HAL Id: jpa-00243449
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243449
Submitted on 1 Jan 1970
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Mesures angulaires par gyromètre laser et phénomènes de couplage
J.J. Roland, J.M. Lamarre
To cite this version:
J.J. Roland, J.M. Lamarre. Mesures angulaires par gyromètre laser et phénomènes de couplage.
Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1970, 5 (5), pp.737-742.
�10.1051/rphysap:0197000505073700�. �jpa-00243449�
MESURES ANGULAIRES PAR
GYROMÈTRE
LASER(*)
ET
PHÉNOMÈNES
DE COUPLAGEpar J. J. ROLAND et J. M. LAMARRE
Service d’Aéronomie du C. N. R. S., B. P. n° 3, 91, Verrières-le-Buisson
(Reçu
le 19 mars 1970, révisé le 14 mai 1970)Résumé. 2014 Nous donnons une description théorique des phénomènes de couplages entre
ondes dans un laser en anneau qui permet de calculer les défauts de linéarité.
Nous présentons des résultats de mesures angulaires pour un appareil ayant un faux zéro provo-
qué par effet Langmuir-Fizeau et par effet Faraday.
Les non-linéarités constatées expérimentalement sont en bon accord avec les résultats théoriques.
Abstract. 2014 A theoretical analysis of coupling phenomena in a ring laser is given.
Results of angular measurements are presented for a laser-gyro with Langmuir-Fizeau and Faraday effect bias.
Non linearities are pointed out and compared with theory with good agreement.
1. Introduction. - Les gyromètres laser (lasers
en
anneau)
sont l’un des produits issus du dévelop- pement de la technique des lasers [1]. Dans une cavité polygonale fermée - triangulaire en général - compre- nant un milieu amplificateur, deux ondes laser progres- sives se propagent en sens inverse.En l’absence de toute rotation, les trajets optiques
sont égaux pour ces deux ondes et elles possèdent la
même fréquence.
Pour une vitesse de rotation 03A9 autour d’un axe
perpendiculaire au plan défini par le trajet du faisceau dans la cavité, un principe de relativité généralisée indi-
que que le trajet optique des deux ondes pour accom-
plir un tour est différent. Il en résulte une différence de fréquence entre les deux ondes.
A la sortie du laser, on fait interférer les deux ondes
en les mélangeant et on obtient un battement de fré-
quence f tel que :
f = 4 sIpÂ. Q ; facteur de surface du laser en anneau :
4 s/pÀ
s : surface
du trajet
/? :
périmètre
} du trajetp : périmètre J
 longueur d’onde du faisceau laser.
Pour une durée de la mesure donnée, l’intégration
de la formule précédente conduit à :
N : Nombre de franges qui ont défilé,
0 : Angle de rotation.
(*) Recherche soutenue par la Direction des Recherches et Moyens d’Essai.
Pour un trajet triangulaire équilatéral de 20 cm de
côté et 03BB = 6 328
A,
une frange correspond à 1" d’arc.C’est pratiquement le cas du gyromètre-laser que nous
avons utilisé.
Les gyromètres-laser sont des détecteurs particu-
lièrement sensibles pour la goniométrie. L’angle de
rotation est directement obtenu par comptage. La qualité des mesures est essentiellement limitée par un
phénomène bien connu de couplage entre les deux
ondes qui se produit pour de faibles vitesses de rota- tion.
Ces couplages dus à des rétrodiffusions, altèrent la
fréquence f obtenue, jusqu’à la rendre nulle pour les faibles valeurs de 03A9
(phénomène
de « zone aveugle »).II. Evaluation théorique des phénomènes de couplage.
- La méthode utilisée fait intervenir un système d’équations différentielles non linéaires couramment
employé dans le cas d’oscillateurs couplés
(Adler [2]).
Considérons les vecteurs champ électrique El et E2 pour les deux ondes
(ou
oscillateurs, (Fig. 1). Dansla cavité laser (le résonateur) les deux oscillateurs ayant des pulsations propres Q, et Q2 sont couplés
entre eux
(énergétiquement)
par les phénomènes derétrodiffusion
(d’où
les champs kE, et kE2 [3] avec k «1).
