette. lui. Une mort. a efté peint avec. ;. il. de. Sculp,. Poè-. ces genres. ,. devint i’ad-. un grand foin,. parfaitement bien confervé.. il. s’eft.

(14) 1. g. miration de fou. même. fiecle. Il croit le feul. qui mécontent de. ,. lui-*. s’eftimoit toujours éloigné de la perfection de la Pein-. ,. rure. Ses reflexions continuelles lui enfaifoient envifa^er toute. l'étendue. ne pouvoit vaincre. de perfuadé qu’il. ,. nouveau Protogone. que par. le travail. plutôt. que l’envie d’étudier.. ,. te réputation l’or. ,. ,. lorfque. de qu’il paroiffoit. y. Page. avancé. le plus. il. fes. {. a. temps. le. Au comble. ). lui. de. manquoit hau-. la plus. Tableaux étoient achetez au poids de. devoir joüir du fruit de obfervoit encore la. fes. études dans. même. réglé de tra-. On eût cru à le voir. vail. que dans. toit. quelque jeune Elevé qui n’étant pas sûr de. fa jeunefle.. les difflcultez. j. operer. 5. que. forces. fes. 5. c’é-r s’ef-^. que d’ofer prendre un plus haut vol.. faïoit avant. Lorfqu’il fe mettoit à peindre > ce n’étoit jamais qu’en tremblant.. {. b. Souvent après avoir. ). Tête. paflé des années entières fur. une. y avoir en quelque forte épuifé tout fon Ravoir ; de nouvelles idées plus parfaites fuccedant aux premières , il fe. feule. de. ,. dégoûtait de ce dre à. terminer. Voilà pourquoi. le. dre à frefque tion. (. c. même. commencé. qu’il avoir. dont. de c’cft. y. ). ,. de chevalet. pratique. 5. font en. h. (. ne. faifoit. dyde qui. [a) Francefeo ScanelU Microcofmo .. délia. p.. 1. .(c) Paolo Pi.no jP’enez.ia (. 1. 4. In. Milano. D.alogo di. ,. 1590.. 40. .. P ut ara.. In. 34.8.8°.. d ) Lionardo da. Vinci, Trattato délia Pit-. tara cap . 2?3. In Parigi 1631. fol. Cet ouvrage de Leonard , écrit en Italien , parut pour jU. première. fois. en. s. 65. x.. Raphaël Tricher. fe. réfou-. n’entreprit jamais de pein-. demande une prompte expédipetit. fes. Tableaux. ,. nombre. de multiplier. que très-peu de. n’étoit. Pittura p. 4. j. In Cefena lôjy. 4°. b ) Gio. Paolo Lomaz.z.0) Idea del Tempio (. P it tara. ne pouvoir. encore par cette raifon que. Comme il. croit fait à la hâte,. délia. de. n’étoit pas d’ailleurs fort curieux. Leonard Ouvrages.. la. il. ,. que. cas. fes. de ce qui. d’un premier. le fruit. du Frcfne prit le foin de l’édition. Il la donna fur deux Manufcrirs dont l’un appartenoit à M. de Chante! ou 3 & J 'autre à M. Thpvenot. La confrontation de ces deux Manulcnts lui fut d’un grand fècours, pour y reftituer une infinité de partages corrompus. M. de Chanteîou avoit apporté le lien de Rome en 1640. Le Chevalier del Pozzo ,. ,. fui. en avoit. fait prefent.. Ce. n’étoit qu’u-. ne Copie du Mauufcrit original. ,. où le Pouffa.

(15) 5>. feu. ,. il. en coûta à. plaint. fe. il. ,. lorfqu’elles. j. s’attacher. ont été une fois applaudies. judicieufement dans fon Traité fur doit toujours être en haleine lui fulHt pas. tête. de. pour. ,. blement une. feule figure. en demeure. s’il. s’être fait. d’avoir appris. ,. là. remarque. le. il. un Peintre. ). de nouveaux. efforts. cœur. ainfi dire, par. 8c à. bien. commencé de. gloire qu’il avoit. mépris. C’eif que la. Nature. ,. â difpofer agréa-. un bout de drapperie;. jetter. mais. fa. de. la. s’acquérir. la. Nature. tombera dans. le. immenfe dans. eft. Cette agréable diverfité de formes qui. ment de. Nature. la. de l’Art.. confiftoit l’efTcntiel. c. (. fur le. que. ). a prétendu qu’il avoit. cela. Tout ouvrage qui péchoit par. Un. même étendu. fa. Auteur. Ita-. critique jufques :. cette accufation pût être. le texte. ,. fondée. avoir ajou-. aux endroits qui paroifioient demander. Mais les Deflcins qu’il avoit. te des figures. faits n’étant. qu’au. fimples efquiftes. ,. trait. &. proprement de. Errard fut chargé d’y. ombres , & de leur donner la derniere main avant que de les abandonner au Graveur. Il augmenta même mettre. fes varietez.. fameux jugement dernier de Michel- Ange mais quoi-. Pouflin, pour éclaircir. le. 8c. Leonard , qu’en. trop d’uniformité lui étoit infupportable. (b) lien. ,. principal orne-. eft le. avoit fait concevoir à. ,. il. ,. ,. Peinture n’a d’autre objet que l’imitation,. la. que. 8c. il. ;. une pratique de defliner une belle. pourra plaire une première fois. il. ,. ,. comme. Peinture, ( a. la. 8c faire. ,. demeurent pour. ,. réputation mal appuïée ne fubfiftera pas long-temps. de. lui. qui contens de leurs premières étu-. toujours dans une lâche indolence. Car,. ne. quoi qu’il. ,. rendre parfait. Bien éloigné en cela de certains. le. Peintres dont. des. &. aimoit mieux produire peu. les. ,. quelques figures qui avoient échappé au Poufiïn. Celui-ci fe plaignit dans la fuite. avec raifon , qu’on avoit tellement altéré fes Defteins en les gravant qu’il ne s’y ,. reconnoilîoit plus.. Dans. la. même. année. ,. tombe d’elle-même ,. elle. 165 i.M. de Chambrai , frère de M. de Çhanrelou , en donna une traduction Françoife. Il y a apparence que ce traité lurla Peinture. eft le. même. qu’un Peintre Mila-. nois avoit fait voir à Vafari. Florence faire (. &. ,. imprimer. a ) Ibid.. b ) Ibid ( c. ). en paftant par. à. c. /.. à. Rome. 21.. #4. gy. Gio : Battijla Armenini, vert precetti .. (. ,. qu'il fe difpofoit dès-lors. c.. délia Pittura.. lib. 2.. cap. j. in Ravetina. 4°. Cet Auteur tenoit. ,. à. ce qu’il dit. particularité d’un Difciple de. ,. / jgy,. cettç. Leonard.. B.

