• Aucun résultat trouvé

935 FMHSwissDRG 7.0: nécessité d’une stratégie globale avec des objectifs clairs

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "935 FMHSwissDRG 7.0: nécessité d’une stratégie globale avec des objectifs clairs"

Copied!
41
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

933 Editorial

Quo vadis DRG? 938 ISFM

Evaluations en milieu de travail: résultats de l’enquête 2015

980 «Et encore…»

par Anna Sax La mobilité

3 0 –31 2 6. 7 . 2 01 7

935 FMH

SwissDRG 7.0: nécessité d’une stratégie globale avec des objectifs clairs

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(2)

SOMMAIRE 931

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Unger-Köppel 933 Quo vadis DRG?

COMITÉ CENTRAL: Jeanine Glarner 934 Nouvelles du Comité central

MÉDECINE ET TARIFS HOSPITALIERS: Beatrix Meyer

935 SwissDRG 7.0: nécessité d’une stratégie globale avec des objectifs clairs Avec SwissDRG version 7.0, SwissDRG SA a de nouveau entrepris de nombreux changements utiles. Il est cependant important de mettre sur pied une stratégie globale avec des objectifs clairs pour les versions futures afin d’éviter une éventuelle intervention du Conseil fédéral. Elle doit par ailleurs tenir compte de l’homogénéité médicale des DRG en plus de leur homogénéité économique.

PUBLIC HEALTH: Gerhard A. Wiesbeck

937 Vieillissement et addiction: bien soigner quand même?

ISFM: Lea Christina Burgermeister, Bernadette Sütterlin, Werner Bauer, Michael Siegrist

938 Résultats de l’enquête 2015 sur l’appréciation de la formation postgraduée: évaluations en milieu de travail 941 Nouvelles du corps médical

Courrier / Communications

943 Courrier au BMS

943 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

946 Résultats de la votation générale de la coopérative FMH Services 949 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

INTERVIEW: Matthias Scholer

957 «Si nous continuons sur notre lancée, nous allons droit dans le mur»

POINT DE VUE: Joachim Küchenhoff, Kyrill Schwegler

962 Vertrauen aus psychotherapeutischer und neurobiologischer Sicht

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(3)

BENDIMERAD

SOMMAIRE 932

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Alexander Kiss 966 Wie soll man begutachten?

970 Spectrum

Horizons

RENCONTRE AVEC… JÜRG STEIGER: Daniel Lüthi

971 «Nous pouvons donner une seconde chance à beaucoup de patients» Daniel Lüthi a rencontré Jürg Steiger, professeur renommé en néphrologie et président de la Commission Centrale d’Ethique. «En fait, en tant que néphrologue, je suis médecin de famille», explique Jürg Steiger, très attaché à ses patients. Un récit de rencontre à lire absolument.

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

974 Là où certains médecins pourraient faire beaucoup mieux…

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna

977 Zwei Geschichten, ein verbindendes Element: das Schreiben VITRINE: Jaël Bachmann

978 Moiren

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

979 Traumatismes, douleurs, réhabilitation

Et encore…

Anna Sax

980 La mobilité La voiture est-elle la reine de la mobilité? Notre auteure est à la fois une piétonne, une utilisatrice du bus et, depuis quelques années, une automobiliste. Pour elle, le rôle de la voiture sur le gain de liberté et la mobilité est complètement surévalué. Est-elle pour autant opposée à la voiture? Vous en apprendrez davantage dans cet article.

Photo de couverture:

© Jakubzak | Dreamstime.com Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(4)

Quo vadis DRG?

Jürg Unger-Köppel

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs hospitaliers

Développés par les partenaires de santé qui défendent des intérêts différents, les tarifs du domaine des assu- rances sociales sont le fruit de compromis. De plus, ils ne peuvent pas être fixés ou négociés par un seul pres- tataire; les structures tarifaires exigent bien plus d’être calculées toujours sur la base de données connues.

Depuis l’introduction des DRG en 2012, le système a continué d’être développé chaque année par Swiss- DRG SA. C’est déjà la version 7.0 qui entrera en vigueur à partir de 2018 pour autant que le Conseil fédéral la valide. Avec la FMH, nous sommes étroi- tement liés au développement partenarial du tarif et nous médecins prenons donc part à son développe- ment. Chaque année, avec la FMH, nous montrons avec précision les modifications intervenues par rapport à la version précédente et nous évaluons les développe- ments du point de vue médical. Vous découvrirez la prise de position concernant SwissDRG version 7.0 dans le présent numéro du Bulletin des médecins suisses à la page 935.

Dans l’analyse de cette année, nous soulignons une nouvelle fois que les développements manquent à nos yeux d’une vision d’ensemble. Les améliorations an- nuelles sont des réactions aux versions précédentes:

chaque année, les sociétés de discipline et les organisa- tions faîtières, les cantons, les assureurs-maladie et les hôpitaux soumettent à SwissDRG des propositions sur les déséquilibres du tarif qui devraient être corrigés. La décision de leur donner suite ou non se base sur l’éva- luation des données disponibles. Pour la FMH, il serait aussi souhaitable de guider le développement du tarif par des réponses générales à des questions telles que:

comment réduire à long terme les cas hautement défi- citaires? Comment éviter les incitatifs négatifs des cas hautement bénéficiaires? Comment gérer les interfaces avec le secteur ambulatoire? Peut-on simplifier le sys- tème et donc réduire les tâches administratives des four-

nisseurs de prestations? Existe-t-il un potentiel d’amé- lioration au-delà des DRG pour différents domaines des soins somatiques? Comment les trois systèmes tari- faires hospitaliers (SwissDRG, TARPSY, ST Reha) peuvent- ils prendre en compte de manière pertinente les enfants et les jeunes?

La FMH est propriétaire de SwissDRG SA, conjointement avec H+, les assureurs et la Conférence des directeurs de la santé. Au sein du conseil d’administration et de tous les groupes de travail, nous défendons les intérêts du corps médical. Pour cela, il est primordial que les données satisfassent aux exigences car la plupart des réponses se trouvent dans l’évaluation de ces données.

Voici un exemple qui rappelle que les données peuvent également contredire notre intuition. La plupart des gens croient qu’un cas traité en urgence occasionne des coûts plus élevés qu’une simple hospitalisation. Les données dont nous disposons jusqu’à présent indiquent pourtant que ce n’est le cas ni avec les DRG ni avec TAR- PSY. Les résultats, et donc les structures tarifaires qui en découlent, ne seront jamais aussi bons que les don- nées sur lesquelles ils reposent. Les initiatives de «notre»

SwissDRG SA d’améliorer la qualité des données en col- laboration avec les hôpitaux doivent donc être encou- ragées. Comme chacun sait, le diable se cache dans les détails car, même si les médecins documentent bien les traitements de leurs patients, cela ne veut pas pour autant dire que les données circulent correctement entre les différentes interfaces pour arriver jusqu’à SwissDRG SA. C’est pourquoi il est important que tous ceux impliqués dans ce processus vérifient régulière- ment la plausibilité des données livrées. Ainsi, nous créerons ensemble une base de données de haute qua- lité pour répondre aux questions et aux évolutions.

