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Sur quelques espèces de l'Albien inférieur de Vöhrum (Hanovre)

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Sur quelques espèces de l'Albien inférieur de Vöhrum (Hanovre)

COLLET, Léon William

COLLET, Léon William. Sur quelques espèces de l'Albien inférieur de Vöhrum (Hanovre).

Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, 1907, vol. 35, no. 3, p. 519-529,pl.8

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:138322

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1 / 1

(2)

MÉMOIRES

DR LA

SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENl~VE

VOLUME 35, FASCICULE 3.

SUR QUELQUES E~PÈCES DE L'ALBIEN INFÉRIEUR

DE VOHRUM (HANOVRE)

PAR LE DOCTEUR

LÉON W. COLLET

Privat-Doccnt et Assistant au Laboratoire de Géologie de l' Université de Genève.

Avec la planche 8 et 10 figures.

INTRODUCTION

Nous avons trouvé au Comptoir suisse de Minéralogie et de Géologie de Genève une superbe collection d' Ammonites provenant de l' Al bien de Vohrum près de Peine (Hanovre), dol1t les échantillons étaient pour la plupart vaguement déterminés sous le nom de Acanthoceras aff. Milleti d'Orh. sp.

Après une étude détaillée nous y avons reconnu les formes suivantes : Douvilleiceras Bigoureti Seunes sp.

Douvilleiceras Bergeroni Seunes sp.

Parahoplites Grossouvrei Jacob.

· Pé"fi;tiltoplites Uhligi Anthula.

Parahoplitès aschiltaensis Anthula.

A côté de ces formes, dont certaines comme nous le verrons plus loin rappellent la faune de Clansf.l,yes décrite par M. le Dr Jacob", nous avons rencontré des formes nouvelles à côtes plus ou moins flexueuses et d'auttes à côtes bituberculées rentrant dans le groupe du Parahoplites Nolani Sennes sp.

1 JACOB, CH., Etude sur les Ammonites et sur l'horizon stratigraphique du gisement de Otansayes, Bull. Soc. Géol. France, 4• ~érie, T. V, p. 399, 190ii.

MÉM. soc. PHYS. ET ms:r. NAT. DE GENÈVE, VOL. 35 (1907). 64

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1/ I

fj

520

L.-W. COLLET

M. le Dr J acob\ dans son étude du gisement de Clansayes, signale en passant que le Gault d'Hildesheim, dont il possède des fossiles communiqués par M. Schrammen, contient des espèces nouvelles du groupe de Parctlioplites Nolctni Sennes sp.

Le matériel que nous avions à notre disposition, tant par le nombre que par l'état de conservation des échantillons, nous engagea à donner une description détaillée des espèces non velles de la collection du Comptoir de Genève.

Qu'il me soit permis de remercier ici mon maître M. le Professeur Ch. Sarasin des conseils qu'il n'a cessé de q1e prodiguer du_rant ce travail. M. Beclot, directeur du Musée d'Hîstoire Naturelle, a bien voulu mettre à'ma disposition les appareils de son service photographique, .qu'il reçoive ici l'expression de ma sincère gratitude.

C-On•e.

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.. /Jo. ff<4t

À~·}

DESCRIPTION DES ESPÈCES

PARAHOPLITES JAcom nov. sp . Pl. 8, fig. t, 2 et 3.

Acanthoceras Milletianum d'Orb. sp. var. plesiotypica Frite! 2•

Diamètre . . . 33mm (1) 54mm ( 1)

Hauteur du dernier tour . 15 " (0,45) 21 • (0,38)

Largeur 12 » (0,36) 16 » (0,30)

Ombilic . . . . . 11 )) 17

Fig. 1. Section de Parahoplites Jacobi nov. Rp.

Agrandissement de 2.

