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GUIDE DE LECTURE DE LA FONCTION ACCOMPAGNEMENT

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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GUIDE DE LECTURE DE LA FONCTION ACCOMPAGNEMENT

Résultat d’une formation-action menée dans le cadre du dispositif régional de formation des acteurs de la formation

de novembre 1998 à mars 1999

(2)

ACCOMPAGNEMENT,

une fonction partagée en émergence

I - Contexte, généralités

D'où est né ce travail ?

Le présent document est le fruit d'un groupe de travail réuni dans le cadre du dispositif régional de formation des acteurs de la formation animé par le GIP Qualité de la formation Poitou-Charentes.

Il est la conséquence indirecte d'un travail initié par la Région Poitou-Charentes de refondation des formations dites "de promotion sociale" (entre 1997 et 2000), et qui a vu la mise en place de quatre groupes de travail :

! Reconnaissance et validation des acquis professionnels (RVAP),

! Offre de service,

! Territoire,

! Alternances.

Dans le cadre du groupe RVAP, des organismes de bilan et de formation et des structures d'accueil ont travaillé ensemble durant un an et le mot accompagnement a été très présent, sans que l'on soit persuadé que les différents partenaires en aient la même interprétation.

Deux des participants ont donc eu l'idée de proposer au GIP Qualité de la formation un travail exploratoire sur la notion d'accompagnement, avec des praticiens venant de trois horizons différents : formation, bilan, structure d'accueil ; à ces trois types de partenaires, se sont rapidement associés les acteurs de l'insertion par l'économique.

Suite à un appel d'offres, il a été décidé que l'animation du travail serait assurée conjointement par le CIBC 16, le CARIF et le CAFOC, du fait du champ d'intervention des structures : bilan de compétences, animation du réseau des structures d'accueil et formation professionnelle continue.

Les objectifs du groupe de travail

Pour chaque participant :

Mieux articuler son action avec celle des autres intervenants dans le champ de l'accompagnement c'est-à-dire mieux justifier sa propre intervention, mieux connaître celles des autres, mieux savoir où s'arrêter.

Pour le groupe de travail :

1) Des objectifs de résultats immédiats :

Ce groupe est un groupe de production. Son objectif concret est de produire un document commun, guide de lecture à destination des acteurs des trois types d'organismes concernés, qui définisse les différentes prestations regroupées sous le terme "accompagnement".

Pour cela, il nous semble nécessaire de :

- dresser l'inventaire aussi précis et analytique que possible des pratiques, des prestations, des acteurs, des publics, des articulations entre organismes... recouverts par le mot accompagnement,

- échanger des expériences intéressantes en matière de pratiques relevant de

(3)

2) Des objectifs de résultats à terme Cette action doit pouvoir conduire à :

- constituer un embryon de réseau régional inter organismes sur le thème de l'accompagnement,

- jeter les bases d'une évaluation des pratiques d'accompagnement, c'est-à-dire par exemple en mesurer l'impact sur les bénéficiaires et les accompagnateurs.

Nous étions donc convaincus par "l'air du temps" de l'importance prise par les pratiques d'accompagnement et avions l'impression que selon les cultures de départ des accompagnateurs, il y avait un risque que les pratiques, les référents, le positionnement, voire les déontologies des organismes intervenant dans ce champ soient différentes, voire contradictoires.

Parmi les indices forts de l'importance prise par les pratiques et la notion d'accompagnement, outre la référence très fréquente qui y était faite dans notre groupe de travail, on peut citer la création en 1996 à l'université de Tours d'un DESS "Fonctions d'accompagnement" en Sciences de l'éducation, et la référence explicite à l'accompagnement dans des programmes d'initiative nationale (TRACES) ou régionale (ACJIR).

En écho à cette actualité du thème proposé, le nombre d'inscrits à l'action a été très important (vingt-quatre, voir liste en annexe).

Il - Rappel sur le déroulement et la méthodologie

Afin de lancer le travail, nous avions choisi de permettre dans un premier temps aux participants de se retrouver autour du rôle de leur structure d'origine :

! le réseau d'accueil,

! l'insertion par l'économique,

! les organismes de bilan et de VAP,

! les organismes de formation.

Ceci a permis un premier échange autour des pratiques et des valeurs sur la base de réalités facilement partageables, avec toutefois pour objectifs d'éclater rapidement ces groupes autour de questions transversales.

Ce schéma a bien fonctionné, montrant qu'au-delà des spécificités, la problématique de l'accompagnement pouvait être en tant que telle un sujet de confrontation dépassant les cadres structurels d'origine.

Ceci étant, nous avons choisi de lancer la réflexion avec quatre interventions initiales :

- une approche sémantique de l'accompagnement par Sonia Spéroni du CIBC Charente, - la genèse de l'accompagnement dans le champ de la formation en lien avec

l'individualisation par Jean Malka du CAFOC,

- l'impact des mesures et des programmes publics dans la fonction d'accompagnement des professionnels des structures d'accueil par Ouiza Méziane du CARIF,

- l'interpellation déontologique dans le champ du bilan par Bernard Langelier du CIBC Charente.

Afin d'analyser les pratiques, le groupe de recherche a alors amendé une grille d'analyse (voir en annexe) ; c'est le dépouillement des informations contenues dans ces grilles et les échanges entre participants qui ont permis l'avancée d'un travail thématique.

(4)

Différents champs ont été explorés dans des sous-groupes de production transversaux : - l'usager au centre,

- les compétences des accompagnateurs, - l'entretien, un outil central,

- l'accompagnement : fonction et/ou métier ?

et en grand groupe, à partir de propositions des animateurs : - réseau,

- éthique et déontologie, - traces des prestations, - aspects financiers.

Le choix de ces différents thèmes a été dicté par leur présence récurrente dans les grilles et leur richesse potentielle quant aux rôles transversaux qui les sous-tendent.

A deux reprises, un comité de pilotage de l'action réunissant les différents commanditaires et les intervenants a permis d'assurer la cohérence entre le travail produit et les objectifs initiaux.

III - Sommaire du guide de lecture

Le schéma de la page suivante sert de sommaire ; chacun des neuf thèmes cités dans un cadre a fait l'objet d'une réflexion spécifique de la part du groupe :

! Approche sémantique

! L'accompagnement, fonction ou métier ?

! Aspects structurels et financiers

! La place de l'usager

! Compétences des professionnels de l'accompagnement

! L'entretien, une pratique fondamentale

! Ethique et déontologie

! Traces des prestations

! Réseau

Chacun (à l'exception de l'approche sémantique) est présenté à travers le questionnement de départ, les réponses apportées par le groupe et les questions et propositions laissées en suspens.

