L'Educateur n°20 - année 1959-1960

FÉDÉRA Tl 0 H 1 N T E R N A T 1 0 N A l E DES M 0 U V E M E N T S DE rE ^{C 0 LE M 0 DER NE}

L'ÉDUCATEUR

REVUE PÉDAGOGIQUE BIMENSUELLE

DE L'INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ÉCOLE MODERNE

AU SOMMAIRE :

Pour une bonne reprise du travail.

Les Conférences pédagogiques .

n ° 20 ^{Août -} Septembre 1960

il

DANS CE NUMERO

c. FREINET •

- Pou c

~e

bonne reprise du travail

~

Les Conf

éren~es

Pédagogiques

La fo r mation de l ·horrme et du citoyen de demain VIE DE L INSTITUT Nos publications

N03 EDITIONS

h

Le présent numéro de

l~Ell.JCA'IEUR

est le dernier de 1

¹

abonnement 1959-60

~

Vous allez re: evoi r également pour terminer

!~abonnement

1959-60 :

n' 469 La : onquete du Pôle Sud ( avec supplément nédagoglque )

S B

T~ n~

10 L es portra : ts : textes d' auteurs)

i.

V ous

re~evrez

ensuite les prem !ers numé r os de l r abonnement 1960- 61

n"'

470 Le beton matéri au du xxe s i èc le • . (ave c

aupp~ément

pédagogique )

n° 4'11 Monsieur J.e Ma ire

S B T

n<

71 La G rèce maque tt es '

n° 72 Balances et pesées exvériences ) n ° 73- 74 H istoire du Costume (II ' •maquettes)

w livre de

C ·

FREINET

^1• L

EDUCATION DU TRAVAIL

vient

de

sortir

aux

Editions DELACHAux · et NIESTLE

( un

vol1.111e

in·

8 -

288

pages

N-F- 115 J

11 Cbntralrement aux affi.rmatlons des psychologues et des pédagogues~ ce n:est point le jeu qui est naturel à 1 homme. C est le travail, L"enfant

ne

Joue que lorsqu"ll ne peut pas travailler . ,.

Tel est le thème central de ce livre Vous pouvez le coomander à. la CEL BP 145 - CANNES·-

POUR UNE

BONNE REPRISE

DU TRAV AIL ^{C. FR EINE T}

Ce numéro est le dernier de la livraison 1959-1960 de L'tducateur. Il est surtout consacré, comme chaque année, à vous donner un certain nombre de renseignements techniques et à vous apporter des précisions sur nos tarifs et abonnements en vue de l'année qui commence.

Nous ne dirons rien du matériel d'imprimerie qui est parfaitement au point et qui donne toujours totale satisfaction, quel que soit le modèle de presse choisi.

Malgré les hausses intervenues dans les divers secteurs nous avons pu conserver nos anciens prix, avec même quelques aménagements favorables notam ment pour l'encre et les rouleaux.

Nos limographes ont toujours le même succès.

Notre limographe à 50 NF sera bientôt dans toutes les classes, tellement il esl simple et pratique. 'Mais n'ou·

bliez pas cependant que notre limographe automatique, dont nous avons baissé le prix, permet le tirage par les élèves eux-mêmes, ce qui est tout à la fois pratique et éducatif.

Tout en améliorant la qualité de nos couleurs en poudre, nous en avons baissé le prix, ce qui nous vaul un affiux de commandes. Et nous livrons aussi en sachets de 500 grammes.

Nous vous recommandons tout spécialement notre boite électrique N° 1 qui vous permet une infinité de montages, y compris celui du fllicoupeur. N'oubliez pas que, acheté tout monté prêt à servir (voir tarif), ou monté avec la boite N° 1, le filicoupeur est un outil merveilleux qui devrait être dans toutes les classes et qui n'est pas assez connu. Avec cet appareil le décou- page (contreplaqué, rhodoïd, carton) est un plaisir. Et n'importe quel enfant le réussit.

Nous allirons tout particulièrement l'attention sur - Nos reliures mobiles C.E.L. pour B.T

- Nos reliures pour Livres de Vie à couverture celloderme ou simili cuir, à perforation.

NOUVEAUTÉS :

Pour que chacun de vos élèves puisse conserver sa documentation personnelle, nous vous proposons les classeurs C.E.L. individuels. Durant toute sa scolarité l'enfant pourra y ranger ses fiches. ses croquis. ~es

coupures de journaux, ses photographies, ses cartes·

postales, etc ... suivant la classification décimale. Après sa scolarité, il pourra placer sur les rayons de sa biblio·

thèque une vaste encyclopédie réalisée par lui-même.

Ces classeurs sont simples. Deux anneaux à ressort, écartés de sept centimètres, dans une reliure forte et bien présentée, s'ouvrent où l'on veut, pour recevoir le document fixé sur une feuille perforée de format cahier. Des intercalaires permettent de séparer les différentes périodes de l'histoire, les régions de France et les états du monde en géographie, ou les diverses rubriques scientifiques.

La vente du classeur, avec ses douze intercalaires, est fixée au même prix que celui de la reliure C.E.L.

pour B.T .. c'est-à-dire 3 NF

RA YON ÉDITIONS, quelques nouveautés :

- Le livre de Freinet : L'Educalion du Travail vient de sortir aux tditions Delachaux el N1esllé. Nous pourrons vous le livrer au prix de 15 NF Tous nos adhé·

rents devraient le posséder et le lire. Ils avanceront alors avec plus de sOrelé dans la pratique de nos tech niques.

