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M:M,!v.V de poche SCEAUX

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M: M, !v..V � de poche

SCEAUX

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MÉMOIRE EN IMAGES de poche

SCEAUX

Georges Mercier

ALAN SUTTON

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Ce livre a déjà été publié dans un format plus grand (16x24 cm)

Editions Alan Sutton 8, rue du Docteur Ramon 37540 Saint-Cyr-sur-Loire Première édition septembre 2005 Copyright @ Editions Alan Sutton 2005

Tous droits réservés. Crédit photographique, droits réservés pour les ayants droit non identifiés.

En vertu de la loi n° 92-597 du 1" juillet 1992 portant création du code de la propriété intellectuelle, l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété intellec- tuelle exclusif et opposable à tous (1" partie, art. L. 111-1). Par ailleurs, toute reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque (art. L. 122-4). Toute édition ou reproduction d'une œuvre de l'esprit faite en violation des droits de l'auteur, tels que définis par la loi, est un délit de contrefaçon puni d'un emprisonne- ment et d'une amende (art. L. 335-1 à 3). La copie strictement réservée à l'usage privé de la personne qui la réalise est autorisée, ainsi que les analyses et les courtes citations, sous réserve de la mention d'éléments suffisants d'identification de la source (art. L. 211-3).

ISBN 2-8Lt91 0-309-8 ISSN 1773-8229 Dépôt légal : septembre 2005

Imprimé en Grande-Bretagne par Oaklandl BQ.okServlfes Limited, Gloucestershire

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Sommaire

Avant-propos 6

Introduction 7

Remerciements 1 0

1 . Les monuments et édifices publics 1 1 2. Châteaux, parcs et grandes demeures 2 1 3. Les institutions publiques et privées 4 1

4. Les transports 5 7

5. Les personnalités scéennes 6 7

6. Commerces, industries et artisanat 7 7

7. Boulevards, rues et places 9 7

8. Les sociétés et les fêtes 1 1 9

9. Escapade au-delà des frontières 1 2 5

Bibliographie 1 2 8

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Avant-propos

Cet ouvrage n'a ni pour prétention ni pour but de venir vous conter par le texte la longue et très belle histoire de notre chère ville, de nombreux ouvrages y ont déjà été consacrés.

Mon objectif est donc, avant tout, d'inviter le lecteur à une promenade dans notre ville au début du XXe siècle. L'inviter, en parcourant ses rues, à voir ses monuments, ses commerces, les diverses activités industrielles et artisanales de l'époque, mais également de pénétrer en des lieux auxquels ils n'ont pu avoir accès et faire aussi plus ample connaissance avec les associations et quelques personnages célèbres qui y sont nés, qui y ont vécu et qui, pour certains, y sont décédés.

Cet ouvrage doit permettre ainsi aux plus anciens Scéens de retrouver, au fil des pages et des images, des lieux tels qu'ils ont pu les connaître, peut-être même d'identifier certaines personnes qui y figurent. Pour ceux qui résident à Sceaux depuis une époque plus récente, ce sera l'occasion de découvrir le passé de cette petite cité au caractère provincial.

Malgré le soin apporté, tant dans la recherche et l'identification de certains documents illustrant cet ouvrage que dans la recherche des textes, il est bien possible que certaines erreurs aient été commises. Il y a certes aussi, faute de renseignements suffisants ou d'illus- trations correspondantes, quelques lacunes. Rien ne peut être parfait. Cependant si, à la fin de votre lecture, le but que je m'étais fixé a été atteint, j'en serais pleinement satisfait, tout particulièrement pour vous amis lecteurs. Ce travail et ces recherches n'auront pas été complètement inutiles.

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Introduction

Les origines de notre ville restent, encore de nos jours, assez mal définies car malgré les nombreux travaux entrepris de tout temps sur son territoire, contrairement à des communes voisines, aucune trace d'occupation par des peuplades anciennes ne paraît y avoir été observée. Il semble cependant à peu près certain qu'assez tôt la culture de la vigne, sur tout le versant sud de la colline jusque vers la plaine humide et quelque peu marécageuse de Châtenay, attira des artisans qui construisirent des cabanes pour s'y loger et travailler. Ces cabanes, cellae en latin, donnèrent leur nom au village sous des formes variables : Cella, Ciaux, Seau, etc. pour prendre le nom définitif de Sceaux à la Révolution. Ce n'est qu'au début du 1 XIIe siècle qu'on trouve les premières traces écrites de cette commune.