Nous décrivons comme espèce nouvelle des échan- tillons très abondants dans l' Albien de Vohrum et qui nous paraissent pouvoir se rapporter au Pctrnhoplit~s sp.

cf. Nolani Sennes, décrit et figuré par M. Jacob 3 •

Nos échantillons étant en parfait état de conservation nous pouvons en donner la diagnose suivante: Coquille discoïdale à tours peu embrassants, visibles sur les

'J./

3 de leur hauteur. Au diamètre de 33111111, les côtes, sur la ï·égion ventrale, sont au nombre de 24 par demi-tour. Au diamètre de 7om111, le plus gros connu, elles sont au nombre de 20. Les côtes principales flexueuses, partent du bord de l'ombilic et traversent la région ventrale sans aucune atténuation à partir d'une hauteur de tour

1 Ibidem, p. 409.

2 FRITEL, Sur les variations morphologiques d' Acanthoceras Milletianuin d'Orb. sp., Le Naturaliste, l •r nov. 1906, Paris.

" JAcon, lac. cit., pl. XIII, fig. 1.

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QUELQUES ESPÉCES DE L' ALBIEN INFÉRIEUR DE VOllRUl\f ~21 de 10rnm. Chez les jeunes, à la hauteur de 6mrn les côtes s'atténuent presque entière- ment sur le pourtour externe et forment de petits tubercules marginaux. La région ventrale est plane jusqu'à la hauteur de 13mm, dimension à partir de laquelle elle s'arrondit légèrement. Les côtes secondaires naissent vers le tiers externe et sont droites. Les jeunes, généralement jusqu'à une hauteur de tour de 6mm, possèdent des côtes principales peltocératiques partant de l'ombilic, où elles forment un tuber- cule mousse et se bifurquent vers le tiers extr.rne après avoir formé un tubercule latéral. Les côtes principales sont. droites jusqu'à la bifurcation et les deux côtes qui naissent alors du tubercule latéral sont légèrement infléchies en avant.

Cloisons. -Le lobe ventral est beaucoup moins profond que le 1er lobe latéral.

"'La selle ventrale, beaucoup plus large que la 1 re selle latérale, est divisée en deux parties inégales par un petit lobe~ la partie externe étant plus large et plus haute que la partie interne : Le 1er lobe latéral est allongé et plus large dans sa partie supérieure, de plus il est légèrement dissymétrique. Le 2° lobe latéral, de beaucoup plus court que le 1er, est très asymétrique.

Fig. 2. Cloi~on de Parahoplites Jacobi nov. sp. Agrandi~sement de 5.

Rctpports et diffërences. -Cette espèce nouvelle, à diamètre égal, semble corres- pondre au mauvais échantillon figuré par M. Jacob sous le nom de Pctmhoplites sp.

cf. Nolani Seunes.

Elle se distingue du Parahoplites Nolctni Seunes sp. par des côtes moins nom- breuses et un ombilic plus grand.

Chez les adultes la forme des tours rappelle celle de Parahoplites Milleti d'Orb.

sp., mais les côtes sont beaucoup plus fiexueuses.

Les formes figurées par M. Fritel sous le nom de Acanthoceras Milletianum d'Orb. sp. var. plesiotypica sont des Pctrahoplites Jctcobi sp. nov.

MÉ:ll. SOC. PHYS. ET RIST. NAT. DE GENÈVE, VOL. 35 (1907). 64*

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~22 L.-W. COLLET

PARAHOPLITEs SARASINI nov. sp.

Pl. 8, fig. 9, 10 et 11.

Acanthoceras Milletianum d'Orb. sp. var. nodosicostata Frite! 1•

Diamètre 53mm (1) 37mm (1) 27mm (1)

Hauteur du dernier tour . 23 • (0,43) 17 • (0,46) 12 » (0,45)

Largeur 16 • (0,30) 13 • (0,35) 10 n (0,37)

Ombilic 16 • 12 • 8 •

Au nombre de 47 par tour, sur la région externe, presque toutes les côtes par- tent simplement de l'ombilic à l'exception de 8 qui sont bituberculées. Le tubercule

Fig. 3. Section de Parahoplites Sarasini nov. sp.

jeµne agrandi. 2 fois.

latéral est le premier qui apparaisse à une hauteur de tour de 5mni; il se trouve au milieu des flancs et donne naissance à deux côtes. Petit à petit on voit apparaître le tu hercule ombilical qui se développera toujours plus tandis que le tubercule latéral, qui après l'apparition de ce dernier s'est déplacé vers le tiers externe, dis- paraît complètement à partir d'une hauteur de tour de 10 ou 12mm suivant les échantillons. Le nombre des côtes bituberculées n'est pas constant. Dans l'échan- t.illon de 27mm les côtes forment de légers tubercules marginaux puis traverseut la région siphonale en subissant un aplatissement très marqué. A une hauteur de tour de 5mm la région externe est . lisse et les côtes

s'arrêtent en formant des petits tubercules marginaux.

