• Aucun résultat trouvé

Unités adoptées pour les mesures absolues par le congres international des électriciens;

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Unités adoptées pour les mesures absolues par le congres international des électriciens;"

Copied!
14
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237934

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237934

Submitted on 1 Jan 1882

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Unités adoptées pour les mesures absolues par le congres international des électriciens;

H. Pellat

To cite this version:

H. Pellat. Unités adoptées pour les mesures absolues par le congres international des électriciens;. J.

Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.255-267. �10.1051/jphystap:018820010025501�. �jpa-00237934�

(2)

255

Le 17 septembre 1844,

une Commission du Bureau des

Longitudes

le

retoucha,

et l’amena à

l’égalité

presque

parfaite

avec l’étalon

des Archives.

4° L’Observatoire

possède

encore

aujourd’hui

presque tous les instruments

déposés

en l’an

XII,

et, en

particulier,

la

grande règle

de

Lenoir, qui

a servi à

Lavoisier,

Borda et aux Commissaires de l’an VII pour les

comparaisons

des toises aux

règles géodésiques

et

pour

l’étalonnage

des mètres.

Malgré

les modifications

qu’elle

a

subies et

l’adjonctiom

de

plusieurs

comparateurs

d’époques

très

différentes, j’ai

reconnu sur cette

règle

l’existence de caractères

qui

permettent d’affirmer l’authenticité d’une des

pièces

les

plus

intéressantes pour l’histoire du

système métrique.

Elle a seulement

perdu

son curseur.

Les

grandes règles géodésiques

n’on

t plus

leur niveau. Une

perte

plus déplorable

est celle de la

règle bimétallique

du

pendule

de

Borda et

Cassini ;

elle fut

coupée

en

deux,

en

1806,

par ordre du

Bureau des

Longitudes,

pour servir à faire une

règle plus

courte,

que Biot et

Arago

devaient

employer

en

Espagne.

Cette

règle

ne

parait

pas avoir

servi,

et les morceaux de la

première

ont

disparu.

Tous les

appareils

relatifs au

système métrique

et les étalons de

poids

et mesures vont être

réunis,

à

l’Observauoire,

dans un musée

spécial,

pour être conservés à l’abri de toute mutilation nouvelle

et

protégés

contre la perte des traditions

historiques.

UNITÉS ADOPTÉES POUR LES MESURES ABSOLUES PAR LE CONGRES INTERNATIONAL DES

ÉLECTRICIENS;

PAR M. H. PELLAT.

Les diverses

grande urs mécaniques

et

physiques

peuvent être

évaluées à l’aide de trois unités fondamentales convenablement choisies. En nature, les unités fondamentales

adoptées

par la Cons- mission

chargée

de cette

question

par le

Congrès

international des

Électriciens (1881)

ont été : une unité de

longueur,

une unité de

temps

et une unité de masse. Voici la définition de ces unités

fondamentales,

des unités

mécaniques

et

physiques dérivées,

ainsi

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010025501

(3)

256

que des unités

secondaires, plus

commodes dans la

pratique, qui

ont été

adoptées

par le

Congrès ( ).

UNITÉS FONDAMENTALES.

10 UNITÉ DE LONGUEUR. - Le

centimètre,

défini comme la cen-

tième

partie

de la

longueur

à de la

règle

de

platine

conservée

aux Archives et

représentant

le mètre-étalon : dimension L (2 ).

Ces unités ne sont autr es que celles adoptées auparavant par l’Association Britannique et connues sous le nom d’unités C.G.,S. (centimètre, gramme, seconde).

Le Congrès a seulement changé la désignation des unités secondaires de courant et de quantité d’électricité qui avaient le même nom : weber; la première a reçu le nom d’ampère, la seconde de coulomb. Le nom de fczrczd, employé quelquefois

pour désigner une quantité d’électricité, a été réservé pour l’unité secondaire de

capacité. (Voir, à ce sujet, Journal de Physique, t. III, p. 61 ; 1874.)

