PUBLICITÉJacques Witt / Sipa / Julien De Rosa / AFP
Bis repetita
Dimanche soir, le président sortant Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle,
devançant Marine Le Pen (RN). Ils s’affronteront au second tour, comme en 2017. P.4 et 5
Lundi 11 avril 2022 20minutes.fr No 3726
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12 Avril
Palais Brongniart Paris
MARSEILLE-PROVENCE
GRAND MARSEILLE 2
LUNDI 11 AVRIL 20228 AVRIL
16 OCT 2022
CENTRE DE LA VIEILLE CHARITÉ
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Ville de Marseille/DGS/Direction de la Communication Externe © Tête de Zeus-Ammon - Empire romain, Ier siècle av. J.-C. Marbre - Munich, Glyptothek. Inv. GL 225 © State Collections of Antiquities and Glyptothek Munich / Renate Kühling
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EXPO INÉDITE UNE
Des supporteurs d’OM-Paok devant la justice
Treize personnes, dont trois supporteurs grecs, ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre des incidents entre supporteurs ayant éclaté en amont et pendant le match OM-Paok Salonique de jeudi.
« Quatre hommes sont en garde à vue pour des faits de violences avec arme envers les forces de l’ordre ou dégradations par jet de pierre, précise le parquet.
Trois d’entre eux sont déférés en vue d’une comparution immédiate ce lundi. » La préfecture de police a évoqué jeudi soir une trentaine de policiers blessés, la plupart légèrement. L’UEFA a, de son côté, ouvert une enquête disciplinaire vendredi contre les deux clubs.
La fondation Vasarely lance une série NFT
L’institution culturelle basée à Aix-en-Provence va être la première du genre, mardi, à vendre une série de NFT (pour jetons non fongibles) composée de 12 œuvres monumentales de Victor Vasarely, en collabora- tion avec Paco Rabanne.
La fondation mettra ces NFT en vente en ligne, à des prix allant de 600 à 220 000 €.
Une centrale osmotique
doit voir le jour en Camargue
De l’électricité verte couvrant deux fois les besoins en électricité d’une ville comme Marseille, le tout produit dans le delta du Rhône, en Camargue. C’est le pari que fait la Compagnie nationale du Rhône, en partenariat avec Sweetch Energy, qui a annoncé qu’elle allait, l’an prochain, installer une « centrale osmotique » de production d’électri- cité dans le delta, une première en France. Dans un premier temps, il s’agira d’un site pilote, avec l’objectif, à l’horizon 2030, de produire à vaste échelle cette électricité verte, grâce à une technologie inno- vante. Celle-ci permet d’utiliser les échanges chimiques et énergé- tiques entre l’eau douce du fleuve et l’eau salée de la mer Méditerranée pour produire de l’énergie. La localisation exacte, dans ce lieu à forts enjeux environnementaux, n’est pas encore connue.
Benoît Payan appelle à « s’élever contre les idées de haine »
Benoît Payan, le maire, a appelé les Mar- seillais « à s’élever collectivement contre les idées de haine et de rejet de l’autre. Ce soir, la qualification de l’extrême droite, à un niveau historique, doit conduire chacun à prendre ses responsabilités. Dans deux semaines, sans hésitation, je ferai barrage à l’extrême droite en votant Emmanuel Macron », a-t-il poursuivi dans un communiqué publié peu après 20 h et l’annonce des premiers résultats du premier tour. Photo : Sopa Images / Sipa
Six personnes mises en examen après le règlement de comptes de la Marine Bleue
Six personnes ont été mises en examen et écrouées ce ven- dredi dans le cadre d’une enquête sur le probable règlement de comptes survenu dans la nuit du 21 au 22 août dans la cité de la Marine Bleue, qui avait coûté la vie à deux hommes de 25 et 26 ans. Une septième personne sera auditionnée cette semaine, en vue de sa mise en examen sur un mandat d’amener. Trois personnes ont déjà été mises en examen en septembre dans ce dossier. Photo : N. Tucat / AFP
GRAND MARSEILLE
LUNDI 11 AVRIL 20223
Le président du parc national des Calanques, François Bland, explique la nécessité de limiter l’accès au site cet été afin de le protéger
Propos recueillis par Mathilde Ceilles
L
undi 18 avril, le parc national des Ca- lanques fête ses dix ans d’existence.Un anniversaire qui rime avec suc- cès tant le nombre de visiteurs va gran- dissant, ce qui pose justement un pro- blème. Le directeur du parc national des Calanques, François Bland, revient pour 20 Minutes sur cette décennie écoulée et l’expérimentation cet été, pour la première fois en France, de la mise en place de quotas, dans un site menacé par la surfréquentation, la calanque de Sugiton.
Quel bilan retenez-vous de l’instauration du parc national dans les calanques ? La nature se porte mieux. Nous avons de beaux résultats en matière de bio- diversité. Par exemple, en mer, la mise en place de zones de non-prélèvement a
fait que les populations de poissons ont été multipliées par quatre en six ans. On a une évolution très rapide qui concerne l’ensemble des espèces.
Que reste-t-il à améliorer ?
La question de la forte fréquentation du parc constitue une pression forte sur le milieu naturel. Le parc naturel terrestre accueille un public très nom- breux. Nous enregistrons une hausse de la fréquentation liée au contexte de la crise sanitaire. L’année 2021 a été la plus chargée depuis la création du parc national. Nous avons, dès lors, à mener un travail de gestion quand la fréquen- tation est intense.
Vous expérimenterez, cet été, l’instauration de quotas dans la calanque de Sugiton.
Pourquoi celle-ci en particulier ? Sugiton est une perle des calanques, mais elle est en danger. Ce site connaît un niveau de fréquentation de l’ordre de 2 000 personnes par jour, mais la sur- face d’accès à la mer est très réduite.
Quand il y a de hauts niveaux de fré- quentation, les gens s’installent par- tout. On assiste à une destruction de la végétation et une érosion des sols. Donc
après, qu’est-ce qu’on fait ? Soit on laisse faire et on a une dégradation irréversible du site. Soit on interdit totalement pen- dant les périodes de très forte fréquenta- tion. Ou bien, effectivement, il y a cette mesure intermédiaire.
Comment cela va-t-il fonctionner ? On a convenu que Sugiton ne pouvait pas recevoir plus de 400 personnes pour le milieu. L’accès restera gratuit.
Par contre, il faudra réserver son per- mis de visite sur une plateforme nu- mérique. Chacun pourra réserver soit
quatre jours avant, soit l’avant-veille au soir, jusqu’à cinq permis de visite, va- lable vingt-quatre heures.
On a délimité une zone qui nécessite ce permis de visite, en fond de calanques.
Pour accéder à cette zone délimitée, il y aura deux points de contrôle. Le vi- siteur, dont le permis de visite sera no- minatif, devra présenter un QR code. La mesure sera mise en œuvre les 26 juin et le 3 juillet, puis tous les jours du 10 juil- let au 21 août. On fera ensuite un retour d’expérimentation en décembre.
« Sugiton, la perle est en danger »
Seulement 400 personnes par jour seront autorisées à se rendre à Sugiton. M. Cristofani / Sipa
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et, dès le 24 avril à 20h, ceux du second tour.
Retrouvez sur notre site et nos applications
tous les résultats
du 1
ertour de la présidentielle 2022,
Ce début de semaine est marqué par le retour de la douceur sous
un ciel passagèrement voilé ou nuageux. Quelques pluies touchent les Cévennes. Le vent de sud-est se renforce et génère de l’autan, qui souffle à 90 km/h
en Midi-Pyrénées.