Soient
l’anisotropie créée par rotation ou par effet Langmuir-
Fizeau et
Aw = W2 - WI
la différence de pulsation effectivement détectée.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0197000505073700
738
FIG. 1. - Diagramme de composition des vecteurs champ électrique et champ rétrodiffusé pour les deux ondes.
Dans un diagramme de Fresnel a est l’angle formé
par El et E2. Nous faisons l’hypothèse que l’intensité
El et E2 est la même (ce qui est conforme aux valeurs
expérimentales)
et que de ce fait, le facteur k est le même pour les deux ondes ; alorscf>2 = - Oi = k sin a.
Dans un oscillateur, il existe une relation entre le
déphasage 0 et le décalage en fréquence. Pour 0 1,
cette relation est quasiment linéaire
et
différence effective des pulsations.
Soit
D’où l’équation fondamentale du o locking »
Elle exige que la relation 0 =
A(03A9 -
co) s’établisse très rapidement devant les autres phénomènes(c’est
le cas au moins pour les anisotropies
permanentes).
On pose
en présence de l’anisotropie permanente de fréquence fo et de pulsation AQO = 2 xfo
Examinons les solutions de l’équation (1) dans le
cas où AQ ne varie pas avec le temps
a) Si
on pose
d’où
Ceci correspond à une solution permanente stable où oc = cte et da/dt = 039403C9 = 0.
C’est le cas de la « zone aveugle » où 039403C9 = 0 lors-
que |039403A91 |B|. Cette relation donne la largeur
de la zone aveugle
AQc = ± B
(3)
largeur qui peut être déterminée expérimentalement.
En effet, l’équation (1) n’a de solution permanente
(dot/dt
=0)
que si B sin oc = AQ admet une solution.Rozanov et al. [4] obtiennent une relation analogue
à (2) permettant de connaître AQ par une mesure de a
à l’aide d’un phasemètre.
b 20132013
1
> 1 hors de la « zone aveugle » :on pose
alors
Cette équation permet d’obtenir
a(t)
donc sin a(t),c’est-à-dire la forme du signal couplé hors de la zone aveugle. Cette forme peut être comparée aux résultats expérimentaux.
On calcule ensuite la fréquence de
a(t)
c’est-à-dire la fréquence de battement en fonction de AQ et de h.Lorsque
on a
d’où
sin a est donc un signal
périodique
de pulsationmoyenne :
ou
d’où
La courbe Aco > en fonction de OS2 donne la
réponse en fréquence
(ou
pulsation) du gyromètrepour une anisotropie
(ou
vitesse) 039403A9 variable.Cette méthode permet de retrouver des résultats théoriques en bon accord avec l’expérience et avec
d’autres formulations plus élaborées.
L’utilisation de la formule
(5)
permet d’évaluer lalargeur de la zone aveugle.
Nous avons mesuré des valeurs de B voisines de 350 Hz en moyenne, avec des variations très impor-
tantes au cours du temps (de 200 Hz à 600 Hz).
Les rétrodiffusions proviennent essentiellement des
poussières dans la cavité et des microdéfauts de sur-
face des éléments optiques.
Les variations de B sont dues aux variations des rétro- diffusions lorsque les différents éléments de la cavité
se déplacent (par effet thermique).
III. Description du matériel utilisé (Fig. 2). - Dans l’expérience réalisée au Service d’Aéronomie, nous
avons utilisé un laser en anneau à He-Ne (03BB, = 6 328
A)
de technologie récente, réalisé au Centre de Recherches de la C. G. E.
Ce montage comporte un miroir de sortie légèrement
concave monté sur céramique piézo-électrique per- mettant de modifier la longueur de la cavité donc la
position
des modes par rapport au profil Doppler du gain.Il permet également l’utilisation d’un asservisse- ment de longueur de cavité réduisant les effets des variations thermiques et les effets de variations de
puissance du laser.
