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Contribution à l'élaboration d'un pôle de compétence en partenariat au Sud-Cameroun : rapport de mission au Cameroun du 28 janvier au 8 février 2002

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(1)

Rapport de mission au Cameroun

Contribution à l'élaboration d'un pôle de

compétence en partenariat au Sud-Cameroun

(28 janvier - 8 février)J00.2.,

D. Nicolas

Cp_Sic 1476

(2)

-Préambule

La Délégation Cirad qui s'est rendue au Cameroun en Février 2002 était constituée des directeurs des départements Cp et Tera, du délégué DRE pour l'Afrique et des daas des départements Cp et Flhor. Au cours de cette mission, les membres de la délégation ont traité différents dossiers, selon leur mandat. Ce rapport ne traitera que du dossier Pôle de Compétence en Partenariat pour le sud Cameroun, les autres dossiers (CARBAP, PRASAC ... ), même s'ils sont évoqués dans ce rapport, feront l'objet d'autres comptes-rendus.

(3)

Un PCP au Sud Cameroun

Depuis plusieurs mois, l'idée de la construction d'un PCP au Cameroun a été évoquée et discutée lors de différentes instances, à différents niveaux au Cirad (Comités de Directions, réunions de concertation entre départements et la Dre, réunions direction Cp, réunions de concertation à la représentation Cirad de Yaoundé ... ).

Devant la nouveauté de ce type de construction pour nos partenaires camerounais, il devenait important d'organiser une mission de contacts et d'explications avec une délégation Cirad au plus haut niveau.

Au cours de cette mission, des visites ont été effectuées auprès de responsables politiques, de décideurs, de bailleurs de fonds et bien entendu auprès d'organismes de recherche et d'enseignement supérieur déjà sollicités pour participer à une réflexion initiale ( cf le calendrier de la mission, annexe 1, les compte rendus de réunion et les documents de préparation, annexes 3, 4 et 8).

Au cours de ces visites et réunions, la délégation a systématiquement présenté le concept de PCP (annexe 2), la vision du Cirad de l'intérêt de construire un PCP au Cameroun et des obstacles à surmonter pour y parvenir. La thématique "gestion intégrée des exploitations familiales dans les agro-systèmes forestiers en zone tropicale humide" retenue lors des discussions de concertation en interne au Cirad a été également présentée à l'ensemble des interlocuteurs (annexe3).

Nous retiendrons de ces entretiens une acceptation générale du concept de PCP et un très grand intérêt pour la thématique proposée.

Cette acceptation montre de la part de nos partenaires

};;>- le souci de renouveler, voire de formaliser des liens souvent caduques, parfois totalement informels entre les partenaires (les documents relatifs à l'accord Cirad-Irad les plus récents remontent à 1 977 ! ; aucun accord-cadre n'a été élaboré avec les Universités (Dschang, Yaoundé) ; plus surprenant, aucune formalisation des actions communes !rad-Université de Dschang) ;

};;>- l'intérêt partagé de faire cohabiter les chercheurs et enseignants chercheurs, de faire fonctionner ensemble des structures dont les mandats sont complémentaires. A ce titre, la référence aux montages d'UMR en France s'est avérée très utile.

Les discussions ont souvent dépassé le niveau du PCP et des questions brûlantes d'actualité ont été posées ; la constitution d'un vivrier de compétences pour le recrutement programmé pour l'Irad de plus de 1 00 chercheurs ; former des jeunes chercheurs est une priorité pour le Cameroun, la participation à cette formation de chercheurs impliqués dans les équipes pluridisciplinaires doit être encouragée

};;>- l'intérêt d'une construction sur une thématique scientifique capable de drainer plusieurs bailleurs de fonds motivés par les différentes facettes que présente un PCP. Il ne faut cependant pas occulter le fait que l'aspect financier est au cœur des préoccupations de nos partenaires et que l'absence de financements serait rapidement source de démobilisation.

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Dans cet esprit, la convergence de projets FSP, CORUS, STABEX, doit être renforcée ; la construction d'un pôle d'excellence avec l'AUF est à envisager;

� le souci de mieux communiquer sur les actions de recherche. L'Etat se désengage mais l'investissement recherche reste une nécessité nationale qui demande un effort de lobbying bien organisé et des images sur des réussites, bien faibles il faut le reconnaître, de la part d'un secteur d'activité très affaibli ces dernières années.

Des éléments de discussion ont été bien reçus par nos interlocuteurs ; on peut citer

� le fait que le PCP s'appuie sur les institutions partenaires mais ne remet pas en question leurs modalités de fonctionnement ;

� le fait que le PCP n'a aucunement l'ambition de couvrir l'ensemble des activités des institutions partenaires ;

� le fait que dans un premier temps, la construction d'un PCP se fait à l'échelle nationale, l'ouverture sur le régional n'étant envisagée qu'en cas de succès et d'intérêt partagé.

A propos de la thématique proposée nous retiendrons

� De la part des Ministres : que l'agriculture camerounaise est encore le pilier de la croissance économique du pays mais que la priorité est maintenant donnée à la petite exploitation familiale pour une approche plus citoyenne du développement agricole. C'est à ce niveau que la mission "lutte contre la pauvreté" sera la plus pertinente. Pour faire se rencontrer modernité et réalité du monde rural, la meilleure connaissance des structures sociales villageoises est une nécessité.

� Le besoin de rompre les déséquilibres, les divergences d'intérêt entre cultures pérennes et annuelles, cultures d'exportation et de consommation pour aller contre l'éparpillement des ressources est un impératif. La recherche doit se recomposer dans une configuration interdisciplinaire qui lui fait défaut.

� De la part des partenaires de la recherche, situer le PCP sur la situation géographique de la zone humide du Cameroun est pertinente car le rôle des cultures pérennes y apparaît comme une composante incontournable pour étudier les agro-systèmes cultivés mais que le processus de diversification agricole oblige à tenir compte des autres activités agro­ sylvo-pastorales de l'exploitation familiale : vivrier, maraîchage, fruitiers, petits élevages ...

� De la part des équipes universitaires spécialisées, celles-ci ne devraient pas avoir de difficulté à se positionner sur une recherche intégrative ; ces équipes sont bien conscientes de la nécessité d'identifier leurs travaux dans le contexte des problèmes posés par l'agriculture camerounaise ; le PCP serait pour eux une occasion idéale de tester leur positionnement et de s'articuler avec des équipes pluridisciplinaires.

En conclusion de cette mission, la proposition de PCP a été favorablement accueillie par l'ensemble des personnes rencontrées ; le succès d'audience de la réunion de concertation organisée à la fin des entretiens en est une indication très positive (annexe 5).

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Comment construire ce PCP ?

Une première phase de rencontre entre équipes de recherche est apparue indispensable. Elle sera organisée par un Comité de pilotage nominativement désigné composé de 6 personnes représentant chacune leur institution d'origine

Université de Dschang : Thérèse Fouda

Université de Yaoundé :Denis Omokolo Ndoumo IRAD : Bella Manga

Cirad : Didier Snoeck ASPP A : Valentin Asanso Ird : François Rivière

Les travaux de ce comité seront appuyés par un facilitateur: Jean Marc Barbier, Inra France En temps venu, une instance chargée des problèmes administratifs, juridiques et des démarches auprès des autorités sera constituée.

Le premier travail de ce Comité sera de recueillir des fiches de positionnement de la part des équipes intéressées par le PCP (annexe 4). Un modèle type sera établi et circulera ; une compilation en sera faite, à la disposition de l'ensemble du Comité.

Des rencontres entre chercheurs et enseignants concernés seront organisées, soit à Yaoundé, soit à Dschang, soit dans la région de Doula. Un calendrier de ces réunions sera établi pour aboutir à une réunion qualifiée de "forum constitutif' qui devrait se tenir en novembre 2002. Au cours de ce forum, les équipes exposeraient leur intérêt à intégrer le PCP, les grands axes de recherche déclinant la thématique du PCP seraient établis et les institutions entérineraient cette construction ; à la fois scientifique et institutionnelle, cette réunion pourrait durer deux ou trois jours, comporter des séances plénières et des travaux en commission et serait l'occasion d'un lancement médiatisé.