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ACTUALITÉ 4
LUNDI 11 AVRIL 2022Marine Le Pen veut la « grande alternance »
Émilie Petit
« Ouaaaaaaaais. » À 20 h pile, des cris presque gutturaux emplissent la salle, à quelques mètres du Parc floral du bois de Vincennes, près de Paris 12e, où les militants étaient venus soutenir la candidate du Rassemblement natio- nal, Marine Le Pen. Ils laissent explo- ser leur joie alors que le visage de leur championne apparaît sur l’écran. Avec environ 23 % des voix, ses soutiens ne pouvaient espérer mieux pour ce pre- mier tour. Les militants partagent un désir ardent de voir leur favorite livrer bataille contre celui qu’ils estiment à l’origine de sa chute en 2017 : Emma- nuel Macron. « Il est fragilisé à cause des scandales qui pèsent sur lui. Et, au second tour, il n’aura qu’un faible report de voix possible », assure Ste- ven, sans doute l’un des plus jeunes dans la salle.
Quelques minutes après 20 h, Ma- rine Le Pen arrive au milieu des dra- peaux bleu, blanc, rouge. Elle appelle à une « grande alternance », en invitant
« tous ceux qui n’ont pas voté » pour Emmanuel Macron à la « rejoindre ».
Devant ses partisans, la candidate du RN a défendu sa vision d’un « rassem- blement des Français autour de la jus- tice sociale et de la protection, garan- tie par un cadre fraternel autour de l’idée millénaire de nation », qu’elle a opposée à « la division, l’injustice et le désordre imposés par Emmanuel Ma- cron au profit de quelques-uns ». Dans le public, tous les regards sont tournés vers celle qu’ils espèrent voir bientôt occuper le fauteuil de l’Élysée. Pour cela, encore faudra-t-il qu’elle réus- sisse à convaincre une partie des déçus de ce premier tour et des indécis.
La candidate du RN appelle ceux qui n’ont pas voté Macron à la rejoindre. T. Samson / AFP
Le premier round de la présidentielle s’est soldé par un face-à-face Macron- Le Pen, comme en 2017
Clément Giuliano
S
ans surprise, c’est un nouveau duel Emmanuel Macron-Marine Le Pen qui attendra les Françaises et les Français le 24 avril.EMMANUEL MACRON COMME PRÉVU. Les sondages l’annonçaient, le président sortant est arrivé en tête de ce premier tour. Emmanuel Macron recueille 27,6 % des voix (à 23 h 30), selon Ipsos- Sopra Steria pour France Télévisions, cinq points devant Marine Le Pen. Le président sortant améliore son score de 2017 (24,01 % au premier tour). De- vant ses partisans, Emmanuel Macron s’est voulu rassembleur, faisant ap- plaudir ses concurrents à l’exception, de Marine Le Pen. Car le chef de l’État ne s’y trompe pas, « rien n’est joué », et il aura besoin d’une large mobilisa- tion pour l’emporter le 24 avril face à la candidate du RN.
MARINE LE PEN POUR LA DEUXIÈME FOIS AU SECOND TOUR. Souriante, Marine Le Pen a savouré sa deuxième place. Avec 23 % des voix, la candidate du Rassemble- ment national se paie le luxe de faire mieux qu’en 2017 (21,3 % au premier tour), alors qu’elle était, cette année, concurrencée par Éric Zemmour.
PAS DE TROU DE SOURIS POUR LA TORTUE.
Jean-Luc Mélenchon, le candidat de La France insoumise, s’était défini comme une « une tortue sagace, qui
avance doucement, mais qui épuise les lièvres ». Mais ses 22,2 % ne lui per- mettent d’arriver qu’en troisième posi- tion. Loin de l’amertume exprimée il y a cinq ans, le leadeur insoumis a en- couragé ses partisans : « La tâche que nous avons à accomplir est celle du mythe de Sisyphe. Il faut mener cette bataille, et la suivante, autant qu’il y en aura ! »
PÉCRESSE ET ZEMMOUR SOUS LES 10 %, LA GAUCHE ÉCLATÉE. Au-delà du trio de tête, Éric Zemmour et Valérie Pécresse enregistrent des résultats largement inférieurs à leurs attentes, avec 7,2 % et 4,8 % des voix.
JADOT REGARDE PLUS LOIN. Les législa- tives, c’est désormais la priorité, pour Yannick Jadot (4,7 %) : « L’écologie sera absente du second tour, mais elle ne devra pas l’être du quinquennat ! »
ET LES AUTRES… Les « petits » candidats ont connu des succès divers : une pro- gression sensible par rapport à 2017 pour Jean Lassalle (3,1 % contre 1,21 %), un recul net pour Nicolas Dupont-Ai- gnan (2,1 % contre 4,7 %) et moins de 1 % pour Philippe Poutou (0,7 %) et Na- thalie Arthaud (0,6 %).
PARTICIPATION EN FORTE BAISSE. L’abs- tention a finalement été moins éle- vée qu’en 2002, où elle avait atteint 28,4 %. Selon les instituts de sondage, elle s’établit toutefois aux alentours de 25 %, soit une participation de 75 % (contre 77,77 % en 2017).
L’affiche du second tour sera la même qu’il y a cinq ans. J. Saget / AFP
Retrouvez en vidéo Les moments marquants de la campagne
Estimations à 23h30, en % des votes exprimés
Résultats du 1
ertour
Source : Instituts de sondage
Abstention 25 à 29 %
Marine
Le Pen Jean-Luc Mélenchon Éric
Zemmour Valérie
Pécresse Yannick Jadot Jean
Lassalle Fabien
Roussel Nicolas Dupont-
Aignan
HidalgoAnne Philippe
Poutou Nathalie Arthaud Emmanuel
Macron
0,6 1,7 0,7
2,3 2,1 4,7 3,1
7,2 4,8 22,2 23,0
27,6
C’est reparti pour un deuxième tour
ACTUALITÉ
LUNDI 11 AVRIL 20225
À Paris, les macronistes ont fêté leur première place, dimanche, mais l’élection n’est pas encore gagnée
Rachel Garrat-Valcarcel
L
es sourires n’étaient pas acquis en début de soirée, au QG d’Emma- nuel Macron, Porte de Versailles à Paris. L’ambiance n’était sans doute pas fébrile, mais quand même un peu soucieuse. Alors, quand les es- timations du premier tour de cette présidentielle ont commencé à arri- ver sur les portables vers 19 h 45 – et donnant un score canon pour le pré- sident-candidat – certains et certaines ont lâché un grand ouf. Et puis, à 20 h, la grande joie. Avec 27,6 % des suf- frages (à 23 h 30), Emmanuel Macron (LREM) creuse un écart net avec Ma- rine Le Pen (RN), sa concurrente du second tour. « C’est un bon résultat. Et c’est même un très bon résultat pour un sortant, avec une bonne participa- tion », note la députée européenne Na- thalie Loiseau.L’heure n’est néanmoins pas à la fête :
« On est dans l’humilité et la fierté, un peu en même temps », lâche en sou- riant un ministre manifestement sou- lagé. Et maintenant ? Tout le monde,
et Emmanuel Macron lui-même, in- siste bien sur le fait que l’élection n’est pas acquise le 24 avril. « Nous al- lons devoir faire valoir la cohérence de notre projet : la lutte contre le chô- mage, c’est nous, l’écologie, c’est nous, l’Europe, c’est nous », martèle la porte- parole, Maud Bregeon.
