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Rapport sur le mouvement de la population de la France en 1892

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(1)

J OURNAL DE LA SOCIÉTÉ STATISTIQUE DE P ARIS

M ORON

Rapport sur le mouvement de la population de la France en 1892

Journal de la société statistique de Paris, tome 35 (1894), p. 97-108

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(2)

«APPORT SUR'LE MOUVEMENT DE LA POPULATION DE LA FRANCE EN 1892 (1).

Monsieur le Ministre,

J'ai l'honneur de vous présenter les principaux résultats statistiques du mouve- ment de la population de la France en 1892.

Il a été relevé sur les actes de l'état civil de toutes les communes : 290,319 mariages, 5,772 divorces, 855,847 naissances, 875, 888 décès.

(1) Journal officiel du 15 février 1894.

(3)

Si l'on compare ces chiffres à ceux qui résultent de la statistique de Tannée 1891, l'on constate une augmentation de 4,861 mariages, de 20 divorces, et une diminu- tion de 10,530 naissances et de 994 décès. 11 y avait eu, en 1891, excédent de 10,505 décès par suite de l'abaissement nouveau des naissances et du maintien de la mortalité à un taux élevé; en 1892, l'excédent des décès s'est trouvé porté à 20,041.

En présence de résultats aussi défavorables et aussi inquiétants, il m'a paru né- cessaire d'examiner si la population française ne subit pas, en ce moment, le contre- coup d'événements déjà lointains et si Ton ne peut espérer, d'ici à quelques années, le retour à une situation meilleure.

D'une manière générale, les mariages n'ont cessé de décroître depuis 1885 jus- qu'en 1890, époque à laquelle ils se sont relevés d'une façon très sensible; les naissances ont, de leur côté, diminué depuis 1876, et surtout depuis 1883; quant aux décès, ils ont augmenté lentement de 1872 à 1886, en éprouvant quelques oscillations sans importance; partis de 800,000 en 1872, ils ont atteint 860,000 en 1886 et ont diminué rapidement de 1886 à 1889, pendant quatre années. Depuis 1890, ils se maintiennent au chiffre de 876,000. L'excédent des naissances, après avoir été de 173,000 en 1872, a diminué graduellement, s'est trouvé de 108,000 en 1891, et, à partir de ce moment, amoindri de plus de 10,000 chaque année, a fini, Tannée de Tépidémie iïinfluenza en 1890, par se changer en excédent de décès.

Or, en 1854 et 1855, par suite de la guerre et de Tépidémie de choléra, le nom- bre des décès a été déjà supérieur à celui des naissances. Il est possible qu'une trentaine d'années après, cette crise ait eu pour conséquence une diminution de la natalité en France.

En outre, il ne faut pas perdre de vue que, pendant les années 1870 et 1871, il a été enregistré :

600,000 décès de plus qu'en temps normal ;

120,000 naissances de moins, compensées, il est vrai, par une plus-value de 20,000 naissances pendant Tannée suivante, soit 100,000 naissances de moins;

120,000 mariages de moins, compensés, il est vrai encore, par une plus-value de 70,000 mariages pendant les deux années suivantes, conséquence naturelle des relards apportés par les événements à beaucoup d'unions, soit 50,000 mariages de moins.

Tel est le bilan démographique de la guerre; mais, outre la perte de 600,000 personnes décédées, outre la perte en .mariages et en naissances, constatées pen- dant la période 1870-1871, il faut reconnaître que ces désastres ont continué à peser sur Tétat de la population française pendant de longues années, et il n'est pas téméraire d'évaluer, au bas mot, en adoptant les proportions ordinaires de 3 décès et 3 naissances contre 1 mariage, à 200,000 le manque des mariages résultant des 600,000 décès et à 600,000 le manque des naissances résultant des 200,000 ma- riages à jamais perdus pour la France en suite des événements de 1870-1871. Ces 200,000 mariages et ces 600,000 naissances auraient d'ailleurs dû porter, en s'é- chelonnant, sur les vingt années qui ont suivi, c'est-à-dire jusqu'en 1891.

Toujours est-il que ces pertes devaient, tout en se restreignant d'année en an- née, affaiblir le contingent des mariages et des naissances; d'un autre côté, les nouvelles générations, nées depuis 1871, arrivaient à Vige nubile et, surtout à partir de 1891 et 1892, devaient venir accroître le nombre des mariages.

