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Apprendre la base du trading outils et méthodes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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TRADING

Optimisation et Outils de Trading

Année 2014-2015

Semestre 5

3éme Année Génie Mathématique

Monographie

Enseignant : ECHARD PHILIPPE

Membres du groupe :

BERRAOUI Kenza

GONG Min

PIERACHE Adeline

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Résumé

A travers notre exposé , nous souhaitons découvrir le métier de trading avec les différentes méthodes qui y sont associés , les risques présents à travers ce métier , les instruments financiers qu’il utilise, mais aussi l’avenir du métier de trading notamment avec sa variété à travers le monde , est- il toujours vraiment à la mode ?

D’abord, le métier de Trading consiste à acheter et vendre des actions dans l’optique d’en tirer un revenu récurrent à travers des techniques de trading : le trader au carnet, le scalping, le daytrading et le swingtrading. Nous avons pu remarquer que cela fonctionne grâce à des outils mathématiques.

Ensuite, le métier de trading présente des risques (risque de crédit, risque de taux) que nous abordons grâce à l’optimisation. Trader n’est plus vraiment un métier d’avenir ( Big data ), les traitements de données ne sont plus spéculatives, la personne fait moins preuve d’intuition afin d’éviter les crashs.

Enfin, nous aimerons rencontrer un membre de la banque BPO qui pourra nous guider sur cette profession.

Pour conclure, ce sujet nous permet de découvrir des métiers ou les mathématiques sont appliqués.

Abstract

Trading is the object of this study, along with the different methods associated to it, the risks appearing in this field, and the instruments as finance used. Its future will also be questioned, especially with its different aspects throughout the world, is it still a profession with a future?

Firstly, trading involves the transfer of the ownership of goods or services from one person or entity to another in exchange for other goods or services or for money manipulated with trading techniques: order book trading, scalping, day trading and swingtrading. It all works thanks to applied mathematics.

Secondly, the trading business presents some risks (credit risk, tax risk) that can be approached using optimization. Trading is no longer really promising business (big data), data processing is no longer based on speculation; intuition is less relied on to avoid a crash. Finally, an executive from the bank BPO gives advice on this profession.

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Sommaire

I/ Qu’est-ce qu’un Trader ?... 6

1.Description du métier ... 6

2.Le rôle du trader... 6

3.Comment devient-on trader ? ... 7

4.Combien gagne un trader ?... 7

5.Quelle est la journée type d'un trader ? ... 7

II/Gestion de risque en Trading et Money Management : ... 8

1 .Bien gérer ses risques (pertes possibles) : ... 8

2 .Entrer et sortir proprement ... 9

3 .Gérer le Risk-Reward ... 10

III/ Les Méthodes de trading ... 11

1.Le trader au carnet ... 11

2.Lescalping ... 11

3.Ledaytrading ... 12

4.Leswingtrading ... 12

IV/ L’avenir du trading ... 13

1.Un métier en difficulté ... 13

2.Une image en difficulté ... 13

3.Un espoir ... 14

Conclusion ... 15

Résumé ... 3

Mots clés ... 16

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Introduction

Lorsque l’on parle du métier de trader, la première image qui nous vient en tête est celle d’une personne riche qui peut de gagner des sommes d’argents très importantes dans les plus rapides délais.

Le travail du trader consiste à acheter et à vendre des titres financiers dans le but d'engendrer un maximum de bénéfices. Il doit donc acheter des titres lorsque leur valeur est au plus bas afin de les revendre lorsque leur valeur est au plus haut.

Le trader utilise alors des outils mathématiques et d’optimisation qui jouent un rôle important dans sa prise de décision, ceci lui permet d’éviter au maximum certains risques qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’entreprise dans laquelle il travaille.

Comment peut-on alors définir le métier du trader, Quels instruments financiers et mathématiques utilise-il ? Quels sont les enjeux et l’avenir du Trading ?

Afin de répondre à ces questions, nous allons parler dans un premier temps du métier de trader ainsi que les risques liés à ce métier (risque de crédit, risque de taux) puis dans un deuxième temps, nous allons citer les méthodes de trading (trader au carnet, scalping, Day trading, swing trading). Ensuite, nous aborderons les outils mathématiques utilisés dans le trading, et finalement, nous nous intéressons à l’avenir du trading dans le monde.

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I/ Qu’est-ce qu’un Trader ?