(16) ,,. IO puifqu’il eft certain. que Michel-Ange n’entreprit l’ouvrage du. Jugement , que pluiieurs années. De ce. mort de Leonard.. après la. a,. ). un fécond , que la Nature mème^pouvoit. premier principe Leonard en. toute étude qui n’étoit pas faite d’après. (. tiroit. être infruâ:ueufe,&: peut-être dangereufe. Aulïi ne vouloit-ilpas. qu’un Peintre imitât fervilement. maniéré d’un autre;. la. [b) 6c. quoiqu’il fut pleinement convaincu que les anciens Sculpteurs. ^voient reprefenté. la. Nature dans toute. comme. tima l’étude de leurs ouvrages ceffairc la. :. il. ,. i. très-utile 6c. 6c qu’il ef-. même. ne-. cependant encore plus sûr de confulter. lui paroiffoit. Nature de plus près. beauté. fa. je. veux dire de l’étudier dans fon pro-. pre fonds. C’eft â cette école qu’il renvoie tous les Peintres jaloux de leur réputation. ;. lui-même. des leçons. C’cft-lù où. des actions des. occupé à y prendre acquit cette connoiffince fi complette. il. membres du. étoit fans ceffe. fçavamment dans. corps. humain. formes. qu’ils. leurs. }. prennent fuivant. (a) Leonard mourut vers an 1518. Sc Michel Ange ne commença l’ouvrage du. fa. Jugement univerfel dans. l’efprit. 1. la. Chapelle Sixte. penfée. ,. ,. du corps humain , mais qui peut donner une idée allez jufte de tous. fort bazardées. Ma-. mifcrirsde Leonard,qu’on conferve à Milan. Tout. y roule fur de pareilles dé-. monftrations , développemens d’anatomie. machines de nouvelle invention , &c.. fui-. viesde difcourslaplupartpeu intelligibles. ,. ce qui vient de ce que l’auteur n’écrivoit que. pour. lui.. Un feul mot lui fuflifoit pour. fixer. c. ). fondions. :. ou. il. 6c les. parce que. les. aïant dans. pouvoit aifément y fuppléer dans befoin. Il couchoit fur le papier tout ce. dre à. fervir à. (. , il. Londres , en a donné depuis quelques années un efiày. Ce n’eft qu’un fragment d’un plus grand ouvrage fur la mécanique. à. démontré. omettoit à delfein plufieurs. il. chofes clfentielles. le. .. 6c ailleurs.. a. les diverfes fituations. qu’en 1533. fous le Pontificat de Paul III. (b) Lion, da Vinci cap. 24-. (j 8 (c) M. Cooper, Marchand d’Eftampes. les. il. principes 6c les caufes. fes écrits les. apprit l’ordre 6c la fituation des mufcles differentes. dont. ,. qu’une imagination fécondé fes. fes écrits. lui dicloit. ,. il. ne donnoit aucun orpenfées. Voilà pourquoi il y a dans. ne retouchoir rien. , il. au milieu de mille chofes excellen-. tes, quantité. de réflexions faufiès, d’autres. une infinité mal dévelopLeonard de Vinci en feroit lui-même convenu , & n’auroit pas manqué , avec le bon efprit qu’il avoir de reélifier fes ouvrages , s’il eut penfé à les donner au Public. ,. pées.. ,. Tels qu’ils font. , il. feroit toutefois bien cu-. rieux de les avoir,. ils. decouvriroient de. plus en plus la vafte étendue. leur Auteur.. de genie de.

(17) I T. du corps. membre en. de chaque. 6c. un mot confommé dans Nature- qui. lui. lumières. b. :. (. ). dévoila. la. particulier. qu’il devint. ;. fcience de l’Anatomie.. qui. ,. fe. a. ). C’eit la. cachées des ombres 6c des. les raifons. C’eft elle encore qui lui enfeigna. terifer les pallions. (. en. manifeftent par. l’art. de carac-. mouvemens. les. di-. vers que les relïbrts de l’ame font agir au dehors.. Leonard préferoit ordinairement. de part. 3. mais quelques. les fujets. fujets qu’il traitât. il. ,. où. l’efprit a plus. commençoit par. remplir l’idée des caraéteres convenables aux figures qui dé-. fe. voient necelfairement y entrer , 6c les tirant du fond 6c de la nature du fujet , fuivant l’âge 6c la qualité des perfonnages , fui vaut les palfions. dont. attentivement tout ce qui. y être rapporté. 6c le. ,. 6c la pénétration. de fon genie. l’avoir. confronté avec. il. (. d. aucune. fait. ). dans fon difficulté. mais. ,. il. obfervoit. c. Si la. ). fécondité. quelque idée. fin-. c’étoit toujours après. Nature fon unique guide. Giraldi. la. traité des. de. (. lui fournilfoit. s’en fervoit volontiers. ,. ,. yeux qui pouvoir. fe palfoit fous fes. remarquoit avec foin.. guliere. Cinthio. dcvoient être agitez. ils. le. Romans. Comédies. 6c des. ne. ,. propofer en cela pour modèle aux. meilleurs Poètes.. Cet exemple. (. e. ). confirmera ce que. tant propofé de peindre. une. (a). Il. avoir fait. un. traité. complet de un autre. &. l’Anatomie du corps humain, de l’Anatomie du Cheval. Vafari. fait. men-. tion de ces deux Ouvrages avec beaucoup d'eloges le premier étoit entre les mains de François Melzi , le fécond difparut lorfque Louis XII. s’empara de Milan. (b) ryez ci-dejfus page 2. d la fin de la note ( a) -,. V. (. tnra. c ,. ). L-ion.. cap. çj.. da Vinci. ,. de Païfims dont. a d'emblée. fimples 6c naïfs puffient exciter les. Trattato délia Fit-. viens d’avancer. S’é-. je. mêmes mouvemens. les ris. dans. (d) Jean-Baptifte Giraldi Cinthio à Ferrare. en. \. ^'04.. îl. les. ,. né. fut fucccfilvement. &. Alphonfe Ducs Hercule Ouvrages font écrits avec beaucoup de pureté. Celui qu’on cite ici a pour titre: Difcorfi intomo al comporre de 1 Ro~. Secrétaire des d’Eft. Ses. manzi altre. delle. Comedie. maniéré. di Poefie.. ,. Giraldi (. e. ). ,. de lie Tragédie , e du. In. Vtnezia. mourut en 573. Lomazzo , Trattato. Ub. 2. cap.. 1. s 54-- 4 °>. 1. délia. 1.. Bij. FuturA >.

