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Submitted on 1 Jan 1960
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Sur quelques propriétés thermodynamiques d’une phase
solide du gallium instable à la pression atmosphérique
A. Defrain, Israël Epelboin
To cite this version:
A. Defrain, Israël Epelboin. Sur quelques propriétés thermodynamiques d’une phase solide du gallium
instable à la pression atmosphérique. J. Phys. Radium, 1960, 21 (1), pp.76-77.
�10.1051/jphys-rad:0196000210107601�. �jpa-00236196�
76
plus
faible all X tensionsélpv(’1’H ;
icorrespond
à 88 O)a8Vda2i2à17B.
Ces valeurs de G étant
inhabituelles,
il va de soique nous avons vérifié
qu’elles
n’étaient pas causéesFI G. 4.
par une self-inductance du circuit d’alimentation.
D’autre
part,
nous avons utilisé pour ces mesures deuxmontages
spécialement adaptés
à la détermination du module et dusigne
dudéphasage [3] ;
tous deuxcom-prennent
unphasemètre
électronique.
Lorsqu’il
y apolissage
ouoxydation,
l’anode est entourée d’une couche de diffusionet,
bien que la constitution en soit différente dans les deux cas, onpourrait
admettre que des ions segroupent
pourformer des
particules
de masse m et decharge
e. Lephénomène
de résonances’expliquerait
alors par la vibration de cesparticules,
sous l’action du courantalternatif. Un calcul
[4]
montre quel’impédance
de l’anodecomporte
un termeselfique
qui,
par unité desurface, s’exprime
parmd
(p
nombre departicules
par Peunité de
volume,
dépaisseur
de lacouche).
Une autreexpression
du termeselfique
avaitdéjà
été donnée par C. Chalin[5]
en admettant que la couche d’ionsabsorbés vibre d’un seul bloc. ,
On doit
cependant
remarquer que cesinterpréta-tions
n’expliquent
pas la relationqui
semble existerentre le
phénomène
de résonance et lepalier
de la courbeI- U,
relation se traduisant par les variationsdes diamètres des cercles
qui
dans leplan
complexe
donnentl’impédance
en fonction de lafréquence. Qu’il
y ait
polissage
ouoxydation,
lepalier
traduit unepassivation
de l’anode. La tensionanodique
ne compor-tantpratiquement
pas decomposante
ohmique,
onpeut
considérer que la coucheanodique
estsemi-con-ductrice et
peut
redresserpartiellement
le courantalternatif. Il
pourrait
donc y avoir une activationpériodique
de la surfaceanodique
provoquant
des oscillationsqui à
certainesfréquences
du courantalternatif
pourraient
entrer en résonance avec celui-ci.BIBLIOGRAPHIE
[1] EPELBOIN
(I.),
Bull. S. F. E., 1955, 5, n° 58, 679.[2]
EPELBOIN(I.),
C. R. Acad. Se., 1952, 234, 950.[3]
LORIC(G.),
Contribution à l’étude del’impédance
des cellulesélectrolytiques.
Diplôme d’Études
Supérieures,
Paris,
octobre 1959.[4] BOUGON
(Mlle M.),
Étude des fortes surtensionsano-diques
à l’aide d’un faible courant alternatif.Diplôme
d’EtudesSupérieures,
Paris, décembre 1955.[5]
CHALIN(C.),
Contribution à la recherche du méca-nisme dupolissage électrolytique :
nouvelle méthode d’étude du processus aux électrodes. Thèse, Paris,8
juillet
1954. R. G. E. 1956, 65, 87.SUR
QUELQUES PROPRIÉTÉS
THERMODYNAMIQUES
D’UNE PHASE SOLIDE DU GALLIUM INSTABLE A LA PRESSION
ATMOSPHÉRIQUE
Par A. DEFRAIN
et
I.EPELBOIN,
Laboratoire dePhysique (Enseignement)
de la Faculté des Sciences de Paris.
En se basant sur le
diagramme pression-température
dugallium
établi parBridgman
en 1935[1],
onpeut
prévoir
l’existence d’unéquilibre
métastable entre laphase
Il solide stable auxpressions supérieures
àFIG.1
12 050
kg/CM2
et l’étatliquide ;
uneextrapolation
linéaire de la courbe
d’équilibre
gallium
II-liquide
jusqu’à
lapression
atmosphérique
conduit à unetem-pérature
d’équilibre
de- 15,8
OC.Le
décapage préalable
du métal dans une solutionbouillante d’acide
chlorhydrique
nouspermet
de le maintenir en surfusionjiisqu’à
- 40 pC. Suivant la77
pureté
du métal,
nous obtenons deuxtypes
de courbe de refroidissement. Pour un métalcomprenant
plus
de
99,99 %
degallium,
la courbe obtenue estrepré-sentée sur la
figure 1 ;
si le tauxd’impuretés
est de l’ordre de0,1 %,
la courbereprésentative
est donnéesur la
figure
2[2] :
dans ce dernier cas uneimpureté
isomorphe
stabilisequelque
temps
cettephase
instable.FiG.2.