(5)

SOMMAIRE DES CONTRIBUTIONS

Aspects structurels et financiers

p. 31

L’accompagnement : fonction ou métier ?

p. 10

Compétences des professionnels de l’accompagnement

p. 23

Ethique et déontologie

p. 26 L’entretien, une

pratique fondamentale p. 20

Traces des prestations

p. 16 La place de l’usager

p. 11

R é s e a u p. 29

Bibliographie p. 33 Approche sémantique

p. 6

Annexes p. 37

(6)

APPROCHE SEMANTIQUE

1

Pour saisir toutes les acceptions du mot ACCOMPAGNEMENT, dictionnaire étymologique, sens commun et ouvrages professionnels ont été consultés afin de saisir toute l'épaisseur historique du mot et les variations de son usage actuel dans le champ notionnel qu'il constitue avec d'autres.

Trois thèmes paraissent fortement liés :

! solidarité,

! mouvement,

! secondarité-généralité.

Solidarité

Un relevé historique des significations fait apparaître de façon privilégiée le cum latin, gardant particulièrement lisible l'idée d'association, d'alliance, de relation à l'Autre. ACCOMPAGNER est tout proche encore du pain partagé, de la présence auprès d'une personne, de l'engagement dans une action commune ; celui qui accompagne est COMPAGNON, le cumpainz de l'origine.

C'est en gardant à l'esprit cette acception que l'accompagnement s'entend comme relation à un Autre fraternel dans laquelle peuvent être évoqués le partage et la solidarité.

Mouvement

Aussi présente est l'idée de mouvement : "se joindre à quelqu'un pour aller où il va ; aller de compagnie avec ; aller, marcher avec quelqu'un". Le ad latin fait ici entendre le sens d'une dynamique, d'un allant, d'un cheminement vers un but que l'on s'assigne.

C'est cette acception qui articule l'accompagnement à des conduites de projet ou d'engagement, de mobilisation, dynamisation et autre mise en œuvre. C'est sur cette même idée que s'inscrivent toutes les métaphores de voyage, de route ou de navigation dans les intitulés d'actions (Cap sur l'emploi, Passerelle, Carnet de route...) ou les titres d'ouvrages (De la compétence à la navigation professionnelle. Apprendre à s'orienter : l'avenir en marche, Cheminer vers soi...)

1 Sonia SPERONI Extrait du mémoire "Sujet actif, sujet acteur ; syntaxe et sémantique verbales dans les

(7)

Généralité-secondarité

Comme COMPAGNON qui ne se définit que par rapport à quelqu'un d'autre, l'ACCOMPAGNATEUR n'a pas d'existence séparée, pas de fonction particulière à exercer pour soi dans l'isolement d'une officine ou le secret d'un atelier et dont les caractéristiques seraient données par l'appellation elle-même. Celle-ci ne dit rien de l'activité exercée : il peut s'agir d'un pianiste, d'un conseiller, d'un guide, d'un médiateur... Aujourd'hui, dans la vision synchronique livrée par les dictionnaires, l'activité de l'accompagnateur ne peut être précisée absolument mais toujours relativement à un contexte qui la détermine. Impossible de déclarer comme activité professionnelle accompagnateur sans préciser un champ d'intervention. Le mot a été peu investi par les acceptions professionnelles et, hors situation, laisse l'interlocuteur dans le flou. La notion doit certainement une part de son succès récent à cette imprécision qui lui permet d'être adoptée par divers secteurs d'activité en gardant comme caractéristique la présence à l'autre. Le domaine tourisme et sports de loisirs reste le plus facilement évoqué par le terme ; le secteur médical et l'accompagnement aux mourants ont récemment pris place dans le sens commun du mot.

Le secteur de l’accompagnement vers la formation et l'emploi est encore très peu lisible en tant que pratique spécifique ; il faut, pour en donner une idée, évoquer le psychologue et le conseiller d'orientation, le praticien de bilan ou le médiateur en formation.

Aujourd'hui en France, c'est seulement dans un dictionnaire spécialisé2 que l'on peut trouver des définitions qui décrivent la réalité des pratiques :

"Accompagnement : fonction qui, dans une équipe pédagogique, consiste à suivre un stagiaire et à cheminer avec lui durant une période plus ou moins brève afin d'échanger à propos de son action, d'y réfléchir ensemble et de l'évaluer".

ACCOMPAGNER - ACCOMPAGNEMENT - ACCOMPAGNATEUR : termes vagues et pour cela

justement prêts pour tous les contextes, leur signification n'est claire que sur les positions tenues par rapport à l'Autre : le professionnel ici n'a pas la vedette même si, paradoxalement, le mot parle de lui mais de lui comme en retrait, comme personnage secondaire de ce qui se joue.

Peut-on ne pas souligner la proximité de position avec le mot solidarité : relation entre personnes ayant conscience d'une communauté d'intérêts, qui entraîne, pour les unes, l'obligation morale de ne pas desservir les autres.

C'est bien dans cette idée que l'accompagnement implique avant tout d'être avec, d'aller avec, dans ce mouvement conjoint qui s'inscrit dans le temps d'un Autre qui agit pour lui-même.

2Dictionnaire de la formation et du développement personnel, E.S.F, éditeur 1996.

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-ER verbe

AC - COM- PAGN- -EMENT nom d’action

-ATEUR nom d’agent

accompagner - accompagnement - accompagnateur ETYMOLOGIE

latin cum = avec

réunion

adjonction

égalité

simultanéité

latin ad = vers

direction

but à atteindre

passage d’un état à un autre

latin panis = pain

Xe pain

XIe compain, compagnon, compagnie

XIIe compagne, accompagner

XIIIe accompagnement

XVII accompagnateur

XVIIIe compagnonnage

(9)

accompagner - accompagnement - accompagnateur CHAMP SEMANTIQUE

Document Sonia SPERONI

SOLIDARITE

Alliance Association Partage

Relation à l’autre

Présence aidante auprès d’une personne Engagement dans une action commune

MOUVEMENT

Aller, marcher avec quelqu’un

Se joindre à quelqu’un pour aller où il va Cheminement vers un but

Mobilisation, dynamisation

Métaphores de voyage, route, navigation

SECONDARITE

S’ajouter à

Se joindre à quelqu’un pour le mettre en valeur, pour le soutenir

Garniture, accessoire GENERALITE

Etre là

Présence à l'autre, situations de service

Travail social, formation,

soins, développement local Tourisme, loisirs, travail

social, formation, développement local

Musique, formation, relations sociales Gastronomie

Divers secteurs d'activités

(10)

L'ACCOMPAGNEMENT : FONCTION OU METIER ?

Questionnement de départ

Pour certains l'accompagnement est une "fonction" de leur métier de formateur par exemple - fonction pas toujours identifiée comme telle. Pour d'autres, c'est le nom même de leur métier

"accompagnateur socioprofessionnel" des PLIE par exemple.

En abordant les aspects transversaux de l'accompagnement, nous "gommons" de fait la distinction fonction - métier ; pour autant cette question reste posée.

Quels seraient les critères permettant de distinguer si l'accompagnement est une fonction d'un métier ou un métier en tant que tel ?

