NATIONS
CONSE
ECONOMIOUE ET SOCIAL
UNIES
IL
Distr*LIMITSEe/cn.u/inh/174 2 juillet 1969
Original * PRANCAISCOMMISSION ECONOMIC POUR
DEVELOPPEMENT DE L'lNDUSTRIE BK LA BRIQUE
EM AFRIQPE XOI
M69-11749
IE BlJ^aXJPPMENT BE L'lNBUST^lS; DE LA BRIQUE
, ;,..-'en afrique du cenip;
Introduction
Eh Afrique du centre, la brique est le materiau traditionnel £our la
tructdon, Dans les^ pays africains, on utilise depuis 'i
artisanale, sechee; ausoleil, et eventuellement
pailleti:appelee brique ezi banco^Vr Moins souvent on utilipe^a
sanale Ouite ou la briqueVfabriquee: dans les briqueteries^r.::ii'ffEtant donn^ que la densite de la population dans c$ite sou^-r^gion tres faible et le transport relativement couteux, on ne peui trpuver
aujourd'hui des briqueteries qu»a p^oximite des villes, c'est-a-dire dans
"'les centres de construction. La c^pacite des briqueterie'e1 esi toujours
adaptee aux besoins des environs procheso ■ ' :; :;
On peut trouver pratiquement dans toute lrAfrique du centre les mar-
ti&rss premieres necessaires a la fabrication de la brique Cuit^i ■«* ceile-ci presentant beaucoup d'avantages pour la construction, on (ioil'la^consid^rer comme un materiau fondametotal et preter urie grande attentioh^u developpe-
ment de cette Industrie, Situation actuelle
Les produits irSuges fabriquds en Afrique du centre suffisenia la con- sommatipii interieure. L■ importation et lfexportation ne jouent aucun role
essentiel.
Dans les statistiques du commerce exterieur, les produits de brique teries sont diy.is.e,s, Ten deux groupes dfapres la CITCI ou la NDBi» - j;;
CTCI mm
:;r ; 662.4(1) =^69.04; Briques de construction;
,i, 662.4(2) * 69.05 ; ~Tuiles, mitres, boisseaux et autres articles de.
^^ pour la construction. '■'*' ' .;
: c On;; trouvera a l^annexe I le chiffre des importations de produits rouges -et oil-peut constater qu'elles sont negligeables- :j ^ j
interieure ^ -.-■!-:\k -■ -■■ ■ . ^^"'^V'' ' ' :'-J''""' .
Cameroun
\: II y a.a Yaounde une briqueterie abandonnee, connue sous le nom de
briqueterieides travaiix }pub^iesf contenant 'troie fours (t'uhe capacite de
90 tonnes par jour; les causes de cet abandon ne sont guere connues.
I ■J«if'ta*P*^ U*fMlfcBllh*J'Wt*+<rti^Hi^
e/cn.h/im/174
D'autres briqueteries de campagae sont encore en activite a N'Simalen et a Biyem-Asi, agglomerations situies %,] proximite de Yaounde. II y en a egalement une a Etoolowa, sur laquelle on ne possede pas d1informations-
Le deuxieme plan quinquennal 1966/1967 - 1970/1971 prevoit une bri-
.queterie. Une societe anonyme "Les argiles industrielles du Oameroiittt.--^1.
LAIC", est en train de la construire a 13 km do la capitale, sur la route de Doual^i^tou s% trouve un gisement d'argile estime";a 4: millions de tonnes, cef qui;^sjtiff"irait a; alimenter la production pendant uneLVingtaine d'antt'e'es.
La capacite.de l'usijie- ser/a de 1'ordre d^2O;000 feri{jues! par jour, solt' une yente annuellei de que'lques 5 millionsrd& briques c'reuses de 10x15x^5 cm.
Dans l'hypothese d'une vente annuelle de 5 millions, le prix unitaire se rait de 14185 frs CPA. Si le marche pouvait etre elargi, par exemple, au debut r,grace a 1'utilisation systematique de la'brique par les realisateurs pu^X^e ou en-beneficiant d'untpret de; la BCD, leprix de la brique pour- raiit,,|jbr.e,-abaisse, ce;qui^^ ouvrirait de houvelles possibilit^s* ±1" semble, en .part^.Gulierr que la: piroductfcion quo.tidienne puisseetre pbrtee a 25^000
briques. t-...i:;.-'; .. :..;. ■ ■ . ■:-.:■ ■ : ■.;-■:' . . •■
L*experience des;.c&6.es en briques construites a 1'epoque allemande, cfest-a-^dire avant T9i6r, et encore habitees montre que 1st brique; cortvient
^ bienraux conditions elimatiques tdxi ;Cameroun. :r ^ * 2. Tchad
A Fort Lamy existent deux briqueteries : BIC et BMC. ...M.:fiaiiaiClte et la production de ces briqueteries etaient les suivantes en 1965 :
BIC 18.000 tonnes/an 15.000 tonnes
BMC 15.000 " 2.500 "
Une'extension et une diversification des faTbricaiions de la, BIC sont
prevues.
Une mission de prospection effectuee par le SMUR en 1965 a permis de determiner les conditions techniques et financieres de la creation, dans le secteur. de la briqueterie, de petites 3ntreprises industrielles et d'unites artisanales a partir de I1 amelioration des techniques locales.
Comme suite a cette etude, il a ete decide de realiser des briqueteries mobiles dans le sud du pays. Une societe ^nonyme a ete formee - SCBRIMD — ayant pour objet la fabrication de briques cr^euses, de dalles et autres produits ceramiques. Le capital de cette societe a ete fixe a 15 millions
de francs (6O.765 dollars) avec participation de l'Etat (;25:.pQur JlQ.Q:)>. .~.
Les investissements correspondront a une partie mobile (camions — machines),
commune a deux centres de production et a des immobilisations.. fixeS- et du materiel pour les deux centres utilisant chacun deux fours. Le total des investissements est de 43 millions de francs CPA (174.000 dollars);
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3. Congo (Brazzaville)
II existe deux briqueteries industrielles : CONGOBRIC, situee a
Brazzaville, et Societe de tuileries et briqueteries africaines (SATEBA),
<h M'Pila dans la region de Brazzaville. D'apres un rapport de la CEA y , la production de CONGOBRIC etait de 60.000 unites en 1963. Les briquete ries, de meme que l'industrie, presentent des possibilites d'expansion, en depit d'une preference generale pour les blocs en beton.
4- Congo (Republique democraticpie)
En Republique dempcratique du Congo, il y a deux briqueteries indus- trielfes dont les caracteristiques sont les suivantes :
a) Tuileries et briqueteries du Congo (BRICONGO), situee a Kinshasa,
fabrique des briques en terre cuite, des hourdis, des blocs le—
gers, des cloisons et des tuiles. La capacite de production est de 21.600 t/an; la production etait de 15-331 tonnes de briques et blocs creux en 1966, avec 154 salaries.
b) Briqueteries et tuileries d^ Lumumbashi, situee a Kolwazi, avec une capacite de production de 10.000 t/an; elle a produit en 1966; . 5.404 tonnes de briques ordinaires, 754 tonnes de blocs creux pour cloisons, 100 tonnes de blocs creux pour plafonds, 76 tonnes de dalles de pavement, 6 tonnes de briques de parement et 159
; tonnes de couvre-cables, soit un total de 6.499 tonnes de produits
rouges.