Outre

les revues cle base auxquelles vous êtes Lous fidèles L'Educateur, B.T., Supplément B.T et Gerbe Enfantine, nous avons lancé les publications suivantes qui sont d'un très grand intérêt et qui atten- dent vos souscriptions.

L'ART ENFANTIN : trois splendides numéros sortis l'an dernier. Vous pouvez encore les acquérir au prix de 11 NF (3

+

³

+

5) Et puis vous vous abon·

nerez 10 NF Nous n'avons pas de témoignage plus convaincant rle la valeur de nos techniques

Vous y intéresserez vos collègues, des parents d'élèves des amateurs d'art et vous recue1llere1 des abonnements

- 1 -

Revue TECHNIQUES DE VIE. Vous en avez reçu des exemplaires. Le prochain numéro sera plus spé·

cialement consacré aux réponses à notre enquête

sur l'attention.

Nous n'avons pas voulu bloquer cette publication avec L'Educaleur comme on nous le demandait pour ne pas effrayer avec un prix de revue de 22 NF. Mais vous verrez combien il y avait urgence à faire le point psy·

chologique et philosophique de nos efforts.

Avec les B.T. SONORES nous commençons une publication qui dans dix ou vingt ans prendra sans doute le relais des sept ou huit cents numéros de B.T.

C'est aussi humblement qu'a commencé notre publi·

cation B.T ..

Il nous faut vos souscriptions et aussi votre collaboration.

Avec la BIBLIOTH~QUE DE L'ÉCOLE MO·

DERNE, nous avons commencé à reprendre et à conti·

nuer notre publication Brochures d'Education Nouvelle Populaire qui ont tant fait pour la diffusion de nos techniques. Là aussi ce n'est qu'un début. Dans quel·

ques années, cinquante ou cent brochures étudieront toutes les questions qui se posent à nous.

Avec LA GERBE ENFANTINE dont nous avons un tout petit peu relevé le prix, nous entreprenons et

continuons la publication des lectures de textes d'en·

fants qui ont fait le succès de nos Enfantines et de nos Albums d'Enfants. Chaque numéro contiendra deux ou trois textes d'enfants el huit pages de Gerbe Actualités.

Enfin, pour remercier les camarades qui nous sont depuis toujours fidèles, nous accordons :

- Une remise de 5

%

pour les souscripteurs qui prennent tous les abonnements, sauf les B.T. Sonores, avec un total de 92 NF.

Somme à payer 92 - 4,6 = 87,40 NF.

- Une remise de 10

%

pour les souscripteurs à l'ensemble, soit . 152 - 15,2 = 136,80 NF.

Et il ne suffit pas d'acheter notre matériel et de vous abonner à nos publications. il vous faut :

- PARTICIPER AUX ÉCHANGES INTER·

SCOLAIRES. Si ce n'est déjà fait, remplissez d'urgence la fiche de correspondanceconlenue dans ce numéro el renvoyez-le à Alziary.

Mais attention en demandant des correspondants vous vous engagez à remplir tous vos devoirs de bons correspondants. C'est essentiel.

- Entrez en relation avec nos Groupes départe- mentaux pour vous perfectionner el pour participer à l'œuvre commune.

Nous donnons ci-dessous la liste de nos Délégués départementaux. Dans les départements où il n-y a pas de groupes organisés ou si ce groupe est en léthargie, réunissez-vous à deux ou trois jeunes, écrivez à Freinet.

Vous constituerez l'indispensable noyau qui ira se développant.

LISTE DES DÉLÉGUÉS DÉPARTEMENTAUX

AIN: M¹¹" ' Robin, Feigères par Péron.

AISNE: M. Quevreux, Leuilly-sur-Coucy.

ALLIER: M. Portejoie, Montmarault.

A.-M.: M¹¹e Bonsignore, Ecole Freinet, (Vence).

ARDECHE: Mme Bascou, Montrome, Privas.

ARDENNES: M. Drouet, Pouru-St-Remy.

ARIEGE: M. Sert, Ëcole publique mixte, Montaut.

AUBE: M¹¹t> Martino!. 126, rue Général de Gaulle, Troyes AUDE: M. Loupias. Laure-Minervois.

AVEYRON: M. Malaterre. Saugane par Villefranche de Panat.

B.-d. -R. : M. Costa. 1, bd. Sakakini, Marseille.

CALVADOS: M. Barrier. Sept-Frères par Saint-Sever CANTAL: M. Pouget. Vieillevie.

CHARENTE: M. Michelon. Sireuil.

CHARENTE-MARITIME: M. Richeton. Echebrunes.

CORREZE: M. Buche. Mallemort-sur-Corrèze.

CORSE: M. Casanova. Ëcole des Sept Ponts. Ajaccio COTE-D'OR: M. Thevenard. Trouhans.

COTES-DU-NORD: M. Le Jort. Rue du roi Gradlon Saint-Brieuc.

CREUSE: M. Bouhet. Ëcole de filles. Guéret

DOUBS: M. et Mme Daviault. 2, rue des Lilas, Cité Palente. Besançon.

DROME: M. Galland. Chatillon-en· Diois.

