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Emmanuel Macron : «L'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie»

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Célébration

de la Journée mondiale de la radio

Grine :

«La couverture de la télévision numérique atteindra,

dans un mois, un taux de 75 % au niveau national»

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I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

Quotidien National d’Information - Mardi 14 février 2017 - 16 Djoumada Al Awal - N° 1411 - Algérie : 10 DA / 1 €

PARTENARIAT ALGÉRO-FRANÇAIS

Emmanuel Macron :

«L'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie»

CAF - Interclubs Pas de victoire algérienne

au tour préliminaire aller

C’est la déche sèche !

Déminage

La Belgique salue la fin des opérations en Algérie

La Belgique a salué les efforts de l'Algérie dans la lutte contre les mines antipersonnel, notamment l'annonce, vendredi à Genève, de la fin des opérations de déminage

et de destruction de ces mines présentes sur son territoire après plus de 50 ans d'efforts.

>>Page 5

L’Echo Sportif L’Echo Sportif

>>Lire page 3>>Lire page 3

Infrastructure

Le nouvel aéroport d’Alger

réceptionné fin 2018

FLN

8 ministres sont candidats aux élections législatives

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>>Page 6

L'Union internationale des télécommunications (UIT) a salué, hier, l'engagement de l'Algérie dans la promotion de l'Internet en Afrique et à travailler

«sans relâche» avec les pays africains pour tirer profit des avantages du Web afin de servir tous les

citoyens du continent. «En cette occasion, je voudrais, au nom du secrétaire général de l'UIT,

saluer la volonté et l'engagement de l'Algérie à travailler sans relâche avec les pays africains pour

que les avantages de l'Internet soient partagés et servent tous les citoyens du contient», a déclaré

Ibrahim Sano, représentant de l'UIT dans une allocution lors de la Conférence africaine de la

gouvernance de l'internet (CAGI).

Baccalauréat 2017

Benghebrit souligne :

«Il faut mettre les candidats à l’abri des rumeurs et la désinformation»

>>Page 24

Projet de fibre optique Alger-Abuja

L'UIT salue l'engagement

de l'Algérie

(2)

Echos u our

2 d j WWW.lechodalgerie-dz.com

Les services de la sûreté de wilaya de M’sila ont procédé dimanche à l’arrestation d’une bande de malfaiteurs composée de trois personnes, dont l’âge varie entre 28 et 58 ans, en possession de deux pistolets et des armes de fabrication artisanale ainsi que des projectiles, a-t-on appris auprès de la sureté de wilaya.

A gissant sur

informations faisant état de la présence d’un individu fabriquant des armes et des munitions dans le garage de son domicile, près de M’sila, les éléments

de la sureté de wilaya ont investi les lieux et procédé à la saisie d’une enclume, une bouteille de gaz butane, un chalumeau, un objet pour le remplissage des cartouches, un moule pour la fabrication de projectiles, deux tamis pour filtrer la poudre, 30 projectiles et deux pistolets de calibre 6 et 8 mm en plus de 1600 kg de poudre, selon cette source.

Consécutivement à une demande d’extension de leur compétence, les éléments de la sûreté ont procédé à l’arrestation de deux présumés complices, ce qui a permis de saisir 15,900 kg de poudre, 28 cartouches, 5 armes de confection artisanale et 84

projectiles, a encore indiqué cette même source.

Une enquête a été ouverte à ce sujet, tandis que les

prévenus ont été déférés devant la justice pour vente d’armes, de munitions et de matières explosives.

Lutte contre la criminalité

Saisie de 2 pistolets et d'armes de fabrication

artisanale à M’sila

Accidents de la route

La wilaya de Djelfa en tête du classement par nombre de décès en 2016

A leur tête une femme

Arrestation de 4 dealers à Sid Aïch

La wilaya de Djelfa arrive en tête du classement en termes de nombre de décès par accidents de la route survenus avec un bilan de 149 morts en 2016, alors que la première place par nombre

d'accidents est durant la même période est revenue à Alger, selon les bilans présentés lundi par le Centre national de prévention et de sécurité routières. Le centre a indiqué, dans un communiqué, que la wilaya de Djelfa était classée première quant au nombre de victimes décédées (149 morts), tandis que la wilaya d'Alger a enregistré le plus grand nombre d'accidents (1750), faisant 2317 blessés en 2016. En 2016, 28 856 accidents ont été enregistrés à l'échelle nationale, causant le décès de 3992 victimes, soit une baisse de 13 % par rapport à 2015. Le facteur humain est à l'origine de 96% des accidents de la route, du fait des

dépassements dangereux, de l'excès de vitesse et du non-respect du code de la route, a ajouté la même source. Le Centre national de prévention et de sécurité routière a révélé auparavant que 43,29 % de morts et 48,02 % de blessés étaient âgés de 20 à 39 ans, et que 8855 titulaires de permis de conduire de moins de deux ans étaient à l'origine des accidents de la route.

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à travers le périmètre urbain de la ville de Sid Aïch les éléments de la police judiciaire, relevant de la brigade de lutte contre les stupéfiants sont parvenus, suite à des opérations de contrôle et d’inspection au sein des points chauds de la ville, à arrêter un véhicule immatriculé à la wilaya de Laghouat, dont deux individus suspects étaient à son bord. Après la fouille du véhicule et de l’un des passagers, les policiers ont découvert 100 comprimés de marque Ecstasy et 15.000 DA dans les poches de ce dernier alors que 120 autres comprimés étaient dissimulés dans le véhicule. Suite à l’interrogatoire des deux suspects, les enquêteurs sont parvenus à avoir le nom du principal fournisseur de cette

drogue et ont pu lui tendre un traquenard pour le mettre hors d’état de nuire.

Cette dernière, puisqu’il s’agit d’une femme, a fini par se faire remarquer au bord d’un véhicule immatriculé à Alger, avec un autre individu. S’étant aperçue de la présence des policiers, la suspecte prend la fuite, en filant vers son domicile. Son complice fut pris avec trois sacs en plastique contenant 120 comprimés de psychotropes de marque Ecstasy chacun.

Accusés de constitution de bande de malfaiteurs, de possession et de vente de comprimés de psychotropes, les auteurs furent présentés par devant le procureur de la République de la cour, qui a requis des peines de sept ans de prison ferme.

Enlèvement, viol et meurtre d’un adolescent à Sidi Bel-Abbès

Les auteurs condamnés à la perpétuité

Le meurtrier d’un adolescent de 14 ans, assassiné en décembre 2015 à Ben Badis, a été condamné, ce lundi soir, par le tribunal criminel de Sidi Bel- Abbès à la prison à perpétuité. Deux autres prévenus, impliqués dans cette même affaire, ont écopé également de la réclusion criminelle à perpétuité. Les dénommés D. Boulanouar, B.

Abdelkader et M. Bachir, âgés respectivement de 25, 47 et 26 ans, ont été reconnus coupables d’enlèvement, séquestration, viol et homicide volontaire à l’encontre du jeune Miloud par le tribunal criminel, constitué en session criminelle.