La
température
0,
est -16,3
:t
0,2
OC : ellecorres-pond
à latempérature d’équilibre
entre leliquide
et legallium
II.Des observations aux rayons X effectuées au
labo-ratoire de
minéralogie
de M.Wyart
ont montré l’exis-tence d’unephase
solide se formant à latempérature
62
du
palier
de
la courbe de refroidissement. Lerapport
des conductibilitésélectriques
duliquide
et du solide est de l’ordre de1/2,6,
montrant que laphase
instable doit avoir une structureplus
compacte
que celle de laphase
stable.L’anisotropie électrique,
siprononcée
pour legallium
solidestable,
semble
neplus
subsister.Pour mesurer la chaleur latente de fusion L de la
phase
instable,
nous avons utilisé une méthodecalori-métrique
dutype
électrique [3].
Nous avons trouvé L =9,09 + 0,03
cal/g :
cette valeurcorrespond
à lamoitié de la chaleur latente de fusion de la
phase
stable(19,14 cal/g).
En utilisant lesparamètres
défi-nissant le
point triple
(12
050kg/cm et
+2,4 OC)
laformule de
Clapeyron
donne une chaleur latente defusion de
10,3
calfg.
La transformation de la
phase
solide instable enphase
solide stable se fait avec une fortedilatation
que nous avons mesurée au moyen d’un dilatomètre à alcool[2].
A - 22 oC,
les massesspécifiques
respectives
des
phases
solidestable,
solide instable etliquide
sont :5,92 g/em3, 6,23
gfr,m3 [2]
et6,135
g/cm3 ;
celles du solide stable et duliquide
sunt en accord aveu les données de la littérature[4],
[5],
[6].
En
conclusion,
nous avons montré dans le cas dugallium qu’une
phase
soliden’ayant
été déceléequ’aux
hautes
pressions
peut
exister aussiquelque
temps
à lapression
atmosphérique.
Defaçon
analogue,
onpour-rait
prévoir
deuxphases
solides du bismuth instablesà la
pression
atmosphérique.
BIBLIOGRAPHIE[1]
BRIDGMAN(P. W.), Phys. Rev.,
1935, 48, 893.[2]
DEFRAIN(A.)
et EPELBOIN(I.),
C. R. Acad. Sc., 1959,249, 50.
[3]
DEFRAIN(A.),
Inédit.[4]
RICHARDS(T. W.)
et BOYER(S.),
J. Amer. Chem: Soc.,1921, 43, 280.
[5]
HOATHER(W. H.),
Pr.Phys.
Soc., 1936, 48, 699.[6]
SPELLS(K. E.),
Pr.Phys.
Soc., 1936, 48, 299.AMPÈREMÈTRES
UTILISANT LA
RÉPULSION
ENTRE COURANTS
PARALLÈLES
Par L.
REBUFFÉ,
Professeur honoraire de
Lycée,
Rennes.Les
appareils présentés, qu’après quelques
recherchesnous croyons
inédits,
utilisent directement la défi-nition internationale del’ampère.
Les deuxpremiers
peuvent
servir en courant continu oualternatif,
le troisième et lequatrième
en alternatifseulement ;
lequatrième
ne convientqu’aux
grosses intensités. I. -- Lepremier
appareil
comprend
unéquipage
mobile en fil de cuivre coudé deux
fois,
muni de deuxpivots
(C
etD).
Le côté AB(voir
fige 1)
de cetéqui-FIG. 1. ..
page sera
repoussé
par unlong
filrectiligne
NPqui
luiest
parallèle,
le même courant circulant en sensin-verses dans NP et AB
L’équipage
est construit de telle sorte que le dépla-cement d’une faible masselotte m suffit à amener lecentre de
gravité
G à une faibledistance
(soit a)
del’axe de rotation CD.
Les pivots
peuvent
être despivots
ordinaires nécessitant deux frotteurs pour relierélectriquement
le cadre aux conducteursNID
etCP,
qui
sont dans leprolongement
de CD pour que leur action sur AB ait un bras de levier nul. Ilspeuvent
aussi être constitnés
(voir
figure)
par lespointes
decrochets soudés à