« Ça sera projet contre projet » Contre Marine Le Pen, les élus et mi- nistres affirment tous vouloir évi- ter une campagne moralisatrice. « Ça
sera projet contre projet, clame encore la marcheuse. Nous devons montrer que, sous un maquillage plus ou moins réussi, elle n’a pas tant changé que ça. » Après avoir asséché la droite tradition- nelle (Valérie Pécresse, candidate LR, n’obtient pas 5 %) force est de constater que les réserves de voix sont à gauche : 32 % des voix, cinq points de plus qu’en 2017. Et avec un Mélenchon à 22,2 %, on est assez loin d’Emmanuel Macron.
Bien sûr, les macronistes rechignent à diviser l’électorat entre droite et
gauche. Mais le député Pierre Person est, lui, un peu plus clair : « Nous al- lons devoir réfléchir à comment par- ler à l’électorat populaire qui a voté Jean-Luc Mélenchon. Car ce qui peut changer la donne par rapport à 2017, ce sont les potentiels reports de ses élec- teurs sur Marine Le Pen. » « Nous de- vons prendre en compte ce vote pro- testataire, juge Nathalie Loiseau. Sans doute en trouvant encore plus le temps de faire campagne. Que chacun sente bien qu’Emmanuel Macron s’adresse à tous. » Il faudra le labourer, ce terrain : après le discours de Macron, sont arri- vés des sondages pour le second tour : 54 % en sa faveur, chez Ipsos, 51 % pour l’Ifop. Il reste du pain sur la planche.
Le grand ouf des supporteurs d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, à son arrivée Porte de Versailles, à Paris, dimanche soir. L. Marin / AFP
Un large appel à voter pour lui
La grande majorité de la classe poli- tique a appelé dimanche à voter pour Emmanuel Macron au second tour face à Marine Le Pen, qui a de son côté reçu le soutien d’Éric Zemmour. Le président de la République sortant a remercié Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Valérie Pécresse, qui lui ont accordé dès dimanche leur « soutien », et salué la
« clarté » de ceux qui appellent, comme LFI, à « faire barrage à l’extrême droite ».
Pour Zemmour, ce sera Le Pen au second tour
Manifestement ému devant ses partisans réunis à la Maison de la Mutualité à Paris, Éric Zemmour a appelé dimanche soir ses « électeurs à voter pour Marine Le Pen », au nom de la lutte contre l’immigration.
Il avait pourtant, tout au long de la campagne, assuré que sa rivale du RN n’avait « aucune chance » de l’emporter face à Emmanuel Macron. Arrivé en quatrième position avec 7,2 % des voix, le candidat de Reconquête ! s’est dit « déterminé à poursuivre le combat ».
Mélenchon rate
de justesse la marche du second tour
Jean-Luc Mélenchon est arrivé 3e, dimanche, malgré la mobilisation du « vote utile ». Avec toutefois un meilleur score qu’en 2017 qui conforte le rôle central à gauche de La France insoumise (22,2 % des voix). Il a appelé ses électeurs à ne « pas donner une seule voix » à Marine Le Pen au second tour, répétant à trois reprises :
« Il ne faut pas donner de voix à Mme Le Pen ! » « Je connais votre colère. Ne vous abandonnez pas à ce qu’elle vienne à vous faire commettre des erreurs qui seraient définiti- vement irréparables », a-t-il poursuivi. Photo : E. Dunand / AFP
Jadot ou les ambitions déçues de l’écologie
Il avait l’ambition de devenir la première force à gauche.
Mais le candidat EELV, Yannick Jadot, a échoué dimanche à franchir la barre des 5 % (4,7 %) qui détermine le rem- boursement des frais de campagne, et arrive plus de 15 points derrière Jean-Luc Mélenchon. Conformément à ses engagements, il a depuis son QG parisien très vite appelé à « faire barrage à l’extrême droite en déposant dans l’urne un bulletin Emmanuel Macron ». Il a aussi lancé un appel aux dons pour poursuivre les « combats » de l’écologie. Photo : M. Bureau / AFP
Crash historique pour Pécresse
La droite traditionnelle a connu un crash historique dimanche, Valérie Pécresse (LR) tombant à 4,8 % des voix, ce qui complique l’avenir des Républicains. Pire, elle arrive derrière Éric Zemmour. « C’est une déception personnelle et collective », a assuré Valérie Pécresse, qui, rap- pelant son « engagement contre les extrêmes », a annoncé qu’elle voterait
« en conscience » pour Emmanuel Macron au second tour. Photo : A. Jocard / AFP
1,7 %
La candidate socialiste, Anne Hidalgo, a essuyé dimanche, avec un score estimé à 1,7 %,
le pire échec de l’histoire du Parti socialiste.
La candidature de la maire de Paris
a sombré, divisant par trois le score de Benoît Hamon, à 6,34 % des voix
en 2017.
ACTUALITÉ 6
LUNDI 11 AVRIL 2022En Estonie, la frontière de l’Europe tient bon
La maire de Narva, ville toute proche de la Russie, compte sur l’UE et sur l’Otan pour écarter une menace militaire
De notre envoyé spécial à Narva (Estonie), Mickaël Bosredon
R
ebelote. Comme en 2014, lors de l’annexion de la Crimée par la Russie, la ville de Narva, à l’ex- trémité orientale de l’Estonie, est sous les feux de l’actualité avec la guerre en Ukraine. Depuis le 24 février, les jour- nalistes occidentaux défilent dans la cité d’un peu plus de 65 000 habitants, curieux de savoir si la ville, reliée à la Russie par le pont de l’Amitié, sera la prochaine proie de Vladimir Poutine.Face au fleuve, une statue de Lénine, l’une des dernières d’Estonie, montre du doigt la frontière russe, longue d’environ 300 km, et sur laquelle se trouvent trois postes-frontières.
« Des journalistes m’ont demandé si j’avais eu peur en 2014, rapporte la maire de la ville, Katri Raik [Parti so- cial-démocrate]. Je n’avais pas peur,
et je n’ai toujours pas peur en 2022.
Personne ne doute que nos frontières sont bien sécurisées, et nous avons des forces alliées présentes en Esto- nie, en plus de nos propres forces mi- litaires. Nous faisons partie de l’Otan et de l’Union européenne, il n’y a pas de menace militaire contre l’Estonie. » Pendant l’occupation soviétique, au lendemain de la Seconde Guerre mon- diale, de nombreux Russes ont été en- voyés à Narva, notamment pour tra- vailler dans le textile. « En 1991, l’Union soviétique s’est effondrée, rappelle Katri Raik. Certains Russes sont par- tis, d’autres sont restés, et parmi eux certains ont reçu la nationalité esto- nienne, d’autres non. Mais pour tous ceux qui sont restés, l’Estonie est de- venue leur patrie. À Narva, la plupart des gens sont des Russo-Estoniens. » La crainte d’une « cinquième colonne » Peuplée à plus de 90 % de russo- phones, Narva souffre d’une image à part en Estonie, comme une sorte d’enclave considérée avec méfiance.
Petit à petit, une partie des russo- phones de la ville se sont intégrés, les nouvelles générations nées en Esto- nie n’ayant pas d’attache particulière en Russie, quand d’autres regrettent encore la grandeur soviétique. « Après trente ans, il y a toujours une suspicion par rapport à la “loyauté” de cette po- pulation, qui pourrait être une sorte de “cinquième colonne” », souligne Vincent Dautancourt, enseignant- chercheur français à l’université de Tartu.
Une rumeur a circulé un temps à Narva, selon laquelle les autorités es- toniennes pourraient retirer leur per- mis de séjour aux citoyens russes.
