Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre

(1)

HAL Id: jpa-00205117

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205117

Submitted on 1 Jan 1923

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre

R. Lucas

To cite this version:

R. Lucas. Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre. J. Phys. Radium, 1923, 4 (12), pp.491-

492. �10.1051/jphysrad:01923004012049101�. �jpa-00205117�

(2)

491 substances (amphotères), ^la ^constante capillaire ^de ^certaines ^solutions aqueuses, etc. Le lecteur voudra bien se reporter ^à ^la monographie ^de ^Clark

pour la bibliographie ^de ^ces questions.

CONCLUSION.

Dans cet exposé ^forcément écourté, ^nous pensons avoir ^montre l’utilité des déterminations de la concentration en ions hydrogène pour l’étude d’ui,.

certain nombre de phénomènes physico-chimiques. ^{Il serait} ^à souhaitet- que

quelqu’un d’autorisé entreprit ^décrire, ên ^France, ûn ouvrage ûn peu ^éten- du sur ces questions. ^Comme ^nous ^l’avons déjà ^dit, ^{il est} nécessaire, ^désor- mais, ^d’étudier quantitativement ^toute ^nouvelle action des ions H+ ; ^lesindi-

cateurs peuvent faciliter l’orientation des recherches, la méthode électro-

métrique ^doit ^être employée pour les mesures quantitatives. ^En ^tenant compte ^des ^réserves ^faites ^{sur son} emploi, ^c’est ^un moyen ^très précis ^de

chiffrer l’acidité réelle. Les conventions indiquées ^{lors de} l’exposé ^du prin- cipc de la méthode permettent d’en faire une méthode de référence. Savoir

ce qui a été mesuré quand ôn indique ûn certain pu êst ûne âutre affaire.

Les résultats obtenus par ^les physico-chimistes américains et danois sur

l’activité des ions sont toutefois très encourageants ^et ^l’on prévoit que c’est

^.

dans ce sens que doit ^être cherchée la signification de l’indice d’hydrogène.

Manuscrit reçu le i i octobre 1923.

SUR LA PYROÉLECTRICITÉ DE DEUX DÉRIVÉS DU CAMPHRE Par M. R. LUCAS

Préparateur à ^l’Ecole ^de Physique et chimie de la Ville de Paris.

~

Au cours d’une étude faite en collaboration avec A. Haller sur la

dispersion rotatoire naturelle de dérivés du camphre, j’eus ^l’occasion

d’examiner les deux _corps suivantes :

>1 ° Le paradiméthylaminobenzylidéne camphre,

^y

et 2° te dibenzyl-camphre.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01923004012049101

(3)

492 Le premier ^de ^ces ^corps ^se présente ^en longues aiguilles jaunes ^et ^le

second en cristaux incolores appartenant ^au système quadratique (’).

Une certaine ressemblance des aiguilles ^du premier composé ^avec ^les

cristaux de tourmaline me fit rechercher les propriétés pyroélectriques ^de

ce corps. Ên suspendant ^les aiguilles par ûn fil de cocon dans une étuve à 100° C, êt ên introduisant dans celle-ci de la fumée, dont les ions neutra- liseraient les charges fictives de polarisation pouvant ^se produire, j’obtins, après refroidissement, des cristaux présentant ûne électrisation très nette ,et durant assez longtemps. A ^l’inverse ^de ^la tourmaline, ^ces ^cristaux ^se

polarisent ^suivant ^une ^direction perpendiculaire ^à celle de leur plus grande

dimension.

^,

Cette polarisation peut ^être ^mise ^en évidence de diverses façons :

1. En présentant ^un bâton d’ébonite frotté, le cristal s’oriente d’une

façon déterminée, inverse de celle obtenue en approchant ^un ^{bâton de}

verre frotté ;

2. Deux cristaux chauffés puis ^refroidis ^comme ^il ^a ^été ^dit précé-

demment se précipitent ^l’un ^contre l’autre pour accoler leurs faces iloc- trisées de signes contraires.

