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Diffusion d'information sur les activités de formation statistique et enquêtes s'y rapportant

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(1)

NATIONS UNIES

(ONSEILECONOMIQUE ET SOCIAL

Original s FPAECAI5

<xm®s&im eocmmcque pour i/africce

bunion des Directeurs ctes Centres de formation

du PFSA. . . .... ..,,,

22-26 octobre 1979 - ■ s :

DIFFUSION D'nTORMKFiaT SUR LES ACTIVITES DE STATISTICUS ET EIXIEIES S*Y RAPPORTfi['!T

Table des matieres

.DES A. Eemarques

Fo Centres francophones C. Centres anglcphonec

Q SUR i rORGMTESATJQW ET IE PERSONNEL DES

SERVICES STAT3SHOUES, 1979

D E

preliminaires . ■; ■■•; ; . ■ . . ■". o . ,

Reponses aux questionnaires . o „ . . .' '■. „ ,

Situation de la statistique au sein de

1'administration „ . . e „ . o e . o a o , Organisation interne de la statistique; _ i Situation du personnel du service central de

statistique ••...-...■", Pertes de statisticians forn£s . . . o .

Paragraphes 1-6

7 - 10 11 - 16 17 - 22

23 - 22 33 - 35 36 ~ 39 40 - 44

49 55

48 54 62

Introduction

1. II ressort de toutes les reconmendations des reunions organisers tantelu niveau; international qu'au niveau regional sur la formation statistique que la question de diffusion d' informations sur les activitSs de formation statistique est d'un grand interet pour toutes les parties concernees dans le but de renfior-

cer, dans cet iirportant donaine, la cooperation internationale entre les diff^rents centres de formation.

,.;(.*.

IZJ 9-2^40

(2)

Paae 2

2. L'un des pbjectifs du Procramme de Formation Statistique pour l'Afrique

(PFSA) est d'e"tablir une base sur laquelle les Institutions de formation

actuelles pourront travailler en coordination en vue d'am^liorer leur effica- cite et participer ainsi effectivement aux efforts de developpnent.

3» Pour atteindre cet objectif, conrent assurer la convergence des demarches

et tirer lecon des resultats obtenus sans avoir au pre*alable recensS, dans l'inte"-

ret de tous, les centres de formation statistique susceptihles d'inscrire leur

action dans le plan cornmun et sans pouvoir a tout racment s * appuyer sur leur inven-

taire dument mis a jour?

4. Le rapport des consultants sur les Besoins de Formation Statistique en

Afrique indique qu'un certain nombre de centres ouvrent leurs portes a des ©tudiants

d'au-dels. les frontieres rationales, rrais que la participc.'-ion de ces Htudiants est minimale. Les principales raisons avancees pour expliquer ce fait sont les suivantes

i) 1'ignorance oe 1'existence et de la nature de certains des noyens

de formation offerts;

ii) des conditions d'adraission insuffisaiment precisSes?

iii) les contingents fi>3Ss pour les £tuc£ants Strangers;

iv) 1 ° ^psenice 9e bourses»

5. Ces problSmes n^cessitent une coordination consciente des activit^s de formation statistique au sein de la region, dette coordination pourrait porter sur la diffusion preUodique d'informations enum§rant toutes les facilitSs

disponibles.

6O C'est dans ce contexte d'absence de diffusion de renseignements approprl^s sur les activites de formation statistique que le secretariat a de*cid§ d'effec- tuer cteux etudes d8ensemble. La premidre porte sur la confection d'un reper-^

toire des centres participant au PFSA, La deuxidroa est le rapport d'une enquSte portant sur la collecte d* informations dans las services nationaux de statistique

de tous les Etats r^embres de la CEAO ; :;

Repertoire des centres de formation statistique -., : A. Remargues prgliirdnaires

7. Le but assign^ au Repertoire rejoint les considerations ci~dessus mention-

nees, C'est un nouvel ouvrage qui complete les rajports actuels publics tous

les deux ans sur les centres de formation statistique ayant fourni un service

international a l'Afrique. Cointe la "Notice sur la Formation" publi^e tri-

mestriallemant par la Division de V Administration publique, c3e la Gestion et

de la J£rii?r3'geuvre,<:-le< *£per£pire tend a inciter les Etats roembres a profiter

des rooyens existants et E les^ utiliser pour la formation du personnel statistique

indispensable S 1'execution des plans nationaux de d&/e}oppeinent.

(3)

*

"

centre au PFSA, le Repertoire regtoupe les donn&S

1. Titre officiel de 1Q institution

■■:;■?>j i^m de-1* institution de;rattachenent

-^^Ste °°npldte ^ ^i^tutlbn, aveg s'il y a lieu :..i

5. Objectifs dScrivant s attendus en des termes de fondation Gt source de 7. Corps professpral

_v . _ *vtsv» Liuitje o.^, is i.O33nation•

et sonwaire des cours

11. Procedures d'attribution des bourse

12. .Conditions de locjony>nt0;

B. Centres francophones

i) Ie cycle ^s Adjoints Technique- de le Statistioue (AD)

ii S S^G ^.^^wrs d';.ppli:ation ds la ':atistiqu- (L.A.S) ll la cycle des ingerueurs statisticiens rconomstes (il) : '

iv Ie cycle des ingehieurs Analystes Infonnaticiens (IAIJ

V) Le cycle des Adjoints Techniques trogrsticeurs (ATP;

(4)

E/CN.14/KH>V2

Page 4

installations de 1'INSEA ont une capacite d'accueil de 1 200 sieves Il^y a egalement environ 40 bureaux pour le personnel adrainistratif. et a peu pres le meme nombre de bureaux individuals pour les professeurs-^ Les^tudiants sont loges.-dans un intemat d'environ 550 chambres individuels. ■< ■ -

*.-+. ^^? ;r qus 1'INSEA peu'. immediatement tr:- ler les effectifV d etudiants S1 ce n'etait qu'un problems a'espac2o i&is pour des raisons de

pedagogie les effectif3 seront aix^ante graduellement.