EURE: M. Bonnot. Ecole publique de Navarre. Ëvreux EURE-et-LOIR: M. Lechevallier. Crucey par Brezolles FINISTERE: M. Thomas. 8, rue Georges Hamon. Brest.

GARD: M. Césarano. Ecole publique. Grand Gallargues Hie-GARONNE: M¹¹e Campistron. Ec. de fll. Récébédou GERS: M¹¹c Lasseran. Marestaing par l'Isle. Jourdain GIRONDE: M. Hourtic. Teuillac.

HERAULT: M. Courty Grabels.

ILLE-ET-VILAINE: M. Martin. Bruz.

/NORE: M. Jarry Le Poinçonnet.

/NORE-ET-LOIRE: M. Poisson. 207, rue Victor Hugo Saint-Cyr-sur-Loire.

/SERE: M. Gui liard. 33, rue Lesdiguières. Grenoble JURA : M. Belperron. Ecole des Mouillères Lons-le-

Saunier.

LANDES. M Nadeau Azur

LOIR-et-CHER: M. Vrillon. Dir.Ecole Crouy-sur-Cosson LOIRE: M. Béruti Ëcole de garçons 6, rue Gérentet

Sainl-Ëtienne

HAUTE-LOIRE: M¹¹r Gorv Les Vialletons Saint·

Romain Lachalm

- 2 -

LO/RE-ATLANTIQUE: M. Ménard lnst. Le Pallet.

LOIRET: M. Drouet. École de perfectionnement.

Fleury-les-Aubrais.

LOT: M. Clair. lnst. École de Lag1neste. Par Saint-Céré LOT-el-GARONNE: M. Guillateau. Puymiclan.

MAINE-et-LO/RE: M. Veillon. Groupe scolaire. Brissac MANCHE: M. Lecanu. lnst. École de Maupas. Cherbourg MARNE: M¹¹¹0 Joly. 41, rue Cognacq-Jay. Reims.

HAUTE-MARNE: M. Bourlier. Curel.

MAYENNE: M. Corgnet. lnst. St-Charles-La-Forêt Par Laval.

MEURTHE-el-MOSELLE: M. Dion, lnst. Einville-au -Jard MEUSE: M. Grandpierre. Villers-sur-Meuse.

MORBIHAN: M. Marien. École J. Le Brix. Vannes MOSELLE: M. Blaser. lnst. 3, rue Liédot. Metz.

NIEVRE: M. et M¹¹¹r Jean-Baptiste. École de la Jonction Nevers.

NORD: M. Sence. lnst. Estourmel par Cambrai.

OISE: M. Villain. Ronquerolles. Agnetz.

ORNE: M. Giliony. 21, rue oes Tisons. Alençon.

PAS-DE-CALAIS : M. Wagon. Bonningues-les-Calais par Frethun.

PUY-DE-DOME: M. Chabrol. lnst. Romagnat.

BASSES-PYRENEES: M. Lalanne. École de Monassut PYRENEES-0.: M. Riéra. lnst. 27, rue Charles-Nocher

Perpignan.

BAS-RHIN: M. Zerling. lnst. Hattmatt

HAUT-RHIN: M. Meyer. 13, Quai du Fossé. Mulhouse RHONE: M¹¹¹" Morgantini 25, rue V Hugo VIiieurbanne Hie-SAONE: M. Marignier. 63, rue Baron Bouvier. Vesoul SAONE-et-LOIRE: M"" Drillien. Institutrice. Dyo.

SARTHE: M. Saupé. 1, Impasse Lachenal. Le Mans.

SAVOIE: Mrnr Darves. SI-Jean-de-Maurienne.

Hie-SAVOIE: M. Bocquet Groupe scolaire Parmelan. Annecy.

SEINE: M. Fonvieille. 60, rue Richelieu. Gennevilliers SEINE-MARITIME: M. Denjean. Beauvoir-en-Lyons SEINE-et-MARNE: Mme Léglise. Grisy-Suisnes.

SEINE-el-OISE: M. Lebreton. École de yorçons clf- Cressely. Maqny-les Hameaux

DEUX-SEVRES: M. Doré lnst. 71, rue Cha111pornn11e1 Niort.

TARN: M. Paulh1es Cité H.L.M. St-Benoit de-Carmaux TARN-el-GARONNE: M. Bo1sbourd1n Montbéton V AR : M. Boyer Le Broussan Evenos.

VAUCLUSE: M. Gente H.L.M des lnst 28, ta Croi, des Oisea11x Avignon

VIENNE: M. Thibault. Varennes Par Mirebeau.

Hie-VIENNE: M. Roche. 29, rue de Bessines. Limoges.

VOSGES: M. Fève. Groupe scolaire des Bouxières Thaon.

YONNE: M. Teinturier. Ec. de garçons du Pont. Auxerre ALGERIE: lvl. L1narès. Ec. de garçons. Mangin. (Oran) MAROC . M. PERRIOT. 16, rue de Franche-Comté

Rabat.

ITAL/E: M. Tamagnin1. lnst. Via del Ponte, 47. Fano.

(Pesaro).

BELGIQUE: M¹¹¹1.' Balesse-Mawet. 41, chemin de la Source: Rhode Sainte- Genèse.

HOLLANDE: M. Verslhuis. B. V. Drakesteinlaan, 13.

Utrecht.