(4)

Ce fait seul pourrait expliquer, dans une certaine mesure, l'accroissement des mariages en 1891 et en 1892 et semblerait présager qtf'un accroissement de nais- sances ne tardera pas, d'après les lois naturelles, à suivre l'accroissement des ma- riages ; en effet, la moyenne générale des naissances est de 3.09 par mariage pour la dernière période décennale; à un accroissement de 21,000 mariages, acquis depuis deux ans, correspondra, très probablement, un gain de plus de 60,000 nais- sances réparti sur les années qui vont suivre.

Aussi est-il permis de penser que, toutes choses égales d'ailleurs, la situation démographique de la France subit en ce moment une crise passagère, et que les différentes mesures prises tout récemment par le gouvernement de la République en vue de prévenir les épidémies, de répandre l'hygiène et d'assurer l'assistance médicale gratuite, contribueront à diminuer la mortalité et à aider au développe- ment normal de la nation française.

Ces considérations d'un ordre général sur Tensemble du mouvement de la popu- lation étant formulées, il convient de donner ci-après une analyse sommaire du mouvement des mariages, des divorces, des naissances et des décès considérés iso- lément.

Mariages. — En 1892, 290,319 mariages ont été célébrés en France; ce chiffre, le plus élevé que Ton ait constaté depuis dix-sept années, accuse une augmenta- tion de 4,861 unités sur le nombre des mariages de 1891, lequel était déjà en aug- mentation de 16,126 sur Tannée précédente.

Voici, d'ailleurs, les variations constatées dans le mouvement des mariages de- puis dix ans :

Année». Mariages. Années. Mariages.

1883. . . 284,519 1888. . . 276,848 1884. . . 289,555 1889. . . 272,934 1885. . . 283,170 1890. . . 269,332 1886. . . 283,208 1891. . . . 285,458 1887. . . 277,060 1892. . . 290,319 La proportion des mariages pour 1,000 habitants, qui était tombée à 7 p. 1,000 en 1890, s'est relevée, en 1892, à 7.6 p. 1,000. C'est là une moyenne générale s'appliquant à toute la France; considérée suivant les différents départements, cette moyenne varie entre 9.4 p. 1,000 habitants dans le département de la Seine, qui est celui dans lequel se trouvent relativement le plus d'adultes, et 5.2 dans les Hautes-Pyrénées.

D'une manière générale, la proportion des mariages est plus forte dans le Nord que dans le Midi (8.2 et 8.3 p. 1,000 habitants dans le Nord et le Pas-de-Calais, 7.9 p. 1,000 dans la Somme et dans l'Oise, d'une part ; — 5.5 et 5.2 p. 1,000 dans les Basses et dans les Hautes-Pyrénées, 6.9 à 7 p. 1,000 dans le Gers, la Haute- Garonne, TAriège, l'Aude, les Pyrénées-Orientales, d'autre part).

Elle est plus forte également dans l'Ouest (7.6 p. 1,000 dans le Morbihan, la Seine-Inférieure, Maine-et-Loire; 7 3 p. 1,000 dans le Finistère et les Côtes-du- Nord)que dans l'Est et le Sud-Est (6.8 et 6.9 p. 1,000 dans le Jura et dans le Doubs, 6, 6.3 et 5.8 p. 1,000 dans les Hautes-Alpes, la Savoie et la Haute-Savoie,

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6.3 en Corse). — C'est dans les régions montagneuses des Pyrénées, des Alpes et du Jura, qui sont le siège d'une émigration très accentuée, que Ton compte le moins de mariages.

Divorces. — Les divorces se sont tenus presque slationnaires. On en a compté en 1892 5,772, soit 20 de plus qu'en 1891. C'est le chiffre le plus élevé qui ait été atteint depuis Tannée 1884, au cours de laquelle le divorce a été rétabli en France (loi du 27 juillet 1884). On ne saurait comparer utilement le nombre des divorces prononcés par les tribunaux, tel qu'il ressort des statistiques émanant directement des greffes des tribunaux (comptes de la statistique de la justice civile publiés par le ministère de la justice), à celui des divorces transcrits sur les registres de l'état civil, car un certain nombre de jugements prononcés en fin d'année ne sont enre- gistrés que Tannée suivante; de plus, pour les derniers mois de Tannée 1884, il y a lieu de faire remarquer que les divorces n'ont pas fait l'objet de statistiques dres- sées par les municipalités. Aussi le nombre de ces divorces, pour cette année 1884, a-t-il été emprunté tel quel aux statistiques judiciaires.