« C’est absolument faux, tranche Katri Raik. Notre ministère de l’Intérieur l’a confirmé le 28 février. Nous vivons dans un pays démocratique. » La maire de la ville, tout comme le gouvernement estonien, pense que la population russophone de Narva, qui s’informait essentiellement avec les médias de langue russe jusqu’à ce qu’ils soient interdits dans le pays (ce qui n’empêche pas certains de contourner l’interdiction), a besoin d’être rassurée. « Je pense que l’on a besoin de davantage se parler, avance Katri Raik, et nous devons accorder plus d’attention à notre communica- tion envers la population russe et rus- sophone. Par exemple, en ce moment,
notre gouvernement discute de ce qu’il faut interdire et autoriser le 9 mai [célébration de la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale].
Devrions-nous interdire certains sym- boles, comme le “Z” [symbole de sou- tien à l’armée russe], ou d’autres, et surtout pourquoi ? » Katri Raik estime que la ville a surtout besoin d’écoles de langue estonienne, alors que huit écoles sur dix sont en langue russe à Narva. « L’État l’a compris, en nous ai- dant à en construire une nouvelle, car les habitants veulent que leurs enfants aient un enseignement en estonien. » Pour certains, la guerre en Ukraine est l’occasion d’accélérer l’intégration des populations russophones.
Le pont de l’Amitié sépare Narva, en Estonie, d’Ivangorod, en Russie. M. Bosredon / 20 Minutes
Plus de 20 000 réfugiés
Solidaire du peuple ukrainien, l’Estonie, petit pays de 1,3 million d’habitants, accueille déjà plus de 20 000 réfugiés.
« On n’est pas sur les centaines de mil- liers de réfugiés accueillis en Pologne, Hongrie et Roumanie, mais en propor- tion, l’Estonie en accueille énormément, explique Vincent Dautancourt, ensei- gnant-chercheur à l’université de Tartu.
Se posent des questions concernant leur accueil, la scolarisation des enfants, car on sait très bien qu’ils vont être obligés de rester, au moins à moyen terme. »
Plus de 1 200 corps découverts dans la région de Kiev. L’Ukraine a annoncé dimanche que plus de 1 200 corps avaient été découverts,
dimanche, dans la région de Kiev, lieu d’atrocités commises lors de l’occupation russe le mois dernier.
Léger reflux des contaminations au Covid-19. Les pharmacies et les labos ont comptabilisé dimanche,
en France, 107 654 nouveaux cas positifs au Covid-19 en vingt-quatre
heures, contre 141 690 la veille.
Caroline Politi S’il y a une c h o s e q u e l e s forces de l’ordre savent, c’est que les dé- linquants font preuve d’une imagination sans limite. Le der- nier stratagème en date ? L’ar- naque à la fiente d’oiseaux : un individu asperge un liquide malo- dorant et marron sur une victime, souvent âgée, suivi quelques mi- nutes plus tard par un complice qui, sous prétexte d’aider la personne visée à se nettoyer, lui dérobe son porte- feuille, son portable, voire ses bijoux.
La gendarmerie de l’Hérault a été l’une des premières à alerter sur cette ar-
naque, dès le 1er mars, sur les ré- seaux sociaux. Mais le procédé
a déjà été répertorié.
À S o i s s o n s , dans l’Aisne, deux hommes âgés d’une qua- rantaine d’années ont été pris en fla- grant délit le 17 mars.
« Nous étions en pa- trouille lorsqu’on a remarqué une femme, rela- tivement âgée, se frotter les che- veux énergiquement tandis qu’un homme semblait l’aider, se souvient
le major de police Alain Marquet.
Un autre individu, garé à côté dans une voiture immatriculée en région parisienne, observait attentivement. » Dans l’aile de la voiture, le major Mar- quet retrouve une seringue sans ai- guille avec un liquide odorant et mar- ron. Ainsi que deux bijoux, qui ne sont pas ceux de la dame aspergée. « Notre présence les a probablement empê- chés d’agir », raconte le major.
Quelques heures après, une autre femme se présente au commissa- riat pour porter plainte, décrivant le même stratagème et reconnaissant les bijoux. Si les deux hommes sont déjà connus pour des faits de même nature, seul l’un d’eux a reconnu les faits.
L’arnaque à la fiente, ou la promesse d’être pigeonné
F. Tannea u / AFP
+ DE 20 MINUTES CONSO
LUNDI 11 AVRIL 20227
Discrètes, stylées et efficaces, les « soundbars » testées par « 20 Minutes » ont des décibels à revendre
Christophe Séfrin
D
ans la grande famille des barres de son, il existe le nec plus ultra, des modèles vendus autour de 1 000 €, capable d’endiabler sessions de jeux, films et séries. Mais, à moins de disposer d’un très grandsalon et d’un gros budget, elles sont peu adaptées à la plupart des besoins.
Pour les pièces à vivre de taille res- treinte et les porte-monnaie moins gar- nis, les soundbars rikiki associent com- pacité et prix plus serré. Avec pourtant
bien des atouts, comme en attestent les essais effectués par la rédaction de 20 Minutes. À raison de 3 h 47 quo- tidiennes passées par les Français de- vant leur téléviseur (source : Médiamé- trie), il est temps de s’équiper.
Du son dans le salon
La compacte met la barre haut
MagniFi Mini AX, de Polk La plus complète
Équipée de cinq haut-parleurs (trois pour les médiums, deux pour les aigus) et lestée d’un caisson de basses, la MagniFi Mini AX est ultracompacte (36,6 × 10,4 × 7,9 cm). Elle s’installe rapide- ment avec tout type de téléviseur en HDMI eARC/ARC (câble fourni), en optique, voire en AUX. Sans fil, sinon celui de son alimen- tation électrique, son subwoofer peut être
placé n’importe où dans la pièce, jusqu’à 6,7 m de distance. L’ensemble de cette MagniFi Mini AX de la marque Polk est
compatible Dolby Atmos, DTS:X, AirPlay 2, Google Chromecast et Spotify Connect.
Prix : 479 €.
NOTRE AVIS : La marque américaine Polk mériterait d’être plus connue en France.
On peut ou non adhérer au design de la MagniFi Mini AX, version plus aboutie de la MagniFi qui ne proposait pas les formats audio tridimensionnels. On apprécie les réglages directs via la télécommande pour les basses, le niveau des dialogues et même la balance, un petit truc en plus que toutes les autres n’ont pas.
QP5 Éclair, de LG La plus compacte
Très discrète (29,6 × 12,6 × 5,9 cm pour 1,5 kg), la QP5 de LG est associée à un caisson sans fil. Son design minima- liste est particulièrement adapté aux téléviseurs de taille réduite (autour de 40 pouces), mais les 320 watts de puis- sance fournis sauront bien sonoriser jeux vidéo, films et séries sur grand écran (50 pouces et plus). Compatible Dolby
Atmos et DTS:X, cet équipement audio est adapté aux consoles de jeux dernière génération (PS5 et XBox Series).
Le QP5 éclair de LG fait office d’enceinte pour de la musique en streaming.
Prix : 429 €.
NOTRE AVIS : Simple à mettre en œuvre, la QP5 surprend par sa capacité à immer- ger ses utilisateurs dans une ambiance digne d’une salle de cinéma... mais dans son salon. Malgré sa petite taille, elle s’y connaît en spatialisation ! On déplore ce- pendant que son affichage LED en façade manque de clarté et ne soit pas désacti- vable. L’appli proposée permet un pilotage offrant plus de lisibilité.