Trader, l'intitulé fait rêver certains. Mais des images d'Epinal à la réalité il y a souvent un grand pas. Il est pourtant possible de démystifier certaines croyances sur ce métier hors norme, qui n'en reste pas moins celui d'un employé de banque. Comment devient-on trader ? Quel est son rôle ? Comment travaille-t-il au quotidien ?

1. Description du métier

Le métier de trader est une activité professionnelle liée aux échanges internationaux. Elle consiste à gérer du risque financier en jouant sur des écarts de cours, le plus souvent à court terme. C’est un métier stressant et à haut risque. En effet, le trading demande une réactivité permanente puisqu’il faut décider en temps réel de l’achat ou de la vente d’actions, de devises, d’obligations ou d’options. Concrètement, le trader doit acheter aux uns pour revendre à d’autres.

Pour y parvenir, il est armé de plusieurs téléphones, de fax, de micro-ordinateurs qui délivrent des informations en temps réel et permettent de surveiller l’évolution et les fluctuations des marchés internationaux.

Il jauge et apprécie les risques, fixe ou propose parfois le prix des produits et négocie, minute par minute, les transactions : achat ou vente.

Il possède une très bonne maîtrise du fonctionnement de l’économie, jongle avec les modèles mathématiques les plus sophistiqués, les statistiques et l’informatique, sans oublier une parfaite connaissance de l’anglais. Le trader a également des compétences administratives et d’excellentes notions de gestion. Il est résistant physiquement et nerveusement car les salles de marchés (ou front office) dans lesquelles il travaille sont toujours en effervescence même si elles sont moins bruyantes qu’autrefois.

Les journées de travail sont longues puisque l’ouverture des bourses des marchés internationaux se succèdent tout au long de la journée (Tokyo, Frankfort, Paris, Londres, New York).

En général, il travaille dans les grandes villes, où sont implantées les bourses de valeurs, les grandes entreprises, les sociétés de bourse, les banques, etc.

2. Le rôle du trader

Le trader opère au nom de la banque. Son rôle consiste à anticiper les fluctuations des marchés pour faire des bénéfices : il achète des titres lorsqu'ils pensent qu'ils sont au plus bas, il revend des titres lorsqu'ils sont au plus haut.

Pour pouvoir anticiper ces fluctuations de l'économie mondiale, le trader se tient au courant de l'actualité du monde en temps réel, en suivant les cours de la bourse et les dépêches Reuters sur plusieurs écrans. Le trader doit être capable d'analyser la situation, il guette la moindre déclaration du président de la banque centrale européenne, ou de son équivalent aux

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Etats-Unis, la Fed. Il suit en temps réel le cours des matières premières et guette le moindre grain de sable qui pourrait déclencher un mini-krach sur certaines valeurs.

Face à l'aléatoire, les traders ont la lourde de tâche d'essayer de lire "dans l'avenir" mais la plupart reconnaissent qu'il faut être aussi un peu joueur : leurs prises de position sont des paris sur l'avenir, il faut avoir le goût du risque.

3. Comment devient-on trader ?

Dans les années 1980, les traders étaient avant tout des commerciaux. Mais depuis une dizaine d'années, le métier est en train de changer. Les commerciaux laissent peu à peu leur place à des mathématiciens, maîtrisant parfaitement les algorithmes. La plupart des traders viennent des grandes écoles d'ingénieur et de commerce (polytechnique, Centrale, l'Ensae, parfois HEC ou l'Essec). Plus rarement, les banques recrutent parmi les diplômés de troisième cycle universitaire spécialisé en finance ou en mathématique.

Le trader doit avoir un certain nombre de qualités : une forte résistance physique (un trader travaille de 7h à 21h), une forte capacité de résistance au stress, une bonne capacité d'analyse et de réactivité. Il doit être capable de garder son sang-froid face à l'ampleur des sommes manipulées au cours d'une même journée. Etre trader c'est donc un état d'esprit, il faut aimer l'argent, la compétition et vouloir devenir le meilleur, dépasser les autres. La moyenne d'âge des traders est très jeune : 28 ans. En raison du stress et de la pression physique, un trader exerce cette fonction pendant seulement 10 années en moyenne. Il y a peu de femmes, elles ne représentent que 10% des traders dans le monde.

4. Combien gagne un trader ?

Le salaire d'un trader est très variable. Il y a un fixe entre 100 000 à 300 000 euros par an suivant les établissements, les résultats de l'opérateur et l'ancienneté. Mais il y a surtout les primes à la performance. Ce "bonus" peut atteindre plusieurs millions d'euros si le trader a été particulièrement performant. Il n'y a pas de limites étant donné que cette prime dépend du résultat. Et en la matière, un trader peut réussir de "gros coups". Les meilleurs traders gagnent en général 3 millions à 4 millions d'euros par an.