5. RCA
II y a deux briqueteries, a Bangui, celle de la Mission St Paul avec une presse a deux alveolesjuxtaposees et avec un four constitue de six cellules jumelees, et celle de la societe centrafricaine de briques et de
ceramique (BRICERAM) situee a, Bimbo, a 10 km de Bangui, avec une capacite
de 8.000 t/an et une production de 8.000 tonnes en 1966, avec 70 salaries.
6« -Gabon
Au Gabon, il n?y a pas a present de production industrielle de briques, mais seulement une. production artisanale. On peut mentionner les briquete—
ries artisanales suivantes :
Lambarene et Etefce — briqueteries en fonctionnement Oyem - 1 four a briques a la Mission - travail arrete Malokou — 1 four a briques a la Mission catholique
1 four a briques chez M. M^otte 1 four a briques chez M. Makoko
y "Rapport de la Mission de cooperation economique de la CEA en Afrique du centre"•
Mekambo
Kango
1 four a bribes a la Mission catholiqtte■- —- - ' r fpur ^ briques a,, la Mission .satholique ?-.;.:.■■
du Tableau
Pays
1) Cameroun 2) Tchad . 3)
4)
Looalite YaoundeVLAIC ■■
'Port La.T.y-BIC Port Lar- SOBTilMD
5) Congo ■"■;;
"(Brazzaville )L Eraizavi ] "fe
6)/ ;
T1) Congo
(Rep. dSn.) 8)
9) RCA
Gabon Production
£r
; en production, ah Afrique
Capacite
25.000 t 18.000 t 15.000 t 12^000 t-
SA'PSBA 8.000 t- 21.600 t
i 10.000 t
■ 8.000 t
a/ Estimations.. seulemen
Production
15.000 t en 1965 2^500 t en 1965
120 t en 1963 15*331 t en 1966 6-500 t en 1966
■8.000 t en 1966
Notes
Brique- terie mobile
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Commentaires sur 1-etude de 1*Industrie locale
Eri 1963> une mission de la societe francaise de ceramique at &vi Bureau
de recherches geologiques et minieres avait etudie les ressources en jnatie- res premieres disponibles pour une industrie de la brique et de la.oeramique.Les resultats de cette mission sont tres encourageants. On trouvera a l'an- nexe IV la description des ressources en argiles de la RCA, du Cameroun et du Gabon, avec la carte de ces ressources. On peut constater, qu'en Afrique du centre on trouve partout des matieres premieres pour la brique, surtout aux environs des centres de construction.
La brique est le materiau traditionnel en Afrique du centre et lfex perience des constructions en briques realisees, il y a quelques dizaines
d'annees, demontre qu'elle convient tres bien aux conditions locales. La
brique reunit toutes les proprietes utiles et necessaires pour les materiaux de construction : le prix, les proprietes mecaniques et thermiques, la faci- lite de fabrication, la durability, la resistance aux intemperies, ainsi .suela possibilite d'eviter 1'enduit et d'utiliser le materiau rouge comme ele
ment architectonique.
Les methodes artisanales produisent toujours une brique de tres mauvaise qualite. La fabrication artisanale n'est possible que pourl&s produits simples, alors qu'on a besoin de briques plus perfectionnees. II est done
souhaitable de remplacer de plus en plus la production artisanale par la pro-
ductiob industrielle.Les "blocs en beton dits parpaings ou agglomeres, representent une con currence pour la brique. Avec la modernisation de la produojbion a, une cer-
taine echelle, la brique peut toujours concurrencer les autres materiaux.
Les proprietes isolantes de la brique sont telles qu'il est possible d'introduire en Afrique du centre, dans la construction et lfarchitecture,
un^nouvel element architectonique et d'utiliser des murs en briques sans en-duit externe, ce qui est egalement un avantage economique. Ge mode de cons
truction est utilise dans des pays ou les conditions climatiques sont plusrigpureuses qu'en Afrique du centre, par exemple en Scandinavie, en
Angleterre, en URS5, ou la durability des batiments se compte en siecles,
Pro.jets de developpement .jusqu'en 1980Pour estimer les besoins en briques et le developpement de la produc tion de la brique jusqu'en 1980, il faut d*abord determiner l'activite de la construction, puis evaluer la production actuelle de briquesj et sur cette base, projeter la situation. On peut utiliser les methodes de projection
suivantes :
a) Evaluer les besoins en briques de lfAfrique du centre en foncion
de l'activite en constructions;
b) Utiliser une methode devaluation de la relation entre la consomma-
tion de ciment et la consommation de briques, par rapport a 1'echelle
mondiale.
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„*.< I e ,B PaS 8n ^^^^.^ntm^^^atlsiiques^complM^-fep une
periode assez longue pour permettre revaluation de la relation entre l'ac- .tivite.de la construction et la consommation dS briques, ce qui est indis
pensable pour ^'application de n'importe quelle methode statistique. ' II f.aut done fonder surtout lea projections sur. la methode directe.c'est-a- dire sur.l estimation ,du,pourcentage des constructions en materiaux rouges.
nationairTrt?^ Vaim+exe+11 la Projection du developpement de 1'economie
nationale et de la construction en Afrique du centre, etablie d'apres un document de la CEA intitule The_.congtruction industry in th. A™.L^
prograimnes of .the^Catr^^iognjiubai^on. Dans ce document sont indi-
-. La superficie totale des murs -;et cloisons;
■' - Le volume total des murs>t cl^isons avec pourcentage des murs 4h
•■ ■ Driques; . o
- La superficie des toitures avec pourcentage des' toitures en tuiies_;
- La superficie des planchers avec pourcentage des planchers en mate-
riaux rouges.
— ■■ Les reeuWats de cette projection sent les suivants : .,,;,.
Tableau 2^ : Msojng_en_majberiaux_rouges d'apres la projection d» rt^^inrw
pement ^e_la_coji^^£tT_nn K—J aeveiop-(en milliers de tonnes)
T
-r-Besoins en briques et tuiles
'J2221975 1980 ' ; Capacite
Camer0Un 35,0 68,6 _ 101,1 25,0
'Tchad ,.".',..' ... 40'2 99,0 ' . :;r.Vi8,5' .',. 45,0 :■
Congo (Brazzaville) - 12,6 '■ 16.S o\ 1 ■ ,< rt Congo (Rep- dem-.)- 158,0 220,7 : .-48-1,7 '"'.- .. 31 g ^
RCA . 9,8 :25,o.■'.■■■.. 35,4 ' e;o
'15'1 24,4r 18,9 Production
r .:■■.■■.■• ...,-= .,;..- :;;■ ;r artisanale
— — —-l—lZim_I__L-__ seulement
Sous-region, , .. , 352,9 .,5^3.-3 1.040,4
125,6Oft-^enit .comparer cette projection de la demande au developpement, de la
consommation mondiale (voir tableau 2 de 1'annexe III). On conltaS^ L developpement de la consommation de briques en Afrique du centre est Sm-
tlable a celui d'autres pays du monde, {.yoir- tableau 3);., .
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Tableau 3 : Cohsommation de briques en pieces par, milliers de, dollars d'investissements dens la construction - . :\
- 1963 1970' 1975 : '1980.