Le Comité de pilotage doit réfléchir à l'organisation de ce forum. Un budget prévisionnel pour couvrir les coûts de préparation du forum et la tenue de ce forum a été établi ; il pourrait être alimenté par plusieurs sources. Des discussions doivent se poursuivre avec la DRE pour examiner une proposition de participation budgétaire (annexe 6)

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Notes et compte rendus de visite

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Visite au Ministère de l'agriculture

1. Entrevue avec Monsieur le Ministre

Après avoir entendu les exposés successifs de Denis Despréaux et Jérôme Gauthier, le ministre replace cette réflexion dans le contexte camerounais.

Un projet stratégique de développement rural est en cours de réflexion.

L'agriculture est encore le pilier de la croissance économique, mais la priorité est maintenant donnée à la petite exploitation familiale pour une approche plus citoyenne du développement agricole

Priorité est également donnée à la formation, dans un système qui mixte recherche et formation pour renforcer la capacité à organiser les transferts et qui va jusqu'à des programmes de valorisation des produits de la recherche.

L'investissement recherche est une nécessité nationale mais cela demande d'une part un effort de lobbying pour faire passer les messages et d'autre part un renforcement du volet communication pour valoriser au mieux ce secteur d'activité très affaibli ces dernières années. En ce sens, la proposition de monter un PCP, telle qu'elle a été présentée lors de cette réunion, ne peut que recevoir l'agrément du Ministère qui participera de façon active à cette construction.

M. le Ministre invite la représentation du Cirad à rejoindre ses conseillers techniques pour une séance de travail organisée l'après-midi.

2. Séance de travail sur le document de stratégie de développement du secteur rural. Cette séance était présidée par M. François Mkouonga, Conseiller technique au Minagri ; la liste des participants est donnée page 9.

Après avoir évoqué le contenu de la proposition d'un PCP au Cameroun, D. Despréaux rappelle qu'elle s'insère dans un renouvellement de la recherche agronomique rendue nécessaire par le fait que la production agricole peut-être considérée comme sinistrée, que les prix décroissent pour une production identique, grévant lourdement les revenus des agriculteurs. L'exploitation familiale devient objet d'étude alors que jusqu'à présent l'unité de réflexion était la culture.

La démarche PCP est donc prospective ; il s'agit de recomposer un appareil de recherche adapté à cette réflexion. J. Gauthier rappelle que d'autres actions sont en cours : PRASAC et CARBAP ; la mission examinera ces actions mais elles ne sont pas directement connectées au PCP.

La stratégie du soutien du développement rural est présentée. Elaborée en concertation avec sept autres ministères, elle se propose de mettre en cohérence des actions dans un cadre d'interventions privilégiées.

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� Le diagnostic fait apparaître la place prépondérante du secteur rural (60 à 70 % de la population, 30% du PIB).

� 4 entrées ont été retenues : la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, la production agricole, la gestion durable.

Face à ses défis, le Cameroun présente un bon potentiel mais des problèmes d'organisation un environnement institutionnel peu solidifié et des communautés rurales peu impliquées ce qui fait que la production agricole par habitant décroît et que les importations augmentent. Les objectifs pour une croissance forte s'appuient sur une redéfinition des entreprise rurales fiables, sur un développement agricole durable, une croissance équitable qui privilégie les infrastructures sociales.

4 axes directeurs apparaissent :

� moderniser l'appareil de production;

� achever la restructuration du cadre institutionnel ( quelles relations entre les acteurs, pour un service public capable de faire émerger un environnement incitatif, quelles substitutions à l'Etat pour assurer des fonctions ne relevant plus de son rôle) ;

� promouvoir l'accès au financement, à l'information ; � assurer la durabilité des ressources naturelles.

Ce cadre ouvre la porte à un ensemble de programmes, des questions se posent maintenant pour la mise en œuvre

� au niveau national (vulgarisation, intrants .... ) � au niveau des filières

� au niveau régional

Des projets localisés ont été élaborés ; des thèmes doivent maintenant émerger au niveau national.

D'un avis très partagé la proposition PCP du Cirad s'intègre parfaitement dans le cadre de cette stratégie.

Pour une bonne évaluation des acquis de la recherche et un redémarrage des activité, il convient de i) faire un diagnostic participatif au niveau des villages, avec feed-back recherche/vulgarisation/producteur ii) faire le point des acquis de la recherche pour éviter les redondances iii) rendre ces acquis digestibles, transformer les données scientifiques en recommandations techniques iiii) positionner les chercheurs dans une recherche en milieu paysan, les impliquer dans la formation des encadreurs de l'agriculture.

M. Herbel de la cellule d'appui à la politique agricole note cependant que le document statistique ne fait apparaître que peu de participation de la recherche ; quelle idée peut-on se faire sur le stock d'innovations, sur leur niveau d'appropriation ; il conviendrait de faire un bilan approfondi et de mener une réflexion sur le coût de l'adoption, les blocages ....

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M. Nil note dans le contexte camerounais une amélioration de la demande alimentaire sur le long terme ; existe-t'il des freins technologiques, des solutions, des possibilités de transfert. L'étude du fonctionnement des exploitations agricoles peut aider à trouver en partie des réponses (capacités financières, intellectuelles). L'étude du fonctionnement des filières doit faire émerger les problèmes d'interaction, les synergies possibles entre acteurs. L'étude de la dynamique territoriale doit permettre une meilleure intégration de l'exploitation agricole (PNDRA, développement communautaire).

Quel dispositif doit on mettre en place pour collecter les questions et les transformer en thèmes de recherche ?

L'appui de la FAO à l'étude stratégique donne des pistes : vers une recherche décentralisée, des pôles d'actions et de compétences or le secteur recherche a terriblement souffert ces dernières années (chute drastique des capacités financières, érosion des compétences). Il faut donc aller vers la constitution de nouvelles équipes de recherche.

Une discussion s'engage sur les mécanismes et le positionnement de la recherche pour rendre efficace le dispositif.

Le Cirad pense que si la recherche n'est pas présente au moment de l'émergence des projets, cela peut être trop tard pour délimiter l'objet de la recherche.

Si on considère qu'un projet est un ensemble d'actions pour répondre à un objectif, la recherche doit introduire à travers les niveaux, au moins pour repérer les niveaux auxquels il faut apporter des solutions nouvelles.

Le cas de la production des semences améliorées est évoqué : quels objectifs de sélection, quelles stratégies de production, quels marchés, quelles protections intellectuelles ?

Le Ministère redéfinit la mise en œuvre de la politique qui doit se faire dans un cadre i) de coordination au niveau des administrations ii) de concertation entre acteurs économiques et du développement iii) au niveau national dans les pôles intégrés. C'est aux trois niveaux qu'il convient d'identifier les projets et d'en discuter avec la recherche.

Au cours de cette séance de travail, des points de vue, des questions partagées émergent : � Le positionnement de la recherche dans la mise en œuvre de la stratégie (la position du

Cirad : le plus en amont possible).

� L'exploitation agricole se trouve au centre des débats.

� Les perspectives offre-demande produits alimentaires doivent être précisés. � L'environnement de l'exploitation agricole doit être soigneusement exploré.

En conclusion : la libéralisation ne signifie pas dérégulation, n'implique pas l'absence de structuration, d'aides et de subventions. Le libéralisation ne signifie pas absence des l'intervention de l'Etat ; la recherche fait partie de ses interventions privilégiées.