5. Quelle est la journée type d'un trader ?

Un trader arrive généralement à son bureau à 6h30 du matin. A 7h, une réunion se tient pour faire le point sur la situation des marchés et l'état des investissements de chacun. Il travaille dans une salle des marchés et suit sur plusieurs écrans le cours de la bourse ainsi que le flux d'informations des agences de presse économique, comme Reuters ou Bloomberg. La plupart des informations qui défilent ne le concernent pas, mais il doit être capable de repérer l'information qui fera fluctuer le marché. Au quotidien, le trader passe donc son temps à analyser des informations, des résultats d'entreprises, différentes statistiques sur l'économie mondiale, car tous ces chiffres influeront sur sa prise de décision. Les flux de capitaux étant continus, le trader déjeune rarement et reste les yeux rivés sur ses écrans toute la journée. Il travaille près de 15h par jour et finit généralement vers 21h ou 22h. Les vacances sont rares, c'est une activité très envahissante qui mobilise à chaque instant et

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qui déborde sur la vie familiale. En alerte 24h/24, il suit en permanence les bourses de Tokyo, Paris, Londres, New York. En week-end, le soir, en vacances, le trader cogite tout le temps. Après une dizaine d'année d'activités, les traders se retirent de la salle des marchés et investissent leurs gains cumulés pendant toutes ces années dans des biens immobiliers, des vignobles, mais plus souvent dans des fonds privés appelés "hedgefunds", histoire de ne pas totalement décrocher du monde de la finance.

II/Gestion de risque en Trading et Money Management :

Le money management fait référence, en trading, à la gestion des risqueset à la gestion des positions prises. Tout d’abord, avant de prendre une position, il faut veiller à avoir réalisé une analyse (fondamentale, technique, ou les deux) et ne pas agir à la légère. En effet, le trader doit maîtriser ses émotions et ne pas se laisser aller à la panique, à la précipitation ou au manque de rigueur. Il convient de passer du temps à étudier les marchés afin d’avoir le plus d’informations possibles et de pouvoir capitaliser sur cet aspect afin de maximiser les chances de profit. L’impulsivité et la précipitation sont aussi d’autres ennemies du trader, qui peut en être victime s’il prend trop vite une position de manière non mesurée ou s’il sort trop vite gagnant d’une position qui valait au final beaucoup plus. Il y a donc, lors de toute prise de position, à effectuer un travail analytique, tactique, et bien sûr veiller continuellement à gérer ses risques.

Pour faire simple, les points suivants vont regrouper différents conseils afin d’avoir le plus de chances possibles d’effectuer des positions profitables.

1. Bien gérer ses risques (pertes possibles) :

Aucune méthode n’est infaillible et il ne sert à rien de se battre contre les marchés par entêtement. Il vaut mieux avoir un plan de trading clair et adapté à son profil. Les pertes possibles doivent donc être intégrées à ce plan global. De nombreux intervenants sur les marchés prennent des positions non rationnelles, impulsives, non mesurées. C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.

La première chose à faire est de définir la taille de sa position. Une position ne se passe pas par hasard. Pour cela, il convient de calculer le risque de ruine de son portefeuille (exposition globale du portefeuille) puis de procéder au calcul de la taille optimale de la position à prendre.

EXPOSITION GLOBALE = PERTE TOLEREE PAR TITRE x NOMBRE DE POSITIONS

Ex : Si l’on possède un portefeuille de 10,000 EUR, avec une ligne moyenne de 1,000 EUR (soit donc 10 positions dans le portefeuille) et si l’on tolère une perte maximum de 100 EUR par titre (soit une perte de 10 % par titre), l’exposition globale est égale à 100 EUR x 10 = 1,000 EUR, soit 10% du portefeuille.

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Les pertes peuvent être limitées par le trader à un niveau de 10% par position en plaçant des stops pour chaque position à un niveau de perte maximum de 10% (en fonction des supports et/ou résistances pour chaque position).

TAILLE DE LA POSITION =

Ex : si l’on possède un capital de 100,000 EUR et que l’on accepte une perte de 2% sur ce capital (par position), on aura un risque toléré de 2,000 EUR par position. Si on se positionne par exemple à l’achat sur une valeur à 30 EUR et que l’on pose un stop (pour limiter les pertes) à 27 EUR, alors on pourra acheter : 2,000 / 3 = 667 titres, au maximum étant donné la tolérance aux pertes.