(q) Les dimensions d’une grandeur sont données par la relation qui existe entre

cette grandeur et les grandeurs fondamentales (longueur, masse, temps); c’est ainsi que les dimensions d’une vitesse sont représentées par le rapport d’une lon- gueur à un temps, V =

L T

Cette relation per met de trouver immédiatement la valeur dans un système de mesures absolues de l’unité d’une grandeur d’un autre système absolu et, par là, d’avoir la valeur numérique du coefficient par lequel il

faut multiplier un nombre donnant la mesure de cette grandeur, dans le second système, pour avoir sa mesure dans le premier. Il suffit pour cela d’évaluer dans le premier système les unités fondamentales du second et de porter ces nombres dans la rclation exprimant les dimensions de la grandeur. Ainsi le système de

mesure absolue imaginé par Gauss a pour base le millimètre, la masse du mil- ligramme et la seconde. Si l’on veut convertir les mesures données dans le sys- tème Gauss en mesure C.G.S., il faut faire dans les relations donnant ces dimen- sions des grandeurs

Par exemple, l’unité de travail du système Gauss vaut, d’après la relation

W=ML2 T2

0,001 X 0,1-2 1

= 0,0001 unités C . G . S .

L’unité de champ magnétique du système Gauss vaut, d’après H =

M1 2 TL1 2

(4)

257

UNITÉ DE MASSE. - La masse du gi,an?n2e défini comme la millième

partie

du bloc de

platine

conservé aux Archives et

repré-

sentant le

kilogramme-étalon.

Gomme celui-ci ne vaut la masse

d’un décimètre cube d’eau pure

à 4- qu’avec

une erreur en moins

qui

est

environs 13 1000000,

l’unité de masse

adoptée

diffère

de 13 1000000

de la masse d’un centimètre cube d’eau pure à

(1)

dimension M.

30 UNITÉ DE TE-Mrs. - La seconde définie à la manière ordi- naire

(1 24 X 60-2 du jour

solaire moyen

dimension T.

Comme on le

voit,

ces trois unités fondamentales sont arbi- traires et tout à fait

indépendantes

les unes des autres.

UNITÉS MÉCANIQUES.

10 UNITÉ DE VITESSE. - La vitesse d’un rt2obzle

qui franchit

l’zcnité de

lonyzcezcr

dans l’unité de tel1lps:

UNITÉ D’ACCÉLÉRATION. - L’accélération cl’lln mobile doiîl la vitesse s’accroît d’une unité clans l’unité cle temps :

(’ ) Il résulte de là que, si D est la densité mécanique (masse de l’unité de vo-

lume) d’un corps et m son poids spécifique (rapport entre le poids du corps et le

poids d’un égal volume d’eau pure à 4°), on a la relation D = w (1 + E ),

E étant l’erreur relative commise dans la détermination du kilogramme-étalon, d’après la définition donnée par la Convention. Comme E est environ égal a

+ 0,000013, on voit que D ne diffère de UJ qu’au plus par l’unité du cinquième chiffre significatif; or les mesures de poids spécifique ne comportent que bien

rarement une exactitude de cinq chiffres significatifs; pratiquement on a donc

encore D --- rr.

(5)

258

L’inuensité de la

pesanteur

à Paris a pour valeur absolue

980,896

(dont

le

log

est

2,991629).

_

3° UNITÉ DE FORCE. - La

force qui communique

à l’unité de

masse l’unité d’accélération. Cette unité a reçu le nom de

d)’ne:

Le

poids

d’un gramme

communiquant

à sa masse une accéléra- tion de

g8o,8g6 unités,

vaut

980,896 dynes.

La

dyne

est donc une force voisine du

poids

d’mn

milligramme.

Un

milligramme

vaut

o,g80896 dyne.

Un gramme vaut

0,980896 kilo dyne.

Un

kilogramme

vaut

o,g8o8g6 mégadyne (1).

4° UNIl É

DE TBAVÀIL OU D’ÉNERGIE. - Le travail

accolnpli par

r’unité de

force déplaçant

son

point d’application

de l’unité

de

longueur

suivant sa propre direction.

Cette unité de travail a reçu le nom

d’erg:

L’erg

a une bien

petite

valeur : un

kilogramètre

vaut

o, 98o896 x 106 X 102 == 0,980896 x i o8 ergs, soit

98,o896 nié-ergs.

La chaleur étant une des formes de

l’énergie,

une

quanlité

de

chaleur peut être évaluée en ergs. En admettant

qu’une petite

ca-

lorie

(chaleur

nécessaire pour élever de 00 à 10 C. un gramme

d’eau

donne

0,428 kilogrammètres;

on voit

qu’une petite

calorie

représen tc 0,428

x

0,980896

x

108= 4,2

X 107 ergs

( don t

le

log est 7,6231 )

ou

42 méger-s.

