Sur la mycorhization contrôlée de semis
d’Eucalyptus camaldulensis Dehnardt par Gigaspora margarita Becker & Hall
Article de recherche
K. Boudarga J. Dexheimer
Laboratoire de
biologie
desligneux,
J.E. CNR034613,
Université deNancy 1,
BP239,
54506 Vandc!uvreCedex,
France(reçu
le12-6-1988, accepté
le20-9-1988}
Résumé ― Les auteurs
présentent
une méthoded’endomycorhization
contrôlée dejeunes
semisd’Eucalyptus
camaldulensis parGigaspora margarita.
La vérification enmicroscopie photonique
etélectronique
desmycorhizes
obtenues n’a pas faitapparaître
des différencessignificatives
avec lesmycorhizes
naturelles. Latechnique
est doncprécise
et fiable. Bien que limitée pour laproduction
de
grandes quantités
deplantes mycorhizées,
elle est néanmoins intéressante pour des étudesthéoriques.
mycorhization
contrôlée -mycorhizes
à vésicules et arbuscules -eucalyptus - Gigaspora - morphologie -
ultrastructureSummary ―
Controlledmycorrhization
ofEucalyptus
camaldulensisseddlings by Gigaspo-
ra
margarita
Becker & Hall. The authorspresent
a method for the controlledendomycorrhizafion
of young
Eucalyptus
camaldulensisseedlings by Gigaspora margarita.
The hostplant
seeds weredisinfected and
endophyte
spores weresuperficially
disinfected and allowed togerminate separate- ly.
Theplantlets
and spore with agermination
tube were contronted in thesymbiosis
medium(Crush
etHay, i977)
in alarge
Petri dish(Fig. 1).
After 36days, light
and electronmicroscopic
exa-mination of the
mycorrhizas
obtained failed to show anysignificant
differences with natural mycor- rhizas. The internal cortical cells infectedby
theendophyte presented
a densecytoplasm
surroun-ding
awell-developed arbuscule,
the hostplasmalemma delimiting
the interface was never broken(Fig. 2).
This method is thereforeprecise
and reliable.Although
of limited use for theproduction
oflarge quantities
ofmycorrhized plants,
it may be useful for theorical studies.controlled
mycorrhization -
vesicular arbuscularmycorhizas - eucalyptus - Gigaspora - morphofogy -
fine structureIntroduction
Suivant
lesespèces, les mycorhizes caractéristiques
sontsoit des ectomyco- rhizes, soit
desendomycorhizes
etbeau-
coup
plus
rarement desectendomyco- rhizes. A
cepoint de
vue,le genre Euca-
lyptus
estparticulier, puisque
diversauteurs
(Khan, 1978; Malajczuk, 1981;
Lapeyrie
etChilvers, 1985)
ontmontré
qu’à l’état juvénile, les mycorhizes typiques
sontdes endomycorhizes à vési-
cules
etarbuscules,
cetype mycorhizien
étant ensuite progressivement remplacé
par des ectomycorhizes.
En
plus d’un effet positif des mycorhizes
sur
le développement de la plante hôte,
ila
été montré, dans
un certainnombre
decas,
(Ross, 1972; Chou
etSchmitthenner, 1974; Schenck
etal., 1975b; Matare
etHattingh, 1978; Bartchi, 1979; Bartchi
e tal., 1981) que la plante hôte bénéficie
d’une protection vis-à-vis des agents pathogènes du
sol.L’utilisation pratique de techniques de mycorhization contrôlée apparaît donc
comme
particulièrement intéressante, mais
lamanipulation des champignons mycorhiziens
etla production de grandes quantités d’inoculum
estplus
oumoins
aisée. La plupart des espèces de champi-
gnons formant des ectomycorhizes
et cer-taines espèces de champignons à endo- mycorhizes (endomycorhizes éricoïdes : Pezizella ericae, Pearson
etRead, 1973;
Bonfante-Fasolo
etGianinazzi-Pearson, 1982; endomycorhizes à pelotons
desorchidées : Rhizoctonia
sp.,Serrigny 1985)
secultivent
sur des milieux artifi-ciels,
etla réalisation
desymbioses
contrôlées
est relativement facile. Aucontraire,
la culture sur un milieu syn-thétique
deschampignons responsables
des
endomycorhizes à vésicules
etarbus-
cules(endogonacées)
n’estpas
encoreréalisée, malgré divers essais d’obtention de quantités appréciables d’inoculum.
