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Texte intégral

(1)

FRIBOURG

ILLUSTRE REFLETS FRIBOURGEOIS

anne-marie

david

grand prix

1

I

eurovision

1973

Le nouveau centre de sports et de | loisirs de Charmey !

Fribourg montre son élevage

Le barrage - usine de Lessoc

Jeunesse et Sport Juin 1973

No 6 28

e

année 48 pages

Fr. 2.40

SOMMAIRE

Editorial 3

Tourisme fribourgeois 4

Gastronomie 7

L'artisanat 9

Piscine de Charmey 11 Ombre de la cathédrale 15 Anne-Marie David 25 Un oasis de paix: Cheyres 27 Fribourg montre son élevage 32 Le barrage de Lessoc 37 Le sport dans le canton 40 Ateliers des autoroutes 44

Les défunts 46

(2)

ILLUSTR REFLETS FRIBOURGEOIS

28e année

11 000 tirages Juin 1973 No 304 Fr. 2.40 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 22.90

De juin jusqu'au 31.12.73: Fr. 12.30 Etranger: Fr. 25.60

Compte de chèques postaux 17-2851

Anne-Marie David Née en Camargue, où elle a vécu et grandi, cette jolie fille de 21 ans a conquis le public avec la chanson «Tu te reconnaîtras». Sélectionnée par le Luxembourg, elle a obtenu le premier Grand Prix Eurovision 1973. La beau¬

té, la gentillesse, la modestie, l'intel¬

ligence et le talent ont fait d'Anne- Marie David, une vedette de la chan¬

son. Fribourg-lllustré lui consacre une page dans ce numéro.

V.

DISTRICT DE LA SARI NE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18

Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation : 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 631040 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51

DISTRICT DE LA GLANE Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glane: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG Musée d'art et d'histoire

Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

Fromagerie BULLE

ESTAVAYER

J

PRINGY- GRUYERES

Jusqu'au 17 juin 1973,

Exposition de l'artiste-peintre Jean Crotti (Ouvert tous les jours sauf le lundi)

Du 6 juillet au 7 octobre, Suisse fantastique (art fantastique suisse contemporain).

Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Bulletin

d'abonnement

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

dès le jusqu'au 31.12.1973

(Fr. 12,30) Nom Prénom

Domicile Numéro postal et localité

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Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à «Fribourg-lllustré», route de la Glane 35,1700 Fribourg.

(3)

3

evenements Des Puritains aux

gangsters...

Peu de personnes ignorent la présence dans le port de New York de l'œuvre gigan¬

tesque de Bartholdi: la liberté éclairant le monde; symbole magnifique certes. En com¬

mandant cette œuvre, les citoyens améri¬

cains voulaient montrer quelle était la mis¬

sion du Nouveau Monde à l'égard de l'Eu¬

rope.

On peut comprendre ce sentiment. L'his¬

toire nous apprend en effet que le Nouveau Monde fut colonisé en partie par ces fameux Puritains venus d'Ecosse. Ils fuyaient l'Europe divisée, et les persécutions religieuses. En effet, ces Puritains n'admettaient en matière de foi que l'autorité de l'Ecriture. Cromwell fut l'un d'eux et on sait la place qu'il tient dans l'histoire britannique.

Ces immigrants s'installèrent dans les terres vierges de l'Amérique du Nord. Un historien de l'époque nous dit qu'ils allaient, énergiques, impassibles, austères, réfrac- taires à tout compromis. Ils allaient leur chemin dans la certitude que cette vie n'était qu'une répétition pour l'au-delà.

Ces Puritains étaient les pionniers les plus instruits parmi tous ceux qui tentaient l'aventure. Ils pourchassaient l'immoralité partout où ils croyaient la rencontrer. La religion et les humanités avaient le pas dans les écoles sur toutes les autres branches d'enseignement.

Ce fut le fameux siècle des lumières et rappelons que Benjamin Franklin, un des artisans de l'indépendance des USA, était

un des plus illustres représentants de ce mouvement philosophique qui se dévelop¬

pait de l'autre côté de l'Atlantique.

Comme nous voilà loin de cette rigueur morale. Ce qui s'est passé au début du mois de mai nous en apporte la preuve. L'affaire du Watergate, cet immeuble qui abritait les locaux de l'Etat major démocrate, est bien propre à nous stupéfier. Certes, ce n'est pas d'aujourd'hui que les hommes d'affaires américains se cachent derrière le paravant de la religion pour faire avancer leurs pions et prospérer leurs intérêts. Le roi du pétrole Rockfeller ne se privait pas de rendre visite à ceux qu'il voulait posséder avec la Bible dans la main. Il essayait de les persuader que son action était inscrite dans l'histoire religieuse!

Mais venons-en aux événements qui ont occupé pendant des semaines le devant de la scène politique des Etats-Unis.

Il y a quelque six mois, un gardien de nuit surprenait une équipe occupée à bricoler dans les locaux du parti démocratique, à Washington. On se trouvait en plein boom électoral. La police appelée sur les lieux constata que les membres de ce commando avaient des accointances avec des person¬

nalités influentes du parti républicain dont le candidat à la présidence était Richard Nixon.

Au début, les révélations ne semblèrent pas émouvoir l'opinion publique, cela d'au¬

tant plus que les membres de l'entourage du président soumis à réélection s'accor¬

dèrent pour faire le silence autour de cet incident. Les hommes arrêtés reçurent de fortes sommes d'argent pour se taire. On alla jusqu'à essayer de soudoyer les juges chargés de l'enquête.

Dès lors, des faits nouveaux sont venus au jour. Les journalistes américains, avec une indépendance qui leur fait honneur, ont enquêté pour leur part et ont publié des révélations fort embarrassantes pour le Président en charge et pour son Etat major.

L'ampleur des remous provoqués par l'affaire du Watergate dans la vie politique américaine a subitement dépassé tout ce que l'on pouvait prévoir au début du mois d'avril.

On peut se demander si la puissance de l'explosion n'a pas été augmentée par son retardement même. Ce qui provoque le plus d'indignation c'est le fait que les res¬

ponsables du parti républicain aient tenté de tout faire pour étouffer le scandale. On sait aujourd'hui qu'il y a eu de fausses déclara¬

tions, des serments faussés.

Il a bien fallu que le chef suprême de l'exécutif reconnaisse les faits. Brutalement, il a été obligé de se séparer de ses princi¬

paux collaborateurs et non des moindres.

