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Théorème sur cinq nombres consécutifs

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L E B ESGUE

Théorème sur cinq nombres consécutifs

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 19 (1860), p. 112-115

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1860_1_19__112_0>

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(2)

THÉORÈME SUR CINQ NOMBRES CONSÉCUTIFS

(voir p. 38);

PAR M. LE BESGUE.

THÉORÈME. Le produit de cinq nombres consécutifs ne saurait être un carré.

Démonstration. C'est un théorème connu que , si une puissance nièm% savoir

A*= a«p"7».. . (a, p , 7 , . . . , premiers),

est décomposée en facteurs premiers entre eux, chaque facteur sera une puissance niem\

De là suit que si dans un produit A. B. C , . . . , on met en évidence tous les facteurs premiers communs à plu-

sieurs des nombres A, B, C,. . ., ainsi qu'il suit : k = 2*tf5v.. ..A', B = 2a'3/3'5*\. .B',

c=2aW...c...,

il faudra, i° que A\ B', C',. . . soient des puissances nième% et 2° que les sommes a 4- a'-f- <xf'.. M (3 -|- j3'-f- jS"..., y-l-y'-j-y"... ? soient multiples de n.

Ceci posé, pour démontrer le théorème ci-dessus, il suffit de remarquer qu'il ne saurait y avoir d'autres fac- teurs premiers que 2 et 3 communs à plusieurs des cinq nombres consécutifs.

Voici les six seules hypothèses admissibles :

(3)

a + 3 = 2 ^ ' , a -f- 4 = e';

(3)

a étant impair

(4) a + ?> = ?>* d',

(6) 0=2*^, a-t-l=b', Ö+2 =

a étant pair.

Comme a\ b\ c\ d\ e1 doivent être des carrés, l'hy- pothèse (i) est impossible, parce qu'elle donne

ef— c' = 2>

L'hypothèse (2) l'est aussi à cause de

c'— a'z= 2.

L'hypothèse (3) Test également à cause de

e> _ a' = 4 . L'hypothèse (6) est impossible à cause de

dr— b'=z.

L^hypothèse (4) est impossible, parce que br étant un carré impair, a est divisible par 8 ; de là

7 = i, « = 2 et 4 e'— ^ ' = 3 ; ce qui ne peut arriver que pour

* * = ! , * ' = i ;

ce qui n'est pas.

Ann. de Mathêm., t. XIX. (Mars 1860. ) S

(4)

( " 4 )

Enfin, l'hypothèse (5) donne d' carré impair ; par suite a est de forme

8 k -f~ 6, donc a = i ; et comme on a

d'—2a'=3, d'où r//-f-«/=3(ö/-f-i), on aurait une somme de deux carrés divisible par 3, ce qui est impossible; les nombres impairs non divisibles par 3 étant de forme

6 « ± i , ont un carré de forme

i2/z -h i ,

et la somme de deux tels carrés est de forme

I2W -f- 2,

non divisible par 3.

Ce même théorème a été démontré ainsi par M. Al vin , élève de l'institution Jauffret.

Lemme. Le produit a (a -f- 3) de deux nombres qui dif- fèrent de 3 n'est pas un carré.

Corollaire, (n*— 4) (n*— l) n'est pas un carré.

Théorème. Le produit

n — i.n— i.n.n 4-1 .72 + 2 = (n*—4)(/*2~I)-/2 = p>

de cinq nombres consécutifs n'est pas un carré, i° pour n impair; 20 pour n égal au produit d'un nombre im- pair n'par une puissance paire de 1 (ik^k^> o). Dans ces deux cas, on est conduit à rendre (rc2—4) (rc*—1) carré.

3°. Le produit P n'est pas un carré si n = 2(2*+1) nf ( / r > o , /l'impair). Car la plus haute puissance de 2 qui divise P est af (*+1)+1. 4°. Pour n double d'un impair et de forme 8«'-h 2, on prouve par la considération du divi-

(5)

seur 3 (qui divise nécessairement un des nombres n—|)^

n , n -hi), que 8 /* ' -h i et 8 /l'H- 4 s o n t carrés confopmé- ment au lemme. 5°. Pour n = 8rc'-h 6, la mêaie consi- dération du diviseur 3 montre que l'un des deux nombres 8n'-f-5, 8nf-+-j (n — i, n-hi) est carré; ce qui est impossible.

Il est donc prouvé que le produit P n'est jamais carré.

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