Nous mentionnerons
lestentatives d’isolement du mycélium à partir de racines, mais les hyphes ainsi isolées
ne se sontjamais associées à des plantes
hôtes (Jones, 1924; Magrou,
1946 i nStrullu, 1986). Strullu (1986) désinfecte superficiellement des mycorhizes
etles
met en culture.
Le mycélium qui
en sort ets’étale
surle milieu
aété prélevé
et ainfecté des plantes hôtes. Dans
une autreapproche,
cemême
auteur(1987) isole
des vésicules du champignon
etproduit
en
conditions axéniques
deshyphes capables de former des mycorhizes. Mais
la
technique la plus
courammentemployée (MacDonald, 1981; Powell, 1976; Pons
etal., 1982, 1983; Pons, 1984; Haas
etKrikun, 1985; Hepper, 1981; Saint-John
etal., 1981; Bartschi, 1979; Mosse, 1962) consiste à isoler des
spores,les désinfecter superficiellement,
les faire germer
sur unmilieu aseptique
età confronter
lesgerminations
avec lesracines
de laplante hôte.
Le
butdu présent travail
estde présen-
ter une
technique d’endomycorhization
contrôlée
deplantes juvéniles d’Eucalyp-
tus
camaldulensis.
Lesmycorhizes obte-
nues ont
été vérifiées
par desétudes cyto- logiques
enmicroscopie électronique.
Matériels
etMéthodes
Plante hôte
Nous avons utilisé des
graines d’Eucalyptus
camaldulensis en provenance de Lake Albacu-
tya qui
nous ont été fournies par la Station de recherches forestières de Rabat(Maroc).
Lesgraines
sont désinfectées par un passage de 20 min dans une solution filtréed’hypochlorite
de calcium à 5% suivi de trois
rinçages
de5 min chacun par l’eau distillée stérile.
Puis,
elles sont mises à germer dans des boîtes de Pétri
(7
à 8graines
parboîte)
contenant unmilieu
gélosé (Agar 1%,
2% desaccharose).
Endophyte
Le
Gigaspora margarita
nous a été donné par M. S. Gianinazzi du Laboratoire dephysiopa- thologie végétale
du centre de l’INRA deDijon.
La souche
fongique
était associée à desoignons
cultivés enpots remplis
de solprélevé
dans le domaine
d’Epoisses (INRA).
L’isole-ment des spores se fait par
tamisage
du solselon la méthode
proposée
par Gerdemann et Nicolson(1963).
Ces sporesprésentent
unetaille
importante,
cequi
facilite lesmanipula-
tions. Elles sont recueillies dans les fractions de 350 et 100 gm,
puis
désinfectéessuperficielle-
ment par un passage dans une solution de 2%
de chloramine T et 40 mg de
streptomycine
durant 20 min
(Bartschi, 1979). Après
3 rin-çages dans de l’eau distillée
stérile,
elles sont ensuite mises à germer dans des boîtes de Pétri sur de l’eaugélosée
à 1%(5
ou 6 spores parboîte)
stérilisée par un passage à l’autocla-ve
pendant
10 min à 121 LepH
estajusté
avant
autociavage
à6,8.
Reconstruction de I association
encondi-
tionscontrôlées
L’association est
réalisée,
engrandes
boîtes dePétri,
sur le milieu de Crush etHay (1977,
i nPons, 1984)
et dont lacomposition
est la sui-vante :
NH
4 N0 3
0,080g/1
Ca
(N0 3 ) 2 , 4H 2 0 0,159 g/1 KN0
3
0,064g/1
MgS0 4 , 7H 2
0 0,039 g/1
Na 2 SO 4
, 10H 2 0 0,086 g/1
C U S0 4
, 5H 2 0
0,00001g/1
MnCI 2’
4H!O 0,0004 g/i
H 3
BO,
0,00035g/1
KCI 0,0236
g/1
KH 2 PO
I
0,0001g/1
K 2
HPO,, 3H 2 0
0,000045g/1 FeS0
4
, 7H 2 0
0,017 7·
g/1 Na
2
EDTA 0,022g/1
Difco-Bacto-Agar
15 5g/1
Nous avons
ajouté
à ce milieu 5g/1
de char-bon actif. Le
pH
estajusté
à6,8
avec une solu-tion normale d’HCI. Les
graines d’Eucalyptus
etles spores de
Gigaspora qui
ontgermé
sontprélevées aseptiquement
et transférées sur le milieu desymbiose.
