Spectrométrie Atomique
Présentation
Analyse élémentaire
Rémi Losno (remi.losno@u-paris.fr)
Tableau Periodique
Analyse élémentaire
• émission: ICP-AES (inductively coupled atomic emission spectromety, aussi appelé ICP-OES pour
optical emission spectrometry), MP-AES (microwave plasma), étincelle, flamme
• absorption: flamme, four, vapeur atomique
• fluorescence: atomique, X (XRF)
• masse (+ isotopes): ICP-MS, étincelle, TOF- SIMS
• Noyau: INAA (activation neutronique)
La spectrométrie atomique
• Émission et absorption atomique, théorie et pratique instrumentale.
• Physique et chimie des flammes, des fours et des plasmas.
• Optimisation de la méthode analytique.
• Méthodes associées: atomes froids (Hg), hydrures (As, Se), fluorescence atomique
Niveaux d’énergie dans les atomes
• Niveaux d’énergie:
Ei = f (électrons du nuage électronique)
• Historique:
– Premiers travaux de Bunzen et Kischoff
(1860): longueurs d'ondes caractéristiques des éléments chimiques sous forme
d'atomes.
Bunzen et Kirschoff
Kirchoff and Bunsen
Emission atomique:
Annalen der Physik und der Chemie (Poggendorff), Vol. 110 (1860), pp. 161-189 (dated Heidelberg, 1860)
http://www.chemteam.info/Chem-History/Kirchhoff-Bunsen- 1860.html
Exemples de spectres
L'atome
Crédit CEA Taille de l'atome: 10-10 m (100 pm)
Spectre électronique d'émission
• Spectre de l’hydrogène
– Séries de Lymann, Balmer, Pashen …
1 = R
1
n² - 1 p²
où R est la constante de Rydberg (109 678 cm 1, ‑ h.c.R= 13,59 eV)
Énergie
E°= -13,6 eV
Lymann
Balmer
0 eV
Raies
d'émission de l'hydrogène
Absorption
• Spectre de l’hydrogène
– Séries de Lymann, Balmer, Pashen …
1 = R
1
n² - 1 p²
où R est la constante de Rydberg (109 678 cm 1, ‑ h.c.R= 13,59 eV)
Énergie
E°= -13,6 eV
Lymann
Balmer
0 eV
Raies
d'émission de l'hydrogène
Atome polyélectronique
Pas de calcul simple. On utilise des bases de données expérimentales associées à des calculs théoriques pour vérifier que les raies atomiques observées pour un
élément donné ne sont pas des artefacts ou des interférences.
Voir:
https://physics.nist.gov/PhysRefData/ASD/lines_form.html
Absorption atomique
Énergie
Doublet d'absorption du sodium
4p spin
4p spin
3s Photon absorbé
Émission atomique
Énergie
Doublet d'absorption du sodium
4p spin
4p spin 3s
Excitation thermique Excitation thermique
Fluorescence atomique
Énergie
Doublet d'absorption du sodium
4p spin
4p spin 3s
Excitation par un photon
Fluorescence atomique
Énergie
Doublet d'absorption du sodium
4p spin
4p spin 3s
Excitation par un photon
Coïncidence des raies
Mercure: spectres d'émission et d'absorption
Elargissement des raies
• Principe d'incertitude de Heisenberg
t E > h 2
Énergie
temps état excité
état fondamental excitation
émission zoned'incertitude
Effet Lorentz et effet Holzmark
Effet Doppler
h.
vitesse propre
h.
vitesse propre
h c /
= 7.2 10-7 (T/M)½
Absorption/Emission moléculaire
• Rotation et vibration des molécules
– énergie vibrationnelle – énergie rotationnelle
• Énergie = Énergie électronique + Énergie roto-vibrationnelle
• De nombreux nivaux très rapprochés
– Bande d'absorption et d'émission
Spectre d'émission moléculaire
Titan, CNES
Interférences spectrales
Absorbance
ou émission
Correction du bruit de fond
Absorbance Correction Zeemann
On applique aux atomes un champ magnétique fort
Levée de dégénérescence des niveaux d'énergie (nombre quantique m)
Pratique de la correction de fond
Pratique de la correction de fond
Pic BRUT
Pratique de la correction de fond
Pic BRUT
FOND (Background)
Pratique de la correction de fond
Pic BRUT Pic NET
FOND (Background)
Interpolation de la ligne de base
Polychromateur à détecteur solide
• On utilise une plaque CCD ou CID pour collecter les photons arrivant sur un plan xOy. La longueur d'onde est alors fonction des coordonnées x et y sur la plaque. Il y a deux systèmes dispersifs successifs en x et en y.