Cameroun .. ; Tchad
Congo (Brazzaville)
Congo (Rep. clem.}
RCA- =. ■ • Gabon
: 2O3 341 . 254 183 246
439
200
391 143 208
194 495 185 385 208 188
. 182 476 183 360 184 178 On peut done accepter pour 1'annee 1980 la consommatiori de briques- et dfautres produits rouges indiques.
Consommation de produits rouges (en milliers de tonnes)
Pays
Cameroun Tchad '
Congo (Brazzaville) Congo (Rep. dem*) RCA
Gabon
Sous-region
Capacite existante et capacite
Briques
95 110 22
455 32 18 732
supplemental
Autres .. :
5 10
3 : 25
3 2
48
Lre necessaire
.Total
100 120
25!
480 35 20
780
Avec les mines en cours de construction (voir tableau 1) et sans la production aiHisanaie, les capacitep supplementaires suivantes seront ne-
cessaires en 198O : .
Besoins en briques . et tuiles en 1980, Capacites industrielles
existantes
Capacites supplement air as necessaires
Cameroun
100
25
75
Tchad
120
45
75
Congo
(Brazzaville)
25
16 9
Congo
(Repodenu)—
480
32
448
RCA
35 8 27
*
Gabon
20
20
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Page 8 ./,.
A noter qu'en Afrique du centre la production artisanale de briques est as aea import ante. On ne possede, pas de .ataiiistiqiies -siap -cette
tion et les estimations manquent* .. .: . ■■""..■■. ,.::,... :.:
IVapres les cadres de references etablis pour les etudes sectorielles
en Afrique du centre, lss inyestissem.ents consacr.es a. la-construction en1963 etaient de 151,6 millions de dollars dans la sous-region et ils de- vront atteindre 804 millions de dollars en 1980. Cfest-a-dire que la pro
duction de briques .doit augmenter. L!accroissement de la construction au cours de la periode 1963-1980 est, en indice de l'annee de reference 1963, de 5,29 et celui de la production de materiaux rouges industriels de 8 environ. Ge developpement de la production des materiaux rouges plus rapide
que celui de la construction ne fait pas intervenir la production artisa nale, car les statistiques de l'annee 1963 ne tiennent pas compte de la construction rurale ni de l'entretien.Donnees technico—economicrues
Pour la fabrication de produits rouges on doit considerer la question des matieres premieres, des combustibles, de l'energie, des employes, des investissements, etc. ... ■ . ...-" . . ■.■. ' ..
a) Matieres premieres :
Comme on l'a deja mentionne, les matieres premieres pour la fabrica
tion de la brique ne posent pas de difficultes. On trouvera a l'annexe IV une breve description des gisements d'argiles en RCA, au Cameroun et au Gabon; la situation est egalement favorable dans les autres pays d?Afrique du centre;fc) Combustibles :
On emploie actuellement comma combustibles en Afrique du centre divers materiaux, oomme le bois du pays, le mazout, et des dechets tels que coques drarachides etc, Le oois et les dechets ne per- mettent pas d'obtenir des temperatures suffisantes et facilement reglables. llfau prevoir a 1!avenir'un~pourcentage eleve de produits creux et surtout de produits minces, qui exigent 1'utili sation de mazout ou, mieux, de gaz de petrole>
On peut estimer ie prix du mazout en Afrique du centre a 16 dollars la tonne/ plus le cout du transport a 1'interieur du pays.
On peut compter que la consommation de mazout est de 60 kg par tonne de, briques et sa valeur calorifique de 9.5OO kcal/kg;
c) Energie :
Pour l?energie il faut prevoir la consommation suivante : Preparation - fabrication 18 kUh/t cuite
Secha^a 6 krJh/t; cuite
Cuisson et divers 8 kWh/t cuite
Total 32 kWh/t cuite
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Le prix 4e 1'electricite a .eteoalcule d'apres un document de la
CEA/ intitule "Le tieveloppernetit de l'energie dans les six pays de la sous-region de I1 Afrique du centre (E/CN.14/EP/3t)..:
Cameroun 22 Frs CFA/kLJh « 89 t ■ par 1 .000
Tchad 25 Frs CFA/k^h '-'^ 101 Spar 1-000 JeiJhCongo • ■ ' .-■; '. r ■ ' : , -.-' -■ ■
(Brazzaville) 17 Frs CFA/kWh ' = 69 t par 1.000 klJh
Congo
(Rep. dim.). (estimation) --90- $ par 1.000 kWh RCA ; ■ 12 Frs CFA/kUh (estimat-ion> -W 49 $r par 1.000 kWh
Gabon 25 Frs CFA/kVJh (estimation)^ = 101 ""$ par 1.000 kVJh
d) Productivite" i' ' ' " "'"" ■-—--.- -...-■
Les capacites suivantes sont proposees.pour les "briqueteries
d'Afrique du centre (en milliers de'tonnes) : .._...:-...-_.,.-,
10 - 15 - 20 - 30 -40 - 80 ::;' :-' "Pour o"btenir un prix competitif de la t>riqu.e? il faut pouvoir compter sur les chiffres de productivite suivants : ....
Capacite 1 .000 t/an 10 15 20 ^30" 4O 80
Productivite t/an/ouvrier 290: 320 38O 39Q': 405 450
e)> Jnvestissements :■■;.■■ , \;;; -. . ■
H&i Afrique del'ouest les investissements unitaires etaient evalues,
! pour'les capacites de 10 a 40-000 tonnes, a 21 a 35 dollars par tonne de capacite; En Afrique du nord? les investissements unitai res Etaient, pour'40 a 140.000 tonnes, de 32 a 26 ;dollars par'tonne.
Pour l'Afrique du centre, on peut etablir comme suit les investis sements : > ; ■-.■.■'■■
Capacite (en 1.000 t/an). 10. 15 20 30 40 80
Les investissements (*/t.) :•-■21 25. 30 33 35 30
II s'agit de chiffres moyens, lies a la productivite etablie.
f) Les amortissements sont de 7*5 a 8 pour 100o Pour les briqueteries bien mecanisees, 1'entretien represente en moyenne 3>5 pour 100.
Polir etablir I'economie de la fabrication il faut encore ajouter les interets sur le capital, de l'ordre de 3?5 P°ur 100-
D'apres ces conditions prealables, on peut proposer pour satisfaire"
les besoins, les capacites supplementaires suivantes :
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Capacite supplementaire
1.000 t/ari
Capacite des "briqueteries proposees en pieces x 1.000 CamerounTchad Congo
(Brazzaville)
Congo
(Rep. dem.) RCA
Gabon
7575
9 450 30 20
3 x 2 3
80
X X
+
30 20
1
3 2 1
+
X
X X X
1 X 1 x
10
40 + 2015
1515
3 x 30
On trouvera une analyse, des couts de production hors taxes au ta bleau 4 pour les diverses dimensions de "briqueteries et au tableau 5 pour les capacites proposees par pays*
Tableau 4 Analyse des couts de production hors taxes.-;..
Capacite
Investissements unitaires Investissements totaux Employes : chef
bureau entretien ouvriers qual.
ouvriers semi—qual.
ouvriers non qual.
Salaire
unitaire : chief t?ureau exiifcretien ouvriers qual.
ouvriers semi-qual.
ouvriers non qual.