Beam (Gen 2), de Sonos La multiroom
Disponible en noir ou en blanc, la Beam (Gen 2) (6,9 × 6,51 × 100 cm) peut intégrer un système multiroom propre à la marque Sonos et être associée à différentes en- ceintes wifi pensées pour tous les espaces.
On peut également lui associer un caisson de basses de la marque.
Discrète devant un téléviseur, son format correspond parfaitement à celui d’un écran de 32 pouces. Disposant d’une prise HDMI
ARC, elle est compatible Alexa et Google Home, et peut se piloter à la voix ou depuis l’application Sonos. Ses cinq haut-parleurs
diffusent un son à la fois riche et puissant, compatible Dolby Atmos et AirPlay 2.
Prix : 499 €
NOTRE AVIS : Sonos ne sort que peu de produits, et cette Beam (Gen 2) consiste essentiellement une mise à jour de son excellente Beam vers le Dolby Atmos.
On apprécie notamment l’impressionnant nombre de sources (plateformes musicales, webradios…) à agréger depuis l’application Sonos. Attention cependant, cette barre de son n’est compatible qu’avec un téléviseur intégrant une prise HDMI ARC.
HT-S20R, de Sony La low cost
Équipée de trois haut-parleurs frontaux, d’un caisson de basses, mais aussi de deux haut-parleurs arrière, la barre de son HT-S20R de Sony propose un véritable système 5.1, capable de déve- lopper 400 watts de puissance. De taille moyenne (76 × 52 × 86 cm pour la barre, et 19 × 38,7 × 34,2 cm pour son caisson), l’en- semble s’adapte à tout type de téléviseur.
Une sortie HDMI ARC et une sortie optique
sont logées à l’arrière du caisson, autori- sant différentes possibilités de connexion.
La façade est équipée d’un port USB, qui
permet d’accueillir clé USB et autres solu- tions de stockage regorgeant de contenus.
Prix : 299 €.
NOTRE AVIS : Tarif serré oblige, la HR-S20R est un ensemble filaire. Il faudra donc placer le caisson à proximité de son meuble TV. L’afficheur en façade du caisson et son port USB ont un côté désuet.
On apprécie néanmoins la télécommande qui permet de choisir avec une simple touche le mode audio le plus approprié à son usage : « cinéma », «music », « voix » et un mode Nuit pour ne pas incommoder ses voisins. Attention, ici, pas de Dolby Atmos !
LG
Sony
Sonos
Polk
+ DE 20 MINUTES CONSO
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LUNDI 11 AVRIL 2022En France, 80 % de la production est réalisée hors-sol dans des serres chauffées au gaz. Un poste de dépense qui a explosé avec la guerre en Ukraine
À Rennes, Camille Allain
U
n agréable 22 °C, sans un brin de vent. Alors que la Bretagne a grelotté en début de semaine, la température de cette culture de tomates, implantée à Nouvoitou, au sud-est de Rennes, est tiède. Sous cette imposante serre, certains fruits sont déjà bien rouges et commencent même à être récoltés. Une culture hors-sol et hors saison rendue possible par un pro- cédé simple : le chauffage artificiel.Christophe Rousse peut souffler. Ce mercredi-là, il n’aura pas besoin de consommer du gaz pour garder ses serres à température. Car, depuis plu- sieurs mois, sa profession est frappée de plein fouet par la hausse continue du prix du gaz. La guerre en Ukraine a dégradé une situation déjà alarmante.
« Certains ont jeté leurs plants »
« En temps normal, on paie entre 15 et 30 € le mégawattheure, témoigne l’agri- culteur, également président de la coo- pérative Solarenn. Là, on est montés jusqu’à 220 € certains jours en mars. Ce n’est pas tenable. Des producteurs ont décidé de ne planter que la moitié de
leurs serres. D’autres ont carrément jeté leurs plants. » « C’est comme si le carbu- rant à la pompe était à 15 € le litre », ren- chérit Bruno Vila, secrétaire général de Légumes de France et producteur près de Perpignan. Conséquence : la tomate de printemps tant vantée en Bretagne a attrapé froid et pris du retard.
Alors que la tomate hors-sol repré- sente 80 % de la production française, c’est toute une profession qui tremble.
Les maraîchers craignent surtout un effondrement des prix cet été, lorsque la production inondera les rayons de la grande distribution et les étals des marchés. « Comme beaucoup de pro- ducteurs ont décidé de décaler la plan- tation, on risque d’avoir un embouteil- lage », s’inquiète Christophe Rousse.
Un déséquilibre de l’offre et de la de- mande qui pourrait coûter très cher aux producteurs.
Agriculture Après
la flambée du prix du gaz, les tomates voient rouge
Christophe Rousse, producteur à Nouvoitou et président de la coopérative Solarenn. C. Allain / 20 Minutes.
Des serres chauffées critiquées
La tomate sous serre chauffée est souvent critiquée pour son bilan carbone, car elle émet en moyenne trois fois plus de CO2
qu’un légume de saison. La profession se défend en expliquant qu’elle consomme beaucoup moins d’eau et de pesticides pour faire pousser les fruits. Elle est aussi moins exposée aux aléas climatiques que les tomates en plein champ. Et les exploita- tions les plus modernes parviennent à trai- ter leurs émissions et à les réinjecter en circuit fermé pour limiter l’impact carbone.
Le TGV italien de Trenitalia, qui circule entre Paris et Milan, fait des heureux, si l’on en croit nos lecteurs qui ont emprunté cette ligne
À Lyon, Jennifer Lesieur
D
epuis le 18 décembre, Trenita- lia propose des lignes directes entre Paris et Milan, en passant par Lyon, Chambéry et Modane. Nous avons demandé à nos lecteurs et lec- trices ce qu’ils ont pensé de cette offre ferroviaire. Leurs retours plutôt posi- tifs montrent que le Frecciarossa est de- venu un réel concurrent au TGV de laSNCF. La fréquence des trains est d’ail- leurs augmentée depuis début avril.
« J’ai adoré, écrit Alice. Le train est spa- cieux, lumineux, calme. La classe éco- nomique équivaut à la première classe d’un TGV… et le prix est imbattable.
Le choix est vite fait ! » Mario, lui, a été
« surpris de voir un agent devant chaque porte d’entrée du wagon ». Il a aussi voyagé en seconde : « Belle entrée spa- cieuse, le train sent le propre et le neuf, le siège n’est pas exceptionnel, mais le prix était intéressant. Il y a des prises partout. Plusieurs écrans sont placés au plafond afin de savoir où nous en sommes dans notre parcours. » Un café à la hauteur de sa réputation Pascal a apprécié le « confort et le ser- vice exceptionnels » de la classe pre- mium : « On s’occupe de mes lourds ba- gages, on me propose boissons et repas gratuits sur un menu. Les sièges sont
inclinables et rotatifs pour choisir d’être dans un sens ou dans l’autre. La ponc- tualité et l’information sont précises s’il y a un léger retard. »
Ronan indique une « mention spéciale pour le café à bord, qui est à la hau- teur de la réputation du café italien ».
D’autres passagers sont plus mesurés :
« Rien de mieux, rien de pire pour Fred.
Beaucoup de bruit pour pas grand- chose de plus. La SNCF est très bien. » Pour Aurélien, « le siège de la classe standard du Frecciarossa est très dur.
La rame est également très lumineuse, voire trop pour pouvoir se reposer. La tablette est trop petite pour accueillir un ordinateur portable de 15,6 pouces.
