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UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA DE BEJAIA FACULTE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES DEPARTEMENT DES SCIENCES SOCIALES THEME

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(1)

UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA DE BEJAIA FACULTE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

DEPARTEMENT DES SCIENCES SOCIALES

Mémoire de fin de cycle en vue d’obtention du diplôme de master en sociologie du travail et des ressources

humaines THEME

Préparé par: Encadré par :

MAZOUZ Massinissa M

r

: DJADA Mahmoud KHALIFI Farouk

Session Juin 2016

Etude comparée sur le rapport au travail des employés Cas de : - Les Moulins de la Soummam SPA de

Sidi Aich

-Entreprise Travaux Bâtiment TCE Mazouz

Abdenour

(2)

Remerciements

N os

remerciements les plus sincères s’adressent à notre créateur, le tout puissant, l’eternel des armées qui nous accordé la grâce divine et tous les atouts possibles pour que nous soyent au bout de ce travail qui n’était pas facile. Qu’il soit loué à jamais car ous sommes l’ouvre de ses Mains.

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos profonde gratitude et nos sincères remerciements à Mr DJADA Mahmoud pour tout le temps qu’il nous à consacré, ses directives précieuses, et pour la qualité de son suivi durant toute la période de la réalisation de ce modeste travail.

Nous tenons aussi à remercier vivement Mr MAZOUZ Abdenour qui à accepté de nous accueillir en stage au sein de l’entreprise Travaux Bâtiments tout corps d’état (ETB TCE) sans oblié tout le pesonnel.

Nous tenons aussi à remercier vivement MrSAAOUI H qui à accepté de nous accueillir en stage au sein des Moulins de la Soummam SPA de Sidi aich sans oblié tout le personnel.

L’affection oblige d’adresser nos remerciements à nos familles qui ont beaucoup assisté matériellement, moralement, financièrement toutes les fois que j’étais dans le besoin.

Nos remerciements vont enfin à tous nos chers amis.

Nos remerciements s’adressent à tous nos camarades étudiants.

(3)

Dédicaces

Nous dédions ce modeste travail :

A nous parents pour leurs soutient et encouragement.

A nos frères. Surtout juba et kouciela

A nos proches et toutes nos familles.

A nos chers amis et tout les gens que nous aimons.

A tous ceux qui sont proches de nos cœurs.

Au bonheur des plus chers.

Massinissa farouk

(4)

Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : le cadre méthodologique de la recherche

Préambule

1- Les raisons de choix du thème...6

2- Les objectifs de la recherche ... 6

3- La problématique... 7

4- Les hypothèses ... 8

5- Définition des concepts clés ... 9

6- La démarche méthodologique………...12

7- Les obstacles rencontré ... 14

Conclusion du chapitre...…. 15

Partie théorique Chapitre II : la portée de la notion de rapport au travail dans le domaine socioprofessionnelle.

Préambule 1- Mise en contexte historique de la notion du rapport au travail……….16

2- Le rapport au travail un nouveau champ d’étude………..16

3- Définition de la notion de rapport au travail……….17

4- Le rapport au travail : instrumental et expressive ………20

5- Typologie des formes du rapport au travail………..22

6- La place du travail dans l’identité des personnes ……….26

7- La place du travail et le sens du travail chez les jeunes européennes ………..26

8- Insertion professionnelle et les attentes vis-à-vis du travail ………...……….28

Conclusion du chapitre……….……….29

(5)

sommaire Partie pratique

Chapitre III : présentation des deux organismes d’accueilles

Préambule

I- Présentation de l’organisme des moulins de la Soummam de sidi aich…………..30 II- Présentation de l’entreprise travaux bâtiments TCE Mazouz Abdenour…………31

Chapitre IV : analyse et interprétation des donnes recueille

Préambule

I- Présentation des caractéristiques personnelles………33 Conclusion……… .41 II- Analyse et interprétation des donnes relative a la recherche………..41 1- Analyse et interprétation des donnes relative a la première hypothèse …………..….41 2- Analyse et interprétation des donnes relative a la deuxième hypothèse………...47 3- Analyse et interprétation des donnes relative a la troisième hypothèse ………..56

Conclusion du chapitre……….62

Conclusion générale

Liste bibliographique

Les annexes

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La liste des abréviations

abréviation Signification

ANEM Agence National d’Emploi

ANSEJ Agence Nationale de Soutien d’Emploi de Jeune CDD Contrat Durée Déterminé

CH Chapitre

Etc. Etcétéra (et tout le tralala) ETB Entreprise Travaux Bâtiments GP Gestionnaire de Personnelle

GRH Gestion des Ressources Humaines

Numéro

SPA Société Par Action

TCE Tous corps d’état

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La liste des tableaux

Numéro Titre secteur page

1 dimension et indicateurs du rapport au travail selon

ANCTIL Mélanie 11

2 La répartition des enquêtés selon le sexe A-étatique B- privé

33 34 3 La repartions des enquêtés selon l’âge A-étatique

B- privé 35

4 La repartions des enquêtés selon état matrimoniale A-étatique

B- privé 36

5 La repartions des enquêtés selon le poste occupe A-étatique B- privé

37 38 6 La repartions des enquêtés selon lieu de résidence A-étatique

B- privé 39

7 La repartions des enquêtés selon l’enceinté professionnel

A-étatique

B- privé 40

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Introduction générale

Le travail est une constellation d’actes humains ;(actes de relations, de sentiments, de paroles, de création, d’imagination, de penses…etc.) C'est-à-dire un réseau convergent de

«mises au monde» des multiples facettes de l’être, du sujet, son rôle ultime est d’établir paix et harmonie entant que médiateur entre l’homme et son monde.

Au sein d’une entreprise, le travail vise la satisfaction des différents besoins des humains, du biologique partagé entre le différents travailleurs, ou psychologique spécial pour chaque individu, ou économique du moment que la finalité de tout travail est d’avoir un salaire.

En fait le travail est indispensable au bonheur de l’individu, il lui procure épanouissement à travers la réalisation de ses ambitions, et permet de l’amener dans un processus de socialisation à la construction d’une identité en harmonie avec son milieu social et professionnel.

Le travail est un moyen de s’intégrer dans une société et d’évoluer sur le plan personnel, car il offre l’opportunité d’avoir un statut social valorise. En revanche, il faut reconnaitre que cela n’est pas toujours le cas, le travail peut aussi constituer un lieu de souffrance ou l’individu peut se heurter à diverses pression et contraintes de tout ordre, dans l’accumulation qui engendre stress, souffrance .

Afin de traiter notre objet de recherche ; «le rapport au travail des employés au sien de l’entreprise», on a fait le choix de deux entreprise différente l’une étatique et l’autre privé , notre objectif et d’analyser le rapport au travail qu’entretiennent les employés dans leurs vie professionnel depuis l’entrée sur le marché de travail, vu de comparé entre les travailleurs de l’entreprise de «les moulins de la Soummam» et les travailleurs de «l’entreprise travaux bâtiments (TCE)». Le rapport au travail se caractérise par trois variables : l’importance absolue que les jeunes attribuent au travail, son importance comparativement auxautre sphère de vie et les valeurs que les jeunes cherchent à réaliser par le travail. En particulier, nous nous intéressons aux relations de travail entre les part de ces entreprises, même aux attitudes vis-à- vis de leur travail, et réalité accorde à cette dernier, d’autres éléments sont également étudies tels que le regard des jeunes sur leur l’entreprise de travail, et leur poncé sur les deux secteurs.