Sous le bénéfice de cette observation, voici quel a été le mouvement des divorces depuis la loi de 1884.

1884 . . . . 1,627 divorces en quatre mois.

Nombre Pour Nombre Pour Années. de 100,000 Années. de 100,000

divorces. ménages. divorces. ménages.

4885. . . 4,277 57 1889. . . 4,786 61 1886. . . 2,950 40 1890. . . 5,457 73 1887. . . 3,636 50 1891. . . 5,752 77 1888. . . 4,708" 60 1892. . . 5,772 77

Le nombre des divorces avait diminué jusqu'en 1886, car les premiers n'étaient pour la plus grande partie que des conversions d'anciennes séparations de corps;

mais une loi du 18 avril 1886 ayant simplifié la procédure eii matière de divorce, le nombre des demandes à atteint rapidement une proportion plus grande qu'au lendemain même du rétablissement de cette institution.

Depuis 1884, il y a eu 38,995 divorces enregistrés dans les actes de jl'élal civil, soit une moyenne de 510 p. 100,000 ménages.

Tous les départements n'ont pas usé du divorce avec le même empressement ; on a compté dans les départements ci-dessous, depuis 1884 et pour 100,000 mé- nages :

Déparlements. Divorces. Départements. Divorces.

Seine 1,830 Bouches-du-Rhône. 946

Seine-et-Oise. . . 990 Eure 935 Aube 956

Viennent ensuite le département de TAisne (809 divorces pour 100,000 mé- nages); le Rhône (772); la Seine-Inférieure (767); la Gironde (733).; l'Oise (717);

la Marne (709).

C'est principalement dans les départements du bassin de la Seine, Lyon, Mar- seille, Bordeaux étant mis à part, que Ton compte le plus de'jdivorces. C'est éïl

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Bretagne, dans les départements du massif central, dans les Pyrénées et dans les Alpes que Ton en compte le moins :

Il a été relevé, depuis 1884, sur 100,000 ménages :

Départements. Divorces. Déparlements. Divorces.

Corrèze. 55 Aveyron 77 Vendée. * 58 Savoie 83

Lozère . . . . . m. #. 71 Creuse .t 87

Côles-du-Nord . #. \ '. 71 Haute-Loire . . . . 92 , Il est juste de remarquer que, dans ces dernières régions, la séparation de corps est plus fréquente que dans les départements précités.

Naissances. — L e nombre des naissances, en diminution de 10,537 unités sur celui de Tannée 1891, est tombé à 855,847, accusant une moyenne de 22.3 nais- sances pour 1,000 habitants. La diminution a été, pour ainsi dire, générale et les 25 départements, qui ont enregistré des augmentations, se trouvent placés au ha- sard sur la carte de France.

Comme en 1891, c'est dans le Midi de la France que les natalités les plus faibles ont été constatées. C'est le Gers qui fournit, en France, le moins de naissances : 13.9 pour 1,000 habitants, alors que cette proportion s'est encore élevée à plus de 28 pour 1,000 habitants dans le Morbihan, le Finistère, le Pas-de-Calais, le Nord.

La Normandie qui, jusqu'à une époque récente, était réputée pour sa faible na- talité, possède actuellement une natalité moins faible (Orne, 16.8 pour 1,000 habi- tants; Manche, 21.4; Calvados, 20; Eure, 18.9; Seine-Inférieure, 28) que certains départements de la Bourgogne (Yonne, 16.4 p. 1,000; Côte-d'Or, 17.3), du Centre (Puy-de-Dôme, 17.7 p. 1,000; Creuse, 18.8), mais surtout de la Gascogne et du Languedoc (Lot-et-Garonne, 14.4 p. 1,000; Gers, 1 3 . 9 ; Lot, Tarn-et-Garonne, 16.7 chacun; Haute-Garonne, 16.5).

La proportion des naissances légitimes a été de 10 pour 100 femmes mariées de tout âge, et de 17 pour 100 femmes mariées de moins de quarante-cinq ans dans l'ensemble de la France

Cette dernière moyenne est la plus intéressante à étudier.