LUXEMBOURG : M. Spautz. 45, rue de la Chapelle. Wiltz SUISSE: M. Barbay Ch Rosière, 2. Lausanne.

Nous livrons :

•

- La dernière B.T. de l'abonnement 1959-1960 Le Pôle Sud

-· Le dernier supplément B.T.: Les Porlrails.

Nous avons pris toutes dispositions cette année pour que la parution de ces revues soit parfaitement régulière

Faites un effort aussi pour faire connaître nos B.T. qui sont une encyclopédie scolaire de toute pre- mière valeur et qui est unique sur le marché pédagogique.

Vous trouverez également dans ce numéro un résumé de la B E.M . . L'École Moderne et la formation morale et civique des enfants, à paraître prochainement

F<11te~ connaître ce rapport dans les Conférences pédagogiques Demandez nous des doçunients à expo ser P,I à vendre le 1011r de la Conférence

,,

ù

C. FREINET.

& ~e'-"LS

^A™.

~

$~ ~~ a,u,,.ul, ~

~$ dA, S-a-o-p---.

(au, p;x olJZ SOtJ- F. fi, sackt)

EN E 1q60

~ ~ ~4~et ""5t .cJ'a~ ^{.e;t. I}

~ ~ i :rs

^{gradués du CP a CM \.}

~~

et leur complément . les •ICHIERs AUl'O~CORilECTIFS DE CALCUL

maternelles

CP

et

CE

1 le livret 0 50 NF et leur complément

IE DICTIONNAIRE DES PETITS

et de illustration les rend précieux pour les classes

( lecture livres de bibliothèque ~"') (liste et prix sur demande)

revue née au cours de la présente année scolaire doit connaitre

le succès qu elle mérite Abonnez vous Fa.i tes la conncd tre autour de vous

n e

^nombreuses personnalités de la

Pédagogie et de l Art s y intéressent.

~havait

octnnentation indispensable dans une classe, reme traditionnelle Vous y trouverez •

- Des docwnents sur tous les sujets (histoire géographie;sciences) Des documents simples à la portée des enfants

En

un mot DE QUOI JlEPONDilE Il. TOUTES IES QUESTIONS posées par les élèves.

Adressez vos COOllJlandes à la C E L CANNEE (A\I) B P- 145

• 1

1

---- -- - · ---

ECHANGES DE BANDES MAGNETIQUES

Quest"onnalre à recop'.er et à renvoyer à R.DUFOUR0 aux Marals

par Beauvais (Oise).

N o m , prénom :

---~

Adresse complète

Ecole : gar_ç ons , (

x)

r111es . ( ):) géminées . ( ,q m 1xte (

x) :

CARACTERISTIQUES DE VOTRE APPAREIL

Marque = --- --- ---- --- ---

D a t e d :a ::hat

Sens de déf i lemen t

METTEl. Uto!E flÈC .. E

Vitesses

~

- - - - -- - - - - -- - -- - - -- - - - Pis t e un1que

(x)

ou double

(x);

En cas de piste double , la tête est- elle haute ou bass e

? _ _ _

CONTENU HABITUEL DE VOS EMISSIONS Documentation, folklore

Expression libre Musique , chant Message

L angue , éventuellement

VOS POSS IBILI TES ET VOS DESIRS

Fréquence d

¹

échange des bob i nes de - - -..wlnut es - - -- - - -

(x)

B1rrer les mentions inutil es .

DEMANDE DE CORRE SPOND ANCES INTERSCOLAIRE S NA TI ONALE S

(Renvoyer cette formule soigneusement remplie et dûmen t complétée par des considérations part1cul 1ères

~

M - ALZIÀRY , insti t uteur . V i eux Chemin des Sablettes , La

Seyne-sur-Me~

(Var) , C. C. P. 414, Marsei l le , en lu1 adressant un mandat de 100 rr pour trais de cor respondance et dio r ganisat1 on.)

AVIS TRES IMPORTANT

En

sollicitant

^un

correspondant "régulier" , vous vous enga- gez à remplir le contrat d•échanges aux conditions suivantes

~

1

Adresser, au moins

une

fois par semaine , t ous éléments d

¹

échanges riches d inté rêt et de vie ; constituant

un

lot en rapport constant avec l es effectifs

et~

éventuellement, avec les envois déjà reçus

~

autrement dit, assurer l

¹

équivalencel la r égularité et 1 °intensité des éch anges

2 · Se mettre , dès av is , en relations persormelles avec le correspondant pour information r éciproque sur les conditions, les

désirs~

les buts ; les moyens des divers échanges : en

^\Dl

mot, établir, entretenir l ' harmonie du

~r~vail

conmnm ;

3• Tout nouvel adhérent qui sollicite"" tme correspondance scolaire doit se faire connaître au délégué

du

groupe de ! ' E-

cole Moderne Française de son dépa.rtem~t ; il y recueillera bien des avis et des informations élémentaires très utiles

4 • En

cas d

c

interruption - manentanée ou· dé f initive -

de

Péchange , adresser dans la semaine ,

aux

correspondants,

\Dl

avis motivé et circonstanciés si possible .

P our la t echnique et la pratique des

échan~es,

procurez- vous la brochure Les Correspondances Interscolaires aux Ed i .- tlons de l ' Ecol e Moderne Fran_çaise . place Berg1a , C ANNES (A .M. ) Pr1x : 25 rr C.C.P . Marseille 115-03

Echanges entre CIASSES DE PETITS , consultez pour une pros- pec t i on éventuel le les l ist es parues dans les Educateur du l-1-49 et du 15-2-49 .