(18) Spectateurs. à dîner. ,. humeur. & ,. 3. il. réunit. lorfque. le. &. 3. Dés. qu’il fut libre. 3. examinoit. ,. fe retira. il. ridicules ,. Leonard. excitèrent à rire.. les. étudioit leurs geltcs. leurs vifages.. &. de contes plaifans. les entretint. il. animèrent leur joie l’occahon. un nombre de gens de plaifir quil invita repas eut commencé à les mettre de belle. les. qui. faihlfant. htuations de. dans fon cabinet. &. h parfaitement de mémoire , cette plaifante fcene 3 qu’il auffi impoffible 3 dit Paul Lomazzo 3 de s’empêcher de rire. deflina étoit. en voïant fon Delfein. ne pas. 3. qu’il auroit été difficile à fes. condamnez 3 pour terreur. Cet Auteur ajoute. éclater aux propos qu’il leur tenoit.. que Leonard fuivoit juiqu’au. & la. lieu. du. conviez de. fupplice 3 ceux qui y étoient. lire fur leurs vifages les. mouvemens que. mort prochaine y dévoient. crainte d’une. exciter.. Les phihonomies hngulieres étant ce qui contribue à caraCterifer. en. faire. les pallions. avec avidité. que de. le. détail des il. n’étoit pas. moins. le. plus. attentif a. une exacte recherche. Lorfqu’il en découvroit quel-. qu’une de fon goût filfoit. Leonard. 3. la. ,. 3. qu’il voïoit. donnoit un. air. les. parties. les parties. moins par. que pour. 3. ;. il. ,. il. ,. 3. entroit jufques dans le. en faifoit des Portraits auxquels. dont. fe les. le ridicule étoit. imprimer dans. &. des caradteres inaltérables. Les Caraches autres Peintres. la fai-. frappant de rcffemblance. Quelquefois. chargeoit dans jeu. imitant. il. 3. un jour plûtôt. auroit fuivi Ion objet tout. il. manquer. En. moindres. quelque tête bifarre. ne. fe. ,. les. plus fenhble. 3. 3. mémoire avec. depuis eux pluheurs. font gueres exercez à faire des charges. que par un fîmple badinage. Leonard. beaucoup plus nobles. la. il. dont. les. ,. vues étoient. avoir pour objet l’étude des pallions.. Or. confiant qu’il y a des phihonomies qui délignent certains vices. Un homme colere , méprifant 3 ftupide 3 a prefque touil. clt. jours fon caraélere peint fur le vifage. cette étude. }. étoit. Leonard 3 à. devenu grand phihonomifte. -,. tk. la il. faveur de. a. 3. dit-on..

(19) 13. un. laiffé. traité allez. L’occafion. la. ample. fur cette matière.. plus remarquable. où. tique de dediner des philionomies. fameufe Cene dont. quoique l’ouvrage ne. Nous ne. &. vés, fe. il. la. les. demeurée en fon. efb. ,. le. vous. que. lui ,. (. c. faites. ). connue mais ;. a. mon. le fouvenir.. fujet. ,. vous. par. fes. h. (. ). Ele-. le delTein original. Roi. L’hiftoire de ce qui. eft. entier,. bien des années.. qui. fe palfa. en cette. comme elle achevé. de don-. derniers traits au portrait de Leonard. beaucoup. de qu’elle fait. ,. me permettrez de. vous en retracer. Je copierai Vafari :{d) Son témoignage confirmé. Lomazzo. par. fut lorfqu’il peignit cette. ,. fublifte plus depuis. n’en refte peut-être de. rencontre. mit en ufage cette pra-. il. connoilfons que par des copies. conferve chez. ner. réputation. la. a). (. ,. Peintre Milanois. homme de lettres. ,. dont. le. ,. e. (. de par Giraldi. ). Cinthio. (/). pere avoit vû Leonard, ne peut être. révoqué en doute.. Leonard aulh bon Mulicien qu’excellent Peintre de Florence a Milan. fionnément à le goûter.. nard. ,. me de. la. ,. où Ludovic Sforce. Mufique. ,. Un homme. qui avoit autant de talcns que Leo-. ne pouvoir manquer de. s’attirer l’eftime de l’amitié. tous ceux qui avoient quelque goût pour les Arts.. (a) Rubens cité par de Piles dans fes red.e la vie de Leonard.. ferions à la fuite. b ) Ce Tableau ne demeura pas long( temps dans (a première beauté. Leonard l’aïant peint à huile fur un mur fort épais ,. l’humidité repou/Ta bien- tôt l’impreflîon. & les. &. niéré ( (. ,. que Leonard y. d) e. ). Lomaz.z.0. pouvoir tranfporter en France. de Loches en. ,. fît. 1. l'original.. -. Ludo-. (. de'i. !. C. (J.. f). èS. Giraldi. Romanzi. (g ). C eft. More , & qm fes Etats,. fon neveu. ,. ,. lib. ,. méconnoiftable. Leonard.. eft. Fzfan vie de. lib.. couleur,. mê. On en a auftî une Eftampe gravée fous la conduite de P.Soutman;mais ce Peintre difciple de Rubens, a tellement mis defa may. tomber par écailles. c ) Il ( y en a en France deux belles copies l'une à Paris dans Eglife de Saint Germain-l’Auxenois , l’autre dans la Chapelle du Château d Efcouen :& il eft aftez vrai-femblable que la première a été Lite pour François I. qui auroit fort fouhaité la. étoit palfé. {g ) qui aimoit pafPrince ne tarda pas. ,. Ce. l’avoit attiré.. ,. Trattato délia Pittura. 3. 2. C. 2.. Difcorf mtorno al comporte. i£c. p. iy±-. celui. qui. fut. furnommé. le. après avoir été dépouillé de il avoit lui même ufurpé fur. qu , mourut prifonnier au Château 1 5 1. o.. B. iij.

(20) *4 vie prenoit qu’il. un extrême. plaifir à l’entendre joiier. touchoit merveilleufement bien. perdre l’occafîon d’enrichir. ceau de Peinture il. le. ,. chargea de peindre dans. convînt mieux.. fi. tres. &. ,. il. regardé. d’une façon. le lit. comme un. du Tableau. & tranquille &. ni exécuté de fujetqui lui. ,. exprefîive. ,. En. miracle de l’Art.. pleine de majefté fecurité qui. font contraftées. veur. ,. les differentes. Apô-. que cet Ouvrage fut general l’ordonnance. ;. régné dans tout fon main-. il. imprime. le refpeét.. au contraire font dans une extrême agitation. ,. ). fimple. Jefus-Chrift y eft reprefenté alîis dans la place la plus honorable. Sa fituation eft. une noble. mour. b. (. ,. elt fort. au milieu. tien. Pemploïoit. critique dévoient agiter les. fi. aufli.. Cene. Leonard n’avoit enco-. la. de rendre fenfibles. moment. pallions qui dans ce. ). de quelque grand mor-. & de celui qui. confiderable. Il s’agiffoit. a. (. Refeétoire des Dominicains. le. de Milanfjefus-Chrift célébrant re rien entrepris de. la lire. mais ne voulant pas. 5. fa capitale. digne du Peintre. de. ;. Les Apôtres leurs attitudes. leurs phifionomies variées. L’inquietude. ,. la. crainte, le defir de pénétrer le fens des paroles. fe. diftinguent fur leurs vifages. &. ,. l’a-. du Sau-. dans leurs geftes. Les. idées magnifiques de Leonard avoient été heureufement fécon-. dées par. fes. modèles.. Mais quand. il. voulut exprimer. primé. fur le vifage. dre. penfée. fa. ,. comme. de Jefus-Chrift,. fa. main ne put jamais ren-. tout ce qu’elle produifit fut incapable de. &. faire la fublimité réuflir. cara&ere de Divinité im-. le. il. Zenale (c) fon ami. de fon goût. Défefperant de. la délicateffe. fouhaitoit. le. ,. fatis-. déclara fa peine à Bernard.. il. qui n’imaginant pas qu’il fût pofhble de. ,. rien faire de plus majeftueux que les deux têtes des Apôtres Saints Jacques (a). Il. ,. lui confçilla. en étoit l'inventeur. :. C’étoit. de. une. çfpece de harpe à vingt-quatre cordes. (J>). Ce Couvent £>orte. le. nom de. Sain-. laiffer la tête te. de Jefus-Chrift. Marie-des-Graces. (. c. ). Il. chite&e ,. étoit. &. &. Arde Trevife, Peintre temps que même en. travailloit.