Parailieurs en se preo^cupe de cree: le cycle des agents techniques de- la' statistique qui s'adressera surtout aux jeunes eleves ayant acheve le pretnier cycle des e"tudes secondaires. Get el^nent nouveau a l'Institut sera cree pro- bablement dans une province economique autrs que Rabat. ' '

On s"efforce particulierement de developper les activitgs de recherche. : ' ' Une optical ct'actuariat a ete :iiitroduite en 1973 en troisiems annee du cours

d'lAS. Onconpte a\issi, au niveau ISE, ajouter cette option aux options actuelles de statistique et d'economie appliquee. La Direction de la Statistique a egalement suggerg 1'ouverture d'une option de demographie a ce niveau 3

L'institut envisage d'ouvrir 3as portes au monde arabe* L'une des soultions au probleme de langue dans l'enseignement serait de creer deux ^eparteinents, un pour les arabophones, et l'autre pour les etudiants africains qui lie parlent pas

arabe- •■• ■ - . -,; ...■. ■,;_. ^

12 o L'Ecole de statistique d'Abidjan (ESA) a un prograime de formation S trois

niveaux s ■■".•■- ' -.

i) Le cycle des Agents Techniques de la Statistique (AT)

_ ii) Le cycle des Adjoints Teahniques de la Statistique (AD) ' iii) le cycle des Ingerieurs des Travaux statistiques (ITS)

La capacite d'accueil de 1'Ecole est de 150 el^ves. Une annee preparatoire

pour les ITS peut admsttre 10 etudiantso

Par suite de ;,'augmentation des beso^is en statisticieno, l'ESA recherche des fonds pour financer la construction de nouveiles installations qui pourront

pentettre au centre d'abriter environ 250 eleves, ...,,:

le Conseil df Administration vient de recormender la creation du cycle

dlingenieur statisticien-economisce.

13. Le Centre Barooeen de ponnation des Sbatisticiens E cononastes des

Pays en voxe de peVeloppeirent (CBSD) de Paris,, forms, pour chacrue pays en voie

de^developpement, ,des cadres superieurs, qui seront appeles dans ces pays a

creer, a gerer et a utiliser 1' infonration statistique pour la preparation de

decisions de nature economique ou sociale concemant la nation ou 1'entreprise.

Un projet de reforms du programme d'enseignement a e"te elabor^ avec. accent

sur trois aspects %

(5)

i) organisation d'un stage pratique obligatoire de deux mois et demi eri Afrique

ii) ^enforcement des cours specifiques au centre dent 1'enseigne- rtent est assure en e"troite symbiose avec l'Ecole Rationale de la

Statistique et de l'At3minsitration Economique (ENSAE) ■ ._

iii) renforcenent des grpupes de travail de 3eirie annee sur les probleties '". '. du; :tiers-ironde. . ....

Le centre assiste aussi les trbis institute africains de Kigali, Yaounde^

et Abidjan en orgahisant un concours d*entree corrmun et les deTibe"rations du jury d'admibsion ont lieu a" Paris. II entretien ggalement des contacts de travail tres etroits avec ces centres au grand benefice du d^veloppeinent de

la formation statistique.

14 „ L'Institut de Statistique de Planification et d'Econo^ie Agpliguee (ISFEA) de Yaounde assure essentielleirent trois niveatx de fonnation dbnt oiit

besoiii lfe$ serviced gouvernementaux 3e statistigue. , " ' Ji)j" .Agents <repnniques de la statistique (AT) "

i) . ^jpirits Techniques de la statistique (AD) ■

^ '£^i^ d'AppUcation de la statistique (IAS)

*Le Gouverhrnerit caffierounais a pris recenment des iresures pour doter

1'institut de novuelles installations afin de faire passer sa capacity d'accueii

de JL5Q 1.270 gtudiants. _ ... ,^. ,,... -,.

Les autprite"s cornpitentes envisagent de a^velopper 1'institut en facili- tant la Creation 3fun centre de statistique agricole pour la formation de sp^ciaiistes de haut niveau. Elles' ont ^^lement expriing leur intention '

de vpjx s'ouyrir dans un proche avenir la division des ingenieurs statisticiens-^

pepnondstes.; ,.:.,.-'", ;

15. L'Institut Africain et Mauricien de Statistique et d'Ecohbim.e ^pg

,.de, Kigali a et§ cr§e en noveiribre 1976 en application de la resolution

il 'des ministres de l'OCAM relative au transfert &• Kigali de la 2Sme

du Gonseil

Division du CESD

Le Centre prepare les sieves au diplome d'lng^nieur des Travaux gtatistiques (ITS) ^ la fin d'une periode dEtudes orientees beauooup plus vers des techni

ques d'application*

Le C^juvemeneht rwandais a tenpDrairernent mis ala'dispositiai de l'institiit'des installations du College officiel de Kigali jusqu'a ce que la construction de ses prcpres locaux soit terminee.

Les cours d'Adjoints techniques et d1 agents techniques n1 existent pas

encorernais le principe.de leur creation seitt)ie avoir etg approuve*.