La victime, Miloud Chaïbi, avait été enlevée vers la fin du mois de décembre 2015 par plusieurs individus près de son domicile. Elle a été emballée dans un sac en plastique après avoir été violée, torturée puis assassinée. Son corps a été retrouvé le 29 décembre 2015 par les services de police. La nouvelle de l’assassinat de Miloud a, rappelons-le, failli tourner à l’émeute. Les habitants de Ben Badis sont sortis, au lendemain de son assassinat, dans la rue, réclamant vengeance. Dans son réquisitoire, l’avocat du ministère public a requis la peine capitale à l’encontre des prévenus, mettant en exergue la gravité des faits dont a été victime le jeune adolescent. Après les délibérations, qui se sont prolongées jusque tard dans la nuit de lundi, le tribunal a rendu son verdict en condamnant les trois accusés à la perpétuité

El Tarf

Le cadavre d’un homme retrouvé

Le cadavre d’un homme, qui faisait l’objet d’un avis de recherche dans l’intérêt des familles, a été retrouvé samedi à El Chatt, a-t-on appris

dimanche auprès des services de la gendarmerie d’El Tarf. Originaire de Besbes, la victime, âgée d’une soixantaine d’années, a été déterrée par des chiens appartenant à un berger ayant amené son troupeau paître dans ce lieu, a ajouté la même source, précisant que dès la découverte macabre, le jeune berger a vite fait d’alerter les services de la gendarmerie. Le cadavre de la victime, retrouvé dans un état de décomposition avancé, a été transféré à la morgue pour l’autopsie d’usage, a-t- on indiqué de même source. Une enquête a été, par ailleurs, ouverte pour appréhender le ou les auteurs présumés de ce crime qui a suscité émoi et consternation au sein de la population.

Tiaret

3 vendeurs d’alcool placés sous mandat de dépôt

Le procureur de la République, près le tribunal de Djelfa, a ordonné la mise sous mandat de dépôt de trois personnes toutes originaires de Djelfa, pour les griefs : Vente illicite de boissons alcoolisées. En effet, et lors d’une patrouille, les éléments de la police judicaire relevant de la brigade mobile, ont arrêté, très tard dans la nuit, une voiture à son bord trois personnes et après une fouille minutieuse, les policiers ont découvert une quantité de boissons alcoolisées de toutes marques, s’estimant à plus 500 unités qui étaient destinées à la

commercialisation, apprend-on auprès de la responsable d’information et de communication relevant de la Sûreté de wilaya de Djelfa. Cette dernière ajoute que dans le cadre de lutte contre l’informel, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya ont arrêté un véhicule chargé de viandes blanches (plus de 1103 kg) impropre à la consommation. Le propriétaire n’avait pas la documentation justifiant l’avis de l’inspection vétérinaire. La marchandise a été saisie.

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

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Quotidien National d'Information

Zigzag

Expresse

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Actualité

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Partenariat algéro-français

Emmanuel Macron : «L'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie»

Emmanuel Macron, candidat à la

présidentielle 2017 en France, a fait part, ce lundi à Alger, de sa

«volonté de porter une vision d'avenir au partenariat entre

l'Algérie et la France».

« M

a volonté est de porter une vision ouverte, dyna- mique et d'avenir pour donner plus de densité au partenariat entre l'Algérie et la France», a indiqué Macron dans une déclaration à la pres- se au terme de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Il a relevé que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours de ces deux dernières années, notamment après 2012 suite à la visite effectuée en Algérie par le président français, François Hollande. Il s'est ainsi «félicité» de l'amélioration des relations bilatérales dans les domaines économique et consulaire notamment, rappelant que le nombre de visas déli- vrés par la France aux Algériens a dou- blé ces deux dernières années. «Mon souhait est de porter une vision dyna- mique, volontaire à la hauteur de nos histoires communes, tout en regardant l'avenir autour d'un axe de développe- ment stratégique», a encore indiqué Macron, soulignant que les deux pays ont des «des perspectives communes».

«Je souhaite qu'avec l'Algérie nous développions une vision commune de notre stratégie au Maghreb», a ajouté Macron, soulignant que sa «volonté c'est qu'il y ait dans cette région, importante pour la Méditerranée et l'Afrique, davantage de solidarité, de rapprochement et de structuration pour pouvoir coopérer avec le reste de l'Afrique». Pour le candidat à la prési- dentielle en France, «l'Algérie demeure un grand pays et une grande diploma-

tie», rappelant à ce propos que le Président Abdelaziz Bouteflika est vice-président de l'Union africaine.

Dans ce sens, Macron a indiqué que les deux pays ont besoin de «renforcer»

leur partenariat sur le plan diploma- tique et sécuritaire car, a-t-il précisé, ils auront à travailler sur deux «grands sujets» à savoir la Libye et le Mali. Il a également émis le souhait de «renfor- cer les relations consulaires, scienti- fiques, culturelles et linguistiques entre

les deux pays pour former une élite sur le plan académique». A une question sur la communauté algérienne établie en France, il a estimé que ces Algériens représentent «un pont vivant entre les deux pays» et incarnent «une mémoire commune». Il a fait aussi part de sa volonté de «renforcer et poursuivre la réconciliation des mémoires, entamée ces dernières années». Macron a rap- pelé en outre qu'il était déjà venu en Algérie à plusieurs reprises en tant que ministre pour développer le parte- narial économique entre les deux pays, réitérant son souhait «de regarder ensemble l'avenir».

Lamamra :

«Macron est venu en ami, mais aussi comme quelqu'un qui a contribué au partenariat d'exception

algéro-français»

Au sujet de sa campagne électorale pour la présidentielle en France, il a indiqué qu'"il était indispensable

durant une campagne présidentielle de venir faire une telle visite pour mesurer le poids du passé et avoir un discours volontariste de notre ave- nir". De son côté, M. Lamamra a indiqué que "M. Macron est venu en ami, mais aussi comme quelqu'un qui a contribué au partenariat d'exception que l'Algérie et la France sont en train de construire". "Ce partenariat d'exception, lancé en 2012 par les Présidents Bouteflika et Hollande, a enregistré des résultats appréciables", a souligné M. Lamamra, précisant qu'il est "prometteur et a de beaux jours devant lui".

Au sujet de la communauté algérien- ne établie en France, le chef de la diplomatie algérienne a tenu a "la saluer et lui dire l'attachement de l'Algérie quant à sa dignité et sa sécu- rité". Il a également souligné "la détermination de l'Algérie à demeu- rer plus que jamais à l'écoute des Algériens établis en France", encou- rageant par ailleurs "la classe poli- tique en France à être à l'écoute de cette communauté".

Toumi S.