Total employes
Productivity des ouvriers Salaires totaux
Combustibles Electricite Amortissements Entretien Inte"rets "/'[' ~
Assurances et diyers Charges et conges Beneficie brut
■ 1.000 t/an
»/t
1.000 $ nombre
n it ii it n
$/an
n n ii it
nombre
t/an/ouvrier
$/an
$/an 1.000 kWh/an
10 21 210 1 3 2 87 17 4-200 1.400 720 620 480 300 38 290 23.IOO 600 320
2515 375 1 3 83 10 26 4-400 1.450 730 630 490 305 51
320 28.800 900
480
., -
: 20 30 600
!1 4 3 10 12 28 4-700 1-500 740 640
500 310 . 38058
34-000 1.200 640
r\ -■f
O }Q
3,5 %
■;3,5/*
::i 1o
10 fo
17 %
30 33 990 1 54 11 4715
5.000 1.500 650750 510 31583 390 45.100 1.800 . 960
40 1.40035 1 54 12
64
195.400 1.550 760 660 515 325 105 54.700405 2.400 1.280
80 30 2.400 1 6 6 18 28 126 6.200 1.600 780 680 520 340
185 450 90.100 4.800 2.560 des investissements
11
des salaires
des investissements
Tableau5sAnalysedescouts Capaoite1. Inveotissements1. Salaires Chargesjconges Arr.ortissements Entretien Interets Af3surancesetdivers Combustibles Electricite Benefice Chiffred'affairesbrut Prixdelabriquehorstaxes Prixactuels Valeursajoutees1 Valeursajoutees
deproductionhors 000 COO: it n if n ii M II tl 11
«/t
$/t .000i
Cameroun
t/an 75
52.355,0 119,0 11,9188,4
82,4 82,4 23,685 r5
213,6 400,4 1.207,2 16,1 %719,7 59,6"taxespar Tchad 75 2.175,0 130,8 13,1 174,0 76,1 76,1 21,8 189,0 242,4 369,8 1.292,1 17,2 23,8-30,4 687,7 53,2
pays Congo (Brazzaville) 10 210,0 23,1 2r3 16,8 7,4 7^4 2,1 11,4 22,1 35,8 128,4 12,8 78,0 60,7
Congo (Rep.dem.) 450 14070,0
569,7
56,9 1.149,6 503,0 503,0 143,7 1.134,0 1.296?O 2-442,9 7-798,8 17,3 4.219,1 54,1RCA 30 750,0 57,6 5,8 60,0 26,3 26,3 7,5 75,6 47sO 127,5 433,6 14,5 23,5 250,9 57,9
Gabon 20 600,0 34,0 3;4 48,0 21,0 21,0 6,0 20,4 64,6 102,0 320,4 16,0 187,4 58,5
20 1 1 1 3 11 6
sous- region 660 .460,0 934,2 93,4 O636?8 716,2 716,2 204,7 -515,9
.885;7
.478,4 .180,5 16,9 .142,8 54,9 o 53ANNEXEI ImportationsdeproduitsrougesenAfriqueducentre Congo (Brazza—Congo
Cameroun Tchad ville) (Rep.dem) RCA Gabon • T IT $ T$ T$T|T
69.O4Briquesdeconstruction196° - - - - 924 24 nd - - -
1net47—_oAjx^t-1^o•„•nd————2 nd 28 8.159 35 45 .-. nd - - _ _ 3 nd - - - 657 45 - - - -
4931---__-__„_5 nd - - 32 - 848 61 - - -. » 69.05 Tuilesj mitres, boisseaux
etautresarticles19&> " " - - 762 11 nd - - - 1 nd - - 2.394 21 nd - - - 2 nd - - 486 5 nd - - - -
3nd--„__4 " - - - - 1.029 8 - - - - f 5 nd - - --- _-__ g
Surfacedemurmillions Volumedemur" Surfacedetoiture" Surfacedeplancher" %demursrouges %detoitsrouges 'fodesolsrouges Volumedebriques Poidsdebriques Surfacedetoiture Surfacedeplancher Poidsdetoiture Poidsdesols Totalmateriauxrouges
m2 m3 m2 m2 m3 t m2 m2 t t t
Cameroun 19701975 1.884 310 878 878 1015 1010 - 46.500 65.100 87.8OO -- 3.500 - 68,6
ANNEXE 1980 2.969 490 1.383 1.383 15 10 - 73.5OO 95..55O 138.300 - 5.500 - 101,1
II 1970 462 76 216 216 35 20 10 26,600 37.200 43.200 21.600 1.700 1.300 40,2
Tchad 1975 1-035 171 481 481 .40 20 10 68400 92..3OO 96.200 48.100 3.800 2.900 99,
1980 1.292 213 601 601 40 20 10 85,200 111.100 120.200 60,100 4.800 3.600 0118,5
Congo 1970 336 56 156.. -, 10 5 ,,5 8400 11,800 7.800 7.800 3Q0 500 J2,6
(Brazzaville) 1975 462 76 216 —;■ 5 .5 .5 11.400 15.400 10.800 10.800 400 700 16,!;
1980 671 111 313 5 5 .5 16.650 21.600 15.600 15.600 600 900 )23,1 2O X» CD-K- MM
AnnexeII(suite) Congo(Rep.dem.) 1970197519801970RCA 197519801970Gabon 19751980 Surfacedemurmillions Volumedemur" Surfacedetoiture" SurfacedeplancherM %demursrouges fodetoitsrouges ~~fodesolsrouges Volumede"briques Poidsde"briques Surfacedetoiture Surfacedeplancher Poidsdetoiture Poidsdesols Totalmateriauxrouges
m2 m3 m2 m2 m3 t m2 n2 t t t
2.166 357 1.009 1.009 30 5 10 107.100 150.000 50.450 100.900 2.010 6.000 158,
3 1 1 155 209 70 141 2 8 0
.046 517 .418 .418 30 5 10 .100 .400 .900 .800 .800 .500 220,
7-072 1.167 3.294 "■3.294- 30 5 10 350c100, 455-100 164.700 329.400 6.600 20.000 7481,7
368 61 170 10 5 10 6.100 8c500 8.5OO 17.000 300 1.000 9,8
622 112 289 -,,' 15 .5 10 16,800 22.700 14-450 28.900 600 1.700 25,0
988 163 458 ■■_ 15 .5 .10 24.450 31.800 22.900 45.800 900 2.700 35,4
416 69 269 15 - 10 10.350 14.500 .- 26.900 -. 1.600 16,1
16 22 31 1
671 111 313 -. .15 - 10 0650 .500 - .300 - .900 24A
....Lct>cde;
543 w ® £ 89 HS 252 ^
—j 15 - 10 13.350 17.400 — 25.200 1.500 18,9O O
o
Tableau1
ANNEXEIII IndicesdelaconsommationdebricruesetcimentdanslaconstructionmAfriqueducentre Construe-Popula tiontioa AnneemillionsI1.000
Consom. de ciment 1.000t
Consom. debri-Consom.Consom.Consom. debri-dedebri-debri-CimentBriques quescimentq-.vrnmil-queskgs/pees/
1.000 t kgs/hab. lions pees pces/hab. 1.000 & 1.000 ! | 1963
k1970i
o1980 1963 «J1970I 1975
1980 £1963 §1970 &1975i-i 1980 o<§ 1963
tiO'd1970Ji 1?75
c^1980 1963 1970 1975 1980a 1963
£19705" 19-75-
198033 112 176
5.000 5.880 6.524 7-234
73 188 254 340
20 65 96
14,6 32,0 39,0 47,021,7 32,0 17,6 28 62 77
3.250 3.611 3.893 4.193
9 40 58 84
18- 37 92 110
2,8 11,0 14,9 20,0
6,0 12,3 30,7 36,7 13 20 27 40
885 923 1.014 1.10.9
49 128 171 231
10 12 15 22
55,4 138,7 168,6 208,3
3,3 4,0 5,0 7,3 40 128 181 421
15-102 17-515- 19.630 22.037
211 736 962
1.256
22 150 209 455
14,0 42,0 49,0 57,0
7,3 50,0
69", 7
151,7 11 21 37 581.312 1.496 1.660 1.840
18 52 73 101
9 23 32
13,7 34,8 44,0 54,9
2,7 3,0 7,7 10,7
37 24 41
463 502 543 588
32 53 72 95--
nd 15 23 4-7-
69,1 105,6 132,6 161,6
nd -5x0. 7,7 5,7
1,342.212 3,33 4,422.268 1.931 1,85 3,41 7,86 8,75
5 1428 935 1.090 3,73 4,33 4,93 6,58
3.769 6.400 6.333 5.775 0,48 2,85 3,55 6,89
5-275 5.750 5.314 2.983 2,06 2,01 4,64 5,82
1.636 2.476 1.972 1.741 9,96 14,18 9,69
864 2,208 1.756 2.968
203 194 182
Briquespces/1.000% Alge-Li-Ma-ni-Sou- riebyerocsiedan 341 439 495 476 254 200 185 183 183 391 385 360 246 143 20.8 184 208 188 178
286231 5'°.484200473552 409468200422459 327418200403398 CD X CD
o ■P* MM
.Autriche I^inlande-' 5'rance Rep..fed. d'Allemagne Italie Pays-Bas Suede tfoyaume-Uni Eiats-Unis
1953
Consommation de
briques. par1.000$ d'investis- sementdansIn- laconstrue-dice tion.1953
1955 Consomjnation debriques par1.000% d1investis- sementdansIn— laconstrue-dice tion1953
*'investi3eement daas 1.