Dans les adultes les côtes ordinaires s'atténuent tou- jours plus dans la région ombilicale et tendent à partir en faisceaux des tubercules ombilicaux. La région siphonale, de plane qu'elle était chez les jeunes, devient subplane et les tubercules marginaux que nous avons vus se former chez ces derniers disparaiss~nt pour

/

Fig. 4. Section de Parahoplites Sarasini nov. sp.

adulte grand. nat.

faire .place à un élargissement des côtes qui atteint son

maximum sur la région siphonale. Les côtes alors passent par externe en formant un chevron très net.

dessous la région

1 Sur les variations morphologiques d' Acanthoceras Milletianum d'Orb. sp., Le NaturaliRte, l•r nov. 1906, Paris.

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QUELQUES ESPÈCES DE L' ALBIEN INFÉHIE.URE DE VOHIWM

a23

Cloisons. - Les cloisons du Pamhoplites Sarasini nov. sp. se rapprochent beaucoup de celles du Parahoplites Jacobi nov. sp. et ne s'en distinguent que par la selle ventrale qui est moins massive mais dont la partie externe est aussi plus haute que la partie interne.

Rapports et diffërences. ~ L'ornementation des jeunes rappelle vaguement celle du Parahoplites Teffryanus Karsten, provenant de la vallée d'Akuscha (Daghestan) et figuré par Anthula i, mais le Parahoplites Sarasini se distingue nettement de l'adulte du Parahoplites Teff'ryaanus .figuré par Karsten 2 par un omb.ilic plus grand, des côtes moins fiexueuses et une paroi ombilicale presque perpendiculaire.

Au diamètre de 53mm, la dernière partie du dernier tour du Parahoplites Sara- sini rappelle l'ornementation du Parahoplites Grossouvrei Jacob. Il .se distingue néanmoins nettement de cette dernière espèce, par la présence chez les jeunes de côtes bituberculées et en général par une ornementation plus fine.

Par le fait de ses tours surbaissés chez les jeunes nous avons dans le Paraho.:

plites Sarasini sp. nov. une forme de passage des Parahoplites aux Douvilleiceras du groupe du Douvilleiceras Bigoureti. Seunes sp.

Nos échantillons correspondent aux figures d' Acanthoceras Miltetianum d 'Orb.

sp. var. nodosicostata de M. Fritel.

PAuAHOPLITEs U11L1c1

A ntktila.

Pl. 8, fig. 6, 7 et 8.

Acanthocera.t Milletianum d'Orb. sp. var. elega.n .. ~ Frite!•

Diamètre 5omm (1) 26mm (1)

Hauteur du dernier tour 22 ' (0,44) 11 ' (0,42)

Largeur. 17 • (0,34) 9 " (0,34)

Ombilic. 14 • 8 •

M. Anthula 4 ayant basé la détermination du Parahoplites Uhligi nov. sp. sur un seul échantillon de la vallée d' Akuscha, du diamètre de l 2Qmm, il nous paraît

1 AN'l.!~rur,A, UefJcr die Kreide(o11silie-n d~ I(aukaS1'S1 Dcit. Pnliiont. u11d Geol. Os~crreich-U ngnrn s und dell Orien.r~, Band XII, Hcft III, Ill. 8, fig. U cl., 1900.

3 JLl.uSTRl'I, Geognostische Vel'/u1ltnisse des we.~tlic/11m Col.wnbien cler he1tti{fe1n ·11mt Grcnacùi und 1'quador, Vcrh:mcllungcn der Ve rn.~mmluug clcntschor Nat.urforscher und Acrzte Îll Wii:n, P l. IV, fig. 1 a et 1 b, 1856.