Cette recherche se déroule en trois temps, le premier démarré en février au on a fait des études intérieurs, même dont on a tracé notre objectif par cette recherche, le deuxième temps

(9)

Introduction générale

C’est la période de notre stage pratique c’est déroulé d’une période limité en deux mois, le troisième temps de l’étude est actuellement en cours et se terminera le 20.05.2016. Pour répondre à nos questions nous avons adopté un plan de travail réparti en quatre chapitres : Le premier chapitre :est composé de l’approche méthodologique de la recherche, ce dernier est consacré à la construction de la problématique, les hypothèses, la définition des concepts clés, la méthode et technique utilisées ainsi que les difficultés rencontrées lors de notre enquête et l’élaboration de notre recherche.

Le deuxième chapitre : est intitulé «la portée de la notion du rapport au travail» il est consacré aux définitions du rapport aux travails, l’importance et la place du travail dans l’identité des personnes ainsi que la typologie des formes du rapport au travail.

Le troisième chapitre : est consacré à la partie pratique dont on a commencé par la présentation de l’organisme d’accueil des MOULINS DE LA SOUMMAM (SPA) SIDI AICH, puis de l’organisme d’accueil de L’ENTREPRISE TRAVAUX BATIMENTS TOUS CORPS D’ETAT MAZOUZ ABDENOUR BEJAIA.

Le quatrième chapitre : Est consacré en premier lieu à la présentation et l’analyse des caractéristiques personnelles des enquêtés, chez les salariés enquêtés dans les deux entreprise de notre recherche que on a site au paravent.

En deuxième lie consacré à l’analyse et à l’interprétation des données recueillies à la lumière des hypothèses entre les travailleurs des deux secteurs étatique et privé. D’abord on a commencé par la première thématique qui parle sur la reconnaissance sociale, puis aux attitudes des enquêtés envers leurs travail, en dernier, la troisième thématique qui soigne le choix d’entreprise, dont on a discuté les hypothèses, après on a résumé nos résulta de la recherche. En fin on termine notre recherche par une conclusion générale.

(10)

Introduction générale

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Chapitre I Cadre méthodologique Préambule :

Ce chapitre comprend un résumé sur la méthodologie suive depuis le début de notre recherche, jusqu’à la fin. Il nous donne un éclairage sur les différentes technique, méthodes et outils employée, afin que notre recherche soi méthodique et scientifique.

1. Les raisons du choix du thème

Nous avons fait le choix de travailler sur ce thème pour deux sortes de raison : - la première est subjective, reflétant notre intérêt purement personnel au sujet.

- La seconde est objective, elle concorde à la fois avec notre curiosité intellectuelle et notre formation académique.

Notre premier intérêt s’est porté sur la thématique du rapport au travail du fait que nos connaissances premières nous ont conduites à nous interroger d’abord sur ce qui est de la relation entre le travailleur et son métier. De là, nous nous sommes surtout intéressé à la manière avec laquelle les travailleurs interagissaient au quotidien avec leur milieu professionnel. Pour cella on a pris deux entreprises dans deux secteurs différents, l’une étatique (LES MOULINS DE LA SOUMMAM SPA) et l’autre est privé (E.T.B /T.C.E). La seconde raison qui nous a stimulés à effectuer ce travail réside dans l’intérêt scientifique que suppose le thème. La relation au travail, sa représentation ainsi que le degré d’attachement qu’en témoignent les employés ne peuvent être appréhendés que par une étude rigoureuse ayant pour objectif de comprendre quel sens les employés du secteur du bâtiment accordent- ils à leur travail.

2. Les objectifs de la recherche

Les objectifs que nous avons assignés à notre recherche se situent dans les principaux points suivants :

- Comprendre la diversité des perceptions des salariés envers le travail et ce, en analysant les déterminent de l’impotence et le sens que les salariés accordent au travail. Cet objectif nous servira de fil conducteur pour notre recherche car, nous recherchons avant tout à vérifier dans quel contexte s’exprime le rapport au travail de ces employés du secteur privé (E.T.B./T.C.E) et le secteur étatique (LES MOULINS DE LA SOUMMAM).

- A partir de ce premier objectif, nous voulons développer en tenant à savoir si les salariés entretiennent un rapport instrumental ou expressif au travail. Ces deux termes reviennent dans la littérature liée à notre sujet, nous allons en fournir des définitions qui tentent de les cerner.

(12)

Chapitre I Cadre méthodologique 3. Problématique

Au cours de ces dernières années, la question de la valeur du travail est au cœur des débats sociologiques. Ces préoccupations sont surtout visibles dans le cadre de la condition salariale, le rapport au travail n’est pas fait d’extériorité à l’égard de ce travail au motif qu’il s’inscrit dans le cadre d’un lien de subordination et se ferait au profit d’un employeur motivé par un bénéfice économique, il n’est pas nécessairement dicté par le principe de la mesure de ce que le salarie consent à l’employeur, c’est-à-dire le salaire est l’un des facteurs qui dicte le rapport du salarié.

L’évolution du travail contribue à rendre le rapport au travail plus compliqué ; aussi source de tension qui appelle des nouvelles formes de régulation.

De ce fait changent les conditions de travail tel que le stress et les pressions situées dans ce contexte, ainsi que les techniques utilisées et aussi les comportements humains. C’est parce que dans le cadre du travail, les rapports permettent l’apparition d’une forme collective de l’identité que l’individu est en interaction avec d’autres personnes :«le rapport au travail correspond à une notion sociologique née de l’idée que le travail c’est-à-dire l’activité physique et intellectuelle destinée à produire des biens et services sous différentes formes représente la pierre angulaire de la vie sociale et, par conséquent ; l’activité par excellence pour rendre raison de la société. La notion de rapport au travail a surgi par la suite pour designer plus largement les attitudes à l’égard de cette activité, attitudes traduites en termes d’attentes, de valeurs, de représentations, de statut et de droits et sur la base desquels nait l’indenté personnelle et collective.»1

Dans ce contexte, les individus semblent accorder une valeur sociale au travail.

Cependant, le travail revoie également à une valeur économique, instaurée par l’économie de marché. L’officialisation du travail semble accentuer les différences entre les formes du travail. Au volet « confirmé » du travail principalement lié à l’emploi s’oppose le volet « infirmé».Cette évolution nous interroge sur le rapport au travail, le sens actuel de ce terme chez les jeunes.

1-ANCTIL Melanie, les nouvelles générations et sens du travail des jeunes en quête d’expressivité au travail et d’un plus grand équilibre dans la vie, «chapitre IV le rapport au travail des jeunes : le premier élément d’une définition et d’une classification», collection mémoires et thèses, université LAVAL, 08/2006, In, http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/23823/ch05.html, 15/02/2016, 21 :40.

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Chapitre I Cadre méthodologique

Cela étant, la sociologie a vu naitre la distinction entre les différentes notions du rapport au travail«instrumental » et« expressive »pour qualifier le travail en rapport avec les attitudes et les valeurs adoptent par les individus à son égard.