1960Consommation de
briques par1.000$ dTinvestis- sementdans laconstruc tion.
E/CN.14/INR/174
AnnexeIII Page2 _-_nombred''unitesWi.000$f 1958 Consommation debriquesi---' par1..Q00$ sement:clansIn- laconstrue-dice tion1953 1.832 2.957 '-~ 594 1.452 2.008 1.748 226 381 2.108 149100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
1c862 2,835 365 650 JU21.7... 2.801 1.613 227 329 1.856 166
109 93 102 109 91 118 107 105 89 93 113
1«4T7 2.287 226 872 988 1.303 146 207 1.424 125
98 ..85 72 96 70- 120 105 74 61 78 92
1.838 164 332: 711 896 1.130 .144 207 1.331 124
1962
Consommation de
briques! par1.000%
1963 Consommation debriques pav1.0005 d'investis- In-sementdansIn-se::iontdtn7
dice la construe- dice la constru
1953tion;1953-ti0u 55 80 64 109 95 79 65 72 961.241 1.456 170: 288- 557 506 1.023 -127 182 1.092 111
971.140 62 73 59 70 90 74 62 63 89
161 275 480 934 133 168 1.025 115
dice 1953 94 61 77 54 86 83 5;9 62 92
JS/tiN -14/INR/174
Annexe IV
Considerations geologiques , ■
a) Generalises
La question de la creation au Cameroun de production de ceramique fine
(carreaux.de sol ou de revetement, vaisselle, sanitaire, etc. .•») ne s'etant
jamais pb'seeV le geologue n'a jamais eu a rechercher systematiquement les matieres premieres a, usage ceramique»^ Seule 1!etude de G. Piegay (1952).renseigne sur les argiles de Garoua.
L1imperfection de nos connaissances vient egalement du fait que les produits ceramiques en general sont relativement "bon marche. Les matieres premieres qui les component, peuvent difficilement supporter les frais de . transport a, longue distance; e.Xles doivent de preference etreutilisees sur place ou a proximite du lieu dfextraction, tout au moins allies qui. consti—.
, tuent l'essentiel des compositions., II est done logique que ces matieres premieres n'aient pas non plus ete recherchees aux. fins d1exportation.
Les fabrications de "briques par. que.lques industrials ou par des mission—
naires et celles de poteries ne depassant guere le stade de la folklorique gargoulette dans les villages de potiers, ne renseignent que tres superfi- ciellement sur certaines ressources en argiles grossieres.
Durant notre courte mission, cfuelques prelevements ont quand meme ete realises; ils seront examines plus 3.oin.
Cep'endant, les travaux de prospection g;enerale et de geologie, Xes etu des des pedologues, les etudes de terrains pour lfetablissement des cartes geologiques, effectues anterieurement par le Bureau de recherches geologi- ques et minieres apportent des renseignements tres precieux qui permettent deja I'brientatipn des recherches dans les zones presentant les facies favc—
rabies a 1*existence de gisements convenabies* ■
Cette recherche, limitee aux regions geolpgiquement interessantes devra en meme temps se faire dans les zones presentant un interet economique actuel ou futur. Ce sont celles ou la densite de population est ou sera suffisante pour apporter main-d'oeuvre et debouches, celles ou les vo.ies de communica tion routieres, fluviales et ferroviaires, permettront le transport des pro duits fabriques et ou les conditions techniques seront favorables (energie, combustible, eau)..
Dans cet esprit, d"apres la documentation existante et les renseigne ments oraux ottenus, nous devons considerer, en premiere analyse, les'regions
suivantes :
- Region de DouaIaT Yaounde, Nanga-Eboko - Pays Bamileke, il.'iongsamba
- Nord Cameroun : Caroua, Maroua
E/CN.j4/ip/i74
Annexe IV Page 2
*>) Region de Douala - Yaounde - Nanga—Sboko
Du point de vue geologique, le bassin sedimentaire de Douala comprend d'epaisses formations continentales ou fluvio-marines.
Les alluvions recentes du quaternaire et les argiles et sables-bario---~"
les du plio-pleistocene devraient etre interessantes a, prospecter (region de Bonangando, plantation Dizangue)*
II serait bon de mieux connaitre les argiles grises de Kwa-Kwa et les
argiles no ire's' ou vert fonce de la serie tertiaire de Souellaba (Miocene, oligocene).
"Dans la region de Yaounde., qui est caracterisee surtout par. des gneiss ambrechitiques grenatiferes, nous he voyons a premiere vue que des possibi—
lites dTargiles a briques ferrugineuses.
Dans la region de Nanga-Sboko, dans les depressions paralleles a la, Sanaga (lebaks)Y on doit pouvoir trouver des couches d1argilesalluvion-' naires constituant un faux bed-rock- Citons la region de Ngambi qui pour- rait fournir des'>8bestes utilisables comme fondants. ' ] .*."
c) Pays Bamileke - Nkongsamba
Dans, la region de Bamenda, I1 alteration des roches yolcaniques donne des masses assez importantes de kaolins* .
Vers le sud-est de Foumban, au voisinage de Linte, on devrait trouver des possibilites de feldspaths et de syenites-
Indiquons aussi que las gisements de lignites reposent parfois sur des couches d1argiles et que la region de Dschang contenant des lignites, pour- rait etre prise en consideration.
