Mathématiques – Bac blanc - 2008 Page 1 sur 3
Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle
Bac Blanc – Série S - Session 2008
Enseignement de spécialité Durée de l’épreuve : 4 heures
Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la réglementation en vigueur.
Le sujet est composé de 4 exercices indépendants. Le candidat doit traiter tous les exercices.
Dans chaque exercice, le candidat peut admettre un résultat précédemment donné dans le texte pour aborder les questions suivantes, à condition de l’indiquer clairement sur sa copie.
La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans l’appréciation des copies.
Avant de commencer à composer, le candidat s’assurera que le sujet comporte bien 3 pages.
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Exercice 1 D’après Nouvelle Calédonie – novembre 2007 et Amérique de Nord juin 2005 5 points Partie A
Pour chacune des 8 questions, une seule des propositions est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question, la lettre correspondant à la réponse.
Aucune justification n’est demandée.
Une réponse exacte justifiée rapporte 0,5 point, une réponse inexacte enlève 0,25 point ; l’absence de réponse est comptée 0 point. Si le total est négatif, la note est ramenée à zéro.
Dans cette partie, le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct d’origine O.
1- Une solution de l’équation 2z+Òz=9+i est : a. 3 b. i c. 3+i 2- Soit z un nombre complexe,
|
z+i|
est égal à : a.| |
z +3 b.|
z−1|
c.|
iÒz+1|
3- Soit z un nombre complexe non nul d’argument θ.
Un argument de -1+i 3
Òz est : a. –π
3 +θ b. 2π
3 +θ c. 2π
3 −θ 4- Soit n un entier naturel. Le complexe
(
3+i)
n est un imaginaire pur si et seulement si :a. n=3 b. n=6k+3 avec k un entier relatif c. n=6k avec k un entier relatif 5- Soient A et B deux points d’affixes respectives i et -1. L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant
|
z−i|
=|
z+1|
est : a. la droite (AB) b. le cercle de diamètre [AB] c. la droite perpendiculaire à (AB) passant par O.
6- Soit Ω le point d’affixe 1−i. L’ensemble des points M d’affixe z=x+iy vérifiant
|
z−1+i|
=|
3−4i|
a pour équation : a. y=-x+1 b. (x−1)2+y2= 5 c. z=1−i+5eiθ(
θ☻Ë)
7- Soient A et B les points d’affixes respectives 4 et 3i. L’affixe du point C tel que le triangle ABC soit isocèle avec
(
ÄAB;ÄAC)
=π2 est : a. 1−4i b. -3i c. 7+4i
8- L’ensemble des solutions dans Ê de l’équation z−2
z−1 =z est a. {1−i} b. l’ensemble vide c. {1−i;1+i}
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Partie B
Une seule des propositions est exacte. Dans cette partie, on demande de justifier la réponse.
Dans le plan complexe, on donne le point D d’affixe i. L’écriture complexe de la rotation de centre D et d’angle –π 3 est:
a. z′=
1
2−i 3
2 z− 3 2 +1
2i b. z′=
-1
2+i 3
2 z− 3
2 +1 2i c. z′=
1
2−i 3
2 z− 3 2 −1
2i d. z′=
1
2−i 3
2 z+ 3 2 +1
2i
Exercice 2 D’après Antilles Guyane – juin 2006 3 points
1. Restitution organisée des connaissances Pré-requis :
- la fonction logarithme népérien est dérivable sur ]0;+õ[ et sa fonction dérivée est la fonction inverse (x→1 x) - ln(1)=0
Démontrer que pour tous réels strictement positifs a et x , ln(ax)=lna+ln(x).
Indication : On pourra étudier les variations de la fonctions f définie sur ]0;+õ[ par f(x)=ln(ax)−ln(x) 2. Utiliser le résultat précédent pour démontrer que ln
1
b =-ln(b) et que ln
a
b =ln(a)−ln(b) pour tous réels strictement positifs a et b.
3. On donne 0,69Âln2Â0,70 et 1,09Âln3Â1,10.
En déduire des encadrements de ln6, ln
1 6 et ln
3 8 .
Exercice 3 D’après Nouvelle Calédonie – mai 2007 5 points
Pour coder un message, on procède de la manière suivante : à chacune des 26 lettres de l’alphabet, on commence par associer un entier n de l’ensemble Ω={0;1;2;…;24;25} selon le tableau ci-dessous :
A B C D E F G H I J K L M
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
N O P Q R S T U V W X Y Z
13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
a et b étant deux entiers naturels donnés, on associe à tout entier n de Ω, le reste de la division euclidienne de (an+b) par 26 ; ce reste est alors associé à la lettre correspondante.
Exemple : pour coder la lettre P avec a = 2 et b = 3, on procède de la manière suivante : étape 1 : on lui associe l’entier n = 15.
étape 2 : le reste de la division de 2×15+3 = 33 par 26 est 7.
étape 3 : on associe 7 à H. Donc P est codé par la lettre H.
1. Que dire alors du codage obtenu lorsque l’on prend a = 0 ?
2. Montrer que les lettres A et C sont codées par la même lettre lorsque l’on choisit a = 13.
3. Dans toute la suite de l’exercice, on prend a = 5 et b = 2.
a. On considère deux lettres de l’alphabet associées respectivement aux entiers n et p.
Montrer que si 5n+2 et 5p+2 ont le même reste dans la division par 26 alors n−p est un multiple de 6.
En déduire que n = p.
b. Coder le mot AMI.
4. On se propose de décoder la lettre E.
a. Montrer que décoder la lettre E revient à déterminer l’élément n de Ω tel que 5n−26y=2, où y est un entier.
b. On considère l’équation 5x−26y=2, avec x et y entiers relatifs.
i. Donner une solution particulière de l’équation 5x −26y = 2.
ii. Résoudre alors l’équation 5x −26y = 2.
iii. En déduire qu’il existe un unique couple (x;y) solution de l’équation précédente, avec 0ÂxÂ25.
c. Décoder alors la lettre E.
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Exercice 4 D’après Amérique du Sud – novembre 2004 7 points
Soit f la fonction définie sur [0;+õ[ par f(x)=xe-x.
On note Γ la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormal
(
O; Åi; Åj)
(unité graphique : 10 cm).Partie A 1.
a. Déterminer la limite de f en +õ.
b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations.
c. Construire Γ dans le repère
(
O; Åi; Åj)
. 2.a. Montrer que pour tout réel m de
0;1
e , l’équation f(x)=m admet deux solutions.
b. Dans le cas où m=1
4, on nomme α et β les solutions (avec α<β). Déterminer un encadrement d’amplitude 10-2 de α.
c. Résoudre l’équation f(x)=m dans les cas où m=0 et m=1 e
Partie B
1. On considère la suite
( )
un définie sur É par
u0=α
pour tout entier naturel n,un+1=une-un où α est le réel défini à la question A.2.b.
a. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, un>0.
b. Montrer que la suite
( )
un est décroissante.c. La suite
( )
un est-elle convergente ? Si oui, déterminer sa limite.2. On considère la suite
( )
wn définie sur É par wn=lnuna. Montrer que, pour tout n entier naturel, on a : un=wn−wn+1. b. On pose Sn=u0+u1+…+un. Montrer que Sn=w0−wn+1. c. En déduire lim
n↔+õSn.
3. On considère la suite
( )
vn définie sur É par son premier terme v0 (v0>0) et, pour tout entier naturel n, vn+1=vne-vn.Existe-t-il une valeur de v0 différente de α telle que, pour tout nÃ1, on ait un=vn ? Si oui, préciser laquelle.