(6)

E/CN.14/STPA/2 Page 6

Afin d'etendre son champ d1 action, 1'IAMSEA compte mettre en place :

i) un centre de recherche en mgthodologie statistigue dans les

pays africains;

ii) un laboratoire-audic^-visuel:; ;: ., „. • ,-..;■.

iii) une cellule informatique. ... ■

16. L'Institut des Techniques de Planification et d'Econcr.de ftppliquee (ITPEA) d'Alger, vise a former en quatre ans des analystes de l'economie et des

Ingenleurs d'Application.de.la Statistique (IAS) - La specialisation a lieu en 35me annee., on les el^vss doivent choisir entre^.les deux options. La. .

4eme annee est consacree aux travaux pratiques 3. la fin desquels les eldves .

doivent presenter une these et un rapport sur leurs activites. ,. ... ..'., ..

C. Centres anglophones

17. The:Institute.of Statistics: and .Applied Ejonomie (ISAE), University cfe ; ---i,

Makerere, a Kanpala a introduit en juillet 1975 un cpurs de haut niveau abou- tissant au "Bachelor of Statistics". L1Institut organise un "post-graduate"

programme de niveau professionnel de. neuf mois pour l'obtention d',un ."Diploma in Statistics" pour le recyclage et la formation des fonctionnaires de X& region.

Dans le cadre de ce prograirme les laureats peuvent etre admis. au "degree of ^faster

of Statistics" de 1' Universite de ]V]akerereo L'Institut dispense Sgalenent un cours

de trois ans irenant au."B,ScP degree in statistics and economics" principalement

pour les ^tudiants nationaux. J , , . •':-.•-,

L'ISAE a &t£ ccsngu corrme un projet national offrant des services regionaux sous les auspices, du PNUD' a 1'aidede. fonds regionaux. . Lorsque le PNUD a .

ajpliqug plus rigoureusemsnt sa pqlitique de financement regional, le .projet ,..._,

a du etre finance sur le chiffre indiqai^if de planfiicafcion (CIP) et le budget ,

naticaial aougandais. Des efforts sont msnes. pour instituer un.prograttme.de ' regionalisation dans le contexte du PFSA. L'Xnstitut s'est vu recoirmander la . formation de plus de 600 cadres superieurs statisticiens de 17 pays arricains pour la rpgripde. 1978-1988.: ;.: vi : ,.-.■ ,-, ; -/..■ .-. ; : f

18. The Department of Statistics, Uiiversitg d'lbadan conduit trois programmes de formation ouverts a tous les pays de la region % ',

X) M*Sc (statistics)

■ii) B.Sc.(statistics , . , v

iii) Postgraduate Diploma (statistics)

Le Centre net au point actuellement un programme de caractere pratique.

Maintenant, il est entidrement pris en charge par le gouvernement nigierianD . 19. The Eastern Africa Statistical Training Centre (EASTC) a Dar es-Salaam, etait un autre projet regional du PNUD offrant une formation aux niveaux du

"certificate" et^du "diploma"» .Lorsque le PNUD a cesse" son assistance, le; . Centre a §t^ repris par la Communaute de l'Afrique 0rientaleo Le Gouvemement tanzanien s'est charge de son fonctionnement quand la coitmunaute" a eclate en

1977. et maintenant des efforts sont entrepris pour regionaliser 1' Institution

dans le contexte du PFSA*

(7)

Four encourager 1'expansion du centre: plusieursgduvernemSnts utilisateurs .Qnt.endosse une-demands de financemant acfassee I la Coimdssion des Ctanunautes

Europeennes pour la construction de nouvelles installations. Sa capacity d'accueil croitra de 80 a 150 eleves.

20y.^^Partinenif of Statistics, mi^ersite du Botswana faisait partie du

projfet regional cfe formation statistic^ deil'UNESCO or£e" a l'Uhiversite" du Botswana, du.lesotho et.du Souaziland (UBLSK il visait initialemeht & assurer une fontation du;niveau. du. "Certificate". II semble qu'-il dispense naintenant aussi une- formation aboucissant au "diplcrer' et une formation de cadre

supeneur au niveau du "degree" en plus du niveau "certificate".

i .rw11 ^?uJ-noter qulil existe" un autre centre de formation stati.stique dans

J. umversitg soeur du fiouaziland qui donne des coursdu niveau "Certificate"

seulement.. Cependant les meilleurs candidats de ce couars peuveh't contimier au

campus universitaire du Bots^anao: : ..

21" ^e Departitent of Statisitcs.-.UHiversite l^tionale du Lesotho. " , '

^ Les^programmes du projet regiona.1 de Is UNESCO aboutissant a un "Diploma11 ou a un ^ree" etaient disp^ises dans l^aetuelle XJniversitg National §u lesotno-(NUL) et ce ce;itrs etait le-.piSge admirlistratif du projet, Le centreL:

assure egalement la foiriraticn abputissant au "certificate". On continue a nettre au point un progranme d'orientaUon pratique,, Actuellement on envisage"

en particulier un stage de cLnq a six semaines dans un service public de sta- tistique^pendant les grandes vacances.precedant la demiere annee de cours pour

l'obtention du "decree" ^^

22» The institute of Statistics. Social and Economic Research (ISSER), et The Department of Statistics, tous les deux de l'Universite du Ghana.

L1 ISSER a abso^ uii centre fi^nc^ paj: le mm* qui assurait une forma tion de cadre rnoyeno C'est un institut finance a 1'gchelon national qui ; dispense une font tion statin^.ique du ilwiu des, cadres moyr.ns. Xe ^partement

<^ statisitques, en cccpsrairion avec 1'ISSBF, oflxe ac3 progx&nHies statistiques aboutissant au "degree" et au "postgradnate-diplora" o !