II sera peut—etre difficile de trouver des masses importantes d'argiles marines ou lagunaires dans cette region; par contre, on pourrait, au voisir-.
nage des rivieres, trouver de petites lentilles d1argiles alluvionnaires, bien que les rivieres coulent ici generalement a meme le bed—rock.
L'etude geplogique, du. point de vue de matieres premieres ceramiques, sera a faire completement dans cette region-
d) Nord du Cameroun - Garoua - Maroua
On se trouve entre le bassin de la Benoue, temoin le plus oriental de la mer Gretacee, et la cuvette tchadienne, cfest-a-dire entre uneregiona sediments fluvio-marins et une region dont les ensembles sont d'origine flu- viatile*, lacustre, eolienne ou mixte „
»*^~**^^
S/CN.14/INR/174
Annexe IV Page 3
Les chances de trouver des depots importants dT argiles sont done grandes, peut-etre meme assez loin des fleuves actuels.
: Signalons les argiles de Kolere, les schistes argileux dVAlgaita et les argiles "polygonales" (ou karals ou vertisols) de la region de Maroua-
Fadere (Caskofaoiarou), les argiles noires de Kaele.
Dans cette region, les calcaires de Figuil et les marbres de Bidzar
(oipolins blancs) pourraient fournir les cr.^bona/fces quit sont souvent neces-
saires aux industries ceramiques.
N'oublions pas les argiles de Garoua sur lesquelles une etude a deja ete faire parG-Piegay et qui presentent des caracteristiques dfargiles a
"briques.
Interpretation des- resuitats
a) Argiles
i) Argiles ^cuisant rouge
Apres examen des differentes argil^s, il apparait. que la qualite
YAO 2 (no. 22.664) represente une terre de composition assez clas-
sique, cuisant rouge a 1.000°C et pouvant servir de base a la fa brication de briques- La faible tcneiir en alcalins no favorise que tres peu le phenomene de gresage engendrant la compacite et la resistance mecanique des produits, aussi la cuisspn de cette argile doit-elle etre particulierement etudiee du point de vue de la tem perature et du palier de fin de cuisson- A en jug3r par cet echan- tillon sommaire quelque peu heterogene, une tellc argile exige, a l^mploi, un broyage assez pousse. .
Une qualite tres analogue est fournie par le prelevement effectue ..,-:■. a Nanga-Eboko, dans le flat du marigo (contrebas de la case SAP)
et reference EBO 3 (no. 22.650).
Ge type d!argile, de coloration "tigree" jaune et fflu^a 1'etat cru, peut done effectivoment servir de base a toute une: variete de produits de terre cuite, notamment a la fabrication de carreaux de sol du genre tomette,
Les qualites YAO 1 (no. 22.643), EBO 1 (no. 22.648) et FIG. 1 (22.655)
sont nettement plus maigres et moins grecantes avec la temperature.La-compacite et-la: resistance mecanique sont egalement moindres.
^Elles peuvent etre interessantes mais a condition qu'elles ne soiu^t que des matierss d'appoint permattant de regler la plasticite ou le retrait des argiles plus plastiques auxquelles elles pourraient etre associees.
E/CN.14/INR/174
Annexe IV Page 4
Une variete similaire mais qui est extremement riche en mica et
tnW*^ ?e? Sa^f^',donc *'*> maigre, est fournie par 1'echan-
tillon EBO y(no. 22.652). Les alcalins apportes par lee micas
&2f ?d«Na2° St 1'72 pOUT 10° de k2°) ainsi W lee alca- (8 i
&2tf ?odo«Na2° St 1'72 pOUT 10° de k2°) ainsi W lee al
lino-terreux (2,28 pcur 100 de MgO) provoqueit une vitrification partielle mais rapide de cette argile entre 1.100 et 1.200°C. Elle peut done etre employee pour realiser le materiel d'encastage dee fours (supports pour empilates par exemple), a condition toutefois Ti^ln neASOlt utilisee qu'a des temperatures inferieures a
1.100 C. Au dessus de cette temperature il serait possible au con-
™6 ^-tlrer Profit de ses Propriety gresantes en l'utilisant
comme materiau d'appoint, dans la composition de pates cuisant
rouge•
So ^fnPQ^A° t ^ N'Simalen (no- 23-098) et YAO 7 de! Biyeh-Aei (.no. 23.099j sont des argiles a briques trop maigres pour etre fa- connees normalement et ne presented qu'un interSt secondaire, du moms en ce qui concerne les echantillons coSsideres".
II en est de meme pour la matiere referencee IA0 3 (no. 22.645) crui.
tl,+ * ' o ?xUS ™ !able ^nenx qu'une argile sableuse et ne
peut de ce fait se preter, seule, a uh faconnage correct.
Le schiste d'Algaita reference Fig. 2 (no. 22.656) ne presente de par sa coloration et sa fusion aucun interet particulier.
La^variete d'argile denpmmee "karal" referencee Pig. 3 (no. 22.657) preeente un caractere halloysitique. Elle est particulierement ri- cne en matieres organiques ce qui produit a la cuisson des bour- eouflures considerables et le phenomene classiquede^ "coeur noir"
^ lLlreTr ^ Carb°ne qUi Se fixe k I'^^i qUi Se fixe k I'^^rieur de la masse
qd l
r^f n+ Jt^6^ P^ticularites, cette argile presente 1 avantage d'etre a la fois tres plastique et tres gresante et peut presenter un materiau d'appoint fort interessant meme en de faibles proportions (de l'ordre de 5.4 10.pour 400) mais unique- ment pour des produits cuisant rouge. : asunl1ue
Argiles cuisant "blann"
L'argile dite de Bibay. referencee EBO 4 (no. 22.651): merite une at-
f^ 1+/^ f Car Hant i0rm6 sa moindre tene^ ^ oxyde de
ter et de titane, elle cuit creme. Cette teinte claire a 1.000°C
U,TeT a'Ul°° 6t 1-200°C' Men ^e J^unissant un peu a cette
derniere temperature. L'aptitude a greser des 1.100-^-la rend tres interessante et U e'agi^-la, finalement, d'une classesd'argile
nettement differente de tout ce qui a ete considere jusqu'afors, bLSi! Pem d en*revoir la realisation de pates relativement
blanches qui seraient le point de depart d'articles en faience
(.vaisselles, carreaux, etc.).
K/CN.14/IKR/174
Annexe IV Page 5
Sables kaoliniques
Les sableskaoliniqu.es preleves daii^ lea flats 'eels que TAO 4 (no. 22.646)
et EBO 2 (no. 22.649) out ete laves ot tamises au tain is AMOR no. 17 (ouver- ture de maille 40 microns) afin de ju^er de I'intei-et de la matiere, debar-
rassee de son exces de quartz, Malgve imc asssa faible presance d'oxyde de fer et d'oxyde de titaae, la raatieru Kaonniquo presence; uns cjoxOi'ation creme a la cuisson mais pourrait etre utiliseo comme materiy.u d?appoint dans des compositions de patec ayant pour base des argiles du typo EBO 4 (no. 22.652) dont il est question ci-d^ssous-
Le kaolin Ba 1 de Baracnda (no*, 22o66i) se rattachs egale^.ent a ce type de matiere dont la coloration est clair*e mais legeremant teintce apres cuisson
Le kaolin do Fader e port ant la re^Jreace Pi^<. 4; d:appc.rence blanche, renferme 5,10 pour 100 &'o:;yde do for, ce qui lui cou^mnnique une coloration rouge brique des 1.0C0°C. II nc pourrait done servir a la rigueur que comme appoint dans les produits de terro cuito febrique£: but placo0
c) Calcaires
Parmi les matieres calcaires examin-les, e'est Is marbre do Bidzar, re ference Fig. 6 (no. 22-660), qui rapr^er.t-e la --■••■-;■■ ia Pius pure, capa ble de dormer satisfaction commo fondant £?u:s toutss lea rates meme les plus blanches. Ce cipolin necessitei-a evi.de^r.er.t \m broyago ocnvonable, avant
son introduction danc loa compositionti curcmxquoc* I3i^i que situe loin de Yaounde, il est possible q\:e cottc c[vx,l:i.+ 6 etant r.3op.s^aij?9f le trojisport devienne rentable d'autant que la proportion d3 calcair-; ians lee pates a faience ne depacse guere 20 pour 100 en gcndx^al.
e/cn.i4/inr/i-74
Annexe V.