Ce dispositif permet en outre de sélectionner les ordres de travail des réseaux.
ultra violet
visible
Cercle de Rowland (Jobin, Spectro)
Source
Réseau concave cercle de Rowland
Détecteurs (PM)
Source
Réseau concave cercle de Rowland
Détecteurs CCD
Montage dispersion une dimension
• Le capteur CCD est nécessairement segmenté car il y a diffusion des charges photoélectriques entre deux pixels successifs. Le capteur CCD est plus sensible mais ne peut être lu et déchargé qu'en une seule fois dans sa totalité.
Capteur CCD
Registe d'accumulation Registe de transfer Registe photosensitif
sortie des données
Logique de commande plus élaborée:
•Chaque pixel adressable séparément
•Surface protégée
•Electronique en surface
Capteur CID (Thermo)
Optique séquentielle
• Détection par tube photomultiplicateur (PM)
– Pas d'axial
– Lent, ligne de base difficile à acquérir – Parties mobiles
• Détection par "barrette de diodes", en fait barrette CCD
– Ligne de base complète – Parties mobiles
Système de chauffage
• Courant induit (ICP) ou micro-onde (MP).
• Couplage Plasma-Générateur avec une spire de 2 à 4 enroulements.
• Haute fréquence (MHz), forte puissance (kW).
• Plasma (gaz ionisé) de 6000 à 12000 K
Générateur
• Solid State ou à tube
• Refroidi par air ou par eau
• Pilotable en énergie et en fréquence
• Relié à la torche via
– La spire
– La "match box"
– Dans la "torch box"
Torche à plasma
10 000 K 7 000 K
VISEE LATERALE (RADILAE)
VISEE AXIALE
Dual view
Interface optique
• Radial: pas d'interface
• Axial
– Lame d'air
– Cône refroidi avec ou sans lentille (MgF2) – Contre flux d'argon
Interface optique
• Radial: pas d'interface
• Axial
– Lame d'air
– Cône refroidi avec ou sans lentille (MgF2) – Contre flux d'argon
Chemin optique
Optique iCap
Nébulisation
Argon Argon
Argon Solution
Solution Solution
Babington
(solutions très chargées)
Meinhart (flux concentrique)
"Cross Flow" (Flux croisé)
Transducteur ultrasonique
Chauffage
(120 °C) Condensation/Séchage (4 °C)
Chambre de nébulisation
Chambre cyclonique
Chambre de Scott
Performances de la nébulisation
• Ne pas oublier que c'est la plasma qui est analysé par le spectromètre
• Reproductibilité du nébuliseur essentielle: débit et distribution en taille. Le nébuliseur ultrasonique n'est pas dépendant de fluctuations pneumatiques ou de turbulences.
C'est celui qui assurera la meilleure reproductibilité.
• La variabilité de la nébulisation donne variabilité analytique. La méthode de l'étalon interne devient une méthode corrective plus performante qu'en analyse séquentielle puisque l'additif est mesuré exactement en même temps que l'analyte.
Interférences spectrales
0 50 100 150 200 250
200 200.05 200.1 200.15 200.2
Longueur d'onde (nm) intensité (kcps/s)
Signal mesuré
Interférent
analyte
0 50 100 150 200 250 300
200 200.05 200.1 200.15 200.2
Longueur d'onde (nm) intensité (kcps/s)
Analyte
Interférents Mesure
MSF
Addition de raies
0 50 100 150 200 250
200 200.05 200.1 200.15 200.2
Longueur d'onde (nm)
intensité (kcps/s) Spectre A
Spectre B Spectre C Total
Addition de raies
0 50 100 150 200 250 300
200 200.05 200.1 200.15 200.2
Longueur d'onde (nm)
intensité (kcps/s) Spectre A
Spectre B Spectre C Total
IEC
• Chevauchement d'une raie interférente RI avec une raie de l'analyte RA
• RA = R – RI
• Calculer RI si on connaît [I]
• On peut connaître I en le quantifiant sur une autre raie RI2.