Le ministre de la justice lui-même a été contraint de donner sa démission. Pourtant, lors de son arrivée au pouvoir, M. Nixon s'était porté garant de son intégrité et de son amour pour la justice. Un autre per¬

sonnage s'est vu jeté au dehors des sphères gouvernementales. Il s'agit du secrétaire particulier de la Maison-Blanche. C'était un personnage tout puissant. Il avait le pouvoir de refuser les demandes d'audiences et seul M. Kissinger pouvait se dispenser de deman¬

der son autorisation pour pénétrer dans le fameux bureau ovale de la résidence prési¬

dentielle.

Certes, vu le climat qui règne dans la république des Etats-Unis, ce n'est pas né¬

cessairement l'amour de la morale et de la vérité qui a inspiré les hommes qui ont mis au jour les scandales. Il faut y voir une sorte de revanche de l'opposition démocrate, battue lors des élections présidentielles. La lutte a été dure. On sait aujourd'hui qu'on a cambriolé le bureau du médecin soignant le sénateur Kennedy, on voulait connaître son état de santé car il s'agissait d'un adver¬

saire possible du président Nixon.

On peut s'étonner que M. Nixon ait laissé faire. Il devait pourtant avoir la mémoire de ce qui s'était passé alors qu'il était le second du président Eisenhower.

Ce dernier se reposait presque entière¬

ment pour beaucoup de détails administra¬

tifs sur un ami personnel: Sherman Adam.

Ce conseiller particulier fut convaincu d'avoir accepté des cadeaux de prix pour des

«coups de pouce» donnés au bon moment à l'avantage de personnages ambitieux. Une commission de la Chambre des représen¬

tants découvrit à l'époque de nombreux cas de collusion entre des agents du service public et des hommes d'affaires américains.

La divulgation de ces faits provoqua le retour des démocrates au pouvoir et l'élec¬

tion de J.-F. Kennedy.

Bien sûr, quatre ans doivent encore s'écouler avant un nouvel appel à l'électorat américain, et le Président actuel sait qu'il n'est pas rééligible. Il n'en est pas moins vrai que dans la presse, des voix s'élèvent, se demandant si la nation américaine peut conserver à la tête des affaires un homme qui a su si mal choisir ses collaborateurs et amis.

Richard Nixon, avec un certain courage, a déclaré au cours d'une conférence de presse qu'il acceptait la responsabilité du scandale. Il nous semble cependant que la rigueur des Puritains du XVIIe siècle s'est dilluée singulièrement et que les mœurs politiques d'aujourd'hui se rapprochent da¬

vantage de celles des gangsters que d'un rigorisme religieux.

La Suisse et l'Europe Il est tentant de comparer la formation de la Confédération helvétique et ce que cher¬

chent d'accomplir les défenseurs d'une Europe unie. Bien sûr, le but est sensible¬

ment le même, mais les conditions sont différentes.

Situés au milieu d'une Europe continuel¬

lement en bataille, les politiciens confédérés, forts avisés, comprirent que la présence de frontières naturelles étaient indispensables.

Il y avait donc les Alpes, le Rhin et le Jura.

C'est dans ces limites que travaillèrent les responsables helvétiques.

A plusieurs reprises, la tentation se pré¬

senta d'agrandir le territoire de la Confédé¬

ration. D'abord au Sud-Ouest lorsqu'il fut question de réunir la Savoie à la Suisse, puis plus tard lorsque les dirigeants du Voralberg demandèrent l'entrée de leur province dans la Confédération. Les deux éventualités furent rejetées. On ne voulut pas dépasser les limites des frontières naturelles et la suite des événements a prouvé la sagesse de nos dirigeants.

Dans le cas de l'Europe, et malgré une unité géographique, c'est l'hétérogiénité du vieux continent qui est l'obstacle principal à sa formation. Il faut aussi remarquer que l'Europe est ouverte vers l'Est et que seul le rideau de fer est une barrière artificielle difficile à franchir.

Aussi, il faut que les hommes conscients de la nécessité d'une union européenne com¬

battent sans cesse et ne quittent pas des yeux le but final de la politique moderne du vieux continent.

Au début du mois de mai, il y eut une conférence à Bruxelles. Il s'agissait de dis¬

cuter les prix agricoles. Or, dans ce domaine, les progrès de la technique ne jouent aucun rôle. Il faut tenir compte des conditions locales. On peut déplacer sans trop de risque une industrie. On peut faire de l'acier au Nord comme au Sud. Mais on ne produit pas du blé dans n'importe quelles conditions climatiques.

Pour faciliter l'union des pays occidentaux et régulariser les conditions de production et les revenus des agriculteurs des divers pays membres de la communauté, il a été créé un fond de compensation qui permet d'égaliser les prix.

Il faut bien admettre cependant qu'il ne s'agit là que d'une étape. Avec les années, il faudra bien laisser la culture du blé aux régions qui sont les mieux situées pour cela.

La rationalisation dans le domaine de la production agricole doit se faire tout comme c'est le cas pour les produits industriels.

Il viendra bien un jour ou tout le monde sera convaincu de la nécessité d'une sorte de planification dans le domaine de la pro¬

duction agricole.

En attendant, les difficultés ne manquent pas. Cependant, si un accord a pu intervenir récemment à Bruxelles, c'est bien parce qu'une menace nous vient des Etats-Unis.

Dans un récent discours programme, M.

Nixon demande aux pays membre du Marché commun d'ouvrir les frontières au blé et aux agrumes américains. Le Prési¬

dent des USA s'élève contre la politique préférentielle menée par les économistes bruxellois.

Il semble que c'est l'existence de cette concurrence extérieure qui a incité les Européens à s'entendre.

Géo

(4)

annuelle de l'Union fribourgeoise du tourisme aux Paccots

(Bd) L'Union fribourgeoise du tourisme a tenu ses assises annuelles sous la présidence de M. Georges Dreyer dans la verdoyante station des Paccots sur Châtel-St-Denis. De nombreuses personnalités ont participé aux débats, notamment MM. Pierre Dreyer, président du Gouvernement et directeur du Département de l'Industrie et du Commerce;

Joseph Cottet, conseiller d'Etat; André Currat et René Grandjean, respectivement préfets des districts de la Veveyse et de la Glane; Albert Genoud, syndic de Châtel- St-Denis, et plusieurs députés.