Les prograirmss ^ont ori;;-mie3 vers o,t ejiseignsrent pratique, avec un

stage obligatoire pendant les grandes vacdnces,.apres la deuxieine annee du oburs

debouchant "-jr vn 'i-i

L'Institut a ete utilxsS surtout par des ghan^ensf bien qu'il soit ouvert aussi auxtessortissdn^d'autres pays. II semble;que les conditions dfadmist.iQn soeint dlffiicles pour, les can.didc-.ts strangers.

Un projet de document est sous exaiten aux fins de soumissian S une agehce'

rice (probablement le Cot fdl lld)

(8)

E/CN.14/STPA/2

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Enqueteregionale sur 1'organisation et le personnel des services statistiques, 1979

A. ^eitiarques prelljninaires ■ . .

23= Les participants a la cinqui&re Conference des Statisticiens africains ont estune que le developpement dans le donate des statistiques doit etre considers comme un effort ccoperatif des pays interests, etant donne que les pays avant des problemes d1 organisation devaient etre a meire de tirer davantage profit de 1 expedience et des techniques des autres pays qui avaient surnonte des prob

lemes analogues.

24 Le secretariat de la CEA estime qu'il existe deux ncyens principaux

aefaire facejiux exigences indiquees par la cinquieme Conference. Le premier

^u6^^^ etre le plus iiTP°rtant' est la pomsuite des travaux sur la

metnodologie dans des danaines specifiques, qui comprend I'exanen detaillee des pratiques en vigueur dans les divers pays et 1'elaboration des recommanda- tions considerees comtB appropriees pour la region. Le deuxieme moyen consiste a suivre le dgveloFpement des divers services statistiques, beacoup plus que cela n'avait gt§ possible jusqu'a present.

25. C est pourquoi le secretariat a effectue sa premiere enquete regionale sur 1 organisation^ la statistique en 1968. Le rapport prgliminaire de cette etude a ete presente a la srxieme session de la Conference des statisticiens africains en 1969, pour obtenir son avis.

26. Les £arUcipants ont estimg que, quel que soit son emplacement, un bureau statistique doit avoir un degrg raisonnable d'independanoe et que des mesures bud- getaires satisfaisantes etaient indispensables pour assurer 1'execution efficace de toutes sortes d1 operations.

27. En 1973, la Conference des statisticiens africains reunis a Addis-AbSba pour sa huiti&ne session a fait observer que, bien que le programme regional de

formation statistique ait assuxd plus de 5 000 hoimes/annees de formation, il y avait encore une penurie de personnel qualifie ians de nctrbreux bureaux statistiques

africains. Les participants ont suqgere" des lors que des erforts de formation soient envisages concernant les problemes tels que la perte de personnel.

28. En consequence le secretariat a decide" d'entreprendre une autre enquett, sur I1 organisation de la statistique dans laxegion africaine, en ce qui concerne

tout particuliereinent les problemes de personnel „

29. L'enquete menge en 1979 fait suite 3. celles de 1974 et 1976 avec accent sur des considerations prioritaires telles que perte de fonctionnaires, personnes entreprenant des Etudes a plein tenps et besoi.ns futures en matiere de personnel.

30. Les^enquetes pre"cedentes ont servi de base pour la preparation du Projet

servant a examiner les besoins de formation statistique en Afrique qui a aboutit

a lf adoption par la dixienie session de la Conference des statisticiens africains

du Programme de formation statistique pour I1Afrique (PFSA).

(9)

31. L'enquete 1979, qui a ete conduite au debut de I1 execution du PFSA

constituera aussi une reference pour les Evaluations futures du programmes et

fourriira a la CEA des renseignements sur le cteveloppeirant de la statistique

en Afrique. . ...

32. Le rapport final presenters sous une forme accessible des reriseignements pertinants sur le nonibre de cadres superieurs, les effectifs de cadres moyens

et les agents administratifs dans les bureaux statibtiquos, aussi bien que ^ les besoins futurs dans ces differentes categories. II fera done une mise a jour

del'information dispoxiible sur ces probleroes qui n'est souvent pas sure.

Ro Rgponsos aux questionnaires

33. Le cri d'alarms lance par les statisticians africians pendant ies assises de la deuxieme session de leur conference en 1961 et lors des reunions ultgrieures

sur les probleiKS relatifs au recrutement et a la formation des differents person

nels de la.statistique,aurait laiss^ croire qu'une enquete regionale.sur I'orga- nisation et-le ji)ers<3nnei des .services statistiques, servant de base a'unepolitique harmonisee ^du: developpement de la statistique en Afrique, serait accueillie avec enthcusiasms par les Etats membres et susciterait dds lors un nombre elev6 <3e

reponses aux questionnaires de l'enquete. . . ..

34. . I-Iais. I1 analyse des reponses reve.le un tout autre cenporternent des services/ . naibionaux de statistique..s la moiti^ seulement d'entre eux ont repondu en 1968/69 et 1974, dont 17 en tout d'une enquete a l'autre. En 1979, a l'lieure pu nous ecrivons, 12 questionnaires sont retourn^s, dument remplis au. secretariat.

Le.tableau suivant.nous reVele la particifjation de ces pays aux diff§rentes

enquetes de cette nature s :

Annees' d*organisation

Sous-regions/pays '

1968/69 1974 X979

du nobd (6) . ■■■■■■'■ ;

Maroc ■:■■ . ■ ■ 3c ■ . -..,... x

AFRIQUE DE Xi'OUEST (16) : ;

Benin x

Gambie x x . x,

Guinee - :. : ^

AHteQqE DU CENTRE (11) , :

Cameroun x

Zaire x x

AFRIQUE EG L'EST (16)

Botswana x . x

■; Ethiopie .x x x

Madaqascar ■..: . x : ... x

(10)

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, . , AnriSes d1 organisation

Sous-regions/pays . . . = ; ■ - . ^ . . ■ - .