– RI = k RI2
– k dépend de la flamme et de la matrice
Résolution
• Résolution optique
• Résolution de pixel
R= λ Δ λ
Pouvoir de résolution
Rôle de la résolution
• Séparation des interférences spectrales
– Interférences atomiques – Interférences moléculaires
• Luminosité (fente d'entrée)
• Stabilité (dérive spectrale)
Résolution optimale qui dépend des largeurs de raie naturelles
Exemple résolution doppler
Δ λ=7.210−7λ
√
MT R=1.4106√
MTEffet de masse atomique doppler
2000 4000 6000 8000 10000 0.0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0
0.00E+00 2.00E+04 4.00E+04 6.00E+04 8.00E+04 1.00E+05 1.20E+05 1.40E+05 1.60E+05 1.80E+05
R
Delta lambda (pm)
20003000
40005000
60007000
80009000
1000011000 0.00E+00
5.00E+04 1.00E+05 1.50E+05 2.00E+05 2.50E+05 3.00E+05 3.50E+05 4.00E+05
Pb Li
Argon (M=40 g/mol)
Profil de Lorentz
Profil global:
Heisenberg + Lorentz + Doppler (= profile Voigt)
x
Fonction de spectromètre (résolution)
Profil
Profil de Voigt
Étalonnage
• Établir la relation existant entre la concentration C dans l'échantillon et le signal I
• On mesure I = f(C)
• Étalonnage linéaire
– I = a C + b => C = (I – b)/a
– on peut mesurer b directement lorsque C = 0
– on peut obtenir a soit avec 2 points espacés dans le domaine de linéarité, soit avec une régression linéaire
– l'étalonnage est la clé d'une mesure juste
• Il ne faut pas oublier que c'est le spectromètre mesure directement le plasma
Absorption atomique
Historique: absorption
Alan Walsh and the First Atomic Absorption Spectrometer (année 1950, Australie)
Schéma synoptique d'un instrument
Source
Dispositif d'atomisation
Spectromètre
Système
d'enregistrement
Spectromètre d'absorption atomique
Chaîne optique
Loi de Beer-Lambert
• A est l'absorbance mesurée à travers le dispositif
d'atomisation, i le coefficient d'extinction atomique pour la raie i, l la longueur du chemin optique absorbant et c la concentration en atome dans le milieu absorbant.
• La sensibilité d'une raie i est proportionnelle au coefficient d'extinction atomique i.
• Souvent, on norme les sensibilités de toutes les raies i d'un atome donné par rapport au plus fort (max).
A = i l c
Ecart à la linéarité
Domaine de linéarité
Ecart à la linéarité
En absorption atomique, la linéarité doit
toujours être vérifiée au cours de l'étalonnage Courbure due à
l'émission
Interférence chimique
Source de photons
Fenêtre en quartz Cathode creuse
Anode Ar+
Photons
Lampe à cathode creuse
Durée de vie: entre 3000 et 5000 mA.h
Principe de l'absorption
Lampe de zinc Absorption non spécifique
Ouverture du spectromètre
Principe de l'absorption
Lampe de zinc Cette zone n'est pas vue
Photons issus de la lampe à cathode creuse
Dispositif d'atomisation: le four
Courant de chauffage du four tubulaire en graphite (plusieurs centaines d'A)
Faisceau de mesure issu de la lampe à cathode creuse
Orifice d'introduction de l'échantillon
Dispositif d'atomisation: le four
Courant de chauffage du four tubulaire en graphite (plusieurs centaines d'A)
Faisceau de mesure issu de la lampe à cathode creuse
Orifice d'introduction de l'échantillon
Champ magnétique pour la correction Zeeman
Atomisation par flamme
Source
Détecteur
Mélange
stoechiométrique Air- Acétylène
Chimie de flamme et plasma
Etats excités
• Soit une population de N atomes présents dans la flamme. Ni atomes sont au niveau d'énergie Ei et N0 au niveau d'énergie E0 (fondamental).