La taille de la position dépend donc de chaque prise de position. Les stops sont généralement placés à un niveau de support (si position à l’achat) ou de résistance (si position à découvert) et représentent des niveaux pour lesquels les prévisions du trader ne sont plus valides. Il convient de laisser un seuil de sécurité lorsqu’on place un stop, car autrement (surtout pour un marché très volatile), le trader pourrait se faire sortir de sa position alors que le marché évolue favorablement mais avec une amplitude qui a atteint ou à peine dépassé son niveau de sécurité.

La formule de Kelly : il s’agit d’une formule clé en money management, utilisable pour déterminer la meilleure taille possible d’une position. Aussi appelée Kelly Criterion, cette formule a été développée en 1956.

Où K % = % du capital que l’on accepte de risquer sur une position, W = probabilité de succès, R = payoff ratio (historique).

La probabilité de succès et le payoff ratio peuvent être maximisés en appliquant la règle qui consiste à laisser courir ses profits et à couper ses pertes.

2. Entrer et sortir proprement

Comme pour l’entrée, qui doit être mesurée, logique, stratégique, la sortie doit se faire dans les règles de l’art. Sortir de manière trop précoce n’est pas bénéfique puisque des opportunités attractives peuvent être perdues. Ce n’est pas la bonne solution étant donné les risques inhérents aux activités de marchés, il est donc dommage de rater des opportunités rentables. Une règle importante consiste à « laisser courir ses bénéfices et à couper ses pertes ». On peut choisir de sortir progressivement d’une position, ou bien de sécuriser ses bénéfices par à-coups.

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Dans un marché haussier, il est important d’avoir conscience que personne ne sait ou le top d’un titre sera, dans ce cas là, vous avez donc plus à gagner à conserver votre titre tout au long de la tendance haussière. Votre souci ne doit donc pas être de pouvoir identifier le point haut où vendre, vous avez plus de chance de vous tromper et de voir le titre monter encore, et donc d’avoir ce manque à gagner.

Ce qui compte c’est donc la tendance d’une action. Et tant que cette tendance tient, vous devez conserver le titre. Ce n’est que lorsque la tendance se fragilisera et cassera qu’il vous faudra attendre un PullBack (validation d’inversement de tendance )pour solder vos titres, certes pas au plus haut mais en ayant joué le titre tout au long de sa tendance haussière, en lui donnant les moyens de vous offrir le plus de gains possible.

Enfin, une sortie trop tardive n’est également pas profitable. Si une partie des bénéfices n’est pas prise, le trader risque de perdre tous ses bénéfices latents en cas de retournement de marché, car il en voulait toujours plus. Il est préférable de faire preuve de patience et de ne pas se laisser aveugler par la cupidité. Dans le cas d’une position qui est perdante, une sortie trop tardive et/ou sans stop pourra aussi aggraver la perte subie.

3. Gérer le Risk-Reward

Le Risk-Reward est l’équilibre entre le risque pris (la perte potentielle) et le potentiel de gain. Il ne faut entrer dans une position que si le potentiel de gain est supérieur à la perte possible, donc sélectionner les opportunités de trading offrant le potentiel le plus important pour le risque le plus faible. Ceci constitue la gageure d’identifier ces positions et d’agir au bon moment, mais une stratégie réussie se base sur cela. Le ratio de Risk-Reward devrait toujours être au moins supérieur à 2 ou 3 (c’est-à-dire un gain potentiel 3 fois plus grand que la perte maximale – qui peut être limitée par un stop).

Ex : En pratique, le risque correspond au stop fixé par le trader lors de son entrée en position, et le rendement est matérialisé par l’objectif. Ainsi, si vous fixez un stop de 30 pips pour votre position et placez un objectif de 90 pips, le ratio risque/rendement équivaut à 1/3. Plus ce taux est grand, plus grande est la marge d’erreur de trading autorisée. Attention toutefois à ne pas prendre un ratio trop important. Un tel choix limiterait le nombre de trades que vous pouvez effectuer et réduirait en conséquence les opportunités de gain.

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III/ Les Méthodes de trading

Il existe différentes méthodes de trading qui doivent être adapter au profil. Celle-ci varie en fonction de l’investissement à court ou long terme.

