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L austérité recommandée

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Academic year: 2022

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(1)

In medio stat virtus

Q u o t i d i e n n a t i o n a l

n

D i m a n c h e 2 4 j a n v i e r 2 0 2 1

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P r i x 2 0 D A

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É t r a n g e r 1 e u r o

In medio stat virtus

EllEs dénoncEnt la « violation dEs droits

dEs musulmans » En FrancE

36 ONG

déposent

une plainte

P. 16

Le FFS les écarte de ses priorités

«Les élections ne constituent pas une solution à la crise»

P. 2

O Médéa

Incendie à la résidence des joueurs

P. 14

Le Pr Rahal sur la réception du vaccin Spoutnik V

«Aucune date n’a été fixée»

P. 5

UN JOURNALISTE POLITIQUE FRANÇAIS ASSÈNE :

«La France doit des excuses à l'Algérie» P. 3

«L'analyse des données liées à la situation financière de la fin de l'année confirme la tendance baissière

des réserves des liquidités du Trésor public», écrit Abdelaziz Djerad, qui demande aux ministres de «prendre

des dispositions nécessaires pour réduire les dépenses». Page 4

SITUATION FINANCIÈRE DIFFICILE ET DÉPENSES GOUVERNEMENTALES «INUTILES»

L’austérité recommandée

In medio stat virtus

www.cresus.dz

(2)

Quotidien national, édité par la sarl CELIGNE Éd. & Com.

DIRECTEUR DE PUbLICATION samir mEHalla

celigned@gmail.com redaction@cresus.dz tel : 021 65 51 98 REDACTEUR EN CHEF said mEKla

Rédaction/Administration maison dE la PrEssE taHar djaout 1, ruE BacHir attar 1er mai - alGEr

Marketing : 0770 150719 dp@cresus.dz

Site: www.cresus.dz R. C. : 15B 0808682- 09/00 Impression : EPE/sPa simPral 20 rue de la liberté alger Tirage :

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021 73 71 28 021 73 30 43 Fax. :021 73 95 59

ACTUALITÉ

CRÉSUS #546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

4 2

lE FFs lEs écartE dE sEs Priorités

«Les élections ne constituent pas une solution à la crise»

D

ans un long discours pronon- cé, hier, à l’occasion de l’ins- tallation de la commission administrative fédérale (caF) de la wilaya d’alger, le premier secrétai- re national du parti, Youcef aouchiche, a déclaré : « la priorité du FFs est claire et sans ambiguïté. » il s’agit du « lancement d'un processus politique national et inclusif, qui soit adopté par toutes les forces politiques et sociales afin de mettre un terme à la crise en garantis- sant une solution pacifique et certaine facilitant un départ en douceur du systè- me sans porter atteinte à l'état », a-t-il précisé. conscient que le processus est « très complexe » et nécessite, outre la vision et la vigilance, « les mesures d’apaisement et une volonté de construi- re un Etat démocratique », le FFs reste convaincu que « le seul moyen de chan- ge-ment est un dialogue national global ».

Plus que ça, « il ne peut y avoir d’alterna- tive réaliste à ce dialogue, même en s’ap- puyant sur un arsenal juridique quel qu’il soit », a lancé aouchiche, dans une allu- sion claire à la révision de la loi électora- le actuellement en projet. une telle démarche, c'est-à-dire la révision des lois, est vouée à l’échec selon le FFs « si elle n’est pas le résultat d’un processus politique pour le règlement de la crise ».

« les élections, quels que soient leur rang et l'efficacité des lois sur lesquelles elles sont basées, ne constitueront pas une solution à la crise nationale », a tranché le premier secrétaire national du FFs, estimant que les élections n’ont jamais été la démocratie, mais une résultante de cette dernière. Pour lui, et dans les condi- tions actuelles que vit l’algérie, « les élec- tions ne sauront jouer un rôle pour atteindre le changement tant espéré ».

celui-ci nécessite, au contraire, « un large débat national qui mobilisera toutes les énergies du pays », a soutenu aouchiche, ajoutant que « les élections n'ont jamais fait partie des priorités du FFs qui s’est battu et se bat pour l’instauration d’un changement radical et pacifique du systè- me ».