1968'/69 1974 1979

AFRIQUE DE L'EST (suite)

Maurice (He) x x

Swaziland x . x

Tanzanie x . . x . ; - . x

Note % - Les chiffres entre parenthdse indiqufi^t le ncmbre d'Etats nembres par sous-regions de la Commission economique pour 1'Afrique

- Les - croix indiquent les reponses au;s questionstires

35o Le noirbre de reponses revues ne nous permet done pan d'effectuer a ce stade une analyse tres ppuss^e des re*sultats pour I'cris^-nitlo fik la region. Nous

imaginons tre"s biehles avantages qu'une etude conparative des resultats dans

le tenps apporterait 5'.une ireilleure connaissance des probl^mes d'int^ret tels

que le developpement des services statistiques, le recmtement ou la perte de personnel, les besoins de formation, etco Nous nous contenterons d'une reflexion partielle qui cxDinmande la prudence d'analyse sur les extrapolations a On notera surtpvit; que trois pays seulenent (Ganibie, Ethiopie, Tanzania) sur les douze concer- n6s ont.r^guliereneht repondu a tous les questionnaires d'enquetes; ^uxquels s'ajou- tent quatre npms pour l'enquete 1968/69 et deux noms pour celle de 1974= Trois

nouveaux, venus apparaissent enfin dans les archives« II va sans dire que certains

silences sont dus parfois a la perte des questionnaires achemine"s par voie postale

ou a leur reception tardive0 Mais la proportion de ces cas dans 1'ensemble est

souvent faible.

Co Situation de la Statistique au sein de 1'Administration

36. A 1'exception de la Swaziland dont le Service nationa.de statistique a toujours apparteau aux Services du Premier Ministre, on ob.-.arve globalement le rattachement administratif de la statistique au uu-uiolSre charge de la plani^

fication. C'est soit une direction organique du MlnistSre des Finances et du Plan (Tanzanie, Madagascar, Botswana) ou du Ministere du Plan at du Developpement

Industrie! (Gambie, Cameroun) ou alors d'une institution chargee vmiquenent des problemes de planification (Maroc, Maurice, Za£re, Benin, Guinee, Ethiopie).

37. Ce rosultat partiel confirr.Te la tendance d§"ja observes: lor3 des precedentes

enquetes quant a la localisation des Services Nationaux de Statistique dans

I1 organisation administrative des Etats meirbres. On sa ocuviant que 23 pays sur les 24 ayant particip^ a 1'enquete de 1974 avaient leur Service de Statistiques rattache a un ministere cliarge" du Plan.

38. Cette situation fait penser a la necessite de rapprodier encore davantage

les services statistiques des services du Plan proprememt dits. On se rappelera

que le statisticien est le producteur, depuis la conception jusqu*a l'interpre-

tation, en passant par la collecte et le traitement, des donne^s socio-econondques

n^cessaires a I1 elaboration du Plan de Developpeinent econoird<iue et sociale.

(11)

39. A la question <fe savoir quelle est la place ideale pour un service sta tistique gouvernenental ? la rgponse semble plutot delicate et d£pendrait des conditions particulie"res a chaque pays. Mais disons que le Service gagne a

avoir une place asses elevee dans la hierarchie administrative pour jouer pleine- ment son r61e et acque'rir les moyens necessaires H l'accomplissement de sa

mission. : ;

P. Organisation interne de la statistique

40. Les rgponses recues confindent que tous les Services nationaux de Statisti- ^ que concernes ont organist leur travail selon une structure par rtati^res. L'unite de base, souventle Service ou la section est responsible do I'enseiriblej3es

operations eoncernant un chanp de specialisation par matiere ; comptes economi-

ques, statistiques generates, population, etc..

41. tJans les services nationaux qui ont vu leurs effectifs s' accroitrent consi- dSrablement pendant la derennie (Maroc, Caneroun, Zaire, Madagascar) il apparatfc une organisation tenant S ia fois compte des specialisations par matieres et par fonctions. C'est ainsl qu'apparaissent des unites independantes resppnsables de llinformatique, de 1' administration generale et de la documentation ou des enquetes

statirtiques.

42. La creation des antennes regionales est apparue dans le temps avec le de*yelop- pemeht des activitSs de coUecte de 1'information.: On notexa cependant que des pays corare I'Ethiopie, 1'Tle I^teiurice, le Swaziland et le Botswana nfont tpujours pas effectug de dgconcentration g^bgraphique. On peut supposer que certains critSres de limitation rentrent id en consideration par exemple, l^tendue, du territoire (faible superficies le personnel en poste (nombre liinitg) ou la

a^finition ctes taches a accomplir (en conflit avec les travaux du service central).