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Noms-Prénoms Reboul Jean-Louis Gauthier Jerôme Nil André Ganry Jacky Mkouonga François Samatana Marc Despréaux Denis Nicolas Dominique Nkodo Jeanine Njdogue NpepEmile Nkademin Félix Eloundou Eloundou Herbe! Denis Ayaong Engille

Réunion de travail Minagri-Cirad 30/01/2002

Fonction Coordonnées

Représentant Cirad-Cameroun Tél : 221.25.41

Délégué Afrique Cirad jerome.gauthier@cirad.fr

CT Ministre andre.nil@iccnet.cm

Directeur adjoint Cirad-Flhor j acky. ganry@cirad.fr

Conseiller technique Minagri Tél : 221. 1 1.51 - franck sobngwi@yahoo.com

DP A/Minagri Tél: 231.67.7 1

Directeur Cirad-Cp denis.despreaux(a),cirad.fr Directeur adjoint Cirad-Cp dominigue.nicolas@cirad.fr CEA2/CCOOP/DEP A/Minagri jnkodo@gcnet.cm

CEA1/DEP A/Minagri Tél : 25.04.40

CNPNVPA Tél : 3 1.84.17

CCLRAIPNVRA Tél : 231.67.02

C1CAPA Tél : 222. 11.52

Chef CEP /Minagri Tél : 222.20.68 -ayong engille@hotmail.com

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Visites à l'IRAD

1. Réunion de travail

Suite à une entrevue avec le Directeur général de l'IRAD, une réunion de travail est organisée avec le Dr Dgou-Ngoupayou, DG adjoint et directeur scientifique et le Dr Bella Banga coordinateur des 4 programmes concernant les cultures pérennes (lui-même est chef du programme fruits).

Après la présentation du concept du PCP par D. Despréaux, une discussion s'engage sur les proposition d'un PCP basé sur les exploitations familiales Sud-Cameroun.

En réponse aux questions de nos partenaires, il est précisé que

};;>- La démarche de proposition de ce PCP est totalement indépendante du projet STCP, puisque la tentative d'utiliser EPHT A pour réunir les 3 partenaires IRAD, Cirad et IIT A a échoué.

};;>- Le PCP n'a pas au moins dans un premier temps, une vocation régionale mais se monte avec les partenaires du Cameroun.

};;>- Contrairement au STCP basé sur les cultures de cacaoyers et caféiers et (à la marge) anacardier, le PCP intègre toutes les cultures, les élevages entrant dans les exploitations familiales considérées.

};;>- Un PCP est avant tout un instrument de recherches, sans enjeu politique.

Le Dr Ngoupayou souligne que la démarche PCP n'est pas nouvelle pour l'IRAD et qu'elle est à rapprocher de la démarche de création des centres d'excellence.

Il est précisé toutefois qu'un PCP focalise sur une thématique scientifique fédératrice d'équipes pouvant être localisées sur plusieurs centres.

L'IRAD et le Cirad sont d'accord pour organiser une réunion de concertation avec les autres partenaires universitaires ; le Dr Ngoupayou tient à préciser que le Ministère de la Recherche a pour mandat la coordination des activités de recherche au Cameroun et que cette initiative devrait s'inscrire dans la démarche de programmation nationale de recherche. Il est cependant reconnu que les Universités recrutent des enseignants-chercheurs et que c'est dans complémentarité qu'il conviendra de construire le partenariat.

Le Dr Ngoupayou informe qu'un forum national des partenaires financiers de la recherche agricole se tiendra à Yaoundé fin mai, début juin ; il devrait déboucher sur une plate forme de concertation. Cette démarche est une conditionalité du financement de la BAD. Ce financement doit permettre à l'IRAD de faire les investissements nécessaires pour la relance des activités qui passe par le recrutement d'environ 110 chercheurs.

Il est souligné que le renforcement des liens de l'Institut avec les Universités ne peut qu'aider à opérer ces recrutements par une meilleure connaissance du vivrier chercheurs des Universités.

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2. Direction de l'IRAD

M. Babalé, Président du Conseil d'administration M. Ayouk Takem, Directeur Général

M. N'Gou Payou, Directeur Général Adjoint, M. le Directeur Scientifique

Accueil de M. Babalé qui souligne recevoir ce jour la plus forte délégation Cirad depuis la création de l'IRAD. Ses souhaits:

� Redynamiser les relations entre les deux organismes

� Inviter le Cirad à reproduire au Cameroun l'expérience PCP tentée par le Cirad dans d'autres pays.

� Stabiliser les activités financièrement dépendantes de la présence d'agents du Cirad (référence au départ de Ducellier qui se traduit par une perte de 4 MF, financement UE). M. Babalé revient sur les difficultés que rencontre l'IRAD

� Faiblesses des ressources budgétaires

� Lenteur des procédures

� Vétusté des équipements

� Lacune dans les supports de publications

� Manque de lisibilité entre les mandats respectifs du Ministère de la Recherche de l'IRAD. La situation devrait revenir rapidement à la normale.

Denis Despréaux, au nom de la délégation du Cirad, rappelle que les dispositifs de cette visite sont:

� Définir de nouvelles formes de partenariat du Cirad avec l 'IRAD

� Envisager d'élargir ce partenariat aux établissements d'enseignement supérieur. � Définir de nouvelles thématiques de recherche.

La proposition d'un PCP s'inscrit dans ce cadre d'un partenariat renouvelé.

Pour le Directeur scientifique de l'IRAD, le concept de PCP est déjà familier pour l'IRAD ( concentration des compétences, complémentarités institutionnelles). L'intérêt majeur est d'arriver à une masse critique sur des thématiques de recherche.

Il convient cependant de s'assurer que l'autonomie de chaque partenaire est bien prise en compte et que son propre apport, sa propre recherche de fonds sont assurés.

L'importance accordée à l'aspect formation est un point très positif ; former de jeunes chercheurs est une priorité pour le Cameroun ; à ce titre l'implication des Universités est précieuse surtout si elles admettent l'implication des chercheurs dans des formations diplômantes. Des conventions sont à formaliser avec l'Université de Dschang.

Pour le directeur général de l'IRAD, le montage d'un PCP ne doit pas remettre en question d'autres projets comme PRASAC et CARBAP qui ont été discutés en séance mais qui ne seront que mentionnés dans ce rapport.

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Le montage d'un PCP nécessite des réunions de concertation dont la forme et le rythme doivent être précisés.

Les procédures et l'outillage demandent également à être discutés, l'IRAD s'engage très fermement à soutenir cette démarche.

Le Président reprend la parole pour un tour d'horizon élargi.

Les Etats se désengagent, les équipes de recherche doivent de plus en plus se sensibiliser à la recherche de financements. L'IRAD plaide pour une plus grande autonomie de l'institution vis à vis des tutelles. Pour pérenniser les recherches on ne peut pas dépendre d'arbitrages gouvernementaux mais on doit évoluer dans un cadre négocié dans un contrat plan. L'IRAD doit rapidement se repositionner sur de nouvelles thématiques, le terrain resté libre est occupé par des ONG, "coquilles vides" qui savent très bien capter les financements.

Des financements pour la relance de l'IRAD sont acquis mais leur utilisation sera conditionnée par la bonne marche de nombreuses commissions financières. Pour accélérer les déblocages de fonds, un contrôleur financier est nommé par le Ministre des Finances ; il devra préparer les documents avec un agent comptable du trésor. La situation pourrait donc s'améliorer et il serait envisagé, avec l'équipe BAD/Banque Mondiale, de recruter 1 00 à 1 20 chercheurs pour renforcer l'institution.

La réunion s'achève par la demande du Président d'examiner des recherches menées par zones agro-écologiques en parallèle à l'organisation politique du pays afin de faciliter les prises de décision et l'obtention de financements.

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Réunion à l'antenne Nkolbisson de l'Université de Dschang avec le Dr Mpoame Mbida, doyen de la faculté d'agronomie et des sciences agricoles et Mme Thérèse Fouda, chef de

l'antenne, économiste actuellement en thèse.

L'Université de Dschang intervient dans des structures réparties sur l'ensemble du territoire national ; ces antennes sont spécialisées dans les thématiques propres à ces zones d'implantation. L'antenne de Nkolbisson a de plus un rôle de relations administratives et politiques.

La mission d'appui au développement de l'agriculture se situe dans l'approche systémique proche des réalités du monde rural et des exploitations familiales. Cette mission s'inscrit dans une contribution "lutte contre la pauvreté".

