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Sur quelques propriétés thermodynamiques d'une phase solide du gallium instable à la pression atmosphérique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236196

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Sur quelques propriétés thermodynamiques d’une phase

solide du gallium instable à la pression atmosphérique

A. Defrain, Israël Epelboin

To cite this version:

A. Defrain, Israël Epelboin. Sur quelques propriétés thermodynamiques d’une phase solide du gallium

instable à la pression atmosphérique. J. Phys. Radium, 1960, 21 (1), pp.76-77.

�10.1051/jphys-rad:0196000210107601�. �jpa-00236196�

(2)

76

plus

faible all X tensions

élpv(’1’H ;

i

correspond

à 88 O)

a8Vda2i2à17B.

Ces valeurs de G étant

inhabituelles,

il va de soi

que nous avons vérifié

qu’elles

n’étaient pas causées

FI G. 4.

par une self-inductance du circuit d’alimentation.

D’autre

part,

nous avons utilisé pour ces mesures deux

montages

spécialement adaptés

à la détermination du module et du

signe

du

déphasage [3] ;

tous deux

com-prennent

un

phasemètre

électronique.

Lorsqu’il

y a

polissage

ou

oxydation,

l’anode est entourée d’une couche de diffusion

et,

bien que la constitution en soit différente dans les deux cas, on

pourrait

admettre que des ions se

groupent

pour

former des

particules

de masse m et de

charge

e. Le

phénomène

de résonance

s’expliquerait

alors par la vibration de ces

particules,

sous l’action du courant

alternatif. Un calcul

[4]

montre que

l’impédance

de l’anode

comporte

un terme

selfique

qui,

par unité de

surface, s’exprime

par

md

(p

nombre de

particules

par Pe

unité de

volume,

d

épaisseur

de la

couche).

Une autre

expression

du terme

selfique

avait

déjà

été donnée par C. Chalin

[5]

en admettant que la couche d’ions

absorbés vibre d’un seul bloc. ,

On doit

cependant

remarquer que ces

interpréta-tions

n’expliquent

pas la relation

qui

semble exister

entre le

phénomène

de résonance et le

palier

de la courbe

I- U,

relation se traduisant par les variations

des diamètres des cercles

qui

dans le

plan

complexe

donnent

l’impédance

en fonction de la

fréquence. Qu’il

y ait

polissage

ou

oxydation,

le

palier

traduit une

passivation

de l’anode. La tension

anodique

ne compor-tant

pratiquement

pas de

composante

ohmique,

on

peut

considérer que la couche

anodique

est

semi-con-ductrice et

peut

redresser

partiellement

le courant

alternatif. Il

pourrait

donc y avoir une activation

périodique

de la surface

anodique

provoquant

des oscillations

qui à

certaines

fréquences

du courant

alternatif

pourraient

entrer en résonance avec celui-ci.

BIBLIOGRAPHIE

[1] EPELBOIN

(I.),

Bull. S. F. E., 1955, 5, n° 58, 679.

[2]

EPELBOIN

(I.),

C. R. Acad. Se., 1952, 234, 950.

[3]

LORIC

(G.),

Contribution à l’étude de

l’impédance

des cellules

électrolytiques.

Diplôme d’Études

Supérieures,

Paris,

octobre 1959.

[4] BOUGON

(Mlle M.),

Étude des fortes surtensions

ano-diques

à l’aide d’un faible courant alternatif.

Diplôme

d’Etudes

Supérieures,

Paris, décembre 1955.

[5]

CHALIN

(C.),

Contribution à la recherche du méca-nisme du

polissage électrolytique :

nouvelle méthode d’étude du processus aux électrodes. Thèse, Paris,

8

juillet

1954. R. G. E. 1956, 65, 87.

SUR

QUELQUES PROPRIÉTÉS

THERMODYNAMIQUES

D’UNE PHASE SOLIDE DU GALLIUM INSTABLE A LA PRESSION

ATMOSPHÉRIQUE

Par A. DEFRAIN

et

I.

EPELBOIN,

Laboratoire de

Physique (Enseignement)

de la Faculté des Sciences de Paris.

En se basant sur le

diagramme pression-température

du

gallium

établi par

Bridgman

en 1935

[1],

on

peut

prévoir

l’existence d’un

équilibre

métastable entre la

phase

Il solide stable aux

pressions supérieures

à

FIG.1

12 050

kg/CM2

et l’état

liquide ;

une

extrapolation

linéaire de la courbe

d’équilibre

gallium

II-liquide

jusqu’à

la

pression

atmosphérique

conduit à une

tem-pérature

d’équilibre

de

- 15,8

OC.

