III)
Repères et coordonnées.
1)
Repère orthonormal (ou orthonormé).Dans un quadrillage du plan à maille carrée, on choisit un point O, puis I et J tels que OIJ est un triangle rectangle en O et isocèle.
On pose~i =−→OI et~j =−→OJ .
On dit que le plan est muni du repère orthonormal (O ;~i, ~j).
Dénitions
Dans un repère, le point M a pour coordonnées (x ; y).
x est l0abscisse de M y est l0ordonn´ee de M On peut écrire −−→OM =x~i+y~j.
De même le vecteur V~ a pour coordonnées a
b
. On peut écrire V~ =a~i+b~j
Ces écritures sont valables pour tous les repères du plan.
2) Vecteurs égaux.
Théorème 3 Deux vecteurs sont égaux si, et seulement si, leurs coordonnées res- pectives sont égales.
Dans un repère quelconque (O ;~i ,~j), si ~u a
b
et~v a0
b0
alors :
~u=~v si, et seulement si
a = a0 b = b0
3) Calculs sur les coordonnées dans un repère quelconque.
Théorème 4 Si ~u
a b
et~v
a0 b0
sont deux vecteurs et k un réel, alors :
~ u+~v
a+a0 b+b0
et k~u ka
kb
.
Théorème 5 A
xA yA
et B
xB yB
sont deux points. Le vecteur −→AB a pour coordonnées :
−→AB
xB−xA yB−yA
.
4) Distance dans un repère orthonormal.
En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient le théorème suivant : Théorème 6
A xA
yA
et B xB
yB
sont deux points dans un repère orthonormal (O ;~i ,~j). La distance de A à B est donnée par :
AB =p
(xB−xA)2+ (yB−yA)2.
IV) Utilisation des coordonnées.
1)
Egalité vectorielle : traduction.Dans un repère quelconque du plan, une égalité vectorielle se traduit par deux équations :
la premi`ere ´equation sur les abscisses, la seconde ´equation sur les ordonn´ees.
Exemple
Soient deux vecteurs ~u −4
3
et~v 1
−2
, et un point A 5
3
dans un repère (O ;~i ,~j) du plan.
On cherche un point M x
y
déni par l'égalité vectorielle −−→AM =~u + 2~v.