En définissant à l’avance ce que vous allez étudier, ce que vous allez prendre en compte, vous arriverez à extraire une grande partie des erreurs émotionnelles. Vous « rationaliserez » ainsi le trading, en évitant de laisser une quelconque place au flou, ou à des choix qui ne reposeraient pas sur un raisonnement logique ou analytique.

Mais suivre une méthode de trading n’est qu’une partie du travail du trader. Il faut en effet également savoir évaluer cette méthode, suivre ses résultats, et savoir comment la modifier pour la rendre plus efficace.

Les 4 méthodes principales sont : trader au carnet, scalping, le daytrading, le swingtrading.

1. Le trader au carnet

Le trader au carnet n’utilise que le carnet d’ordre (5 à 10 meilleurs prix et volumes des vendeurs et acheteurs, le prix des volumes est 5 à 10 derniers ordres) . Ils mettent à leur profit ces données sans utiliser de données économiques (graphiques). Ils sélectionnent leurs valeurs en s’appuyant sur les titres les plus volatiles du SBF 120 (indice boursier) mais aussi sur les actions faisant un coup de projecteur suite à une annonce de C.A. Ils observent la vitesse à laquelle les titres sont achetés ou vendus et leur proportion.

L’avantage est qu’il est proche de là ou se forme le prix ce qui lui permet d’être en avance par rapport aux autres traders. Les inconvénients sont l’absence de repère graphique et un coût élevé.

Ils ont la possibilité d’être reconvertis ou non en trader professionnel par le fisc.

2. Lescalping

Le scalping est une stratégie très agressive qui consiste à réaliser un trading intensif sur de petites unités de temps avec des objectifs restreints. Il doit avoir un excellent money management (l’art de gérer son capital en appliquant une gestion du risque serrée à son capital). Pour parvenir à ses fins, le trader "scalper" doit de préférence utiliser des valeurs très liquides et fortement volatiles.

Les avantages sont qu’il peut être effectué tout au long de la journée et que les gains mensuels sont réguliers. L’inconvénient est le spread (écart entre le prix de l’offre et de la demande) qui force le trader à s’adapter à cette perte sèche.

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3. Le daytrading

Le daytrading est une activité spéculative car la majorité des traders se font au sein de la même journée. Le trader utilise l'effet de levier (qui est un terme général pour désigner n'importe quelle technique destinée à multiplier les profits et les pertes) pour démultiplier les gains, ce qui permet d’avoir une somme minimale peu importante. Le day trader effectuera en moyenne 1 à 5trades sur la journée. Il utilise un graphique qui peut garder une position pendant quelques heures. Le day trader peut passer « overnight » (c’est-à-dire qu’il reporte sa position au lendemain afin d’obtenir des profits supplémentaires). La pratique du daytrading requiert une liquidité pour pouvoir entrer et sortir rapidement de son investissement et de la volatilité pour avoir un potentiel d’appréciation en la valeur.

Les avantages sont de ne pas rester exposé au risque plus d’une journée ce qui permet de gérer parfaitement son capital grâce à son excellent money management. Le da trader devra avoir une technique de travail bien rodée afin d’éviter d’avoir trop de positions perdantes. Grand nombres de transactions, il faut donc avoir un broker qui propose des tarifs faibles afin d’augmenter notre part de plus-value. Un nombre important de trades peuvent attirer l’attention du fisc qui peut décider de nous reconvertir en trader professionnel.

4. Le swingtrading

Le swingtrading consiste à prendre une prendre une position acheteuse dès qu’une nouvelle tendance haussière est détectée et de revendre le tout lorsque le mouvement touche à sa fin ou s’essouffle. Le principe du swing-trading est d’acheter à proximité du plus bas, pour revendre à proximité du plus haut.

Pour réussir en swing trading, il faut dans un premier temps, apprendre à détecter les nouvelles tendances haussières ou baissières, puis être en mesure de conserver sa position aussi longtemps que le titre possède une dynamique puissante et enfin, savoir couper sa position dès les premiers signes d’essoufflement de la tendance.

Dans un second temps, il faudra apporter à cette technique de trading une rigueur de travail exemplaire. . En effet, tous les trades ne seront pas gagnants et seule une très bonne gestion du risque et du capital à l'aide de stops loss ( (ou stop de protection) est le niveau de prix auquel l'investisseur préférera solder sa position, en cas de perte) permettra aux plus hardis d'avoir un trading gagnant.