Enfin, j’ai aussi trouvé la rame assez bruyante. » Plusieurs passagers se sont plaints, en outre, d’annonces trop lon- gues, en trois langues, qui plus est. Mais c’est bien peu de chose pour Ronan :
« J’ai rencontré une belle Italienne qui habite au sud de Turin alors que je vis à Paris. Autant dire que cette liaison est salutaire pour notre relation. »
Frecciarossa « J’ai
adoré ce train spacieux, lumineux et calme »
VOTRE VIE VOTRE AVIS
Le Frecciarossa, de Trenitalia, ici en gare de Lyon, est un sérieux concurrent au TGV de la SNCF sur l’axe Paris-Lyon. P. Lévêque /Sipa
CULTURE
LUNDI 11 AVRIL 20229
Kalush Orchestra, qui représentera l’Ukraine à l’Eurovision, a été autorisé à participer à des concerts.
« 20 Minutes » a rencontré le groupe en exclusivité
De notre envoyé spécial à Amsterdam (Pays-Bas), Fabien Randanne
I
l est très important pour nous de saisir l’opportunité de repré- senter notre pays et de lui être le plus utile possible, affirme Oleh Psiuk à 20 Minutes, qui le rencontre à Ams- terdam (Pays-Bas). Il est primordial que l’Ukraine ne soit pas oubliée. » La mine grave, à peine égayée par le bob rose dont il ne se sépare jamais, le rappeur enchaîne samedi les interviews auprès des médias internationaux.Oleh Psiuk et les membres de son groupe, Kalush Orchestra, ont obtenu une autorisation spéciale de l’État ukrainien pour quitter le territoire et prendre part aux concerts promo- tionnels organisés en amont de l’Eu- rovision où, le 14 mai, ils défendront les chances ukrainiennes. « Plus les gens s’exprimeront, plus ils motive- ront leurs décideurs à agir, plus vite la guerre prendra fin », plaide Oleh Psiuk.
Lundi, les Kalush Orchestra sont
arrivés à Tel-Aviv (Israël) pour Israel Calling, un événement s’étalant sur plusieurs jours et dont le point d’orgue s’est tenu jeudi avec un grand concert réunissant 24 des 40 artistes en course à l’Eurovision 2022.
Devant une foule cosmopolite
Entre-temps, ils sont passés par le siège de l’Agence juive à Jérusalem, où ils ont chanté deux chansons de- vant un public composé de jeunes ré- fugiés ukrainiens. Vendredi, c’est à la
télévision néerlandaise que le groupe ukrainien était invité. Le lendemain, il était à l’affiche d’Eurovision In Concert, à l’Afas Live d’Amsterdam.
Devant la foule cosmopolite, dans la- quelle se trouvaient des spectateurs et spectatrices venus d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique, d’Irlande ou de France, les Ukrainiens ont chanté leur titre pour le concours (lire l’en- cadré) tandis que s’affichait, en fond de scène, le QR code renvoyant vers le site mis en place pour récolter des
dons en faveur de l’Ukraine. Depuis le début de la guerre, les membres de Kalush Orchestra se sont mobili- sés à leur manière. Oleh Psiuk a ainsi créé une organisation afin de collec- ter des vivres, des médicaments, des vêtements.
« Les musiciens ukrainiens sont très unis, très actifs », souligne le rappeur.
Au sens propre, comme au figuré, l’Eu- rovision est pour l’Ukraine une façon de prendre part au grand concert des nations européennes. « Nous, Ukrai- niens, avons ce rêve, depuis des an- nées, d’intégrer l’UE, avance-t-il. Nous pourrions aussi lui apporter, car nous sommes vraiment unis, ouverts, nous sommes des gens bons. »
En tournée européenne pour la fin du conflit
Le groupe s’est produit en Israël jeudi et à Amsterdam (Pays-Bas) samedi. Farouk Vallette
La mère devenue la mère patrie
Stefania, la chanson de Kalush Orchestra pour l’Eurovision, s’est drapée au fil des semaines d’une dimension symbolique.
Les paroles sont celles d’un enfant faisant le constat que sa mère vieillit et qui lui rend hommage pour sa force et son courage. Le texte dit, par exemple : « Cer- tains pensent à la mère patrie, d’autres à leur maman qui leur manque, explique Oleh Psiuk. C’est une chanson qui parle de près au cœur de mes compatriotes. »
L
e ministère de la Culture a annoncé que deux tableaux de la collec- tion Morozov, qui étaient exposés à la Fondation Vuitton, à Paris (16e), depuis septembre, vont « rester en France ». Le premier restera « tant que son propriétaire, un oligarque russe, demeurera visé par une mesure de gel d’avoirs », a indiqué le ministère, sans donner le nom de ce propriétaire.Le second, un portrait de Margarita Morozova, du peintre Serov, appar- tient au musée des Beaux-Arts de Dnipropetrovsk, en Ukraine, et res- tera « jusqu’à ce que la situation du pays permette son retour en sécurité ».
Une troisième œuvre gelée
La situation particulière d’une troi- sième œuvre, « détenue par une fon- dation privée liée à un autre oligarque qui vient d’être ajouté sur la liste des personnalités visées par des me- sures de gel, fait l’objet d’un examen par les services de l’État », a ajouté le ministère.
L’oligarque russe visé par le gel de son tableau (un autoportrait de Piotr Kontchalovski) est Petr Aven, proche de Vladimir Poutine, qui figure sur la liste des personnalités russes faisant
l’objet de sanctions occidentales.
L’autre oligarque russe lié à la fon- dation privée Magma est Viatches- lav Kantor, dont un tableau fait par- tie de la collection. L’ensemble des quelque 200 œuvres d’art, dont l’ex- position s’est achevée le 3 avril à la fondation Louis-Vuitton, sont en cours de décrochage et doivent re- tourner dans les musées russes aux- quels elles appartiennent.
Deux tableaux de la collection Morozov restent en France
Inauguration de l’exposition « La Collection Morozov », en septembre. R. Gaillard-Pool / Sipa
PARIS-LONGCHAMP
24 26 JUIN2022
INFO & RÉSASOLIDAYS.COM
CrŽationwww.agence-answer.com/PhotoSteveWinn/Loveisback=LÕamourestderetour/Espaceoffertpar20Min
PAUSE 10
LUNDI 11 AVRIL 2022En pilote automatique ? La poubelle
Chaque lundi, débusquons nos gestes automatiques routiniers, pour prendre conscience en nous, petit à petit.
Jeter quelque chose à la poubelle… Si on parle beaucoup de recyclage ou de zéro déchet, avez-vous déjà prêté attention à comment vous le faites ? Oui, vous avez bien lu, pas combien de fois, ni quoi, mais bien : comment ? Mécaniquement, soigneusement, ou avec désinvolture ? Quel est le sens de ce moment ? La prochaine fois, prenez peut-être une grande inspiration, les doigts en contact avec votre déchet, le regard vers la poubelle, conscient aussi des odeurs. Juste là, dans ce moment un peu trivial.
Et si on changeait un peu le scénario ? Cet instant pourrait aussi être un moment de gratitude : cet emballage ou cette épluchure vous a rendu service, vous l’avez utilisé, « consommé ». Remerciez-le, c’est sa fin.
Ressentez-vous un peu de gratitude pour ceux qui l’ont pensé, conçu, produit, cultivé, acheminé, fermé, emballé, déballé pour qu’il arrive à vous ? Et puis aussi pour ceux qui vont le transporter, le trier et recycler ? Observez ce qui se passe en vous tandis que vous jouez amicalement avec vos habitudes de consommateur, afin de pouvoir décider, chaque jour, ce qui vous correspond le plus.