~OMMANDATION

ESSENTIEllE.- Dans t outes les re l at 1?ns avec le service des corre spondance s , rappe l ez en réréren ce le ou

l~s

numéro s de vos

équi~es,

sinon la nat ure pr écise de votre clas-

se (gar _çons , tilles , mixte et l e cours) .

1.

Nom, prénom (dés1gnat1on nominale)

2. Adresse complète

:~~~~~~~~~~~~~~-~-~~~-

3.

Ecole

(x)

gar9ons, !illes, géminée, mixte

4.

Nomb r e d'élèves partic i pant à la cor respondance

___ gar9ons - - !1lles

5.

Détail des errect1rs par âge scolaire

gar9ons Filles gar9ons F1lles

Haternelle

C. E.

S. E.

C. H.

C.P. F.E . P.

(x)

Nature du Journal manuscrit , polycoplé, polygraphlé, lm- prlmé.

7. Pérlodlclté: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ rormat

:--~-~---

8.

(x)

Imprlmez- vous tous les Jours - - Jours par semaine - occas1onnellement .

9. Voulez-vous un correspondant réguller

(x)

cul - non.

- Région désirée

- Considérations pédagogiques

10. Comptez- vous. pr atiquer le voyage- échange ? - s1 •ou1" • 1nd1quer

le rayon k1lométr1Que approx1mat1r

la réglon désirée

=-~~~--~~~~~~--~~--

toutes autres cons1dérat 1ons économiques , soc1ales,eth- nograph1ques

11. N° des équipes auxquelles vous appartenez déJà

12. Liste des correspondants "réguliers " que vous avez déjà eus

=-~~~~~~~---~--~~~~~~~~--

(x) Biffer les mentions inutiles.

13. Départements

o~

vous avez déJà des correspondants

.14. A

c· ombien de NOUVELLES équipes (de 8, de

4)(x)

voulez-

vous appartenir

?---~~~~~~~~~-~---~~-

15.

A quel rythme d'échange comptez- vous ronctlonner?

RYTHHE I. (x)- Quatre textes par semaine, une lettre tous les qulnze Jours,

un

colls par mols.

RYTHH E

II• (X)-

Trois textes par semaine, une lettre et un colls par mo1s.

RYTHME III. (x)- Deux textes par semaine, une lettr e t ous les mo1s et un colls tous les deui: mols.

16. Ut111sez- vous un appareil magnétophone pour l ' édltlon d'un Journal parlé ?

17. Comptez- vous pratiquer l ' échange •régulier• de bobines a ) en exc l us1v1té ;

(x)

b ) en concomitance avec un j ournal 1mpr1mé, polygraphlé

^(x)

18. S1 "oui• recopiez le questionnaire au verso et envoyez - le

à :

Raymond DUFOUR , Aux Hara1s , par Beauvais (01se )

RENSEIGNEMENT S COMPLEMENTAIRE S PARTICULIERS CONCERNANT

- le

maître:----~~~~~~~~~~--~~~-~---~-

- l ' école

- le m 111eu

- le pays

POUR LES CONFÉRENCES PÉDAGOGIQUES

A l'occasion des Conférences pédagogiques qui traiteront cette année du thème suivant :

« L'instituteur face à sa mission. éducatrice : La formation de l'homme et du citoyen de demain.

Les moyens dont il dispose. La leçon de morale proprement dite»,

C. Freinet a écrit une brochure intitulée: L'tcole Moderne et la formation morale et civique des enfants, qui va paraitre incessamment dans la collection BIBLIOTHl!QUE DE L'~COLE MODERNE (1,50 NF). Les abonnés à la B.E.M. la recevront fin septembre. (Souscription à la collec·

lion : 10 NF, donnant droit aux numéros parus).

En attendant cette parution, nous donnons ici pour permettre à nos lecteurs de préparer la discussion en C.P .. un résumé de cette étude :

PR~AMBULE.

Disons d'abord, en préambule, que /'Ecole ne saurait se désintéresser de la formation morale et civique des enfants, et que cette formation est non seulement néces- saire mais indispensable, car sans elle il ne saurait y avoir de formation vraiment humaine.

On a raison de se plaindre que, à cause de conditions diverses que nous aurons à examiner, /'Ecole actuelle manque à ce devoir en négligeant presque totalement cette préparation.

Cette préparation a-t-elle existé autrefois, et sous quelle forme ?

Pourquoi l'a-t-on délaissée ou abandonnée ? Faut-il revenir purement et simplement aux pratiques d'autrefois ou proposer d'autres solutions, et lesquelles ? Dans le chapitre : La formation morale et civique dans /'Ecole du début du siècle. Evolution et décadence, Freinet montre que « le désintérêt de l'tcole pour la formation morale et civique des enfants est une incidence toute récente, fille du scientisme».

On a cru au début du siècle que les connaissances, les lumières, la science, allaient automatiquement rendre l'homme meilleur. El pendant de nombreuses années en effet ce scientisme ful comme une nouvelle religion dont les instituteurs furent les servants enthou- siastes et dévoués. Ce fut l'époque des bataillons scolaires el le patriotisme de 1914.