· 3 FRITEL, Sur les variations morphologiques d' Acanthoceras Milletianum d' Orb. sp., Le NatnraliRte

1er nov. 1906, Paris. . . .

4 ANTHULA, loc. cit., pl. X, fig. l a et p. 114.

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524

J..-W. COLLET

tout indiqué de figurer des échantillons plus jeunes de l'Albien de Vohrum, que nous rapportons à la même espèce et d'en donner une description plus complète.

Les tours sont ornés de côtes ftex.ncuses fasciculées, généralement par trois, à un tubercule ombilical mousse.

Fig. 5. Section de Parahoplites Uhligi Anthula.

jeune agrandi. 2 fois.

Jusqu'à une hauteur de tour de 5mm les côtes for- ment des tubercules marginaux et ne traversent pas la région externe plate. Petit à petit nous voyons les côtes traverser cette dernière en subissant ·un fort aplatissement. Enfin à la hauteur de 22mm les côtes ne forment plus de tubercules marginaux, mais s'épaississent simplement en arrivant sur le bord de la région externe subplane qu'elles traversent.

Les tubercules ombilicaux, au diamètre de 50111m comme à celui de 26mm, sont au nombre de 18 par tour.

Les tours sont visibles dans l'ombilic sur plus de la moitié de leur hauteur.

Les parois de l'ombilic sont perpendiculaires dans les adultes.

Chez les jeunes les flancs sont convexes, tandis que chez les adnltes, à mesure qne la région siphonale, d'angulaire qu'elle était dans le jeune âge, devient arromlie, ils devien- nent plats et la plus grande largeur du tour se rapproche de la partie ombilicale.

Fig. 6. Se«tion de Parahoplites Uhl/gi.

Adu \te grand. nat.

Cloisons. - Le lobe ventral est court, tandis que le 1er lobe latéral est pro- fond et assymétrique. La selle ventrale est plus découpée que chez le Pcirnhoplites Jcicobi nov. sp. La 1 re selle latérale est courte et découpée. Le 2me lobe latéral, très court, à une direction nettement oblique à celle du 1er lobe latéral.

Jl<tpports et dli./féi·ences. - Le Pc(Jmhoplites Uhbigi, A11th11la se distingue du Pctmhoplites Nolcini Sennes sp. par un ombilic beaucoup plus petit et la présence de tubercules ombilicaux à la naissance des côtes.

Il se rapproche beaucoup du Pcirnhoplites Weissi1 Neum. et Uhlig, mais s'en distingue pourtant par ses tubercules ombilicaux.

1 NEUMAYR ET UHLIG, Ueber Animonitiden aus den Hilsbildungen Norddeutschlands Palaeontographica., Band XXVII, pl. XLVI, fig. 1, Cassel, 1881.

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QUELQUES ESPÈCES DE L' ALBJEN INFÉRIEUR DE VOHRUM

J2J

Les figures de Parahoplites Uhligi Anthula que nous donnons rappellent beau-

CQUP celles de Acanthoceras Milletianum, d'Orb. var. elegans de M. Frite! i.

Fig. 7. Cloisons de Parahoplites Uhligi. Anthula.

Agrandissement 3,1\.

PARAHOPLITES HANOVRENSIS

nov. sp.

Pl. 8, fig. 4 et 5.

Nous figurons sous le nom de Pcirahoplites hanovrensis une ammonite dont l'or- nementation et la forme générale, chez l'adulte, rappellent beaucoup celles du Parahoplites Uhli,qi Anthula, mais qui se distingue de cette espèce par la présence 1r chez le jeune de petits tubercules latéraux.

Diamètre . 53mm (1)

Hauteur du dernier tour Largeur

23 » (0,43) 20 )) (0,37) Ombilic

0

Fig. 8. Section de Parahoplites hanovrensis nov. sp.

Agrandissement de 2.