Concocté avec tendresse par Petit BamBou, que vous pouvez retrouver dans son app de méditation sur votre mobile pour cultiver calme et sérénité. Huit millions de personnes méditent, guidées par ses experts !
David d’Équainville (éditeur et auteur) et Pascal Henry (journaliste d’investigation et réalisateur) ont raconté dans la saison 1 de Money Jungle, une série librement inspirée de faits réels, les aventures d’une jeune avocate fascinée par les complaisances achetées par l’argent de son employeur milliardaire, l’oligarque Oleg Chestov. Dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la saison 2 suit les traces du milliardaire, occupé à mettre à l’abri sa collection de chefs-d’œuvre et le reste de sa fortune.
Résumé de l’épisode 4 : la conversation avec le général du FSB, Serguey Zebuchenko, associé d’OIeg Chestov, se poursuit sur le tarmac de l’aéroport de l’île de Chypre, où l’oligarque vient d’atterrir après s’être fait confisquer 20 millions d’euros par une société américaine, un avion privé qu’il avait commandé et qu’il ne verra jamais.
Acheter au son du canon
« – Te souviens-tu quand nous étions à Molotov, demande Oleg Chestov ?
– Comment pourrais-je oublier notre ville, dit le général, les affaires y ont été si prospères. Je ne risque pas d’oublier ce qu’il s’est passé là-bas,
Olejka. Pourquoi, tu crains un fantôme du passé ? – À la profondeur où ils sont enterrés, il n’y a aucun risque. Non, je pense à une opportunité comparable à celle de Molotov, le même genre qui a permis la prise de contrôle de 25 % de la production mondiale d’engrais, avant de faire de moi un oligarque.
– Attention, Olejka, la situation n’a rien à voir avec l’époque de l’effondrement de l’Union soviétique.
Il faut rester prudent.
– Serguey, soit réaliste, le vent tourne. Les jours du régime sont comptés. Tu sais bien que personne n’aime les perdants, et surtout pas les Russes.
Ils ne pardonneront pas à leur chef cette guerre coûteuse. C’est une occasion unique de refaire le coup de Molotov, en passant par la bourse.
– Quelle société vises-tu ? – Rostack.
– La société d’État, impossible, elle n’est pas cotée.
– Justement, personne n’y pensera, c’est une cible idéale.
–Je connais son président, un ancien du KGB, lui aussi. C’est un spécialiste de l’industrie de l’armement.
– Écoute Serguey, la décision est prise. Nous irons en passant par les banques. Je t’expliquerai plus
tard comment. » (à suivre)
MONEY JUNGLE, NOTRE FEUILLETON
QU’EST-CE QUE VOUS FICHEZ ?
Sur 20minutes.fr, nos lecteurs partagent avec nous leurs coups de cœur littéraires à travers une petite fiche.
Aujourd’hui, c’est Laure Happymanda qui se livre :
La quatrième feuille, de Christophe Royer (Taurnada)
L’intrigue : En pleins préparatifs pour l’exposition de Sophie, Carole se fait agresser et les lieux sont saccagés. Et si l’agresseur venait du passé ? En effet, quand elles étaient jeunes, Carole, Sophie et Béatrice formaient un trio amical indestructible, jusqu’à l’ar- rivée de Maud.
Pourquoi le lire ? Parce qu’un polar suscite toujours plus d’émotions et d’empathie quand il est inspiré de faits réels et, ici, c’est le cas. Après un excellent dévelop- pement de la genèse de l’intrigue – avec le rappel sur la jeunesse du quatuor –, le lecteur veut en savoir tou-
jours plus, ce qui amène à avaler le roman en très peu de temps. Parce que même si les « méchants » sont assez clairement définis dès le début de l’intrigue, l’auteur n’est pas avare de surprises.
Plus on s’approche de la fin et plus le rythme s’ac- célère, devient étouffant et suspensif. Certains élé- ments donnent vraiment froid dans le dos.
> Pour 4 convives.
Préparation : 15 min.
Cuisson : 35 min.
Ingrédients : 60 g de farine, 40 cl de lait, 4 œufs,
150 g d’emmental ou de gruyère râpé, 60 g de beurre + un peu pour le moule, noix de muscade, sel, poivre.
SOUFFLÉ AU FROMAGE
• Préchauffez le four à 180 °C à chaleur tournante.
Beurrez le moule. Chauffez le beurre dans une casserole, à feu doux, ajoutez la farine, remuez pendant 1 minute.
• Ajoutez ensuite le lait tiédi et remuez au fouet jusqu’à l’obtention d’une béchamel, retirez du feu. Séparez les blancs, ajoutez une pincée de sel et battez-les en neige fermement.
• Dans la casserole refroidie, ajoutez
les jaunes d’œufs et le fromage râpé, une belle pincée de muscade, poivrez. Incorporez les blancs d’œufs battus en mélangeant délicatement.
• Versez dans le moule jusqu’à 4 cm du rebord.
Enfournez pendant 35 minutes, c’est cuit lorsque le soufflé sera bien monté et coloré.
• Servez très rapidement, tant que votre soufflé est fier et se tient bien droit, avec une bonne salade.
Retrouvez cette recette et 57 autres dans le livre Les bonnes bouffes de mon père, de Raphaële Marchal, chez First Éditions. Cette autrice
et chroniqueuse culinaire doit sa passion à la cuisine de son père, Jean Marchal : côte de bœuf à la sauce soja, Saint-Jacques rôties au four, chipirons à la plancha, omelette aux cèpes… De bons classiques familiaux !
PAUSE 12
LUNDI 11 AVRIL 2022Horoscope
Bélier DU 21 MARS AU 20 AVRIL Une querelle est possible avec votre partenaire.
Rien ne vient contrarier votre planning.
Vous réussissez grâce à votre mental.
Taureau DU 21 AVRIL AU 21 MAI Ne laissez pas traîner les discussions. En couple, des changements et des projets sont en vue.
Une belle transaction financière est à prévoir.
Gémeaux DU 22 MAI AU 21 JUIN Célibataire, le grand amour est proche.
À deux, un beau regain de sensualité vous anime.
Vos méthodes de travail sont à revoir.
Cancer DU 22 JUIN AU 22 JUILLET Le climat amoureux est très agréable.
Votre charme s’avère particulièrement efficace.
Vos ambitions risquent d’être freinées.
Lion DU 23 JUILLET AU 23 AOÛT Toutes les obligations vous font fuir.
Votre rythme de travail s’accélère, mais vous pouvez tenir la cadence ! Vierge DU 24 AOÛT AU 23 SEPT.
En solo, quelqu’un vous fait de l’effet.
En duo, les amours devraient pétiller.
Vous pouvez enfin lancer un projet.
Balance DU 24 SEPT. AU 23 OCT.
Une bonne communication est utile et vous allez faire des efforts en ce sens.
Les démarches commerciales sont favorisées.
Scorpion DU 24 OCT. AU 22 NOV.
Les amours discrètes sont protégées.
Prêtez attention à des discussions liées à des indemnités ou des bénéfices.
Sagittaire DU 23 NOV. AU 21 DÉC.
Vous montrez un peu plus vos sentiments, ce qui va surprendre votre partenaire.
Au travail, ayez donc confiance en vos capacités ! Capricorne DU 22 DÉC. AU 20 JANV.
Vous allez faire évoluer une amitié.
Les astres soutiennent la vie active.
Une stricte organisation est de rigueur.