5° UNITÉ DE PUISSANCE. - Let

puissance

d’lin moteur

qui

donne l’unité de travail dans l’unité de ten11Js:

(1) On emploie devant les noms des unités principales ou secondaires les pré-

fixes déca, hecto) kilo, lnéga pour désigner des unités dix, cent, mille, un million de fois plus grandes; et l’on crnploie aussi les préfixes déci, centi, milli, micro

pour désigner des unités dix, cent, mille, un million de fois plus petites.

(6)

259 Cette unité est d’une

petitesse

extrême : une mouche est un

moteur d’une

puissance

de

plusieurs

unités. Le

cheval-vapeur

vaut

75

X

0,980896

x

i o8 7,3579-

X 109 unités

( dont

le

log

est

9,86671).

UNITÉS ÉLECTRIQUES E’r 1BfAGNÉTIQUES.

La Commission a

adopté

le

système électromagnétique.

Le

système électhostatidme, peut-être

moins

artificiel, exige

des

mesures trop délicates pour établir les

étalons,

et ceux

qui

inté-

ressent le

plus

dans ces

applications (étalon

de

r ésis tance,

de force

électromotrice)

auraient été obtenus par une voie trop détournée.

UNITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES.

1 ° UNITÉ DE MAGNÉTISME. - La

quantité

de

magnetisme qui agit

sur une

ég’ale quantité placée

et l’unité de distance avec /’ unité de

force. D’où,

en vertu de la loi de

Coulomb, Q

et

Q’

dé-

signant

deux

quantités

de

magnétisme

et par

conséquent

pour la dimension

de Q

UNITÉ DE CH A.:B1P MAGNÉTIQUE. - Le

champ magnétique

daiis

lequel

l’unité de

magnétisme

est soutnise à l’unité de

,force.

Si fI

représente

l’intensité d’un

champ magnétique,

si

Q représente

une

quantité

de

111agnétis111e,

on a pour la force F

qui agit

sur elle

d"où

On a donné le nom de gauss

(1)

à l’unité de

champ magnéuique.

(1) Cette dénomination ne figure pas dans les résolutions adoptées par le Con-

grès des Électricien.

(7)

260

En octobre

1875

le

champ magnétique

terrestre total valait à l’Observatoire de Pans

0gauss,468

et sa

composante

horizontale

0gauss,194.

UNITÉ DE MOMENT MAGNÉTIQUE. - Le moment d’un

ccimunt

don t

les pôles renferment

l’unité de

magnétisme

et

sont pla-

cées à l’unité de distance:

40

UNITÉ DE COURANT. 2013 L’intensité d’un courant

qui,

décri-

vant un arc de cercle de rayon

unité,

est tel

qu’un

tronçon

d une

longueur égale à

l’unité donne au centre du

cercle

l’unité de

champ magnétique (c’est-à-dire agit

avec l’unité de force sur l’unité de

magnétisme placée

au

centre),

d’où la force

F,

avec

laquelle agit,

en vertu des lois

d’Ampère

et de

Pouillet,

un

élément de

longueur 1

d’un courant d’intensité 1 sur une masse

Q

de

magnétisme placée

à une distance

L,

dans une direction faisant

un

angle

x avec celle de

l’élément,

est donnée par

c’est-à-dire que cet élément de courant

fournit,

à une distance

L,

dans une direction a, un

champ magnétique

H donné par

Réciproquement,

la force

qui agit

sur un élément de courant

placé

dans un

champ magnétique H,

dont les

lignes

de forces font

un

angle x

avec la direction du courant

(force

dont la direction

est

perpendiculaire

au

plan

de l’élément et de la

ligne

de

force),

(8)

261 est donnée par

Enfin l’action

réciproque

de deux éléments de courant d’inten-

sité 1 et

I’,

de

Ion-ueur 1

et

P, placés

à une distance L l’un de

l’autre,

faisant les

angles

x et x’ avec la droite

qui

les

joint,

et tels

que les deux

plans,

passant par cette droite et chacun d’eux, forment un

angle

w entre eux, est donné en valeur absolue par la formule

d’Ampère, prise

sous la forme suivante

(1) :

On a donné le nom

d’ampère

à une unité secondaire de cou-

rant valant lo-t unités absolues. Pour avoir une idée de l’ordre de

grandeur

de

l’ampère, ajoutons qu’un galvanomètre

à une seule

aiguille,

de sensibilité

médiocre,

peut être

grad ué

en

milliampères.