Production du groupe de travail

Première observation : si métier il y a, celui-ci est en émergence, s'appuyant sur des professionnels venus d'horizons divers (travail social - conseil professionnel - psychologues - formateurs...). Plutôt que de le spécifier comme accompagnateur ne conviendrait-il pas plutôt d'utiliser le mot de conseiller déjà repéré ?

Les anglo-saxons utilisent le mot de councelor riche à la fois d'unité et de diversité.

Ceci étant, quelques critères de discrimination dominent :

- Le temps consacré à "l'accompagnement".

- La dénomination du poste, du service...

- L'objet (l'objectif) de la prestation d'accompagnement et son identification.

- La formation spécifique à l'accompagnement suivie par les professionnels (formation initiale et continue)

- L'évaluation spécifique des professionnels et des prestations portant sur champ de l'accompagnement.

Questions qui restent ouvertes

• L'accompagnement apparaît comme source de reconnaissance et d'identité professionnelle pour les professionnels, comment cela doit-il se traduire ? Par ex : la reconnaissance institutionnelle (titres ou diplômes, une convention collective...) ?

• L'identification du rôle de l'accompagnement dans les prestations entraînera ipso facto la reconnaissance des professionnels.

• La structuration de la formation continue des professionnels sur cette problématique.

Comment, par qui ?

(11)

LA PLACE DE L'USAGER

Questionnement de départ

L'usager au centre : de l'incantation à la concrétisation

L'analyse des réponses faites par les participants au groupe de travail nous a amenés à prendre cette formule (l'usager au centre de la prestation) comme un des premiers points de notre investigation.

La plupart des participants ont en effet affirmé que cette place de l'usager au centre de la prestation d'accompagnement était fondamentale, et ce quel que soit leur "groupe d'origine"

(formation, réseau d'accueil, bilan, insertion par l'économique, VAP...). Nous avons pensé que cette unanimité était troublante : quelle était la part de l'incantation et la part de réalité ? Cela étant d'autant plus vrai que trois participants ont ajouté, soit dans cette grille d'analyse des pratiques, soit dans leur courrier de motivation, qu'ils étaient préoccupés de mettre en place des accompagnements où l'usager soit au centre mais pas encerclé, ou encore suivi mais pas poursuivi.

Enfin, de nombreux participants insistaient sur des qualités de l'accompagnateur (humilité, effacement, empathie...) pouvant faire naître des interrogations du même ordre.

Nous avons donc, face à ce possible "mot éponge", tenté d'y voir plus clair en demandant aux participants comment se concrétise cette place centrale de l'usager.

Production du groupe de travail

Remarque préliminaire :

L'accompagnement a pour objectif de donner du sens à un parcours, une démarche, un projet...

Il s'inscrit dans une durée et dans des temps repérés, c'est-à-dire qu'il a un début et une fin.

CE QUE FAIT L'ACCOMPAGNATEUR

CE QU'IL ADVIENT DANS L'ECHANGE

CE QUE FAIT L'USAGER

L'accompagnateur travaille avec l'usager pour que celui-ci atteigne ses objectifs, en cohérence avec ceux du dispositif.

Evolution ou insertion sociale et/ou professionnelle.

Remarque : le dispositif doit être souple, ce qui implique une individualisation de tous les niveaux, et donc qu'il n'y a pas de parcours standard.

Les usagers utilisent les dispositifs existants et exercent leurs droits d'usage.

Ils s'engagent à rechercher

"a minima" une insertion sociale et/ou

professionnelle.

(12)

1. Accueil - Ecoute

CE QUE FAIT L'ACCOMPAGNATEUR

CE QU'IL ADVIENT DANS L'ECHANGE

CE QUE FAIT L'USAGER

Ecoute.

Présente le dispositif.

Donne des informations.

Recueille des informations pertinentes.

Reformule.

Vérification de l'adéquation objectif de l'usager/objectif du dispositif

ou

Réorientation.

Fait la démarche.

Exprime une demande, des besoins, des attentes...

2. Analyse de la situation - projection proche avenir - contractualisation

CE QUE FAIT L'ACCOMPAGNATEUR

CE QU'IL ADVIENT DANS L'ECHANGE

CE QUE FAIT L'USAGER

Ecoute.

Reformule.

Demande de choisir en ce qui concerne les parcours.

Apporte des éléments de choix :

- informations, - stratégie.

Négocie avec usager et réseau.

Fait appel à (ou mobilise) des modalités et prestations variées.

Elaboration et/ou amendement des parcours, par exemple : -insertion sociale/prof -bilan

-formation

-résolution problèmes sociaux,

Chaque parcours comporte : - des objectifs,

- des étapes,

- des modalités en termes d'activités et

d'accompagnement, par exemple :

- calendrier, fréquence, - investigations,

- soins, - formations,

- démarches complémentaires, - logement,

- évaluation,

- immersions en milieu professionnel,

- mobilité, etc.

Contrat écrit ou moral.

Donne des informations pertinentes.

Communique sur sa situation, ses attentes.

S'empare des informations.

Influe sur le dispositif (prestations, rythme, modalités).

Argumente, choisit in fine.

Participe à l'élaboration du contrat.

Souscrit ou non.

(13)

3. Mise en œuvre

CE QUE FAIT L'ACCOMPAGNATEUR

CE QU'IL ADVIENT DANS L'ECHANGE

CE QUE FAIT L'USAGER

Ecoute, ponctue, conseille, oriente.

Aide méthodologique à la recherche d'informations, à l'action.

Qui d'autre intervient ? Quels relais possibles ? Quel partage des responsabilités ? Vérifie les démarches, réalise des points d'étapes.

Relais : délègue à des membres du réseau, collecte et transmet des informations.

Médiateur par rapport à

l'usager : aide à l'appropriation des informations

Attention à la déontologie !

Rendez-vous avec des personnes extérieures au dispositif.

Points d'étape.

Renégociation du parcours.

Evaluation.

Capitalisation et formalisation.

Réalise des démarches des actions, réalise des points d'étapes.

Met en œuvre des modalités.

Apporte du "matériau".

Rend compte.

4. Conclusion

CE QUE FAIT L'ACCOMPAGNATEUR

CE QU'IL ADVIENT DANS L'ECHANGE

CE QUE FAIT L'USAGER

Acte la conclusion.

Archive les documents.

Fin de prestation ne signifie pas fin de l'accompagnement tant qu'il y a des besoins.

Solution.

Décision de l'usager.

Interruption, abandon.

Passage de relais.

Sortie du dispositif.

Peut anticiper la fin en

fonction de ce qui est atteint et de ses objectifs ou pour toute autre raison.

L'usager n'initie pas forcément l'accompagnement. Pour certains d'entre eux, la situation est contrainte.

L'usager est en fait au centre de différents accompagnements (formation, entreprise, social, santé...).

C'est lui qui fait la synthèse de ces différents accompagnements.