La capitalisation des connaissances sur les cultures pérennes se fait au travers de stages d'étudiants, de rapports de thèse ; ce sont souvent des travaux réalisés au niveau des organisations, très peu sont faits au niveau de la parcelle ou de l'exploitation. les relations entre la faculté d'Agronomie et la faculté des Lettres et Sciences humaines sont fréquentes mais restent souvent informelles. S'il s'agit de jouer la complémentarité entre les deux facultés, il conviendra de bien clarifier ces relations.

De même les relations entre l'Université de Dschang et l'IRAD devront être formalisées, ce qui n'est pas le cas actuellement.

J. Gauthier marque l'intérêt d'une réflexion à mener avec l'AUF qui réfléchit à un certain nombre de pôles d'excellence. Ce type de soutien pourrait s'inscrire dans la convergence de financement vers la thématique retenue pour le PCP Cameroun.

Il est rappelé qu'un projet CORUS est en cours de montage entre la faculté des Lettres et des Sciences humaines et l'Université de Toulouse, déjà contactée pour entrer en partenariat sur le PCP Cameroun.

Le Dr Mpoame Mbida souscrit totalement à la proposition de montage du PCP tel qu'il est décrit et assistera lui-même à la réunion de concertation du vendredi suivant.

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Visite à l'Université de Yaoundé 1

1. Laboratoire de Biotechnologie, Professeur Denis Omokolo Ndoumou

Le laboratoire du professeur Omokolo regroupe des chercheurs de la faculté des Sciences et de l'Ecole Normale Supérieure. Il a été créé pour palier aux difficultés de gestion du laboratoire de c.i.v. de Nkolbisson créé dans les années 80 sur financement MAE.

Le groupe se compose de 2 professeurs, 2 maîtres de conférence, 2 assistants et toute la pyramide des âges d'étudiants.

Il collabore en microscopie électronique avec l'Université de Rennes. Son mandat principal est la formation, mais il travaille en recherche sur les modèles biologiques cacaoyer/phytophthora macabo/pithium. Ses outils sont la c.i.v. et la biochimie pour caractériser les modèles d'infection.

2 . Laboratoire d'entomologie agricole, Professeur Champlin Djieto Ce laboratoire dépend du département de physiologie végétale et animale.

Sa thématique de recherche se situe dans les relations plantes-insectes pour une lutte intégrée comment le parasite se comporte dans un écosystème et comment un changement dans cet écosystème influe sur le comportement du parasite pour aller ensuite vers des études sur les résistances et de systèmes d'avertissement.

Les modèles sont

}.>- Les homéoptères du cacaoyer

}.>- Les parasites et prédateurs des produits stockés

}.>- La recherche de parasitoïdes des prédateurs des vivriers.

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Entretien avec le Directeur de l'Enseignement supérieur, division

perspective, recherche et coopération (Pr Anaclet Fomethe, Directeur).

La délégation du Cirad évoque le mouvement de rapprochement engagé en France entre enseignement supérieur et recherche dans le cadre des UMR et positionne une proposition du PCP qui irait dans ce sens.

M. Fomethe fait ressortir trois mot clés au niveau de la réflexion menée au Ministère : formation - réorientation des thématiques de recherche - partenariat. Cette réflexion est engagée depuis deux ans dans le cadre du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche pour faire émerger les grandes orientation ministérielles et assurer une plus grande synergie avec les autres ministères.

Des conséquences de la crise économique, il faut retenir :

}.> Le besoin d'une politique agricole pour rompre les déséquilibres entre cultures pérennes et annuelles, cultures d'exportation et de consommation.

}.> Le secteur agricole a été maintenu comme tel lors de la redistribution des moyens ministériels.

;.> Aller vers une consolidation des projets mixtes recherche-enseignement.

La nouvelle loi d'orientation du 1 1 avril 2001 de l'enseignement supérieur a réaffirmé la place de la recherche à l'Université.

La démarche PCP proposée répond donc bien à ces ambitions.

On assiste effectivement à une réorientation de la politique agricole vers l'agriculture familiale ce qui n'amène pas de commentaire scientifique particulier, mais une question : où sont les grands domaines d'exploitation dans les champs d'investigation.

La réponse du Cirad est qu'un PCP n'est pas exclusif dans les activités menées en partenariat et que les Institutions peuvent ( et doivent) continuer à s'investir dans d'autres domaines.

L'agriculture familiale nécessite cependant de privilégier l'interdisciplinarité, ce qui n'est pas sans poser de problème au niveau de la formation des chercheurs et des enseignants­ chercheurs.

En conclusion, l'initiative est bienvenue. Il faut lutter contre l'éparpillement des ressources humaines et décloisonner recherche et formation. Les chercheurs peuvent participer à la réalisation de thèses, le secteur-recherche doit pouvoir puiser dans un vivier de jeunes diplômés formés à la recherche.

Il convient de faire se rencontrer modernité et réalité du monde rural, ce qui oblige à une meilleure connaissance des structures sociales villageoises.

Le rôle des Universités virtuelles est posé.

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Visite à la SCAC

Luc Hallade et Michel pré (Scac ), Luc Mo genet (AFD).

Une longue présentation du PCP par Denis Despréaux, entrecoupée de questions brèves de Luc Mogenet a débuté la réunion.

>"' Au-delà du concept, que représente concrètement et opérationnellement un PCP ? >"' Quels chantiers ?

>"' Les objectifs du partenariat ?

>"' Quels montages, quels financements ?

Dans cet esprit, un point a été fait sur le demande de financements FSP, soutien très espéré

pour assurer le fonctionnement du PCP. Michel Pré considère qu'il s'agit bien d'une réflexion partagée SCAC-IRAD-Cirad et d'un travail de montage en commun ; quelques additions restent à effectuer sur la fiche d'intention et un argumentaire à refaire faisant état de nouveaux modes de relations, d'un renforcement institutionnel au niveau de l'IRAD, d'un nouveau mode de fonctionnement pour ce type de projet.

La fiche devrait partir en février.

M. Pré a évoqué les demandes renouvelées de poste A TD pour soutenir ce financement FSP. Ensuite, un rapport de présentation devra être rédigé, la DRE du Cirad propose qu'un de ses agents y participe ; cette proposition est appréciée et agréée.

L. Mogenet profite de l'opportunité de cette réunion pour poser quelques questions sur le positionnement du Cirad au Cameroun.

Le Cirad ne pourrait-il pas être opérateur du développement ? (élaborations de stratégies sectorielles de politiques agricoles).

Le Cirad peut-il être sollicité pour être opérateur dans l'action ?

Le Cirad est effectivement prêt à être opérateur, sa contribution étant d'apporter une vision scientifique pour capitaliser les connaissances et reposer les problèmes de la recherche. Mais travailler dans ce sens aura des implications politiques ; quel cadrage avec les décideurs nationaux ? surtout au Cameroun où la mise en œuvre du schéma de politique agricole est loin d'être clair.

M. Mogenet a tenu à préciser que les interventions de l'AFP au Cameroun visaient en toute priorité la lutte contre la pauvreté et qu'à ce titre, elles étaient ciblées Nord Cameroun. Il est cependant noté que l'AFP prévoyait d'intervenir dans le secteur palmie à huile mais le projet est en panne.

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Visite à la cellule Stabex/Union Européenne

F. Varle

t

, D. Despréaux, D. Nicolas, D. Snoeck

Présentation de la construction du PCP par D. Despréaux. F. Varlet apprécie la construction de ce PCP mais demande quelques précisions de positionnement vis à vis de l'IIT A.

Il est rappelé qu'une proposition de partenariat IITA-Cirad dans le cadre EPHTA n'a pas abouti. De fait, l'IITA ne possède pas de compétences en cultures pérennes, ce qui représente un réel handicap pour étudier des systèmes de production dans la zone humide du Cameroun. Le montage du programme STCP pour lequel le Cirad aurait pu être un élément moteur a été confisqué par l'IITA. F. Varlet confirme que ce programme apparaît aux yeux des intervenants du Cameroun comme piloté par les chocolatiers Nord Américains et nuit à la lisibilité de l'IIT A.