L'Union internationale des télécommunications (UIT) a salué hier l'engagement de l'Algérie dans la promotion de l'internet en Afrique et à travailler

«sans relâche» avec les pays africains pour tirer pro- fit des avantages du web afin de servir tous les citoyens du continent. «En cette occasion, je vou- drais, au nom du secrétaire général de l'UIT, salué la volonté et l'engagement de l'Algérie à travailler sans relâche avec les pays africains pour que les avan- tages de l'internet soient partagés et servent tous les citoyens du contient», a déclaré Ibrahim Sano, repré- sentant de l'UIT dans une allocution lors de la Conférence africaine de la gouvernance de l'internet (CAGI). Il s'est félicité, à cette occasion, du degré du développement de l'Afrique où le pourcentage des utilisateurs d'internet «a augmenté de façon constan- te passant de 2,4% en 2005 à 27,6% à la fin de 2016». Sano a relevé également une augmentation du nombre d'abonnés à la téléphonie mobile en Afrique dont «le pourcentage a été multiplié par six entre 2005 et 2016 atteignant actuellement une moyenne de 83% de pénétration». Il a affirmé, en outre, que le continent «a besoin d'internet plus que les autres pour accélérer l'atteinte des Objectifs du développement durable (OMD), notamment à tra-

vers la e-agriculture, la e-santé, la e-éducation et la e- commerce». «L'internet n'est pas un luxe pour l'Afrique, mais un bien indispensable d'utilité publique et c'est pour cette raison que la conférence d'Alger sur la gouvernance de l'internet en Afrique vient à point nommé s'inscrire dans la dynamique de la concertation et de l'appropriation de l'internet par le continent», a-t-il ajouté. Le représentant de l'UIT a noté que la conférence d'Alger «se tient à un moment où la Big Data, l'Open Data, l'impression 3D et l'in- telligence artificielle deviennent des instruments de plus en plus indispensables à la prise de décision et à la gestion». «Devant ce nouveau défi et ces immenses opportunités, tous les acteurs et l'écosystè- me des TIC, se doivent de restructurer et réformer leur modes dépensées pour une bonne gouvernance de l'internet en Afrique», a-t-il dit. Il a, enfin, expri- mé le «plein soutien» de l'UIT à tous les pays afri- cains pour leurs efforts tendant à combler le fossé numérique et faire en sorte que chaque citoyen afri- cain tire profit de la manne de l'économie numé- rique». Les travaux de la conférence africaine sur la gouvernance de l'internet ont débuté dans la matinée, en présence de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communica-

tion (MPTIC), Imane Houda Feraoun et de plusieurs de ses homologues africains. De son côté, Mme Feraoun a indiqué que l'Afrique doit garantir sa par- ticipation, d'une même voix, à la promulgation des lois sur la gouvernance de l'internet dans le but de la mise en place de bases solides pour des lois interna- tionales encadrant le monde virtuel. Il s'agit, pour elle, «de faire participer, impérativement, tous les peuples de la planète, y compris ceux qui n'ont pas encore accès à l'internet, à la définition des fonde- ments de la gouvernance du réseau à travers des dis- positifs transparents, démocratiques et participatifs».

«Il s'agit aussi de limiter l'usage de l'internet aux seules fins pacifiques, tout en inscrivant ce principe dans un document contraignant et exécutoire, approuvé par tous les Etats», a-t-elle suggéré. La ministre a ajouté que cette rencontre constitue «une excellente opportunité pour débattre et définir une position commune quant aux nouvelles questions relatives à la gouvernance d'internet». Elle a rappelé que les gouvernements africains ont déployé d'«énormes efforts entre 2000 et 2016 où le nombre d'internautes a progressé de plus de 7000% passant d'environ 4,5 millions d'internautes en 2000 à plus de 340 millions d'internautes actuellement». Mme

Feraoun a indiqué que la population d'Afrique comp- te «plus de 1,2 milliard d'habitants, dont moins de 25

% sont connectés à Internet, voire moins de 3% dans certains pays africains, alors que ce taux dépasse 74% en Europe et 90% en Amérique du Nord». La ministre a déploré, à cette occasion que l'internet

«constitue un grand marché où certaines personnes gagnent de l'argent, au détriment de nos économies», citant à titre d'exemple, la publicité numérique qui a généré «environ 200 milliards de dollars en 2016», tout en s'interrogeant combien sont investis pour le développement de la connectivité en Afrique .

«Contrairement à ce que nous espérions, la générali- sation de l'internet a eu comme conséquences un contrôle collectif, l'utilisation abusive des données personnelles notamment comme outil de contrôle sociale et politique, le monopole, la marchandisation et le marchandage de la connaissance», a-t-elle dit.

La généralisation de l'internet a eu aussi comme conséquence «la prédominance d'une catégorie de fournisseurs de services en ligne, qui ne tiennent pas compte du préjudice causé aux économies nationales des Etats, en empêchant le retour sur les investisse- ments consentis pour le déploiement des infrastruc- tures», a-t-elle ajouté. T. Benslimane

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a annoncé à partir de Tissemsilt, que le taux de couverture de la télévision numérique atteindra dans un mois un taux de 75 % au niveau national. Animant une émission au siège de la radio régio- nale de Tissemsilt à l’occasion de la célé- bration de la Journée mondiale de la radio, H. Grine a souligné que le taux de couverture de la télévision numérique, qui a augmenté de 30 % sur le plan natio- nal à 60 % actuellement, devra atteindre 75 % dans un mois. Par ailleurs, le ministre a affirmé que les zones d’ombre de la radiodiffusion seront supprimés

définitivement dans la wilaya de Tissemsilt en 2018, signalant que les zones d’ombre, qui représentaient 70 % en juin 2015, enregistrent actuellement une baisse de près de 40 %. L’effort sera concentré dans les prochains mois sur la réalisation de plus de 60 émetteurs au niveau de la wilaya de Tissemsilt pour relever le niveau de couverture de radio- diffusion d’ici à la fin de l’année en cours et au plus tard en début 2018 à 95 %, a-t- il encore souligné. Le ministre a affirmé que les radios régionales ont connu un bond qualitatif grâce à la mise en service du système MENOS (échange inter

radios) en donnant plus d’efficacité aux radios dans les domaines de l’échange et de la formation. Le ministère de la Communication a adopté une stratégie spéciale pour les radios locales, basée sur trois axes portant sur la promotion de la femme, de l’environnement et de la jeu- nesse et l’ouverture du champ à toutes les couches de la société et aux talents, a-t-il ajouté. H. Grine a souligné que le choix de Tissemsilt pour la célébration de la Journée mondiale de la radio entre dans le cadre de la stratégie de proximité de son ministère axée sur la mise en valeur des potentialités disponibles.

Projet de fibre optique Alger-Abuja

L'UIT salue l'engagement de l'Algérie

Célébration de la Journée mondiale de la radio

Grine : «La couverture de la télévision numérique atteindra, dans un mois, un taux de 75 % au niveau national »

Sellal reçoit Emmanuel Macron

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, Emmanuel Macron, en visite en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre. L'entretien «a permis d'évoquer la situation des relations bilatérales sur

les plans politique, économique, et les questions liées à la circulation des biens et des personnes», précise la même source. L'audience, «qui a permis à l'hôte

du Premier ministre de faire état de sa vision et de ses attentes quant aux perspectives d'évolution des relations algéro-françaises, qualifiées de part et d'autre de privilégiées, a enfin donné lieu à un échange de vues sur plusieurs

questions régionales et internationales d'intérêt commun», ajoute le communiqué. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre de l'Industrie et

des Mines, Abdesselem Bouchouareb. T.S.