Dans son rapport, le président releva les problèmes posés à l'UFT par l'application des arrêtés fédéraux en matière d'aménage¬

ment du territoire et des restrictions finan¬

cières qui touchent notre canton. M. Bernard Morand, directeur compétent de l'UFT, com¬

menta le rapport d'activité et fit part de quelques réflexions sur la politique de non- dispersion des efforts. Il déclara que sur le plan touristique, l'année 1972 avait été bonne pour le pays de Fribourg, 277 501 nuités ont été enregistrées l'an passé dans les hôtels, motels et pensions du canton, contre 262 863 en 1971. Cela représente une augmentation de 5,5 pour cent par rapport à l'année précédente, soit 14 638 nuitées de plus. Le phénomène est réjouissant puis- qu'en chiffres absolus le plafond atteint en 1964 (Exposition nationale) est enfin crevé et qu'en pourcentage le taux est nettement supérieur à celui noté en moyenne nationale (1 .4 %). Les nuitées en chalets et apparte¬

ments de vacances ont progressé de 9,1 % ou de 8405 unités en 1972. Le secteur du camping-caravaning a connu à nouveau une très forte expansion, le nombre des nuitées ayant passé de 186 940 en 1971 à 238183 en 1972, soit une augmentation de 27,4 % ou 51 243 unités. Les nuitées passées en héber¬

gement collectif (colonies de vacances) ont légèrement diminué l'an passé, le total s'établissant à 250 248 contre 252 774 l'année précédente. Si notre canton a connu un certain retard dans ce domaine sur le reste de la Suisse, il est en train de le rattraper d'un pas très alerte.

L'assemblée adopta ensuite tous les rap¬

ports présentés par les responsables de i'UFT ainsi que le programme d'action pour 1973 qui comprend les problèmes de l'amé¬

nagement du territoire, de l'information, des relations, des taxes de séjour, des trans¬

ports et communications, de la signalisation touristique et de la publicité. Prirent la parole au cours des débats, le conseiller d'Etat Pierre Dreyer qui félicita les dirigeants de l'UFT pour tous les efforts déployés en faveur du tourisme dans le canton de Fri¬

bourg, Albert Genoud, au nom de la com¬

mune de Châtel-St-Denis, remercia l'UFT de son excellent travail, et Michel Pilloud, président de la Société de développement de Châtel-Les Paccots.

L'Union fribourgeoise du tourisme est de plus en plus jugée comme un organe indis¬

pensable au développement économique du pays de Fribourg.

Photos Bd-FI

Reflexions du Directeur de TU FT sur la politique de non-dispersion

des efforts

Je voudrais saisir l'occasion qui m'est offerte par cette Assemblée générale pour préciser et expliciter l'une des bases de la politique de développement touristique menée par l'Union fribourgeoise du touris¬

me. Il s'agit de ce qu'il est convenu d'appeler la politique de non-dispersion des efforts.

L'application de celle-ci, lors des préavis que l'UFT a été invitée à donner sur certains projets, n'a pas toujours été bien comprise.

Il convient donc de consacrer quelques instants pour dissiper tout malentendu.

Ainsi qu'on le sait, l'Etat a confié à l'UFT, dans la loi sur le tourisme et la perception des taxes du 26 novembre 1964 et dans son règlement d'exécution d'avril 1965, le soin de promouvoir le développement du tou¬

risme dans le canton de Fribourg. Il va de soi que la réalisation d'une tâche aussi vaste dans un contexte économico-financier que l'on connaît ne saurait être entreprise avec quelques perspectives de succès sans l'éta¬

blissement d'une ligne de conduite. La pro¬

motion de l'industrie touristique dans une région représente l'une des formes du dé¬

veloppement économique. Or, ce dernier n'est pas le produit d'une génération spon¬

tanée, mais bien le fruit d'efforts produits dans le respect des règles de l'expansion économique. Je comprendrais donc parfaite¬

ment l'Etat s'il retirait le mandat attribué à l'UFT si, d'aventures, celle-ci entreprenait sa mission dans un esprit où l'improvisation primerait la réflexion et l'observation des lois économiques. Là n'est donc pas le but de l'UFT qui tient à honorer la confiance qui a été placée en elle et qui veut dès lors con¬

tinuer son travail selon des méthodes dont l'efficacité a été démontrée.

C'est donc à partir du triple examen de la situation touristique du canton, de l'évolu¬

tion de la demande touristique au point de vue qualitatif et quantitatif et de la capacité d'investissement du canton dans son ensem¬

ble qu'a été élaborée cette fameuse politique de non-dispersion des efforts.

Le Pays de Fribourg possède un certain nombre de localités dont le développement touristique intéressant fait d'elles des points forts du tourisme fribourgeois. Il ne s'agit pourtant pas encore de stations dans la pleine acceptation de ce terme étant donné que leur équipement, tant sous l'angle de l'hébergement hôtelier que sur le plan sportif, n'est pas terminé. Un immense effort reste à faire bien que l'on ne soit pas resté inactif jusqu'ici, loin de là.

Cet équipement, il faudra le réaliser si l'on veut vraiment placer un jour le Pays de Fribourg dans les grands circuits touristiques et en faire l'un des piliers de l'économie cantonale fribourgeoise. Il s'agit donc d'écou¬

ter le marché et d'adapter notre offre à la demande. A cette demande volumineuse certes, mais aussi sélective que l'on peut caractériser en rappelant qu'elle est si forte que ce sont des hôtels de plus de 200 lits qui, en Suisse, ont le meilleur taux d'occupation d'une part et qu'elle est si avide d'extra¬

ordinaire qu'on lui offre un safari en mulet à côté d'une participation à la fête familiale qui accompagne «la boucherie du cochon», d'autre part.

Mais cet équipement coûte cher, si cher qu'un lit de confort standart a coûté Fr. 100 000.— à la construction d'un nouvel hôtel zurichois qui en compte plus de 1000.

De semblables investissements doivent cor¬

respondre aux vœux de la demande car on n'aurait pas pu réunir un tel montant sans perspective de rentabilité.

Voilà donc bien le centre du problème: la rentabilité. Le Pays de Fribourg doit engager encore de gros investissements dans son industrie touristique. Il n'a toutefois pas suffisamment de capitaux pour le faire tout seul et aura besoin d'un concours extérieur au plan du financement. Tous ces capitaux ne s'investiront que si les perspectives de rentabilité sont bonnes. La politique à suivre pour atteindre l'objectif, le dévelop¬

pement touristique, est dès lors simple, logique, claire et compréhensible.