La guerre devait nous dessiller les yeux. La religion avait fait faillite. Les hommes et l'tcole en furent et en restent encore désemparés.

Par quoi remplacer cette foi disparue ? Freinet apporte le résultat de la vaste expérience de l'tcole Moderne dont il a été l'initiateur.

« La morale, dit-il, ne s'enseigne pas ; élle se pratique ; elle se vit ». On peut en connaître parfaite- ment les règles sans être jamais en mesure de les appliquer. Il est inutile de faire des discours, du

« baratin ». « Le véritable enseignement moral suppose que vous vous évertuez à faire vivre l'enfant dans un milieu normal et riche, pédagogiquement parlant ; un milieu à la mesure de celui où il aura à résoudre plus tard les problèmes urgents et non dans un milieu spécial, l'tcole, qui a ses habitudes et ses lois, non valables pour la vie, qu'elle ne saurait donc préparer.

Que nous le voulions ou non, il nous faut aujour·

d'hui dépasser la scolastique et créer un milieu humain.

où l'enfant s'habituera à agir en homme et en citoyen »

Et Freinet donne quelques-unes des raisons qui nécessitent ce changement de milieu.

- A l'tcole traditionnelle, l'enfant est, par prin·

cipe, isolé de la vie ;

- Cet isolement fausse les données de la vie - L'enfant est contraint d'obéir inconditionnelle·

ment, ce qui conduit au dressage et à la passivité.

- L'enfant n'a pas sa liberté d'action ;

- Pour se défendre contre l'autorité l'enfant ruse ment, triche. Ëducation déplorable.

- Toute la discipline scolaire pousse à l'égoïsme et non à la coopération.

- Ces tares ne sont, il est vrai, qu'à l'image de la société de concurrence effrénée, de conquête égo'1st&

et d'exploitation. D'où la nécessité pour les éducateurs

de lutter pour la disparition de la société immorale,

et de travailler en même temps à l'tcole à la formation des jeunes générations .

L'enfant, ajoute Freinet,

•

ne se forme pas de l'exté·

rieur. « Notre élève ne sera point ce que nous lui aurons

- 7 -

enseigné d'être ; il ne sera pas à l'image des leçons que nous lui aurons imposées. Il sera à l'image du milieu que nous aurons su organiser pour lui et de l'exemple loyal de recherche et d'action que nous lui offrirons»

«L'autorité formelle est défaillante. Les sanctions sont désormais sans effet. Il nous faut trouver d'autres solutions ».

•

Tel est le problème posé. Freinet s'applique à le résoudre, en se l>asant sur une expérience de l'École Moderne qui porte aujourd'hui sur des milliers d'Écoles et qui est, plus que dans d'autres domaines encore, concluante.

Cette solution, Freinet la trouve dans /'Education du Travail qu'il vient de définir dans un livre qui vient de sortir sous ce titre aux Éditions Oelachaux et Niesllé.

(15 NF).

Parce que /'Ecole avait cru résoudre par la théorie, les leçons el le verbiage les problèmes divers d'éducation.

elle n'avait apporté que des solutions erronées, insuffi·

sanies el souvent trompeuses aux questions qui dominent aujourd'hui la pédagogie :

- Opposition mailres·élèves;

- Compétition entre les élèves eux·mémes;

- Pratique des devoirs el leçons ; - Classement.

Dans l'établissement des rapports nouveaux à intervenir, ce sont toujours les conditions de travail qui sont déterminantes, comme dans les milieux adultes d'ailleurs. Quand le problème du travail est résolu, Lous les autres problèmes trouvent eux aussi leur solution

C'est pourquoi nous redisons avec tant d'insis(ance qu'il ne peut y avoir d'amélioration de l'éducation moralf' el civique sans une reconsidération radicale de nos lech· niques de travail, donc de nos outils el de nos ateliers de travail. Ce qui est une raison de plus, que nous tenons à mettre en valeur ici, de recommander celle moderni· sation de notre enseignement qui a été le thème de notre précédente livraison.

Nous ne reprendrons pas ici le détail de nos Lech niques qui ont été longuement étudiées dans les diverses éditions de /'Ecole Moderne Nous allons seulement mentionner brièvement l'apport nouveau de ces techniques pour ce qui concerne l'éducation morale el civique. el les résultats aujourd'hui incontestables obtenus dans des milliers d'Ecoles travaillant selon nos techniques et qur justifient la voie dans laquelle nous conseillons aux éduca

leurs de s'engager ~

1° Au lieu d'imposer à l'enfant les intérèts et la pensée adulte nous partons de l'expression libre dans tous les domaines.

20 Par l'imprimerie à l'École, le iournal et l::i correspondance 1nterscolaire, nous mettons en perma nence, techniquement, nos enfants en relation de travail et de vie avec d'autres enfants, dans d'autres milieux.

<< Ce sont ces changements dans les rapports

de vie qui sont les plus spectaculaires dans nos classes parce qu'ils en transforment l'atmosphère, l'affectivité et le tonus».

3° L'emploi de nos techniques dans les diverses disciplines leur donne d'éminentes vertus de libémtion sociale el psychique (texte libre), de rééquilibre (dessin libre, chant el musique, théâtre et marionnettes, m•)Jü·

lage et céramique), de saine culture à base de vie (calcul vivant, géographie vivante, histoire par enquête.> t~t

recherches, sciences expérimentales, fichiers c:ut0 correctifs).