Il est impératif d'opérer selon un plan défini à l'avance, cela évite les décisions prises à la hâte dans le feu de l'action. Il est conseillé d'établir un plan de trading lorsque les marchés sont fermés et de respecter son plan. Durant les heures d'ouverture du marché, le trader est soumis à des réactions émotionnelles telles que la peur et la cupidité, ce qui a pour effet de fausser son jugement.

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IV/ L’avenir du trading

Encensé dans les périodes d'euphorie boursière par ses performances hors du commun, il est mis sur le bûcher en temps de crise financière. La crise de 2008 ne l'a pas épargné, et les bonus parfois jugés indécents perçus par les traders, alors que leurs opérations sont symptomatiques de la crise, en ont choqué plus d'un. Du simple particulier, au politicien en passant par l'économiste, il n'y a pas un moment où le trader et ce qu'il représente n'a pas été détesté. Un métier haï mais qui fascine toujours autant.

Ceci vient à nous demander quel est l’avenir de ce métier ?

1. Un métier en difficulté

Depuis la crise, le métier a beaucoup évolué. Déjà, la complexité ne sera plus autant de mise sur les marchés, dans le futur proche, et de nouveaux produits et marchés apparaissent. Mais surtout, sentiment commun a tous les traders : la crise a été très sérieuse et elle n’est pas finie. Un nombre important de postes ont été supprimés, donc de nombreuses contreparties et clients ont disparu. Le stress des traders n’a pas diminué, au contraire, et les perspectives financières sont durablement affectées.

Si les intervenants sont confiants sur la pérennité du métier de trader sur le long terme, étant donné son caractère indispensable dans un régime d’économie de marché, à court terme, ils sont bien conscients que le corollaire des formations, les stages, se sont raréfiés et que les positions sont rares, hautement disputées et plus compétitives que jamais. Leur conseil est de rester flexible en termes de fonctions, de localisations et de structures.

La dimension technicienne, mathématique est moins marquée. Pour les Français, cette dimension scientifique est un atout et un inconvénient à la fois puisqu’en cas de retournement de marché comme en ce moment, les profils techniques ultra-spécialisés souffrent davantage. En tout état de cause et quel que soit le type de sortie de crise, aucun intervenant ne voit de retour du trader star pré-crise. Travail d’équipe, vrai intérêt pour le métier, accord avec les procédures semblent être les nouveaux mots d’ordre.

2. Une image en difficulté

Jérôme Kerviel, né le 11 janvier 1977 à Pont-l'Abbé, dans le Finistère, est, de 2005 à 2008, un opérateur de marché français, salarié de la Société générale. Il a été jugé responsable civilement, à hauteur de 4,82 milliards d'euros, des pertes de la Société générale découvertes en janvier 2008, celles-ci résultant de la liquidation de ses prises de positions sur des contrats à terme sur indices d'actions s'élevant à cette époque à environ 50 milliards d'euros (plus que les fonds propres de la banque) et qu'il a dissimulées à ses chefs par des manipulations frauduleuses.

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À l'issue de la liquidation de ses positions, on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la totalité des pertes enregistrées par le groupe bancaire, ce qui en fait à ce jour les dommages les plus élevés qui aient été causées par la faute professionnelle d'un employé en France, toutes catégories confondues, et donc pour un courtier salarié. Les pertes de la Société générale ont en outre coûté 1 milliard d'euros à l'État français. L’ex trader a reconnu une part de responsabilité avant de se présenter comme victime d’un système, accusant la Société générale de machination et de la justice de partialité.

Le 19 mars 2014, la Cour de cassation confirme la condamnation de Jérôme Kerviel à la prison mais annule les dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros.

Le 28 juillet 2014, le tribunal de Grande Instance d’Evry décide que de la mise sous surveillance électronique de Jérôme Kerviel à partir du 8 septembre 2014.

3. Un espoir

Bien que l’avenir du trading est en difficulté, les réseaux de neurones peuvent être la dernière solution du trading algorithmique, et peut être l’un des plus prometteurs.

Un réseau de neurones repose sur une structure de neurones avec un réseau et des données (taux de chômage, évolution des prix des obligations, inflation, cours de bourses, etc...). Chaque neurone reçoit en “entrée” lesdites données qui agissent comme des stimulis, sur le même principe que les neurones biologiques. Ces neurones pondèrent chacune des données par un coefficient et envoient un signal si le stimuli dépasse un certain seuil. Le coefficient est adapté ensuite en fonction de la “sortie”, c’est-à-dire des décisions d’achat ou de vente prises en conséquences, et ainsi de suite, avec un renforcement du coefficient des éléments pertinents, au détriment de ceux qui ne le sont pas. Le réseau de neurones fait le tri lui-même, établit ses propres paramètres en fonction des données testées.

