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Sur quelques déterminations de durées très courtes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00242027

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242027

Submitted on 1 Jan 1919

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Sur quelques déterminations de durées très courtes

Ch. de Watteville

To cite this version:

Ch. de Watteville. Sur quelques déterminations de durées très courtes. J. Phys. Theor. Appl., 1919,

9 (1), pp.91-95. �10.1051/jphystap:01919009009100�. �jpa-00242027�

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SUR QUELQUES DÉTERMINATIONS DE DURÉES TRÈS COURTES ;

Par M. CH. DE WATTEVILLE (1).

Plusieurs des problèmes qui m’ont été posés au cours de la guerre

ont comporté la mesure de temps très brefs. Négligent le but mili-

taire de ces recherches, je me propose d’exposer les méthodes fol t

simples que j’ai mises en ouvre, car elles semblent susceptibles

d’être appliquées au cours des travaux habituels de physique. Elles présentent, d’ailleurs, le point commun d’être basées sur l’emploi

du diapason.

,

PnE>iifiRE QUESTION.

-

Déterminer la durée de la combustion d’un corps tel que la ’poudre.

-

La substance examinée se trouve dans un petit cylindre métallique creux que l’on place sous un cône

en clinquant C porté par l’une des branches d’un électro-diapason D

de période connue. Le sommet du cône, percé d’un trou, est au voi-

sinage immédiat d’un tambour T entouré d’une feuille de papier hu- mide, imbibé d’un liquide sur lequel les gaz de la combustion sont

susceptibles de réagir (2). L’appareil étant immobile, la trace produite

(1) Communication faite à la Société française de Physique.

(~) Dans le cas de la poudre ordinaire, les gaz de la combustion possédant une

réaction alcaline, on peut se servir de teinture de tournesol rougie par un acide très dilué.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01919009009100

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par le gaz est un simple point, qui décrit une droite parallèle à l’axe

du tambour lorsque le diapason vibre. Si, de plus, le tambour tourne, la droite se transforme en une sinusoïde dont il suffit, pour avoir la

mesure du temps de combustion cherché, de compter le nombre

des boucles. Ce nombre ne dépend pas de la vitesse de rotation du tambour : on peut donc faire tourner celui-ci simplement à la

main. On commence par le mettre en mouvement, puis on enflamme la

substance à l’aide d’une étincelle ordinaire de bobine. A cet effet, le cylindre qui contient la substance est fixé sur un support métal- lique S en communication avec l’un des pôles du secondaire de la bobine B dont l’autre pôle est relié au diapason : l’étincelle éclate entre l’extrémité d’un fil F qui aboutit au centre de la base du cône et la base supérieure du cylindre.

Ce dispositif permet de se rendre compte de l’influence du tasse-

ment, de la composition, etc. d’un corps très inflammable, sur sa vi-

tesse de combustion.

DEUXIÈME QUESTION.

-

Déterminer le temps qui s’écoule entre

l’établissement d’un courant susceptible d’échauffer ou, même, de

volatiliser un fil fin, et l’inflammation d’une substance explosive en-

tourant ce fil.

-

La solution de cette question repose, comme celle de la précédente, sur la trace que les gaz de la combustion de la substance laissent sur un corps en mouvement. Tout le reste a été

suggéré par le professeur ~e’ood, de Baltimore, qui a bien voulu col- laborer avec moi à cette détermination.

Un disque de zinc poli est monté surl’arbre d’un moteur électrique.

Presque au contact du plan du disque et dans le voisinage de son bord, on fixe l’ouverture du tube T qui contient la substance. Celle-

ci, au moment de la déflagration, produira une tache sur la légère

couche de noir de fumée dont on a recouvert le disque au préalable.

I,a communication entre la batterie et le fil qui doit être échauffé

est établie au moyen de deux fils, l’un portant un balai B qui s’ap- puie contre la face postérieure du disque, le second F disposé de

telle sorte qu’il peut être mis en contact avec l’autre face, en un point situé à côté du tube. Ce dernier contact ne dure qu’une frac-

tion de seconde, le fil vivement tiré à la main vers l’extérieur du

disque dans la direction du rayon, quittant le bord du disque avant qu’il ne se soit fait une révolution complète. L’extrémité du fil laisse

sur le noir de fumée une raie Il telle que l’indique la~figure.

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93 Si la substance déf1agre au moment même du contact, la taclie formée A sera à la même hauteur que le commencement du trait tracé par le fil. Si, au contraire, il existe un retard, la tache parai-

tra à un autre niveau, puisque le disque tournant à grande vitesse

aura eu le temps d’entraîner la marque du contact avant que se pro- duise celle de l’explosion.