(21) l. 1. comme. ébauchée. elle étoit.. tant en quelque façon. JT. Leonard. fe. rendit à Ton avis. imi-. ,. Timanthe concurrent de Zeuxis. qui. ,. aïant épuifé les caraderes de la douleur fur les vifages de ceux. un de fes Tableaux , au facrifice d’Iphigepouvoir mieux exprimer celle d’un Pere infor-. qui afliftoient dans nie. ,. ne crut pas. tuné qui voit immoler le. fa fille. couvrant de fon manteau.. Leonard. forti. velles difEcuitez. que de. , (. a. cacher. lui. vifage. le. ,. en,. ). de ce premier embarras. rencontra de nou-. ,. dans l’exprelhon du caradere de Judas. Avant. que d’ofer y toucher , il eut recours à fes reflexions &c elles le menèrent loin. Le Prieur des Dominicains impatient de voir ,. que l’ouvrage ne plaignit au. Duc.. finifloit Il. Tableau. ,. &. de. folliciter. à Leonard des nouvelles de fon. fur ce qu’il l’aflura qu’il. ne. fe pafloit. emploïât au moins deux heures , il ne. vantage.. Le Tableau. ;. le. Prieur. reftoit. recommença. avec tant de. Prince,. &. lui. pas de jour. fes plaintes. lui. le. & avec plus de. en avoit impofé. ,. en témoigner fon reffentiment mais ;. ménagement , que. celui-ci pénétré de la. connoifTant fon difcernement. plications qu’il avoit dédaigné de. ,. pas da-. le prefla. cependant toujours dans. Ludovic convaincu que Leonard s’empêcher de. fe. la. qu’il n’y. état. Leonard ,. n’imaginoit pas qu’un Peintre pût travailler. demander lui-même. lut bien. & las. ,. main , & il voïoit Leonard pafler un temps méditer. Le Duc pour fatisfaire le Prieur , vou-. autrement que de confiderable à. point. même fuccês.. ne put il. le fit. bonté du. entra dans des ex-. donner au Prieur. -,. il. lui fit ai-. sément comprendre qu’un genie fublime n’en eft pas moins occupé quoiqu’il paroifle dans l’madion que tout dépend de ;. concevoir des idées juftes ôc parfaites. Leonard dans rie-. le Monaftere de Sainte Mades-Graces ou des Dominicains à Milan.. îl fçavoit a. fond. la. Ferfpeétive. Paul. Lo-. jnazzo confervoit en Manufcrit un excel-. lent Traité qu’il avoit. compofé fur cette 1524. Lomaz.2.0 lib. j. c. 21. Science en. .. Jdea del tempio délia Vittara p. , (a) P tn lib. xxxv. c. 10. .. 17,.

(22) Il. ne tient. vrage ne. Toit. ,. Seigneur. ,. achevé. Celle du Chrilt. à bien. il. ici-bas. exprimer que. le. cherche inutilement un modèle. ,. dans. rire. de cette. du Pere Prieur , il. faillie,. En. Duc. n’en conçut que plus d’eftime pour. vous imaginez bien de bien. (. peur. a j. ,. Monsieur,. ne put s’em-. la tête. du Pere Prieur. ,. Au. lui.. que Leonard. & avoir trop d’ufage du monde. en cette occafion de uns. par. cherchoit à exprimer convenablement chaque. caraêtere. homme. &. & voïant avec quel jugement &. il. il. ,. étoit trop. pour. comme. relie. fe fervrr. quelques-. mal à propos. Il lui en fit feulement aïant enfin découvert une phifionomie telle qu’il. l’ont avancé. ). (k. la. tout cas. mérité. le. quel travail ,. me. où habite. les lieux. fon importunité ôc par fon indifcretion. Le. pêcher de. ne. Depuis plus d’un an. plus vile populace, je ferai de nouvelles tentatives. je mettrai à profit le portrait. Il. caradtere de Judas, de ce traî-. tre endurci après tant de bienfaits reçus. je. y a long-temps que modèle propre à re-. mon imagination.. moins d’y pouvoir fuppléer par donc. &. ,. un Divinité avec la forme humaine, enco-. prefenter l’union de la. refte. qu’à deux têtes que l’ou-. ajoûta-t-il. perdu l’efperance de trouver. j’ai. re. ,. la. la. y ajouta encore quelques traits, de ceux qu’il avoir déjà ram a fiez fur ce fujet. Ln peu de temps il finit cette tête fouhaitoit,. & s’y. il. furpafia.. Les études que. un. où. tréfor. il. en connoifloit. faifoit. Leonard étoient. Joit fort. comme. l’utilité. j. aufii portoit-il il. rapportoit fur le. qui lui faifoient plus d’imprelhon. aux autres Peintres d’en ufer. De. Piles vie de Leonard s dans fon. abrégé des vies des Peintres .. Il. toujours des tablettes. ainfi.. ,. &. (b). fouhaité qu’ils çufiçnt fait des çollcétions de nez {a). vous voïez,. trouvoit au befoin ce qui lui étoit necefiaire.. attachées à fa ceinture, dans lefquelles les objets. ,. Il ,. il. champ. confeil-. eut. même. de bouches,. {b) Lion, da Vinci , Trattato délia Pit tara. ,. c.. çj. 189.. &. 190.. d’oreilles^.