C'est l'appropriation de synthèse de ces différents accompagnements qui va permettre ou non la responsabilisation, l'autonomie.

Certains des accompagnements sont prégnants à certains moments.

Dans certains dispositifs (ASI, Traces, PLIE...), il y a un accompagnateur désigné qui est chargé de la coordination des interventions : il doit mobiliser un réseau et connaître ses limites.

(14)

SOCIAL

DISPOSITIF FORMATION Le groupe en est arrivé au schéma suivant, du point de vue de l'usager.

On pourrait apporter un autre regard à travers le schéma suivant, du point de vue de l'accompagnateur.

L'accompagnateur est effectivement médiateur mais il apparaît lui-même un centre "des dispositifs", l'usager étant quant à lui, sur une période, au centre des préoccupations et de la démarche de cet accompagnateur.

"Etre au centre" et "Etre acteur" ont été improprement utilisés à un moment comme

"synonymes", mais dans ce cas, ils ne se situent pas forcément à un même niveau (quelle part est donnée, laissée, proposée, imposée... dans les différentes étapes de la démarche ?).

L'identification des phases communes à toutes les prestations d'accompagnement, le rôle de l'usager, le rôle de l'accompagnateur, les résultats de sortie communs sont un point important de vérification de notre hypothèse de départ : il y a des points communs aux prestations d'accompagnement, quel que soit le milieu où elles naissent.

DISPOSITIF BILAN

BILAN ENTREPRISE FORMATION

DISPOSITIF SOCIAL ENTREPRISE ACCOMPAGNATEUR

USAGER

USAGER

(15)

L'analyse que nous avons faite de la place centrale de l'usager laisse ouvertes plusieurs questions :

Questions qui restent ouvertes :

• La pétition de principe "l'usager au centre" peut servir d'interrogation centrale à des pratiques d'accompagnement autour de la place des différents intervenants.

• Est-ce l'usager ou l'accompagnateur qui est réellement au centre de ces prestations ?

• En effet, si le problème et les objectifs de l'usager sont bien le nœud de l'action, c'est le professionnalisme de l'accompagnateur et sa capacité à moderniser son réseau qui sont le point décisif de la réussite de l'accompagnement.

• Quels garde-fous pour empêcher l'encerclement de l'usager ?

• Quelle appropriation et quelle diffusion des traces de l'accompagnement ?

(16)

TRACES DES PRESTATIONS

Questionnement de départ

La question des traces est au confluent de plusieurs réflexions :

• La réflexion éthique tout d'abord, puisque les problèmes de propriété, de diffusion, d'élaboration de ces traces sont fondamentales et donnent même lieu à des règles déontologiques dans certains cas.

• Le problème de l'appropriation de ces traces pour l'usager, même s'il apparaît moins crucial au premier abord, est tout aussi important dans une perspective de généralisation des démarches de reconnaissance et de validation des acquis professionnels : à quoi sert un document très sophistiqué si l'usager ne le fait pas sien ou pire, ne le comprend pas ?

Nous avons choisi de proposer aux participants une grille d'analyse de ces traces, mais nous pensons qu'il n'est pas raisonnable aujourd'hui de proposer des règles, ni des solutions en dehors d'un réseau donné, sur un territoire donné.

Par contre, la mise en place de réflexions éthiques sur l'accompagnement entre membres d'un réseau, sur un territoire, ne peut pas escamoter la question des traces de l'accompagnement (production, propriété, circulation...).

Production du groupe de travail

II apparaît de l'analyse des réponses à la grille que l'on peut classer les traces liées aux prestations d'accompagnement en deux grandes catégories :

- celles qui sont destinées à la communication externe,

- celles qui sont produites durant la prestation aux fins de communication interne.

Chacune de ces catégories peut à son tour être subdivisée :

En ce qui concerne les documents destinés à la communication externe :

• les documents émanant d'institutions :

- certifiants : diplômes, titres homologués, certificats de travail, ...

- non certifiants : document de synthèse de bilan, rapport d'évaluations, attestation d'inscription à l'ANPE, de domicile, contrat d'insertion, document attestant d'aptitudes, compétences ou capacités...

• les documents écrits ou recueillis par l'usager :

- C.V., portefeuille de compétences, lettres de motivation, descriptifs de postes...

En ce qui concerne les documents destinés à la communication interne :

• les documents destinés à communiquer entre membres d'un réseau intervenant successivement ou conjointement dans l'accompagnement d'un usager : fiches navette, contrat d'objectifs, conventions de stage en entreprise...,

• les documents destinés à communiquer à l'interne d'un organisme intervenant dans

(17)

d'actions, de visite, contrats d'objectifs, documents de suivi d'activités, carnets de bord...

• les documents destinés à communiquer entre un intervenant ou une équipe ou des intervenants successifs et un usager : contrats d'objectifs, documents de suivi d'activités, livret du stagiaire, plans d'actions...

Pour chacune de ces familles de documents, voire pour chacun de ces documents, nous serons amenés à nous poser une série de questions :

• Qui est l'émetteur, qui est le rédacteur ?

• Qui est le propriétaire du document, qui est chargé de l'archiver, de le détruire, de l'enregistrer... ?

• Quels sont les contenus ou les types de contenus de ces documents ? (type de renseignements souhaités et exclus, forme...)

• Quels sont les usages possibles de ces documents, et qu'en advient-il à l'issue de la prestation ? (remis à l'usager, archivés, détruits, après combien de temps, transmis et à qui...?).

• Quels sont les règlements ou les codes déontologiques qui s'appliquent à ces documents et/ou quelles règles éthiques les sous-tendent ?

Questions qui restent ouvertes

• Comment vérifier qu'un usager s'approprie les traces qui le concernent ?

• Comment organiser la reconnaissance mutuelle des traces entre structures intervenant sur la demande d'un même usager ?

• Au-delà de l'usager lui-même et des organismes auteurs de traces, quelle reconnaissance ultérieure par des structures extérieures et avec quelle limite de validité (temps, territoire...) ?

• Comment intégrer, valider, diffuser les différents travaux déjà produits sur ce thème (Do.Fin, guide de préconisation de fin de bilans...)3 ? Comment impulser une véritable dynamique commune entre les structures intervenant sur ce thème ?

• Quels sont les problèmes posés par l'introduction croissante des technologies de l'information (informatique, liaisons Internet...) ?

(18)

Tableau de description des caractéristiques des traces produites dans le cadre de prestations d’accompagnement

Nom du document

Emetteur et

Rédacteur Propriétaire Contenus Usages

Devenir du

document Déontologie/éthique

“externes” Certifiants :

“externes” Institutionnels non certifiants :

“externes” Ecrits ou recueillis par usager :

(19)

Nom du document

Emetteur et

Rédacteur Propriétaire Contenus Usages

Devenir du

document Déontologie/éthique

“internes” Communication entre membres du réseau :

“internes” Communication à l’interne d’une équipe :

“internes” Communiquer entre intervenants et usager :

(20)

L'ENTRETIEN, UNE PRATIQUE FONDAMENTALE

Questionnement de départ

Le dépouillement des grilles a signalé des entretiens non directifs, éventuellement semi- directifs. L'entretien individuel est la pratique qui semble la plus employée.