Les spores sontplacées
àproximité
des racines secondairesqui
sontémises par le
pivot
desjeunes plantes (Fig. 1 ).
Les boîtes de Pétri sont fermées par un ruban
adhésif,
etdisposées
enposition
inclinée(30°
par
rapport
à laverticale)
sous une rampe lumi-neuse
(12
tubesSylvania
Grolux de 30watts) réglée
enjours
de 12 h.Techniques d’observation
Microscopie photonique
Après
36jours
deculture,
et pour contrôler l’installation de lamycorhize,
nous avonspréle-
vé des racines et
pratiqué
une coloration selon la méthode dePhillips
etHayman (1970).
Observation de coupes semi-minces
Les coupes semi-minces sont réalisées àpartir d’objets préparés
pour lamicroscopie
électro-nique.
Elles sont colorées par le bleu de toluidi-ne à
pH
alcalin. Leur observationpermet
d’éva- luer le nombre et l’état des cellules du cortex racinaire renfermantl’endophyte.
Microscopie électronique
Les
fragments
de racine ont été fixés par leglu- taraldéhyde
à2,5%
dans dutampon phosphate
à
pH 7,2 pendant
6 à 8 h à latempérature
de laglace fondante;
lesobjets
sont ensuite rincés par le mêmetampon, puis postfixés
à l’osmium(2%,
1h), déshydratés
par l’acétone et inclus dansl’épon (Dexheimer
etal.,
1979;Boudarga
et
Dexheimer, 1 !188).
Les coupes minces sont faites sur ultramicro- tome à l’aide d’un couteau de diamant. Elles sont recueillies sur des
grilles
en cuivrepuis
colorées par le citrate de
plomb
et l’acétated’uranyle
pour des observationsclassiques.
Résultats
Nous
avonsrégulièrement suivi, par des observations à. la loupe binoculaire, à
tra- versle couvercle des boîtes de Pétri, maintenues fermées, le développement
du système racinaire des jeunes plantes
et
la croissance des hyphes issues des
sporesde Gigaspora. Après
36jours de
culture
surle milieu de mycorhization, les
racines secondaires présentent
unaccroissement notable (Fig. 2.2). De même, les hyphes issues des spores
surlesquelles
sontapparues
desvésicules
groupées (Fig.
2.3 et2.4)
se sontconsidé-
rablement
allongées (Fig. 2.1 )
et semblentparfois
entrer en contact avec les racines secondaires ou même la racineprincipale
soit au niveau
du
cortex(Fig. 2.3), soit
par l’intermédiaire depoils absorbants qui peuvent être très abondants
surcertaines
racines(Fig. 3.4).
Toutefois,
comme leshyphes
sontténues,
il nous esttrès difficile de préciser
si
elles
sont en contact avecles racines
ou
si
elles se trouvent au-dessus ou au-dessous
de cesdernières. Nous
avonsdonc
prélevé
desracines
que nous avonscoloré
par lebleu trypan
afin depréciser
nos
observations.
Nous
avonsainsi pu
voir que leshyphes pénètrent
bien dansle
cortex racinaire ety
établissent
unréseau lâche
intercellulaire(Fig. 3.1 Dans les
cellulescorticales superficielles,
leshyphes for-
ment
seulement
despelotons (Fig. 3.2).
Dans
les
cellulesprofondes, à proximité
de
l’endoderme, elles établissement
parcontre, des arbuscules bien développés.
La
zoneapicale des
racines esttoujours
indemne
dechampignon (Fig. 3.1 L’exa-
men des coupes
semi-minces
confirmel’existence
decellules infectées par
l’en-dophyte,
montrant uncytoplasme dense,
bien contrasté et de nombreuses sections
d’hyphes (Fig. 3.3).
