Résumé de thèse
Echantillonnage et modélisation de la dynamique
des peuplements forestiers
Application
au casde l’inventaire forestier national François
HOULLIERFrançois
HOULLIERL’auteur, ingénieur
du Génie rural des Eaux et desForêts,
a mené à bien cette thèse simultanémentauprès
de la Station deSylviculture
etproduction
du Centre de recherches forestières deNancy-Champenoux (I.N.R.A.)
et du laboratoire de biométrie de l’Université deLyon
I, dans le cadre de la formationcomplémentaire
par la recherche mise enplace
par l’E.N.G.R.E.F.Elle a été soutenue à l’Université Claude Bernard
(Lyon I)
le 6juin
1986 devantun
jury composé
de J. BOUCON, J.M.L EGAY ,
C. MILLIER, A. PAVÉ, R. SCHLAEPFER etJ.P. TROY.
En voici le résumé :
Les inventaires forestiers de
production répondent,
à différenteséchelles,
à troistypes
dequestions :
l’estimation de la ressource en bois et de ses variationspassées
etla
prédiction
de l’évolution future despeuplements.
Deux familles de méthodes mathé-matiques
sontemployées
pourparvenir
à cesobjectifs : l’échantillonnage
et la modélisa- tion. Ce travail vise àexpliciter
les liens entre cesméthodes, lorsqu’on
s’intéresse à l’évolutiondynamique
despeuplements
forestiers.La
première partie
estorganisée
autour de l’idée d’interaction entre lesobjectifs
del’utilisateur,
les structures de lapopulation
et des données et les méthodes de traite- ment. Onenvisage
d’abord unestratégie d’échantillonnage temporel,
«l’échantillonnage
avec remesure
partielle
et sagénéralisation spatio-temporelle
par « la théorie des variablesrégionalisées
». On brosse ensuite un panorama desprincipes
de la modélisa-tion de la
dynamique
despeuplements
forestiers : cesconcepts généraux
sont illustréssur un matériel
méthodologique particulier,
les courbes de croissance. Unesynthèse
surl’articulation entre
échantillonnage
et modélisation est enfinproposée
sur la base d’unmodèle
probabiliste
structurel de lapopulation
étudiée.La deuxième
partie
est centrée sur desapplications
au cas de l’Inventaire Forestier National(I.F.N.),
dont onprésente
d’abord laproblématique
et les données. Onenvisage
alors lareprésentation
de l’évolution despeuplements
au moyen d’un modèleglobal, qui généralise
les modèlesdémographiques (déterministes
oustochastiques)
aucas des
populations
structurées en stades. Les limites des modèlesglobaux
conduisent à étudier des modèlesplus détaillés,
relatifs aupeuplement
et/ou àl’arbre,
et àanalyser
les méthodes
d’ajustement
de ces modèles aux données de l’I.F.N. On met alors enévidence l’imbrication des structures liées à l’arbre et au
peuplement
et on propose un modèle derépartition
de l’accroissement en surface terrière.Mots clés :