F. Varlet précise que le financement Stabex vise à soutenir des projets très ciblés ayant une forte orientation développement. Il cite les axes d'intérêt suivants

� Etudes d'impact des nouvelles réglementations européennes sur le OT A/LMR. Le Cirad affiche de fortes compétences vis à vis des ochratoxines au travers du projet CFC/F AO sur le café auquel le Cameroun ne participe pas et d'un projet Caobisco sur Cacao.

� Transferts technologiques vers les paysans, notamment par la fourniture de matériel végétal. A propos du projet pépipalm, il est mentionné que le Cirad n'est plus en mesure de garantir la qualité du matériel végétal fourni par la station de la Dibamba.

Un projet semences de cacaoyer a été déposé par l'IRAD ; le Cirad interviendrait dans la réalisation de champs semenciers par vitroplants. Un projet équivalent "piraté" a été proposé par la SODECAO; F. Varlet s'emploie à faire valoir le projet Cirad-lRAD.

Une ligne de 1 00 millions de FCF A a été retenue (voir plus loin les problèmes de gestion posés par ce type de financement).

� Traçabilité pour labéliser une filière, quels outils physico-chimiques doit-on utiliser, quelles méthodes de transport mettre en place. Il convient de bien réfléchir aux conditions de contractualisation pour aboutir à un différentiel de prix dont le producteur serait le bénéficiaire.

� Un projet déposé par l'IRAD, monté avec la contribution du Cirad concerne des café/cacao terroirs labélisés, considérant les itinéraires techniques les plus appropriés à des objectifs qualité n'a pas été retenu jusqu'à présent par le Stabex.

Une possibilité de financement existerait (Stabex 92 ou 98) : mais F. Varlet qui doit quitter le Cameroun pour la Côte d'Ivoire se dit très préoccupé par les ressources humaines de la cellule pour mener à bien le montage de ce projet.

� F. Varlet informe qu'un projet de relance agricole dans le bassin du Mounge Knam est à l'étude sur financement FED-Stabex. Si ce projet est retenu, des conventions avec diverses institutions seront construites pour assurer les transferts de technologie (idem CARBAT). Le partenariat IRAD-Cirad pourrait se positionner.

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� La situation des chercheurs Cirad dans ce type de convention est évoqué. Il est rappelé que l'agent Cirad positionné à l'IRAD garde son appartenance d'origine ; l'agent Cirad n'est pas en détachement à l'IRAD et de ce fait ne peut pas être gestionnaire d'un projet financé par le Stabex.

� Si un projet est financé, c'est l'IRAD qui est bénéficiaire du financement et garde la responsabilité de son utilisation. Pour qu'un agent Cirad puisse être considéré comme co­ gestionnaire, il faut qu'il y ait signature d'une convention Cirad-IRAD précisant le mode d'intervention de cet agent.

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·

--..

Yaounde, le 24/01 /02

PROJET de PROGRAMME

Monsieur Denis DESPREAUX - Directeur du Département CIRAD-CP

OBJET-Discussions avec les divers partenaires des voies et moyens de consolidation des coopérations développées par Je CIRAD au Cameroun.

PROJET de PROGRAMME

o

Lundi 28101/02-

Arrivée à Yaounde- Hôtel des Députés ::i

Mardi 29/01/02

-• 08H -Rencontre avec Monsieur F. VARLET Cellule STABEX

• ] OH -Rencontre avec le Docteur JA YUK-TAKEM , D.G. de l'IRAD puis séance de travail avec les équipes de Recherche IRAD-CIRAD , animée par le Docteur

J.D.NGOU-NGOUPA YOU, DGA de l 'IRAD et le Docteur BELLA MANGA, Coordonnateur scientifique pour les Plante Pérennes.

l S H - Séance de travail avec les équipes de l ' Université de Yaounde ! , du Laboratoire de Zoologie- Docteur C.DJIETO, et du Département des Sciences Biologiques- Docteur

N.NIEMENAK

o Mercredi 30101/02

08H - Rencontre avec M. Zacharie PEREVF;T, Ministre rlf' I ' Agriculture .

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I 1 H- Rencontre avec Monsieur BELLO BOUBA, Ministre du Développement

I ndustriel et Commercial et Monsieur

C. N'DONGA, Directeur du Développement

(22)

• 1 4H - Séance de travail au Ministère de I' Agriculture avec Monsieur André NIL, Conseiller du Ministre, Monsieur François MKOUONGA , Cellule d'Appui à la Politique Agricole, Monsieur A YONG, Chef de la Cellule des Etudes et de la Prévision.

• 1 7H -Réunion avec les agents du CIRAD en poste au Centre et Sud du Cameroun.

o Jeudi 31/0l/02

• 09H - Réunion de travail à /'!RAD, avec MM. Abdoulaye BABALE , PCA- Jacob

A YUK- TAKEM , DG-Jean-Daniel NGOU-NGOUPA YOU, DGA.

• 1 1 H - Réunion de travail avec Monsieur le Professeur Henri HOGBE N'LEND.

Ministre de la Recherche Scientifique et le Docteur Charles BINAM BIKOI.

• l 4H30 - Séance de travail « Coopération Française » avec Messieurs Luc

HALLADE Chef du SCAC et Michel PRE Conseiller, Luc MOGENET Conseil ler à l'AFD.

• 1 7H - Entrevue avec Monsieur Jean-Pau/ VEZIANT, Ambassadeur de France.

:::i

Vendredi 01/02/02

• 09H - Réunion de synthèse à la Direction Scientifique de l 'IRAD, sur le montage d'un PCP au Cameroun avec !RAD , CIRAD , Universités de Yaounde et DSCHANG. IRD .. .

• 1 4H - Séance de travail à la Représentation du CIRAD avec les personnels locaux.

• 1 7H - Rencontre avec Monsieur M. TALL, Représentant de la Banque Mondiale

( à confirmer, absent du pays)

• 20 H - Réception chez Je Représentant du Cirad ::i

Samedi 02102/02

• 08H50 -Travail avec les équi pes du CIRAD-CP en poste au Cameroun. • Soirée, départ pour PARIS.

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LE CONCEPT DE PCP

Les pôles de compétence en partenariat dont la conception s ' inspire de c e l l e des uni tés m i xtes de recherche, regroupent d es équ i p es et des moyens, en un l i eu géographique d éf 1 n 1 , autour d ' une thémat ique donnée ou d ' un ensemble de t hémat iques int erdépendantes Ils ont vocation à regrouper d i f férentes 1nstitu t 1 ons du Nord et du Sud pour y conduire en partenariat. une Recherche

d'excellence.

Les obJ e c t i f s sont l es suivant :

offrir aux chercheurs du Sud comme du Nord un environnement opt i ma l et durab le pour mener leur recherche, qui leur permette d ' atte indre et de t en i r l eur p lace a u sein d e la co mmuna u t é sc1ent 1 f ique i nt ernati ona l e;

promouvo i r la production de résu ltats sci enti fiques de qua l i t é q u i débouche sur l ' élaboration d ' outi ls de développement , de programme d e f ormation de j eunes c hercheurs de toutes origines.

Pour l es atteindre, les PCP s ' appui ent sur ces princi p es fondateurs :

mettre fortement l ' accent sur la format i on notamment par l ' accuei l d ' un nombre s1gn 1 f 1 c a t 1 f d e J eunes doctorants et post-doct orants;

s ' i nscrire dans la durée au travers d ' une contractua l i sat i on des partena i res ; di sposer tout au l ong de cette période de moyens spéc i f iques en foncti onnement et équ ip ements

trava i l ler en équ i p e au sein d ' i nstituti ons nat iona l es;

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Construction d'un PCP au Cameroun Propositions

Titre du projet de recherche :

« Gestion des exploitations familiales dans les écosystèmes agro-forestiers tropicaux » Objectif :

Approfondir les connaissances sur les écosystèmes agro-forestiers tropicaux et produire « des outils de diagnostic, d'aide à la décision et de conseil pour le choix des modalités d' installation de cultures en milieu forestier et de pilotage de celles-ci », au niveau de la parcelle, de l' exploitation agricole et du bassin d'approvisionnement, à utiliser par les agriculteurs et les responsables territoriaux.