°

Ce retard s’apprécie au moyen d’un diapason dont l’une des branches est munie d’un petit style de mica qui, mis vivement au contact du disque de la même façon que le fil, imprime sur le

noir de fumée une sinusoïde : il suffit d’en compter le nombre de boucles comprises entre la tache et le point de contact pour avoir la valeur du retard.

Cette méthode pourrait s’appliquer dans tous les cas où il est

nécessaire de connaître avec précision l’instant initial d’un contact

électrique.

’raorslcwE Qr~~s~rlo:~.

-

Déterminer le temps qui correspond à un petit déplacement rectiligne rapide.

-

Contre l’extrémité libre E de la pièce qui se déplace parallèlement à elle-même vient s’appuyer une tige articulée en 0 portant un miroir concave ~1. Celui-ci est éclairé

au moyen d’un faisceau parallèle émané cl’un petit diaplragme D

dont l’image fournie par le miroir vient se former sur une feuille de

papier à calquer tendue sur un châssis et constituant un écran trans-

lucide. A un déplacement donné de la pièce mobile correspondrait

sur l’écran une simple traînée lumineuse verticale, si le faisceau éclai-

J. de Phys., 5* série, t. IX. (Mars 1919.) 8

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rant n’était pas réfléchis, avant de tomber sur l’ecran, par un second miroir plan l~~I’ porté par l’une des branches d’un électro-diapason

vibrant dans un plan horizontal. Le point lumineux décrit donc cons-

tamment sur l’écran une petite droite lumineuse horizontale et une

rotation du miroir détermine sur l’écran l’apparence d’une sinusoïde à axe vertical limitée par deux portions de droite. Un appareil pho- tographique au point sur l’écran, et placé derrière lui, permet d’en- registrer la figure dont l’aspect indique non seulement la durée du

mouvement du mobile, mais encore, d’après 1"écart respectif des boucles, les particularités de ce mouvement (À fig. 3).

QUATRIÈME QUESTION. - Mesurer la vitesse de rotation d’un arbre.

-

On peut se servir du dispositif précédent moyennant l’adjonction,

sur l’arbre tournant, d’un disque percé d’ouvertures à travers les-

quelles passe successivement le faisceau lumineux. Du fait que ce dernier est interrompu un certain nombre de fois par seconde, il

résulte que la sinusoïde produite par un déplacement angulaire du

miroir M est discontinue. Il suffit de compter le nombre d’interrup-

tions renfermées dans un nombre donné de boucles (auquel corres- pond un temps bien déterminé) pour connaître le nombre de tours effectués pendant ce temps et, par suite, la vitesse demandée.

Comme ci-dessus, de la régularité ou, au contraire, de l’irrégularité

des interruptions de la courbe, il est possible de conclure à la cons-

tance de la vitesse ou à des variations dont on peut préciser la

nature (B flg. 4).

On pourrait mesurer ainsi, à un moment donné, sans l’adjonction

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95 d’aucune pièce mécanique, la vitesse de rotation d’un miroir tour- nant : il suturait de disposer le faisceau de telle sorte qu’il fût inter- cepté deux fois par tour par le miroir lui-même.

c I 1 Q L I~ 11 E Q C E s’1 I01 .

-

Déterminer la durée du mouvement de translation d’une tige qui tourne sur elle-même ainsi que la vitesse du mouvement de rotation.

-

On actionne le miroir concave 31 par l’extrémilé, de la tige, comme pour la troisième question, tout en fai-

sant supporter par l’axe un disque percé de trous. La figure rend compte de la marche du faisceau.

L’examen d’une seule courbe permet, alors, de mesurer simultané-

ment les deux vitesses de translation et de rotation et donne, en outre, des indications sur le caractère des deux mouvements

(C. fig. 3).

L’ÉMISSION THERMO-ÉLECTRONIQUE.

Par M. F. WOLFERS.

Lorsqu’un métal se trouve po :’té à un potentiel négatif par rapport

.à l’espace environnant, il omet ces corpuscules négatifs ou électrons

sous l’action de différentes causes; les électrons émis constituent des

rayonnements, identiques au fond, mais auxquels on a souvent

donné des noms différents rappelant la cause qui provoque l’émis- sion ; ces causes sont nombreuses :

Faisceaux de rayons X incidents, ou rayons y des corps radioactifs

(rayons S de Sagnac) ;

Bombardement par ions positifs ou particules ~ des corps radio- actifs (rayons ~) ;

Bombardement par des électrons, faisceaux catliodiques ou rayons a des corps radioactifs (par exemple). Il se produit alors des rayons

cathodiques secondaires ;

Enfin le même phénomène peut avoir lieu simplement sous l’action

d’un faisceau de lumière incidente : émission photo-électrique ; ou

sous l’action d’une élévation de température : é~~zission therïno-élec-

tronique.

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