15 »

Cloisons. - Le l 0r lobe latéral, symétrique, est moins profond que chez le Parahoplites Uhligi An- thula. Le 2me lobe latéral, symétrique, est moins obli- que que chez cette dernière espèce. Les selles plus massives, en particulier la ire selle latérale, et la moins grande différence de longueur entre le lobe ventral et le 1er lobe latéral donnent aux cloisons du Para- hoplites hanovrensis sp. nov. un caractère légèrement Douvilleicératique.

Rapports et différences·. - A l'inverse de ce qui se passe dans les jeunes du Parahoplites Sarasini nov. sp., les tubercules ombilicaux apparaissent les premiers.

1 FruT&L, loc. cit.

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;)26

L. -W. COLLET

Les tubercules latéraux beaucoup plus faibles que dails cette dernière espèce, don- nent également naissance à deux côtes et disparaissent rapidement.

Fig. 9. Cloisons de Parahoplites hanovrensis nov. sp.

Agrandissement de 4,6.

A une hauteur de tour de 5mm, tout comme dans le Pcvrahoplites Uhl-igi Anthula, nous avons une interruption des côtes sur le pourtour externe d'où il résulte des tubercules marginaux. Petit à petit les côtes aplaties passent par dessus le pour- tour externe qui dans les adultes devient subplan. Les tubercules font alors place à un épaississement des côtes.

Douv1LLEICERAS BIGoURETI

Seunes

sp.

Nous avons rencontré dans la collection du Comptoir Géologique de nombreux échantillons qui rappellent les figurr.s de Douvüleiceras Bigoureû Seunes sp. don- nées par M. le Dr Jacob dans son mémoire sur le gisement de Clansayes (Pl. XIII, fig. 6 a et 6 b ).

Les cloisons de cette espèce n'étant pas connues nous les figurons ici.

Si l'on compare les cloisons de Douvilleiceras Bigoureti Seunes sp. à celles des Parahoplites figurées précédemment, on remarque que la seule différence absolue réside dans le fait que le lobe ventral est beaucoup plus profond que dans les Parahoplites. Une autre différence d'ordre relatif consiste dans le fait que la 1 ro selle latérale est plus massive et moins haute que chez les Parahoplites.

La prédominance de la partie externe de la selle ventrale des Parahoplites se retrouve également chez les Dou'villeiceras, tout comme la prédominance de la partie interne de la 1 re selle latérale.

Les cloisons que nous figurons ici montrent de plus d'une manière très nette l'influence des tubercules sur la ligne de suture. Dans la cloison supérieure le

1er lobe latéral est complètement déformé par l'apparition, à sa base, d'un gros tubercule latéral qui du même coup élargit un peu le 1er lobe latéral de la cloison

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QUELQUES ESPÈCES DE L' ALBiEN INFÉRIEUR DE VOHRU.M

a27

inférieure. La 1"0 selle latérale est normale dans la cloison supérieure tandis que dans l'inférieure elle est considérablement resserrée par le gros tubercule latéral et un petit tubercule ombilical.

Fig. 10. Cloisons de Douvilleiceras Bigoureti Seunes sp.

Agrandissement de 4,6.

En résumé, pour se faire une bonne idée de la cloison de Douvilleiceras Bi,qou- reti, il faut tenir compte de la selle ventrale et du 1er lobe latéral de la cloison infé- rieure puis des termes de la cloison supérieure à part!r de la l1'0 selle latérale.

Comme on le voit, il existe un étroit lien entre les cloisons de Douvilleiceras et de Pcirahoplites de l' Al bien inférieur et nous ne pouvons que confirmer les vues de M. Jacob 1 en rattachant les uns et les autres à la même origine.

1 JAcon, CH., Etudes paléontologiques et stratigraphiques sur la partie moyenne des terrains crétacés dans les Alpes françciises et les régions ·voisines. Grenoble, 1907, Allier frères, p. 116.

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~28 L.-W. COLLET

CONCLUSIONS

Dans une publication récente « U eber das Auftreten der Gattungen und Gruppen von Ammonitiden in den einzelnen Zonen der unteren KreideNorddeutsch- lands ,, M. von Koenen 1 envisage la faune de Algermissen-Vohrum comme appar- tenant à celle des couches à Parnhoplites Milleti d'Orb. sp.

