NATIONS UNIES
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
Distr.
LIMTTEE
E/ECA/PSD.4/33 Mars 1986 PRANCAIS
Original : ANGLAIS
COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE
Quatrieme session de la Conference commune des planificateurSj statisticiens et demographes africains
3-12 mars 1986
Addis-Abe"ba, Ethiopie
ASSOCIATION DES DOCIMENTALISTES, BIBLICmiECAIRES ET
SPECIALISTES DES SCIENCES DE L1 INFORMATION AFRICAINS
ASSOCIATION DES DGCUMBNTALISTES, BIBLICTKECAIRES ET SPEGIALISTES DES SCIENCES DE L 'INFORMATION AFRICAINS
INTRODUCTION
De tout temps, les associciticns ' ont tu pour 'but de
ddfendre les intdrets de leurs mornbres, Elles Crdcnt un lien
entre dts personnes et permett^nt a l^urs memtres d 'agir de facon collective.D<j nos1 jours,: en Afrique divers groupes crdent des associations ayant pour but essentiel d 'assurer le bien-etre des membres de 1 'association. Ctptndant, tm ct qui. concerne les associations de documental is tes, de biblibthdcaires . et spdcialistes des sciences de 1 'information africains, il y a eu peu d'activitds en ce domaine. Les bibliothdcaires partout en
Afrique ont. crde1 des associations sous-re'qionales tellcs que la
"Standing Conference of the Eastern, Central and Southern African Librarians (Cenfdrence permanente des bibliothe'caires de 1 'Afrique de 1 'Est, du Centre et de 1 'Afrique australe) qui se rdunit a dates fixes pour examiner des questions d'intdret
mutuel. Cependant, ces associations sous-rdgionales debibliothdcaires n 'ont pas dtd tres efficaces du fait du manque de rigueur ' dans la redaction de leurs statuts et du p.eu d'importance accordde a la profession de bibliothe'caires dans
de nombreux pays africains.La documentation et 1 'information sont nouvelles en
Afrique et vu l'int^ret quc les bibliotKJcaires et i^s ddcideurs en Afrique commencent a porter a ces deux disciplines
nouvelles, il y a de bonnes chances qu 'une association :desdocumentalistes, informaticiens et bibliotht'ca ires contr'ibue au dcveloppement des professions susinentionriees et de 1 'Afrique en
ge^ndral.
1.1 N & c e s s i 14 d e d i_sjpos_er_ ^^UH^I. association des documental is tes, bi.bliothdca.ir e s_ t; t _ _spj± cialistes des sciences de 1 'information africains " *""'
L 'un ties principaux obstacles a la circulation de 1 'information en Afrique c 'est le manque de professionnels cle 1 'information. Par ailleurs, il semble que de longue date,..on:
a^ eu tendance a censiddrer qu'il n'dtait pas necessaire d ^laborer des programmes d'enseianement a 1 'intention des bibliothe'caires, documentalistes et spdcialistes des sciences de 1 'information. : Le probl'erhf: semble en outre s 'etre compliqud du fait de 1 'dmergence cIL- technologies nouvelles et du role essentiel qu'elles jcuent dans les services
d 'information nodernes.Ces technologies d 'information avancdes, notamment en leur
^,. actue1/ ont dtd peu utilisdes et le prof ess ionnel de
1 'information tend ainsi a devenir une importante source de
connaissance pour 1 'utilisaU;ur en quete d'informations.