Contenu synthétique :

Les objets d'études principaux seront les systèmes de culture/systèmes d' exploitation dans les écosystèmes agro-forestiers. Il s'agit

d'analyser les pratiques mises en œuvre et de mesurer leurs effets sur la production et la qualité, ainsi que leurs impacts sur l 'écosystème agro-forestier et l' environnement socio­ économique ;

de comprendre comment elles sont déterminées ;

de concevoir de nouveaux modèles de conduite et de pilotage.

Les systèmes de culture/systèmes d' exploitation seront analysés dans toute leur diversité de production : cultures pérennes, cultures alimentaires, diversification fruitière, bois, animaux, etc.

Ces recherches seront accompagnées de travaux, d'une part, sur les modes d'organisation des producteurs, le fonctionnement des filières et les services associés, et d'autre part, sur la gestion durable des ressources naturelles en milieu agro-forestier.

Produits et résultats attendus

A terme :

Etablir des modèles simplifiés de fonctionnement des écosystèmes agro-forestiers et créer des procédures d' aide aux décisions technico-économiques, en référence à des objectifs de production et de qualité, et par rapport à des contraintes socio-économiques et environnementales

la conduite des parcelles ;

la conduite de l' exploitation agricole agro-forestière

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l'estimation des effets globaux des itinéraires techniques assemblés à l'échelle d'une petite région ou d'un bassin d'approvisionnement, aux niveaux économiques et écologiques

Dans 4 ans :

Dans le domaine scientifique

analyse du rôle et de la place des cultures pérennes au sein des exploitations agricoles familiales (en compléments des autres cultures et activités)

analyse des systèmes de culture et des itinéraires techniques pratiqués par les planteurs villageois, leurs déterminants et leurs effets sur les niveaux de productivité et les évolutions du milieu

formalisation des règles de décision des agriculteurs

prise en compte des associations de culture et des caractères spécifiques des cultures pérennes dans une exploitation familiale (temps long, phase immature, rôle patrimonial, réactivité et plasticité en fonction des modes de conduite, faible demande en travail en période productive, etc.) pour imaginer et tester des alternatives techniques.

Modélisation de schémas d'élaboration du rendement et de la qualité des produits, de modèles bio-physiques ou de simulateurs de fonctionnement d'exploitations agricoles et de règles de décision. Ces outils seront conçus pour permettre l'adaptation en temps réel des modes de conduites en fonction des évolutions des contextes socio-économiques et des impacts sur les écosystèmes.

L'analyse des modalités et contraintes de l'action collective lorsque celle-ci est jugée déterminante pour un développement de la filière.

L'ensemble de ces travaux vise à établir et à publier un référentiel scientifique sur le fonctionnement des écosystèmes agroforestiers tropicaux, te,>ilotage des exploitations familiales dans ce contexte et l'aide à la décision pour les politiques agricoles à l'échelle des territoires.

Dans le domaine de la formation : (à compléter et renforcer) Organisation de cycles de formation

Formation par la recherche Partenaires sollicités Au Cameroun IR.AD Université de Dschang Université de Yaoundé Denis Despréaux 2 / 4 -� 23 janvier 2002

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Contribution du CIRAD

3 agronomes-systèmes, 1 agro-économiste, 2 DDC-IPM. Tera (à confirmer)

2 agronomes-systèmes, 1 modélisateur.

Interface avec le CARBAP.

Interface avec un projet «système d'exploitation cultures annuelles - plante de couverture » au Nord Cameroun

Appui ponctuel sur les systèmes agroforestiers

Environnement scientifique français

Université de Toulouse Le Mirail, UMR « Dynamique rurale ».

Université de Bordeaux III, UMR « DYMSET » (Dynamique des milieux et des sociétés dans les espaces tropicaux).

INRA-SAD, UMR « Innovation ». CNEARC.

Situation actuelle du chantier

Une première introduction du sujet a été réalisée au Cameroun fin avril 2001 auprès de l'IRAD et de l'Université de Dschang. A cette occasion, un réflexion pilote a été confiée à un groupe de travail composé de Salomon Nyasse (IR.AD) et Didier Snoeck,!Cirad).

Tous les départements du Cirad ont été sollicités pour participer à une réunion interne qui s'est tenue le 14 décembre 2001, en présence de la ORE, pour (i) définir les contours du projet et (ii) faire le point sur les souhaits de contribution/participation. La description ci­ dessus traduit les éléments de discussion soulevés pendant cette réunion.

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Prochaines étapes

envoi d'une mission lourde au Cameroun (TERA, DRE, FLHOR, CP) du 28/01 au 2/02 pour lancer officiellement le processus de construction du PCP. La mission débutera par une explication de la démarche auprès des autorités camerounaises et se terminera par une réunion des partenaires intéressés. Les résultats attendus sont

)"' une déclaration d'intention

)"' une définition des contours thématiques

)"' une identification des partenariats à mettre en oeuvre

)"' une discussion sur les procédures et modalités de construction du PCP )"' une clarification des implications opérationnelles, des étapes et des attendus.

- En principe, il est prévu de proposer (i) une phase de construction des programmes et des accords sur une durée de 8-9 mois et (ii) un atelier de démarrage officiel en oct-nov 2002, où les programmes, moyens, accords seront définitivement arrêtés.

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PCP Cameroun

Remarques rapides sur l'avant projet de PCP Cameroun Michel Griffon - Directeur Scientifique Cirad 1 . Enjeux

L'enjeu principal du point de vue du développement durable est celui de la viabilité

écologique des agro-forêts à café-cacao du Golfe de Guinée, économique et sociale des exploitations familiales.

Les enjeux scientifiques principaux pourraient être:

la compréhension, donc la représentation, et la gestion intégrée de ces agroforêts vues comme écosystèmes forestiers (tropique humide) anthropisés ;

la connaissance, la. représentation et l'aide à la décision des exploitations pour que leurs modes d'existence (livelihoods) soient durables.

2. D'où quelques remarques sur les thématiques

Avoir une vision écosystémique et environnementale de l'approche thématique.

Notamment en écologie écosystémique : connaissance et représentation des cycles biogéochimiques (C, N, P), rôle du mulch forestier, recyclage des nutriments par les arbres, . . .

Notamment e n écologie des populations: dynamique d u couvert, compétition interspécifique ( écophysiolog ie).

Notamment par une approche écosystémique du pathosystème (rôle des microclimats dans les étages agroforestiers sur les insectes, champignons et tous les ravageurs). On pourrait envisager un transect depuis les zones forestières peu anthropisées (chasse, cueillette), jusqu'aux zones déjà "savanisées" à espace ouvert.

L'évolution de la biodiversité dans un tel transect et son rôle (effet de résilience ?) serait très intéressant à connaître.

Le terrain serait aussi très intéressant pour une étude systématique des modes d'existence des populations (livelihoods), c'est-à-dire le "système d'activités" permettant aux familles de subvenir à leurs besoins et leurs désirs. On y trouverait des éléments sur le rôle de l'économie monétaire du cacao et du café.

3. Disciplines nécessaires

Sur les cycles biogéochimiques : un exposé récent de Mariotti au C.S. de l'INRA montre qu'il a les outils de réflexion intégrés de la placette jusqu'à des écosystèmes d'échelle plus vaste.

Sur les microclimats (sol, humus forestier, niveau du sol, niveau des arbustes, niveau des ombrages, . . . ), il serait bon d'avoir un éco-bioclimatologue.

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Sur la diversité biologique : plantes, animaux, insectes et pathosystème, une campagne d'identificabon serait utile.

Sur la synthèse écologique (processus de "savanisation"), R. Barbault pourrait donner un avis.

L'approche "livelihoods" pourrait se faire à partir de compétences anthropologiques et anthropologie économique (représentants au CIRAD : Weber, Karsenty).

L'ensemble demande à ce que soit élaboré un système d'information et de cartographie dynamique.

Le dispositif serait idéal pour une réflexion prospective sur l'évolution écologico­ économique de ces zones et sur leur pilotage.