Grâce à cela, la FMH pourra représenter durablement le point de vue des médecins dans ce processus de déve- loppement.

Développer une vision d’ensemble doit être une priorité absolue pour l’évolution future du système de forfaits par cas SwissDRG.

Une base de données de bonne qualité est le préalable à une structure tarifaire convain- cante.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):933

FMH Editorial 933

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(5)

Séance du 18 mai 2017

Nouvelles du Comité central

Jeanine Glarner

Spécialiste en communication, division Communication de la FMH

Label «FMH Good Practice» – Il existe de plus en plus de nouvelles formes d’institutions offrant des soins de santé. De ce fait, davantage de médecins seront à l’ave­

nir salariés et ne porteront plus la responsabilité globale d’un cabinet médical. Comme la FMH s’engage pour la qualité et l’éthique en médecine, et pour la sécurité des patients, son Code de déontologie constitue un élément essentiel pour garantir ces standards habituellement élevés. L’Assemblée des délégués a donné le mandat au Comité central pour traiter la question de la déonto­

logie dans les centres de soins. Le Comité central prévoit un label «FMH Good Practice» et il est en train de clari­

fier comment les éléments centraux du Code de déon­

tologie en matière de traitement des patients peuvent être vérifiés en tant que norme dans une procédure de certification.

Alliance Peer Review CH – En 2015, le Comité central a validé la participation active de la FMH à l’Alliance Peer Review Suisse, un organe réunissant la FMH, H+ Les Hôpitaux de Suisse et l’Association suisse des direc­

trices et directeurs des services infirmiers (ASDSI) dans le but de promouvoir conjointement des Peer Reviews interprofessionnels dans l’ensemble du pays sur la base des données de routine. Le Comité central a également approuvé le concept détaillé pour l’helvétisation des procédures mises en place par l’IQM pour des Peer Reviews standardisées. Entretemps, 17 hôpitaux / groupes hospitaliers répartis sur 36 sites procèdent régulièrement à des Peer Reviews interprofessionnels.

Le Comité central réitère la collaboration active de la FMH dans le cadre de l’Alliance Peer Review CH.

Prise de position sur l’avant-projet de la loi e-ID – Le Département fédéral de justice et police (DFJP) a mis en consultation un avant­projet de loi fédérale sur les moyens d’identification électronique reconnus (loi e­ID).

Si l’eHealth est mentionné, l’avant­projet ne clarifie pas les questions fondamentales d’interface entre les moyens d’identification électronique (e­ID) et l’authen­

tification d’une personne et de son activité en tant que professionnel de santé. C’est pourquoi le Comité cen­

tral estime que le potentiel d’amélioration est consi­

dérable et se prononce dans ce sens dans sa prise de position.

Papier de position sur la stratégie MNT – Le Dialogue

«Politique nationale de la santé», plate­forme de la Confédération et des cantons, et le Conseil national ont approuvé en 2016 une stratégie et un plan de mesures pour les maladies non transmissibles (MNT). Le corps médical joue un rôle important dans la mise en œuvre de cette stratégie car il a accès à l’ensemble de la popu­

lation, tous âges et toutes conditions sociales confon­

dus. Par conséquent, il a un impact primordial sur l’ef­

fet de ces mesures de prévention. Le Comité central a  adopté le papier de position sur la stratégie MNT à l’intention de l’Assemblée des délégués.

Modification de l’ordonnance sur la formation pro- fessionnelle (OFPr) – Les assistantes médicales peuvent accomplir une formation de coordinatrice en médecine ambulatoire (CMA) dans le cadre d’une formation pro­

fessionnelle supérieure. La préparation aux examens fédéraux de la formation professionnelle supérieure exige en principe de suivre des cours préparatoires. La nouvelle loi sur la formation professionnelle (LFPr) a été modifiée de sorte que les subsides ne soient plus versés aux institutions proposant des cours prépara­

toires mais directement aux participants. Il existe un modèle de base selon lequel les fonds sont versés au candidat une fois qu’il a réussi l’examen fédéral, et un modèle transitoire (Überbrückungsmodell) selon le­

quel, sur demande, une partie du versement peut être effectuée pendant la durée des cours. Il s’agit ainsi de répondre aux cas qui ne disposent pas des moyens financiers suffisants. Le Comité central prend position sur le projet d’ordonnance sur la formation profession­

nelle (OFPr) dans laquelle sont définies les modalités d’exécution de l’introduction du nouveau financement.

Correspondance:

FMH Jeanine Glarner Elfenstrasse 18 CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 kommunikation[at]fmh.ch

FMH Comité central 934

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):934

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(6)

SwissDRG 7.0

Nécessité d’une stratégie globale avec des objectifs clairs

Beatrix Meyer

Cheffe de la division Médecine et tarifs hospitaliers

Avec SwissDRG version 7.0, SwissDRG SA a de nouveau entrepris de nombreux chan- gements utiles. Il est cependant important de mettre sur pied une stratégie globale avec des objectifs clairs pour les versions futures afin d’éviter une éventuelle inter- vention du Conseil fédéral. Elle doit par ailleurs tenir compte de l’homogénéité médicale des DRG en plus de leur homogénéité économique.

Eviter une intervention du Conseil fédéral

Lors de son analyse des deux dernières versions de SwissDRG, le Conseil fédéral est à chaque fois parvenu à la conclusion que la structure tarifaire n’était pas assez différenciée. Il a par conséquent exigé une straté- gie et un plan d’action «pour soit différencier la struc- ture tarifaire jusqu’au point où un taux de base (base-

rate) uniforme serait possible, soit pouvoir utiliser de manière ordonnée des taux de base différenciés».1 Afin d’améliorer la structure tarifaire, SwissDRG SA a donc élaboré l’année passée un plan d’action qui pré- voit une «valeur indicative pour une fourchette de calcul des coûts moyens par cas de ±5%».2 SwissDRG SA veut atteindre cet objectif d’ici à la fin 2019. Le Conseil fédéral a émis un avis critique à ce sujet, car la façon dont SwissDRG SA compte atteindre cet objectif est peu claire. A défaut d’un accord entre les partenaires tari- faires, le Conseil fédéral recommande d’utiliser la structure tarifaire SwissDRG de manière différenciée au moyen de la classification hospitalière de l’Office fé- déral de la santé publique (OFSP).3 Du point de vue de la FMH, il s’agit d’éviter que ce modèle complexe de l’OFSP soit appliqué et d’éviter que les partenaires tarifaires perdent le contrôle de ce dossier. Quant à savoir dans quelle mesure SwissDRG SA s’est rapprochée de l’ob-

jectif d’une «valeur indicative pour une fourchette de calcul des coûts moyens par cas de ±5%» avec la ver- sion 7.0 de SwissDRG, la question reste ouverte.