Loi de Boltzmann
Ni
N0= gi g0 e
−(Ei−E0)
kT Ni
N = 1
∑
jgj gi e
−(Ej−Ei) kT
Ionisation
• Équilibre chimique des flammes et des plasmas: loi de Saha: M = M+ + e-
• Réaction endothermique, K augmente quand T augmente
• Ajout de M' alors M' = M+ + e-
– Si M' s'ionise facilement, alors e-= f((M') et M dépend aussi de M'
K Saha=(M +)(e-) (M )
Oxydes (T<6000 K)
• Fe + O = FeO
• La + O = LaO
• Ca + O = CaO
Équilibres avec l'oxygène: une augmentation de T favorise la dissociation
• T élevé moins d'oxydes
• Télevé Plus d'ions !
COMPROMIS ou modificateur de matrice
Autres molécules et ions
• Carbures: Al2C6, AlC
• Carbone: CH, C2, C2H, C2H2, CH2, ...
• ArH, ArH+, ArO+, OH, ...
• En général toute combinaison de 2 atomes est possible en sortie de
plasma.
Justesse et etalonnage
• On mesure {M} dans la flamme oou le plasma
– Rendement de nébulisation – Rendement d'atomisation – Rendement d'ionisation
– Rendement oxydes, chlorures
• Maîtrise
– Nébuliseur
– Température et chimie de la flamme
Émission de flamme: Photométrie de flamme
• On utilise une flamme de butane ou de propane à ~2000 K pour atomiser les alcalins.
• Analyse de Li, Na, K en atomes
• Fonctionne aussi pour les alcalino-terreux, Ba et CaOH
Positionnement des différentes techniques
R. Losno, Professeur, Université Paris 7 Denis-Diderot, LISA.
Remerciements pour leurs documents: Perkin-Elmer, Thermo, Spectro
Quelle technique pour quel problème
• Sensibilité
• Cadence
• Coût
– Expertise de l’opérateur
– Fonctionnement (fluides et consommables) – Émissions environnementales (déchets,
effluents)
Coût par échantillon et par élément
Comparaison classique
SFX
Hydrure FA
Adapté de Perkin Elmer
Adapté de Perkin Elmer
La droite des coûts, des bénéfices et des performances
Performance Analytique? Fiancière?
Investissement
iCE 3000 Series AA
iCAP 6000 Series ICP
X-Series 2 ICP-MS Analyse
monoélémentaire Analyses Multiélémentaires
Adapté deThermo
Exemples de prix (Perkin)
Largeur des domaines d’application
© Perkin Elmer
En absolu ….
Gamme Analytique Approxim.
iCAP 6000
XSERIES 2
Echantillons propres
ELEMENT 2
ELEMENT XR iCE 3400
iCE 3300
Analyse monoélémentaire
Basses concentrations et les matrices difficiles
Analyses Multiélémentaires
© Thermo
Etat du marché
© Perkin Elmer
Valeurs des DL
© Perkin Elmer
DL en SFX?