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A cette époque, le village s'était bien développé puisqu'il possédait déjà son église. Les textes disent qu'en 1203 celle-ci fut détachée de celle de Châtenay pour être ainsi élevée au titre de paroisse. Mais, le 10 juillet 1530, cette église fut en grande partie détruite par l'incendie qui ravagea également quatre-vingts chaumières, soit la quasi-totalité du village.

Avec la participation de la population et de son seigneur, celui-ci fut reconstruit et l'église restaurée en 1543.

Jusqu'au XVe siècle, l'histoire de Sceaux et celle de ses puissants seigneurs reste, elle aussi, assez confuse. On n'en sait guère plus sur la manière dont a été constitué le domaine de Sceaux. Le premier possesseur serait un nommé Johan de Bréban qui le vendit à Jean Paillard en 1440. Le domaine passa ensuite à Pierre Baillet, puis à son fils Jean Baillet. En 1454, ce nouveau propriétaire, qui possédait déjà les deux fiefs de Sceaux-le-Petit et Sceaux-le-Grand, acquit le domaine dit de l'Enfermerie afin de l'adjoindre aux précédents. De père en fils, le domaine passa ensuite successivement à Thibaut Baillet jusqu'en 1524, à René Baillet jusqu'en 1576, puis à André Baillet, mort sans postérité après avoir vendu la terre à ses trois sœurs en 1580. Celles-ci la cédaient en 1597 au mari de l'une d'elles, Louis Potier, époux de Charlotte Baillet.

A la mort de Louis Potier, en 1606, c'est son fils Antoine qui lui succéda. Ce dernier étant mort en 1621 au siège de Montauban, le domaine passa à son frère René, duc de Tresmes.

A sa mort, en 1670, à l'âge de 91 ans, ses enfants vendirent le domaine à Colbert qui commença par l'agrandir en achetant de nombreux terrains. De gros travaux ont également été entrepris au château à partir de 1673.

Colbert mourut le 6 septembre 1683, laissant à son fils aîné, le marquis de Seignelay, Sceaux et une immense fortune. A son tour celui-ci fit exécuter de nombreux travaux et aménagements. Il organisa aussi de grandes fêtes, comme celle en l'honneur du roi Louis XIV, le 16 juillet 1685. Aussi, à son décès, le 3 novembre 1690, celui-ci laissa-t-il ses héritiers dans une situation financière assez difficile. La mise en vente du domaine fut décidée, mais ce ne fut que le 20 décembre 1699 que le duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, put l'acquérir.

Sceaux fut le lieu de prédilection de la duchesse du Maine qui s'y installa, entourée d'une nombreuse cour. A la mort de la duchesse en 1753, le domaine perdit quelque peu de son prestige. Ses fils en héritèrent et, après leurs décès en 1775, le domaine passa aux mains du duc de Penthièvre, mais il n'y résida guère, préférant la grandeur des châteaux d'Amboise, Blois ou Anet...

Quand éclata la Révolution, les bonnes relations entre les seigneurs et la population évitèrent le pire. Si le château fut démoli, ce ne fut pas par les révolutionnaires, mais par l'acquéreur, un nommé Jean-François-Hyppolyte Lecomte. Ne voulant pas dépenser sa fortune pour la remise en état d'un bâtiment délabré à la suite de l'arrachage des plombs du toit, en 1793, pour en faire des balles, il préféra cette solution plus expéditive. La fille de ce dernier épousa le fils du maréchal Mortier, duc de Trévise, qui fit construire par l'architecte Lesoufaché, de 1856 à 1858, en remplacement du château disparu, celui que nous connais- sons encore aujourd'hui. Depuis cette époque le domaine resta aux mains de la famille de Trévise.

L'événement le plus important, entre les deux guerres, fut sans conteste le rachat, en 1923, par le département de la Seine, de ce domaine qui était pratiquement à l'abandon. Pour le remettre en état et trouver les moyens financiers nécessaires, il fut décidé de la création d'un nouveau quartier. On lotit donc la partie des terres du domaine comprises entre la route d'Orléans et l'avenue Lenôtre ainsi qu'en bordure de la rue Houdan, de l'église à l'avenue Lenôtre. A partir de 1929, le parc est progressivement réaménagé et ouvert au public. Après une première ouverture en 1937, ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que le château a pu abriter définitivement le musée de t'Ne-de-France.