43. II se cree de plus en plus d1 unites statistiques dans d'autres dgpartements ministgriels et ceci peut poser des problemss de controle et de coordination malgre" des avantages certains pour le developpement de la statistiques Mais comrre le dit M.A. VfiKOLI, Administrateur de 1'IKSEE (France) dans- sa note

intitulee "De^ de centralisation d*un syst§me statistique national", la centra-^^

lisation permet de concentrer des rsssources rares % par des 'Economies d Schelle elle peut permettre, en particulier dans un petit pays ou dans un pays OQ le

systgrrie statistique est en train de se developer, dVatteindre une taille minimum, ngcessaire a un fonctionnement satisfaisant et au developpemsnt de la renoratige du service a lfextgrieur; elie permet une politique cohgrente de developpeitent

statistique. —

44. Et fr3ansieur VZTOLI d'insister plus loin sur le critere de taille du pays et leveloppement de I'a^areil statistique qui semble determmmt pour la dgcen- j *.! „ „„ ■^k-.i.^i Wnor rtsnnp 5 £4-m rentralis^. un aDcareil plus iourg tralisation s un a^sareil leger gagne a etre centralist, un ap^areil plus lourd_

gagne a etre decentralise. D'autre part, -me quality suffisante des services ad- ndnistratifs est indispensable a la r^ussite dfune decentralisation.

IE, Situation du personnel du service central de statistique

45. Faut-il rappeler que la possession de bonnes infrastructures pour realiser

des enquetes et pour traiter les donnees, une bonne distribution des responsabi

litgs, une capacite suffisante de recherche et d'analyse sont des elements

iirportants pour le ben foncUonnement d'un ser^^ce statistique. Bfeis le point

determinant est sans doute la possibility d'utiliser nn personnel ayant une

(12)

E/CN.14/STPA/2

Page 12

qualification suffisante dont le niveau, l'etendu et la diversite des connais- sances permettent d'utiliser correcteinent les ressources disponibles.

46, Examinees 1'evolution da la situation du personnel statistique national dans un certain noirifare de pays de la region. .; -. .. '.'.'.'.

47. i) Gambie: La Gambie presente le cas de ce qu'il est parfois appelS

"petit bureau national de statistique", tant par la dimension geographique du

pays, que par ]e.j effectifs charges d'exocuter des taches c'une ampleur limitee Cependant un effort particulier a Cte accompli/^cr^ 1974 et 1979 pour recruter au noins un cadre superieur par an., pcrtant les effectifs de 1 a 5 nationaux.

Get effort de recrutenient se ■retrouve egalement pour la meme periode pour la cattlgorie des conmis et des agents recenssurs dont le nombre ra plus que triple"

en cinq ans,...;-,Nptpns que.diga", sans vraimant etre operationrielle,. 1'unitede traitQTr.nt electron icue do; I1 Information coiriprend daja 2 operateurs et 5 agents

adininistratifs,

Ethiopie;- &Lors qu'on observe un triplement. du nombre de cadres supe- rieurs, en 10 ans, les cadres moyens eux, ont diminue1 presque de npiti^ pour la :' msme pSriode^-.: XI y a eu aqproissement general de tout le personnel cfe la

statistique entre 1368/69 et 1974O Apres.cette periode, une perte de personnel:

s'est manifest^ a 1,'exception d'un leger accroisseirent des conmis et agenibs

recenseurs. ' :: ':

i.; xxi) Tanzanie: Phenomene tres analogue a celui de l'Ethiqpie, la periode 1968/69 - 74 aurait ete celle d'une expansion considerable du service Central de statistique avec le ccuiplGiicnt des .cadres superieurs et moyen^,.le triplement '/

des cattnic et agents recenseurs„ C'est a cette ^poque qu'on ouvre six antenpes'" ■ regionales du bureau central avec pour mission de suivre les questionnaires envoySs par la poste* Alors qu'entre 1974 et 1979 on retrouve au Bureau central le report un cadre superieur pour un cadre rrpyen, les effectifs du bas de l'echelle diminuent ccnsiderablement retrouvant a peut de changements pres la situation de 1968/69;

iv). Marocs . II nfy a surement pas de solution universelle au prb&Leine de savoir comment former et retenir le personnel du Bvireau central de statistique o Mais l'exemple irarocain peut donner des enseignement^.interessghts,' Car conment explix^aer ce d^velopj^me^t remarquable de la Direction statistique en nati^re de recrutement. ca personnel a tous les echelons, sinonqu'-ci on salt par ; exanple resoudre la difficulce c.og prarr,otionc interne's. II est vrai gue se

trouve a Rabat une ^cole de formatici des cadres statisticiens et iriformaticiens, mais Involution en dix ans est telle que les services provinciaux de statistique

se sont.egalernent renforces. La Direction.statistique a engage" en rabyenne par an

6 cadres superieurs, 13 cadres moyens, 7 agents et conmis recenseurs et 5 agents des services gSnerc.ux, et csci pour le ssul bureau central.

v^ Madagascar: Pour une raison. ou pour une autre.les statisticiens mal- gaches desertent la statistique. Les cadres superieurs: sont p^ss^s de 41 en '',

1968/69 -a 25 en 1979O .Les Mjoints techniques et.les agents .techniques de la: !

statistique voient leur noirfcjre uiminuer d'un tiers, passant de 21 en 1968/69 a ; . 14 en 1979- Notons cependant 1 ■ iirportance prise par la cellule informatique avec 113 agents supervises par deux cadres superieurs, soit ,un effectif nettarent supg- rieur a celui de 3.'ensenrible des autres services de la statistique (84 agents tous grades confondus)•:■-..

(13)

( vi) Maurice (lie) : "Petite He, petit service statistique" penserait-on

s agissant des effectifs, mais plutot le contraire s'observe quand on y retrouve 10 cadres superieurs en 1979 alors qu'ils n'Staient que 4 dix and plus tot Les memes cadres moyens sont rested on se sont fait remplacer, mais il n'y en a jamais eu plus de six depuis 10 anso

■ Swaziland ; La diaiensicm du pays n-appelie certaineirent pas a" la creation d'un 'grand" service nationale da statistique, Aussi c'est sans

surprise qu'on denombre 2 cadres superieurs pour,7 cadres moyens pour superviser le travail de 30 commis et agents des s :rvices generaux. Developperrent assez appreciable puisqu'en 1968/69 il n'y avrit qu'un cadre moyen national et 7

agents des services generaux.