Nécessité d’une stratégie globale et d’une documentation transparente

Avec SwissDRG version 7.0, on ne voit toujours pas clairement quelle est l’orientation générale suivie par SwissDRG SA pour le développement, ni comment les différentes transformations s’intègrent dans le contexte global. C’est pourquoi il est demandé à Swiss- DRG SA d’élaborer, avec la participation de ses parte- naires, une stratégie globale avec des objectifs clairs.

Celle-ci devra notamment montrer par quelles me- sures SwissDRG SA entend atteindre l’objectif d’une

«valeur indicative pour une fourchette de calcul des coûts moyens par cas de ±5%». Une stratégie de déve- loppement claire et une documentation transparente des travaux effectués et des objectifs de développe- ment atteints (ou non) seraient utiles pour l’utilisateur.

De nombreux changements utiles et plus de rétributions additionnelles

SwissDRG SA a de nouveau procédé à diverses transfor- mations utiles. A cette occasion, 72 DRG ont été suppri- més, et 75 DRG nouvellement admis. La version 7.0 de SwissDRG présente désormais 1041 DRG. Un point posi- tif est que, pour les adaptations, SwissDRG SA ne s’est pas limitée au niveau des DRG particuliers, mais a tenu compte pour ce faire du contexte global de la MDC4. SwissDRG SA a entrepris des adaptations dans presque toutes les MDC.

1 Réponse de l’Office fédé- ral de la santé publique du 28 novembre 2014 à la demande d’approba- tion de la structure tari- faire SwissDRG version 4.0, reçue par Swiss- DRG SA le 2 juillet 2014.

2 Constatations du Conseil d’administra- tion de SwissDRG SA du 20 décembre 2016, p. 2, www.swissdrg.org

→ Portrait → Conseil d’administration

→ Communication

→ Constatations du Conseil d’administra- tion.

3 Ce modèle de l’OFSP est décrit dans CHSS 2/2015, pp. 107–10.

4 MDC: Major Diagnostic Category ou catégorie majeure de diagnostic.

Le nombre de cas coûteux et fortement déficitaires est en baisse.

Vous trouverez l’analyse détaillée de SwissDRG version 7.0 dans la prise de position FMH: www.fmh.ch → Tarifs hospitaliers

→ Positions → Prises de position.

FMH Médecine et tarifs hospitaliers 935

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):935–936

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(7)

Cela dit, selon la FMH, il ne faudrait pas entreprendre des changements sur la base de variations statistiques minimes. Car, suivant l’état des données, les modifica- tions qui en résultent doivent être recorrigées l’année d’après. On obtient alors, par exemple pour les coûts relatifs (cost-weight), de fréquentes variations qui pourraient être évitées. A ce propos, un nouveau relè- vement des exigences envers la qualité des données serait utile. Le fait que SwissDRG SA se réfère aux don- nées de plusieurs années pour le calcul de quelques DRG au nombre de cas réduit est positif. SwissDRG SA pourrait également tester ce procédé pour des DRG qui présentent des variations fréquentes de coûts relatifs.

En outre, il est réjouissant que le nombre de rémunéra- tions supplémentaires pour les médicaments, produits

sanguins et procédures onéreuses ait augmenté à un total de 93. Ces rémunérations supplémentaires contri- buent à une rétribution correcte, sans faire augmenter les coûts globaux.

Veiller à la transparence médicale

Lors de transformations de DRG, il faut tenir compte des aspects économiques, mais aussi des critères médi- caux. Certes, SwissDRG SA prend parfois en considé- ration les aspects médicaux. Ainsi, par exemple dans les modifications de la MDC 05 Maladie et troubles de  l’appareil circulatoire, les interventions médicales comparables ont été réunies de façon judicieuse et avec clarté.5 Mais il y a aussi des exemples où la logique mé- dicale n’a pas été prise en considération. Dans ces cas, les coûts et les durées de séjour comparables ont été les seules raisons d’une transformation de DRG.6 Pour les versions futures de SwissDRG, la  FMH recommande de veiller à l’homogénéité non seulement économique, mais aussi médicale.

Continuer d’améliorer la prise en compte des cas fortement déficitaires

L’année passée, le Conseil d’administration de Swiss- DRG SA a décidé que la prise en compte des traitements coûteux et fortement déficitaires dans le système SwissDRG se ferait en poursuivant le développement et  la différenciation de celui-ci. Pour SwissDRG ver- sion  7.0, SwissDRG SA a mis l’accent sur la prise en

compte des cas de soins intensifs et de soins intermé- diaires, des interventions en plusieurs temps ainsi que des traitements complexes. Elle a utilisé, pour son éva- luation, les cas dont le déficit est > 40 000 CHF et, à juste titre, elle n’a pas tenu compte du volume total des coûts de chaque cas concerné. Tant le nombre de cas fortement déficitaires de l’ensemble des hôpitaux que le volume de déficit qui en résulte ont diminué. Ce vo- lume total de déficit des hôpitaux a baissé d’environ un quart entre la version 5.0 et la version 7.0 de SwissDRG.

Si l’on considère séparément les cas fortement défici- taires des hôpitaux universitaires, le volume de déficit a également baissé d’un quart au cours de la même pé- riode, bien qu’il s’élève encore à près de 100 millions de francs. Pour les autres catégories d’hôpitaux, le pro- blème n’est toujours pas réglé. C’est pourquoi il faut poursuivre les efforts en vue d’une prise en charge ap- propriée des cas fortement déficitaires.

Conclusions et recommandations pour les versions futures

Avec ses nombreuses transformations, SwissDRG SA a poursuivi l’amélioration de la structure tarifaire. Les adaptations ont souvent été motivées par les coûts et les durées de séjour. Les aspects médicaux sont mal- heureusement passés en arrière-plan. Il faudra de nou- veau plus en tenir compte dans les futures versions.

Quant à savoir quel concept global SwissDRG SA a suivi dans ses transformations, la question est sans réponse.

Il est clair que, l’année passée, SwissDRG SA a élaboré un plan d’action succinct sous la pression du Conseil fédéral. Dans ce plan, elle a fixé l’objectif d’une «valeur indicative pour une fourchette de calcul des coûts

moyens par cas de ±5%». Par contre, on ne sait pas par quelles mesures SwissDRG SA entend atteindre cet ob- jectif pour la fin 2019. Par conséquent, la FMH recom- mande à SwissDRG SA d’élaborer d’entente avec ses partenaires une stratégie globale avec des objectifs clairs, en incluant aussi cet objectif et les mesures prévues. En outre, SwissDRG SA devrait régulièrement montrer où en est la progression par rapport aux objec- tifs. Il y a un besoin d’agir évident pour éviter une éventuelle intervention du Conseil fédéral aussi dans le secteur hospitalier.

Correspondance:

FMH Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 tarife.spital[at]fmh.ch

Veiller à l’homogénéité médicale et écono- mique d’un DRG.

Elaborer une stratégie globale et éviter une intervention du Conseil fédéral.