(23) d’oreilles. &. d’autres parties femblables. ,. de diverfes proportions. Nature. C’étoit. ,. félon lui. qu’on. telles. ,. rencontre dans. les. la. méthode pour par-. meilleure. la. ,. de differentes formes. ,. venir à faire des portraits reffemblans. Il eft affez. donné occafton. têtes qui a. adreffer. naturel de croire que le Recueil de deffeins de. étoit. ,. un de. a la Lettre que. j’ai. A l’exception de deux. au verfo l’une de au. l’autre.. commencement du. que. les. ces. livre. ,. a. Les trente-huit. ). ,. elles. deux l’une. de l’autre. en. avez gravées. Quoique chargées. point douter. que ces. ,. de me-. &:. font toutes deftinees étoit. apparemment. Cha-. faifoit la fin.. renfermée dans une bordure en rond. tête eft. vous. De. (. même maniéré. premières têtes font defhnées d’une grandeur.. Leonard remar-. ces livres dans lefquels. quoitles phihonomies les plus hnguheres.. me. l’honneur de vous. ,. ainft. on reconnoît. ,. que. à n’en. ont été delhnées d’après Nature.. têtes. Je n’en veux d’autre preuve que leur variété. N’admirez-vous pas. ,. Monsieur, avec quel. y font exprimez. Que. ?. Ne diroit-t-on. efprit les caradteres des pallions. pas que ces têtes font animées. l’execution en eft merveillcufe. s’eft fervie. dans ces deffeins,. i. La plume dont Leonard. eft très-expreffive. gereté extrême. Sans féchereffe. &. ?. fans. ;. elle eft. manière. ,. d’une. elle. ie-. exprime. dans un détail immenfe, par des touches fçavantes mifes à leur vraie place. ,. &c. des. traits flexibles. ftnuofttez que le relief. peau. ,. les plis. de. la. ou. chair. le ,. conduits de tous. les fens. renfoncement des os caufe. & jufqu’aux moindres. rides.. ,. les. fur la. Quel-. ques coups légers de lavis donnez à propos lur quelques-uns de ces deffeins , achèvent d’y mettre l’intelligence. Il me pa(^) Cela doit s’entendre particulièretrente-huit premières têtes. El-. ment des. les étoient autrefois. au. nombre de qua-. rante-trois. ,. de qui. trouve au verfo d’un des def-. le. drivant Tinfcripcion Alleinan-. feins. il. y. ait. Il. faut. que par fucccffion de temps,. eu deux ou. crois feiiillets d’égarez.. Les deffeins qui fuivent ces trente-huit premiers étant de même caractère , y ont été ajoutez par quelque Curieux.. G.

(24) IJ. •. iS roît fur-tout. &. un profond. fçavoir dans la maniéré dont les oreil-. feins.. yeux y font traitez. Fâen n’eft négligé dans ces defLes cheveux paroilfent véritablement attachez à la chair. où. prennent. les. les. ils. naiffiance. il. ;. modes qui ne. n’y a pas jufques aux. foient imitées fcrupuleufement. Les huit têtes qui fuivent ces. trente-huit premières y font du eftimables.. même précifîon. la. :. Je. me. ftile. j. profil. ,. elle eft. ,. & coulante. Je pafle fous filence. ,. mais. d’une maniéré plus féche <k plus roide.. qu’on donnoit à Leonard J’imagine. même. Sainte Vierge. ^. temps de. fa. première. la. maniéré qu’on. de. la vifite. au contraire d’une fonte étonnante. nomme. ;. la. elle eft. cftompée.,. papier biftré, (a) C’eft la feule que vous n’aïez pas gravée.. Celui qui en a pris. le foin. Ta. remarque dans tout ce qui confifte le Recueil. net de. le. beaucoup du caraéfere de. vieille qui a. deffinéeaucraïonnoir dans. un. dans. pénétrée de joie de recevoir. eft. ,. & je ne fais nulle difficulté de. >. qu’il les a faits. maniéré. L’autre tête de Sainte Elifabeth. elle. femme. de. la tête. fouviens d’avoir déjà vu quelques de (Teins de ce. le croire.. fur. ne faut pas s’attendre d’y trouver. il. plume en eft belle. eft auffi plus libertine.. vûe de. ne font pas moins. Comme l’imagination feule a produit les fix Mafca-. rons qui viennent enfuite la. même faire &. avec cet excellent goût qu’on. frit. fort. de. Tes. mains. Voilà en quoi. de Têtes qui vient de. palier. dans. le. Cabi-. mon pere.. Pour que rien ne manquât de ce qui peut noitre Leonard dans cette partie de fon Art. voulu engager Monfieur Crozat à vous. fervir à faire ,. laifTer. con-. vous avez bien graver quatre. tê-. té. ou de craïon manié avec legereté , ou d'une plume déliée trempée dans une encre foible. Il croioit éviter par ce. îrouvoit plus de repos. moïen la confufion & pouvoir plus aifément choifir fur plufieurs traits celui qui. (a) Paul Lomazzo remarque que Léonard deffinoit volontiers fur du papier teinprincipalement lorfqu’il s’agdïoit de , mettre au jour fes premières penfées. Il y. chercher. les. ,. & plus de facilité à. contours j fur. il étroit très-difficile.. Dans. le. choix defquels. cette operation. il. fe fervoit. lui c,. paroilfoit préférable. Lowaz.z.0 lib, Yi_..

(25) ,. 19 ,. tes. de caraftere. prement que des. me. avec bien de. efquilïes la. Ce ne. conferve précieufement.. qu’il. ,. mais des efquiffes deifnées à. refolution. & du. en avez. colledlion de Defleins. la. tiré cette belle tête. dlere eft. il. (a) Vafari cite fouvent dans Ion Ouvrage des vies des Peintres cette collec,. tion de Defleins qu’il avoit raflemblée lui-. même. avec des foins. fumer qu’étant de. bon. Deflînateur. ,. la. &. infinis. Il eft à pré-. profelïion. & même. ,. qu’aïant vécu avec. plupart des Maîtres de. la. la. première clafle, ou. du moins dans un fiecle peu éloigné du leur, il avoitfajt un choix excellent. Ce qui lui avoit été d’autant plus facile. ,. que. les. copies. des bons Defleins ne s’étoient pas encore multipliées,. comme. elles. ont. fait. depuis.. Ces Defleins étoient rangez dans un grand volume d’environ deux pieds de haut fur dix-’htiir. pouces de large. Toutes. les. pages. tant au verfo qu’au recto, en éroient charil y en avoir de prefque tous les MaîPour une plus grande propreté ils étoient environnez de bordures delïînées. gées. -,. tres.. avec loin par Vafari oufes Elevés. •,. le. nom. de l’Auteur étoit écrit au bas de chacun en beaux caractères. On ne peut aflêz regretter que ce Livre ne fubfifte plus en fon entier.. On y auroir. appris à connoître les. maniérés qu’on auroir ignorées. ,. & l'on s’y. feroit confirmé dans la certitude de celles. du Roi. ,. &. (b). une maniéré qui. étoit très-. .. la. Noue. Le nombre n’en. mais en recompenfe. on y reconnoît. la. M. Coypel. ,. pas grand. de goût de. On. obligation à. a. 1. premier peintre du Roi. Garde de fes Defleins , de les avoir fait revivre. Avant lui cette portion de Defleins étoit prefque entièrement abandonnée il les tira du rebut 8c les fix ajufter avec tou-. 8c. ,. te la. propreté qu’ils meritoient. C’eft en-. core à. lui. qu’on. eft. redevable de l’acquifl-. tion de près de deux cens Defleins, dont la. Collection du Roi fur augmentée,lorfqu’on vendit en détail le Cabinet de M. de Montarfls. le. en 171. Roi devine. a.. M.. le. Brun étant mort. le. feins fut apporté. éroient dans une telle confufion. ce. ,. dans. le fiecle. précèdent. -,. il. ,. en Fran-. tomba en-. mains d’un brocanteur , qui ne consultant que fon intérêt , le rompit, pour. tre les. fi. ». poffefleur de tous fes Def-. feirçs. dit. *,. delicatefle. ce parfait connoifleur. à feu. eft. font tous excellens. ils. on n’anroic eu aucun doute ; ne fe pouvant bien faire que par comparaifon , le livre de Vafari auroir été une perpétuelle école de critique. Quoiqu’il en foit , ce volume de Defqu’on. qu’il. vendre chaque Deflein en détail 8c avec plus davantage. Il en eft refté à Paris plusieurs feuilles qui fe confervent chez le Roi 8c dans le Cabinet nombreux de M. Crozar. (b) La Collection de Defleins du Roi conlifte en 8 Defleins , parmi lefquels 5 ? 3 il en quantité a du premier ordre. La plus y confiderable partie vient de M. Jabach , célébré Curieux , qui les vendit au Roi. Il s’y en trouve auflî qui ont appartenu à M. de. cette difeuffion. à ce. vous. le cara-. fur lefquelles. ,. plu-. Vous avez. ). veux dire au craïon de fanguine. je. ,. a. (. de vieillard vûë de face, dont. fer. Elle eft deffnée dans. familière à Leonard. la. fçavoir. Elles viennent ori-. ginairement du Recueil de Defleins de Vafari. encore puifé dans. font pro-. qui éroient en grand nombre. C’étoic des études de route la vie d’un Ar-. nit. habile que laborieux. Rien n’édigne d’occuper une place dans Cabinet de Sa Majcfté. Mais ces Defleins. tifte auflî. toir plus le. toit. ,. qu’il n’é-. prefque pas poflîble d’en jouir.. Coypel entreprit de les mettre dans ordre , où on les voit aujourd’hui.. c. ij. M.. le bel.