Par des
observations
enmicroscopie électronique,
nous avonsvérifié l’organi-
sation
fine
desmycorhizes
obtenuesdans
ces conditions. Les cellules corticales externes ne
renferment que des pelotons de grosses hyphes. Les arbuscules
nesont
observés que dans les cellules pro- fondes. Les cellules infectées par l’endo-
phyte (Fig. 3.4.),
etrenfermant
unarbus- cule vivant
montrent uncytoplasme dense, peu vacuolisé, riche
enmitochon- dries
ettravées du réticulum endoplas- mique. Les ribosomes
sonttrès abon- dants. Les très nombreuses sections des
hyphes de l’arbuscule
sonttoujours
entou-rées
par la membraneplasmalemmique
de
l’hôte (Fig. 3.5).
Lorsque
la cellule renferme un arbuscu- lemort,
leshyphes, réduites à
leurparoi,
sont
agglomérées
etenrobées
dans dumatériel polysaccharidique.
Discussion et
conclusion
La technique
demycorhization contrôlée
que nous avons
utilisée
est directementinspirée
de cellemise
aupoint par
Pons(1984)
etqui
aété essayée,
par cetauteur,
sur des semis de Trifoliumpraten-
se, de Lolium perenne et sur des vitro-
plants de merisier (Prunus avium)
et depoirier (Pyrus sp.).
Cette technique
confronte lesparte-
naires
de la symbiose
dans un milieuconfiné (boîte
dePétri) qui
limiteconsidé-
rablement
ledéveloppement des plantes.
En
fait,
elle n’est utilisablequ’avec
desespèces possédant des germinations
depetite
taille. A cepoint de
vue,l’Eucalyp-
tus
camaldulensis représente
unmatériel parfaitement adapté, puisque
lesgraines qui
sontminuscules, produisent de petites plantes qui développent rapidement
unchevelu de très
fines racines. Les contrôles cytologiques
ontconfirmé la
vali- dité de laméthode
pourl’Eucalyptus
camaldulensis.
En
microscopie photonique,
nous avonsobservé
que leshyphes
issues des spores deGigaspora margarita
infectaient les racines secondaires etparfois même la
racine principale,
etformaient des pelo-
tons
dans les couches superficielles
etdes arbuscules dans les couches situées à proximité du cylindre central. Cette
mor-phologie d’une mycorhize VA
est toutà fait identique à celle que
nous avonsdécrite dans des mycorhizes de la même espèce
obtenues
enconditions semi-naturelles
(Boudarga
etDexheimer, 1988j.
Nous
avonsaussi vérifié,
par desobser- vations ultrastructurales, que l’organisa-
tion fine
de cesmycorhizes
nediffère
pasde
celle que nous avonsdécrite dans des
mycorhizes semi-naturelles
de lamême
espèce (Boudarga
etDexheimer, 1988).
En particulier, les
cellulesqui renferment
un
arbuscule
montrentde très
nom-breuses sections
duchampignon, qui
esttoujours isolé du cytoplasme de
la cellulehôte par du plasmalemme.
La persistance de l’intégrité de la
mem-brane
plasmalemmique
dans les myco-rhizes que
nous avons obtenue est uneindication
de la réalisation
demycorhizes
fonctionnelles.
Eneffet, Bonfante-Fasolo
et al.(1984)
ontmontré qu’au
cours de laconfrontation
departenaires incompa- tibles,
lamembrane plasmalemmique était
rompue
etque
lacellule infectée
sedétrui-
saitrapidement.
Cette technique apparaît donc
commeprécise
etfiable
pourréaliser des mycorhi-
zations en
conditions contrôlées
de l’Eu-calyptus
camaiduiensis. Ces conclusions sont toutà fait
en accord avec celles de Pons(1984)
pourd’autres espèces.
Toutefois,
nousremarquerons
que,compte
tenudes manipulations à
effec-tuer,
il estdifficilement envisageable
del’utiliser
pourproduire des plants mycorhi- zés à grande échelle.
Malgré
cettelimitation, la technique
estnéanmoins intéressante
carelle permet d’obtenir
unmodèle
demycorhize,
facile-ment
manipulable pour des études théo-
riques.
Enparticulier,
nousenvisageons d’étudier, grâce à
cetteméthode, d’une part, l’aptitude à la mycorhization de plan-
tules
produites
parvitropropagation,
d’autre part, la dynamique de la
succes-sion des types mycorhiziens (endomyco- rhizes, puis ectomycorhizes) dans
lesjeunes plantes d’eucalyptus.
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