4° Au système des devoirs et des leçons itnpo·

sées, les Techniques Freinet substituent : le tr<!Vilil individualisé, les plans de travail, les enquêtes, :es expériences, les conférences.

5° Les Techniques Freinet suppriment l'étud~

par cœur, et surtout les notes et les classements dont

!'École actuelle fait un usage sans cesse plus abusif el dont les conséquences déplorables pour la mora.1té des individus ne sont plus à démontrer.

Par le travail libre, par les plans de travail, les graphiques et les brevets, nous redonnons à l'acti

,.,u

des enfants celte empreinte de dignité et de moralité 5ans lesquelles il ne saurait y avoir d'éducation.

6¹¹ L'Ëcole traditionnelle est l'École de l'échec.

Les Techniques Freine! cultivent la réussite. donc la confiance et la moralité.

7° L'activité scolaire s'inscrit dans le cadre dt>

la communauté.

On dira peul·être que, pour remplacer le verbiage scolastique dont on reconnait la relative ou totale effi- cience, mais qui est du moins à la portée de tous les éduc l

leurs, nous proposons des solutions qui nécessitent uoc reconsidé1alio11 scolaire bien aléatoire

Mais qui donc a pu prétendre qu'une réalité aussi complexe que la moralité. qui est formation harmonieuse de l'homme, pouvait naitre d'une formule ou d'un simple aménagement de processus scolaires qui ont ostensible·

ment fait faillite Ce n'est jamais par des voies de facilité qu'on tourne le dos à l'erreur · ce n'est pas par la privalioo

-- 8

~

de liberté qu'on prépare à la liberté ; ce n'est pas par la défense et le dressage qu'on habitue les individus à affron- ter la vie.

La construction de l'homme vaut qu'on passe enfin de la théorie et des velléités à la réalisation effective dans l'ensemble de nos classes, par une pédagogie adaptée aux impérieuses exigences de notre siècle.

Nous n'avons donc pas, pour un meilleur rendement moral de /'Ecole, de recette particulière dont nous pourrions vous donner le secret. Nous vous disons: Modernisez votre pédagogie, prenez conscience des erreurs et des méfaits de /'Ecole traditionnelle. Ce sont là les effets de l'immoralité d'un régime que vous devez travailler à trans- former et à humaniser. Soyez des éducateurs et des citoyens dignes de votre éminente fonction.

Il n'y a pour vous et pour vos élèves de vrai progrès moral qu'à ce prix.

Dans une dernière partie, plus spécialement originale et constructive, Freinet nous décrit une tech nique plus spécialement formatrice au point de vue moral et civique et que tous les éducateurs devraient imiter : Le journal scolaire et la réunion hebdomadaire de la Coopérative.

Tous les lundis, nous affichons dans le couloir à la portée des enfants, notre Journal mural. Sur une feuille de papier fort, format 60

x

40, nous disposons, sous un bandeau en couleurs dessiné pa1 les enfants, quatre colonnes : Je critique - Je félicite - Je voudrais - J'a, réalisé.

Un crayon est attaché au panneau pour que les enfants puissent, à n'importe quel moment, écrire libre·

ment ce qu'ils ont à dire. Il est interdit d'effacer. Toutes les inscriptions doivent être signées, ce qui élimine toutes accusations de mouchardage. Est ri10uchard en effet celui qui, dans le but plus ou moins secret d'en tirer avantage, dénonce en cachette, à son maitre ou à un autre respon- sable, le comportement de ses can~arades. Lorsque le membre d'une communauté dit publiquement ce qu'il a à dire, si grave que cela soit, il doit être loué pour son courage moral et civique.

A /'Ecole Freinet, les deux dernières heures de classe du samedi sont consacrées à la réunion hebdomadaire de la Coopétative, réunion on va le voir d'un caractère particulier qui lui donne une grande importance dans la vie de l'Ecole.

Les responsables ont lavé la classe de fond en comble puis disposé, dans la grande classe, les chaises en demr cercle autour des deux tables où s'installera le bureau de la Coopérative Le responsable du magnétophone a préparé son appareil el installé le micro pour les enregistrements indispensables. Il y a des fleurs sur les tables

D'autres responsables ont disposé dans le couloir et, si nécessaire dans fa deuxième classe I exposition des

travaux du samedi. Notre plan de travail nécessite en effet des réalisations dont enfants et adultes sont heureux de voir l'aboutissement. Les brevets y ont une place de choix, ainsi que les albums, les pages de vie, les envois de correspondants. Des peintures garnissent les murs ,· si on

a

cuit au four, les tables débordent de céramique.

Parents d'élèves et éducateurs examinent de près ces réalisations, accompagnés d'ailleurs par les enfants qui tiennent à montrer leurs chefs-d'œuvre - à leur mesure certes. Ils sont fiers de leurs réussites et se promet- tent de faire mieux quand les réalisations sont déficientes Il y

a

certes des semaines moyennes, et les éduca- teurs en portent une partie au moins de la responsabilité Ils doivent en examiner loyalement les raisons dans le souci non de se disculper ou de se justlfier. mais de faire mieux.

Il y a des semaines fastes, enthousiasmantes, riches et prometteuses, qui nous donnent une bonne opinion de nous-mêmes et nous rendent meilleurs. La réussite indi- viduelle s'incorpore d'ailleurs au succès collectif. El tels élèves qui n'ont rien d'efficient à montrer vous vanteront les réalisations de leurs camarades, comme s'ils y avaient effectivement participé.