Il convient, en premier lieu, de favoriser la réalisation complète des stations en cours de développement afin que le Pays de Fri¬

bourg dispose le plus rapidement possible

de stations au plein sens du terme. C'est

nécessaire pour que l'industrie touristique

fribourgeoise intervienne avec efficacité sur

le marché. C'est nécessaire pour obtenir que

Des fleurs même sur une fontaine

à Fribourg ▼

(5)

Une image typiquement gruérienne ▼

Musée d'art et d'histoire une belle exposition de Jean Crotti

Jusqu'au 17 juin, le Musée d'Art et d'His¬

toire de Fribourg présente un aperçu de l'activité très riche et diverse d'un peintre fribourgeois qui participa de très près à tous les grands courants du siècle, spéciale¬

ment à la naissance du mouvememt dadaïste, et qui inventa deux nouvelles techniques d'expression visuelle, l'orgue de lumière et les gemmaux.

Cette exposition de Jean Crotti (1878- 1958) est constituée d'une collection prêtée par les héritiers américains du peintre et mise à disposition par la Galerie Gimpel et Hanover de Zurich, ainsi que d'œuvres pro¬

venant de collections fribourgeoises et du Musée de Fribourg.

Durant cette exposition, il est aussi pos¬

sible de découvrir la Trouvaille monétaire de la Tuffière, soit 242 pièces antérieures à 1435, acquises en 1971.

les capitaux extérieurs au canton soient intéressés à s'investir dans le tourisme fri¬

bourgeois. Outre le fait qu'elle implique une atomisation du capital fribourgeois dispo¬

nible, toute dispersion des efforts empêche¬

rait la réalisation de ces deux objectifs intermédiaires, sans toutefois permettre des réalisations conformes aux caractéristiques qualitatives et quantitatives. L'accepter si¬

gnifierait donc l'acceptation tacite d'un très gros risque d'insuccès. Ce risque là, nous ne voulons pas, nous n'avons pas le droit de le courir.

Si, en effet, nous ne pratiquons pas cette politique de priorités et que nous tolérons la dispersion, alors, non seulement nous compromettons la réussite de la première génération de stations fribourgeoises, mais nous réduisons à néant les chances de la seconde génération. Pour voir le jour, celle-ci aura, en effet, besoin de capitaux qui ne viendront, je le souligne encore au risque de me répéter, que si nous pouvons pré¬

senter à leurs détenteurs des stations qui

«marchent». Ces stations ne devront pas, par ailleurs, ressembler en tous points à leurs aînées, afin que le Pays de Fribourg puisse se battre selon les principes du marketing et du «unique selling proposi¬

tion» dont l'importance est de plus en plus évidente en matière de tourisme. Or, ce que j'appelle la dispersion des efforts nous vaut un saupoudrage de la région par des installa¬

tions qui ne serviront en rien à mettre en valeur les atouts spécifiques de localités dont l'avenir touristique s'actualisera à moyen terme. Pour cela aussi, c'est-à-dire dans l'intérêt même de ces régions, une stricte politique de non-dispersion des efforts doit être mise en oeuvre au Pays de Fribourg.

R. Morand

Faire trempette et profiter d'un bain de soleil ^ Communiqué:

Kermesse de Corpataux

Afin d'éviter de plus amples dégâts et par conséquent des frais de restauration plus onéreux encore, la paroisse de Corpataux- Magnedens a décidé de rénover son église.

Vous comprendrez certainement que tous les paroissiens, malgré leur dévouement et leur générosité, ne pourront s'acquitter à eux seuls du coût de cette rénovation. Il a donc été décidé d'organiser, les 6-7-8 juillet 1973, une grande kermesse à laquelle nous vous invitons tous très cordialement.

Nous vous avisons d'ores et déjà que vous trouverez un village de CORPATAUX en pleine allégresse et vous assurons qu'un accueil des plus chaleureux vous sera réservé!

La paroisse de Corpataux-Magnedens

Manifestations sportives

Athlétisme

Marly - Stade de la Gérine Samedi 9 juin 1973 à 14 h.

Finale cantonale de l'écolier fribourgeois

Macolin/Bienne

Dimanche 17 juin 1973 à 14 h. 15 Finale romande

Fribourg

Quatre visages, quatre générations

Mme Marie Stucky, habitant à la rue Chaillet 43 à Fribourg, a fêté dernièrement ses 81 ans. A l'occasion de cet anniversaire, elle était entourée de sa fille, Mme Emilie Mauron-Stucky, de sa petite-fille, Mme Claudine Crausaz-Mauron et de son arrière- petite-fille, la petite Florence Crausaz. A la jubilaire comme à toute sa famille, vont nos félicitations et nos vœux de santé et bon¬

heur.

Photo FI

(6)

0

Hôtel de Ville Fam. G. Perroud Attalens 021/5641 07 Spécialité de jambon à l'os, charcuterie de campagne

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Menu du jour et assiettes Spécialités:

Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte

Toute l'année:

Filets de perches En saison :

Cuisses de grenouilles fraîches

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M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79

Hôtel-Restaurant Scotch-Bar - Dancing Restaurant français

Cuisine soignée A la carte et sur assiette Vins de premier choix

Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort

Auberge Restaurant

Spécialités à la carte 1699 Ecoteaux Truites du vivier

En saison:

Chasse

Salle pour banquets Parc - Terrasse Cuisses de grenouilles Ph. Michel

Vins de qualité Téléphone 021 93 80 75

Restaurant- Rôtisserie- Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyères)

F. Freiburghaus, chef de cuisine

Cuisine française Spécialités à la carte et de saison

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service compris Entrecôtes

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service compris et toute une gamme d'autres mets.

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Hôtel de la Grappe Cheyres

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H. Monney-Rapo Tél. 037/63 11 66

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HOTEL RESTAURANT TOVftKNG

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Ses spécialités flambées Téléphone 029/2 74 50 Auberge-Bad

Gormiswil Tél. 037 43 11 23

Menu-carte, spécialités Terasse couverte Jeux de quilles

Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhause

r

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7

Rendez-vous mensuel de la

gastronomie

l'art de

bien

manger

L'Hôtel-Motel - Restaurant du Cerf Estavayer-le-Lac

Dans la Grand-Rue, au-des- sous du couvent des Domini¬

caines, il dresse sa ravissante façade gothique surmontée d'un toit cintré à la bernoise. On est stupéfait et ravi de constater qu'un tel chef-d'œuvre a pu traverser quatre siècles sans aucune altération. Ses fenêtres géminées, distribuées irrégu¬

lièrement, avec leurs meneaux moulurés, cette porte en arc brisé sont authentiquement de la fin du gothique, entre 1500 et 1550. Un document rapporte qu'à cette époque, «Ceux qui voulaient tenir hôtellerie de¬

vaient s'annoncer au Conseil...