Notre questionnement a été d'interroger cette unanimité apparente de pratiques et de réaliser une typologie des entretiens utilisés dans les pratiques d'accompagnement.

Production du groupe de travail

Nous avons repéré les moments clefs où se déroulent des entretiens pour tenter d'identifier la fonction de ceux-ci vis-à-vis de l'usager.

Le travail d'identification est élaboré à partir d'une trame commune proposée dans le cadre du groupe de travail :

! L'entretien d'accueil,

! L'analyse et/ou le diagnostic de la situation,

! La contractualisation,

! La mise en œuvre du contrat,

! L'entretien d'évaluation,

et trois critères d'identification proposés par les animateurs :

! L'objet de l'entretien,

! Les techniques de l'entretien,

! La fonction de l'entretien.

Le tableau ci-après synthétise les différents apports.

(21)

Phases de la prestation Objet de la prestation Techniques utilisées Fonction de l’entretien

ENTRETIEN D’ACCUEIL

• Information,

• Orientation. • Entretien individuel ou collectif,

• Remise de supports divers d’information (plaquettes),

• Enregistrement administratif par prise de notes,

• Emploi du vouvoiement.

• Rencontre de l’usager et de

l’accompagnateur,

• Démystification de la relation.

ANALYSE ET/OU DIAGNOSTIC

• Identifier la demande et les attentes,

• Orientation vers un autre dispositif,

• Proposition d’une réponse,

• Vérification de la demande.

• L’écoute, la reformulation,

• "Pouvoir dire non",

• Prise de notes,

• Ouverture du dossier administratif,

• Proposition de RDV par

l’accompagnateur.

• Vérifier que l’usager est bien dans le bon dispositif,

• Préparer les conditions de la

contractualisation,

• Réorienter vers un autre dispositif,

• Vérifier les motivations et le volontariat.

CONTRACTUALISATION

• Formalisation des engagements réciproques entre l’institution qui finance (représentée par l’accompagnateur) et l’usager : fixation des objectifs, des moyens, des étapes,

• Faire prendre

conscience du sens de l’engagement.

• Utilisation de supports écrits,

• Appui à la rédaction d’une lettre de motivation,

• Lecture commune du contrat,

• Entretien individuel de validation du contrat.

• Acte juridique,

• Accord de moyens, de travail, de contenu et de volume,

• Donner du sens à la démarche que va entreprendre la personne, donner des points de repères.

TEMPS DE MISE EN ŒUVRE

• Mise en œuvre du contrat,

• Travail sur le parcours et le projet,

• Recherche d’emploi,

• Bilan, évaluation, santé, logement,

• Doit permettre à l’usager d’être acteur, c’est lui qui entreprend les démarches.

• Plusieurs entretiens en fonction du projet (entretiens d’explicitation, guidance, reformulation).

• L’accompagnement d’un processus de changement.

EVALUATION

• Vérifier la tenue des engagements réciproques,

• Vérifier les résultats des engagements tenus,

• Trouver des relais,

• Evaluer la réalisation du contrat,

• Evaluer les écarts.

• Phase de reformulation,

• Remise d’un document de sortie au bénéficiaire,

• Un entretien qui clôture la démarche.

• Sortie du dispositif,

• Inscription dans un autre parcours,

• Validation du dispositif,

• Evaluation de

l’efficacité du dispositif,

• Ouverture de

perspectives avec des points de repères,

• Appréciation du sens.

(22)

Les pratiques identifiées dans le tableau ne sont pas un modèle. Elles permettent une vision globale de ce que peuvent être les entretiens dans les pratiques d'accompagnement.

Il n'y a pas de cheminement linéaire a priori. On peut passer d'une phase à l'autre.

Les différentes étapes peuvent être modulées en fonction de la prestation. Elles sont plus ou moins importantes en fonction de l'organisme.

Il faut signaler l'existence de boucles de rétroactivité par exemple, à l'issue d'une phase on peut être amené à revenir sur une phase antérieure en utilisant des techniques identiques.

De fait, différentes techniques d'entretien sont utilisées : non-directif, dual ou collectif, semi- directif. Cela suppose chez les professionnels une maîtrise technique suffisante pour passer d'une méthode à l'autre en les repérant et les utilisant à bon escient.

La non-directivité doit être un choix raisonné en fonction de l'objectif et suppose une bonne maîtrise technique ; elle ne peut pas s’exercer par défaut suite au refus d'autres techniques.

Questions qui restent ouvertes

• La non-directivité pourrait faire l'objet de cycles de formation pluridisciplinaires puis de groupes d'échanges de pratique (par exemple entretiens de councelling ou techniques proches).

• Comment éviter la redondance d'entretiens sur la même thématique pour l'usager et pour les professionnels successifs ? Exemple : le parcours. Cette question renvoie aux problèmes des traces, de leur cohérence, de leur non-appropriation par l'usager et de la faible reconnaissance mutuelle des travaux des intervenants successifs.

• La limite du questionnement de l'usager par le professionnel pourrait être un point d'entrée dans une réflexion partagée sur l'éthique.

• Que faire des informations recueillies qui ne concernent pas les champs d'intervention du professionnel mais constituent des appels de l'usager ? Cette question renvoie au fonctionnement en réseau.

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COMPETENCES DES PROFESSIONNELS DE L'ACCOMPAGNEMENT

Questionnement de départ

Qu'est-ce que les professionnels disent de leurs compétences ?

L'objectif du travail du groupe n'était pas de produire un énième référentiel de compétences, ni de tenter une synthèse de ceux existants (référentiels des compétences des formateurs, des chargés de bilans...). Mais plutôt en nous appuyant sur une approche théorique, d'identifier les "ressources incorporées" auxquelles nous faisons appel.

Pour Guy LE BOTERF, la compétence est la capacité à mobiliser des ressources personnelles (les ressources incorporées) et celles de l'environnement pour faire face à une situation professionnelle.

Les premières grilles d'analyse du travail d'accompagnement avaient fait surgir deux grands types de compétences :

! Celles se référant au champ cognitif du traitement de l'information (savoir collecter, traiter, transmettre...), capacité à concevoir des outils...

! Celles se référant aux "savoir être" : adaptable, réactif..., être humble.

Ces éléments renvoient davantage à la place de l'accompagnateur qu'à des compétences à proprement parler :

! Savoir donner du sens au discours de l'autre.

! Savoir le resituer dans son histoire personnelle avec ses ressources et ses limites.

! Demander la supervision...

