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Eye tracking et désir : nouvelles perspectives scientifiques et cliniques en médecine sexuelle

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Academic year: 2022

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Eye tracking et désir : nouvelles perspectives scientifiques et cliniques en médecine sexuelle

BOLMONT, Mylene, BIANCHI-DEMICHELI, Francesco

Abstract

There is a growing interest in the field of neurobiology of sexual function. With the advent of advanced technologies such as fMRI or EEG, it was possible to investigate the neuronal and psychobiological bases of the various phases of sexual response and sexual desire. Recently, a new technique debuted in sexual medicine, eye tracking. Thus through this article, we will leave the definition of sexual desire, through various neuropsychological studies in this field to finish on the unique and very recent eye tracking study that highlighted the visual patterns of desire sexual.

BOLMONT, Mylene, BIANCHI-DEMICHELI, Francesco. Eye tracking et désir : nouvelles perspectives scientifiques et cliniques en médecine sexuelle. Revue médicale suisse , 2016, vol. 12, no. 510, p. 556-559

PMID : 27149718

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Eye tracking et désir : nouvelles

perspectives scientifiques et cliniques en médecine sexuelle

Depuis peu de temps, il existe un intérêt croissant dans le do- maine de la neurobiologie de la fonction sexuelle. Avec l’avène- ment des technologies de pointe, telles que l’IRM fonctionnelle (IRMf) ou encore l’EEG, il a été possible d’investiguer les bases neuronales et psychobiologiques des différentes phases de la ré- ponse sexuelle et du désir sexuel. Récemment, une nouvelle tech- nique a fait son entrée dans la médecine sexuelle, l’eye tracking.

Ainsi, à travers cet article, nous partirons de la définition du désir sexuel, en passant par les différentes études en neuropsychologie dans ce domaine, pour finir sur l’unique et très récente étude en eye tracking qui a mis en lumière les patterns visuels du désir sexuel.

Eye tracking and desire : new scientific and clinical perspectives in sexual medicine

There is a growing interest in the field of neurobiology of sexual function. With the advent of advanced technologies such as fMRI or EEG, it was possible to investigate the neuronal and psychobiological bases of the various phases of sexual response and sexual desire.

Recently, a new technique debuted in sexual medicine, eye tracking.

Thus through this article, we will leave the definition of sexual desire, through various neuropsychological studies in this field to finish on the unique and very recent eye tracking study that highlighted the visual patterns of desire sexual.

IntroductIon

L’extraordinaire développement des technologies d’investiga- tion, telles que le PET-scan, l’IRM fonctionnelle (IRMf) et l’EEG, a permis une avancée sans précédent dans les connaissances du fonctionnement du cerveau et de la psychobiologie. Un des champs d’étude parmi les plus difficiles et subtils à étudier est celui de la neurobiologie de la fonction sexuelle par l’extraor- dinaire complexité qui caractérise ce domaine. Notamment, le phénomène du désir sexuel est l’un des domaines parmi les plus complexes et en même temps fascinants à étudier. Depuis quelques années seulement, on a pu commencer à utiliser ces nouvelles technologies (PET-scan, IRMf, EEG) pour investi- guer les bases neurophysiologiques des différentes phases de la réponse sexuelle, et notamment du désir sexuel, et aussi

des comportements et des troubles sexuels. Parmi ces nou- velles technologies, une technique, appelée eye tracking (ET), qui a commencé à être utilisée extensivement en neurobiolo- gie comportamentale, a connu un essor technologique formi- dable et a fait son entrée aussi en médecine sexuelle. L’ET, qui est relié directement au mouvement oculaire, permet une observation directe, chronologique et enregistrable de l’at- tention et de la détection des stimuli. Il faut savoir que les mouvements du regard sont non conscients et reflètent en détail les processus cognitifs engagés. L’ET permet ainsi d’enregistrer très précisément et de manière objective le focus attentionnel, ses changements, son maintien et les phéno- mènes de biais et de capture attentionnelle. Cela permet ainsi d’observer l’effet et la puissance des stimuli, leur hiérarchisa- tion et les processus cognitifs impliqués dans leurs traitement et intégration. On peut donc bien comprendre l’énorme poten- tiel d’application de cette technologie en médecine sexuelle.