(4)

4 Actualité www.lechodalgerie-dz.com

Infrastructure

Le nouvel aéroport d’Alger réceptionné fin 2018

Les travaux de la nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger se déroulent selon l’agenda tracé et il sera délivré dans les délais, c’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le ministre des Travaux publics et des

Transports, Boudjemaâ Talaï.

L e ministre, qui s’exprimait dans un point de presse, à l’issue d’une visite d’inspection et de travail au niveau de plusieurs structures en cours de réalisation dans l’aéroport international d’Alger, a fait savoir que «la future infrastructure d’une capacité de 11 millions de passagers par an et, conforme aux standards internationaux, sera réceptionnée fin 2018». Le ministre a souligné que «la nouvelle aérogare d’Alger sera le point de jonction entre l’Afrique et l’Europe. Elle sera dotée de toutes les infrastructures

d’accompagnement, en catering, en fret

et en hébergement, ce qui lui permettra d’être conforme aux standards

internationaux». Cet édifice jouera, souligne le ministre, un rôle important dans l’accueil et le transfert des passagers du continent africain vers

l’Europe et pareil pour les autres destinations. La nouvelle zone passagère dénommée «Aérogare Ouest» d’une capacité de 11 millions de passagers coûtera 74 milliards de dinars, selon les explications des responsables de

chantiers, dans un point de situation fait à l’adresse du ministre. Ce dernier a précisé que le financement de ces projets est partagé entre l’Entreprise de gestion des ports et le Trésor public. Pour le train qui desservira l’aéroport, il sera

opérationnel dès le mois de juillet de l’année prochaine, explique le ministre qui a écouté avec satisfaction les explications des responsables du projet en question.

Concernant l’extension de la ligne de métro El Harrach-Bab Ezzouar-Aéroport de 7 stations, celle-ci devrait être mise en service en 2020, a précisé B. Talaï. Lors de ses explications au ministre du secteur, Issaâd Mahieddine, cadre de Cosider et responsable du projet du métro de l’aéroport, «Cosider a changé sa méthode de réalisation en TOP Down@». Cette méthode, explique-t-il, a permis

d’économiser 1,5 milliards de dinars sur chaque station, soit environ 10, 5 milliards de dinars sur les 7 stations de ce projet quant au taux d’avancement des travaux, il est situé autour de 35% selon le même responsable.

Nadjet M.

Alors qu’il était attendu que le limogeage de Mohamed Abdou Bouderbala, PDG d’Air Algérie soit confirmée hier par le ministre des Travaux publics et des Transports, ce dernier a maintenu le suspens. Selon le ministre, le départ du PDG dépendra des résolutions de l’Assemblée générale que préside le ministre, en tant que membre du Conseil d’administration.

Selon les déclarations du ministre Boudjema Talaï, faites ce matin à partir de l’aéroport ou il effectue une visite de travail et d’inspection, il faudra attendre la convocation de l’Assemblée générale de la compagnie par le PDG. le ministre comme pour évacuer toute animosité ou mésentente personnel- le a tenu à affirmer qu’il respecterait la décision de cette haute instance de la compagnie «la décision de l’assemblée sera res- pectée», a t-il dit devant un parterre de journalistes sur place. Il affirma par ailleurs qu’aucun reproche particulier n’a été adres- sé au PDG de la compagnie aérienne. «C’est de la spécula-

tion», a répondu le ministre qui a insisté sur l’importance de respecter la sécurité aérienne. Selon lui, l’Algérie est membre de l’Organisation mondiale de la navigation aérienne, donc

«nous devons respecter à la lettre les normes de navigation».

B. Talaï a rappelé qu’une enquête a été diligentée suite a l’af- faire de l’atterrissage forcé d’un ATR d’Air Algérie à EL Oued survenue au cours de la semaine passée ainsi que sur un certain nombre de problèmes constatés inhérents, notamment au res- pect des procédure de recrutement des pilotes et des mécani- ciens. Le ministre s’est particulièrement montré intransigeant sur la question sécuritaire des vols et de la navigation aérienne:

«on ne joue pas avec la sécurité des passagers», a martelé le ministre. Ce n’était pas sans une mise en garde sérieuse qu’il adressa à l’occasion aux responsables «qui ne respectent pas les normes de recrutement, de sécurité».

N.M.

La ministre de la Solidarité nationa- le, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a mis l’accent, hier à Tamanrasset, sur la nécessité de suivi du parcours scolaire de l’enfance assistée pour

«assurer son insertion normale dans la société» à l’âge adulte. Le suivi du parcours scolaire de l’enfance assistée se fera sur la base d’un pro- gramme spécial visant à garantir l’insertion normale à cette catégorie

dans la vie sociale, une fois atteint l’âge de la puberté, a affirmé la ministre, lors de l’inspection d’un établissement de l’enfance assistée, au quartier Tafsit à Tamanrasset.

Mme Meslem a mis l’accent, en outre, sur l’importance d’offrir toutes les opportunités de scolarisa- tion à ces enfants, au même titre que leurs congénères, pour multiplier leurs chances de réussite et mettre fin à l’échec scolaire constaté chez

cette catégorie et d’assurer leur insertion normale au sein de la société. Cette démarche s’effectuera par l’encouragement de cours de soutien destinés à cette catégorie, en vertu de différentes conventions signées avec les Scouts musulmans algériens (SMA) et les centaines d’associations opérant dans ce domaine, a-t-elle souligné. Doté de diverses installations, avec une capacité théorétique de 60 places, cet établissement spécialisé, qui a ouvert ses portes en 2014, compte actuellement 9 enfants, huit garçons et une fille. Un total de 22 enfants issus de cet établissement ont béné- ficié de la «Kafala» (recueil légal) en 2016, selon les explications four- nies à la délégation ministérielle.

Toujours au quartier Tafsit, Mme Meslem a inspecté le centre de rééducation des mineurs (120 lits) où elle a écouté un exposé sur le mouvement de cette frange socia- le, de 2006 à 2017. Pas moins de 168 mineurs, dont des ressortissants africains, ont été pris en charge au niveau de ce centre, depuis son ouverture en 2006, selon les don-

nées de ses responsables. Cette structure, qui compte actuellement 33 pensionnaires, dispose de nom- breux ateliers, notamment pour l’apprentissage de la menuiserie et de la plomberie. Pour améliorer l’encadrement pédagogique et édu- catif destiné aux pensionnaires de cet établissement, la ministre a assuré qu’un programme spécial sera établi, en coordination avec le ministère de la Justice, avant d’in- sister sur la mise à la disposition de ces jeunes de l’ensemble des dispo- sitifs disponibles, pour permettre leur insertion dans la vie socioprofession- nelle, une fois libres. Dans le cadre d’un autre programme prévu par le ministère, ils vont bénéficier aussi de vacances durant la période estivale, a-t-elle ajouté. Lors de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset, Mme Meslem a inspecté l’école des enfants atteints de surdité, située au quartier El Wiam, où elle a fait état d’un plan spécial en cours d’exécu- tion, conjointement avec le ministère de l’Education nationale, pour amé- liorer les conditions de scolarisation de cette catégorie, étant donné que