ANNEXE V , ,j: :
Republique centrafricaine
Matieres premieres
Anciens indices reconnus
Reprenant les rapports qui ont ete a la base d'enquetes anterieures, nous avons revu conjointement avec la Direction des mines les differentes
localisations de matieres premieres, notamment :
Argile Bambo .
A eette formation se rattachent le gisement de Cuguini et celui de la Mission 3t Paul. Ce type d'argile a deja ete etudie par le BRCM. et le CTTB
(Etudes d'echantillons d'argiles provenant de sondages - Rapport 2.559 du 21 novembre 1962 - Analyse de l'argile Cuguini de Bangui, rapport 2.619 du
21 Janvier ^)
Le gisement Cuguini doit alimenter la nouvelle briqueterie qui doit. . etre implant^e sur le terrain meme de M. Cuguini; il s'agit done actuelle- ment de proceder a une etude plus approfondie de cette exploitation.
Dans un programme propose en fin de ce rapport, il est prevu de pre—
ciser par des sondages systematiques les differentes qualites d'argiles (grassegj maigres, derni-maigres) qui a, premiere vue coexistent dans le gi sement, et de proceder ensuite au cubage de celles—ci. .
Formation argilo-sableuse
Les anciens prelevements effectues : SP 8 (avenue de Prance) SP'10 (vers Bimbo) - SP 9 (au km 10 et "sous le pont de l'Orstom") ne represen-
tent en fait que des terres moins interessantes que les precedentesj, L'en—droit du prelevement "sous le pont" n'a pu etre identifie, pas plus d'ail- leurs que le lieu d'un prelevement au km 13 qui avait ete signale dans le rapport Martin.
Terres dites "kaolins de Boujut"
"'"^tidienB prelevements SP 12 - SP 13 - SP 14 et LK km 7 (carriere/a Lipia).
Ces terres rougeatres ou violacees ont ete examinees a l'occasion del*etude preliminaire concernant 1'implantation de l'atelier ceramique et s"e sont averees utilisables. II s'agira cependant, ainsi que le prevoit le nouveau p'roj'et d'etude et de pr/oapection, c|.e limiter convenablement les differentes qualites coexistant dans les gisements et d'en effectuer le cubage.
. Les nodules de kaolin blanc inclus dans le gisement Boujut doivent faire I'objet d'un triage important et il' restera, une fois les essais effectues, a en examiner l'interet pratique»
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Annexe V . ^::, Page 2
Informations geologicnies
a) Introduction
Les projets actuels sont fondes sur la connaissance de matieres pre mieres utilisables en ceramique, dont certaines viennent d'etre etudiees
dans le present rapport et d'autres l*ont exe anxerieurement. .. II apparait pourtant souhaitable de poursuivre des a present les prospectibns geologi—
ques de raaniere a permettre a 1*atelier ceramique de disposer,, des sa mise en Service, des matieres premieres les plus variees possible*
Les travaux de prospection generale et de geologie, les etudes des pe—
dologues, les etudes de terrains'pour l'etablissement des cartes geologi- ques, effectues anterieurement par le Bureau de recherches geologique"s et minieres,. nous apportent- des renseignements tres precie,ux qui permettent d^ja 1'orientation--des recherches dans les aones presentant les facies fa—
vorables a I1 existence de gisements convenables. t ■.. . ;: .
Cette recherche, limitee atuc regions geologiquement interessantes, * devra en meme temps se faire dans les zones presentant un interet economi—
qTiev.actue.1 ,oxt:^futur- Ce sont celled ou la dens.ite de population est ou sera suffisante; pour apporter mainr-d\o;euvre et; debouches^, celles ou les :■
voies de communication routiieres, fl-uviales et. ferroviairesf; permettront.
le transport des produits fabriquess et ou les conditions techniques seront
favorables- (energie, c.ombustible, )
Dans cet esprit nous nous limiterons en premiere analyse.aux regions
suivantes : . : :■•■■■■■.
— Bangui et ses environs - Berberati et ses environs
b). Region de Bangui "'
Quelques travaux, compl ^msntairep sera.ient necessaires sur le gisement Boujut et des prospections gut la colline de Bangui seraient stisaeptibles d'apporter de nouveaux kaolins, peut—atre des calcaires.
Les argiles de Bimbo sont a present connues-et - c^onvienn^nt-'pour la-fa brication de briques0 Pour des fabrications plus fines, il conviendrait de
chercher par ailleui'S des argiles plastiques moins'ferrugirieuses," peu sa-
bleuses. . :'
pegmatites de la riviere Banoioungou et les calcaires de Bobassa pourraient peut-etre offrirde I1interet comme fondants,
Signalons aussi que le precambrien des regions de Bouali et de M'Baiki conti^nt des schistes "argileux ayant pu. engendrer des gisements alluvion—
naires ou eluvionnaires- ' ...
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c) Region de Berberati
Le niveau superieur des gres de Garnot est forme de gres ferrugineux surmontes de niveaux peu epais d'argiles ferrugineuses dont l'utilite pour- rait etre recherchee en briqueterie.
Aux environs de Nola, le complexe tillitique de la Bandja (dont cer tains conglomerate sont faits d'un ciment argileux et ou se trouvent, dans les complexes metamorphiques du precambrien inferieur. des intrusions ba~
siques recristallisees) peut contenir de petits gisements dfargiles alca-
lines entrainees par l!e;. csion recente, et peut-etre meme des feldspaths.Entre ces^deux regions (Carnot et Nola) se trouve Berberati qui pre-
sente un interet certain du point de vue economique, et nous pensons queI1axe Nola-Berberati-Carnot devrait etre prospecte serieusement, ainsi que
la riviere Kadei dont le cours traverse des facies precambriens tres varies.
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Annexe VI
ANNEXE VI . . . >: .
Gabon
Considerations geologicrues Generalites
La question de la creation au Gabon de production de ceramique fine
(carreaux de sol ou de revetement, vaisselle, sanitaire, etc.) ne s'etant
jamais posee, le geologue n'a jamais eu a rechercher systematiquement les matieres premieres a usage ceramique.
L1imperfection de nos connaissances vient egalement du fait que les produits ceramiques en general sont relativement bon marche. Les matieres premieres qui les composent peuvent difficilement supporter les frais de transport a longue distance; elles doivent de preference Stre utiliseos sur place ou a proximite du lieu d'extraction, tout au raoins celles qui constituent l'essentiel des compositions. II est dene logique que ces matieres premieres n'aient pas non plus ete recherchees dans un but d'ex- portation.