Production du groupe de travail

Régler le sort des savoir-être : Qui embaucherait un accompagnateur non rigoureux, fermé aux autres... ? Cette approche risquait de nous enliser. D'autant que l'on peut s'interroger sur le fait de considérer le savoir-être comme une compétence, ainsi Sandra BELLIER MICHEL propose l'approche suivante du savoir être :

"Le savoir-être est d'abord un outil de jugement - et non pas de description - qui permet aux cadres de se positionner, d'être positionnés et de positionner les autres en fonction de critères socioculturels qui renvoient à des notions de légitimité et d'efficacité au sein des organisations."

L'approche du savoir-être comme une compétence ne nous a pas semblé pertinente au regard de notre travail.

Qu'avons-nous repéré en nous aidant de la grille de LE BOTERF portant sur les "ressources incorporées" ?

LES CONNAISSANCES GENERALES

Des bases bien structurées en psychologie (psychologie de la relation...) et en sociologie semblent indispensables ainsi qu'une culture générale des principes fondateurs du droit et de l'organisation socio-économique.

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Rappelons l'objet de ces connaissances générales : elles servent à comprendre un phénomène, une situation, un problème, un procédé. Elles répondent à la question :

"comment ça marche ?" Plutôt qu'à celle : "comment fait-on marcher ?".

LES CONNAISSANCES SPECIFIQUES

Elles sont liées à l'objet de l'accompagnement, la nature de l'intervention et prennent d'autant plus d'importance que l'intervention est spécialisée. Ex. : accompagnateur dans le domaine de la santé...

Mais également à la culture propre des structures dans lesquelles on intervient : histoire des missions locales, des CIBC, des PLIE...

Leur rôle est de permettre l'adaptation à la fonction précise et de cerner le champ de l'intervention possible, de poser les limites.

LES CONNAISSANCES PROCEDURALES ET SAVOIR-FAIRE PROCEDURAUX

Très peu citées a priori, elles sont pourtant fondamentales dans le travail, on peut en distinguer de deux ordres :

! Celles liées au champ même de l'activité de l'accompagnateur, par exemple le chargé de bilan de compétences doit parfaitement maîtriser les règles de mise en œuvre, de prise en charge du bilan ; le conseiller en Mission Locale ou PAIO doit maîtriser les procédures des actions du dispositif AJIR, TRACES... Dans ce cas, il ne s'agit pas seulement d'identifier les procédures mais aussi de les mettre en œuvre.

! Celles liées au champ connexe à l'intervention, par exemple, le chargé de bilan doit bien maîtriser les procédures de financement de la formation professionnelle, le conseiller en Mission Locale les procédures d'accès aux soins...

Ces connaissances procédurales sont nécessaires au conseil, elles permettent d'identifier les "possibles" mais sont rarement mises en œuvre par l'accompagnateur lui-même.

Elles évoluent sans cesse. Elles sont parfois complexes et nécessitent une vigilance à l'actualité.

LES SAVOIR-FAIRE RELATIONNELS

II a surtout été fait état qu'au-delà de l'affirmation de principe (il faut savoir écouter, conduire les entretiens plutôt non directifs), le savoir-faire relationnel de l'accompagnateur était lié à sa capacité à adopter différentes postures relationnelles par rapport à l'accompagné :

! Tantôt facilitateur de l'expression de l'usager permettant à celui-ci de clarifier ses atouts, ses préoccupations (empathie, non-directivité...).

! Tantôt amenant des éléments d'information, rappelant des règles (injonctions possibles, conseil), intervenant même conjointement avec l'usager auprès de tierces personnes (utiliser son réseau personnel).

Cette capacité à occuper des positions différentes suppose que l'accompagnateur puisse bien identifier ses rôles pour contractualiser avec l'usager (pouvoir lui signifier lorsque l'on change de "rôle", pourquoi, comment, dans quelles limites...).

Les savoir-faire relationnels supposent une capacité à travailler et développer un réseau.

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LES SAVOIR-FAIRE COGNITIFS

L'analyse d'une part, la synthèse d'autre part, apparaissent comme des "capacités"

fondamentales pour l'accompagnateur, capacités qui doivent être outillées.

L'accompagnateur ne peut se référer à un regard unique (lié à sa discipline d'origine et/ou à une position à un moment donné face à l'accompagné). Il doit au contraire développer ce que certains appellent l'observation réflexive qui permet de porter sur une situation donnée un regard multiple faisant appel à des éléments liés à sa propre expérience, à celles de l'environnement du réseau, à des approches théoriques diverses. De même, il doit développer des capacités conceptuelles (élaborer des schémas de solutions possibles aux problèmes repérés). Il n'est pas qu'écoutant, il est force de proposition.

Bien que peu cité, on peut penser que son regard attaché au particulier (à la personne qu'il accompagne) devrait pouvoir être source d'induction de solutions plus globales dont il aura par ailleurs besoin pour résoudre le cas particulier.

LES SAVOIR-FAIRE OPERATIONNELS

Bien évidemment lié d'une part à la capacité à faire face aux situations, ce savoir-faire est lié à l'expérience. Cependant un point clé peut être noté pour maintenir son savoir-faire opérationnel, l'accompagnateur doit rechercher et mettre en œuvre :

! Une analyse critique de sa pratique.

! Une supervision.

! Un ressourcement par la formation continue.

Questions qui restent ouvertes

• On pourrait envisager un travail de comparaison, de compilation de référentiels de compétences existants (chargés de bilans, personnel structures d'accueil, accompagnateur PLIE, formateur...) :

! La traduction de ces compétences dans le profil de poste.

! L'acquisition et le maintien des compétences :

- Formation diplômante initiale ou continue (repérage des formations sur des champs voisins).

- Dispositif modulaire.

- Groupes de travail.

• Peut-être pour une entrée par champ de compétences dans les offres de formation.

(26)

ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

Questionnement de départ

Les questions d'éthique et de déontologie sont citées comme centrales par tous les participants de la session.

Afin de clarifier le propos, on peut rappeler la définition de Christian Vigoureux. Pour cet auteur, "l'éthique (...) correspond à la recherche d'une juste manière d'être, à la sagesse dans l'action. L'éthique relève du facultatif alors que la déontologie est sinon toujours obligatoire, du moins sanctionnable. L'éthique mène à l'interrogation identitaire d'une personne et aussi d'un métier. La déontologie est sociale, pratique et appuyée par le disciplinaire collectif."

Deux grandes questions sont posées :

! Ce champ éthique/déontologie est-il de la seule responsabilité du professionnel ?

! Les règles déontologiques lorsqu'elles sont présentes ne risquent-elles pas d'entraîner l'abandon d'une réflexion éthique ?

Production du groupe de travail

Différentes règles déontologiques ont pu être repérées qu'il est possible de classer en fonction des types de documents où elles pourraient être présentes ou qui pourraient faire référence :

! Code de déontologie (psychologie...),

! Charte déontologique (cabinets de formation...),

! Texte de loi (bilans de compétences...).

Mais aussi :

! Contrats de travail des accompagnateurs,

! Chapitre spécifique des appels d'offres.