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L'histoire du domaine de Sceaux, si elle est intimement liée, malgré tout, à celle de la ville, n'est cependant pas la seule qui compte pour ses habitants. Il est peut-être bon de faire un petit retour en arrière, jusqu'en 1670, date à laquelle le domaine fut racheté par Colbert. A cette époque, Sceaux était encore resté un village de vignerons et les vignes s'étageaient sur le versant sud de la colline jusqu'au pied des maisons. Colbert modifia alors beaucoup l'aspect du village par l'expropriation des anciennes maisons situées à l'est de l'église et les fit reconstruire à l'ouest de la commune, ceci afin de creuser un bassin derrière l'église et de régulariser le domaine le long de l'actuelle avenue Franklin Roosevelt. Pour amener les eaux d'Aulnay et du Plessis, il avait aussi fait construire deux conduites traversant toutes les propriétés des laboureurs, d'ouest en est. En compensation, Colbert fit élever pour la popula- tion les deux premières fontaines publiques du village, les habitants ne disposant jusqu'alors que de puits et de citernes.

En 1880, Sceaux devient l'une des deux sous-préfectures du département de la Seine.

C'est alors une petite ville qui, depuis l'arrivée du chemin de fer en 1846, est assurée d'une liaison régulière et rapide avec la capitale. De ce fait, le nombre des cultivateurs diminue et les pavillons résidentiels augmentent. Les anciens sentiers deviennent des rues desservant des habitations et non plus des champs et des vergers. De petites industries et des commerces s'installent de plus en plus nombreux, apparaissent aussi les premières institu- tions. D'environ 1 300 habitants au début du XIXe siècle, la population passe à 3 926 en 1896. Celle-ci ne cesse de croître puisque depuis, en l'espace d'un siècle, cette population a été multipliée par un peu plus de 5, ce qui est cependant peu par comparaison avec de nombreuses autres communes de la banlieue parisienne. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la commune n'est plus sous-préfecture. C'est « grâce » à la volonté des différentes municipalités qui se sont succédé à la tête de la commune et qui toutes se sont toujours farouchement opposées à la construction de grands ensembles avec leurs « tours infernales » que nous pouvons encore dire de nos jours : « Qu'il fait bon vivre à Sceaux ! »

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Remerciements

Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui m'ont aidé à la réalisation de cet ouvrage et, tout particulièrement, madame Rouyer, directrice du service des archives et de documentation de la ville de Sceaux ; Natacha Choubert, René Egal et Jacques Sirat, pour la communication ou le prêt de documents et la relecture des textes.

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1

Les monuments

et édifices publics

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C'est à la suite du détachement de la paroisse Saint-Germain-des-Prés de Châtenay que fut bâtie, au début du XIIIe siècle, la première église. Reconstruite vers 1476 par les soins du seigneur de l'époque, René Baillet, elle fut en partie détruite par le grand incendie qui ravagea le village en 1530. Après avoir été restaurée, l'église fut bénie en 1543. Devenue trop petite en raison de l'augmentation du nombre des habitants, vers 1730 l'église sera pratiquement réédifiée et agrandie dans la partie ouest de la nef, à partir du clocher. Lors de sa nouvelle consécration, en 1738, elle perdit son vocable de Saint-Mammès, pour prendre celui de Saint- Jean-Baptiste. L'église, dans son état actuel, tout au moins pour sa partie intérieure, date de 1897, tant les travaux de restauration qui furent faits cette année-là l'ont transformée en un nouvel édifice. De l'église primitive il ne subsiste guère que la nef centrale.

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La flèche, à l'aspect si pittoresque, avait été détruite durant la Révolution ; elle a été relevée, pour sa plus grande partie, aux frais du duc de Trévise.

A l'intérieur de l'église, on peut toujours remarquer, en marbre blanc, le Baptême de Jésus, œuvre du sculpteur Tuby, qui provient de l'ancienne chapelle du château. Il y a aussi des fragments de J'épitaphe du tombeau du duc du Maine, les orgues qui datent de 1670 et le vitrail du fond, œuvre des ateliers de Hirch, de 1873.

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N é à Sceaux peu après la première guerre mondiale, l'auteur de cet ouvrage, s'il n'a pu toujours être le témoin de certains événements qui se sont passés dans cette commune, a été celui des lentes mais régulières évolutions du centre-ville et de sa campagne.

Il a pu àssister au percement de voies nouvelles, à l'électrification de l'éclairage public et, bien sûr, à celle du chemin de fer, à l'urbanisation générale, ainsi qu'à l'ouverture au public du domaine du Grand Parc.

C'est non seulement aux « anciens », qui seront sans doute heureux de revivre par l'image quelques souvenirs de jeunesse, mais également aux plus jeunes, avides d'en connaître un peu plus sur le passé de leur ville, que l'auteur dédie cet ouvrage.

ÉDITIONS ALAN SUTTON 8, rue du Docteur Ramon 37540 SAINT-CYR-SUR-LOIRE

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