celle-ci nécessite une prise en char- ge spécifique en matière d’encadre- ment pédagogique. La ministre s’est enquise, en outre, du fonctionne- ment de cet établissement d’une capacité d’accueil de 120 enfants et qui assure l’encadrement de 99 enfants dans l’enseignement prépa- ratoire, primaire et moyens, selon les données fournies à la délégation ministérielle. A la Maison de l’artisa- nat, Mme Meslem, a, lors de son pas- sage à une exposition de produits de l’artisanat animée par des promoteurs de micros entreprises créées dans le cadre de l’Agence nationale de ges- tion du microcrédit (ANGEM), donné le coup d’envoi d’une session de formation sur la gestion de micro- entreprises. Au terme de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset, la ministre a procédé à la remise des clefs de trois bus destinés au trans- port scolaire, deux pour la commune de Tamanrasset et l’autre pour celle d’Abalessa, en plus de l’attribution de 15 chèques aux bénéficiaires du dispositif de l’ANGEM, sur un total de 30 porteurs de projets.

Kadiro Frih

En attendant les résolutions de l’Assemblée générale

Abdou Bouderbala mis au frigo momentanément

Insertion de l’enfance assistée

«Une nécessité et un devoir», souligne Meslem

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Actualité

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Essais nucléaires au Sahara algérien

Un drame interpellant la France sur son passé colonial

Les séquelles des essais nucléaires français, effectués il y a 57 ans à Reggane (Adrar), continuent à peser sur la

population et l'environnement affectés, interpellant, ainsi, la responsabilité historique et morale de la France face à ce drame.

« C

rimes contre l'humanité», «crimes abjects et abominables», «viola- tion des Droits de l'Homme». Ce sont, entre autres, les qualificatifs décrivant les essais nucléaires perpétrés dans le Sahara algé- rien par la France, dont ceux effectués le 13 février 1960 dans la zone de Hamoudia, à Reggane (150 km au sud d’Adrar) De l'avis de chercheurs et spécialistes nationaux et étran- gers, ces essais dépassent en intensité ceux d'Hiroshima (Japon) tant leurs effets ont été désastreux pour l'homme, la faune et la flore.

Depuis leur expérimentation, il y a plus d'un demi-siècle, l’ampleur des ravages engendrés par ces violentes explosions a été décriée et attestée par des témoignages directs de vic- times ou de leurs proches, par des études et recherches spécialisées ou encore par des comptes rendus médiatiques. L'horreur est également relatée par les populations, témoins des fortes secousses ayant ébranlé la région de Reggane et les zones environnantes, mais sur- tout de la tragédie humaine et environnementa- le qui en a découlé. Le porte-parole des vic- times de ces essais en a appelé, à ce propos, aux responsabilités de la France coloniale, cen- sée «répondre de ces crimes devant le droit international et devant le peuple algérien», en

même temps qu'il a rappelé son obligation d'in- demniser les populations affectées par l'onde de dommages qui s'en est suivie. Les retom- bées des essais nucléaires dans le Sud s'étaient avérées, au fil du temps, plus tragiques qu'il ne pouvait, au départ, paraître. Le plus important préjudice a été celui impactant la santé des habitants de la région : apparition de maladies diverses et inconnues, caractérisées par des malformations de tous types ainsi que des cas conséquents de cancer et de cécité, comparati- vement au reste du pays. Une vingtaine de maladies cancéreuses a été répertoriée comme étant une résultante directe de la radioactivité par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont certaines de contamination immédiate par la radioactivité et d’autres pou- vant être développées à long terme. Plus de 50 ans après ces explosions, leurs effets néfastes

pèsent toujours sur la population et l'environ- nement sahariens, tel que démontré par des tests effectués ces dernières années et révélant l'existence d'un taux élevé de radioactivité dans la région. Ceci, d’autant plus que des déchets nucléaires demeurent sur le site des expérimentations, constituant un péril certain pour les habitants et l'environnement des loca- lités affectées, non encore assainies de la noci- vité de la radioactivité. Une responsabilité qui continue, par ailleurs, d'interpeller la France, auteur des essais de Reggane mais aussi d'In Ecker (Tamanrasset) et des éssais chimiques de Oued Namous (Béchar). En déplacement à Illizi à l’occasion du 57e anniversaire de ces événements tragiques, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a indiqué que ces essais nucléaires constituent une preuve de l’atrocité des crimes commis par la France

coloniale et dont les retombées néfastes sur la santé des populations locales persistent à ce jour. Ces évènements douloureux vécus par la région de Reggane (Adrar) et In Ecker (Tamanrasset), et dont le peuple algérien com- mémore le 57e anniversaire, font partie des

«innombrables crimes perpétrés par le colonia- lisme contre le peuple algérien», a-t-il souligné.

Zitouni a appelé à la préservation de la mémoire historique et collective du peuple algérien, en mettant en exergue et en glorifiant les sacrifices des ainés et en les léguant aux générations dans toute leur gradeur et avec une grande fierté. «Ce à quoi œuvre le ministère des Moudjahidine à travers l’intérêt porté à l’écriture de l’Histoire et sa transmission par tous les voies et moyens», a- t-il soutenu. S’agissant de la question des indem- nisations des victimes des essais nucléaires dans le Sahara algérien, le ministre a indiqué qu’elle figure parmi les dossiers en suspens entre les deux parties (Algérie et France), dans son aspect lié à la prise en charge des séquelles de l’ère coloniale et à la mémoire collective du peuple algérien, nécessitant ainsi une méthodologie d’action judicieuse et son étude par le canal diplomatique. Un groupe de travail intersectoriel a été mis sur pied pour traiter ce dossier de l’in- demnisation des victimes des explosions nucléaires françaises au Sahara, et les discus- sions algériennes se poursuivent, à ce sujet, dans le cadre d’un comité gouvernemental intersecto- riel, a-t-il fait savoir. Dans le cadre de ce sémi- naire d’une journée, le directeur du Centre natio- nal des études et recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954, Djamel Eddine Miaâdi, a rappelé que ces essais nucléaires françaises au Sahara consti- tuent l’un des principaux thèmes de séminaires locaux et nationaux visant à diffuser la culture historique et à ancrer le sens patriotique aux générations postindépendance.