5 Par exemple la création d’un DRG de base (DRG F24) pour l’angioplastie coronaire percutanée.

6 Exemple: le DRG A43Z Réhabilitation précoce pour coma vigile et syn- drome de verrouillage (version 6.0) a été élargi en A43Z Réhabilitation précoce pour coma vi- gile et syndrome de verrouillage ou traite- ment sous vide haute- ment complexe ou trai- tement complexe en U-IMC → 1764/1932 points.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):935–936

FMH Médecine et tarifs hospitaliers 936

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(8)

Vieillissement et addiction:

bien soigner quand même?

Gerhard A. Wiesbeck

Prof. Dr méd., Société Suisse de Médecine de l’Addiction (SSMA), Membre du comité d’organisation de la conférence «Vieillissement et addiction: bien soi- gner quand même?», Membre FMH

Il n’y a pas d’âge pour être dépendant. Dans la mesure où nous sommes de plus en plus nombreux à vivre de plus en plus longtemps, le nombre de personnes âgées en situation d’addiction est appelé à augmenter au cours des prochaines années. Cela représente un défi à relever pour toutes les personnes concernées ou impliquées.

L’acool et les médicaments occupent la première place parmi les substances psychotropes les plus consom- mées par les personnes âgées. Selon les observations, les hommes âgés ont davantage tendance à connaître des problèmes d’alcool, les femmes âgées des pro- blèmes liés aux médicaments [1]. Chez les deux sexes, bien que les intoxications alcooliques diminuent de manière continue, la consommation à risque continue d’augmenter. En clair, les personnes âgées consom- ment de l’alcool de manière moins excessive, mais fré- quente. Il n’est pas rare qu’ils consomment à la fois de l’alcool et des médicaments [2].

De nombreux facteurs aggravants liés à l’âge viennent fa- voriser l’émergence d’une dépendance au cours du dernier tiers de la vie. Parmi ceux-ci, citons la fin de la vie profes- sionnelle, le décès des amis ou de son/sa conjoint-e, la diminution des capacités physiques et mentales, et une confrontation croissante avec la maladie et la mort [3].

Les addictions chez les personnes âgées sont difficiles à identifier de manière précoce. Elles se cachent souvent derrière des symptômes considérés comme «typiques du vieillissement»: chutes, confusion, troubles de l’at- tention et de la concentration, négligence de l’hygiène corporelle, troubles de l’alimentation et symptômes dépressifs, autant de manifestations dont on peut facilement concevoir la multiplication avec l’âge. En Suisse, les quelque 20 000 personnes dépendantes aux opioïdes de substitution, toujours plus nombreux à se

rapprocher du troisième âge, constituent un défi parti- culier. Les maladies typiquement liées à l’âge inter- viennent plus tôt et plus fréquemment chez eux que dans le reste de la population. Ils connaissent un vieil- lissement biologique précoce marqué, souffrent de nombreuses comorbidités physiques et psychiques, et font peser une forte demande sur le système de santé et d’accompagnement du vieillissement [4].

De nombreuses professions s’occupent des personnes âgées en situation d’addiction: des domaines aussi di- vers que la politique, le travail social, la psychologie, la médecine, les soins aux malades et aux personnes âgées, le conseil nutritionnel etc. sont impliqués. Ce sont autant de représentations et de concepts divers à rapprocher, prioriser et coordonner; au cours de ce processus, les souhaits des premiers concernés et de leurs proches peuvent souvent passer au second plan.

Du fait de cette interdisciplinarité, et de la multiplicité des intérêts qui en découlent, il est urgent et nécessaire de créer des modèles efficaces de soin pour les per- sonnes âgées souffrant d’une addiction.

C’est à cette nécessité qu’est consacrée la conférence

«Vieillissement et addiction: bien soigner quand même?»

organisée par Fachverband Sucht en coopération avec de nombreuses associations professionnelles le 30 août 2017.

Pour la première fois, les représentants des personnes concernées et des acteurs impliqués se rencontreront autour du thème de l’addiction et du vieillissement. La conférence abordera notamment les possibilités, les avan- tages et les limites des structures de soin, d’accompagne- ment des addictions et du vieillissement. Des modèles adaptés à la conjoncture actuelle seront présentés, les me- sures indispensables soulignées. Cette conférence vise à promouvoir l’échange et le dialogue interdisciplinaires.

Références

1 Bitar R, Dürsteler KM, Rösner S, Grosshans M, Herdener M, et Mutsch ler J. Substance abuse in  older adults. Praxis 2014:103(18):1071–9.

2 Notari L, Le Mével L, Delgrande Jordan M, et Maffli E. Zusammen- fassende Ergebnisse der Schweizerischen Ge- sundheits befragungen 2012, 2007, 2002, 1997 und 1992 hin sichtlich des Kon- sums von Tabak, Alkohol, Medikamenten und illega- len Drogen. Addiction Suisse. 2014: For schungs- bericht No 70.

3 NIDA. Substance Abuse Among Older Adults.

https://www.drugabuse.

gov/news-events/nida- notes/2011/12/substance- abuse-among-older-adults (Publication en ligne).

2011, 19 décembre. Dernier accès: 1er juin 2017.

4 Wetterling T, et Jung- hanns, K. (2017). Sub stance abuse in older psychiatric inpatients. SUCHT.

2017;63(2):115–21.

Correspondance:

Prof. Dr méd.

Gerhard A. Wiesbeck Société Suisse de Médecine de l’Addiction (SSMA), Membre du comité d’organi- sation de la conférence

«Vieillissement et addiction:

bien soigner quand même?»

Universitäre Psychiatrische Kliniken Basel

Wilhelm Klein-Strasse 27 CH-4012 Bâle

Compte tenu de l’évolution démographique, la question de l’addiction chez les personnes âgées sera de plus plus présente à l’avenir dans les débats autour de l’efficacité de la prise en charge. D’une part, la complexité des maladies de la dépendance chez les personnes âgées nous posera d’importants défis face à la détérioration de la prise en charge qui s’annonce dès 2018 dans les soins ambulatoires au cabinet et en institution et à la limitation massive de la collaboration interprofessionnelle suite à l’intervention tarifaire prévue par le Conseil fédé- ral, et face à la pénurie de personnel spécialisé. D’autre part, les stratégies et mesures de prévention spécifiques à cette catégorie de la po- pulation doivent être développées et implémentées rapidement afin d’avoir un impact aussi positif que possible sur la qualité de vie des personnes concernées et de soulager les proches et les soignants. Les ressources nécessaires et les coûts continueront d’augmenter en raison du manque de responsabilité du Parlement dans le domaine de la prévention structurelle. Avec l’écart qui se creuse entre besoins accrus et rationalisation prévisible des prestations médicales pour les personnes vulnérables, la participation au congrès dédié à cette question en vaut donc la peine.