Verseau DU 21 JANV. AU 18 FÉVRIER Des événements imprévus éclairent
d’un jour nouveau certains problèmes.
C’est ralenti sur le plan professionnel.
Poissons DU 19 FÉV. AU 20 MARS C’est une belle journée dans l’ensemble, surtout pour former des projets d’avenir.
Dans votre métier, vos succès sont gratifiés.
Cerf-panthère PAS AVANT MIDI Mais non, le « Tout Sexplique » du jour ne concerne pas seulement les cerf-panthères.
Arrêtez la parano !
Retrouvez l’horoscope complet sur le site et nos applis.
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GB DO
SA ES ME SU RE
TOT EME LL SI NA
NT RI RE RE IT AI SA LE RA GE
ER MN RO
E SU SI
R ET RGR SM UG TN RI PE
A SE ILI AB ST
R RD LA UE ST XAS IG ON TE OT IR TR TI IN RE CLA PE
73 25 69 14
8 72 31 98 46
5 69 74 52 18
3 57 46 83 29
196724 43 28 86 35 91 15 82 57 98 23 17 61 49 34 76 57 31 92 64 85
SOLUTION GRAND
CŒUR RÉCA- PITULÉES
GROS RAPACES GROS SAU-
CISSONS
PÉRIODE D’ATTENTE ENTRE RÉ ET FA
ALLER DE L’AVANT CHOISIT PAR VOTE
ON LE RANGE POUR LE BRÛLER
AIMANTER L’ORIGINE À RUMEURSDE AU LEVER
DU SOLEIL EAU SALÉE CRI DU
CANARD BLOQUÉ PAR LE FROID
FAIRE SON NID EN ALTITUDE
COMPTER UN À UN
BARBAIT HOMME DU
VOYAGE
CRIER COMME LE CERF
ARRIVÉ PAR LA MÈRE DONC CERTAIN IL PERMET
SUPPOSERDE METS FIN
DONC BIEN VISIBLE
APRÈS L’HEURE NORMALE
CE N’EST PAS SUF- FISANT
ÉPUISE À QUI LONGUELA
IL ARRÊTE L’HÉMOR- RAGIE GAVROCHE
ENCEINTE POUR DES BOXEURS CLAU- DIQUE
VÊTE- MENTS DE
SAUVE- TAGE
DIEU RAYON-
NANT À ELLE OU
À LUI IL SONNE
CHARGELA
ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ATTACHER
FUMÉ, C’EST DU
BACON IMMENSE
PAYS C’EST LE
NŒUD D’UNE HISTOIRE
GAMIN
PERSON- NAGE SUR LE CALEN- DRIER UNE ÎLE
EN FACE DE LA ROCHELLE
ÉTAT DE DALLAS
2 5 6 9 1
9 7
1 2 4 3
3 4 6
7 1 2 3
1 8
9 4 1 5 7
6 2
8 4
Mots fléchés
Sudoku
En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.
SOLUTION
FORCE 1
MOYEN
Derneuemann / Pixabay
« Tout Sexplique » Micro, petits et gros pénis, avec Jessica Pirbay, coach sexo
À ÉCOUTER AUSSI
2,3 millions de lecteurs par jour (journal), 20 millions de lecteurs par mois (tous supports, print et numérique).
Source : étude ACPM OneNext 2021 V4.
Adresse : Carré Champerret,
28-32, rue Jacques-Ibert, 92300 Levallois-Perret.
E-mail : info@20minutes.fr Tél. : 01 53 26 65 65
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VOTRE SOIRÉE TÉLÉ
LUNDI 11 AVRIL 202213
TF1 FRANCE 2 FRANCE 3 FRANCE 5 M6
21 h 10 Spectacle
35 ANS M6 : TOUS EN SCÈNE !
« Parties 1 à 3 ». De l’amour au voyage en passant par la cuisine et la mode, depuis trente-cinq ans, M6 est au cœur de la vie des Français.
Pour fêter cet anniversaire, la chaîne propose une soirée exceptionnelle.
00 h 30 Spectacle
GÉNÉRATION HIT MACHINE :
LA SOIRÉE ÉVÉNEMENT
TMC
21 h 15 FilmMECHANIC : RESURRECTION
Film d’action (2016).
Avec Jason Statham.
Pour retrouver sa compagne enlevée, un tueur à gages est obligé de reprendre du service.
21 h 10 Série
CLEM
Saison 12 (2 épisodes).Avec Lucie Lucas.
Cette fois, c’est à Clem qu’il faut venir en aide. Mais, alors que chaque membre de la tribu doit faire face à ses propres problèmes, c’est Jérôme qui vient à son secours.
23 h 15 Série
NEW YORK UNITÉ SPÉCIALE
« L’enfant illégitime ».
ARTE
20 h 50 FilmLA DERNIÈRE FANFARE
Comédie dramatique de John Ford (1958).
Avec Spencer Tracy.
Après cinq mandats d'affilée, le maire d’une ville souhaite se représenter une dernière fois.
21 h 10 Série
MEURTRES AU PARADIS
Saison 11 (2 épisodes).
Avec Ralf Little.
Un homme, qui a suivi à la lettre les instructions des ravisseurs de sa fille, est retrouvé mort après avoir payé une importante rançon.
Pourquoi a-t-il été tué ? 23 h 00 Magazine
AFFAIRES SENSIBLES
« Un étrange fait divers au cœur du nucléaire ».
CANAL +
21 h 09 Série
INFINITI
« Premier éclair ».
Saison 1 (3/6).
Avec Céline Sallette.
Anna et Isaak sont en cavale.
Fef est convaincu qu’Irina cache quelque chose.
21 h 10 Docu
RECHERCHE HÉRITIERS
« Batelier ».
Les généalogistes successoraux se plongent dans de nouveaux dossiers, qui les amènent à explorer le passé de défunts.
« Américains adoptés en Allemagne ».
23 h 00 Docu
MORVAN, POUR QUELQUES DOUGLAS DE PLUS
C8
21 h 13 FilmAMÉLIE AU PAYS DES BODIN’S
Comédie d’Éric Le Roch (2010). Avec Jean-Christian Fraiscinet.
Une fille de la campagne se rêve demoiselle de la ville.
21 h 00 Docu
INVISIBLES, LES TRAVAILLEURS DU CLIC
D’Henri Poulain.
Réseaux sociaux, commandes à distance, recherches multiples...
Il est difficile de se passer de ces applications numériques qui rythment le quotidien et facilitent la vie.
22 h 30 Magazine
C CE SOIR
Présenté par Karim Rissouli, Thomas Snégaroff.
W9
21 h 05 FilmTWILIGHT, CHAPITRE 1 : FASCINATION
Film fantastique (2008).
Avec Kristen Stewart.
Une adolescente ignore qu’elle va rencontrer le grand amour en la personne d’un vampire.
Film
LES TROIS SŒURS
Olga, Macha, Irina et leur frère Andreï vivent dans une maison dans la campagne russe. Un an après la mort de leur père, Irina, la cadette, organise une fête pour célébrer la fin du deuil et, espère-t-elle, le début d’une nouvelle vie. Cette adaptation modernisée, signée par Valeria Bruni-Tedeschi et Noémie Lvovsky, ne manque ni d’émotion, ni de charme.
TFX
21 h 05 MagazineAPPELS D’URGENCE
« Pas de vacances pour le Samu de Saint-Tropez ».
Présenté par H. Mannarino.
L’été, Saint-Tropez, village de 4 500 habitants, attire plus de 6 millions de visiteurs.