T. Benslimane

Le ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré, a soute- nu, hier à Alger, qu'il y avait des «avan- cées» sur le terrain depuis la signature de l'Accord de paix et de la réconcilia- tion au Mali en 2015, saluant l'Algérie pour son soutien diplomatique et sécuri- taire. «Depuis deux ans, l'Accord a eu des avancées mais il y a eu un certain nombre de blocages, et c'est pourquoi, le ministre (Lamamra) s'est rendu à Bamako (vendredi dernier) pour essayer de faire bouger les lignes», a-t-il déclaré à la presse au terme de son entretien avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Il a indiqué avoir «bon espoir» que les résultats auxquels «nous avons abouti nous permettront de faire encore des avancées significatives, notamment dans la mise en place des autorités inté- rimaires, pour la reprise des patrouilles

conjointes, dans le cadre du mécanisme opérationnel conjoint». «C'est l'occasion pour moi de le remercier (Lamamra) et le féliciter pour ce qu'il vient de réussir à Bamako, vendredi passé, où il a prési- dé de main de maître, une réunion de haut niveau du comité de suivi de l'Accord», a-t-il dit, ajoutant que le chef de la diplomatie algérienne s'est réuni avec un certain nombre de ministres du gouvernement du Mali, plus les parties signataires ainsi que les représentants de la communauté internationale. Le ministre malien a salué, dans ce sillage, le rôle du gouvernement et du peuple algériens pour l'appui «constant et indé- fectible» en faveur du Mali et du peuple malien, notamment pour «avoir abrité pendant des mois, les négociations pour aboutir à cet accord mais aussi pour ces efforts permanents pour la mise en l'oeuvre de l'Accord». Il a par ailleurs relevé que l'objectif de sa visite c'était

surtout de «redynamiser» la coopération entre les forces de sécurité des deux pays, soulignant que l'Algérie appuie les forces de sécurité du Mali depuis les années 60, avec «la volonté politique affichée au plus haut lieu pour que cette coopération aille le plus loin possible et le plus vite possible». Il a rappelé en outre avoir remis dimanche, lors de son audience avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, un message du pré- sident malien, Ibrahim Boubacar Keïta, à «son frère et ami» le président de la République Abdelaziz Bouteflika.

L'accord de paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015, et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d'une médiation internationale, dont l'Algérie a été le chef de file.

La Belgique a salué les efforts de l'Algérie dans la lutte contre les mines antipersonnel, notamment l'annonce, vendredi à Genève, de la fin des opérations de déminage et de des- truction de ces mines présentes sur son terri- toire après plus de 50 ans d'efforts. «Cette annonce, qui permet à l'Algérie de remplir ses obligations en vertu de l'article 5 de la Convention d'Ottawa, est une bonne nouvelle en ce début d'année 2017», a déclaré le vice- Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Le chef de la diplomatie belge a estimé que la conclusion des opérations de déminage par l'Algérie «aura un impact en matière de déve-

loppement», grâce aux terres désormais assai- nies rendues à l'activité productive. D'un point de vue humanitaire, la fin des opérations de déminage permettra également d'«épargner de nouvelles victimes». Le ministre belge des Affaires étrangères a réaffirmé l'attachement de son pays à la Convention d'Ottawa qui fête- ra en 2017 son 20eanniversaire, rappelant le

«rôle pionnier» joué par la Belgique pour son

«universalisation». Le 25 janvier, le ministère de la Défense nationale (MDN) annonçait la fin des opérations de déminage et de destruc- tion de ces mines après «plus 50 années d'ef- forts continuels et de travail sur le terrain pour l'éradication définitive du fléau des mines».

Plus de 8,8 millions de mines datant de l'ère coloniale ont été détruites par l'Armée natio- nale populaire le long des frontières Est et Ouest du pays, selon des données du MDN qui a précisé également que l'achèvement de l'opé- ration de déminage et de destruction des mines a permis «la livraison aux autorités locales de 62 421,194 ha de terres assainies» pour leurs exploitation dans le cadre de la relance du développement local. Les mines antipersonnel ont fait des milliers de victimes tout au long des bandes frontalières Est et Ouest de l'Algérie, que ce soit durant la période colonia- le ou même après l'indépendance.

N.I.

Accord de paix au Mali

Des avancées significatives dans sa mise en œuvre

Déminage

La Belgique salue la fin des opérations en Algérie

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6 Actualité www.lechodalgerie-dz.com

Baccalauréat 2017

Benghebrit souligne : «Il faut mettre les candidats à l’abri des rumeurs et la désinformation»

«L’Office national des examens et épreuves, fonctionne dans de bonnes conditions et sera doté de moyens

supplémentaires afin qu’il puisse mener à bien sa mission». Cette

déclaration a été faite, dimanche, par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Médéa.

C ette déclaration vient en fait balayer les rumeurs se rap- portant à une prétendue crise au sein de l’Office en question.

Encore, faut-il rappeler que cet Office a fait objet l’été dernier enta- ché par un phénomène particulier.

La fuite massive des sujets du bac- calauréat sur les réseaux sociaux.

Les investigations menées par les éléments de la gendarmerie avaient

mis en évidence l’implication de plusieurs personnes travaillant au sein de l’Office. Trente personnes avaient été interpellées et audition- nées devant la justice. Comme mesu- re immédiate devant parer à tout imprévu, il a été décidé de sécuriser le site électronique de l'ONEC et des sujets du baccalauréat. Il a été procé- dé ensuite à l’organisation d’une seconde session de l’épreuve.

Parallèlement, il a été décidé du maintien des mesures de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l'utilisation des TIC pour la fraude lors des examens.

Dans la mesure où des cas de triche venaient à être recensés, notons que le ministère prévoit des mesures rigoureuses. Les sanctions peuvent aller jusqu'à une exclusion du candi- dat pour une durée de cinq ans. La ministre a saisi dimanche l’occasion pour rappeler à l’ordre. Elle dira en ce sens qu’il est impératif de «mettre les candidats au BAC à l’abri de ce type de rumeur et de désinforma- tion». Aussi à «favoriser un climat serein au sein des établissements sco- laires afin de garantir le confort

requis pour l'élève» et lui permettre de se concentrer sur ses examens. Il faut par ailleurs, avait-elle insisté, garantir les bonnes «conditions de préparation, tant au plan pédago- gique que psychologique», pour assurer l’accompagnement de ces candidats et créer les meilleures conditions d’examen. «L’intérêt de l’élève, ajoute encore la ministre, est et restera au cœur de la politique nationale d’enseignement».

Par ailleurs, la ministre de l’Education nationale a fait part de l’existence d’un «réel consensus»

aussi bien chez le personnel pédago- gique, inspectorat, que chez les diffé- rents partenaires sociaux quant à la nécessité de consolider les acquis du secteur. Tous sont appelés à œuvrer ensemble pour améliorer davantage le niveau d’enseignement sur tout le territoire national. «Nous avons perçu une volonté réelle chez les cadres du secteur et les partenaires sociaux, lors de la rencontre de samedi, de transcender tous ce qui peut freiner la bonne marche du secteur et d’optimiser les acquis réalisés», avait-elle dit à ce propos.

Amel Driss

«Lorsqu’un citoyen vient ici pour une raison ou une autre, il est comme vous et moi, il a le

droit au respect, à un bon accueil et à de la

considération», avait déclaré,

le général-major, Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, en s’adressant à ses éléments, lors d’une visite d’un siège de sûreté urbaine de la capitale.