Un réseau de neurones ne peut survivre et être efficient sans un travail d’analyse et de suivi important. La « machine » n’est pas autonome. Si vous laissez faire le programme sans intervenir, vous allez forcément perdre de l’argent un jour ou l’autre. Il y a toujours un long travail de recherche à effectuer. Tester et optimiser dans le passé, tester à nouveau sur des données cachées lors de l’optimisation pour la valider et ceci à répétition est indispensable pour obtenir un vrai système à valeur prédictive. Beaucoup de monde parle des réseaux de neurones actuellement, mais ça ne veut pas dire que tout est automatisé, et qu’on peut rentrer chez soi pour siroter un cocktail sans assurer le suivi en temps réel.

Il existe maintenant des méthodes plus modernes, aujourd’hui, que sont notamment les réseaux de neurones. Un long chemin reste encore à parcourir aux réseaux de neurones pour être en mesure de permettre d’atteindre des gains conséquents et d’être démocratisés, mais la voie est royale.

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Conclusion

Suites aux nombreuses recherches effectuées sur le trading, nous avons réussi à acquérir un ensemble d’idées sur ce métier qui ne semble pas être facile, en effet, il demande une excellente capacité d’analyse et de synthèse, et surtout une parfait maîtrise des outils mathématiques. Nous nous sommes intéressées particulièrement à l’aspect gestion des risques et optimisation en rapport avec ce métier, qui reste un aspect d’une extrême importance vu que la majorité des décisions sont prises à partir de plusieurs calculs et méthodes utilisées, cependant, certaines décisions peuvent être fatales et peuvent nuire à la bourse, la banques ou les entreprises en général.

Afin d’enrichir notre projet, nous avons fait appel à Mr Zerrad Adil qui travaille sur des problématiques de risque de marché dans AXA Assurances, sur des produits dérivés, indicateurs de risque, projection des cash-flow et stress test... Il s'occupe également de certains sujets de recherche en machine learning et allocation d'actifs.

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Mots clés

PAY-OFF : Une option correspond aux pertes ou aux profits réalisés par le porteur d'une option à l'échéance de celle-ci.

PULL-BACK : Un retour sur l'ancien support ou résistance pour confirmer une sortie de canal de tendance, cela peut aussi être un franchissement de support ou résistance horizontale.

PERCENTAGE IN POINT (PIP) : Unité de variation du taux de change d'une paire de devises.

OPERATEUR DE MARCHE : un négociateur de produits financiers. Il intervient sur les marchés organisés ou de gré à gré.

HEDGEFUNDS : La gestion alternative est un mode de gestion de portefeuille appliqué par certains fonds d'investissement dits « fonds spéculatifs », « fonds alternatifs », « fonds d'arbitrage », « fonds de couverture », ou hedge funds. L'investissement minimal va de quelques dizaines de milliers de dollars parfois, à plusieurs centaines de milliers plus souvent, suivant les fonds

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GENIE MATHEMATIQUE 2014-2015

Philippe ECHARD - HUMANITES

Projet Sciences Humaines – 3ème année

Méthodologie

Fiche technique : exploration documentaire

Groupe : Trading

Titre du sujet traité :

TRADING

Sous-titre :

Optimisation et Outils de Trading

Qu’est-ce qu’un Trader ?

Documuent 1

« TRADER ».

Consulté le 12 décembre 2014

http://www.cidj.com/article-metier/trader

Intérêt pour le sujet : Ce document est en quelque sorte une fiche métier, elle permet de décrire le métier de trader, son rôle, la formation qu’il doit suivre ainsi que le salaire annuel.

Retenu

Documuent 2

« Qu’est ce qu’un Trader ?». Consulté le 22 décembre 2014

http://www.politique.net/2008020201-qu-est-ce-qu-un-trader.htm

Intérêt pour le sujet : Ce document traite les questions pricipales qu’on peut se poser sur le métier de trader, il donne également l’exemple de la société génerale.

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Documuent 3

« L’art du trading - THAMI Kabbaj 2010 ». Consulté le 10 Janvier 2014

Intérêt pour le sujet : Ce document fait appel aux dernières théories en la matière, ainsi qu'à de nombreux cas réels, il propose une réflexion profonde sur le trading.