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A mesure que la sccidte'. r.tconnait 1 'utility dcs sources
d'information dans le proctssus du dc'vclGppen-u.nt, il sera de-
plus en plus ndcessaire d 'dduqu^r 1 'utilisateur. Par ailleurs,1 'utilisation des techniques de 1 '.infernation dont il a cite1
question plus raut deboucle en general sur 1 'elaboration de normes plus strictes en cc aui conctrre 1 'Education de1 'utilisat^ur. Get aspect capital du ocvoloppcmtnt de 1 'information semble etre large-rrent ignore' en Afrique et
entrave la bonne circulation cU 1 'information.Pour attenucr ia gravite1 des prcblerrK. s que pose la
circulation ,de 1 'information en Afrique et sensifoiliser les
responsables et ddcideurs a 1 'importance de 1 'information dans le ddveloppement national, il importe de crder en .Afrique uneassociation des documentalistes, bibliotre'caires et spe'cialistes des sciences de 1 'information africains.
1 • 2 Fonctions. que devrait remplir___ une association des
documental is tes, ^^1A2^1j^£^1e^. et" sp^ciaiistes des sciences
de 1 'information afjeicains' ' ~ " .. . ,a\ : Scnsibiliser a 1 'importance de 1 'information dans le
processus de develcppement
L 'un des principaux obstacles a la bonne circulation de 1 'information en Afrique, e'est le rang de priorite peu dlevd accorde1- par les de'eideurs et ies responsables concernds aux
programmes d 'information et de documentation. Une fois crdde,1 'Association dont il c^t question ici sera ttnue, a travers
ses organes/: de sensibiliscr a 1 'importance de 1 'information dans le processus de d^k ^ Amener ±±s_. JJjtxli ^Vteurs; a _ s e _s e rvir dc- 1 'in format ion
disponible ■ ." " .; •■-—■■-- ,~~— _ ___
Un Dutrti obstacle de taillo b. une tonne circulation de
1 'information en Afrique c 'cst qut 1 'utilisateur n-'est pas amene1 a so servir de 1 'information disponible. Ce iranque de motivation ddcoulr peut-etre du fait que 1 'utilisateur ignore:
les sources d'information, mais daaltm^nt peut-etre de la
lourdeur dans le fonctiGnnenv:.-nt des services d 'information.Elle peut dgaiement ddcouler d 'une absence d 'incitations
dconomiques. Par excmpl'e, lorsqu 'il n *y a aucune incitation
dconomique pour appliquer les informations technolcgiques en ce
qui . concern,; la quality (il est en fait possible de vendre des
produits dont la qualite laisse a ddsirer) , 1 'information
dvid^mment n^'aura aucune application. L'association envisagde
ici devrait etre cbarge'e d 'air.encr les utilisateurs en Afrique
a se servir de 1 'information dispcnible dans ie processus deplanification et de prise de decision, Des campaqnes publiques
devraient etre organisdes a cet e'qard.:/eca/psd.4/33 Page 3
c) Contributor a f_air^ _avaneor las sciences- de 1 'in forma tic ri__ e t p romou vc i r 1 c e £.- ro f e s s i ons d e d o c um o n ta 1 i s t e et dc bibliotr(~caire ■.: .■.' '
Les : gouverntmfcnts africains n 'attacRnt qu'une .trcs faible importance aux disciplines rnentionne'es plus laut, en partis du fait qu'ils ignorant Us services- qut ccs disciplines.ptuvent rendre et en partis du fait de 1 'absence d'etablissements.de formation. II reviendro done a 1 'association dent . il est question ici de promouvoir les professions cite"es plus ha.ut. ap Afrique, en organisant des activite's de vulgarisation, comme par exercrle; des demonstrations et des rdunions publiques . dans diverses rdgions d'Afrxquc. Ct s activite's pourraient contribuer a sensibiliser a 1 'importance ,de cts professions etfaire en sorte qu 'on leur accorde une plus grande; importance, en Afrique.
d) A id e r les syste me: s _ d *_i nfor ma_t i on autocHoncs comme le PADIS a se faire connaitre au nivcau des pays
Divers systemes d 'information sent en cours de crdation en Afrique et nous mentionnerons notamment le Systeme panafricain de documentation et d 'information (PADIS). Celui-ci 3 dte1 crdd par la CEA pour faciliter le dc'vtloppt ment de 1 'echange d 'information entre Its Etats Ricrbrcs dt-.- la CEA, L'association dont il est question ici veilltr?, done a ct_ quc: les concepts et methodologies du PADIS scient utilifds au niveau des pays, dc facon a ce que tous les pays africams puissent participer au PADIS. ,Une telle ossociation veillera en outre a 1 'harmonisation des-.tyste-iries d 'information en Afrique.