La petitesse ^des aiguilles ^dont je disposais ^ne m’a pas permis ^de

déterminer le système cristallin de ce composé. ^Le dibenzylcamphre pré-

sente aussi, mais de façon ^moins intense, ^le phénomène ^de pyroélectri-

sation. Ce corps appartient ^au système quadratique ^et présente ^soit

l’hémicdrie hémimorphe, soit la tétartoédrie.

J’ai _pu vérifier l’apparition ^des charges ^sur les faces terminales en

constatant les attractions et les répulsions conjuguées obtenues à l’aide d’un bâton de verre ou d’un bâton d’ébonite frottés.

Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre

HAL Id: jpa-00205117

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205117

Submitted on 1 Jan 1923

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre

R. Lucas

To cite this version:

R. Lucas. Sur la pyroélectricité de deux dérivés du camphre. J. Phys. Radium, 1923, 4 (12), pp.491-

492. �10.1051/jphysrad:01923004012049101�. �jpa-00205117�

491 substances (amphotères), la constante capillaire de certaines solutions aqueuses, etc. Le lecteur voudra bien se reporter à la monographie de Clark

pour la bibliographie de ces questions.

CONCLUSION.

Dans cet exposé forcément écourté, nous pensons avoir montre l’utilité des déterminations de la concentration en ions hydrogène pour l’étude d’ui,.

certain nombre de phénomènes physico-chimiques. Il serait à souhaitet- que

quelqu’un d’autorisé entreprit décrire, en France, un ouvrage un peu éten- du sur ces questions. Comme nous l’avons déjà dit, il est nécessaire, désor- mais, d’étudier quantitativement toute nouvelle action des ions H+ ; lesindi-

cateurs peuvent faciliter l’orientation des recherches, la méthode électro-

métrique doit être employée pour les mesures quantitatives. En tenant compte des réserves faites sur son emploi, c’est un moyen très précis de

chiffrer l’acidité réelle. Les conventions indiquées lors de l’exposé du prin- cipc de la méthode permettent d’en faire une méthode de référence. Savoir

ce qui a été mesuré quand on indique un certain pu est une autre affaire.

Les résultats obtenus par les physico-chimistes américains et danois sur

l’activité des ions sont toutefois très encourageants et l’on prévoit que c’est

dans ce sens que doit être cherchée la signification de l’indice d’hydrogène.

Manuscrit reçu le i i octobre 1923.

SUR LA PYROÉLECTRICITÉ DE DEUX DÉRIVÉS DU CAMPHRE Par M. R. LUCAS

Préparateur à l’Ecole de Physique et chimie de la Ville de Paris.

Au cours d’une étude faite en collaboration avec A. Haller sur la

dispersion rotatoire naturelle de dérivés du camphre, j’eus l’occasion

d’examiner les deux corps suivantes :

&#x3E;1 ° Le paradiméthylaminobenzylidéne camphre,

et 2° te dibenzyl-camphre.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01923004012049101

492

Le premier de ces corps se présente en longues aiguilles jaunes et le

second en cristaux incolores appartenant au système quadratique (’).

Une certaine ressemblance des aiguilles du premier composé avec les

cristaux de tourmaline me fit rechercher les propriétés pyroélectriques de

polarisent suivant une direction perpendiculaire à celle de leur plus grande

dimension.

Cette polarisation peut être mise en évidence de diverses façons :

1. En présentant un bâton d’ébonite frotté, le cristal s’oriente d’une

façon déterminée, inverse de celle obtenue en approchant un bâton de

verre frotté ;

2. Deux cristaux chauffés puis refroidis comme il a été dit précé-

demment se précipitent l’un contre l’autre pour accoler leurs faces iloc- trisées de signes contraires.

La petitesse des aiguilles dont je disposais ne m’a pas permis de

déterminer le système cristallin de ce composé. Le dibenzylcamphre pré-

sente aussi, mais de façon moins intense, le phénomène de pyroélectri-

sation. Ce corps appartient au système quadratique et présente soit

l’hémicdrie hémimorphe, soit la tétartoédrie.