Cette exposition hebdomadaire est comme le prélude à la séance coopérative qui va suivre. Elle contribue beau- coup à en créer le climat. Elle tempère les faiblesses et regonfle les enthousiasmes défaillants. Et surtout elle est positive et non négative. Elle met l'accent sur la partie constructive de l'être. Elle aide à monter el à progresser

Cel état d'esprit est très important pour fa formation morale. L' Ecole s'est trop longtemps cantonnée dans la critique inhumaine, le contrôle el la sanction Elle appré ciait fa réussite et non l'effort de sorte que 80

%

des enfants étaient handicapés par un permanent sentiment d'échec, contre lequel ils se défendaient par des techniques plus ou moins recommandables.

Il faudra veiller à ne pas faire de cette séance coopé·

rative une manifestation disciplinaire qui lui enlèverait toutes vertus. Il faut à tout prix, même si vous devez pour cela friser la faiblesse, donner à votre assemblée 51

%

de réussite. Le bien, le dynamique, l'encourageant doit tou- jours dominer sur l'échec, l'insuffisance ou le mal. A vous de mettre en valeur l'exemple bénéfique qui relèvera le tonus de votre groupe. Et quand le jugement général semblera parfois accabler un de vos élèves, venez en fin de compte à son secours. Faites-lui promettre de faire mieux pour le samedi suivant. Il ne tiendra pas sa promesse/

If fera certainement effort pour la tenir même s'il n'y réussit pas. Ne bouchez jamais l'horizon de vos enfants car ils seraient perdus. Ménagez toujours des éclaircies.

un coin de lumière. vers des sentiers où ils risquent peut être de s'engager un jour avec impétuosité

•

La séance est ouverlf- pa1 le Préside'll.

L'instant es1 solennel et cette atmosphère de

3•Jlennité indispensable ooit être préparée et enlrmenue.

Les adultf>s sont à la place qui leur a été réservée, dans le rang, car ils auront évidemment leur rôle, éminent, à iouer. Tous les enfants sont là, car cette réunion est attendue par tous comme une occasion 11niq11e de se situer oans la Communauté, et de s'y situer dynamique ment, non pas en écoliers mais en hommes.

On passe alors à la lecture des critiques. des féflc1ta!lons el des dJs1rs, dont Freinet cite longuemen1 le libellé. Les accusateurs exohquent leurs 1nscnpUons.

Les accusés se défentlcnt. Une lumière nouvelle se fad dans les esprits. Il n'y a pas de véritable sanction, mais le jugement en communauté est d'une efflccic1té

1 n :.ou pronnée

Les entant:; reahsent vraiment là. a morale en action. Et ils fort en même temps 1eur apprentissage eHlcace d1~ nons

c

·o;ens .

•

>=re 11et cite aussi pnrm les techniques parti• u1 e rer ent moralisatrices les « pla1~ de !r?V<i1 » et les

« qraph1ques ». El il termme en montrant comment ces mêmes techniques permettent une précieuse forma1101 c1.1que.

- Par l'organ1s?tion et la formation de la Coopé r it1\P. scolaire.

L

Par l'édition clu ;ournal scolaire.

P.;1r les échanges

P;.-i les rc1ssen•tlernents d enfar>ls

Par le plan lie travail. les fichiers. les cont~

EDU CATEUR r evue pédagog ique bimensuelle ( 20 n par an

)

Et il donne comme résultat clc cette é.n n0·r ^.J lormation civique l'exemple de quatre de ses elèves qui orit passé leur scolarité primaire à l'Ecole Frainet et qui y ont acquis des qualités d'hommes que les v1s1teur:;

<1dmirent à bon droit.

L'Ecole traditionnelle habitue les enfants à obéil servilement et à se taire, à répéter mécaniquement cc qu'on leur enseigne, à croire dUX pages des livres ou à /J parole du maitre. Elle prépare ainsi, bien qu'elle s'en défende, les citoyens do-:1/es des régimes de fascisme et de servitude, et les soldats disciplinés qui s'en iront mourir pour des causes qui ne sont pas los leurs.

Nous ne rendrons la démocratie possible el effective que si nous cultivons en nos élèves les qualités morales el civiques qui font les hommes dignes el les citoyens courageux.

L'enjeu est trop grave, el trop grand pour que nous l1ésitions à reconsidérer hardiment des formules de travail el de vie qui ont fait leur temps.

Ce n'est pas avec des hommes à genoux qu on met la démocratie debout I

Redressons-nous, et, par une éducation libératrice soyons dignes des espoirs des grands laïques qui rêvaient pour le peuple d'une Ecole de liberté, d'égalité, de fraternilê et de paix.

Freinet donne enfln en <1ppend1ce llne expénenca s1mlla1r menée dans des cl;:i<;ses de vdlP p.u Ferr1n1.J Ourv (Pans)

rrauce

t;tranger

12 NF 15 NF

r.es abonn eme n ts s on t

à

r é g l e r au ccr

1145-30 ~larseille

au nom d e

^Il

In st i t u t Coopéra.tif

de 1

Ec ol e lfode rne" CANNES - .

Imprimerie CEL CANNES

T R géra nt C FTIEINET