En effet, le travail acquiert une couleur instrumentale lorsqu’il s’aligne dans l’esprit de celui qui l’exerce, sur une activité qui correspond à un moyen par rapport à une fin.

En ce que concerne la qualité expressive du travail, il s’affiche quand son exercice s’élargit à des valeurs, voire à des symboles d’accomplissement personnel et d’identité.

Le travail salarié représente aujourd’hui le repère identitaire central de la vie, il structure et organise la trajectoire de la vie et le quotidien.

Nous avons choisi de mener notre étude auprès des jeunes travailleurs dans le secteur étatique et le secteur privé, cette catégorie présente la particularité d’être rattachée d’une façon significative à son emploi. D’un autre côté, ce choix s’est opéré dans le sens où notre problématique exige une participation accrue des acteurs interrogés. Sur cette base nous avons proposés trois questions secondaires faisant écho à notre question principale est de savoir quel est le rapport au travail qui existe dans l’entreprise ? En vue de comparer entre le secteur étatique et secteur privé.

Les trois questions secondaires sont posées comme suit :

- Quel sont les facteurs qui amènent à la création d’un réseau sociale dans l’entreprise ? - Quels sont les attitudes des employés envers leur travail ?

- Par quoi les employés sont influencé à faire le choix entre le secteur privé et le secteur étatique ?

4. Les hypothèses :

- 1erhypothèse :

Le travail est un cadre ou les employés se créent leur propre réseau de reconnaissance sociale.

- 2émehypothèses :

Les attitudes des employés vis-à-vis du travail déterminent le rapport au travail qu’entretiennent les employés dans l’entreprise.

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Chapitre I Cadre méthodologique

- 3émehypothèses :

La rémunération est un facteur qui influence sur le rapport au travail des employés et leurs choix de secteur, privé ou étatique.

5. Définition des concepts et mots clés :

Chaque recherche scientifique ou académique est caractérisée par un ensemble de concepts importants et propres à elle, «la conception est plus qu’une simple définition ou convention terminologique. Elle constitue une construction abstraite qui vise à rendre compte du réel …»2.

Et notre recherche est loin d’être différente des autres puisqu’elle comporte plusieurs concepts que nous jugeons indispensables de s’arrêter devant eux pour les définitions suivantes.

1) Le travail :

Le concept du travail signifie en latin tripalus : trios poteaux «pali» immobiliser l’animal à ferrer.

EnAnthropologie, dans les sociétés archaïques, le travail est : « la distribution des activités en fonction d’objectifs pratiques, mais obéissant à des impératifs non matériels (statut, prestige) liés à des rapports sociaux et culturels».

C’est en ce sens que le travail manuel est attribué aux esclaves, alors que le travail intellectuel est réservé aux hommes libres.

En sociologie, la définition du travail est très variée dépendante de la conception de l’homme et de son rapport à la nature.

Recouvrant des déférents types de travaux : «travail manuel, intellectuel».

En générale, «le travail est une activité humaine plus au moins pénible source d’efforts et de satisfaction, ordonnée à la production des choses utiles».3

Le travail en sociologie se caractérise par :

a. C’est une activité qui produit un bien ou un service.

b. C’est une activité insérée dans un processus d’échange.

c. Il se déroule dans un cadre social (il se fait avec et pour les autres).

Le travail implique l’ordre, c’est un facteur structurant la vie des individus.

Le travail est source de règles, de normes, de contraintes et de conflits.4 2) Le rapport au travail :

2-ANCTIL Melanie,op.cit, ch IV.

3-, ibid, ch IV.

4- POTOCKI Malicet Danielle, Elément de la sociologie de travail et de l’organisation, édition economica, paris, 1997, page 08.

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Chapitre I Cadre méthodologique

Le rapport au travail renvoie à l’ensemble des valeurs et des croyances concernant la place du travail dans la vie d’un individu lesquelles guident ses conduites et orientent ses attitudes le travail structurant l’ensemble de la vie, c’est également dans un tel cadre l’on s’y fait des amis, il est aussi un espace de reconnaissance sociale et économique.

Le rapport au travail se rapporte à la fois à la satisfaction que procure le travail mais aussi à la signification que les uns et les autres attribuent à cette activité et à la place qu’ils lui réservent dans leurs existence ainsi à l’importance ou à la valeur accordé au travail.5

2-1-la satisfaction au travail :

Renvoie relativement à la motivation des individus au travail par les différentes conditions (la politique de l’entreprise, la rémunération, les relations entre collègues).

La satisfaction au travail à une relation directe avec les qualités intrinsèque que les individus accorde au travail ( la nature de la tache exécutés elle –même ), à l’épanouissement qu’il lui attribuent, aussi elle a trait avec la rétribution c’est –à-dire aux avantages matériels tels que la rémunération ; et en dernier, elle renvoie à la qualité des relations humaines qui existent dans l’espace sans négliger le facteur d’ambiance qui est un élément essentiel dans la satisfaction des individus dans le milieu de travail.

2-2- la finalité du travail :

Celle-ci renvoie ainsi à l’importance qu’accordent les individus à la tache exercée, c’est-à-dire que lorsqu’il travaille sur une tache, ils trouvent ou donnent un sens à cette activité dans l’exercice même de ses fonctions, donc ici le travail est considéré comme un moyen d’accomplissement personnel.

2-3- centralité du travail

Renvoie relativement à l’importance et à la place qu’occupe le travail dans la vie des individus, dans l’organisation de leurs activités au travail et hors travail.

Pour ceux qui mettent le travail au premier plan de leur projet de vie, recherchent toujours un travail qui leur permettent de se réaliser et de s’identifier, un rapport qui leur procurent une certaine reconnaissance sociale et acquérir un statut professionnel plus élevé. Ils consacrent tout leur temps au travail afin de mettre en valeur leur compétences, car c’est un milieu d’où appartiennent-ils et ou travaillent-ils par plaisir.

5-ANCTIL Melanie, opcit, ch IV.

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Chapitre I Cadre méthodologique

une définition opérationnelle du rapport au travail :

Le rapport au travail : renvoie à la manière dont les jeunes ou les travailleurs perçoivent le travail dans leur existence ; celui-ci reste central dans la construction de l’identité ainsi qu’au sens et la valeur que ces derniers leur entraccordés, c'est-à-dire s’il est le plus important que les autres domaines de la vie (famille, loisirs etc.….) et aussi un lieu central pour la constitution des sociabilités.

Soulignons que ce modèle d’analyse et de description des rapports au travail est inspiré de l’étude de Mélanie Anctil présenté dans son mémoire de maitrise intitulé :

«Les nouvelles générations et le sens du travail des jeunes».

Tableau N01 :dimension et indicateurs du rapport au travail selon Mélanie Anctil.