SEUL LE DIALOGUE … Plus que jamais, estime le FFs, tout processus électoral « doit s'inscrire dans une stratégie nationale clairement défi- nie pour construire l’état des institutions et consacrer la souveraineté populaire » en plus d’être précédé par des « mesures d’apaisement, d’ouverture du champ politique et médiatique et de levée des restrictions sur les libertés collectives et individuelles ». d’ailleurs, aouchiche a mis en garde dans ce sens que « tout agenda ne prenant pas en compte ces fac- teurs, est voué à l’échec ». Qualifiant la

situation politique actuelle, de « préoccu- pante », Youcef aouchiche dira que le plus « inquiétant » est «l'entêtement du système à mépriser toutes les initiatives politiques à même de mener à des solu- tions politiques réalistes de sortie de crise ». l’orateur a critiqué « la confusion

» et « le manque de confiance » qui carac- térisent le travail des autorités et du gou- vernement, outre « le populisme à la place des solutions réalistes » dans la gestion. Et « c’est dû, a-t-il dit, à la nature du système finissant en faillite intellec- tuelle et morale ». rappelant l’initiative

de convention nationale lancée par le FFs, son premier secrétaire soutient qu’elle vise « à rassembler toutes les forces politiques et sociales du pays afin de parvenir à une solution concertée qui constitue une issue à la crise politique multidimensionnelle ». ce projet, a soute- nu Youcef aouchiche, « saura prémunir le pays et préserver son unité, son indépen- dance et sa souveraineté » et permettra « de réaliser les aspirations populaires exprimées lors de la révolution populaire du 22 février 2019 ».

A. M.

le président du mouvement El-islah, Filali Ghouini a salué hier, le projet de révision de la loi électorale, sou- lignant la nécessité de la promouvoir pour garantir un système électoral "ouvert et transparent" qui puisse

"rétablir" la confiance des acteurs politiques et des citoyens. lors des travaux d’ouverture de la session extraordinaire du bureau national consacré notamment à l’adoption des propositions du parti concernant la mouture de l’avant-projet de la loi électorale, m. Ghoui- ni a insisté sur l’impératif de «promouvoir» cette loi de manière à assurer un système électoral «ouvert et trans- parent» qui puisse rétablir la confiance des acteurs poli- tiques et des citoyens en l'opération électorale, «étant placée au premier plan du processus politique régulier».

il a insisté sur le fait que l'opération électorale «est ouverte à tous et concerne, par conséquent, l’ensemble des acteurs ( ) notamment ceux issus du Hirak populai- re authentique ou ceux s’étant abstenus à adhérer aux

opérations électorales». dans ce cadre, le président du mouvement El-islah a appelé tous les acteurs sur la scène nationale à assurer «une coordination collective»

et à œuvrer pour «l’aboutissement des chantiers de l’al- gérie nouvelle, avec à leur tête le chantier du renouvel- lement des assemblées populaires nationale, commu- nales et de wilayas». le mouvement El-islah salue la consécration du tiers des sièges aux jeunes, proposant l’abaissement de l’âge de candidature pour les jeunes à 23 ans à l’assemblée populaire nationale (aPn) et à 21 ans aux assemblées communales et de wilayas, et l’adop- tion d’un document de report parmi les documents jus- tificatifs à l’égard du service national. le mouvement a proposé, entre autres, l’introduction d’«un mécanisme d’intervention rapide» auprès de l’autorité nationale indépendante des élections (aniE), en cas de dépasse- ments ou de manipulation des voix des électeurs, a-t-il ajouté.

saluant lE nouvEau ProjEt dE la loi élEctoralE

El Islah favorable à sa « promotion »

Le bruit et le débat qui animent la scène politique depuis l’annonce de la révision de la loi électorale, préalable

à des élections législatives, ne branchent pas le Front des forces socialistes (FFS). Le plus vieux parti

de l’opposition, a d’ores et déjà tranché : Les échéances électorales prochaines « ne sont pas une priorité ».