Les fabrications de briques par quelques IndustrieIs ou par des mis- sionnaires et celles de poteries ne depassanf guere le stade de la folklo- rique gargoulette dans les villages de potiers, ne renseignent que tres superficiellement sur certaines ressources en argiles grossieres.
Dans notre courte mission, quelques prolevements superficiels o'nt '' quand memeete realises; ils seront examines plus loin.v:
Cependant, les travaux de prospection gsnerale et de geologie, les etudes des pedologues, les etudes de terrains pour l'etablissement des cartes geologiques, effectues anterieurement par le Bureau de recherches ■ geologiques et minieres, nous apportent des renseignements tres precieux qui permettent deja I1orientation des recherches dans les zones presen- tant les facies favorables a l!existence de gisements convenables.
Cette recherche, limitae aux regions gaologiquement interessantes,.
devi*a en me*me temps se faire dans les zones presentant un interSt econo- mique actuel ou futur. Ce sont celles ou la densite de population est ou sera suffisante pour apporter main-dfoeuvre et debouches, celles ou les voies de communications routieres, fluviales, plus tard ferroviaires, permettront le transport des produits fabriques, et ou les conditions tech niques seront favorables (energie, combustible, eau).
Nous nous limitefons done en premiere analyse aux regions suivantes :;
a) Region de Libreville;
bX Axe Lambarene - Ndjole. ,
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Region de Libreville
C'est une zone ou la serie sedimentaire cretacee presente des facies continentaux, lacustres, lagunaires, fluvio-marins, dans lesquels. il se- rait possible de trouver peut-etre, et suivant ia profondeur, "de's^'depots
dfargiles assez peu ferrugineuses.Citons :
a) La serie de I'Agoula
Essentiellement argilo-greseuse, elle debute par un conglomerat de base sans interet et passe au sommet a des argiles rouges probablement utilisables en briqueterie;
b) Les marnes de N'Vone ;!
Rouges, violettes ou yertes, parfois bitumineuses,; :elles pour- raient eventuellement se'rvir de materiau d'cppoint;
c) Les ^res de NTDombo
Us sont feldspathiques, avec des intercalations d'argiles rouges ou violettes. II nsest pas impossible d'y trouver des argiles.!/
alcalihes gresantes«
La region de Libreville et toute la zone c6tiere le long du Komo pour-
raient cbntenir des argiles alluvionnaires ou eluvionnaires du type, argil,es
a briques. On y cherchera aussi des sables blancs quartzeux pouvant ser- vir de degraissants dans les compositions.Un peu plus vers le sud, la serie des cirques contient des matieres kaoliniques qui peuvent etre assez pures et qiii soht situles a la base des sables et gres argileux.
Axe Lambarene-Nd.jole
Citons d'abord lUnteret que presentera une recherche dans la region
des arenes ^ranitiques a la tei'minaicon nord du horst L^jnbarene-Chinchoua':
il y a presomption de feldspaths sodiques ou potassiques,
Au vois^inage de Lambarene et de Ndjols, dans les sediments recents en
bordure de l'.Ogooue, on trouve des argilec rouges plastiques qui, peut- :
etre moins ferrugineuses en pi^ofondeur, seraient utilisables en ceramique*Un.peu plus.au su4, :entre H'Bigou et liimongo, les affleurements de la serie de l'Ouano, avec ses gres feldspathiques et ses schistes argileux, seront egalement interessants a prospecter. ; :'■:.<■
On pourrait dans la meme region trouver des steatites et peut-etre
m&ne des feldspaths, qui jouent le role de matieres fondantes.
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. , Notons enfin que des montmori^ionites s.ignalees dans latregion de Bongoy au nord-ouest de la lagune Ndogo, .meriteraient un examen plus ap- .profondi.
Interpretation des resultats
Argile . ■■* '--.
■.■-'■■ ? ■
L'argile prelevee au km 18 de l'ancienne route Libreville-ICanjo. corr respond a une qualite d'argile a. briques assez courante, d'une bonne plasti- cite, permettant l!utilisation de divers precedes de faconnage. Cela ex—
plique qu'elle ait pu etre employee par la briqueterie qui a autrefois fonpt-ionne. sur: les lieux de ce gisement, Cette raatiere acquiert des
1»QOO?C une cornpacit.e qui la rend resistante et peu poreuse.1 Le phenomene de -gresage s'accroi-t au dela de pette temperature et progressiyement jus- qu'a 1.200°C, ou sa; :tenue au feu n*entraine pas de deformation excessive.
Elle pourrait par consequent servir de base a des compositions de pro- duits plus ou moins "greses", tels que tomettes, carreaux "greses" de cou- leur rouge dont la temperature de cuisson serait reglee par l'adjonction de matieres fondantes, telles que ; carbonate de calcium ou silicate de magnesie, ce dernier materiau d1appoint etant represents par exemple par la steatite (pierre de M'Bigou), comme nous le verrons plus loin.
Cette terre par contre, prssente des particules foncees provenant vraisemblablement de roches greseuses en voie d'alteration et, de ce fait, il serait necessaire, pour l'hoinogeneiser, de proceder avant emploi a un broyage tres efficace0
La terre de N'Toum (lem $0) 9 bien que presentant des analogies avec la precedente, est beaucoup plus sableuse et n'acquiert pas la meme compa- cite avec la temperature. Uelangee a des terres tres grasses, elle pour rait servir d1element correcteur du retrait et de la plasticite.
La terre de sondage NT"?oum peut etre d'une certaine utilite car elle est assez plastique et sa forte teneur en alcalins et en alcalino-terreux lui permet d'acqrisrir une compacite appriciable des 1o000°C. Ces teneurs sont du reste assez anormales et les impnretes qui apparaissent sous forme de particules blanches (petits nodules calcaires) montrent qu'il s!agit dfune argile souillee dont la composition peut etre variable et difficle a contrSler et qui exigerait de bcute fagon un soin particulier pour qu'elle devienne homogene^ Compte tenu de ces conditions, cette terre peut rester un materiau d'appoint pour la realisation de pates ceramiques gresantes, de coloration rouge.
Kaolins
Les kaolins examines sont des prelevements affectues dans la "serie des cirques" et l!echantillon le plus pur, qui presente une coloration creme a 1«300°C, renferme des proportions dfoxyde de fer et de titano ap- preciables
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(1124% de FepO et 1,95$ de TiO ) ? de meme d'ailleurs que les roches de-
nominees "gres ae .la serie des. cirques"• Cette caracteristique,.. jointe a-la tres forte, proportion de quartz libre3 n'est guere en faveur d'une utilisation possible, du moins en ce qui concerne les echantillons consi- deres-
Une plus ample prospection, qui est du reste envisagee, permettrait # peut-etre de mettre en evidence des qualitas qui, plus pures, raeriteraient
dfetre exploitees et justifieraient alors un transport onereux du a la ^ localisation deces gisements.
Steatite . -.v.t.
Lfanalyse; de cette matiere premiere met en evidence une tres forte proportion d!oxyde de fer qui est la cause principale d'une forte colora tion rougeatre a la cuisson, des 1.000°C. Dans son role de fondant, cette mat.iere.xfui presente un interet certain ne peut cependant §tre utilisee que comme materiau dfappoint pour l!o"btention de produits rouges.