Ils devaient promettre d'avoir quatre lits pour recevoir les étrangers et de la place à l'écurie pour quatre chevaux au moins».

L'intérieur de la maison n'est pas moins intéressant. Ses ar¬

moires accolées sont celles de Philippe d'Estavayer-Mollondin et de sa femme Elisabeth Wal- lier, mariés en 1599. C'est pour eux que l'Hôtel du Cerf fut construit à cette époque. Pré¬

cisons qu'à l'origine, il s'agis¬

sait d'une maison bourgeoise et non d'une auberge.

Jean-Marc Michel, tenancier actuel de l'Hôtel du Cerf, à Estavayer-le-Lac, a accompli son apprentissage de cuisinier à l'Hôtel Beau-Rivage, à Lausanne, puis s'est perfectionné dans cette profession en faisant des stages au Palace de St-Mo- ritz, au Baur au Lac de Zu¬

rich, au Carton Tower et au restaurant «Le Prunier», à Lon¬

dres. Il est depuis une dizaine d'années, le patron devant les fourneaux de cet établissement accueillant.

Devenu Maître de la Chaîne des Rôtisseurs en 1968, ce chef- cuisinier est aussi membre de la Commanderie des Cordons bleus de France.

C'est ainsi que tout le monde connaît le Cerf, mais ignore que ce restaurant possède une étonnante cuisine, inventive, toujours différente, toujours délicate, que prépare Jean- Marc Michel. Le plaisir com- municatif qu'il éprouve à faire savourer ses grands et petits vins, son service actif et sou¬

riant, font que vous êtes traité comme un prince. Ajoutons que cet hôtel abrite 25 lits avec salles de bain et douches.

En un mot, un restaurant au décor rustique raffiné.

G. Bd

La façade gothique de l'Hôtel ▲

du Cerf Une rustique salle à manger

Hôtel

Restaurant Motel du Cerf

1470 Estavayer-le-Lac Famille

Jean-Marc Michel-Droz Fondée en 1562

Nombreuses spécialités à la broche et au gril LES POISSONS LES VIANDES

Tél. 037/631007 Chambres confortables

La truite meunière La truite du lac pochée, sauce hollandaise (sur commande) Le brochet au chablis en saison

Les filets de perches aux amandes

Les filets de perches frits, sauce tartare

Les filets de'palée grenobloise

Le Châteaubriand aux primeurs, sauce béarnaise L'entrecôte double

«Bordelaise»

Le filet de bœuf flambé

«Woronov»

Les rognons «Maison»

flambés

Le carré d'agneau

«aux herbes de Provence»

(8)

a

Villars-sur-Glâne

(Bd) La commune de Villars- sur-Glâne dont le territoire est très étendu, compte aujour¬

d'hui 6000 habitants. Elle pré¬

sente certaines caractéristiques que nous n'analyserons pas dans ce billet. Il est toutefois impor¬

tant de relever qu'elle a connu ces dernières années un dé¬

veloppement intense et rapide.

Nous y découvrons de nou¬

veaux quartiers résidentiels, des

lors de l'inauguration d'une succursale à Villars-sur-Moncor.

Cette nouvelle agence est située dans un quartier où l'industrie, le commerce et l'artisanat sont bien implantés. Le gérant res¬

ponsable de toutes les activités de la succursale est M. François Jeckelmann. Il a deux collabo¬

rateurs: Mme Edith Ghidinelli, secrétaire-téléphoniste, et M.

Clovis Maudry, chargé du ser¬

vice de la caisse.

Prirent la parole au cours de la partie officielle: MM. André Gremaud, directeur, à Fribourg ; Kurt Meier, au nom de la direction générale, et François Macheret, député et syndic de Villars-sur-Glâne. Celui-ci a féli¬

cité la BPS de son excellente initiative.

Photos G. Bd

M. André Gremaud, direc¬

teur du siège de Fribourg.

M. François Macheret, syn¬

dic de Villars-sur-Glâne, pen- dant son allocution.

La nouvelle agence Villars-sur-Moncor.

de ▲

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(9)

9

Photos G. Bd

Est-il une plus belle image folklorique? ^

Le travail du cuir, une acti¬

vité pénible

La dernière retouche à la courroie d'une clochette ^

en terre

fribourgeoise

René Publioz, sellier, La Roche

(Bd) Le canton de Fribourg comptait à l'époque un grand nombre d'artisans. Il y en avait dans chaque village ou presque.

La population bénéficiait des services du charron, du cor¬

donnier, du sellier, du maré- chal-ferrant. Aujourd'hui, le tra¬

vail ne manque heureusement pas, car les artisans de la spé¬

cialité ne sont pas légion. René Publioz, à qui nous avons rendu visite dans son atelier, à La Roche, pratique depuis quarante ans un métier artisanal qui se perd: sellier.

Fils de paysan, originaire de Villarvolard, aimant tout ce qui fait la beauté de l'alpe, de la campagne, de la paysannerie, il décida, à l'âge de 18 ans, d'apprendre le métier de sellier.

Il se perfectionna dans l'atelier de M. Jules Repond, à Bulle, pour ensuite travailler chez Nestor Rohrbasser, à Châtel- St-Denis, ainsi qu'à l'arsenal de Bulle. En février 1941, il s'est mis à son compte en ouvrant un commerce et un atelier à La Roche. A cette époque, il confectionnait en particulier des colliers pour les chevaux, de la

literie et des sacs à poil pour l'armée. Le gain n'était pas très élevé; aussi devait-il se lever tôt et même travailler le soir.

Habitant un village où le fol¬

klore tient une place d'honneur dans la vie des habitants, René Publioz avait un amour très prononcé pour les clochettes, les «loyi». La fabrication des courroies de cloches, dont le cuir est la matière première, est un travail fort pénible. Il y a trois stades. D'abord, création de la forme dans l'esprit. Secon¬

dement, la réaliser à la main au moyen de petits outils. Et finale¬

ment: la recherche de la déco¬

ration et des couleurs. Travail manuel et populaire, c'est vrai, mais aussi très complet et indé¬

pendant.

Il y a quelques années, les principaux clients de René Publioz étaient les agriculteurs et les teneurs de montagne.

Actuellement, ce sont les tou¬

ristes, les automobilistes de passage, les Allemands, les Fran¬

çais, les Belges et bien entendu encore les Suisses qui désirent décorer une chambre ou un carnotzet dans un chalet de vacances. Accessoirement, la

vente de skis de qualité est aussi une bonne affaire, surtout quand on habite à proximité d'un site comme «La Berra»

qui est en passe de devenir une magnifique station de sports d'hiver.