Le

décapage préalable

du métal dans une solution

bouillante d’acide

chlorhydrique

nous

permet

de le maintenir en surfusion

jiisqu’à

- 40 pC. Suivant la

(3)

77

pureté

du métal,

nous obtenons deux

types

de courbe de refroidissement. Pour un métal

comprenant

plus

de

99,99 %

de

gallium,

la courbe obtenue est

repré-sentée sur la

figure 1 ;

si le taux

d’impuretés

est de l’ordre de

0,1 %,

la courbe

représentative

est donnée

sur la

figure

2

[2] :

dans ce dernier cas une

impureté

isomorphe

stabilise

quelque

temps

cette

phase

instable.

FiG.2.

La

température

0,

est -

16,3

:t

0,2

OC : elle

corres-pond

à la

température d’équilibre

entre le

liquide

et le

gallium

II.

Des observations aux rayons X effectuées au

labo-ratoire de

minéralogie

de M.

Wyart

ont montré l’exis-tence d’une

phase

solide se formant à la

température

62

du

palier

de

la courbe de refroidissement. Le

rapport

des conductibilités

électriques

du

liquide

et du solide est de l’ordre de

1/2,6,

montrant que la

phase

instable doit avoir une structure

plus

compacte

que celle de la

phase

stable.

L’anisotropie électrique,

si

prononcée

pour le

gallium

solide

stable,

semble

ne

plus

subsister.

Pour mesurer la chaleur latente de fusion L de la

phase

instable,

nous avons utilisé une méthode

calori-métrique

du

type

électrique [3].

Nous avons trouvé L =

9,09 + 0,03

cal/g :

cette valeur

correspond

à la

moitié de la chaleur latente de fusion de la

phase

stable

(19,14 cal/g).

En utilisant les

paramètres

défi-nissant le

point triple

(12

050

kg/cm et

+

2,4 OC)

la

formule de

Clapeyron

donne une chaleur latente de

fusion de

10,3

calfg.

La transformation de la

phase

solide instable en

phase

solide stable se fait avec une forte

dilatation

que nous avons mesurée au moyen d’un dilatomètre à alcool

[2].

A - 22 oC,

les masses

spécifiques

respectives

des

phases

solide

stable,

solide instable et

liquide

sont :

5,92 g/em3, 6,23

gfr,m3 [2]

et

6,135

g/cm3 ;

celles du solide stable et du

liquide

sunt en accord aveu les données de la littérature

[4],

[5],

[6].

En

conclusion,

nous avons montré dans le cas du

gallium qu’une

phase

solide

n’ayant

été décelée

qu’aux

hautes

pressions

peut

exister aussi

quelque

temps

à la

pression

atmosphérique.

De

façon

analogue,

on

pour-rait

prévoir

deux

phases

solides du bismuth instables

à la

pression

atmosphérique.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

BRIDGMAN

(P. W.), Phys. Rev.,

1935, 48, 893.

[2]

DEFRAIN

(A.)

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Soc., 1936, 48, 699.

[6]

SPELLS

(K. E.),

Pr.

Phys.

Soc., 1936, 48, 299.

AMPÈREMÈTRES

UTILISANT LA

RÉPULSION

ENTRE COURANTS

PARALLÈLES

Par L.

REBUFFÉ,

Professeur honoraire de

Lycée,

Rennes.

Les

appareils présentés, qu’après quelques

recherches

nous croyons

inédits,

utilisent directement la défi-nition internationale de

l’ampère.

Les deux

premiers

peuvent

servir en courant continu ou

alternatif,

le troisième et le

quatrième

en alternatif

seulement ;

le

quatrième

ne convient

qu’aux

grosses intensités. I. -- Le

premier

appareil

comprend

un

équipage

mobile en fil de cuivre coudé deux

fois,

muni de deux

pivots

(C

et

D).

Le côté AB

(voir

fige 1)

de cet

équi-FIG. 1. ..

page sera

repoussé

par un

long

fil

rectiligne

NP

qui

lui

est

parallèle,

le même courant circulant en sens

in-verses dans NP et AB

L’équipage

est construit de telle sorte que le

dépla-cement d’une faible masselotte m suffit à amener le

centre de

gravité

G à une faible

distance

(soit a)

de

l’axe de rotation CD.

Les pivots

peuvent

être des

pivots

ordinaires nécessitant deux frotteurs pour relier

électriquement

le cadre aux conducteurs

NID

et

CP,

qui

sont dans le

prolongement

de CD pour que leur action sur AB ait un bras de levier nul. Ils

peuvent

aussi être constitnés

(voir

figure)

par les

pointes

de

crochets soudés à

l’équipage

et

reposant

sur le fond

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