e) Assurer la normalisation et 1^compa tibi 1 i
De facon a permettre a autant de pays que possible de participer a n 'importe qu^l system^ d 'information, tel que le PADIS, la . normalisation et la compatib i lite1 doivent ■ ,.,etre assures. L 'association envisage1^ pouri'P1 constituer un cadre pour 1 'examen de ces questions et 1 'elaboration des normes qui permettront d 'assurer la compatibilite*.
f) Ame'liorer et na.intenir 1 ^__i^y^itj£_. dt la documentation, ainsi que . le, haut nivc.au _d£s___spdcial_istes des sciences, de
1 'information et des bibliothe'caire-s ..'".■
Les disciplines mentionne'es plus haut sont relativement nouvelles ,et dans, de nombruux pays africains il n'existe ipas de plan pour utiliser un tel personnel. L 'association, envisaqe*e sera en m.es.ure d 'e'laborer des plans . pour 1 'utilisation de ce personnel et dtu surveiller le de'veloppemeDt de La profession ce qui permettra dt maintenir le raut niveau au personnel.
g) EncQurager 1 'etabl_i_s_s*--J[5£jnt_ o_'associations nationales
De nombreux p^ye ^ifricains n 'ont pas d 'associations nationals de doeun:t.ntalistes, de spdcialistes de sciences deE/ECA/PSD.4/33 Page 4
1 'information et dt.. bibliotrt'ea ire s. L'association onvisage'e se chargera.'■ done d 'encourager Its Etats mtmbrts a mettre en place des associations nationales. La creation des associations, nationales porrru-ttra d Mr.t^cre r les services o' Information au niveau national. Elle permettra c'galement do noutvr un dialogue permanent entre les fournisseurs cc 1 'information et les utilisateurs (institutions _t particular rs) dans les divers pays. Les associations nationales peuvent done aider a fa ire appliquer des decisions prises par 1 'association rdcionale
proposde. .■■..'
• 1.3 Siege
Le Systeme panafricain de documentation et d 'information
(PADIS), situe au sein-'-du secretariat dc la Commission
e'eonomique pour 1 'Afrique a. Add is-Ab*'ba sera le siege provisoire de 1 'association.1 * ^ Par tic ipa t ion
L 'association sera compose1 c de membres ordinpires, honoraires et institutionnels.
a) Membres ordmaires
Les prof essionnels, les sP'Jc.i?list-es dc:s scit'nees de 1 'information, les documentalistcs ou ies bibliothccaires, qu 'ils scient africain? cu non afrieains ot qui travaillent ou ont travaille* en cette qualite' en Afrique peuvent etre admis coimp membres crdinaires.
b) M emb res honor ai r e s
Les particuliers qui se sont distinguus dans le domaine des sciences de 1 'information, -d:.. la documentation et de la bibliothc'conomit. : .t.t qui .ont rendu ■ des services eVrinents a
1 'Afrique peuvent etre admis comme membres hcnoraires.;
c) I-i embres institutionne 1 s
Les institutions telles que les bibliotreques et les.
centres de documentation neitionaux ainsi que les associations internationales telles que la Federation internationale de documentation (FIB) et la Federation internatienale des associations des bibliothe'caires et des bibiiotreques ainsi que les organism.es ope'rant en Afrique, les banques africaines', les instituts et les academies de sciences en Afrique pcurront etre- e*'lus comme memtbres institutionnels.
D 'autres ddtfiils sur le fonctionnernent c.e 1 'association envisag^e seront fournis des que 1 'association sera forme'e.