Dr méd. Carlos Beat Quinto, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Santé publique et professions de la santé

FMH Public Health 937

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):937

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(9)

Résultats de l’enquête 2015 sur l’appréciation de la formation postgraduée

Evaluations en milieu de travail

Lea Christina Burgermeistera, Bernadette Sütterlinb, Werner Bauerc, Michael Siegristd

a Lic. phil., collaboratrice scientifique; b Dr sc., Senior Researcher; c Dr méd., président de l’ISFM; d Prof. Dr phil., professeur Consumer Behavior à l’ETH Zurich

Mandatée par l’Institut suisse pour la formation médi- cale postgraduée et continue (ISFM), la 19e enquête sur l’appréciation de la formation postgraduée par les mé- decins en formation postgraduée a été réalisée de juil- let à septembre 2015 par l’ETH Zurich. A la partie habi- tuelle sur l’appréciation de la formation postgraduée, l’enquête 2015 a ajouté un module variable avec des questions concernant les évaluations en milieu de tra- vail dans le but de tirer un bilan intermédiaire depuis leur introduction. Afin d’obtenir une vue d’ensemble la plus complète possible, les responsables des établisse- ments de formation ont également été interrogés pour connaître leur point de vue sur ce sujet.

Après une phase pilote qui s’est étendue de 2006 à 2010, les évaluations en milieu de travail (Mini-CEX/

DOPS)1 ont été intégrées dans le programme de forma- tion d’un grand nombre de sociétés de discipline médi- cale et, depuis 2014, elles font partie intégrante de la Réglementation pour la formation postgraduée. Tous les établissements de formation sont tenus d’exécuter quatre évaluations en milieu de travail par année ca- lendaire et par médecin en formation postgraduée.

Les évaluations en milieu de travail servent à l’évalua- tion formative du quotidien clinique. Elles visent à soutenir le processus d’apprentissage des médecins en formation postgraduée, car ces évaluations permettent une vérification et adaptation systématique des ob- jectifs spécifiques de formation. Les évaluations en milieu de travail mettent en évidence aussi bien les progrès que le potentiel d’amélioration des médecins en formation postgraduée, offrant ainsi une base de discussion optimale pour les entretiens d’évaluation [1]. En revanche, les évaluations en milieu de travail ne sont pas des examens (évaluations sommatives), mais visent à soutenir la formation postgraduée dans le tra- vail au quotidien dans le sens d’une évaluation forma- tive. C’est pourquoi une bonne intégration dans le quo- tidien professionnel constitue un facteur central de ces évaluations, comme l’ont démontré les premières ex- périences acquises en psychiatrie et psychothérapie [2].

Un autre critère pour une mise en œuvre réussie des évaluations en milieu de travail réside dans leur utilité par rapport à l’investissement qu’elles exigent. Dans la

phase pilote, leur utilité a souvent été jugée comme n’étant pas suffisamment manifeste [3].

Méthode

Participants et réalisation

La manière de procéder en 2015 a été la même que pour les enquêtes des années précédentes [4]. Un total de 10 681 questionnaires a été envoyé à 1317 établisse- ments de formation postgraduée; les responsables de ces établissements avaient la charge de les diffuser en- suite aux médecins en formation postgraduée annon- cés. Le taux de réponse s’est élevé à 68% (N = 7294). Ce chiffre est comparable au taux de réponse des années précédentes [4, 5].

Les responsables des établissements de formation ont reçu un lien vers un court questionnaire en ligne avec des questions d’ordre statistique sur leur établisse- ment et des questions sur les évaluations en milieu de travail auquel un total de N = 1493 responsables d’éta- blissements (96%) ont répondu.

Le point de vue des responsables d’établissements sur les évaluations en milieu de travail avait déjà été ana- lysé en 2011 dans le cadre de l’enquête statistique au cours de laquelle N = 1297 responsables sur les 1411 in- terrogés (92%) avaient répondu aux questions de cette partie du module.

Questionnaire

Pour l’enquête 2015 auprès des médecins en formation postgraduée, mais aussi des responsables d’établisse- ments de formation, un bref texte d’introduction défi- nissait que l’«évaluation en milieu de travail» consiste en une brève séquence au cours de laquelle le médecin en formation est observé par une personne en charge de la formation postgraduée pendant qu’il traite son patient. En premier lieu, le questionnaire demandait aux médecins en formation postgraduée s’ils avaient déjà pris part à une évaluation en milieu de travail et, aux responsables d’établissements, si des évaluations en milieu de travail ont lieu dans leur établissement et, si oui, depuis quelle année. Ensuite, le questionnaire se penchait sur des affirmations en lien avec l’intégra-

1 Dans le cadre des Mini-Cli- nical Evaluation Exercises (Mini-CEX), l’interaction communicative avec le patient et les examens cliniques sont observés.

La Direct Observation of Procedural Skills (DOPS) se concentre sur l’observa- tion des interventions manuelles. Tous les deux sont des instruments reconnus des évaluations en milieu de travail.

FMH ISFM 938

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):938–940

(10)

bilité et l’utilité de ces évaluations. Les personnes in- terrogées ont été priées d’indiquer sur une échelle de 1 («Pas du tout») à 4 («Tout à fait»), ou par «Je ne peux pas évaluer», dans quelle mesure elles approuvent ces affirmations.

Déjà dans l’enquête de 2011, quelques questions sur les évaluations en milieu de travail ont été posées aux res- ponsables des établissements de formation. Après une brève introduction (analogue à celle de 2015), le ques- tionnaire demandait si les responsables ou les chefs de clinique avaient déjà procédé à des évaluations en mi- lieu de travail dans leur établissement, avant de pour- suivre, pour eux aussi, par des affirmations sur l’inté- grabilité et l’utilité des évaluations en milieu de travail.

Les responsables devaient indiquer sur une échelle de 1 («Pas du tout») à 4 («Tout à fait») dans quelle mesure ils approuvent ces affirmations.

Résultats

Etat de l’introduction des évaluations en milieu de travail

En 2011, après la phase pilote, seuls 31% des respon- sables d’établissements interrogés ont indiqué qu’eux- mêmes ou leurs chefs de clinique avaient déjà procédé à une évaluation en milieu de travail dans leur établis- sement de formation. En 2015, ce pourcentage est passé à 76%. Cependant, il y a des différences spécifiques aux

spécialisations. La figure 1 présente les chiffres des sept spécialisations les plus fréquentes. En gynécologie et obstétrique, 92% des établissements de formation réa- lisent déjà des évaluations en milieu de travail, alors qu’ils ne sont que 72% en chirurgie. Toutes disciplines confondues, on remarque que dans quelques spécialisa- tions, moins de la moitié des établissements procèdent à des évaluations en milieu de travail (prévention et santé publique [20%], pathologie [27%], médecine phar- maceutique [33%], neuropathologie [43%], cardiologie [49%]). En chirurgie pédiatrique et en oto-rhino-laryn- gologie, tous les établissements de formation in- diquent procéder à ces évaluations (100%). Une vue d’ensemble de toutes les disciplines est jointe en an- nexe.

Appréciation des évaluations en milieu de travail L’analyse des données de 2011 relative aux évaluations en milieu de travail a révélé des différences impor- tantes entre les responsables d’établissements qui ont déjà pratiqué de telles évaluations en comparaison avec ceux qui n’avaient encore aucune expérience en la matière. Les premiers se sont montrés nettement plus enthousiastes que les seconds affichant même un cer- tain scepticisme.