!jn) ^4^ : Les oonnges que nous possedons du Zaire concernent les enquetes 1-74 et 1979= L'evolution du bureau national de statistique pendant cette pe-

riode se tra^uit par s

- un recrutement accele're de cadres superieurs (7 en moyenne par an) - une diininution de moitie des adjoints et agents techniques de la

statistique ramenant le rapport a environ 1 cadre moyen pour 4 cadres

supgrieurso

- un apport d1 environ 31 agents et commis recenseurs par an ']','' - le renforcement des effectifs des services provinciaux. ; -.'■

ix) Botswana s Le Service central de statistique compte maintenant 4 cadres superieurs au lieu des deux de 1974, mais voit son noirbre de cadres moyens baisse" de 7 a 3 alors que les commis et les agents recenseurs sont :*

doubles, passant de 23 en 1974 a 45 en 1979.

48. Oes resultats partiels cachent 3 coup sur une realite* que l'on ne mai^uera pas de decouvrur dans le rapport final, a savoir la difficult^ des pronotions internes dans la plupart des services statistiques, surtout en Afrique franco phone, ce qui eroliquerait de nortforeuser defections tant p^rmi les cadres7

superieurs que i^s cadres moyens. Comrrfc l'a si bien souliqne MDnsieursZAP^BIJ^T de l'Office statistique de Stuttgart (Allemagne) lors du Eendnaire

sur 1 organisation d'un service statistique tenu a Munich (3-24 juillet 1978), cette dificuite des promotions internes est assentiallement due a la grande ri- gidite" des statuts de la fonction public^ue, souvent peu adapts H la situation actuelle du pays. Monsieur Szaireitat note que les barridres entre les' differents corps de statisticiens sont trop etanches, poior les cadres inayens corane pour les cadres superieurs. Des cadres ayant beaucoup dlexperience et d'anciennete ne peuvent^ souvent passer dans le corps supSrieur, qua correspondrait ndeux au tra vail qu'ils effectuent, qu'en passant des concours, dont le progranme est la

plupart du temps thebrique et universitaire, et tres eloigne des activit^s reelles des candidats; souvent meme, il faut que les candidats admis retournent dans les

<5coles suivre scolarit^ normale, qui ne laur apportera pas grand chose pour leur activite professionnelle, ulterieureD

7"

(14)

BureaunationaldelaStatistique (Situationdupersonnelnational1/)

de personnel ^^"^^

I,BUPvEAUPRINCIPAL Cadressuperieurs Cadresmoyens Commasetagents recenseurs2/ PersonnelduTEI—' Servicesgeneraux^Y II.AIJTENNESREGIO- NALES Cadressuperieurs Cadresmoyens Coircmsetagents recenseurs?/ PersonnelduTEI—,, Pervicasg£ne"raux—

Gambie 58_. 69"' -1 16 -15 2 - -- -'.

79 5 - 49 7 - -

Ethiopie 68 69 S 27 96 16 60 .-■ -

74 26 37 61 20 92 ■_ -

79 23 .15 68 S 11 _ -

Tanzanie 68 69 7 19 24 1 14 - -.'

74 18 35 76 10 53 3 3

79 21 21 11 1 19 17 4 20

Karoc 68 69 22 10 67 - 27 8 16 67 6

79 85 141, 133 135 78 14 58 92■ 34

iMada- gas- car

69 79

4125 2114 1038 14113 2 81 1 546 _

"Mau- 68 69 4 6 7 9 2 -

79 10 6 36 12 _ -

Swa zi land

68 79 69 U

17 430 3 -

Za: 74 14 7? Rn 40 9 10 Rfl 37

're 79 sr 1? 226 n l? 6 qq 117

Bots wa na 7479 24 73 2345 6- _

Berlin 79 27 5 12 4 3

Gux- nee 79 5 1 5 47 1

Ca- ne- roun 79 79 124 49 27 3 24 27 Notes

1/ Won compris les fonctionhaires en cong^ df Etudes 2/ T,E0I0 i Ixaitement Electronique de 1 *Information 3/ Agents subalternes enploye"s a des taches non directeirent li^s a la statistique, par exerrple dans les services adminis trati fs et le central dactylographique

(15)

49. vie.rapport'da 1'enquete regionale sur 1*organisation et le personnel des- services statistiquss <3e 1974 revile que pour 24 pays de la region 45 p. 100 ;

des si^tistieiens. qualifies travaillaient dans les services .statistiques nationaux.

II est tres tot da conclurc au renversement de tendance en 1979, mis on observe la concentration suivente c^tis les services nationaux de statistiques de 7 pays ayant r^pondu a. notre, questionnaire ■,: ■..,-.

_: <3ambie -t 91 pour, cent . : .■■■■■. ; ■

Guinee : 55 putr cent

■ : - Carneroun s b? pojor Gait j ■■. = : . ;..;::

Botswana : $i< pcuf csnt . . : .

Madagascar : '73. p.^ravcent . ■ r -v- • , ■

Maurice : 56 pour .. ,!.:

. ..Tanzanie : 83 po-ar cent .