J’ai pu vérifier l’apparition des charges sur les faces terminales en

constatant les attractions et les répulsions conjuguées obtenues à l’aide d’un bâton de verre ou d’un bâton d’ébonite frottés.

Il est évident que ces corps pyroélectriques sont piézoélectriques ainsi

que je me propose de le vérifier directement.

Manuscrit décembre i 923.

(1) JEAN LOUVRIER, Thèse, Gauthier-Villars,; Paris, 1910.

491 substances (amphotères), ^la ^constante capillaire ^de ^certaines ^solutions aqueuses, etc. Le lecteur voudra bien se reporter ^à ^la monographie ^de ^Clark

pour la bibliographie ^de ^ces questions.

Dans cet exposé ^forcément écourté, ^nous pensons avoir ^montre l’utilité des déterminations de la concentration en ions hydrogène pour l’étude d’ui,.

certain nombre de phénomènes physico-chimiques. ^{Il serait} ^à souhaitet- que

quelqu’un d’autorisé entreprit ^décrire, ên ^France, ûn ouvrage ûn peu ^éten- du sur ces questions. ^Comme ^nous ^l’avons déjà ^dit, ^{il est} nécessaire, ^désor- mais, ^d’étudier quantitativement ^toute ^nouvelle action des ions H+ ; ^lesindi-

métrique ^doit ^être employée pour les mesures quantitatives. ^En ^tenant compte ^des ^réserves ^faites ^{sur son} emploi, ^c’est ^un moyen ^très précis ^de

chiffrer l’acidité réelle. Les conventions indiquées ^{lors de} l’exposé ^du prin- cipc de la méthode permettent d’en faire une méthode de référence. Savoir

ce qui a été mesuré quand ôn indique ûn certain pu êst ûne âutre affaire.

Les résultats obtenus par ^les physico-chimistes américains et danois sur

l’activité des ions sont toutefois très encourageants ^et ^l’on prévoit que c’est

dans ce sens que doit ^être cherchée la signification de l’indice d’hydrogène.

Préparateur à ^l’Ecole ^de Physique et chimie de la Ville de Paris.

dispersion rotatoire naturelle de dérivés du camphre, j’eus ^l’occasion

d’examiner les deux _corps suivantes :

>1 ° Le paradiméthylaminobenzylidéne camphre,

Le premier ^de ^ces ^corps ^se présente ^en longues aiguilles jaunes ^et ^le

second en cristaux incolores appartenant ^au système quadratique (’).

Une certaine ressemblance des aiguilles ^du premier composé ^avec ^les

cristaux de tourmaline me fit rechercher les propriétés pyroélectriques ^de

polarisent ^suivant ^une ^direction perpendiculaire ^à celle de leur plus grande

Cette polarisation peut ^être ^mise ^en évidence de diverses façons :

1. En présentant ^un bâton d’ébonite frotté, le cristal s’oriente d’une

façon déterminée, inverse de celle obtenue en approchant ^un ^{bâton de}

2. Deux cristaux chauffés puis ^refroidis ^comme ^il ^a ^été ^dit précé-

demment se précipitent ^l’un ^contre l’autre pour accoler leurs faces iloc- trisées de signes contraires.

La petitesse ^des aiguilles ^dont je disposais ^ne m’a pas permis ^de

déterminer le système cristallin de ce composé. ^Le dibenzylcamphre pré-

sente aussi, mais de façon ^moins intense, ^le phénomène ^de pyroélectri-

sation. Ce corps appartient ^au système quadratique ^et présente ^soit

J’ai _pu vérifier l’apparition ^des charges ^sur les faces terminales en

Il est évident _que ces corps pyroélectriques ^sont piézoélectriques ^ainsi

que je ^me propose de le vérifier directement.

(1) ^JEAN ^LOUVRIER, Thèse, Gauthier-Villars,; Paris, ^1910.