En 2015, les médecins en formation postgraduée ont également été interrogés sur les évaluations en milieu de travail. La figure 2 récapitule les appréciations des mé- decins en formation postgraduée et celles des respon- sables d’établissement. Une majorité de part et d’autre a  indiqué que les évaluations en milieu de travail se laissent bien intégrer dans le quotidien professionnel.

Une grande partie estime aussi que l’investissement, comparé à la contribution à la formation postgraduée, est approprié. A la question de savoir si les évaluations en milieu de travail permettent d’identifier les progrès et les possibilités d’amélioration, l’avis des médecins en formation postgraduée s’éloigne de celui des respon- sables d’établissements. Pendant que trois quarts des responsables sont tout à fait ou plutôt d’accord avec une telle déclaration, seuls deux tiers des médecins en for- mation postgraduée partagent cette opinion.

Discussion

Quelques années après l’introduction des évaluations en milieu de travail, le bilan (intermédiaire) est plutôt positif. Si, au début, plusieurs réserves avaient été ex- primées pour cette nouvelle méthode, en particulier en lien avec l’investissement et l’utilité pour la for- mation, il s’avère entre-temps que les évaluations en milieu de travail sont largement acceptées et établies, notamment aussi parce que de plus en plus de respon- Figure 1: Pourcentage de responsables d’établissements de formation indiquant pro­

céder à des évaluations en milieu de travail, ventilé selon les sept disciplines les plus importantes en nombre de médecins en formation postgraduée.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):938–940

FMH ISFM 939

(11)

Annexe

sables ont acquis de l’expérience dans ce domaine.

Même si le taux d’application des évaluations en mi- lieu de travail n’atteint pas encore 100% dans toutes les disciplines, elles ont en grande partie été intégrées dans le quotidien professionnel de la plupart des spé- cialisations et sont considérées comme étant positives.

Non seulement les responsables d’établissements, mais aussi les médecins en formation postgraduée qui ont déjà pris part à une évaluation en milieu de travail sont en grande partie persuadés de leur intégrabilité dans le travail quotidien et de leur rapport coût-utilité appro- prié. Les résultats indiquent par ailleurs que l’expé- rience joue un rôle dans l’acceptation des évaluations en milieu de travail. Les responsables d’établissements qui ont déjà pratiqué les évaluations en milieu de tra- vail émettent un avis plus positif que les autres.

En conclusion, précisons que l’introduction générali- sée des évaluations en milieu de travail est en bonne voie et qu’à l’avenir, elle doit faire partie intégrante de la formation postgraduée de manière encore plus évi- dente.

Crédit illustrations ETH Zurich

Références

1 Rogausch A, Berendonk C, Giger M, Bauer W, Beyeler C. Objectifs et bénéfices de l’évaluation en milieu de travail dans la pratique clinique quotidienne. Une appréciation. Forum Med Suisse.

2012;12(10):214–17.

2 Montagne S, Kurmann J, Jucker Kupper P, Beyeler C, Bauer W. Intro- duction de l’évaluation en milieu de travail (EMiT) par les sociétés de discipline. Premières expériences en psychiatrie et psychothé- rapie. Bull Méd Suisses. 2013;94(6):207–10.

3 Montagne S, Jucker Kupper P, Berendonk C, Rogausch A, Beyeler C, Giger M. Trois années d’expérience avec l’Evaluation en milieu de travail (Mini-CEX et DOPS) dans la formation postgraduée médi- cale. Bull Méd Suisses. 2010;91(4):109–11.

4 Sütterlin B, Burgermeister LC, Siegrist M, Bauer W. Résultats de l’enquête 2014 sur l’évaluation de la formation postgraduée. Bull Méd Suisses. 2016;97(5):168–71.

Figure 2: Appréciation des évaluations en milieu de travail. Seules les réponses des mé­

decins en formation postgraduée qui ont déjà pris part à une évaluation en milieu de travail, respectivement seules les réponses des responsables d’établissements de for­

mation dans lesquels des évaluations en milieu de travail ont déjà eu lieu ont été prises en compte (médecins en formation postgraduée: N = 4459; responsables: N = 1131).

Correspondance:

Institute for Environmental Decisions (IED)

Consumer Behavior ETH Zürich CHN J 76.3 Universitätstrasse 22 CH-8092 Zurich

5 Van der Horst K, Siegrist M, Orlow P, Berendonk C, Giger M. Dé- mographie, appréciation des études et de la culture de feed-back dans les établissements de formation postgraduée. Résultats de l’enquête 2008 auprès des médecins-assistants. Bull Méd Suisses.

2010;91(6):203–7.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):938–940

FMH ISFM 940

(12)

Todesfälle / Décès / Decessi Ursula Moor-Brändli (1937), † 9.6.2017, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 5024 Küttigen

Ruth Illig (1924), † 24.6.2017, 8125 Zollikerberg

Othmar Dubler (1941), † 28.6.2017,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 6006 Luzern

Stefan Enger (1962), † 4.7.2017,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 7130 Ilanz

Aargauischen Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte­

verband haben sich als ordentlich praktizie­

rende Mitglieder angemeldet:

Ernst Aeschbach, 5621 Zufikon, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxis­

eröffnung in Bremgarten per 1. September 2017

Matthias Colucci, 4800 Zofingen, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis­

eröffnung in Praxisgemeinschaft in Schöft­

land per 28. August 2017

Leila Naeve, 5000 Aarau, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, angestellt in Praxisgemeinschaft in Aarau seit 1. Oktober 2013

Yvonne Nord, Praktische Ärztin, 6300 Zug, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Sins per 1. August 2017

Christina Pérez De La Blanca Muñoz, 8002 Zürich, Fachärztin für Pneumologie, angestellt in Praxis in Dättwil seit 1. April 2017

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt­

machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever­

bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäfts­

leitung über Gesuch und allfällige Einspra­

chen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Michèle Gasser, Praktische Ärztin, FMH, Center of Excellence für Übergewichts­

chirurgie GmbH, 3011 Bern

Regula Felix-Stoop, Fachärztin für Kinder­

und Jugendmedizin, FMH, Waldeggstrasse 30, 3097 Liebefeld

Johannes Weihs, Facharzt für Orthopädie und Traumatologie, FMH, SportsClinicNo. 1, Papiermühlestrasse 73, 3014 Bern.