Afin de travailler hors de la zone aveugle nous avons
utilisé un découplage produit par l’effet Langmuir-
Fizeau dû au déplacement des ions de l’anode vers la
cathode au centre du tube amplificateur [5].
REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE. - T. 5, NO 5, OCTOBRE 1970
FIG. 2. - Schéma d’ensemble de l’expérience.
ANISOTROPIE PAR EFFET LANGMUIR-FIZEAU. - L’ex- citation du milieu amplificateur
(He-Ne)
par unedécharge
en courant continu donne lieu à un dépla-cement de gaz entre les électrodes.
Cet effet (effet Langmuir) est lié aux collisions sur
les parois chargées négativement et au champ électri-
que le long de la décharge. Il se produit ainsi une cir-
culation des ions actifs vers la cathode au centre du tube le long du trajet laser (l’écoulement se fait de la
cathode vers l’anode à proximité des parois). Ce dépla-
cement d’ions actifs à la vitesse V conduit à un déca-
lage en fréquence par effet Fizeau des courbes de gain
et de dispersion anormale, correspondant aux deux
ondes opposées.
Il en résulte une différence d’indice de réfraction
qui se traduit par un battement de fréquence des deux
ondes à l’arrêt. D’après Aronowitz [8], cette fréquence
de battement fo peut s’écrire :
V : vitesse de déplacement des ions actifs (propor-
tionnelle au courant d’alimentation).
a : terme non linéaire de « mode pulling et pushing » lié au phénomène de dispersion anormale.
(Il dépend en particulier du gain et de la position du mode.)
Nous obtenons ainsi un battement de fréquence de
l’ordre de 1 500 Hz en l’absence de toute rotation. La stabilité du faux zéro est suffisante grâce à la régula-
tion du courant d’alimentation laser à mieux que
10-3.
A la sortie du laser, les deux ondes sont mélangées.
Le battement de fréquence est détecté par une photo-
diode SGD 100 puis amplifié. La détection nous res-
titue linéairement la fonction sin a. Nous dénombrons
50
740
les maxima de cette fonction à l’aide d’un compteur digital (fréquencemètre, chronomètre, périodemètre).
Le résultat de comptage nous fournit le nombre E(rx2 - al/2 03C0), partie entière de la variation de 03B1/2 03C0
pendant la durée du comptage.
La qualité du signal est contrôlée à l’oscilloscope
pour éviter les zones de couplage et de compétition
entre modes.
Le gyromètre est placé sur une table tournante permettant d’obtenir une précision de 1" d’arc sur les angles de rotation mécaniquement repérables.
Cette table a été étalonnée par procédé optique avec
une
précision
de pointé de 0,5" d’arc.Le support de la table tournante d’un
poids
de2 500 kg a été implanté dans un sous-sol. Ce montage réduit considérablement les effets gênants des chocs et
des vibrations.
IV. Mesures
angulaires
et non-linéarité. - La durée du comptage, pour une mesure, est T = 10 s.Elle est définie par l’horloge interne du compteur
(précision 10-6).
Pendant le temps T on effectue la rotation d’un angle 0 à mesurer.Le nombre total de franges Ni obtenu au bout du
temps T et après rotation d’un angle 0 est la somme
du nombre de franges correspondant à l’angle de
rotation 0, soit N, et du nombre de franges dû à l’anisotropie par effet Langmuir-Fizeau No.
No = fo T est le nombre de franges correspondant
à l’anisotropie lors de la rotation.
Il est évalué par la mesure de la fréquence d’aniso- tropie à l’arrêt pendant les 10 secondes = T précé-
dant et suivant la rotation.
Ceci implique un contrôle rigoureux de la stabilité
de la fréquence d’anisotropie
(présence
de fluctuations et de dérives).représente le nombre de franges correspondant à l’angle de rotation repéré par la
graduation
de la tabletournante. Les mesures effectuées correspondent à
8 = 10°,15°, 20°, 250 et 300 pour T = 10 s (vitesse de
rotation
3°/s).