Dans cet article, nous allons présenter de manière très syn- thétique cette technologie et ses applications générales dans la fonction sexuelle, et en particulier dans la recherche spéci- fique sur le désir sexuel.

désIr sexuel

Le désir sexuel est un concept difficilement définissable car il y eut au cours de l’histoire de nombreuses définitions éta- blies, et ce notamment en philosophie, en psychologie et en médecine.1-3 Toute la complexité d’une définition précise du désir sexuel chez l’être humain réside dans le fait que la ré- ponse sexuelle est intimement liée à deux dimensions princi- pales : l’une animale et physique, poursuivant des objets en vue de la survie et de la procréation, et une autre subjective qui poursuit la satisfaction émotionnelle et cognitive des plaisirs sexuels.4 Le désir sexuel est un phénomène résultant de l’in- teraction entre la dimension émotionnelle, motivationnelle et cognitive qui pousse l’individu à s’engager dans un compor- tement sexuel avec un partenaire sexuel spécifique (ou s’en- gager dans des activités sexuelles spécifiques) et / ou à répon dre à une stimulation sexuelle.1,2,4,5 Le désir sexuel, phénomène spontané ou évoqué, peut être déclenché par divers types de stimulations, comme par exemple l’imaginaire érotique, la ré- miniscence d’expériences agréables, des émotions ou par un effet combiné des cinq sens.4,5 D’un point de vue théorique et prenant, entre autres, en considération les travaux de Freud, Jung, Lacan et Masters et Johnson, Kaplan décrit le désir sexuel comme étant la première phase de la réponse sexuelle.1,2,4 Kaplan définit aussi le désir sexuel comme une augmentation de la MYLÈNE BOLMONT a,b,c et Dr FRANCESCO BIANCHI-DEMICHELI c

Rev Med Suisse 2016 ; 12 : 556-9

a Département de psychologie et neurosciences, Faculté de psychologie, Université de Genève, 1211 Genève, b psycho-sexologue, c Consultation de médecine sexuelle, Département de gynécologie-obstétrique, HUG, 1211 Genève 14

Mylene.Bolmont@unige.ch | francesco.bianchi-demicheli@hcuge.ch

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fréquence et de l’intensité des pensées / fantasmes sexuels et du désir de l’acte sexuel.4,6,7

etudes en neurobiologie du désir sexuel

Depuis le travail pionnier de Kinsey, Masters et Johnson et Kaplan, il y a de plus en plus d’évidences montrant le rôle central du cerveau dans la réponse sexuelle humaine.4,8 Par exemple, un nombre grandissant d’études montre que la signature neu- robiologique du désir sexuel se caractérise par un jeu com- plexe entre différentes hormones sexuelles et neurotransmet- teurs connus pour être impliqués dans diverses fonctions comme celles sous-tendant, par exemple, les relations interpersonnelles et sociales ; le plaisir, la motivation et l’anticipation de la ré- compense.1,2,9-11 L’essor grandissant des techniques d’imagerie cérébrale, comme par exemple l’IRMf ou l’EEG, permet égale- ment de mieux comprendre le rôle du cerveau dans le désir sexuel en appréhendant le réseau neuronal impliqué dans cette fonction avec une haute résolution spatio-temporelle.12 Par exemple, l’IRMf permet d’observer les changements métabo- liques au sein des différents réseaux neuronaux, ce qui permet ainsi de visualiser tant spatialement que temporellement (de l’ordre de la seconde) l’activité cérébrale. Durant ces dernières années, seul un petit nombre d’études s’est néanmoins inté- ressé à découvrir le réseau neuronal qui est spécifique au dé- sir sexuel. L’ensemble de ces études démontre de manière consistante que le désir sexuel emprunte un réseau neuronal à la fois sous-cortical et cortical qui comprend des aires céré- brales impliquées dans la motivation, la préférence, la récom- pense (par exemple, nucleus accumbens, striatum et hypothala- mus), et aussi dans les aspects émotionnels, sociaux et cognitifs.

En particulier, le désir sexuel implique le système limbique émo- tionnel (hippocampe, amygdale, insula, cingulatus), le cortex paralimbique (thalamus, cortex préfrontal ventro-médial et cortex cingulaire) ainsi que des aires associatives activées gé- néralement dans des hautes fonctions cognitives, telles que, par exemple, la planification de l’action, l’intention, la théorie de l’esprit et l’intégration d’associations entre récompense et perception (sulcus temporal supérieur postérieur, gyrus fusi- forme, cortex occipito-temporal, cortex ventral latéral préfron- tal, gyrus inférieur frontal, cortex pariétal supérieur et cortex pariétal inférieur (figure 1)).1,2,13,14 Des études récentes ont ren- forcé l’existence de ce réseau neuronal du désir en montrant une diminution d’activation cérébrale au sein de ce réseau chez un groupe de personnes ayant un trouble hypoactif du désir sexuel (HSDD).11 Ceci suggère que le désir sexuel hypoactif