A noter qu'il peut exister des confrontations, des conflits entre règles déontologiques différentes du fait par exemple de la pluridisciplinarité des équipes (ex.: charte des consultants, code de déontologie des psychologues, des assistantes sociales...).

Des points d'entrée sont suggérés :

! La contractualisation avec l'usager (contenu, contractants, financement...) sur un mode écrit,

! Les procédures d'appel en cas de désaccord,

! La protection des informations fournies par l'usager (ce qui est communiqué, à qui, comment, par qui...),

! La conservation et/ou la destruction des données (par qui, comment, dans quel

(27)

La déontologie suppose, a minima, un échange concernant la mise en œuvre des règles édictées. Elle ne peut mettre de côté la réflexion éthique. L'éthique relève plutôt d'un débat interne à la structure rémunérant l'accompagnateur.

Différents domaines de l'interrogation éthique :

" La relation aux personnes : • place usager/accompagnateur,

• techniques utilisées (fondements théoriques, objectifs poursuivis), • traitement des "situations difficiles",

• supervision des professionnels.

" La relation à l'argent :

• financement spécifique de l'accompagnement,

• contractualisation avec l'usager présentant les aspects financiers,

• aider les professionnels à se situer dans le champ de la concurrence (clarification nécessaire au fonctionnement du réseau).

" La relation au politique : • éviter le "clientélisme" local,

• clarifier le rôle des élus (dispositifs d'insertion ou d'accueil par exemple), • etc...

" La relation à l'information : • obligation de confidentialité,

• information sur la conception et la mise en œuvre,

• précision sur les responsabilités respectives accompagnateur/accompagné et tiers intéressés...

D'autres aspects peuvent être soulevés :

" ré-interrogation régulière des réflexions éthiques conduites par les organismes,

" ouverture sur l'extérieur par la communication,

" etc.

En conclusion :

Pour l'usager, la déontologie est un repérage des droits.

Pour les professionnels, la déontologie est un repérage des obligations minimums.

Pour les professionnels, la réflexion éthique apparaît indispensable, elle doit être prise en charge à plusieurs niveaux :

• Celui des praticiens eux-mêmes : des groupes d'échanges, des sessions de formation pourraient être des lieux d'émergence de cette réflexion.

• Celui des structures : l'organisation du travail devant permettre et encourager cette réflexion, structurer et intégrer sous forme de règles de fonctionnement, une partie des résultats transformant ainsi certains points de la réflexion éthique en règle déontologique.

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Questions qui restent ouvertes

• Le rôle des donneurs d'ordre : - Leur implication dans la réflexion.

- La régulation du conflit entre exigences éthiques, contraintes financières, critères d'évaluation...

- Dans les indications des cahiers des charges : encouragement à la réflexion éthique et à la fixation de règles déontologiques.

• Pour les professionnels :

- Quelle place pour ces dimensions dans la formation ? - Quels lieux d'échange ?

• Pour les structures :

- Comment intégrer la réflexion en matière d'organisation, de partenariat, d'évaluation des professionnels ?

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RESEAU

Questionnement de départ

II est rapidement apparu dans le groupe de travail que la notion de réseau était revendiquée comme une nécessité à la mise en œuvre de l'accompagnement ; or, les textes théoriques sur les réseaux se limitent pour l'essentiel à deux catégories de réseaux bien spécifiques : les réseaux techniques (eau, électricité, téléphone...) et informatiques (Intra et Internet) d'une part, et les réseaux sociologiques d'autre part.

Nous nous sommes appuyés sur le travail de Sylvie BALESTRAT dans son mémoire : identification de la place du CIBC 16 à travers la notion de réseau (sept. 1997).

Elle y rappelle que le concept de réseau n'est pas nouveau, et qu'il renvoie étymologiquement à un filet. En anglais comme en italien, le même mot, net ou rete, désigne aussi bien un filet qu'un réseau. Cependant, alors que les articles et ouvrages multiplient les références à la notion de réseau, l'acception du terme ne donne en général lieu à aucune définition particulière : pour les sociologues, le réseau est une "méta-organisation"

rassemblant des humains et des non-humains mis en intermédiaire les uns avec les autres (Amblard et Coll, Les nouvelles approches sociologiques des organisations, Seuil, 1996).

Myriam LE SAGET, pour sa part, sans définir le réseau, indique trois principes auxquels doivent obéir tous les réseaux pour être efficaces :

! la qualité des liens personnels entre les individus en contact,

! la variété des contacts,

! la régularité de l'alimentation en informations pertinentes.

Notre problème était compliqué par le chevauchement entre les notions de partenariat et de réseau : nous sommes arrivés aux distinction suivantes :

! Un partenariat met en œuvre une contractualisation entre des institutions. Il se traduit par des échanges autour des prestations, dans lesquels la relation marchande est présente.

! Un réseau s'appuie sur des partenariats mais il met également en jeu l'individu et ses relations personnelles :

o la sphère des relations personnelles pour enrichir le réseau

o la sphère institutionnelle pour respecter un cadre juridique et institutionnel dans lequel s'inscrivent toutes les prestations d'accompagnement.

Le réseau joue le rôle d'intelligence du système, au sens informatique du terme, et donc le réseau est plus que la somme de ses constituants.

Il nous a donc semblé pertinent de cartographier des réseaux des participants, afin d'avoir une idée de la vision qu'ils en ont. Ces cartes doivent définir les entrées qui permettent de catégoriser les interlocuteurs (par exemple, partie institutionnelle et partie contacts personnels ou par implantation géographique ou par type de public...) et permettre de retrouver le rôle de chaque interlocuteur, l'objet des liens et le service concerné.

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Production du groupe de travail

Chacun a dessiné "son" réseau, montrant ainsi que la notion même de réseau pouvait prendre des formes et des significations différentes.

Il apparaît que le "réseau" est effectivement un mélange complexe d'éléments repérés (partenariats, institutionnalité) et d'aspects personnels et individuels. Les cartographies de réseau témoignent de cette dualité.

Un réseau est par essence mouvant et toute cartographie est provisoire et actualisable en permanence et ne s'applique qu'au niveau de celui qui le construit (individu ou institution).

Par exemple le réseau dessiné par un PLIE ne peut pas être calqué sur celui du PLIE d'à côté.

Le fonctionnement en réseau est indispensable au solutionnement des problèmes des usagers, les réponses partenariales sont indispensables mais non suffisantes du fait de la complexité des situations et des dispositifs. Le fonctionnement en réseau agit donc comme un "lubrifiant" permettant à l'accompagnateur de mettre en mouvement les différents rouages nécessaires à la mise en œuvre des projets des individus ; ils se heurteraient sans cela aux exigences contradictoires des différents éléments du dispositif. La finalité est bien que l'usager puisse se mettre alors en mouvement.

Questions qui restent ouvertes

• Comment conjuguer les deux notions partenariat et réseau au niveau des dispositifs, des institutions, des professionnels ?