Gestion de risque en Trading et Money Management

Documuent 1

« Risk Reward RATIO ». Consulté le 29 novembre 2014

http://www.investopedia.com/terms/r/riskrewardratio.asp

Intérêt pour le sujet : Ce document donne un aperçu sur le « RiskReward »

Retenu

Documuent 2

« Money management » Consulté le 20décembre 2014

http://www.morning-meeting.com/gestion-des-positions-de-trading-et-money-management/

Intérêt pour le sujet : Comprendre la ruine du portefolio

Retenu

Les Méthodes de trading

Document 1

« L’Engrenage ; Mémoires d’un trader - JÉRÔME KERVIEL» Consulté le 6 novembre 2014.

http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=lang_fr&id=DCnX1YIyFBQC&oi=fnd&pg=PT14&dq

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Intérêt pour le sujet : Jérôme Kerviel a changé l’image qui était faite du Trading suite à ces mauvaises opérations. L’avenir du trading est menacé suite à ces révélations.

Retenu

Document 2

« Trader, un métier d’avenir ? - eFinancialCareers ». Consulté le 18 décembre 2014.

http://news.efinancialcareers.com/ch-fr/7179/trader-un-metier-davenir/.

Intérêt pour le sujet : Il nous permet de comprendre la flexibilité du métier, ainsi voir si celui a de l’avenir.

Retenu

Document 3

« Stratégie - Les réseaux de neurones, avenir du trading ? ». Consulté le 18 décembre 2014.

http://www.next-finance.net/Les-reseaux-de-neurones-avenir-du.

Intérêt pour le sujet : Les réseaux de neurones donnent des perspectives dans le métier de trader bien que celui-ci est menacé, c’est un espoir bien que le projet n’est pas encore pu permettre d’aboutir à de grands gains.

Retenu

Documuent 4

« Le métier de trader présenté par un trader - FiMarkets ». Consulté le 14 janvier 2015.

http://www.fimarkets.com/pages/metier_trader.php.

Intérêt pour le sujet : Ce document nous présent le métier de trader, le quotidien d’un trader, l’avenir du trading ainsi que difficile recrutement pour exercer ce métier.

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Documuent 5

« Trader, un spécialiste des marchés (sur Edubourse.com) ». Consulté le 14 janvier 2015.

http://www.edubourse.com/guide-bourse/trader-metier-envier.php.

Intérêt pour le sujet : Nous avons pu découvrir le rôle du trader, ou il investit, la journée type d’un trader ainsi que les solutions pour devenir trader. On se demande ensuite si le métier de trader à un avenir.

Retenu

L’avenir du trading

Document 1

« Scalping sur le Forex - Tribuforex.fr ». Consulté le 11 décembre 2014.

http://www.swingbourse.com/scalping.php

Intérêt pour le sujet : Il définit les différentes méthodes de trading, leurs avantages ainsi que leurs inconvénients.

Retenu

Document 2

« Pourquoi il ne sert à rien d’acheter une méthode de trading | L’Investisseur (très)

Particulier »

Consulté le 11 décembre 2014.

http://www.investisseur-particulier.fr/pourquoi-il-ne-sert-a-rien-dacheter-une-methode-de-trading.

Intérêt pour le sujet : Il permet de déterminer les méthodes à utiliser selon les cas dans lequel on se trouve.

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Document 3

« Scalping Day trading Swing trading sur le Forex - Tribuforex.fr »

Consulté le 11 décembre 2014

http://www.tribuforex.fr/Apprendre_scalping_daytrading_swingtrading.php.

Intérêt pour le sujet : Il définit les différentes méthodes de trading (lescalping, le daytrading, le swingtrading et le trader au carnet), leurs avantages ainsi que leurs inconvénients.

Retenu

Document 4

« Construire une méthode de trading forex – Professeur Forex ». Consulté le 11 décembre 2014.

http://www.professeurforex.com/formation-forex/lecon-15-construire-une-methode-de-trading/.

Intérêt pour le sujet : Il présente les étapes pour construire une méthode de trading, les indicateurs nécessaires.

Retenu

Document 5

« Les méthodes et techniques de trading pour gagner en bourse ». Consulté le 11 décembre 2014.

http://www.swingbourse.com/methode-trading.php.

Intérêt pour le sujet : il nous permet de comprendre mieux le schéma du trading, de savoir les indicateurs et les techniques

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Références

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