Les approches de l’action policière constituent les fondements de la politique conduite par le général-major, Abdelghani Hamel, pour qui, la façon dont la police agit est un préalable, car, l’action de la police est à la base de la justice et de l’état de droit. Le slogan

«la police au service du citoyen», n’a jamais sonné aussi juste et aussi fort, en effet, les citoyens sont très satisfaits de la «prestation» des services de police durant l’année 2016. C’est ce que révèle, un sondage, effectué

par la direction générale de la Sûreté nationale, auprès de citoyens qui ont sollicité la police et qui se sont déplacés dans les différentes structures relevant de la DGSN. Ce n’est guère une surprise, pour une institution, qui a fait du respect des droits de l’homme, une de ses valeurs sacrées.

Les citoyens sondés sont «très satisfaits», de l’accueil reçu au niveau des structures de la Sûreté nationale, et du

professionnalisme des éléments de cette importante institution sécuritaire. Les citoyens sont au cœur de l’équation sécuritaire de la DGSN. Ce sondage, est la preuve que les citoyens, sont fiers de leur police, ils ont confiance en leur police, c’est quelque part une

reconnaissance, pour cette institution organisée,

disciplinée, qui, est l’exemple, à suivre pour de nombreuses institutions sécuritaires nationales et internationales.

La police algérienne peut se targuer d’avoir réussi à créer une solide relation avec le peuple, une relation de confiance et de compréhension.

C’est l’une des grandes performances du général- major, Abdelghani Hamel et de ses collaborateurs, car, la police, ne peut en aucun cas parvenir, à maintenir l’ordre public et à préserver la stabilité du pays, si, elle n’inspire pas confiance à la population qu’elle est censée protéger.

Ali B.

Le Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) a décidé de nou- velles mesures et conditions pour l’octroi de l’aide de 500.000 DA destinés aux proprié- taires des logements ruraux.

Le FNPOS a procédé également à la réduc- tion de son aide à 150.000 DA et 200.000 DA pour les logements ayant atteint un niveau de réalisation de 70% et 90% respec- tivement. Pour les logements dont le taux de réalisation dépasse les 90%, ces derniers n’ouvreront droit à aucune aide financière du FNPOS. Les agences régionales du fonds ont reçu ce mois de février une instruction contenant les nouvelles conditions d’octroi de l’aide de 500.000 DA pour les bénéfi- ciaires du logement rural à travers les 48 wilayas. Ces conditions sont relatives au taux d’avancements des travaux de réalisa- tions, en révisant à la baisse la valeur de l’ai-

de de près de 70% pour les logements qui ont atteint un taux de réalisation de 90%.

Aussi parmi les nouvelles conditions, le NFPOS exige un taux de réalisation ne dépassant pas les 70% pour bénéficier de l’aide complète soit les 500.000 DA. Ces nouvelles conditions décidées par le FNPOS, concernent uniquement les bénéfi- ciaires de la formule du logement rural sans les autres formules, ayant déposé leurs dos- siers au cours des années 2015 et 2016. Le FNPOS a décidé également d’autres mesures, dont le recrutement d’experts qui effectueront des sorties sur terrain pour éva- luer le taux d’avancement de réalisation des logements des demandeurs d’aides financiè- re au fonds, avant l’approbation finale de la demande et l’octroi de l’aide. Placé sous la tutelle du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le Fonds national

de péréquation des œuvres sociales, assure le financement de ses activités, de son fonc- tionnement et de ses investissements par la contribution des employeurs, soit 0,5% de la masse salariale nationale, conformément à l’article 3 du décret exécutif n° 94-186 du 06 juillet 1994.

L’aide FNPOS est attribuée aux salariés affi- liés à la CNAS et aux retraités pour le finan- cement de l’acquisition d’un logement neuf de type LSP/LPA ou la construction d’un logement dans le cadre du programme de l’habitat rural. Le montant de l’aide est pla- fonné à 500.000 DA, non remboursable, et cumulable avec l’aide de l’Etat CNL.

Les principales prestations du fonds se résu- ment dans l’octroi d’une aide financière non remboursable d’un montant de 500.000 DA aux travailleurs salariés et aux retraités, pour le financement de l’acquisition d’un loge-

ment neuf de type LSP/LPA, auprès des pro- moteurs publics ou privés. L’octroi d’une aide financière non remboursable d’un mon- tant de 500.000 DA aux travailleurs salariés et aux retraités, pour le financement de la construction d’un logement dans le cadre de

l’habitat rural.

A.F.

DGSN

Les citoyens très satisfaits de leur police

Aide à l’habitat rural

De nouvelles conditions pour son octroi

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Economie

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Hydraulique (Safex)

Ouali incite

les producteurs locaux

Huiles et sucres

L’importation en hausse en 2016

Tant en valeur qu’en volume, les huiles alimentaires importées ont bondi sensiblement en 2016 enre- gistrant une hausse de 11,22% en valeur et 10,6% dans les quantités importées. Selon les statistiques des Douanes qui donnaient le bilan de l’année dernière, la facture d’importation des huiles alimen- taires (huiles de soja brute, de tour- nesol, de carthame brute a été de 579,4 millions de dollars en 2016 contre 521 millions de dollars l’an- née précédente. La hausse a aussi été enregistrée dans les quantités importées qui se sont établies à 761 528 tonnes contre 688 540 tonnes un an auparavant. Cette hausse s’expliquerait par la baisse des prix à l’importation enregistrés les dix premiers mois de 2016. Au petit bonheur des industriels natio- naux qui l’ont achetées au prix moyen de 746 dollars la tonne pour l’huile brute de Soja contre 760 dollars la tonne sur la même pério- de de 2015 ce qui équivaut à une réduction substantielle de moins 1,8%. La même tendance baissière a été enregistrée sur des prix des huiles brutes de tournesol dont le prix de la tonne importée a été cédé à 825 dollars contre 850 dollars la tonne dix mois plus tôt.

Ce qui est valable pour les huiles ne l’a pas été pour les sucres bruts dont la facture pour la même année a aussi augmenté sensiblement pour s’établir à 871,7 millions de

dollars contre 714,76 millions en 2015. Les quantités ont aussi grim- pés à 2,03 millions de tonnes contre 1,93 million de tonnes une année auparavant. Toutefois, ce surplus d’achat n’a pas été la résul- tante d’une quelconque baisse des prix sur les marchés mondiaux au contraire, le coût des importations de sucre a grimpé de près de 22%

en 2016 tandis que les quantités importées ont augmenté de 5,25%.

Le prix moyen à l’importation du sucre roux a été de 398 dollars la tonne sur les 10 premiers mois de 2016 contre 358 dollars la tonne à la même période de 2015, soit une hausse de 11,2%.

B.M.

Les entrepreneurs nationaux du secteur hydraulique sont appelés à fournir plus d’efforts dans la production des

équipements pour répondre à une forte demande majoritairement importées.

M algré leur présence en force, lors de la 13

e

édition de Salon international des équipements des technologies et des services de l’eau et de l’environnement, ouvert hier et ce, jusqu’au 16 février à la Safex, les

investisseurs nationaux demeurent encore loin en matière de

performance technologique, d’où l’obligation pour les projets de faire appel à des fournisseurs étrangers donc les importations.