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein ­ gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent­

scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 941

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):941–942

Nouvelles du corps médical

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(13)

Bündner Ärzteverein

Zur Aufnahme in den Bündner Ärzteverein haben sich neu angemeldet:

Mazina Semadeni-Catschegn, Fachärztin für Oto­Rhino­Laryngologie, Praxis, Alexander­

strasse 18, 7000 Chur

Henrike Wolf, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxis Isola 109, 7516 Maloja

Gian Reto Jörg, Facharzt für Angiologie, FMH, Kantonsspital Graubünden, Loestrasse 170, 7000 Chur

Oliver Durnwalder, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis Voa Sporz 44, 7078 Lenzerheide

Malgorzata Rylska, Fachärztin für Dermato­

logie und Venerologie, FMH, Lürlimed AG, Lürlibadstrasse 12, 7000 Chur

Josef Umlauf, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Medizinisches Center Maien­

feld, Bahnhofstrasse 18, 7304 Maienfeld

Vaclav Jordan, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Spital Thusis, Alte Strasse 31, 7430 Thusis

Iris Ataia, Fachärztin für Kinder­ und Jugend­

medizin, FMH, Kinder­ und Jugendpraxis, Tittwiesenstrasse 61, 7000 Chur

Marcel Bundi, Facharzt für Chirurgie, FMH, Regionalspital Surselva, Spitalstrasse 6, 7130 Ilanz

Renata Martina Baggenstos-Clement, Fachärztin für Kinder­ und Jugendmedizin, FMH, Kinder­ und Jugendpraxis, Tittwiesen­

strasse 61, 7000 Chur

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft  Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Albena Koeva, Fachärztin für Kinder­ und Jugendmedizin, ab 1.10.17: Praxis Kinderärzte Sursee, Bahnhofstrasse 42, 6210 Sursee Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte­

gesellschaft hat sich angemeldet: 

Julia-Franziska Vogt, Fachärztin für Oto­

Rhino­Laryngologie, Praxisadresse: Buoch­

serstrasse 12, 6370 Stans

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden­

tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken­

ried, zu richten.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Amir Yamini, Bahnhofplatz 69b, 8500 Frauen­

feld, Facharzt für Kinder­ und Jugendpsych­

iatrie und ­psychotherapie

Aerzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte­Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Roman Flückiger, Facharzt für ortho­

pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Zuger Kantons­

spital, 6340 Baar

Ralf Georg Lohner, Facharzt für Chirurgie, FMHm Andreasklinik, Rigistrasse 1, 6330 Cham

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Aerzte­Gesellschaft des Kantons Zug ein­

gereicht werden. Nach Ablauf der Einsprache­

frist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ehrungen / Distinctions / Onoranze Sociedad Peruana de Cardiologia Prof. Dr. Thomas F. Lüscher, Zürich, wurde von der Peruanischen Gesellschaft für Kardiologie (Sociedad Peruana de Cardiolo­

gia) an ihrer diesjährigen Jahrestagung zum Ehrenmitglied ernannt.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):941–942

FMH Nouvelles du corps médical 942

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(14)

Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (EFA)

Aujourd’hui encore, quelque 120 personnes par an déclarent une tumeur maligne de la plèvre ou du péritoine (mésothéliome) pour avoir respiré des fibres d’amiante il y a longtemps. Un grand nombre d’entre elles ne reçoivent pas de prestations sociales appropriées.

Afin d’aider ces personnes rapidement et sans bureaucratie inutile, la fondation Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (EFA) a été créée le 28 mars 2017. Il s’agit d’une Arztrechnungen

Nachdem mir auf zwei Rechnungen am glei- chen Tag 3 Mal (!) die gleiche Tarifziffer («in Abwesenheit des Patienten») berechnet wor- den ist, habe ich mit dem Rechnungssteller (GR KSP, Chur) telefoniert und die Antwort er- halten, dies seien die Honorare der drei Ärzte, die das Resultat meiner Szintigrafie bespro- chen hätten …

Meine Fragen: Wer versteht verschlüsselte Rechnungen? Welcher andere Beruf kann sich solche Rechnungsstellung leisten?

Wie soll der Patient eine solche Rechnung ver- stehen und kontrollieren können, um mitzu- helfen Kosten zu sparen?

Etwas bösartig: Wer hat Interesse, dass Rech- nungen unkontrolliert einfach bezahlt wer- den? Die Leistungserbringer und/oder die Krankenkassen? Sicher nicht die Patienten!

Quintessenz: Sofern das Tarifwesen nicht ver- einfacht wird und die Abrechnungen auch für Laien verständlich sind, werden die Kosten munter weiter steigen!

Dr. med. Robert Ganzoni, Zernez

Examen de spécialiste

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en cardiologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu: UKBB, Basel Date: Vendredi, 15.12.2017 Délai d’inscription: 20.8.2017

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie

Communications

initiative privée d’associations et d’entre- prises. Le financement se fait sur une base bénévole.

Le Care-Service – pour une meilleure assistance psychosociale

Aujourd’hui, les victimes de l’amiante béné ficient de soins médicaux de qualité.

L’assistance psychosociale aux victimes et à leurs proches est toutefois, le plus souvent, insuffisante. C’est pourquoi la fondation EFA, en collaboration avec l’association LUNGE ZÜRICH, a mis en place un Care-Service gratuit. Dans celui-ci, un personnel spéciale- ment formé soutient les victimes et leurs proches de manière individuelle et compé- tente – en tenant compte de leur environ- nement social et culturel – pour les questions en relation avec une maladie liée à l’amiante.

D’autres projets développés avec des ligues pulmonaires en Suisse alémanique, en Suisse romande et au Tessin doivent suivre. Toutes les offres sont financées par la fondation.

Soutien financier – pour les personnes souffrant d’un mésothéliome lié à l’amiante Les personnes qui, à partir de 2006, ont déclaré une tumeur maligne de la plèvre ou du péritoine (mésothéliome) ou leurs proches peuvent solliciter un soutien financier de la fondation EFA. Cette offre s’adresse en premier lieu aux personnes dont le mésothé- liome n’est pas reconnu comme maladie-

professionnelle. Le montant du soutien est basé sur les prestations de l’assurance-acci- dents obligatoire (LAA) aux patientes et aux patients avec une maladie professionnelle reconnue comme telle et liée à l’amiante.

Pour les personnes dont le mésothéliome est reconnu comme maladie professionnelle, des prestations sont également prévues, sous certaines conditions. De cette manière, un soutien équivalent est assuré aux patientes et aux patients assurés LAA et non assurés LAA. Jusqu’à ce que la fondation dispose des moyens financiers suffisants, le soutien financier s’adressera en premier lieu aux personnes dont le mésothéliome n’est pas reconnu comme maladie professionnelle.

Toutes les personnes souffrant d’un méso- théliome peuvent toutefois s’annoncer dès maintenant. Celui ou celle qui souhaite solliciter un soutien financier renonce, en contrepartie, à toute autre prétention.

Procédure en cas de demande d’aide et de soutien

Des formulaires de demande de soutien financier, l’inscription au service de soins ainsi toute autre information sur la fonda- tion, ses prestations et ses offres sont dispo- nibles sur fondation-efa.ch ou à la fondation Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (EFA), Monbijoustrasse 61, case postale, 3000 Berne 23, 041 418 89 79, info[at]

stiftung-efa.ch.

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/auteurs/

envoi-lettres-lecteurs/

COURRIER redaction.bms@emh.ch / COMMUNICATIONS 943

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):943–944

Courrier au BMS

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(15)

Hilfskasse für Schweizer Ärzte Vom 1. April bis 31. Juni 2017 sind 30 Spenden im Gesamtbetrag von CHF 15 462.00 einge- gangen.