Dimensions Sou dimensions Indicateurs

Le rapport au travail

1.1 Centralité du travail

Temps volontairement consacré au travail

Étanchéité du travail

L’identification à l’espace du travail

1.2 finalité du travail

Importance accordée aux éléments extrinsèques

Importance accordée au contenu des taches en elles-mêmes

Attachement à la profession (investissement émotionnel dans l’emploi)

1.3 satisfaction au travail

Rétribution économique

Facteurs de motivation et satisfaction Facteurs démotivants et d’insatisfaction Condition du travail

3- les attentes au travail

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Chapitre I Cadre méthodologique

le travail est une activité très importante dans la vie des individus car elle permet de se valoriser, se réaliser mais aussi les travailleurs ont des attentes à son égard telles que la rémunération en premier degré parce qu’ils n’attendent qu’un salaire très élevé en contre partie de leurs efforts, ensuite, des avantages sociaux, la communication entre collègues et/ou supérieurs (responsable), ils attendent une reconnaissance à l’égard du rendement, la sécurité d’emploi etc.….

4- rapport instrumental au travail :

Les individus qui ont un rapport instrumental, sont ceux qui ont une conception matérialiste ce qui signifier que pour eux le travail est juste une façon de gagner de l’argent et de trouvent ainsi leur satisfaction dans la rétribution issue de cette activité, leur attachement au travail est faible car ils ne donnent pas de valeur à celui-ci ou de l’importance. Pour eux c’est hors travail qu’ils trouvent un sens à la vie.

6

- la démarche méthodologique :

Tout recherche scientifique est caractérisée par une méthode et les techniques qui guident le chercheur vers la réalisation et la concrétisation des objectifs auxquels elle est destinée effet, cette démarche énumère les différentes étapes suivies par la chercheure pour réaliser sa recherche, ainsi elle expose la méthode scientifique utilisée, les techniques appliquées et le choix d’échantillon de cette recherche.

a) La recherche bibliographique :

Dans un premier temps nous avons réuni une documentation concernant les concepts clés de notre thème de recherche à savoir : le rapport au travail des salariés dans les deux secteurs, privé et étatique. Ainsi que sur ouvrages généraux concernant la méthodologie. Cette recherche bibliographique est menée à la bibliothèque de notre université mais surtout sur internet (revues scientifiques numériques, sites des bibliothèques des universités canadiennes et françaises) vu la nouveauté du thème traité (rapport au travail).

b) La méthode et technique utilisée :

La méthode utilise dans une recherche scientifique se démarque par : le sujet à étudie, l’ensemble des objectifs à atteindre et aussi les caractéristique de notre échantillon, donc :

«La méthode est un ensemble de procédures, des démarches presse adoptées pour arrive à

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Chapitre I Cadre méthodologique

un résultat. En science sociale, la méthode est primordiale et procède utilise lors d’une recherche en eut résultats».6

La méthode que nous avons adopté dans notre recherche, c’est la méthode qualitatif

«Une étude qualitative est une étude destinée à recueillir des éléments qualitatifs, qui sont le plus souvent non directement chiffrables par les individus interrogés ou étudiés, est le plus souvent réalisée par des entretiens collectifs ou individuels menés auprès d’échantillons réduits. Elle vise généralement à comprendre en profondeur des attitudes ou comportements»7. Basé sur l’entretien, Selon RAYMONDE Quivy :«l’entretien est une méthode de recueil des informations au sens le plus riches , il reste que l’esprit théorique du chercher doit rester continuellement en éveil de sorte que ses propres interventions amenant des éléments d’analyse aussi féconde que possible, et les méthodes d’entretien se distinguent par la mise en œuvre des processus fondamentaux de communication et d’interaction humaine»8. C’est la nature de notre thème qui nous a imposé de suivre cette technique.

D’abord en s’est présenté sur le terrain de recherche avec un entretien qui compose de 13 questions réparties sur quatre axes, chaque axe comporte une série de questions et une thématique qui est en rapport direct avec l’objet de recherche.

1. Le premier axe il comprend les données personnelles, telles que l’âge, sexe, et la situation socioprofessionnelle etc.

2. Les trois autres axes ont un rapport avec le rapport au travail, ou avec notre recherche.

Pour bien cerner notre recherche on a consulté une liste bibliographique telle que les ouvrages de la bibliothèque centrale de l’université de Bejaia.

c) La population étudie

Selon M. Anger, La population d’étude «est un ensemble de tous individus qui ont des caractéristiques qui corresponde aux objectifs de la recherche»9.

6-ANGERS Maurice, initiation pratique a la méthodologie des sciences humaines, édition casbah, Alger, 1997, page 09.

7Http : //www.définition-marketing.com/definition d’étude qualitative, 10/02/2016, 1O :40.

8QUUIVY Ray monde et LUK VAN Compntloudt,manuel de recherche en science social, 2emeédition, paris, 1995, p194.

9ANGERS Maurice, op.cit,page, 228-229.

(19)

Chapitre I Cadre méthodologique

Dans notre recherche, la population d’étude est l’ensemble des différents salaries de l’entreprise travaux bâtiment tout cour d’état (ETB /TCE), Et Les salaries de les moulins de la Soummam(SPA).

d) Le choix de l’échantillon

Est un ensemble représentatif d’une population mère.

La durée de l’enquête de terrain : notre enquête déroulée à l’entreprise (E.T.B/T.C.E) et L’entreprisede les moulins de la Soummam (spa)avec une échéance d’un deux mois du (06 mars au 05 mai 2016), donc. On a fait des entretiens sur Cèze salaries qui travaillent dans des postes différent, on a rien trouve comme difficultés ou moment d’acquière les informations car la majorité ayons un niveau d’étude élevé, c’est des personnes savent répondre à nos questions.

On a opté pour un échantillon non probabiliste représenté par la méthode accidentelle.

Les échantillons accidentels ont de tous les échantillons non probabilistes ceux qui offrent le moins de garanties. Et pourtant, les technique correspondantes sont celles qui apparemment semblent laisser la plus grande place au hasard ».10 A cette effet notre recherche porte sur un échantillon de 16 salariés repartie en deux échantillons de huit salariés pour chaque entreprise, 5% de 176 salariés par rapport à l’état et 4% de 192 salariés par rapport au privé, qui sont repartie de déférentes services, trois catégories socioprofessionnels à savoir les cadres les agents de métrises et les agents d’exécutions.

6. Les obstacles de la recherche

Comme toute recherche académique et scientifique notre recherche a été confrontée des obstacles t’el que :

 Le manque de la documentation au niveau de notre bibliothèque qui traite notre sujet.

 Le majore, c’était au niveau de l’administration qui entame vraiment n’autre recherche a couse les retards que nos fait à chaque fois, à l’exemple pour signer une convention de stage pour commencer la recherche.

10- GAUTHIER Benoit, recherche social : (de la problématique à la collecte des données), Ed Université de Québec, 4émeédition, Ed Québec, 2003, page 222- 223.

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Chapitre I Cadre méthodologique Conclusion :

A travers ce chapitre on a mis-en lumière à l’aspect méthodologique de la recherche, dans lequel on a fait une présentation claire de processus de l’enquête qui nous permettent de recueillir les données nécessaires sur le terrain pour pouvoir confirmer ou infirmer les hypothèses.

(21)

Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

Préambule :

Dans ce chapitre il sera examiné successivement la notion du rapport comme un nouveau champ d’étude, ensuite le sens accordé au travail, on parlera aussi du rapport au travail que les travailleurs entretiennent ils dans le monde du travail en abordant sa nature intrinsèque et ses facteurs extrinsèques, puis de la place accordé au travail dans l’identité des personnes, ainsi que 1 insertions professionnelle et les attentes vis-à-vis du travail et en dernier lieu on exposera les formes du rapport au travail.