Une situation pour laquelle, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, a regretté lors de son inauguration de ce salon. Selon le ministre «il est temps de passer vers la production». Ouali a expliqué pour certains

producteurs algériens que chaque

équipement produit en Algérie est une facture de moins pour les importations et pour l’économie nationale. De ce fait, il demandé d’«essayer de produire au moins des instruments ou équipements techniques pour le

fonctionnement» des machines ou bien des stations d’eaux, en attendant d’autres maitrises.

A titre d’exemple, le ministre a cité le cas des 177 stations d’épuration dans lesquelles le savoir-faire est normalement acquis du moins pour les

équipements et la construction.

Dans ce sens, il a souligné que parmi les cinq barrages qui seront reçus cette année, trois sont réalisés par la société publique Cosider. Pour précision, cette édition est caractérisée par la participation de 213 exposants dont 60% des nationaux et le reste, des étrangers venant de 17 pays. Le plus représentatif est la France qui a marqué sa présence avec plus de 25 entreprises.

Moussa O.

Un programme de l’Union européenne d’ap- pui au secteur de la pêche et de l’aquacultu- re a été officiellement lancé hier à Alger, dans le cadre du programme européen d’ap- pui à la diversification de l’économie Divico2. Financé par l’UE à hauteur de 15 millions d’euros, ce programme d’appui vise le développement durable du secteur de

la pêche et de l’aquaculture et l’amélioration de ses performances pour qu’il puisse contribuer à la stratégie de diversification de l’économie nationale, a indiqué John O’Rourke, ambassadeur et chef de la délé- gation de l’Union européenne en Algérie lors d’un séminaire de présentation de ce projet. O’Rourke considère que la diversifi- cation de l’économie «est incontournable»

puisqu’elle «est étroitement liée à la problé- matique de l’emploi et du développement du secteur privé». Il s’agit, selon lui, de pro- mouvoir un secteur de l’économie autre que celui des hydrocarbures et d’assurer aussi que le rôle de l’Etat facilite l’émergence d’un secteur privé dynamique et compétitif.

S’étalant sur deux ans (2017-2018), ce pro- gramme d’appui propose d’encourager les initiatives locales dans trois wilayas pilotes (Ain Temouchent, Sétif et Skikda). Divico2 vient accompagner la mise en oeuvre du plan Aqua-pêche qui vise à augmenter la contribution des activités de la pêche et de l’aquaculture à la diversification de l’écono- mie nationale, a indiqué le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la

pêche, Abdesselam Chelghoum, dans son allocution lue par le secrétaire général au ministère, Kamel Chadi. Il est attendu de ce programme le renforcement des capacités d’encadrement et de gestion des institutions publiques, la promotion et la valorisation des filières par l’accompagnement de la gestion durable de la ressource, l’amélioration de la qualité des produits ainsi que la distribution et la commercialisation et le renforcement des capacités des organisations profession- nelles, selon le ministre. Chelghoum a sou- ligné que le secteur de la pêche et d’aqua- culture disposait d’atouts indéniables, mais ses performances ne sont pas à la hauteur de ces atouts. L’Algérie vise à doubler sa pro- duction de poisson pour atteindre 200 000 tonnes/an, et ce, grâce à l’aquaculture dont la production ne dépasse pas 5000 tonnes/an actuellement. Pour ce faire, «le gouverne- ment a décidé d’inscrire la pêche et l’aqua- culture parmi les filières porteuses de son nouveau modèle de croissance à l’horizon 2035», a rappelé le ministre. Le directeur de la coopération avec l’UE auprès du ministè- re des Affaires étrangères, Ali Mokrani, a

souligné de son côté que ce programme est un enjeu pour l’Algérie et pour les relations avec l’UE, et qui est la diversification de l’économie nationale. Le secteur de la pêche doit ainsi tirer profit de l’expérience euro- péenne ainsi que celle des autres partenaires intervenant dans l’exécution de ce program- me, pour s’inscrire dans les objectifs du développement durable (ODD) fixés à l’ho- rizon 2030. Le directeur de la pêche au minis- tère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Taha Hamouche, a considéré que l’assistance de l’UE permettra d’amélio- rer l’approche dans la réalisation du program- me du gouvernement visant l’augmentation de la production nationale via des assistances techniques et des formations. Parmi les actions d’appui technique identifiées figurent notamment l’élaboration des statistiques de pêche et l’évaluation des pêcheries. Il s’agit aussi de l’aquaculture marine, continentale et saharienne, de la sécurité sanitaire et l’hygiè- ne des produits halieutiques et de la com- mercialisation des produits de la pêche et de l’aquaculture.

Mesaoud B.

L’offre pétrolière mondiale a forte- ment diminué en janvier après la mise en oeuvre des accords de limi- tation de la production, mais la remontée des prix devrait encoura- ger l’activité d’extraction aux Etats- Unis, a indiqué le cartel pétrolier lundi. Le mois dernier, la produc- tion de pétrole s’est élevée à 95,8 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 1,3 mbj par rap- port à décembre et de 0,46 mbj sur un an, a détaillé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans

son rapport mensuel. A elle seule, l’Opep a pompé 890 000 barils par jour de moins à 32,14 mbj en moyenne, a-t-elle détaillé en citant des sources secondaires.

Les membres de l’Opep s’étaient accordés en novembre pour réduire leur production de 1,2 mbj à partir du 1er janvier pour une période de six mois renouvelable.

En décembre, des producteurs non membres du cartel, emmenés par le plus grand producteur mondial de brut, la Russie, avaient décidé de

faire de même à un niveau de 558 000 barils par jour. Ces réduc- tions visent à permettre à un marché inondé d’or noir depuis mi-2014 de se rééquilibrer et à des cours dépri- més de se redresser. Ils se situent autour de 55 dollars le baril actuel- lement. En revanche, cette remon- tée des prix devrait stimuler l’extra- ction d’or noir dans d’autres pays non liés par ces accords, comme les Etats-Unis. «Les ajustements de production de l’Opep et certains producteurs non-Opep ont soutenu

le marché, mais ces gains ont été en partie absorbés par une recrudes- cence de l’activité de forage aux Etats-Unis», a indiqué l’Opep. «Les investissements dans (les hydrocar- bures) de schiste devraient reprendre en 2017, avec une hausse projetée de plus de 35%», a-t-elle estimé. Selon le rapport, la produc- tion américaine de pétrole de schis- te devrait croître de 100 000 barils par jour à 4,35 mbj. Au total, la pro- duction des pays non-Opep devrait augmenter de 0,24 mbj à 57,44 mbj

cette année, après une contraction de 0,66 mbj à 57,20 mbj en 2016, toutefois moins importante que prévu précédemment par le cartel pétrolier. Quant à la consommation mondiale de pétrole, elle devrait croître de 1,32 mbj à 94,62 mbj en 2016 puis de 1,19 mbj à 95,81 mbj en 2017, soutenue par une écono- mie mondiale plus dynamique, un hiver froid, les ventes de véhicules en Europe et le secteur pétrochi- mique, a estimé l’Opep qui a légè- rement relevé ses prévisions.

Secteur de la pêche et de l’aquaculture

Un programme d’appui lancé en collaboration avec l’UE

Pétrole

La production a fortement baissé en janvier

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