Voici les départements où l'on compte le plus de naissances légitimes pour 100 femmes mariées aptes, par leur âge, à avoir des enfants :

N a i s s a n c e s l é g i t i m e s , en 1 8 9 2 , p o u r ÎOO f e m m e s m a r i é e s de m o i n s de 4 5 ans»

Départements. P . 100. Départements. P . 100.

Finistère 30.4 Ha ut es-Alpes . . . 26.0 Morbihan 30.4 Pas-de-Calais . . . 25.1 Corse 30.2 Basses-Pyrénées . . 25.0 Côles-du-Nord . . . 28.8 Basses-Alpes. . . . 25.0 Lozère 26.5 Ille-et-Vilaine . . . 24.9

Voici, par contre, les départements où l'on a compté le moins de naissances par 100 femmes mariées de moins de quarante-cinq ans :

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Naissances légitimes, par 1 0 0 femmes mariées, ayant moins de 45 ans.

Départements. P . 100. Départements, P . 100.

Lot-et-Garonne. . . 9.9 Charente et Charente-Inférieure. 12.8 Gers 10.1 H a u t e - G a r o n n e . . . . 12.9

Gironde 11.8 Aube et Lot M 3 . 2 Tarn-et-Garonne. . 11.9 Côte-d'Or et Eure. . . 13.4

Indre-et-Loire. . . 12.3 Seine 13.5 Yonne 12.6 Rhône 13.9 On remarquera que les départements du Nord ne figurent pas, sauf l e Pas-de- Calais, sur la liste des départements les plus féconds; mais il m e suffira de faire remarquer que les chiffres qui précèdent, ainsi que le classement qui en est résulté, n'avaient trait qu'à la natalité légitime; or, dans un certain nombre de départe- ments, du Nord de la Fronce particulièrement, le chiffre des naissances naturelles constitue un appoint important, et vient relever notablement la natalité générale.

Naissances naturelles. — C'est ainsi que pendant que la proportion générale des naissances naturelles ( 7 3 , 7 8 5 sur 8 7 5 , 8 8 8 naissances totales) est de 8 . 6 pour 1 0 0 naissances, elle est de 2 4 . 5 dans la Seine, de 1 3 . 5 dans le Rhône, de 1 3 dans la S o m m e , de 1 2 . 8 dans la Seine-Inférieure, de 1 2 . 2 dans le Calvados, de 1 1 . 8 dans le Nord, de 1 1 . 7 dans les Bouches-du-Rhône, de 1 1 . 5 dans l'Aisne et d e 1 1 . 4 dans la Gironde.

On sent ici, sauf pour le Calvados, l'influence notoire des grands centres indus- triels et des grandes agglomérations de population.

La proportion des naissances naturelles est minime, au contraire, dans l'Ardèche ( 1 . 9 p. 1 0 0 des naissances totales), l e Lot ( 2 . 3 ) , le Finistère et le Gard ( 2 . 4 ) , le Tarn ( 2 . 8 ) , le Tarn-et-Garonne (3), la Vendée et la Haute-Loire ( 3 . 4 ) , les Côtes-du- Nord, l e Puy-de-Dôme et l'Aveyron ( 3 . 5 ) . C'est en Bretagne, en Vendée, et parmi les populations du massif central que l'on signale le moins de naissances illégitimes.

Décès. — Il a é t é compté, e n 1 8 9 2 , 8 7 5 , 8 8 8 décès, dont 4 5 3 , 0 2 0 du sexe mas- culin et 4 2 2 , 8 6 8 du sexe féminin. Cette mortalité vraiment anormale (car elle d é - passe de près de 3 0 , 0 0 0 unités la moyenne ordinaire), bien qu'elle se soit maintenue pendant trois années de suite depuis l'apparition première deTépidémie d'influenza, n'a pas affecté avec la m ê m e intensité toutes les parties du territoire : la propor- tion générale étant de 2 2 . 8 décès pour 1 , 0 0 0 habitants a varié de 17 à 2 0 p. 1 , 0 0 0 dans toute l'étendue du bassin de la Loire (minimum de mortalité dans l e Cher, 1 7 . 2 p. 1 , 0 0 0 ) , de 2 0 à 2 8 . 5 pour 1 , 0 0 0 habitants dans le bassin du Rhône ( 1 9 . 6 dans Saône-et-Loire, 2 7 dans les Bouches-du-Rhône, 2 8 . 5 dans l e s Hautes-Alpes);

de 1 8 à 2 4 p . 1 , 0 0 0 dans le bassin de la Garonne ( 1 7 . 9 dans l e s Landes et 21.1 dans l'Aveyron); enfin de 21 à 2 9 p. 1 , 0 0 0 dans le bassin de la Seine (21 dans la Côte-d'Or, 2 4 . 3 dans la Seine, 2 9 dans la Seine-Inférieure). C'est dans c e dernier département que la mortalité a été la plus intense.