1. Mise en contexte historique de la notion du rapport au travail :

Historiquement, le rapport au travail et les attitudes dans la vie conjugale ont toujours étaient largement déterminés par les conditions sociales d’existence et le milieu culturel d’appartenance des individus la transformation de la signification du travail et les relations familiales est intimement liées à l’émergence du sentiment moderne de soi.1

Par ailleurs, les individus n’entretiennent pas le même rapport au travail. Différentes études tentent, en effet à montrer que les individus adoptent une attitude spécifique à l’égard de leur travail selon leur position sociale. Toutefois d’autres recherches menées récemment laissent à ponces que l’influence du milieu sociale sur l’orientation au travail tend à s’estamper, sans néanmoins disparaitre complètement. Le rapport au travail suit ainsi une évolution parallèle à la transformation de l’identité. Tout comme elle, il tende à varier de moins en moins selon le milieu social.de plus, l’émergence d’une nouvelle figure de l’individu a la recherche de son bonheur et de son épanouissement personnel transparait dans la façon d’appréhender le travail.

2. Le rapport au travail : un nouveau champ d’étude

La notion de rapport au travail se caractérise par l’hétérogénéité de ses usages. Selon la conception la plus répondue, l’expression renvoie à l’idée que «le travail c'est-à-dire l’activité physique et intellectuelle destinée à produire des biens et services sous différentes formes représente la pierre angulaire de la vie sociale, et par conséquent l’activité par excellence pour rendre raison de la société». Bien que sa définition ne fasse pas consensus

1-GAGNE Marie, Identité et rapport au travail des différences persistantes selon le milieu sociale,thèse présentée à la faculté des études supérieures de l’université Laval dans le cadre du programme de maitrise en sociologie pour l’obtention du grade de maitre et arts(M.A), Québec, 2009, page 05.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

dans la littérature, trois principaux perspectifs semblent avoir récemment dominées la majorité des travaux sur le sujet.

La perspective la plus généralement admise lie le rapport au travail à la satisfaction éprouvée par les salariés dans l’exercice de leur fonction. Une seconde perspective examine le rapport au travail à partir de la signification que l’individu attribue à cette activité, et la troisième renvoie à la centralité du travail.

En effet, le concept de rapport au travail revêt une multitude de sens, nous l’exprimons sous l’ongle des «attitudes traduites en terme d’attentes, de valeurs, de représentation, de statu, de droits et sur la base quelle naissent l’identité personnelle et collective». Nous l’entendons comme la façon d’exercer son travail de se le représenter et de vivre son expérience professionnelle, il renvoie à la satisfaction qu’on en tire, au sens qu’on lui accorde et il articule dans une composition complexe, parcours individuels et histoire collectives vécus dans une composition complexe, Parcours individuels et histoire collective au niveau de l’entreprise qu’a l’extérieure de celle-ci.2

3. Définition de la notion du rapport au travail :

Le concept de rapport au travail a été utilisé dans une pluralité de sens.sa définition dans la littérature ne fait pas consensus, mais une des acceptations les plus répondus renvoie à l’idée du travail comme « la pierre angulaire de la vie sociale et, par conséquent, l’activité par excellence pour rendre raison à la société ……et le rapport au travail désigne les

‘’attitudes’’ à l’égard de cette activité, attitudes traduites en termes d’attentes, de valeurs, de représentation, de statuts, de droits et sur la base desquels naissent l’identité personnelle et collective». Une tentative d’organisation des travaux sur le sujet a permis de repérer trois perspectives qui examinent la satisfaction éprouvée dans l’exercice de sa fonction, la signification attribué à l’acte de travailler ainsi que la place de travail dans la vie des individus.3

Le rapport au travail, tel que nous l’avons défini, s’exprime dans la manière d’exercer son travail, de se le présenter et de vivre son expérience professionnelle. Il se présente comme une rencontre entre des démentions multiples a l’individu, au milieu professionnelle et plus globalement a la société qui forge ainsi un ensemble de valeurs et de croyances lesquelles, à

2- TOUATI Oumelkhir, Rapport au travail et dynamique de transformation du métier ingénieur dans le contexte algérien, thèse présenté à la faculté des études supérieures à l’université Montréal et à l’école des hautes études en sciences sociales, en vue de l’obtention du grade de philosophie docteur (PH.D) en sociologie, paris, décembre,2007, page 01.

3-Ibid.page 195.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

leur tour, déterminent la place du travail dans la vie de l’individu et la satisfaction qu’il influencer par les caractéristiques de celle-ci : type d’activités, modes de contrôle, système de pouvoir et hiérarchie, modalités de gestion, culture d’entreprise. Les façons d’être au travail renvoient aussi à la position d’acteur, au sien d’une organisation, source de pouvoir et de stratégie et sont liées à la manière de vivre la relation et les échanges avec les autres qui façonnent l’image de soi et les représentations des autres.4

3.1. La satisfaction au travail :

La question du salaire est un paramètre important en termes de satisfaction au travail, mais il n’est pas le seul, car ils existent plusieurs autres moyens apparts l’argent pour être satisfait au travail.

Selon le psychologue américain Frederik Irving Herzberg (1923-2000), il y a des éléments qui mènent à la satisfaction au travail tel que l’ambiance au travail, aussi travailler dans un climat vraiment sécurisé contribue à la stabilité émotionnelle sens oublie les bonnes relations entre attribué aux travailleurs ainsi qu’une marge d’autodétermination sont des facteurs mélioratifs.

Pour saisir le rapport au travail des salariés les travaux (1971) et de Maslow (1943) et bien d’autre se sont penchés et intéressés à la satisfaction que procurent deux principales dimensions de l’activité de travail :

*le contenu de la tache elle-même (facteurs intrinsèque à la tache).

*les conditions de travail et les relations de travail (facteurs extrinsèque).

C'est-à-dire dans le premier cas, la satisfaction est liée au contenu de la tâche, à l’acte de travail lui-même ainsi qu’à l’épanouissement qu’il procure d’une part, et d’autre part, elle peut dé pendre de la rétribution associé à l’activité du travail- une rétribution dans le salaire fait l’élément essentiel auquel s’ajoutent des avantages matériels : horaire, promotion ….Ou Encore de la qualité des relations avec les collègues et de l’ambiance de travail dans l’entreprise et le second ce rapport a la relation que l’individu entretient avec le milieu de travail désignée comme des facteurs extrinsèques à la tâche.

La satisfaction est le concept le plus ancien, utilisé depuis cinquante ans par les psychologues de travail.il désigne ce qu’appelle dans «nature et cause de la satisfaction dans le travail», un état émotionnel positif ou plaisant, résultant de l’évaluation faite par la personne de son travail de ses expériences de travail.