peut être relié à une inhibition du réseau neuronal impliqué normalement dans l’intention sexuelle. Par ailleurs, une étude encore plus récente de Bianchi-Demicheli et coll.15 a mis en évidence que les personnes souffrant de désir sexuel hypoactif montraient non seulement une hypoactivation dans certaines régions modulant le désir sexuel (par exemple, le lobule pa- riétal supérieur, impliqué dans les processus attentionnels ; le cingulaire antérieur, lié à l’émotion, la motivation, l’anticipa- tion de la récompense, la prise de décisions, les fonctions exé- cutives et l’empathie), mais aussi une hyperactivation dans les régions impliquant des fonctions cognitives et sociales de haut niveau, telles que le lobule pariétal inférieur, relié, entre autres, à l’intégration de l’image corporelle, au gyrus frontal inférieur, impliqué dans les processus de contrôle et de l’inhibition (con- trôle inhibiteur) et aussi de switching attentionnel (le focus de l’attention change d’un lieu vers un autre).

On modélise ainsi, du point de vue neurobiologique, le HSDD comme le résultat de la modulation du réseau neuronal du désir sexuel par une hypoactivation et / ou une hyperactivation de certaines structures cérébrales spécifiques (figure 2).

Introduction de l’eye tracking dans le champ de la médecine sexuelle

Qu’est-ce que l’eye tracking et son application en recherche ? L’ET (oculométrie) correspond à l’enregistrement des mou- vements oculaires lors d’une tâche de visualisation de stimuli (figure 3). Il permet de capter le regard de l’œil humain qui est enregistré par une caméra, souvent en lumière infrarouge.

Avec l’ET, il est ainsi possible, par le biais d’analyses com- plexes, de déterminer le chemin parcouru par le regard. Avec les technologies les plus sophistiquées, on peut objectiver de manière très précise les temps et les nombres de fixation, les saccades et antisaccades ainsi que la dilatation pupillaire et ses microvariations.

L’ET est utilisé pour la recherche, et ce dans de multiples do- maines. On le retrouve tout particulièrement en psychologie, en neurosciences, en psycholinguistique, en marketing ou en- core en ergonomie.

Au-delà de la simple étude du mouvement oculaire, l’ET met en lumière des processus cognitifs de haut niveau tels que

fig 1 Résultats groupés des études IRMf sur le désir sexuel chez des participants sans

troubles du désir sexuel IRMf : IRM fonctionnelle.

(D’après réf.14,15).

fig 2 Différences d’activation cérébrale

Comparaison de patients souffrant de trouble hypoactif du désir sexuel (HSDD) et de participants contrôles lors du contraste entre les stimuli érotiques et les stimuli non érotiques.

Contraste de surface concernant les activations cérébrales entre le groupe HSDD et le groupe non HSDD, et ce entre les stimuli érotiques vs stimuli non érotiques. Les réponses BOLD sont présentées sur les vues latérales de l’EPLA plates gauche et droite du cerveau humain, et ce à partir de v.5.51 caret (p < 0,01 non corrigée). Le chevauchement des activations cérébrales apparaît pour les deux groupes en jaune.

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l’attention, la mémoire, l’orientation dans l’espace, le langage, la lecture ainsi que les processus auditifs et visuels. Il repré- sente ainsi une technologie neuroscientifique avec un grand potentiel d’applications en recherche et en clinique.

et nouvelles perspectIves de recherche sur le désIr sexuel

Depuis une décennie, les chercheurs se penchent sur cette technique de l’ET en médecine sexuelle. Ces derniers s’inté- ressent à l’exploration visuelle car il s’agit d’un processus fon- damental dans la naissance du désir sexuel. En effet, bien que le désir puisse naître d’une pensée, d’un souvenir, d’une sti- mulation sensorielle simple ou combinée (vision, son, odeur, stimulus tactile), la fonction visuelle est souvent utilisée pour explorer les mécanismes cérébraux du désir. La question fon- damentale est de déterminer l’existence, la typologie et les va- riables d’un pattern visuel spécifique propre et caractéristique au désir sexuel.

La seule étude spécifique menée dans ce domaine est le résul- tat d’une recherche conduite par Bolmont et coll.16 Cette re- cherche représente une véritable avancée dans les connais- sances des processus cognitifs, émotionnels et de cognition sociale du désir sexuel. Elle a permis de mettre en évidence les patterns spécifiques propres au désir sexuel et, par ail- leurs, de le différencier de l’amour romantique (figure 4). En effet, les principaux résultats de cette étude ont montré que le corps était plus pertinent pour répondre à la question du fig 3 pour une étude en neurosciences

(ET combiné à l’EEG)

Système Sensori motor instrument (SMI). La caméra située en dessous de l’écran va permettre l’enregistrement du regard du patient lors de son parcours visuel de l’écran de l’ordinateur.

fig 4 Principaux résultats de l’étude menée par Bolmont et coll.16

Le heat map sur la gauche illustre la localisation ainsi que le nombre moyen (du plus petit nombre en vert au plus grand en rouge) de fixations quand les sujets prenaient des décisions à propos de l’amour romantique (en haut) et du désir sexuel (en bas). Les zones d’intérêts visuels des sujets ont été indiquées (AOIS). Les deux graphiques montrent le nombre moyen de fixations (en haut) et le temps de fixation moyen (en bas) en fonction de la tâche. Les barres d’erreurs correspondent aux erreurs standards.