50. Le tableau suivant dcrme pour qualques pays le norrbre de fonctionnaire na- tionauK qui ont quitte 3.e Bureau National de Statistique par niveau et par desti nation au could as 1970-1979 (ncn conroris les fonctionnaires en cong§ d'^tudes) *

Entreprises ir.dus- trielles et coTnraer- ciales

Organisations inter:

natibnales

Autres services 3ta- tistique^ gcniveme- nentaux ... : :

Instituts fiiiiar.ciel'es ■

Autres services vernemGntatoc Total

.Gam-. ■ hie

3 M

i '.'.

1

2 '

1 ■$-'■

Gui- n-le

S M

.. -.

6 A

2

' 3 3 7

Carae-

rbun

3 M

4 - 2 ■

4 1

1 1 2

11 4

Za2re

S M

9

9 -

Bots wana

S M

1 ■■'

3

4 -

Mada

gas car

S M

2

2

1

1.

5 3

12 3

Maie- rice

S M

1

1

5

2 5

SWa-

■zi-

land S M.

1

X "-■■'

Tanza nia

S M

8 3:,.;:

2 2

3-

18 7 Note .; .:S* ^ Chores supcrtieurs

H ■" Causes asoyens

(16)

Page 10

51. En fait, les chiffres concernant l'exode des statisticians forme's vers les entreprises industrielles et comrerciales, les organisations Internationales et d'autres secteurs tiennent compte aussi bien des statisticiens qui travaillent

effectivement; dans les services nationaux de statistiques puis en sont partis

que d'un certaininombre de statisticiens qui, leur diploma obtenu, ont de*cide de ne pas entrer dans ces bureaux de statistique e

52. On observe dans le tableau ci-dessus urn tendance de la part des statisticiens

5 endgrer vers li 3 secteurs des services jui offrent des mt .lleures conditions

d'einploi (entreprises industrialles et conmerciales, organisations Internationales).

53. Les pertes de personnel de niveau inoyen semblent etre beaucoup moins graves que celles de cadres superieurso Toutefois cela n'est vrai que d'une maniSre g6nerale et parfois ces pertes peuvent revetir une grande importance.

54. On notera cependant que l'exode des statisticiens vers le reste du secteur public ne constitue pas veritableireait une pertef surtout si c'est pour occuper des postes iirportants dans ce secteur.

Ctonclasion

55. Si I1 on tient conpte du fait que la plupart des centres sont de cremation reoarite/ il y;.a lieu de se feliciter des progrds realises. Toutefois ils

cohtiniient a connaitre certaines difficultes, surtout lorsque le financement du fonctionnenient est la ssule-responsabilite* du gouverneinent h3te. Ces difficulty's conprennent egalement s

- 1' Slaboratior dtun programrE appropriS

- la dotation en personnel enseignant national - 1'accueil des £tudi ants -etrangers.

56. loutes ces questions -fexont l'objet de plus anples discussions ^3ans le

contexte d'autres points de-1'ordre du jour= Soulignons qu'en ce qui concerne.-la diffusion des informatiors sur les activite's de formation., cell e-ci .pogrra etre. _ satisfaisante et assured sans- difficulte excessive a condition que chacun--des centres sf engage a transirettre la documentation debase par le-canal de la CEA.

II est preVu de publier dans un prochs svenir une circulaire dli&ioramtion surle PFSA qui donnera sous une form?* br^ve et facilement compre3:jaisible des nouvelles sur l'exe"cution du prograrnms dans l'interet do toutes les parties concernSes*

57. Le Groupe de travail de Munich charg§ de l'examen du Rapport des consultants sur les besoins de formation statistique en Afrique, a note" que les raispns pour lesquelles les services statistiques manquent de personnel cxfmprennent-entre autres:

i) des conditions-d^esnploi non satisfaisantes rendant les Etudes statistiques peu attrayantes;

ii) le manque de-ressoorces financi§res pour la formation statistique;

iii) le peu de consideration dont jouissent les statisticiens , par rapport aux autres professions;

iv) 1'exode des statisticiens vers des professions pre"sentant de

neilleurs perspectives ds remuneration.

(17)

58= Le Groupe a e"te" d'accord avec les Consultants pour reconnaiitre que les deperditions de cadres superieurs de la statistique £taient inevitables du fait qu'il s'agit d'un personnel qui possdde des qualifications requises pour plusieurs domaines d1 activity. II faut d'aileurs se garder d'oublier que les

mutations a d'autres postes du secteur public ou prive" dans un ireme pays ne

constitutent pas, coime on l'a note" plus haut, une perte pour celui-ci.^ II n'en faut pas mains s'efforcer de maintenir le ncmbre de ces nutations a un

niveau minimum,

59, Pour permettre de tenir compte des transferts et de l'opportunite de com- bler les vides dans le personnel des services statistiques nationaux, le Groupe de travail a estima" qu'en prenant les mesures en vue de la formation statistique, il faut tabler sur les besoins globaux du pays conside"re en personnel statis- ticien. Ce faisant il inporte de veiller a ce que le secteur prive^conme le secteur public obtiennent une part raisonnable de ce personnel forme „

60. Or le PFSA est congu comne un programre de\:ennal tendant a assurer l'au-

tonomie de l'Afrique :

i) grace S I1 augmentation du personnel statisticien

ii) grace a I1 amelioration et au iraintien de la qualite" des statisticiens

en service.

61. II est done souhaitable que les 12 centres de formation statistique

participant au PESA soient utilises le plus efficacement possible pour atteindre

ces objectifs.

62. Les bureaux de statistique nationaux ont gene"ralement besoin de trois niveaux de formation statistique ; cadres noyens, cadres supSrieurs et forma tion specialisee. ties estimations des besoins et les problettes relatifs a la

formation de ce personnel seront evoque"s sous d'autres rubriques de Tordre du

jour.

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