Na
Mg AlSi
P SiCl
KCaTi V
CrMn FeCo
NiCuZnGa
GeAsSeBr RbSrY ZrNbMo
RhPdAgCdInSnSbTe I
CsBaLaCe
PrNd
ErYb LuHfTa
W HgTlPbBi ThU
0.1 1.0 10.0 100.0
SFX ppm
Données Spectro (XEPOS-2)
DL ICP-OES (ppb)
ICP-OES
Li
Be B
Na
Mg Al
Si P
K
Ca Sc
TiV Cr
MnFe Co
NiCu Zn
GaGe AsSeRb
Sr Y
Zr Nb
Mo Ru
Rh Pd
Ag
Cd In
SnSbTe
Ba La
CePrNdSm
Eu Gd
Tb
DyHoErTm YbLu
Hf TaW
Re
IrPtAuHg Tl
PbBiTh U
0.01 0.1 1 10
ICP-MS
ICP-MS
Li BeB
NaMg Al Si
P
KCa ScTi
V Cr
Mn Fe
CoNi CuZnGa
GeAsSe Rb
Sr YZr
NbMo RuRh
Pd Ag
Cd InSnSbTe
Ba La
CePr NdSm
Eu Gd
Tb DyHoEr
Tm Yb
Lu HfTa
W
Re IrPt
Au Hg
Tl Pb
BiTh U
0.00001 0.0001 0.001 0.01 0.1
ICP-MS
Comparaisons
LiBeB
NaMg Al
SiP
KCa ScTi
VCr Mn
FeCo NiCuZnGa
GeAsSeRb Sr
YZrNbMo RuRhPd
Ag Cd
InSnSbTe Ba
La CePr
NdSm Eu Gd
TbDyHoErTmYb Lu
HfTa W
ReIrPt Au
Hg
Tl Pb
Bi Th U 0.00001
0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10 100
OES MS FX
Abondance
Croûte (ppm)
H LiBeB
C N
O
F
NaMgAlSi PSCl
KCa
Sc Ti
VCrMn Fe
CoNiCuZn Ga
GeAs Se
Br RbSr
YZr Nb
Mo RuRhPd
AgCdIn Sn
Sb Te
I Cs Ba
LaCePrNd SmEuGd
TbDyHoEr TmYb
LuHfTaW ReOs
IrPtAu HgTl
Pb Bi
ThU
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1000000
Pondération environnementale
OES Pond
LiBeB
Na Mg
AlSi
P K
Ca
Sc Ti
VCr Mn
Fe
CoNiCuZn Ga
GeAs
Se Rb
Sr
YZr Nb
Mo
Ru RhPd
Ag Cd
In Sn
Sb Te
Ba
LaCe PrNd
SmEuGd Tb
DyHoEr Tm
Yb LuHf
TaW
ReIrPt Au
HgTl Pb
Bi
Th
U
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1000000
ICP-MS pondéré
MS Pond
Li BeB
NaMg AlSi
P
KCa
Sc Ti
VCr Mn
Fe
Co NiCuZn
Ga GeAs
Se Rb
Sr
YZr Nb
Mo RuRhPdAg
Cd In
Sn Sb
Te Ba
La CePrNd
SmEuGdTbDyHoEr TmYbLu
HfTa W
ReIrPtAuHg Tl
Pb
Bi
ThU
1 10 100 1000 10000 100000 1000000 10000000 100000000 1000000000
FX pondéré
FX pond
NaMg AlSi
PS Cl
KCaTi
VCr Mn
Fe
CoNiCuZn Ga
GeAs Se
Br RbSr
YZr Nb
Mo
RhPd AgCdIn
Sn Sb
Te I Cs
Ba LaCePrNd
ErYbLu HfTaW
Hg Tl
Pb Bi
Th U
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000
Cadences analytique
• FX: Simultanné, 5min à 1h par échantillon
• ICP-OES: 1 à 5 min
• ICP-MS: 1 à 30 min (séquentiel)
• GFAAS: !
• FAAS: 1 à 2 min
Praticabilité des méthodes
• FX: pas de mise en solution
– Coût de préparation très faible
– Routine facile sur matrice constante
– Problème aigu changement matrice, compétences élevée pour la mise au point de la méthode
• ICPs: analyse en solution
– Coût de préparation (temps et rejets environnementaux) – Routine facile sur matrices pas trop variées
– Compétences normales pour la mise en œuvre
• AA: analyse en solution
– Problème de matrice (GFAAS) ou de sensibilité (FAAS)
Conclusion
• Adapter l’instrument au problème (!)
• Avoir plusieurs instruments
– Rentabilité par rapport à l’utilisation de la main d’œuvre et au temps d’analyse
– Possibilité d’intercomparaison entre les méthodes = validation interne de
reproductibilité