Cet artisan, qui a maintenant 58 ans et quatre enfants dont aucun n'a voulu choisir le mé¬

tier de sellier, continue son activité. Il faut bien maintenir les traditions du pays de Fri¬

bourg et ce beau folklore de la Gruyère. René Publioz confec¬

tionne encore de superbes

»loyi», poche à sel en cuir qui se porte avec le «bredzon», ce costume fribourgeois qui con¬

naît un nouvel essor.

On comprend qu'il n'est plus aussi habile qu'autrefois, mais la beauté des objets qu'il pré¬

sente est à elle seule un motif d'intérêt. Cette activité est pour lui, artisan, la source d'un renouvellement créateur.

René Publioz a beaucoup de charme intelligent, beaucoup de douceur aussi et sous cette dou¬

ceur, une force certaine. Au¬

tour d'une bouteille du cru, il

m'a parlé de son métier, de son

art, avec finesse et modestie.

(10)

en

Gruyère

tion et de ses hôtes, poursuit son effort, développe son économie et son équipe¬

ment touristique.

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Valable jusqu'à nouvel avis.

Il est susceptible d'être modifié en tous temps, selon les circonstances.

LUNDIS de 17 h. à 2D h.

MARDIS Fermeture hebdomadaire MERCREDIS de 17 h. à 22 h.

JEUDIS de 13 h. à 22 h.

VENDREDIS de 17 h. à 22 h.

SAMEDIS

et veilles de fêtes de 10 h. à 22 h.

DIMANCHES et fêtes de 10 h. à 20 h.

Le soir, dès 18 heures, les enfants jusqu'à 16 ans doivent être accompagnés de leurs parents.

Le port du bonnet, coiffant les cheveux longs, est obligatoire pour tous les baigneurs.

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Abonnement de 10 entrées Abonnement de 20 entrées Par groupe dès 10 enfants Par groupe dès 20 enfants ADULTES

1 entrée

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PERIODE D'ÉTÉ 15. 6 au 31. 8 Fr. 2.—

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Fr. 1.50 Fr. 1.25

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Fr. 1.80 Fr. 1.70

Fr. 3.50 Fr. 32.—

Fr. 60.—

Fr. 3.—

Les enfants jusqu'à 6 ans bénéficient de l'entrée gratuite, mais doivent être accompagnés d'un

adulte.

(11)

11

Charmey station

touristique en plein essor

La buvette et sa gérante Y

Il y a le mot charme dans Charmey. Et il convient parfai¬

tement à ce gros village alpestre qui a gardé son caractère pit¬

toresque: église rustique per¬

chée sur son promontoire, vieil¬

les fermes fleuries à la façade sculptée, fontaines évocatrices où coule une eau fraîche et claire, chapelles à la toiture de bardeaux.

Mais Charmey n'est pas un musée. C'est une station tou¬

ristique en plein essor. Partout, les chalets de vacances ont poussé comme champignons après la pluie. Les hôtels se sont modernisés. Les restaurants ser¬

vent aux gastronomes les savou¬

reuses spécialités du cru.

Sis au cœur des Préalpes et se mirant dans le lac de Mont- salvens, Charmey est un paradis pour le promeneur qui recher¬

che l'ombre des forêts parfu¬

mées, les sentiers sauvages, la fleur des pâturages et des ro¬

chers. C'est une base de départ

pour le varappeur que tentent les sommets. En hiver, c'est le rendez-vous des sportifs de la neige.

Pour gravir les pentes favo¬

rables, un réseau de moyens de remontée mécanique a été cons¬

truit. Autour de l'épine dorsale qu'incarne la télécabine des Dents-Vertes, avec ses trente- six nacelles, plusieurs ski-lifts fonctionnent à la saison pro¬

pice.

Mais cet équipement doit encore être complété. L'amé¬

nagement d'un centre de sports et de loisirs s'impose. Il com¬

prendra, outre une halle de gymnastique, construite simul¬

tanément par la Commune, une place de jeux et une piscine- plage couverte et chauffée, exploitée été et hiver. De telles installations se révèlent, au¬

jourd'hui, indispensables pour le développement touristique et économique de la vallée de la Jogne.

La piscine est, par excellence, le lieu de détente que chacun fréquente, à l'heure actuelle.

Elle est l'instrument de ce sport complet qu'est la natation.

Elle est un pôle d'attraction et de rencontre. Elle joue un rôle économique et social. Elle est inséparable d'une activité tou¬

ristique digne de ce nom.

Photos Bd-FI

Le bassin réservé aux petits enfants ▼

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(13)

13 Une visite

au Centre de sports et de loisirs de Charmey

Sous la raison sociale «Centre de sports et de loisirs de Charmey SA», s'est constituée une société anonyme qui avait pour but la construction et l'exploitation d'un centre spor¬

tif. Des plans ont été établis à la suite d'études approfondies par MM. Michel Maillard et Bernard Pasquier, architectes, à Bulle. Le bâtiment dont l'archi¬

tecture s'harmonise avec le cadre, abrite un bassin principal de 25 m. sur 12,5 m. et un bassin pour les enfants, une halle de gymnastique, des ves¬

tiaires, une buvette et les lo¬

caux de service. Le coût de la piscine et des aménagements a atteint le montant de 1,5 mil¬

lion de francs, sans la halle de gymnastique.

Pour couvrir cette dépense, la Société a ouvert une sous¬

cription pour un capital de 1 250 000 francs, réparti en 5000 actions de 250 francs au porteur. La commune de Char¬

mey a consenti elle-même à un effort méritoire, qui témoigne de sa volonté de progrès. Elle a, en effet, mis à disposition 6000 m2 de terrain. Le reste des fonds a été fourni par la consti¬

tution d'hypothèques, des em¬

prunts bancaires et autres, selon les modalités fixées par le Conseil d'administration.

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maines, la piscine couverte de Charmey connaît une affluence réjouissante. La surveillance des baigneurs est assurée par MM.

Yves Sottas et Jean-Marie Daf- flon, sportifs bien connus dans la vallée de la Jogne. L'exploi¬

tation de la buvette et de la caisse sont sous la responsabi¬

lité de Mme Gillie Dafflon, laquelle est aidée dans sa tâche par Mme Odette Niquille, toutes deux de Charmey. Quant à l'inauguration de ce nouveau centre de sports et de loisirs qui a été fort bien accueilli par la population de Charmey et de la Gruyère, elle aura lieu au début du mois de juin. Fribourg- IIlustré souhaite plein succès aux initiateurs de cette magni¬

fique réalisation.