Expérimentalement,
nous avons obtenu une disper-sion des mesures (pour des angles de rotation de 10° à 300)
qui
varie de + 25 franges à + 10 franges. Cettedispersion
est essentiellement due aux dérives de fopendant
la durée du comptage(T).
- L’incertitude sur l’angle de rotation est + 5"
d’arc
(± 5
franges).- L’incertitude sur le comptage ne dépasse pas
± 1 frange.
- L’incertitude sur fo peut varier de ± 5 franges à
± 20 franges si les dérives sont rapides
(il
faudraitdonc diminuer
T).
Pour les vitesses de rotation utilisées et compte
tenu de la valeur de l’anisotropie à l’arrêt fo N
1 500 Hzles mesures sont affectées par la non-linéarité.
Pour étudier ce phénomène, nous faisons varier fo
par effet magnétique : à la sortie du tube amplificateur
les deux ondes traversent deux prismes de verre tra-
vaillant par transmission sous incidence de Brewster.
En plaçant à proximité de ces prismes des aimants permanents nous produisons un effet Faraday [6]
qui modifie le trajet optique des deux ondes et provo- que une
anisotropie.
ANISOTROPIE PAR EFFET FARADAY. - Considérons
un matériau transparent de longueur 1 placé dans la
cavité et supposons que les deux ondes le traversant
en sens inverse soient polarisées circulairement. Si le matériau possède une constante de Verdet V et s’il
est soumis à un champ magnétique H (parallèle au
trajet)
l’indice de réfraction est plus élevé pour unsens de polarisation que pour l’autre.
d’où la différence de chemin optique :
Dans le laser en anneau si les deux ondes sont pola-
risées circulairement on obtiendra donc ainsi une
fréquence de battement f telle que
(dvo = clp intervalle entre
modes).
Soit
Pour une polarisation rectiligne l’effet Faraday pro- duit une rotation a du plan de polarisation telle que
a = V. H. l et dans le laser en anneau il n’y a pas créa-
tion d’une fréquence de battement. Pour le laser que
nous utilisons, du fait des incidences de Brewster, les deux ondes sont
quasiment
rectilignes : la polarisa-tion est légèrement elliptique
(rapport
des axes = 30)l’effet Faraday est 30 fois plus faible que pour des
polarisations circulaires mais nous obtenons néan- moins ainsi en fréquence près de 2 000 Hz pour 100 G.
Typiquement, nous avons obtenu des fréquences d’anisotropie de 1 500 à 4 000 Hz ce qui nous a permis
d’étudier l’influence des résidus de couplage sur la
linéarité.
Nous avons porté sur les courbes
(Fig.
3), pour chaque valeur de 0 : (100, 20°, ..., 300), le nombre defranges correspondant à 100 (c’est-à-dire le facteur N/9 à un multiple près, en fonction du nombre total de franges détectées
Nl).
FIG. 3. - Indications angulaires du gyromètre-laser (NIO)
en fonction de la vitesse moyenne de rotation (pour deux fréquences d’anisotropie f o).
Ni correspond à une vitesse de rotation moyenne
calculée pendant la mesure (vitesse moyenne : cte x
NIIT).
Les deux courbes tracées correspondent à deux
séries de mesures pour des fréquences d’anisotropie :
Les conclusions sont les suivantes :
Le facteur de surface 4 sIp est voisin de 1 (si 0 est exprimé en secondes d’arc). Il y a environ 35100 franges
pour 36 000 secondes d’arc.
Ce facteur varie d’une expérience à l’autre à cause
des variations de position des différents éléments de la cavité.
Lorsqu’on passe de 100 à 200 le défaut de linéarité
correspond
à110 franges pour fo = 2 600 Hz soit 3,1 x 10- 3
80 franges pour fo = 3 720 Hz soit 2,3 x 10-3.
La linéarité s’améliore lorsque la vitesse moyenne de rotation augmente.
A partir d’une vitesse moyenne de 2,50/s, le défaut
de linéarité est du même ordre de grandeur que l’incer- titude des mesures.