Amour romantique

Amour romantique Désir sexuel

Amour romantique Désir sexuel 3,5

3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0

1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0

Temps de fixation moyenNombre moyen de fixations

Désir sexuel

Visage Corps Visage Corps

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désir sexuel en comparaison à la question de l’amour roman- tique. A l’inverse, le visage était plus pertinent pour répondre à la question de l’amour romantique en comparaison à la question du désir sexuel.

conclusIon

Les nouvelles technologies d’investigation de pointe et leur développement constant et incessant, telles que l’IRMf, l’EEG ou encore l’ET, représentent une ressource extraordinaire et une approche novatrice pour la compréhension des mécanis- mes neurobiologiques et psychobiologiques du désir sexuel, de la fonction sexuelle en général et des troubles sexuels. Bien que l’utilisation de l’ET dans la recherche sur la sexualité, et plus spécifiquement sur le désir sexuel, en est à sa naissance, les chercheurs ont dans leurs mains une technique d’un très grand potentiel qui certainement ouvrira des perspectives fascinantes dans les années à venir. Les applications de cette technique, en fait, dépassent le domaine de la recherche et ont un potentiel d’application clinique considérable. Si l’ET est déjà utilisé, par exemple, en psychiatrie et en psychologie clinique, son application clinique en médecine sexuelle a un avenir certain dans la prise en charge des troubles du désir ainsi que des troubles sexuels et relationnels.

Bien que l’approche uniquement biologique soit réductrice dans la compréhension de la fonction sexuelle, la neurobiologie

L’eye tracking (ET) a un grand potentiel dans la recherche et dans la pratique de la médecine sexuelle. Il permettra au praticien d’améliorer son évaluation diagnostique et de développer une prise en charge optimalisée et personnalisée des troubles sexuels

Actuellement, il existe une seule équipe à Genève, menée par le Dr Bianchi-Demicheli et Mme Mylène Bolmont, qui propose des évaluations sexologiques et une prise en charge avec en complé- ment l’utilisation de l’ET

implications pratiques

des sciences de la vie est loin d’être, comme certains le pré- tendent, une vision simpliste, bien au contraire.

Ces nouvelles techniques de pointe, comme l’ET, permettront de conceptualiser des nouveaux modèles de la fonction sexuelle.

La philosophie intrinsèque de la médecine sexuelle, qui est nécessairement pluri et interdisciplinaire, tiendra compte et intégrera dans ces modèles d’autres aspects fondamentaux, psychologiques, sociaux, culturels, anthropologiques, éthiques, évolutionnistes, historiques et philosophiques qui identifient et caractérisent la sexualité humaine.

Conflit d’intérêts : Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

1 * ortigue s, Bianchi-demicheli F.

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2 * ortigue s, Bianchi-demicheli F. Inter- actions entre excitation et désir sexuel : des relations interpersonnelles aux réseaux neuronaux. rev Med suisse 2007;3:809-13.

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10 pfaus JG, Kippin te, centeno s. condi-

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11 stoléru s, redouté J, costes n, et al.

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12 Arnow BA, Millheiser l, Garrett A, et al. Women with hypoactive sexual desire disorder compared to normal females : A functional magnetic resonance imaging study. neuroscience 2009;158:484-502.

13 ortigue s, patel n, Bianchi-demicheli F. review : new electroencephalogram (eeG) neuroimaging methods of analyzing brain activity applicable to the study of human sexual response. J sex Med 2009;

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14 ortigue s, Bianchi-demicheli F, patel n, Frum c, lewis JW. neuroimaging of love : fMrI meta-analysis evidence toward new perspectives in sexual medicine. J sex Med 2010;7:3541-52.

15 Bianchi-demicheli F, cojan Y, Waber l, recordon, et al. neural bases of hypoac- tive sexual desire disorder in women : An event-related fMrI study. J sex Med 2011;

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16** Bolmont M, cacioppo Jt, cacioppo s.

love is in the gaze : An eye-tracking study of love and sexual desire. psychol sci 2014;

25:1748-56.

* à lire

** à lire absolument

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