• Aucun résultat trouvé

Note sur un théorème de M. G. Bruno

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur un théorème de M. G. Bruno"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

B ULLETIN DES SCIENCES

MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES

E D . D EWULF

Note sur un théorème de M. G. Bruno

Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, tome 7 (1874), p. 142-143

<http://www.numdam.org/item?id=BSMA_1874__7__142_0>

© Gauthier-Villars, 1874, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Bulletin des sciences mathéma- tiques et astronomiques » implique l’accord avec les conditions gé- nérales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute uti- lisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

Ma BULLETIN DES SCIENCES

MÉLANGES.

NOTE SUR UN THÉORÈME DE M. G. BRUNO (>).

O n d o n n e dans l'espace d e u x formes projectives : u n e p o n c - tuelle A4, A2) A3, . . . s u r u n e droite a , et u n faisceau de droites J4 î

èt, &3, . . . , de centre B dans u n p l a n (3. D ' u n p o i n t q u e l c o n q u e An, de a o n abaisse u n e p e r p e n d i c u l a i r e AnB„ s u r le r a y o n c o r r e s - p o n d a n t bn\ le lieu géométrique 2 de toutes les p e r p e n d i c u l a i r e s AnB„ est u n e surface d u q u a t r i è m e ordre d o n t la trace s u r le p l a n |3 se compose d ' u n e droite et d ' u n e courbe d u troisième o r d r e .

L a p e r p e n d i c u l a i r e AnB„ est l'intersection d u p l a n p e r p e n d i c u - l a i r e à bn m e n é p a r Art, et d u p l a n d é t e r m i n é p a r le r a y o n bn et la droite BAn. L e p r e m i e r de ces p l a n s enveloppe u n cylindre parabo- lique d o n t les génératrices sont perpendiculaires au p l a n (3 $ le p l a n 6„, BA„ enveloppe u n cône d u second degré, d o n t le sommet est B . L a surface S est donc aussi le lieu des intersections des p l a n s t a n - gents c o r r e s p o n d a n t au cylindre p a r a b o l i q u e et a u cône d u second o r d r e . L'application d u p r i n c i p e de correspondance à la recherche du nombre des points où 2 coupe une droite quelconque montre que cette surface est du quatrième ordre.

Si nous nommons b le rayon du faisceau B qui correspond au point a(3, la perpendiculaire abaissée du point a (3 sur b appartient tout entière à la trace de S sur (3 : cette trace se décompose donc en une courbe du troisième ordre et une droite. ^~"\

Supposons que le rayon bp du faisceau B qui est perpendiculaire au plan qui projette a sur (3 corresponde au point à l'infini de a.

Toutes les parallèles à a, qui s'appuient sur bp, sont perpendicu- laires à cette droite et passent au point à l'infini de a\ elles forment un plan qui appartient tout entier à S. Cette surface se décompose donc en un plan et une surface du troisième ordre, dont la trace sur (3 se compose d'une droite et d'une conique.

Si nous supposons que le rayon du faisceau B, qui correspond au point a/3 de a, soit le rayon B, a(3, le plan perpendiculaire à la droite B, a|3 au point «(3 appartient tout entier à la surface E, qui se décompose en un plan et une surface du troisième ordre.

(*) Voir Bulletin, t. V, p . 272.

(3)

MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES. ï43 Si le rayon B, <zj3 correspond au point <z|3 et si, en même temps, le rayon bp, perpendiculaire au plan qui projette a sur j3, corres- pond au point à l'infini de a, la surface 2 se décompose en un sys- tème de deux plans et une surface du second ordre. Mais alors les plans menés par An, perpendiculairement aux rayons correspon- dants &n, se coupent tous suivant une droite c perpendiculaire à /3, et le lieu des points Bm est un cercle décrit sur (c]3, B) comme diamètre. La surface E peut être considérée comme engendrée par une droite s'appuyant sur le cercle c|3, B et sur les directrices recti- lignes a et c qui s'appuient toutes les deux sur le cercle, et dont l'une est perpendiculaire à son plan ; la surface du second ordre est donc un hyperboloïde gauche, dont les sections parallèles à (3 sont circulaires.

Supposons maintenant que le centre B du faisceau coïncide avec le point aj3, le rayon b qui correspond à a(3 passe toujours par ce point et la surface S se décompose en une surface du troisième ordre et un plan. Ce résultat peut s'énoncer ainsi, en admettant que le plan j3 soit horizontal, ce qui n'enlève rien à la généralité de la question : si des différents points d'une génératrice a d'une surface gauche, on mène les lignes de plus grande pente des plans tan- gents correspondants, le lieu géométrique de ces droites se compose d'un plan et d'une surface du troisième ordre.

Supposons que le centre B du faisceau b coïncide avec a(3 et qu'en même temps le rayon bp perpendiculaire au plan projetant de a sur |3 corresponde au point à l'infini de a, le lieu 2 se décom- pose en un système de deux plans et un hyperboloïde réglé. Si a est une génératrice d'une surface gauche, le plan abp est le plan tangent à la surface gauche au point à l'infini de a et, par suite de notre hypo- thèse, le plan central de a est perpendiculaire au plan |3, c'est-à- dire vertical, et nous trouvons ainsi que : si des différents points d'une génératrice a d'une surface gauche, dont le plan austral est Tertical, on mène les lignes de plus grande pente des plans tangents correspondants, le lieu géométrique de ces droites se compose d'un système de deux plans et d'un hyperboloïde gauche, dont les sections horizontales et les sections perpendiculaires à a sont circulaires.

ED. DEWULF, Commandant du Génie.

Références

Documents relatifs

Il peut être intéressant de déterminer le plan langent en un point X, Y, Z de cette surface, sans effectuer l'éli- mination-, c'est ce que nous allons essayer.. L'équation (i) peut

Un plan coupant uue surface donnée, nous allons cher- cher l'équation de l'intersection, rapportée à des axes pris dans le plan même.. Le plan donné ABC a

La surface de révolution engendrée par la courbe S, lieu des points dont le produit des distances à deux points lixes est constant, tournant autour de son axe non focal, est coupée

Trois points A, B, C de l’espace forment un plan si, et seulement si, ils ne sont pas alignés.. • Méthode 1 : On vérifie que les vecteurs AB et

On peut faire un quadrillage de côtés inférieurs ou égaux à p tel que les carrés dont un point appartient à W(Y2) soient intérieurs à W'.Si Ci est un de ces carrés, mi son

Ces diffé- rentes courbes donnent lieu à des relations géométriques -, signalons les plus importantes : i° le point p se trouve sur la directrice de la parabole Q j 2 0

— Lorsque deux courbes ont les mêmes normales principales, Vangle de leurs plans oscilla- teurs en deux points situés sur la même normale

La droite d'inter- section des plans II et ( A , d ) coupe la section (II) en trois points, dont l'un est le point (II, d); les deux autres Mi et M 2 sont des points de la courbe,