4- TOUATI Oumelkhir, op.cit, page 32.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

Cet état résulte de la réalisation des attentes conscientes ou inconscientes à l’égard du travail. Ces attentes peuvent être extrêmement diverse : besoin désire idéal du moi, volonté de conformité au groupe. Le fait de satisfaire des besoins ou des désirs n’est pas en soi un facteur qui pousse à l’action, contrairement au discours souvent entendu du type : «du personnel satisfait travail bien».5

Finalement la satisfaction au travail semble l’largement varier s selon le statut social, celle-ci augmentant la catégorie socioprofessionnelle, le niveau de diplôme et le revenu. Entre

6les souhaits d’épanouissement de soi au travail exprimés réalisation affective s’insère donc un écart qui va croissant à mesure que le statut social s’abaisse.67

3.2. La signification du travail :

Lae rapport au travail exprimé sous l’angle du sens qui lui est attribué par les individus est abordé dans des travaux aussi anciens que ceux de weber, celui-ci dans l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, a été le premier à établir le lien entre rapport au travail et croyances religieuses pouvant affecter et la mentalité et considérant le travail comme source de d’accomplissement de soi. Cette idée partagée par des thèses, dites expressives, faisant du travail une source d’accomplissement, de valorisation et d’épanouissement pour celui qui l’exécute. elle ‘oppose a des thèses instrumentalistes qui restreignent le travail a des aspects purement matériels et extérieure a la tache même, faisant de la rétribution du travail et non de la valeur intrinsèque de la tâche à accomplir le facteur d’accomplissement personnel.8

Donc, de façon générale, la signification du travail est de donner à chacun les moyens de s’accomplir sur le plan personnel. En effet, en effet, le travail en ce sens, stimules et utilisé le potentiel de chacun, de tels propose rejoignent ceux de certains auteurs affirmant que le travail représente encore aujourd’hui une importance source d’accomplissement et reconnaissance sociale. En effet, le travail devient «me moyen» d’atteindre des buts extérieurs au travail. Il apparait aussi comme le moyen de gagner la vie, comme un lieu de sociabilité ou encore comme le moyen d’acquérir un statut.

3.3. Centralité du travail :

enfin, la troisième perspective envisage l’impotence du travail dans la vie des individus et la relation qui le lié à la sphère hors travail, comme la famille ou encore les loisirs Goldthorpe et al (1972) montre un engagement dans le travail et une identification a celui-ci

5- LUK Galizia, La gestion des conflits dans l’entreprise, mémoire présente et réalise pour l’obtention du diplôme universitaire supérieur de gestion des entreprises, mais2003, page 43.

6-GAGNE Marie, op.cit, page 48.

8- TOUATI Oumelkhir,op.cit, page, 196.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

d’autant plus importants que le travail occupe une place conséquente dans la vie des individus.9

Les travaux dans le domaine du travail montrent que le rapport au travail se rapporte aussi à l’importance, à la place ou à la valeur accordée au travail par chaque individu dans sa vie. Tel que les travaux de (Beathge), menés auprès des jeunes allemands âgé de (19 à 25 ans), montent à cet effet que le rapport au travail est lié certainement aux exigences formulées par les jeunes à l’endroit du travail, mais qu’il s’intègre en outre à une conception plus générale de la vie qui tient compte de l’importance que l’individu accorde aux différentes dimensions de sons existence à savoir le travail, la famille ainsi que les loisirs…..

cette étude arrive ainsi à la conclusion que ceux qui placent le travail en premier dans leur projet de vie auront tendance à rechercher un qui soit porteur des sens, un travail dans lequel ils peuvent aspirer, s’engager, se réaliser un travail qui leur procure une certaine reconnaissance sociale et un statut professionnel élevé.

Ceux pour lesquels la famille constitue le principal élément structurant leur identité, auront tendance à reléguer le travail et les loisirs en second plan de leurs préoccupations.

Il est aussi intéressant de constater avec BEATHEGE qu’une dernière catégorie de jeunes a une conception de la vie orientée par l’équilibre entre le travail et la vie privée.

4. Le rapport au travail : instrumental et expressif

Le rapport au travail tel que nous l’avons défini renvoie aussi au sens revêt le travail pour les individus, mettant ainsi en avant les valeurs qui modèlent les conduites et les attitudes au travail. Nous abordons cette partie en appuyant sur les démentions

«instrumentale», qui reflète la nature du travail sous forme d’avantages matériels. Et

«expressive», plus liée à l’accomplissement (GAUTHIER B, 2004)10 4.1 .rapport instrumental au travail :

Le rapport au instrumental au travail renvoie à un aspect matérialiste, c'est-à-dire que les travailleurs donnent une grande importance à l’argent en premier lieu, aussi ils considèrent le travail comme une source sociabilité, ce qui veut dire un lieu d’affectivité ou ils créent des relations sociales au sien de l’entreprise ainsi qu’un moyen pour acquérir un statut.

9- TOUATI Oumelkhir,op.cit, page 197.

10-Ibid, page 201.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

4.1.1.le travail comme instrument :

Dans cette tendance, l’importance du travail salarié comme source d’identité est remise en question. Le travail n’est plus le centre, mais juste un temps de vie parmi d’autres, principalement, le levier permettant l’accès à une meilleure qualité de vie après les heures de travail, c'est-à-dire s’investir ailleurs, dans les loisirs, la culture, vie privée, et se servir du travail comme un moyen afin d’accéder à ces autres sphères de la vie pleinement.

En effet, la dimension instrumentale semble différencier plus nettement le travail dans l’esprit des anciens qui, correspond d’emblée au sentiment de se réaliser, par apport aux jeunes qui choisissent davantage des options du questionnaire comme : avoir un bon salaire et des avantages matériels ou encore évoluer dans leurs carrière.11

4.1 .rapport expressif au travail :

Ceux qui entretiennent un rapport expressif, considèrent le travail comme importante source d’épanouissement personnel et de valorisation car ces derniers veulent de sentir utile en aidant les autres , que leurs effort seront reconnus et appréciées, et sont à la recherche de réalisation de soi donc, le rapport est de l’ordre expressif se situe dans la réalisation de soi, les conditions d’épanouissement et l’appartenance à l’entreprise formulées dans la reconnaissance, la fidélité et la loyauté à l’égard de celle-ci. Ainsi le rapport au travail est déterminé par son appartenance à une génération, a une position dans l’entreprise et au fait d’être un homme ou une femme. Il est lié au vécu au quotidien des situations de travail mais, il se construit aussi tout au long de son cheminement professionnel au sien de l’entreprise.

4.2.1 .le rapport au centre de la vie :

Pour un certain nombre de jeune, le salarié représente toujours le repère identitaire central, car il facilite l’insertion dans la société adulte. Pour eux, travailler c’est tout à fait normal et naturel, tout en participant pleinement à la société.

C’est par le biais du travail que l’on s’y fait des amis, ainsi un espace de reconnaissance sociale et économique, ça veut dire que c’est un lieu central pour la constitution des sociabilités.

Pour certaines jeunes, l’entreprise est considéré comme une seconde famille surtout lorsqu’ils atteignent une certaine sécurité d’emploi, ils souhaitent y demeurer pour longtemps.