Plus récemment encore M. Stolley 2 dans sa .note « Ueber ein norddeutsches Aequivalent der Clansayes-Fauna Südfrankreichs und der Schweiz " fait égale- ment rentrer la faune de Algermissen-Vohrum dans les couches à Pœrahoplites Mil- leti cl' Orb. sp., tandis que la faune de Bettmar, caractérisée par Parnhoplites Noluni Seunes sp., Pctrnhoplites cf. Nofoni Jacob, Douvilleicerns Cornueli cl'Orb. sp. serait l'équivalent de celle de Clansayes.

Nos déterminations nous ont montré que la faune de Vohrum est très voisine sinon l'équivalent de celle cle Clansayes. Nous n'y avons pas rencontré un seul Parahoplites Milleti d'Orb. sp. taudis que les Douvilleicerns Bigoureti Seunes sp. et Pctrahoplites Jacobi nov. sp = Parcûwplites cf. Nola.ni Jacob, sont très abondantes.

Il existe néanmoins une différence entre la faune de Vohrum et celle cle Clan- sayes. Dans cette dernière localité, comme il ressort des études de M. Jacob, nous sommes en présence d'une faune nettement différenciée ce qui n'est pas le cas de celle clu Hanovre. La faune cle Clansayes, pour nous, représente une faune d'émi- gration dans laquelle, comme il est naturel, les termes de passage manquent tandis que dans la faune du Hanovre nous trouvons des formes non encore différenciées avec de nombreux types de transition.

En parlant des cloisons de Douvilleiceras Bigoitreti Seunes sp. nous avons dit que par l'étude des cloisons des Douvilleiceras et des Pc1,rahoplites de l'Albien inférieur on était amené à rattacher ces formes à la même origine. Or quelle est cette origine?

M .. Jacob~, dans un ouvrage récent, fait dériver les Parahoplites albiens de

1 Nachricht der K. Gesell. der Wissen. zu Gottingen. Math. phys. Klasse. Sitz. vom 12. Jan. 1907, p. 8 sep.

" Centralblatt für Min. Geol. und Palaeont., 1. Mai 1907, p. 266.

s JACOB, loc. cil., p. !JO.

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QUELQUES ESPÈCES UE L' ALBIEN INFÉRIEUR DE VOHRUM ~29 Hoplites angulicostatus d'Orb, sp. Or cette dernière forme 1 est un terme de passage à certains Crioceras et ne peut pas donner des formes comme le~ Parahoplites. Par ses cloisons Hoplites angulicostatus d'Orb. sp. se rattache, comme l'a montré M. Ch. Sarasin 2, an groupe de Hoplites amhligonius N eum. et Uhlig.

L'origine des Parahoplites de l 'Albien inférieur nous paraît devoir être cher- chée dans Je Hoplites Gargasensis d'Orb. sp. et plus loin dans Je Hoplites Thur- manni Pictet du groupe de Hoplües neocomiensis d'Orb. sp. Il existe en effet un étroit lien entre les cloisons des Parahoplites albiens et ces dernières formes, comme le montrent les dessins de M. Sarasin 3•

Genève. Laboratoire de Géologie de l'Université. 10 Juillet 1907.

' SARASIN et CH. ScHôNDEI.MAn:u, Etttde monographique des Ammonites du Orétacique inférieur de Châtel St-Denis. M~m. Soc. Paléont. Sni~se, vol. XXVIll, 1901, p. 81.

2 Quelques CO'flsidérations sur les genres Hoplites, Sonneratia, Desinoceras et Puzosia., llull. Soc. GéoL, France, 3· Rérir, T. XXV, p. 770, 1897.

s SARAsrN, loc. cit. ·

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EXPLICATION DE LA PLANCHE 8

j i. P<mihoplite~ Jacobi nov. sp. grandeur naturelle. P . .120

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( 6 .. Parahoplites Uhli,qi. Anthula. grandeur naturelle. P. 523

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9. Parahoplites Sarasini nov. sp. grandeur naturelle. P. 52:! -:;.. ./7.

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Léon-W. COLLET. - Quelques espèces de .l'Albien inférieur de Vôhrurit.

Pl. 8.

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