Der Stiftungsrat der Hilfskasse für Schweizer Ärzte freut sich sehr, diese Gaben bekannt- geben zu dürfen und dankt allen Spendern recht herzlich.

Damit die Spenden in voller Höhe den Des ti- natären zukommen, haben wir uns ent- schlossen, für Spenden unter CHF 500 auf den Versand von persönlichen Dankschrei- ben zu verzichten. Wir hoffen sehr, dass diese Massnahme bei allen Spendern auf Ver ständnis stösst.

Für die Hilfskasse für Schweizer Ärzte Der Kassier des Stiftungsrates Schweizer Hepatitis-Strategie

Journée mondiale 2017 contre l’hépatite L’hépatite C fait régulièrement la une des médias. En raison du prix élevé des médica- ments, l’OFSP a imposé une limitation:

les nouveaux traitements étaient réservés jusqu’ici aux personnes dont la maladie du foie était à un stade avancé. Depuis le 1er juillet 2017, l’un des médicaments hautement efficaces contre l’hépatite C peut être prescrit sans restriction.

Ce sont là de bonnes nouvelles. Alors que l’hépatite C peut être guérie aujourd’hui dans plus de 90 pour cent des cas grâce aux nouveaux médicaments, l’hépatite B peut être traitée et contrôlée. Et il existe un vaccin.

Cependant, la disponibilité du vaccin et des médicaments ne suffit pas à combattre efficacement les conséquences des hépatites virales B et C. Il faut aussi informer. En effet, la moitié des quelque 80 000 personnes en Suisse atteintes d’hépatite B ou C chronique ne sont pas au courant de leur infection par ce virus potentiellement dangereux.

C’est là qu’intervient la campagne du réseau Stratégie hépatite suisse à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite: un test sur www.hepatite-suisse.ch permet d’évaluer les risques d’infection. Ceux-ci sont mul- tiples et remontent souvent à un certain nombre d’années. Les principaux sont:

réception de sang ou de produits sanguins à l’hôpital avant 1990, consommation de drogues par injection ou sniff, tatouages ou piercings réalisés dans des conditions d’hygiène insatisfaisantes. L’hépatite B peut aussi se transmettre par des rapports sexuels non protégés.

A l’issue du test, toutes les personnes présen- tant un risque reçoivent un bon pour un dépistage gratuit de l’hépatite. Celui-ci peut être utilisé jusqu’à fin septembre auprès des centres et laboratoires partenaires de la campagne dans toute la Suisse.

Eliminer l’hépatite

La campagne est menée par le réseau Stratégie hépatite suisse. Celui-ci réunit plus de 80 per sonnalités du milieu médical, de

l’économie, des organisations de patients, des assureurs ainsi que des autorités politiques, œuvrant à titre bénévole, qui s’investissent dans la lutte contre l’hépatite virale. Le réseau entend éliminer l’hépatite virale en Suisse d’ici 2030.

La campagne est soutenue par Rothen Medi zinische Laboratorien, sponsor princi- pal, ainsi que par medica Medizinische Laboratorien et Laborgemeinschaft 1. Medi- support et Synlab sont partenaires du test.

Plus d’informations et test du risque sur www.hepatite-suisse.ch

Schweizerische Gesellschaft zum Studium des Schmerzes Global year against pain after surgery Warum ruft die Internationale Gesellschaft zum Studium des Schmerzes IASP weltweit ein Jahr gegen postoperative Schmerzen aus?

Und warum ist das auch in einem so hoch entwickelten Gesundheitssystem wie in der Schweiz ein wichtiges Thema?

Bereits 2011 erschien in Pain Clinical Updates der IASP (Vol. XIX, Issue 1 January 2011) der Artikel Chronic Pain after Surgery or Injury von Stephan A. Schug, MD und Esther M.

Pogatzki-Zahn, MD. Darin führen sie u.a. aus:

Im Prinzip ist jeder chronische Schmerz irgendwann ein akuter Schmerz gewesen.

Das Problem ist nicht auf große chirurgische Eingriffe oder schwere Traumata beschränkt, da auch kleinere Operationen wie die Her nio tomie im Hinblick auf die Entwick- lung chronischer Schmerzen signifikante Auswirkungen haben können. Die Konse- quenzen von chronischen postoperativen oder posttraumatischen Schmerzen sind nicht nur im individuellen Leiden und der reduzierten Lebensqualität für den einzel- nen Patienten zu sehen, sondern auch in Bezug auf die anschließenden Kosten für die Ge sundheitsversorgung und die sozialen Unterstützungssysteme unserer Gesell- schaften.

Die IASP hat 14 Fact sheets erarbeitet, die das Thema unter verschiedenen Aspekten knapp und anschaulich darstellen. Die Deutsche, die Österreichische und die Schweizerische Gesellschaft zum Studium des Schmerzes haben gemeinsam die deutschen Übersetzun- gen erstellt.

Von 10 operierten Patienten haben etwa 1–2 Patienten chronische postoperative Schmerzen und jeder hundertste Patient leidet unter starken bis unerträglich starken chronischen Schmerzen nach einer Operation. Aufgrund der Häufigkeit dieser Schmerzen und der erheblichen Auswirkun- gen möchte die SGSS/SSED auf diese Proble- matik hinweisen und über ein ver bessertes Wissen und ein verändertes Bewusstsein eine Verbesserung in der Versorgung der betroffe- nen Patienten einleiten.

Auf der Homepage der SGSS/SSED (www.

pain.ch) sind die Fact Sheets einsehbar. Der Jahreskongress der Gesellschaft in Lausanne im Oktober hat sein Jahresthema darauf ausgerichtet.

Dr. med. André Ljutow, MSc Präsident SGSS

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(30–31):943–944

COURRIER redaction.bms@emh.ch / COMMUNICATIONS 944

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

Références

Documents relatifs

Lorsque vous saurez pourquoi vous voulez vraiment atteindre vos objectifs et ce que cela représente pour vous, vous allez vous connecter à vos plus grandes

Vérification graphique : Utilisation de GeoGebra Il faut trouver la valeur du rayon du cylindre qui donne comme volume

L’événement « manger une salade verte et une pizza aux quatre fromages » a une probabilité de 1/6. L’événement «manger une salade verte, une pizza végétarienne et une

Les 5 médecins internes du Service de neurorééducation et 2 médecins internes l'unité de médecine physique et réadaptation orthopédique (située dans le même

Avec cinq graduations intermédiaires au minimum, celui-ci donne 40 configurations possibles qui incluent les deux qui viennent d’être mentionnées.. Pour L variant de 24

Plus généra- lement, l’Occupational and Environmental Medical Asso- ciation of Canada a publié un énoncé de position sur la consommation du cannabis lors d’un travail exigeant

L’industrie nucléaire réclame, en outre, dans le cadre des installations nucléaires de base, l’apport d’éléments précis de formation complémentaire, soit au

Il peut s’ensuivre de forts coups de cornes ou de tête et – si la vache d’un rang inférieur ne s’écarte pas suffisamment rapidement – aussi des coups dans le ventre ou dans