11- TOUTI Oumelkhir, op.cit, page 299.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

4.2.1 .le vivre se autrement :

Une minorité des jeunes qui n’ont pas eu pas eu la chance ou l’occasion d’avoir un emploi, ont une vision différente du travail, car ces derniers espèrent vivre autrement qu’autrui, c’est qu’ils veulent construire.12

En effet, quand il s’agit d’aborder la satisfaction au travail et les valeurs qui induisent les attitudes à l’égard de travail et les représentations qu’on développe à son sujet, il est difficile d’isoler les effets particuliers aux générations. Pour les jeunes la démentions instrumentale est plus apparente. Elle est expliquée par la nécessité de combler les bousons primaires qu’une situation de chômage et de précarité a rendus plus impérieuse. Mais le rapport au travail se construit aussi autour de la vision qu’ils ont de leur métier fondé sur la maitrise de la technique. Envers l’entreprise, la vision est un peu utilitaire quand elle est exprimée à travers les avantages matériels et opportunités de formation. Mais elle aussi faite de fierté d’appartenir à cette entreprise. Pour les enceins, c’est d’abord la dimension expressive qui est mise en avant à travers la réalisation de soi, la participation à l’édification du pays et l’utilité sociale qui relègue au second les considérations matérielle, à moins que quelques incidents de parcours ne viennent faire pencher vers la dimension instrumentale.

Ainsi, le rapport au travail revêt tout aussi bien des couleurs instrumentales qu’expressive.13

5. typologie des formes de rapport au travail : 5.1. La typologie d’Anctil Mélanie :

5.1.1.Des rapports au travail de nature instrumentale

L’utilitariste:il est considéré comme le plus instrumentale des rapports au travail.

De la même façon que ‘’louviers de l’abondance’’ les travailleurs de cette catégorie envisagent principalement le travail comme un moyen de guanier leur vie, c’est à dire que la dimension sociale n’est pas importante ; les conditions de travail revêtent dans ce cas-ci une importance capitale. Faute d’occuper un emploi stimulant sur le plan des tâches à accomplir ou des relations avec les collègues, les jeunes trouveront leur satisfaction au travail dans la rétribution issue de cette activité.

L’attachement envers l’emploi des utilitariste ainsi que leur engagement au travail sont de faible intensité : c'est-à-dire que ce n’est pas le job qu’ils voulaient faire, alors le

12- BEATHGE M,«l’individualisation comme espoir et danger : apories et paradoxes de l’adolescence dans les sociétés occidentale », in revues internationale des sciences sociales, vol 37, no4, 1985, page 477. In :

http//www.erudit.org /apropos/utilisation.html, 25 /02/2016, 11 :13.

13- TOUATI Oumelkhir, op.cit, page 305.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

travail pour eux ne possède aucune valeur en soi, et ce qui compte le plus c’est seulement gagner de l’argent, peu importe la nature de l’emploi qu’ils occupent.

Pour les jeunes travailleurs qui ont un rapport de travail utilitariste, le travail ne représente pas une expérience importante sur le plan émotionnel, pas plus qu’une source d’accomplissement personnel et d’affectivité. Pour eux, le travail reste au second plan, c’est celui de fournir les moyens matériels afin de s’accomplir dans les autres sphères de la vie.

Le solidariste:pour les personnes associées à ce second type de rapport au travail cherche un emploi qui leur permet de bien gagner leur vie, mais il faut qu’il soit lus stimulant sur le plan de la sociabilité et satisfaction sur le plan des taches qu’il faut accomplir ou des conditions de travail , ainsi que, la motivation et la satisfaction au travail se garantis en développant les relations avec les collègues.

Donc., c’est au «travail», qu’ils éprouvent un énorme plaisir en travaillant en groupe et placent cette activité au centre de leur projet de vie.

Le travail est très important pour ces jeunes dans la mesure où il signifie davantage qu’un lieu de travail, c’est aussi un lieu de vie. Ce qui compte vraiment avant tout autre chose se sont les liens de solidarité qui se tissent entre tous les membres de l’entreprise.

Le carriériste:le travail est placé au premier plan des préoccupations et mis au cœur de leur principal projet de vie. Les jeunes de cette catégorie sont avant à la recherche d’un statut social. Et comme l’expriment Goldthrope et al. Le sens premier du travail «est celui de service rendu à une organisation en échange d’un revenu et d’un statut social en augmentation régulière et de la sécurité à lange terme_ c'est-à-dire en échange d’une carrière».

La rétribution reste un aspect important du rapport des jeunes carriéristes, mais aussi la position et les perspectives de carrière sont ainsi essentielles de leur identité sociale, souvent plus importantes que le contenu de la taché exécutée elle-même.

5.1.2.Des rapports au travail de nature expressive :

Les individus qui entretiennent un rapport de nature expressive au travail tirent leur satisfaction st motivation de la nature de l’activité elle-même, c'est-à-dire que la finalité du travail est recherchée dans l’acte de travail ainsi que dans l’épanouissement qu’il procure.

Pour certains jeunes, leur épanouissement se reflète à travers le besoin de se sentir utile et apprécié, que leurs compétences sont reconnues ainsi qu’ils souhaitent disposer d’une certaine autonomie et d’un pouvoir sur leur carrière professionnelle. Pour d’autre, ce besoin d’estime d’eux- mêmes sont à le recherche de réalisation de soi dans l’activité de travail elle- même.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

L’expressif tempéré:dans ceci, le travail est envisagé comme une source de valorisation, les jeunes travailleurs ont besoin que le travail leur permette de se réaliser se sentir utile et veulent que leurs compétences soient reconnues. Pour rendre les propos de BEATHEGE, «ce qu’il motive, c’est une activité satisfaisante sur le plan de contenu, dans laquelle ils puissent se sentir reconnues, s’investir et s’affirmer en tant que personnes, tout en leur apportant les sentiments d’une intégration sociale».

Ceux-là n’accepteraient pas d’occuper n’importe quel emploi en échange d’un statut social, plutôt ils cherchent seulement de bonnes conditions de travail, du plaisir avec leur collègues ainsi que d’aimer leur emploi

Pour les expressifs, le travail demeure une fin en soi, et leur permet de se valoriser dans ce qu’ils sont déjà comme personnes, contrairement à ceux qui entretiennent un rapport au travail de nature instrumentale, le travail apparait comme un moyen de gagner de l’argent afin de subvenir à des fins qui sont extérieures au travail lui-même, à la nature de la tache exécutée aussi pour eux le travail est juste une activité comme tout autre qui a pour fonction de gagner de l’argent et profiter de la vie hors travail, et ne se sentent pas interpellés sur le plan émotionnel

L’expressif intégré:ce type de rapport au travail est considéré comme le plus idéal de notre typologie.

Les jeunes travailleurs de cette catégorie désirent occuper un emploi plaisant, valorisant sans négliger les autres sphères de la vie telles que (la famille, amis avant le travail) c'est-à-dire qu’ils cherchent un emploi intéressant mais celui qui ne doit pas subordonner les autres sphères de leur existence ainsi que d’assurer un équilibre entre les différentes dimensions de leur vie.

Le travail présente seulement une fonction occupée pour un temps limitée (quelques heures par jour), qui n’est pas vraiment plus importante que celle de parent ou de conjoint cela veut dire que toute les différentes de son existence sont aussi importantes et participent de façon équivalente au développement de sa personne.

Pour cette raison, on observe un fort croisement et automatiquement une faible convergence entre la vie privée et la vie professionnelle.

Les expressifs intégrée souhaitent davantage un emploi satisfaisant, qui leur permet de se réaliser, d’évoluer sur le plan personnel ; le travail en vérité est une composante essentielle de leur réalisation de soi, mais n’est pas le seul.