Au premier plan, MM. Jean- Marie Dafflon (à gauche) et Yves Sottas, gardiens. ^

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(15)

l'ombre

15 chronique

des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud Le chœur mixte «La Poya»

pendant son concert.

Le chœur-mixte

« La Poya », de Nyon,

un véritable fleuron du canton de Fribourg

A notre époque, le grand souci des sociétés chorales n'est pas seulement de cultiver le goût du chant, de parfaire la qualité vocale, mais bien aussi d'assurer la pérennité de la société. Là est bien la pierre où s'achoppent la plupart des grou¬

pements vocaux. Le point im¬

portant pour l'avenir d'une chorale est d'intéresser les jeu¬

nes assez tôt à l'art difficile du chant et de la musique et de leur faire goûter les joies que l'un et l'autre procurent, avant qu'il ne s'engagent dans tout autre groupement. Devenu adelte, l'adolescent se rendra comi te qu'il peut faire partie à la fc's d'une société musicale ou vo¬

cale et d'un groupement spor¬

tif. Loin de s'exclure, ces sociétés se complètent par les buts divers qu'elles se propo¬

sent: le chant et la musique élèvent l'âme, le sport affermit l'équilibre corporel. Il en ré¬

sulte donc un développement harmonieux de l'individu.

Le chœur mixte «La Poya» de Nyon a compris cela, car son répertoire comprend du fol¬

klorique, du moderne et du classique. Sous la houlette du dynamique Serge Joly, cet en¬

semble choral fribourgeois des bords du Léman donna le 29 avril dernier à la salle com¬

munale de Nyon, un concert d'une haute tenue musicale.

Grâce au talent de son compé¬

tent directeur, qui a su incul¬

quer aux membres la joie de chanter, le goût des belles har¬

monies, l'art de faire vibrer ce précieux instrument qu'est la voix, ce chœur mixte costumé va connaître encore d'autres succès après celui qu'il a bril¬

lamment obtenu lors de cette soirée annuelle. Précisons aussi que son effectif augmente d'an¬

née en année et que son ré¬

pertoire s'enrichit de jour en jour. «Poya», ce mot patois qui se traduit en français par «Mon¬

tée à l'alpage», évoque la joie et l'enthousiasme. Les Fribour¬

geois de Nyon sont donc assu¬

rés de la continuité de leur ensemble choral, qui fait hon¬

neur non seulement à leur

ville d'adoption, mais également à leur terre d'origine.

En complément de program¬

me, le comité de la société avait fait appel à la société d'accordéonistes «L'Echo du Léman», de Nyon, dirigé par M. Emile Vuagniaux, profes¬

seur. Toutes les partitions jouées par ce bel ensemble de jeunes musiciens et musiciennes ont laissé une excellente impres¬

sion. La vitalité de cette so¬

ciété a charmé les nombreux auditoires. A tous ceux qui aiment encore l'accordéon, elle a donné la preuve de ses grandes qualités musicales. Ce concert prit fin par «Les Fiancés d'Au¬

vergne», qu'interprétèrent le chœur mixte et la Société des accordéonistes sous la direction

de M.Serge Joly. Comme toutes les autres chansons, celle-ci fut très applaudie et même bissée.

N'oublions pas de féliciter M.

Reichle, animateur et fantaisiste, qui sut tenir son public en suspens.

Une fort agréable soirée où chant et musique ont fait bon ménage.

Au cours de la réception qui réunit les délégués des sociétés de Nyon et environs, de nom¬

breuses personnalités du monde culturel et les membres d'hon¬

neur du chœur mixte «La Poya», M. Marcel Grandjean, nouveau président du Cercle fribourgeois de cette ville, féli¬

cita musiciens et chanteurs pour leur excellente prestation. Il remercia tous ceux qui, de près ou de loin, ont collaboré à la réussite de cette lumineuse soirée. Ont pris la parole lors du verre de l'amitié, MM.

Ryhner, président du Conseil général de Nyon; le Dr Bernard Glasson, député; Marius Fras- netti, président du chœur d'hommes; André Chaney, pré¬

sident d'honneur du Cercle;

Gérard Bourquenoud, rédacteur du FI; Mlle Berger, présidente du chœur des dames, ainsi que de nombreux délégués d'autres sociétés et amis de «La Poya».

Un grand merci à M. et Mme Robert Perotti, de Prangins, qui possèdent le don de rece¬

voir à leur domicile, leurs com¬

patriotes. La «Sylvie - Rose», cette jolie maison entourée de verdure et de fleurs, est vrai¬

ment le rendez-vous des Dzo- dzets. Est-ce pour la bonne cave ou les spécialités de la borne campagnarde? Ces com¬

patriotes du dehors vous le diront une prochaine fois...

Photos Bd-FI Lors de la réception, de gauche à droite, MM. Fras- netti, Glasson, Grandjean et Ryhner.

La société des accordéonistes

de Nyon.

(16)

Manifestations annoncées

par les sections de l'Association Joseph Bovet

15, 16, 17 juin:

Fête bavaroise au manège du Quartier par la «Fri- bourgia» du Locle

1er juillet:

Pique-nique des Cercles fri¬

bourgeois du canton de Neu- châtel sur le terrain de Planeyse à Colombier.

11-12 août:

Bénichon et cortège folklo¬

rique par l'Amicale fribour- geoise des Avants.

24, 25, 26 août:

Cernier, Grande Bénichon organisée par l'Amicale des Fribourgeois du Val-de-Ruz 26 août:

Sortie annuelle de la Société fribourgeoise de Bienne à La Brévine

Nouveau président pour l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon

et environs

Cette section de l'Association Joseph Bovet a tenu son assem¬

blée générale, il y a quelques semaines, sous la présidence de M. Jean-Paul Marmillod. Tous les rapports présentés ont été acceptés par les membres.