Un élément Bunsen de taille moyenne

(zinc cylindrique

de

0m,19

de

hauteur, om,

09 de

diamètre),

étant fermé sur lui-même par une résistance

négligeable,

donne un courant de i 2 à 13

ampères.

(1) Et non pas sous la forme

ce qui donnerait une valeur moitié moindre pour la force.

On pourrait définir directement l’intensité d’un courant en partant de la for- mule d’Ampère, et ensuite, l’unité de courant étant fixée, s’en servir pour définir les autres unités magnétiques ou électriques; c’est ce qui constitue le système de

mesures électrodynamiques.

Mais on voit qu’en employant la formule d’Ampère sous la forme donnée dans le texte, l’unité électrodynamique de courant ne dïfFér erait pas de l’unité électro-

magnétique, et par conséquent les deux systèmes se confondraient pour les me- sures de toutes les grandeurs.

Si, au contraire, on employait la formule d’Ampère sous la forme donnée en

tête de la note pour définir l’unité de courant, le nombre qui représenterait l’in- tensité d’un courant en mesure électrodynamique serait égal au produit par VU

de celui qui la représente en unités électromagnétiques. Il n’y a donc aucun in-

térêt à conserver le système électrodynamique parallèlement au système électro- magnétique.

J. de Phys., 2e série, t. I. (Juin 1882.) 18

(9)

262

Un élément Daniell de taille moyenne

(zinc

extérieur C) lin-

drique

om, 19 de

hauteur, om,

og de

diamètre ;

cuivre

intérieur,

de

om, 05

de

diamètre),

monté au sulf’ate de

zinc,

étant fermé sur lui-

même par une résistance

négligeable,

donne un courant de 1

amp,

3 environ.

5° UNITÉ D’ÉLECTRICITÉ. - Lcz

qitazitité

d’électricité

qui

trcz-

verse dans l’unité de temps une section d’un

conducteur par-

cout-upar l’unité de courant:

On a donné le nom de coulomb à une unité secondaire d«élec- tricité valant i o-1 unités

absolues; d’après cela,

un

ampère fait

passer un

cotilonîbpar

seconde à travers une section d’un con-

ducteur.

L’unité absolue d’électricité

décompose, d’après

M. Mascart

(1),

une fraction

égale

à

0,10415 d’équivalent chimique

d’un corps

exprimé

en

milligramme;

soit par

exemple

ûmmg,

9373

d’eau.

6- UN ITÉ DE DÉSISTA ]BCE. - La résistance d’un conducteur dans

lequel

l’unité de courant

dépense

l’unité de travail dans l’unité de temps.

D’où,

en vertu de la loi de

Joule,

R

désignant

la

résistance d’un

conducteur,

dimensions R =

W I2T =L T

(mêmes dimensions

qu’une

vitesse).

On a donné le nom d’ohm à une unité secondaire de résistance valant 109 unités absolues. La Commission a décidé

qu’il

serait

établi un ohm-étalon construit au moyen d’une colonne de mercure à o°, ayant pour section 1 rnmq et une

longueur qu’il

reste à

déterminer exactement par de nouvelles

expériences. 3Iais,

de

l’ensemble des travaux

déjà

faits

antérieurement,

on

peut

conclure que cette

longueur

sera

Wl, o5g, probablemen t

à 2mm

près.

L’unité

siemens vaut environ

0, 943 ohnl-théorique,

et l’ohm-étalon donné

(1) Ce nombre est d’accord avec ceux de Weber et de Cazin (Journal de Phy- sique, 2e série t. l, p. lOg).

(10)

263

par l’Association

britannique

est

trop

faible et ne vaut

qu’environ

o, g90

ohm-théorique (1).

Ajoutons qu’il

faut de

4Sm

à 50m d’un fil de cuivre du com- merce

(non pur)

de 1 mmq de section pour faire i ohm. Les élé-

ments Bunsen et Daniell mentionnés

plus

haut ont

respective-

ment comme résistance

oohm,

15 e t

0

85.

UNITÉ DE FORCE ÉLECTROMOTRICE OU DE DIFFÉRENCE DE POTEN- TIEL. - La

force

électromotrice

qui communique

l’unité

(l’énerg’ie

à l’unité d’électricité.