Il importe de remarquer, du reste, que dans certains départements les chiffres de la mortalité ne sont pas en rapport absolument exact avec l'état sanitaire local;

c'est ainsi que dans les environs de Paris, o ù s e trouvent de très nombreux nour-

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rissons nés dans la capitale, la mortalité infantile est considérable et vient fausser l'expression de la mortalité générale. Semblable observation pourrait être faite pour le littoral de la Méditerranée où viennent mourir chaque année un grand nombre de malades.

Toujours est-il que, de tout temps, le Centre de la France a constamment été marqué par la plus faible mortalité, et l'Ouest et le Sud-Est par la plus forte.

Comparée aux résultats de l'année 1891, la statistique des décès en 1892 offre une particularité qu'il ne sera pas sans intérêt de signaler : il n'y a eu que 994 décès de moins en 1892 par rapport à l'année 1891, ce qui semblerait démontrer un état stationnaire ; mais, analysé par département, le résultat de la comparaison est tout autre :

Tous les départements renfermés entre les frontières de l'Est et du Nord, d'une*

part, et d'autre part une ligne allant de l'embouchure de la Seine au Jura, ont vu, sauf le Doubs et Belfort, leur mortalité s'aggraver, et la plupart de ces départe- ments (douze) ont compté plus de 1,000 décès en plus.

Toute la région située entre les Hautes-Pyrénées et la Seine-Inférieure d'une part, enlre l'Océan Atlantique et une ligne allant du département du Rhône à la Dordogne, et de là à la Haute-Garonne, a vu s'améliorer dans des proportions très sensibles sa mortalité générale. Cette amélioration a été de 1,000 à 2,000 décès de moins. Dans la plupart des départements normands et bretons, dans Maine-et- Loire et dans la Gironde, il y a eu plus de 2,000 décès de moins qu'en 1891.

Enfin, dans la région Sud-Est, s'étendant de la Lozère aux Alpes-Maritimes et comprenant huit départements, il y a eu une légère diminution de mortalité.

Les deux sexes n'ont pas été éprouvés avec la même intensité. La moyenne géné- rale de la morlalité des hommes a été de 23.9 p. 1,000, tandis que celle de la mor- talité des femmes n'a été que de 22 p. 1,000; il y a donc une différence de près de l/10e en faveur du sexe féminin.

Comparaison du nombre des naissances avec celui des décès. — L'excédent des décès sur les naissances a été pendant l'année 1892, comme il a été dit plus haut, de 20,041. C'est la troisième année que semblable fait se produit : les seules an- nées 1854 et 1855 (guerre et choléra : 69,318 excédents de décès en 1854, et 35,606 en 1855) et plus récemment les années 1870 et 1871 (103,394 en 1870 et 444,889 en 1871) avaient été signalées en France, depuis le commencement de ce siècle, par des diminutions de population.

Voici sur quels points du territoire les déficits ont été les plus sensibles :

Excédent» Excédent*

Département*. de Départements. de

décès. décès.

Eure 2,873 Haute-Marne. . . . 1,232

Somme 2,246 - Marne 983 Meuse 1,919 Ardennes 928 Aube 1,909 Haute-Saône. . . . 882

Oise 1,758 Seine-Inférieure • . 856 Aisne 1,438 Meurthe-et-Moselle. 734 Côte-d'Or 1,379

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En un mol, tous les départements situés depuis la Bretagne et la mer de la Manche, entre le cours de la Loire et la frontière de l'Est, ont été plus ou moins grièvement atteints. Seuls les départements du Pas-de-Calais et du Nord présentent, avec la Seine, des excédents de naissances. D'autre part, tout le Sud-Est et tout le Midi, de l'Atlantique à la Méditerranée, sauf les Landes, les Basses-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales, présentent également des excédents de décès. Comme toujours, c'est dans le Gers et le Lot-et-Garonne que ces excédents ont été le plus consi- dérables.