Quant à l'activité 1973, elle se résume par une sortie annuelle le 17 juin, le traditionnel souper

On s'est rencontré dans la cité historique de Morat, on s'est tendu la main, on s'est dit bonjour: semblables gens d'un pays, pareilles voix dzodzettes, même patois dru. Pas une na¬

tion, mais un peuple, le peuple des Fribourgeois «hors les murs». Si les montagnes ne bougent guère, si les eaux coulent de part et d'autre pour se rejoindre quelque part dans le monde, si les hommes conti¬

nuent de se saluer en français et en patois, le huitième district fribourgeois a vécu durant une journée un bon bout d'histoire, a célébré l'honneur des tradi¬

tions, le goût du beau, l'amour de réalités plus vraies et plus durables que l'argent. Cette rencontre sur les bords du lac de Morat nous a permis de trin¬

quer, de nous connaître, de nous encourager, de nous aider dans un idéal formé, comme un

(Bd) La soirée annuelle de l'Amicale fribourgeoise des Avants eut lieu dans la salle du Châtelard-School en présence d'un très nombreux public. Le choeur mixte costumé des Amis Fribourgeois de Montreux prêta son concours en interprétant une douzaine de chansons de son répertoire. La seconde partie était animée par le groupe théâtral de Remaufens, qui joua avec beaucoup de verve

«A la Pincette», une pièce villageoise en deux actes. Com¬

me les chanteurs et chanteuses de la Riviera vaudoise, ces acteurs de la Veveyse fribour¬

geoise furent très applaudis. A l'entracte, M. Gilbert Pilloud,

composé de MM. Jean-Paul Mar¬

millod, président; Jean Sudan, vice-président; Mme Jeannine Turin, caissière; M. Daniel Mar¬

millod, secrétaire; Mmes Denise Grandjean, Rosa Grosjacques et M. Paul Doutaz, membres ad¬

joints.

Adresse du président:

M. Jean-Paul Marmillod, 3, Château, 1870 Monthey Tél. 025/4 22 04-

à Morat magnifique drapeau, exemple de paix, de sagesse et de cœur.

Votre visite dans notre canton, chers compatriotes du dehors, fut la preuve que vous cherchez à élargir l'amitié qui vous lie avec la terre d'origine. De tels contacts ne peuvent être que bénéfiques pour les uns et pour les autres. Et dans ce domaine, nous sommes fiers de vous compter au nombre de nos amis parce que vous êtes des défenseurs acharnés de ce beau folklore du pays de Fribourg.

Votre passage à Morat, chers compatriotes du dehors, nous en a donné la preuve tangible.

Nous reviendrons en détail sur cette importante assemblée dans notre prochaine édition.

Un rendez-vous des Fribour¬

geois du dehors. ▼

i i

nouveau président, souhaita une cordiale bienvenue à ses com¬

patriotes et salua plusieurs per¬

sonnalités.

C'est un lieu commun de relever que la population des Avants est généreuse, et qu'elle a le cœur sur la main. Il faut participer à une manifestation telle que la Bénichon, ou à une telle soirée, pour se rendre compte de ce sens de l'hospi¬

talité. Dans une ambiance toute familière, les membres de l'Ami¬

cale, les invités, les habitants de ce village montagnard ont passé des heures de détente et de relaxation. Que le comité, qui n'est pas étranger à ce succès, en soit chaleureusement félicité.

C'est en présence de très nombreux membres que M.

Louis Rouiller a présidé l'as¬

semblée de printemps de l'Ami¬

cale des Fribourgeois d'Yver¬

don. Tous les rapports furent acceptés et des félicitations furent adressées à la chorale qui se porte à merveille. Son effectif ne cesse d'ailleurs d'aug¬

menter. Le point principal de l'ordre du jour était l'élection d'un nouveau président, afin de remplacer M. Rouiller qui quitte Yverdon pour Sainte-Croix. Sur proposition du comité, l'assem¬

blée a élu à l'unanimité, en qualité de président de l'Ami¬

cale, M. Patrice Schmutz. Ce dernier remercia ses compa¬

triotes de la confiance qui lui a été témoignée et déclara vou¬

loir tout mettre en œuvre pour assurer la bonne marche de la société. Mme Josette Fardel, fille de l'ancien président, fut également élue au comité, le¬

quel se compose actuellement de MM. Patrice Schmutz, pré¬

sident; Gilbert Grangier, vice- président et festivités; René

Famille

Vincent Jorand, Yverdon

Nous ne dirons pas qu'il est possible de découvrir des Fri¬

bourgeois dans chaque immeu¬

ble d'Yverdon, mais dans chaque rue, c'est certain. Lors de son dernier passage dans cette belle

Philipona, secrétaire; Vincent Jorand, sous-secrétaire; Louis Bondallaz, caissier; Max Bul- liard, sous-caissier; Emile Grandjean, matériel; Josette Fardel, adjointe; Marcel Jenny, responsable de la chorale.

L'activité comprend la parti¬

cipation à l'Abbaye d'Yverdon le 24 juin, bénédiction du drapeau le 30 juin, sortie à Corpataux le 8 juillet, pique- nique le 26 août, la Bénichon les 29 et 30 septembre, sortie de la Chorale à Vallorbe le 13 octobre, le souper à Yverdon le 10 novembre, la fête de Noël le 15 décembre, un apéritif le 5 janvier 1974.

Répondant à un vœu émis par ses membres, la Chorale fut baptisée «Lè Mayentsets», charmant nom du terroir que l'on donne aux petits chanteurs qui vont de fermes en maisons apporter la joie du 1er mai.

Cette assemblée fort intéres¬

sante prit fin par le chant

«Le Vieux Chalet» interprété par tous les membres. G.G.

cité vaudoise, Fribourg-lllustré s'est arrêté à la rue St-Georges, où il a rencontré la famille de M. Vinvent Jorand. Ce compa¬

triote qui a 39 ans, est originaire d'Hennens. Très jeune, il s'est intéressé à la mécanique, raison pour laquelle il a effectué un apprentissage de mécanicien sur machines agricoles. C'est en 1961 qu'il s'est établi à Yverdon où il a toujours exerxé la même profession.

Son épouse, née Madeleine Droux de Sâles (Gruyère), lui a donné deux enfants qui font le bonheur de ce foyer dzodzet.

La terre d'origine n'étant pas si loin de sa ville d'adoption, cette famille a la possibilité de retrou¬

ver très fréquemment le pays de Fribourg et la Gruyère. M. Jo¬

rand partage ses loisirs entre l'Amicale des Fribourgeois d'Y¬

verdon dont il est membre du comité et la montagne. Notons que toute la famille porte avec fierté le costume fribourgeois.

Elle est aussi une fidèle abonnée à notre revue. La rédaction du FI lui a formulé ses meilleurs vœux pour l'avenir.

L'Association Joseph Bovet a tenu ses assises annuelles

Des chansons et du théâtre

pour les Fribourgeois des Avants

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