4. Partenariats supplémentaires

Cycles bio-géochimiques voir Mariotti - un ou deux doctorants ? Ecologie écosystémique voir R. Barbault - idem, des doctorants. Anthropologie/livelihoods: voir avec l'I IED Londres. J'ai le contact.

Cartographie détaillée : Wageningen, expérience exceptionnelle du Costa Rica dans le même type de milieu - en paler avec H. van Keulen lors du C.S. CIRAD des 6 et 7 février 02. Poste d'accueil ?

Enfin : l'expérience de CIRAD-Forêt sur la biodiversité forestière, celle de EMVT sur la faune sauvage, celle de AMIS sur les pathosystèmes, celle de TERA sur la socio­ économie des systèmes cacao-café.

En conclusion:

Un terrain exceptionnel pour traiter plusieurs questions-clé sur ces systèmes agro­ forestiers dont il faut assurer la viabilité à long terme.

Une conception d'ensemble qui pourrait s'exprimer dans un titre où apparaîtraient : - gestion intégrée ou développement intégré,

- agro-forêts ou écosystèmes agro-forestiers,

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Obiet de la réunion

Construction d'un Pôle de Compétence en Partenariat (PCP) au Cameroun

Accueil des participants et ouverture de séance par le OGA de l'IRAD au nom du Directeur Général empêché.

Discussion de l'ordre du iour :

1 . Présentation de la proposition ;

2. Positionnement des institutions vis-à-vis de cette proposition. 3 . Discussion du contenu thématique.

4. Modalités de mise en œuvre.

1 . Présentation de la proposition

Cette proposition de PCP est l'aboutissement d'une réflexion préalable initiée au début de l'année 2001 par des contacts pris entre le CIRAD, l'IRAD et l'Université de Dschang.

Un document de réflexion construit en collaboration entre ces trois partenaires a permis de poser les bases scientifiques et organisationnelles de cette réunion.

Des contacts complémentaires pris avec l'université de Yaoundé I et le Ministère de l' Agriculture et l'IRD ont motivé leur présence à la réunion.

Après une rapide présentation de l'organigramme, des moyens humains et objectifs globaux de recherche des cultures pérennes à l'IRAD et du dispositif scientifique et humain du Cirad­ CP au Cameroun, le concept du PCP a été présenté et discuté (cf fiche concept en annexe).

Il a été rappelé que

la construction d'un PCP se fait autour d'une thématique scientifique qui fédère un ensemble d'enseignants et de chercheurs concernés.

le PCP s'appuie sur les institutions partenaires mais ne remet pas en question leurs modalités de fonctionnement.

un PCP n'a pas l'ambition de couvrir l'ensemble des activités des institutions partenaires mais a comme objectif de :

o placer les enseignants et chercheurs concernés par les thématiques dans le meilleur environnement scientifique ;

o déboucher sur des outils utiles au développement ;

o mieux coordonner et formaliser les activités de formation.

Il est enfin rappelé que les activités d'un PCP sont à mener en équipes coordonnées et animées par un scientifique de valeur, agréé par l'ensemble des partenaires. Des moyens spécifiques de fonctionnement sont à identifier et à rechercher.

Une évaluation de l'impact des recherches effectuées est à mettre en place.

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Des discussions qui ont suivi cette présentation, il ressort que :

un PCP focalise sur une thématique scientifique et se distingue d'une « base centre » qui focalise sur un site.

la durée d'un PCP s'inscrit dans la continuité du fait d'une recherche de sources de financement diversifiées, contrairement à celle d'un projet limité dans le temps par la durée de son financement.

la propriété intellectuelle des résultats issues des programmes de recherche développés par le PCP doit être négociée entre les partenaires lors de la contractualisation des actions à entreprendre. Les modalités de gestion sont également l'objet de discussions préalables à cette contractualisation.

2. Positionnement des institutions vis-à-vis de cette proposition

Les représentants des institutions présentes à la réunion se prononcent tous très favorablement pour donner suite au montage de ce PCP au Cameroun. Étaient présents : CIRAD, IRD, IRAD, Université de Dschang, Université de Yaoundé 1 et APOPC/Ministère de l'agriculture.

3. Proposition du contenu thématique

Le contenu thématique est bâti autour de « la Gestion intégrée des exploitations familiales dans les écosystèmes agro-forestiers tropicaux ».

De par la localisation géographique des recherches en zone forestière du Cameroun, le rôle des cultures pérennes apparaît comme une composante incontournable des agro-systèmes cultivés cibles. Cependant, le processus de diversification agricole oblige à tenir compte des autres activités agro-sylvo-pastorales de l'exploitation familiale : vivrier, maraîchage, fruitiers, petit élevage, . . .

Cette thématique principale doit être décomposées en sous-thèmes pour permettre aux équipes de se positionner selon leurs spécificités tout en gardant la cohérence de l'ensemble. La définition de ces sous-thèmes n'a pas été abordée, elle fera l'objet de concertations à venir.

4. Modalités de mise en œuvre

Les modalités de mise en œuvre ont été précisées :

Chaque institution présente a nommé un représentant qui participera aux travaux d'un comité de pilotage des affaires scientifiques.

o Université de Dschang : Thérèse FOUDA

o Université de Yaoundé : Denis OMOKOLO NDOUMO

o IRAD : BELLA MANGA o CIRAD : Didier SNOECK o ASPP A : Valentin ASANSO o IRD : François RIVIERE

Les travaux de ce comité seront appuyés par un facilitateur : Jean-Marc BARBIER, INRA, France.

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une instance chargée des problèmes administratifs et des démarches auprès des autorités sera constituée.

o Le CIR.AD nomme Jean-Louis REBOUL,

o Les autres institutions ne se sont pas encore prononcées.

Le comité de pilotage s'adressera aux institutions présentes à la réunion, ainsi qu'à d'autres qui souhaitent éventuellement s'inscrire dans la démarche, pour recueillir des fiches de positionnement décrivant de façon synthétique les activités scientifiques, les ressources humaines et les ressources matérielles qu'ils souhaiteraient inscrire dans le PCP.

Des rencontres entre les enseignants et les chercheurs concernés seront organisées de telle façon qu'une première proposition fondatrice soit disponible fin juin 2002. À cette occasion, les membres du comité de pilotage se réuniront pour amender et compléter ce document et organiser le forum constitutif du PCP qui devrait se tenir en novembre 2002.

Un budget destiné à la proposition et à la tenue de ce forum sera élaboré dans les meilleurs délais.

Le Président de séance remercie les participant de leur contribution et leur volonté de mener à bien cette entreprise collective.

Pièces jointes

- Personnes présentes à la réunion

- Fiche de proposition du 1 février 2002

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NOM Prénom Organisme / Fonction Adresse / Contact

REBOUL Jean-Louis CIRAD BP 2572, Yaoundé 22 1 254 1

Représentant au Cameroun ciradcam(â),carnnet. cm

GAUTHIER Jérôme CIRAD - DRE

Délégué Afrique Jerome.gauthier(â),cirad.fr

DURY Sandrine CIRAD-AMIS BP 2572, Yaoundé

Économiste alimentation Sandrine. dury@cirad.fr

BABIN Régis CIRAD-CP BP 2572, Yaoundé 765 26 56

Entomologiste café/cacao

CHAMBON Bénédicte CIRAD-CP BP 401 2, Douala 954 6240 Agronome Hévéa chambon(â),carnnet. cm