La perte moyenne générale est de 1/2 p. 1,000. Elle s'est élevée à 8.2 p. 1,000 dans l'Eure et à 8.1 dans le Gers, tandis que les accroissements les plus considé- rables ont été de 7.8 p. 1,000 dans le Morbihan et de 7.5 dans le Finistère.

Comparé au nombre des décès le chiffre des naissances a été de 97.7 pour 100 décès. Dans le Gers cette proportion est tombée à 63 naissances pour 100 décès.

Elle s'est élevée à 137 naissances pour 100 décès dans le Morbihan, 131 dans le Finistère, 125 à Belfort et 120 en Corse.

Telles sont, Monsieur le Ministre, les différentes constatations qui résultent d'un examen approfondi du mouvement de la population pendant l'année 1892. Les dé- tails de ce mouvement, par sexe, par âge, par état civil, dans chaque département et arrondissement, seront insérés et commentés dans le 22e volume de la Statistique annuelle. J'ai l'honneur de vous proposer de vouloir bien, sans attendre cette pu- blication, ordonner l'insertion au Journal officiel du présent rapport ainsi que des tableaux y annexés.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mon respectueux dévoue- ment.

Le Directeur de l'Office du travail,

MORON.

Approuvé :

Le Ministre du commerce, de Vindustrie et des colonies,

MARTY.

TABLEAUX.

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(13)

108

3° Àésumé du «gouvernent de la population, par nationalité, en 1 8 9 2 .

NATIONALITÉS.

1 F r a n ç a i s A n g l a i s

A l l e m a n d s • • • . • B e l g e s

E s p a g n o l s I t a l i e n s

S u i s s e s , . Autres , . Total des étrangers

Total de l a population,

NOMBRE de personnes

qui se sont mariées.

566,848

2,084 5,573 898 2,508 1,433 909 13,790

580,638

HÀISSANCES.

831,343

1,642 9,486 1,515 8,864 1,360 1,269 24,504

855,847

D É C È S .

859,001 539 1,548 6,511 1,375 4,688 1,092 1,134 16,887

875,8S8

EXCÉDENT

des naissances.

5

94 2,975 140 4,176 268 135 7,788 Excédent de

des décès.

6 27,658

171

171

: TMÎ.

Excédent de décès : 20,041.

4° Mariages par nationalité.

NATIONALITÉ DES HOMMES.

1 Français Anglais Allemands B e l g e s E s p a g n o l s Italiens Suisses Antres

T o t a u x . . . .

NATIONALITE DES FEMMES.

Françaises.

2 279,321

135 554 i , S 4 4 232 820 554 328 283,788

Anglaises.

3

17 12 1 4

177 Allemandes

4 791

U 228 42 1 18 48 37 1,176

Belges, b 1,476

9 41 1,013 10 12 21 22 2,604

Espagnoles

198 3 4 4 198 7 i

421 581

i 14 7 25 473 17 12 1,130

Smssesses.

391 3 37 20 9 35 136 il 642

214 7 13 27 1

104 3S1

TOTAUX, 10

283,060 208 908 2,969 477 1,378 791 528 290,319

5* Naissances par nationalité. 6° Décès par nationalité.

NATIONALITÉS.

1 Français A n g l a i s

A l l e m a n d s . . . . B e l g e s . . . E s p a g n o l s . . . , Italiens

S u i s s e s Antres

Totaux

NAISSANCES

légitimes.

2 760,579

321 1,209 8,172 1,412 8,111 1,154 1,104 782,062

naturelles.

3 70,764

47 433 1,314 103 753 206 16*>

73,785 831,343

368 1,642 9,486 1,515 8,864 1,3<

1,21 855,847

NATIONALITÉS.

1 Français . . . . Anglais

Allemands . . . . B e l g e s

E s p a g n o l s . . . . Italiens. . . ' . . . Suisses

Autres . . Totaux

ua'ralin.

2

443,192 272 879 3,710 767 2,822 659 719 453,020

féminin 3 415,809

267 669 2,801 608 1,866 433 415 422,868

859,001 539 1,548 6,511 1,375 4,688 1,092 1,134 875,888

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