(26) manioit dans. delïma. qu’il. même. le. les ligures. lle.. b. (. ,. fes. la. d’ Anatomie.. maniéré. études. (. a. Leonard. ). étoit nouvelle. du Tableau de. m’apperçois qu’a. recueillir les faits. la fin. nécdîaires. Je le ferai. ,. que. ici le. Leonard naquit vers. dans. le. de Leonard. faifant l’hiftoire des études. peu occupé du foin de. fible.. plume. C’eft de cette fa<^on. 6c. ,. Ce-. la. ). En vous. ra é. paftel. pour. s’en fervit utilement. il. fa. de fon cours. de peindre au. effaïa aufii. que. efprit. Val d’Arno. ,. de. fa vie. ,. >. j’ai. été. que. je. fi. ne. omis jufqu’aux circonftances. j’ai. plus fuccin£fcement qu’il ferapof-. l’an. 1443. au Château de Vinci. près de Florence.. André. Peinture 6c pour. le. Delfein fut. premières études. fe. fient a Florence. Après. 5. Son Maître pour. li-. la. del Verrocchio. (c) Ses la. chute des Sfor-. un féjour d’environ hx ans a Milan , où il jetta les fondemens d’une Académie illuftre 3 il retourna à Florence en 3500. Le Sénat de cette Ville l’aïant choifi avec Michel-Ange pour peindre la grande falle du Confeil , une noble émulation ces 6c. produire à l’un 6c à l’autre. fit. ces.. (a) CesDelfeins étoient à la fanguîne mélée cle quelques traits de plume. (. b. ). (. c. ). Lomœz.z.0. André. ,. lib.. 1 1 1.. c.. del Verrocchio. y.. Peintre Sculpteur ,. ,. Florentin. ,. Architecte. &. ,. Orfevre,. mourut à Venife en 1488 H y étoit occupé par ordre du Sénat , à executer en bronze la ftatuë équeftre de Barthelemi Co-. glione.. Verrocchio ne put. fe. réfoudre à. manier le pinceau, depuis qu'il eut une fois reconnu la fuperiorité de Leonard. (d) Celui de Leonard reprefentoit des Cavaliers qui fe difputentun drapeau.. Ce. deux fameux Cartons. {d). qui. Delfein. Michel-Ange avoit exprimé dans. une troupe de Soldats qui entendant fonner l’allanne dans le camp , forcent précipitamment d’une riviere où ilsfe baignoienr , pour aller au combat. Le fule lien. jet. de fon Tableau devoit être. Pife par les Florentins.. Une. le. fi. partie. ege de. de ce. Deflein a été admirablement bien gravée. Marc. Antoine c’eft cette Eftampe connue fous le nom des Grimpeurs. Une par. -. :. autre partie fut depuis gravée par Auguftin. Vénitien. Ces deux Cartons refterent ex-. pofez dans. le palais. mort du Duc Julien.. de Medicis, julqu’à. la. difparurent pour. grouppe devoit faire partie d’une plus grande compofition , dont le fujet auroit été. lors, fans qu’on fçache ce qu’ils font de-. General. venus. Vafari dit que celui de Michel-An-. On. ge fut mis en pièces , ôc qu’il en reftoir de fon temps quelques morceaux entre les. îa. déroute de Nicolas Piccinino. des troupes de Philippe. Duc de. ,. Milan.. en a une Eftampe gravée par G. Edelinck. dans. fa jeuneffe. >. d’après. un très-mauvais. Ils. mains d’un Curieux à Mantouë..

(27) cauferent l’admiration de toute l’Italie fubfiflerent. [a). tres.. De. Florence Leonard vint à. en France où. Rome. il. étant plus neuve. J’ajouterai à la loüange de. ,. vous feroit. fes. les vifiges.. goût terrible de. delïiner.. il. eft. ,. il. aulli plus. ;. ils. ont. de. de. plaifir.. Michel-. commencé. que Leonard répandoit. de. ,. Michel-Ange. Si. s’eft. Roi. M o ns. i. ,. (. b. ;. ). fi. elle a le. Ni. perfonnes. n’ont rien qui l’égalent. j’ai. eu deffein de vous dire. ce n’eft qu’une ébauche que je vous pre-. fente, mais toute imparfaite qu’elle eft ,. les. !. ni l’honneur d’avoir expiré entre les. ,. eu R, tout ce que. au fujet de Leonard. defîr. de. toujours vrai qu’ils ont infiniment profité de. diftinguées de fon fiecle. Voila,. ii. approprié fon. l’un de l’autre l’ont furpalfé. l’avantage d’avoir vécu chéri de eftimé de toutes. bras d’un grand. j’ai. maniéré de penfer. prodigieufes études. Quel fujet d’éloge pour Leonard. fes. pour. ouvrages. Raphaël a pris de lui cette grâce. agréablement fur. ,. &. I.. Leonard , que Raphaël. toute divine qui gagne les coeurs. beaucoup. fa. doivent une partie de leur gloire. à fe former fur. fortir. trouve par -tout , de. les. cru que cette façon de traiter l’hiftoire de. lui. de. la jaloulie. y mouquinze ans. J’aurois pû remarquer beau:. Ange. tandis qu’ils. ,. d’ou. étoit appelle par François. coup d’autres particularitez mais on. ,. ,. & Michel-Ange l’obligea. rut âgé de foixante de. de d’operer. qui. fervirent d’étude à tout ce qu’il y eut de Pein-. ,. qui fe mit entre lui palier. &. ,. bonheur de vous. j’aurai réufh félon ,. plaire. ,. de. fi. mon. pouvoir. elle. (a) Raphaël lui-même entreprit fon premier voïage de Florence dans la feule vue d’étudier d’après ces Cartons ; 8c Vafa-. b ) Leonard étant tombé dangereufe( ment malade François I. lui fit l’honneur. remarque qu’il fut tellement frappé de leur grande maniéré, qu’il prit dès-lors la refolution de fe défaire de cette manière petite 8c mefquine qu’il avoit contraèbée chez. Peintre raffembla tout ce qui. Pierre Perugin.. ri. ,. de. le. bien. Dans. faut voir tout ce qu’il. faifit. dit à certe occafion. en faveur de Leonard,. il. la vie. de Raphaël fur. la fin.. vifiter.. Pénétré de refpeél. ,. ce. lui reftoit. de. forces pour témoigner à Sa Majefté. Il. dans. venir. il. étoit fenfible à cet excès. une foibldfe mortelle le Roi aïant voulu le fecourir ,. cet in fiant ,. 8c le. com-. de bonté.. expira entre fes bras..