D’oû,

en vertu de la loi

d"Ohm,

en

désibnant

par E une force

él ec tromo trice,

Si un élérnent de circuit, AB de

longueur

1 se

déplace

avec une

vitesse v dans un

champ magnétique

d’intensité H dont les

lignes

de force XY font

l’angle a

avec l’élément

AB,

et si la direction de Fig. 2.

déplacement

00’ fait un

angle w

avec la force OF

agissant

sur

l’élément,

la force électromotrice élénlentaire d’incluction est

donnée en valeur absolue par

On a donné le nom de volt à une unité secondaire de force

(1) Voir) sur la détermination de l’ohm, le Journal de Physique, 2’ série, L l, P. 43.

(11)

264

électromotrice valant 108 unités

absolues ; d’après cela,

un volt

donne un

anipèr-e

dans iiii olzm

(I amp

=

Ivolt Iohm)

La force électromo trice d’un élément Volta

(zinc,

cuivre et sul-

fate de zinc ou eau

acidulée)

a pour valeur moyenne 1 volt. Celle d’un daniell

(cuivre,

sulfate de

cuivre,

sulfate de

zinc,

zinc amal-

gamé),

varie entre

1 volet

09 et

1 volt, 14.

L’étalon de force électromotrice le

plus convenable,

à cause de

sa

remarquable fixité,

est actuellement l’élément Latimer Clark

(1),

dont l’Association

Britannique

donne pour valeur

I volt,457 (2).

8° UNITÉ DE CKPACITÉ. - La

capacité

d’un condensateur dont les arn1,atures seraient

chargées

chacune de l’unité d’électricité pour llne

di rence

de

potentiel égale

cc l’unité. En

désignant

par C une

capacité,

on a

Cette unité est énorme : la

capacité

du Soleil est inférieure à

10000000000

d’unité absolue.

On a donné le nom de

farad

à une unité secondaire valant io-9 unités absolues.

D’après cela,

un condensateur de 1

farad, présentant

une

différence

de

potentiel

de 1 volt entre ses ai-

lnatures, est

clzczrn-é

de i coulomb sur chacune d’elles

(i

cou-

lomb = i farad x i

volt).

Le farad lui-même est une unité bien

trop grande

pour la pra-

tique (le

Soleil est inférieur à un

décifarad);

on construit des

capacités

étalons donnant le microfarad

(10-15

unités

absolues)

et ses subdivisions en dixièmes et centièmes.

Une batterie de 1 me¡ de surface

(environ

io

jarres),

et dont le

verre des bouteilles a Imm

d’épaisseur, possède

une

capacité

de

1 55

de

microfarad.

(1) Voir Journal de Physique, Ire série, t. 11, p. 355 ; 1873.

(1) D’après les expériences de Sir BY. Thomson, pour qu’une étincelle jaillisse

entre deux plateaux distants de i--, il faut établir entre eux une différence de potentiel d’environ 1000 volts.

(12)

265

UNITÉS ÉLECTROSTATIQUES.

Les formules usitées en électricité

statique

conduisent à l’em-

ploi

des unités

électrostatiques;

il convient alors

d’exprimer

les

diverses

grandeurs

d’abord en ces dernières

unités, puis

de con-

vertir les mesures en unités

électromagnétiques

par

l’emploi

d’un

coefficient convenable. C’est

pourquoi

nous

ajoutons

ici la défini-

tion des unités

électrostatiques

et la relation

qui

existe entre les

deux

systèmes

de mesure.

UNITÉ D’ÉLECTRICITÉ. - LfL

quantité

d’électricité

qui a -it

sur ume

quantité égale placée

à l’unité de distance aç,ec l’unité

de force. D’où,

en

désignant

par Ladeux

quantités d’électricité,

la loi de Coulomb donne

UNITÉ DE POTENTIEL. - Le

potentiel

donné par l’unité (l’électricité cc l’unité de distance. D’où

3° UNITÉ DE CAPACITÉ. - La

capacité

d’un condensateur dont les armatures seraient

charg’ées

chacune de t’unité cl’élec- tricité pour zcne

digét-etice

de

potentiel égale

II l’unité. En

désignant

par c une

capacité

et par e la difl’érence de

potentiel,

on a

L’unité de

capacité

est aussi la

capacité

d’une

sphère

conduc-

trice de

rayon-unité

située à une distance infinie de tout corps électrisé.