L’expressif intégré, est sans doute le rapport au travail le plus «idéal» de cette typologie ; il s’apparente beaucoup de l’éthique de la réalisation de soi décrite par Fortier

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

(1992) ; éthique selon laquelle les individus s’orientent vers un «mieux-être» qui passe par le développement de leurs potentialités sur tous les plans.

Le passionné: en ce qui concerne le passionné, celui-ci montre une importante inclinaison affective envers le travail, est comme dans celui des expressifs en général, c’est le contenu de la tache elle-même, plus que les conditions de travail, qui conduit l’individu à s’orienter vers un tel domaine d’activité…

Le passionné s’apparente beaucoup à l’expressif intégré sur le plan du sens qu’il accorde au travail, pour lui, le travail représente une source de réalisation de soi, de valorisation, contribue au développement du caractère unique de sa personne. Le travail est le lieu où il espère s’épanouir dans la vie, et tremplin de son accomplissement personnel, sella veut dire qu’il existe une forte identification personnelle qui est en rapport avec le travail.

Celui-ci ne se voit pas comme étant simple travailleur ou salarié qui travaille pour quelques heures afin de gagner de l’argent, mais bien plus que ça. La réalisation de soi commande sans doute un dépassement continuel de soi, dépassement continuel de soi, dépassement qui n’est toutefois aucune relation à une progression dans une organisation, mais à une évolution sur le plan personnel.

Le passionné et l’expressif intégré accorde au travail le même sens, tous les deux cherchent à ce que celui-ci leur permette «To become everything that one capable of becoming» (Maslow, 1943 : 328), et aussi une conception plus unifiée de la vie.

La passionnée représente le rapport au travail le plus déséquilibré de cette typologie sur le plan de l’investissement qu’il consacre aux différents domaines de son existence.

Donc., le travail ici, est placé au premier plan des priorités et offre le ton au reste domaine de la vie, il est de même par ailleurs indissociable des autres dimensions de l’existence ; les amis au travail sont aussi les amis à l’extérieurs du travail ça veut dire qu’il n y a pas de distinction ou différence entre les moments de travail et les moments hors travail dans la vie du passionné.

Ici, le travail n’est pas perçu comme un emploi occupé un certain nombre d’heures par jour pour gagner de l’argent, mais bien plus que ça, il est considéré comme une occupation et activité stimulante et enrichissante exercée précisément parce que c’est tellement plaisant et satisfaisant.14

14- ANCTIL Melanie, les nouvelles générations et sens du travail des jeunes en quête d’expressivité au travail et d’un plus grand équilibre dans la vie, «chapitre IV le rapport au travail des jeunes : le premier élément d’une définition et d’une classification», collection mémoires et thèses, université LAVAL, 08/2006, In,

http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/23823/ch05.html, 15/02/2016, 21 :40.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

6. la place du travail dans l’identité des personnes :

Dans cette partie, on parlera de la place et l’importance du travail dans l’identité des personnes.

6.1. le travail est une nécessité pour l’homme :

Travailler, c’est agir pour assurer sa survie et son confort sur les plans matériels et intellectuels.

Assurer son confort matériel, c’est pouvoir choisir et améliorer ses conditions de vie matérielle.

Assurer les besoins intellectuels c’est apprendre à parler, lire, écrire et compter. Mais aussi se cultiver, se distraire, raisonner, etc.….

Les hommes ne peuvent pas subsister sans travailler. Certes la nature offre des ressources mais ne peut pas donner à l’homme tout ce son il a besoin, il faut aussi faire un certain effort (travail) pour avoir ses ressources et les transformer. Donc, le travail est nécessaire et indispensable à la vie de chacun, quel que soit son niveau de vie.

6.2. le travail est valorisant pour l’homme :

Le travail est un moyen qui permet à l’homme de jouer un rôle dans la société ; il devient acteur de la vie économique et sociale.

Il acquiert ainsi une signification de son travail qui aura une valeur reconnue pas ses semblables.

Le travail apporte le respect des autres et il est pris en considération par les autres.

7. La place et le sens du travail chez les jeunes européens :

Dans ce qui est suit on présentera brièvement deux occidentales qui ont essayé de rendre compte des différents rapports qu’entretiennent les jeunes européens au travail, il s’agit de l’étude de ‘VANDRAMIN Patricia’’ sur la place du travail dans la vie des jeunes en Belgique et de ‘’ DAVOINE Lucie et ‘’ MEDA Dominique’’ sur la place et le sens du travail en Europe.

7.1. la place du travail dans la vie des jeunes en Belgique :

Cet article montre comment les jeunes Belges se situent dans le paysage européen, pour ce qui concerne les valeurs et attentes liées au travail. Les analyses portent sur le rapport que les jeunes entretiennent avec le travail ont donné lieu à un grand nombre d’hypothèses.

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Chapitre II : La portée de la notion de rapport au travail

Celles-ci suggèrent tantôt un engagement soutenu et des attentes subjectives fortes, tantôt une démotivation et une certaine réserve ; le travail étant avant tout considéré comme un moyen au service d’autres fins.

Les changements d’attitudes par rapport au travail découvrent de mutation socioculturelle, qui touchent toutes les sociétés européennes mais procèdent égalent d’un équilibre singulier entre génération, selon lequel chaque cohorte d’âge se voit attribuer une place spécifique sur le marché du travail, assortie de droits et de devoirs inégaux.

La valeur du travail : il existe une abondante littérature sur la question de la distance à l’égard du travail ou de la centralité du travail. Pour certains auteurs, la distance à l’égard du travail st de plus en plus répandue et menace la cohésion sociale. D’autres travaux considèrent que le travail reste central dans la construction de l’identité, pour toutes les générations. Dans ce cas toutefois, même si la place accordée au travail dans la vie et l’identité est importante, celui-ci est aussi de plus en plus relativisé et d’autres domaines de la vie (famille, loisirs, la vie sociale) sont jugés tout aussi essentiels.

Cette enquête met en lumière un profil dominant conforme aux tendances décrites au niveau européen : un jeune salarié qui considère le travail comme important, mais sans en faire la pierre angulaire de sa vie. Un jeune salarié qui préfère travailler plutôt que recevoir de l’argent sans rien faire mais qui ne juge pas trop durement les personnes ne travaille pas.15 7.2. la place et le sens du travail en Europe : une singularité française ?

L’examen des données françaises et européennes montre que les français entretiennent un rapport singulier au travail encore que les autres Européens. Les français déclarent en effet le travail est très important dans la vie, mais, plus que les autres, ils souhaitent que le travail prenne moins de place dans leurs vie.

Le premier objectif de ce travail est de comprendre la diversité des perceptions en Europe et de proposer des interprétations qui permettraient d’avancer dans la résolution de ce paradoxe, d’abord, analyser les déterminants de l’importance accordée au travail et les sens que peut revêtir cette notion.

Deux hypothèses qui sont mobilisées à expliquer les réponses des français :

1- Le taux de chômage élevé, la prégnance de l’emploi précaire est un fort sentiment d’insécurité de l’emploi.

2- Les attentes plus fortes à l’égard de l’intérêt du travail.

Les résultats :

15- VENDRAMIN Patricia,les jeunes, le travail et l’emploi, enquête auprès des salariés de moins de 30ans en Belgique francophone. Décembre 2007, page 145.

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