(28) ,. 11. un de nos amis communs /ie. reveiller dans. conçu de le. même. deflein qu'il avoir. parler des principaux Maîtres de l’Art. plan.. Comme. garde fans prévention. il. aime. les belles. chofes. ,. &. qu’à beaucoup de goût naturel. & plus inftrudtif. nous prefenteroit. tirées. peu près. ,. que. ,. fur. qu’il les re-. ,. joint des connoilfances acquifes par l’experience. plus agréable. à. ,. ,. il. rien ne feroit. Les excellentes. leçons qu’il. du fonds des Ouvrages de chaque Maî-. Vous pouvez beaucoup fur lui & vous devez l’engager à fuiyre ce travail. Pour moi je m’eftime trop heureux d’avoir pij, en cette occafion vous donner des preuves du profond refpeél tre.. ^vec lequel. j’ai. l’honneur d’être. MONSIEUR, ). Votre très-humble &trèsobéiflant Serviteur JV[. * *Y.

(29) CATALOGUE ONT. DES PIECES QUI. ou DelTcins de Leonard de Vinci.. d’après les Tableaux esus-Christ. célébrant la Cene.. On. connoît. quatre Eftampes de ce Tableau qui a été peint J dans Releétoire des Dominicains à Milan. La ,. le. plus ancienne eft exécutée au burin par un vieux encore Maure anonyme. Elle elE mal dellinée. &. mal gravée c’eft cependant celle où l’on reconnoît mieux la maniéré de Leonard. On lit lur le devant de la nappe cette infeription qui donne l’explication du lujet ; Amen dico 'vobis quia ttnus 'vejirum me traditurus efi. Il eft malheureux pour Leonard d’être prefque toujours tombé entre les mains de Graveurs médiocres. Cette première Eftampe a environ 9. pou. de haut fur 17. de large. La fécondé eft gravée legerement à l’eau forte par un Anonyme ; elle elt prcfque de la même grandeur que la précédente. La troiliéme gravée à l’eau forte fous la conduite de P. Soutman difciple de Rubens, ne fe foutient que par une alfez belle intelligence declairobfcur ; car pour le goût de Delfein il n’elt pas fupportable. De plus Soutman n’a fait graver que la partie fuperieure du Tableau , deforte que l’autre partie où font les pieds des figures étant plus. i. compofition n’a plus de grâce. Il de faire cette remarque pour qu’on ne juge pas d’un aullî excellent ouvrage fur une copie aufïi infidèle. Elle a 10. pouces 9. lignes de. fupprimée. ,. ESTE’ GRAVE’ ES. la. eft necelfaire. ,. haut fur $6. pouces 6. lignes de large. Enfin M. le C. de C. a gravé depuis peu à l’eau forte le Delfein de ce Tableau, qui eft chez le Roi fe contentant d’en donner le trait , quoique l’original foit encore lavé au biftre. Son Eftampe a 8. pouces de haut fur n. de large. Un Combat de quatre Cavaliers qui fe députent un drapeau. Cette Eftampe qui a 17. pouces de haut lur 11. pouces 6. lignes de large, eft au burin 8c un des premiers ouvrages de Gérard Edelinck. Il la grava à Anvers avant que de venir s’établir en France 5 ainfi il n’y faut pas chercher la même beauté d’execution que dans ce qu il a fait depuis. On y lit au bas L. d’là finfe pin. Ce qui eft le nom dé Leonard comme on le prononce en Flamand. Le mauvais goût de delîein qui r'eroit croire qu’elle régné dans cette Eftampe adroit été gravée lur le deifein de quelque Flamand ,«& ce deifein aura peut-être été fait d’après le Tableau dont parle R. Trichet du Frefne , qui appartenoit de ton temps au Sieur le Maire excellent Peintre de Perfpeétives. C’eft un fragment du fujet que Leonard devoir peindre dans la grande falle du Confeil à Florence. La Sainte Vierge alfife fur les genoux de Sainte Ânne;elle fe baille pour prendre l’Enfant Jefus qui careife un agneau. Cette Eftampe gravée en bois par un Anonyme dans la maniéré qu’on nomme ,. ,. ,. Clair-obfcur. ,. eft alfez. mal executée. Elle a. 151.. pouces de haut fur 13. pouces p. lignes de large. Le Tableau eft dans le Cabinet du Roi il y en a aulli un prefque femblable dans la Sacriftie de l’Eglife de S. Celfc à Milan. La Sainte Vierge en demie figure , ayant fur fes genoux l’Enfant Jefus qui tient un lys ; gravée ;. à l’eau forte par Jofeph Jufter , d’après un Tableau qui appartenoit ’à Charles Patin , 5c que ce Cu-. pour François I. L’Eftampe an. pouces de haut fur 1 8- de large. Le Sauveur du monde tenant d’une main un globe 6c donnant de l’autre fa benediftion , demie figure gravée à l’eau forte par Vencellas Hollar en 1650. C’eft une de fes moindres pièces 8c qui eft appefantie de trop de travail. Elle a 9. pouces 6. lignes de haut fur 6. pouces 6. lignes de rieux- prétendoit avoir été peint. large.. Saint Jean-Baptifte en demie figure , gravé an burin par Jean Boulanger d’une maniéré extrêmement terminée, pour M. Jabach qui avoit le Tableau original , lequel eft prelentement dans le Cabinet du Roi. L’Eftampe an. pouces 6. lignes de haut fur 8. pouces de large. Fîerodiade portant dans un plat la tête de S. Jean-Baptifte , demie figure gravée à l’eau forte par Jean Troyen , fous la conduite de David Teniers d’après le Tableau du Cabinet de l’Archiduc Léopold qui eft prefentement dans celui de l’Empereur. Cette Eftampe a 8 pouces de haut fur 6 pouces de large. Une autre Eftampe de 8- pouces de haut fut 5. pouces 9. lignes de large, gravée à l’eau forte par Alexis Loyr , d’après un Tableau du même lujet , aulli en demie figure , mais traité diffé,. -. .. remment.. Un Homme. aflis raflcmblant les raïons du Sodans un miroir ardent dont il le fert pour , faire périr un Dragon qui fe bat contre un Lyon , une Licorne Se d’autres animaux. L’on ignore ce qjre le Peintre a eu intention de reprefenter dans ce fujet qui eft peut-être une emblème. L’Efumpe qui a 8- pouces 6 lignes de haut fur 11. Douces de large ,a été anciennement gravée au bur’in Si fort mal par un Anonyme. Elle retient même fi peu de la maniéré de Léonard qu a peine pour, roit-on croire qu’il en eft l’inventeur fi l’on ne fetrouvoit ton deftein parmi ceux de la collection du Roi. Ce delfein qui n’a que 3. pouces 6 lignes de haut fur 4. pouces' de large, Si qui a été gravé dans la même proportion par M. le C. de G. n’eft pourtant qu’une première penfée , qui ditfere de l’Eftampe précédente, en ce que dans ceile-ci la figure d’homme eft nue > 5c que. leil. ,. .. ,. .. &. dans. le deftein elle elt. drappee..