• Comment favoriser l'interconnexion des réseaux, par exemple :

- par des sessions de formation rassemblant des professionnels d'origines diverses sur le thème : " s'il vous plaît, dessinez moi un réseau ",

- en maintenant avec les participants de cette session des formes de travail en commun sur des objectifs partageables : analyse de pratiques, échanges d'outils...

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ASPECTS STRUCTURELS ET FINANCIERS

Questionnement de départ

Par leur origine de praticiens de terrain et non de responsables de structure, les aspects structurels et financiers étaient plus difficilement identifiables dans le cadre de cette recherche pour les participants ; toutefois ces cadres "balisent" le travail de terrain et impriment leur réalité soit en termes de moyens accordés, soit d'objectif de contenu...

Clairement le groupe a estimé qu'un travail devrait être poursuivi sur ces dimensions car elles pèsent au quotidien.

Production du groupe de travail

Aspects structurels

L'évolution permanente des dispositifs (leur durée parfois brève, leur succession, leur enchevêtrement) qui entraîne une fragilité des structures et des moyens est vécue comme une contrainte forte (fragilité des statuts, des contrats de travail des professionnels...).

Les cahiers des charges devraient au minimum identifier clairement le champ de l'accompagnement dans les différentes prestations, cela n'est pas toujours le cas.

Aspects financiers

Nous avons identifié une grille qui pourrait servir à analyser ultérieurement la traduction financière du travail d'accompagnement dans les différentes prestations.

PROPOSITION DE GRILLE CONCERNANT LES ASPECTS FINANCIERS

! Nom de la prestation :

! Origine du financement :

Le financement de l'accompagnement est-il identifié en tant que tel : - soit comme un financement spécifique,

- soit comme un élément clairement identifié de la prestation ?

! Eléments du calcul du financement : en produit :

- S'agit-il d'un financement à l'acte, à la personne ?

- S'agit-il d'une convention globale ? Comment est-elle exprimée ? en charges :

- Frais de personnel, en masse, en proportion.

- Frais de structure, sous-traitance, achats...

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Questions qui restent ouvertes

• Qui peut prolonger la réflexion sur cette thématique ? Dans quel cadre (probablement par le biais d'une enquête, d'une étude, d'une recherche...) ?

• Qui est concerné ? Les donneurs d'ordres, les responsables de structure, les praticiens... ?

(33)

BIBLIOGRAPHIE

Extraits de la bibliographie du mémoire "Sujet actif, sujet acteur ; syntaxe et sémantique verbales dans les propos des professionnels de l'accompagnement." Sonia SPERONI, DESS "Fonction

d'accompagnement" soutenu à l'université de Tours en juin 1998.

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(37)

ANNEXES

Les annexes 2 et 3 sont consultables en version papier sur demande au GIP Qualité de la formation POITIERS.

ANNEXE 1 :

Coordonnées des participants

ANNEXE 2 :

Exemples de réseaux dessinés par des participants

ANNEXE 3 :

Document du PLIE d'Angoulême

ANNEXE 4 :

Grille d'analyse des prestations d'accompagnement

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ANNEXE 1

Liste des participants

NB : certains participants ont changé d'employeur depuis la première édition de ce guide en 1999.

Nom Organisme

BALESTRAT Sylvie CIBC 16

BALESTRAT Nathalie Cursus Conseil - Angoulême BASTARD Michèle Alesie - PLIE Angoulême

BERTRAND Nathalie SAFIRE - Université de Poitiers

BRANCHETEAU Anne-Claire Stagiaire de la form. prof. Erable/CIDF

CHARGE Sylvie IRFREP - Poitiers

CLAISSE François PAIO - Rochefort

DURAND Agnès PLIE - La Rochelle

FAUCHARD Irène IRFREP - Châtellerault

FAURE Michèle Retravailler 16

GALINON Joëlle AFEC - PLIE Angoulême

GILBERT François Greta Deux-Sèvres

JURY Florence Mission locale - Angoulême

LANGELIER Bernard CIBC 16

LEVEQUE Eric I17 Formation

MALKA Jean CAFOC Poitiers

MAZEAUD Emmanuelle CIBC 17

MEZIANE Ouiza CARIF Poitou-Charentes

MOUSSET Valérie ESP

ORTEGA William Greta Bâtiment - Poitiers POITEVIN Dominique ADF/APP - Poitiers

SEQUIER Patrick PAIO - Melle

SERRE Philippe MEP - La Rochelle

SPERONI Sonia CIBC 16

TROUVE Lydie DAVA Poitiers

VIGREUX Monique CS Marans

(39)

ANNEXE 2

Exemples de réseaux dessinés par des participants

NB : certains participants ont changé d'employeur depuis la première édition de ce guide en 1999.

Sylvie BALESTRAT : bilans au CIBC 16

Michèle BASTARD et Joëlle GALINON : accompagnement au PLIE d’Angoulême

Nathalie BERTRAND : accompagnement de la VAP au SAFIRE (Université de Poitiers)

François GILBERT : accompagnement sur la plate-forme d’insertion des jeunes à Thouars (Greta Deux-Sèvres-AFCO)

Florence JURY : accompagnement des jeunes à la Mission Locale d’Angoulême

William ORTEGA : accompagnement pour les formations qualifiantes au Greta Bâtiment de Poitiers

Philippe SERRE : accueil à la MEP de La Rochelle

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ANNEXE 4

GRILLE D’ANALYSE DES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT

ANNEXE 4 - GRILLE D’ANALYSE DES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT

Nom de la prestation :

1°) Objectifs écrits (cahier des charges, circulaires….)

2°) Objectifs de la structure prestataire (pour cette prestation)

3°) Objectifs du professionnel, de l’opération, l’accompagnateur…

4°) Public concerné (qualité, quantité…)

5°) Objectifs supposés du public - attentes…

6°) Qui paie ?

7°) Qui est maître d’œuvre ?

8°) Quels amonts pour la prestation ?

9°) Quels avals pour la prestation ?

10°) Quels autres acteurs dont les partenaires ?

D E S C R I P T I O N

G

E

N

E

R

A

L

E

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ANNEXE 4 - GRILLE D’ANALYSE DES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT DESCRIPTION DETAILLEE

1°) Accompagnateurs (intervenants, opérateurs…) Qui fait quoi, avec quel statut, le nombre… ?

2°) Type de relation accompagnateur - bénéficiaire (entre autre quelle place du bénéficiaire…)

3°) Données d’entrée nécessaires à l’accompagnement (et qui les fournit)

4°) Quelles traces à la sortie ?

5°) Inscription territoriale de la prestation

6°) Repères temporels de la prestation (durée, amplitude, séquencement…)

7°) Déontologie, éthique

8°) Quelle est la valeur ajoutée de l’accompagnement dans la prestation, le dispositif … ?

D E S C R I P T I O N

D

E

T

A

I

L

L

E

E

Références

Documents relatifs

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