DEBERDT Péninna CIRAD-CP

Phytopathologiste cacao deberdt(â),iccnet. cm

JAGORET Patrick CIRAD-CP BP 25 72, Yaoundé

Agronome café/cacao jagoret(â),iccnet. cm

RAFFLEGEAU Sylvain CIRAD-CP BP 23 1 1 , Douala 991 8163

Agronome palmier à huile

SANCHEZ Stéphane CIRAD-CP BP 2572, Yaoundé

Agronome cacao

SNOECK Didier CIRAD-CP BP 2572, Yaoundé 223 8949

Agronome café/ cacao snoeck@cirad.fr

MARELLI Jean-Philippe CIRAD-CP / IRAD BP 2572, Yaoundé

Phytopathologiste cacao

DESPREAUX Denis CIRAD-CP Montpellier +33 46761 7 1 34

Directeur Denis. despreaux@cirad.fr

NICOLAS Dominique CIRAD-CP Montpellier +33 46761 7 1 84

Directeur adjoint Dominique.nicolas(â),cirad.fr

GANRY Jacky CIRAD-Flhor Montpellier +33 46761 7143

Directeur adjoint Jacky.ganry@cirad.fr

GUIS Rolland CIRAD-T era, Directeur +33 46761 5957

Rolland.guis@cirad.fr

NGONO Grégoire IRAD BP 2023, Yaoundé 766 34 34

Coord. Sei. Forêt/Env. gngolo@yahoo.com

NGOU NGOUP A YOU IRAD BP 2067, Yaoundé 223 7479

Jean-Daniel Directeur Général Adjoint

BELLA MANGA IRAD BP 2067, Yaoundé 223 8549

Coord. Sei. Cult. Pérenn. Irad-fruit(â),carnnet. cm

THE Charles IRAD BP 2067, Yaoundé 222 3022

Coord. Sei. Cult. Ann. cthe(â),iccnet. cm

TONYE Jean IRAD BP 2067, Yaoundé

Coord. Sei. Syst. Produc. J. tonye(â),camnet. cm

EKUE Fabian IRAD BP 2067, Yaoundé 222 3362

Coord. Sei. Prod. Animales ekuefabian@yahoo. corn

NY ASSE Salomon IRAD, plantes stimulantes BP 2067, Yaoundé 223 8949

Chef de programme nyasse(â),iccnet. cm

KOUONMENIOC Jean IRAD, BP 2067, Yaoundé 222 3362

(38)

TEMPLE Ludovic IRAD / CARBAP BP 2572, Yaoundé 223 8549

Économiste

RIVIERE François IRD BP 1857, Yaoundé 220 1 5 08

Représentant

POURCHOT Jean-Paul Projet APOPC BP 1 6 1 6, Yaoundé 223 25 87

ASPPA pourchot(a),iccnet. cm

MPOAME MBIDA Univ. Dschang / F ASA BP 222, Dschang 345 1566

Doyen

FOUDA Thérèse Univ. Dschang BP 12489, Yaoundé 223 89 14 Chef Antenne Nkolbisson

DJIETO LORAON Univ. Yaoundé 1 BP 8 12, Yaoundé 754 30 88

Champlin Enseignant Fac. Sciences

ALENE Désirée-Chantal Univ. Yaoundé 1 BP 14096, Yaoundé 773 07 73 Étudiante Bio-écologie dcalene�justice. corn

MOGO Amos Univ. Yaoundé 1 BP 47, Yaoundé 23 1 97 48

NIEMENAK Nicolas Univ. Yaoundé 1 BP 47, Yaoundé

niemenak�uycdc. uni net. cm

OMOKOLO N. Denis Univ. Yaoundé 1 BP 47, Yaoundé 997 83 36

domokolo�uycdc. uni net. cm

(39)
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Montage du PCP Budge t pr évisionnel (en F CFA) 21 /03/02 Remarques Montant total Cir ad lrad lrd U. Ydé1 U. Dsch 1. Prép arat ion du Forum 1.1. un ions du Com ité de Pi lotage 1 par mois = 10 (toutes à Yaound é) 1.1.1. Organisation 1. 2. Commun ication entre les membr es 1. 2.1. Téléphone / In ternet à charqe de chaque mem bre 1. 3. Frais di vers 1. 3. 1. Pho toc opieur 1 nvestissement 14 00 000 14 00 000 1. 3.2. Secrétariat / div ers 300 000 15 0 000 15 0 000 1. 4. Tenue s d'ateliers de préparation 1. 4. 1. 2 à Yaoundé 2 Cir ad (R affl eqeau, Chamb on) + xxx 440 000 220 000 220 000 1. 4.2. 2 à Dschang 4 Cir ad (R eb. , Sno. , Raffl ., Ch.) + xxx 880 000 440 000 440 000 1. 4.3. 2 à Douala 2 Cir ad (Reb oul , Snoeck) + xxx 660 000 220 000 440 000 1. 5. Missions d'appui 1. 5. 1. lnr a (J .M. Barbi er) : 2 1. 500. 000 avion + 7 jours à 80.000 4 360 000 4 360 000 1. 5.2. Cir ad (D. Nic olas ) : 2 + déplac. (2 j + carbur.) à 12 0.0 00 4 360 000 4 360 000 Sous-Total Préparation 12 400 000 11 15 0 000 12 50 000 2. Forum 2.1 . Frais d'acc ueil des participant s 2. 1.1. partie. de France : 7 1. 500. 000 avion + 7 jour s à 80.000 14 420 000 2.1 .2. par tie. de Yaoundé : 51 Per Diem : 20.0 00 F x 1 jour 10 20 000 2.1 .3. par tie. de Douala /Dschang : 15 2 jours à 40.000 F/j + 15 .000 trans port 14 25 000 2.2. Frais de ception 2.2. 1. Locat ion salle Hi lton : 250.000 F / jour 500 000 2.2 .2. Paus es café / cock ta il 2 Pc à 3. 500 ; 1 cock tail à 11 .5 00 / oers 14 80 000 2.3. Diver s 2.3 .1. Pla quettes 500 000 2.3.2. Couverture médiatique (C RTV) 200 000 2. 3.3. Secrétariat / rappor ts 15 00 000 Sous-Total Forum 21 045 000 To tal Prép arati on + Forum 32 195 000 12 50 000

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Montage du PCP Lis te des participants Total Yao undé Autr e France Cher cheur s (y compris Corn. Pi lo t.) Cir ad 12 chercheurs 12 10 2 lrad 12 chercheurs 12 8 4 lrd 1 Représ. 1 1 U. Ydé1 6 ens /prof 6 6 Dschang 6 en s/prof 6 1 5 Asppa Dir 1 1 Ins titut ion nels Cir ad 1 Représ. 1 1 lrad OGA + 5 Coord 8 8 U. Ydé1 Reet + Doyens 4 4 Dschang Reet + Doyens 4 4 Asppa AT 1 1 Inv ités / Per sonnal ités Cir ad 2 DG (lr ad+Cir ad) + PCA + 2 Minis tres + 5 Ba illeur s 10 10 Cir ad -Fr ance 2 lnr a + 1 Toul + 2 Dir + 1 Dir Sc + 1 Dél 7 7 Total 73 51 15 7 )

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Pôle de Compétence en Partenariat au Cameroun

Fiche de positionnement

Thème : Gestion intégrée des exploitations familiales dans les

écosystèmes agro-forestiers tropicaux

Organisme (Institution / Université) :

Département / Laboratoire :

Adresse :

Liste de un ou plusieurs sous-thèmes qui peuvent contribuer au thème que le département (laboratoire) souhaite voir inscrit dans ce PCP.

Sous-thème proposé

Moyens disponibles

1. Humains : Liste des personnes qui s'intégreront dans le PCP (et % de temps disponible).

2. Matériels : Moyens mis à disposition des personnes listées ci-dessus.

3. Financiers :

- Propres à l'Institution - Projets en cours - Projets en prévisions :

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Pôle de Compétence en Partenariat

entre

L'Institut de Recherche Agricole pour le Développement

(IRAD)

et

Le Centre de Coopération Internationale

en recherche Agronomique pour le développement

Département des Cultures Pérennes (CIRAD-CP)

et

L'Université de Dschang

sur

L'amélioration des systèmes de production basés sur les

cultures pérennes

Préambule

Vu les accords de Coopération conclus le 21 février 1 974 relatifs à l'aide et à la coopération en matière de recherche scientifique entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement de la République française ;

Vu les accords IRAD - université ...

Vu .. .

Considérant les acquis des collaborations antérieures et l'existence d'une volonté commune de les maintenir et de les développer sous forme d'un pôle de compétences dans le cadre défini par le protocole susvisé,

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