(30) Ce que V. Hollar. a gravé à l’eau forte d’a-. Deffeins de Leonard , eft eftimé, 8c c’eft en effet ce qui a été fait de mieux d’après ce Peintre. Il feroit cependant à fouhai.ter qu’Hollar eût près. les. imité avec plus d’exaétitude les originaux qu’il avoit devant les yeux; il eut mieux vallu qu’il les eût rendus trait pour trait , 8c avec les mêmes touches , 8c qu’il n’y eût point ajouté tout ce travail qui n’y met que de la propreté fans goût. Ons’appercevra aifément des licences qu’il a prifes,fi l’on conféré quelques-unes des têtes qu’il a gravées avec les mêmes têtes qui viennent de l’être par M. le C. de C. Toutes ces petites planches d’Hollar ne palfent gueres 3 pouces de haut fur 1. à 5. pouces de large. Elles font diftribuées en cinq fuites , à la telle defquelles font des froutifpices ; mais il feroit prefque impoflible d’en donner le détail parce qu’à l’exception de cinq .. ,. dont deux reprefentent des têtes de mort , 8c les trois autres des torfes ou troncs défigurés le relie ne confifte qu’en un nombre de têtes 8c de charges qui n’ont rien de particulier par où on les puiffe défigner. On fe contentera de remarquer ;. qu’il y en a près de cent qui ont été gravées à , vers dans les années i<>4). 8c fuivantes.. An-. Hollar a encore gravé un Deifein de Leonard du Cabinet du Comte d’Arundel, qui reprefente des têtes de gens qui rient & au milieu une tête vue de profil 8c couronnée de feuilles de chefne. Cette Planche a 9. pouces de haut fur 7. de large. Elle a été gravée en 164-6. lia aulli gravé en 1646. un Deifein reprefentant un jeune homme qui embralîe une vieille femme, flatté par i’appas de fes richélfes lequel a 5. pouces 9. lignes de haut fur 4. pou. 10. lignes de large. Recueil de têtes de caractère 8c de charges, congravées à l’eau forte en fi fiant en 59. planches. tiré. ,. Cet ouvrage. res fuivant des réglés géométriques.. qui a été mis au jour a Londres depuis quelques années par E. Cooper ne confite qu’en neuf planches fans le titre. Quelques-unes (ont de dé monftrations avec des explications en Italien , ,. données par Leonard. auxquelles on a joint la , traduétion Angloile. D’autres -reprefentent des figures.. d’hommes 8c de femmes au trait. Elles font exécutées avecefprit, 8c forment un très-. petit cahier in-folio.. piece en rond gravée demi de diamètre où entrelas fur un fond noir que ces entrelas qui ont été. Une. ces 8c. au burin de. 7.. pou-. font repreientez des. dans le même goût gravez en bois fur les Deffeins d'Albert Durer. Au milieu de ceuxci on lit dans un petit cartouche AcademiA Leonardi Vin. Cette Eftampe n’eft au relie confiderablc , que parce que Vafari en a fait mention dans la vie de Leonard , comme d’ua ,. ,. :. morceau. fort fingulier. Il 11’y a cependant rien de bien extraordinaire pour l’invention , 8c du côté de l’execution il ne fc peut rien de plus informe. Mais ce n’eft pas la feule occafion où Vafari femble affeéter de relever certaines minuties qui ne lont gueres dignes de Leonard ; pçui-être pour faire paraître plus grand MichelAnge , qui eft le principal objet de fes louanges. Une autre lemblable piece en rond de même grandeur 8c de même fujet. On y lit aulfi ces paroles difpofées différemment VT c 1. Ces deux pièces font affez rares , je ne les ai encore vues que dan» la collec,. Académie. :. Leonardi. tion des Eftampes du. Roft L’Abbé de Villeloin dans fon catalogue d'Eftampes imprimé en 1 666. page 35. fait mention à l’article de Leonard de Vinci , d’une Eftampe reprefentant la Dcfccnte de Croix, qu’il dit être une piece confiderablc. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’eft un morceau gravé par pneas Vicus, non d’après Leonard, mais d’après Vafari, ou. ,. ,. 1730. par M. le C. de C. d’après les Deffeins de Leonard. C’eft le Recueil dont il eft parlé dans la Lettre qui précédé ce Catalogue. Une Tête de jeune homme vue de profil , gravée à l’eau force par M. le C. de C. d’après un Deifein du Cabinet du Roi , aiant 6. pouces 9 lignes de haut lur 5. pouces 8. lignes de large. Fragment d’un Traité fur ies mouvemens du Corps humain 8c la maniéré de delfiner les figu-. quelqu’autre Maître Florentin. même m’en. affez. alfurer. communément. puifque. ,. la. Il. ,. 8c. qui fe trouve. m’a. été facile de. colleftion dont l’Abbè. de Villeloin donne le catalogue, eft la même qui appartient prefentement au Roi, 8c qu’elle eft encore dans le même ordre.. PERMISSION. E. foufiîgné Maître ès Arts en FUniverfité de Paris , ai lû par ordre de M. le Lieutenant General de Police , un Manufcrit intitulé Lettre fur Leonard de Vinci Peintre Florentin a M. le C. de C. dont on peut permettre l’impreifion. A Paris ce z. Juin 1730. Signé , Passart.. J. :. VE U. l’Approbation ,. ,. permis d’imprimer.. Ce. z.. Juin 1730.. ,. Sÿne. .HERAULT.. &. Libraires de Paris numéro 1 749. conReglftré fur le Regijlre de la Communauté des Imprimeurs formement aux JLeglèmens <&> notamment à l'Arrefl de la Cour du Parlement du 3. Décembre 1705. y P. A. Le Mercier, Syndicfi Paris le vingt-neuf Juin 1730. Signé ,. A. Paris, de l’Imprimerie de P. J.. MARIETTE,. rue. S.. Jacques aux Colonnes d’HefcUle." 1730..

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