RELATION ENTRE LES UNITÉS ELECTROSTATIQUES

ET ÉLECTROMAGNÉTIQUES.

Quantité

d’électricité. -

Désignons

par K le

rapport

entre le nombre a donnant la mesure d’une

quantité

d’électricité en

(13)

266

unités

électriques

et le nombre A donnant la mesure de la même

quantité

d’électricité en unités

électromagnétiques,

on a

Les dimensions de K sont donc les mêmes que celles d’une vitesse.

Or, l’expérience

a donné un résultat bien

remarquable :

la va-

leur de K est

égale

à la vitesse de la lumière

1 ’ ),

soit

On a donc pour la formule de conversion

On voit que A est très

petit

par

rapport

à a. d

Différence

de

potentiel.

- Le travail W des forces

éléc- triques agissant

sur une

quantité

d’électricité A

(en

mesure élec-

tromagnétique)

ou cc

(en

mesure

électrostatique) qui

chemine

entre deux

points

dont la différence de

potentiel

est E

(en

mesure

électromagnétique)

ou e

(en

mesure

électrostatique)

est donné par

on a donc

d’où,

pour la formule de transformation

( 2 )

On voit que E est très

grand

par

rapport

à e.

(1) Voir, à ce sujet, Journal de Ph)’sique, Ire série, t. X, p. !t68.

(2) Donnons un exemple utile de ces transformations de mesures 1B1. Mascart, dans son Traité d’électricité statique, publié en 1876, avait adopté le système élcctrostatique et pour unités fondamentales, le millimètre, le poids du milligramme

et la seconde. Pour transformer les mesures données dans ce système en mesure électrostatique C. G. S ., il faut faire dans les relations donnant la dimension des

(14)

267 3°

Capacité. -

On a

d’où

d’où,

pour la formule de

transformation,

On voit que C est extrêmement

petit

par

rapport

à c.

ANALOGIE THERMODYNAMIQUE DES PHÉNOMÈNES

THERMO-ÉLECTRIQUES

ET DU PHÉNOMÈNE DE PELTIER;

PAR M. E. BOUTY.

Soit un canal ACBD

imperméable

à la

chaleur,

contenant en

ACB du sable exactement saturé

d’eau,

en BDA de l’air saturé de vapeur d’eau. Assimilons le sable et l’air à deux conducteurs et l’eau

liquide

ou gazeuse au fluide

électrique imaginaire

dont le

déplacement

dans les conducteurs

engendre

le courant.

Cela

posé,

on voit immédiatement

qu’il

ne peut se

produire

de

courant

quand

tous les

points

du circuit sont à la même

tempéra-

ture. Examinons ce

qui

arrive

quand

on échauffe A.

Après

une

période

variable

plus

ou moins

longue,

une circulation

permanente

s’établit dans le canal : l’eau se

vaporise

en

A,

se

condense

en B

grandeurs L = o, r, M = g, 8o8g6, T = i; l’unité de différence de potentiel de ce sys- tème vaut, en unité électrostatique C. G. S., d’après e

=M1 2L1 2 T,

et en unité électromagnétique C . G . S . , il vaut

soit encore 297 volts.

Références

Documents relatifs

Il en existe également de plus spécifiques, comme le pied à coulisse ou le palmer qui servent à mesurer les petites longueurs avec précision (de l’ordre du millimètre) ou des

Les progrès de l’instrumentation ont d’ores et déjà permis des mesures suffisamment précises pour que l’on décide d’établir conventionnellement des valeurs exactes

On appelle grandeur physique, toute propriété de la nature qui peut-être quantifiée par la mesure ou le calcul. L'unité de mesure est un étalon nécessaire pour la mesure de

Plusieurs unités existent pour une même grandeur. Il existe de très nombreuses grandeurs autour

Elle peut être exprimée en kg/dm 3. Exemple: la masse volumique du fer est de 7,8

L’ ampere (A) est l’intensité d’un courant constant qui passant dans deux conducteurs rectilignes, parallèles, de longueur infini, de section négligeablle,

Imagine la taille des objets et

Thème C – Grandeurs et mesures Calculer avec des grandeurs mesurables ; exprimer les résultats dans les unités adaptées Comprendre l’effet de quelques transformations sur