En utilisant la théorie du paragraphe II, nous pou-
vons retrouver ces résultats expérimentaux. Nous fai-
sons l’hypothèse simplificatrice que la vitesse de rota- tion est constante.
Nous avons calculé une valeur
approchée
de lacorrection B à apporter aux mesures
angulaires
comptetenu des paramètres et de la méthode utilisée lors des
manipulations
où E : erreur en nombre de franges
0 : angle de rotation (en nombre de
franges)
fo : anisotropie à l’arrêt.
t’ : durée de la rotation lors de l’expé-
rience
(
T = 10 s).ho ~ fo B :
facteur d’erreur à l’arrêt.h1 ~ 03B8 Bt’
+ h : facteur d’erreur en rotation.Nous avons porté sur les courbes expérimentales (Fig. 3) les valeurs théoriques ainsi obtenues pour
chaque valeur de
0
( fo
= 2 600, 3 720 Hz, et B = 600 Hz) .Il existe un bon accord entre les valeurs expérimen-
tales et les valeurs évaluées théoriquement. Les écarts
restent de l’ordre de grandeur des incertitudes.
V. Conclusions et poursuite de l’étude. - L’accord entre les résultats
théoriques
et expérimentaux obte-nus nous permet de conclure que les considérations
théoriques simples utilisées conduisent à une interpré-
tation correcte des phénomènes de couplage.
Nous avons pu en déduire une méthode de mesure de la largeur de la zone aveugle B qui est le paramètre
essentiel.
Les manipulations effectuées prouvent que l’effet
Langmuir-Fizeau ne permet pas d’obtenir une aniso-
tropie fixe suffisamment élevée pour éviter l’influence des couplages. Par ailleurs on ne peut évidemment pas
mesurer par cette méthode des rotations de sens quel-
conque.
L’effet Fizeau peut être supprimé par une alimenta-
tion symétrique à deux cathodes et une anode et à
courants continus contrôlés. Le
découplage
des ondespeut être alors obtenu (en vue de la détection inertielle
en particulier) par l’introduction d’une anisotropie
périodique
de la forme AQO = a cos mt qui balaie lazone aveugle à la fréquence co/2 x. L’erreur qui en
résulte reste faible devant les dérives de l’appareil
( 0,1 o/h).
La solution choisie par Honeywell [7] consiste à imposer ce balayage par rotation alternative du gyro- mètre à 40 Hz avec une amplitude de quelques cen-
taines de secondes d’arc.
Nous effectuons actuellement des essais d’anisotro-
pies périodiques par effet Faraday et par effet Fizeau
(qui
présentent l’avantage de laisser le gyromètre fixe),en coordination avec une étude théorique de ces phé-
nomènes.
Remerciements. - Les travaux présentés ici ont
été effectués au Service d’Aéronomie du C. N. R. S.
742
Nous remercions M. le Professeur Blamont, directeur,
et M. Huriet pour leur aide constante et bienveillante.
Nous tenons également à remercier les ingénieurs du
groupe gyromètre-laser du Département Recherches Physiques de base de la C. G. E. pour les conversa- tions fructueuses que nous avons pu avoir.
Bibliographie [1] MACEK (W. M.) et DAVIS (D. T. M.), App. Phys.
Letters, 1963, 2, 67.
[2] ADLER (R.), Proc. IRE., 1946, 34, 351.
[3] ARONOWITZ (F.) et COLLINS (R. J.), App. Phys. Letters, 1966, 9, 55.
[4] ROZANOV (N. N.), VINOKUROV (G. N.) et DANILOV (D. B.), Optics and Spectros., 1967, 23, 4.
[5] DESSUS (B.), CATHERIN (J. M.) et MIGNE (J.), C. R.
Acad. Sc., 1966, 262, 1691.
[6] YEE (M.), Mem. Arti. Française, 3, 443, 1965.
[7] KILLPATRICK (J.), I. E. E. E. Spectrum, 1967, 44.
[8] PODGORSKI (T. J.) et ARONOWITZ (F.), I. E. E. E. Q. E., 1968, 4, 1.