(3)

la France "doit des excuses à l'algérie" dont la colonisa- tion (1830-1962) "ne ressemble à aucune autre" colonisa- tion de par sa violence, a affirmé le journaliste politique fran- çais jean-michel aphatie, la qualifiant "d'acte politique impensé". "la colonisation algérienne ne ressemble à aucune autre colonisation. nous devons des excuses (à l'algérie)", a souligné m. aphathie qui intervenait sur une chaîne tv fran- çaise lors d'un débat sur la colonisation française. "nous ne savons pas pourquoi la France a conquis alger (le 5 juillet) 1830. c’est un acte politique impensé", a-t-il dit, expliquant qu'à l'époque charles-Philippe de France, connu sous le nom de charles X, "était basculé par les libéraux en France, lequel

mène une opération militaire pour sa gloire personnelle".

vingt-cinq jours plus tard, charles X "perd le pouvoir le 30 juillet 1830 et louis Philippe lui succède", a ajouté m. apha- tie, un éditorialiste qui cumule une grande expérience pour avoir exercé dans plusieurs médias français, relevant que '"personne ne savait quoi faire en algérie et l’armée (françai- se) était livrée à elle-même sur le terrain". il a expliqué que c'est "à partir de là que va commencer la conquête de l’algé- rie (qui) était tellement violente, qu’en 1845 il y a eu une campagne de presse européenne pour la dénoncer", a-t-il déploré, qualifiant de "scandale" qu'une avenue soit baptisée du nom du maréchal thomas Bugeaud qui "s’est comporté

comme un boucher". "aujourd'hui, le maréchal thomas Bugeaud est honoré par une avenue à Paris. c’est un scanda- le", a asséné m. aphatie qui a, à son actif, plusieurs publica- tions dont notamment un ouvrage intitulé "liberté, égalité, réalité". condamnant la colonisation française, il a aussi regretté que des générations d'algériens soient privées de leurs droits et spoliées de leurs terres. "on a volé les terres aux algériens, on a empêché la scolarisation de cinq généra- tions d’algériens, condamnés à l'ignorance et à l'analphabé- tisme. on a lancé du napalm sur des villages algériens", s'est encore offusqué m. aphatie, connu pour ses positions poli- tiques jugées justes et courageuses.

ACTUALITÉ 4 3

CRÉSUS #546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

D

ans un entretien à l'aPs, l'histo- rien mohammed ould si Kaddour El-Korso estime que le rapport de Benjamin stora, «avant d’être une feuille de route» interpelle d’abord l’en- semble de la classe politique française à se réconcilier avec sa propre mémoire. «un effort de vérité est demandé aux plus hautes instances françaises appelées à reconnaître les crimes commis pendant 132 ans en son nom, plus particulièrement entre 1945 et 1962. le même effort est demandé aux citoyens français qui doivent d’abord se réconcilier avec leur propre mémoire», pour- suit l'historien, considérant que la «guerre des mémoires» est d’abord une guerre entre

«mémoires françaises». de son côté, le socio- logue et historien Hassan remaoun souligne que ce rapport correspond à la commande faite par le président macron et «il ne s’agit pas de l’élaboration d’une nouvelle version de l’histoire de la colonisation française en algé- rie et de la guerre de libération nationale, mais plutôt de la présentation d’un état des lieux mémoriel et des retombées que cela suscite dans les relations franco-algé- riennes», dont l'objectif est «d’assumer le lourd contentieux légué dans ce domaine par l’histoire et d’apaiser autant que possible les mémoires de tous les concernés», a-t-il ajou- té, affirmant que Benjamin stora «a essayé de jouer un rôle de facilitateur en proposant des voies et moyens susceptibles, notamment du côté français, d’aller dans cette voie». Hassan remaoun soutient que des «excuses ou une repentance des Français ne rendraient pas justice à tout ce que notre peuple a subi», même si, estime-t-il, «une reconnaissance des crimes commis nettement affirmée pourrait contribuer à l’apaisement des relations entre les deux peuples (...) Passer à la phase de la demande du pardon ou de l’acte de recon- naissance des crimes coloniaux commis se

fera lorsqu’ils se sentiront prêts pour un pareil acte de courage!», précise l'historien.

L’APOLOGIE DE L’IDÉOLOGIE COLONIALE bATTUE EN bRÈCHE Pour mohammed El-Korso, le rapport stora constitue une «avancée», par rapport aux positions de la classe politique française qui «ont prévalu au lendemain du recouvre- ment de la souveraineté nationale de l’algérie et qui prédominent jusqu’à ce jour au niveau de certains cercles qui font preuve d’une grande crispation dés qu’il s’agit d la colonisa- tion de l’algérie et de la guerre de libération nationale». la justesse de cette revendication,

«ignorée puis minorée, semble prendre le chemin qui est le sien» grâce à une «prise de conscience» des présidents de la république française depuis la fin des années 1990, sou- ligne l'historien. «même s’il ne sous-estime

pas la complexité d’une pareille question, stora, lui-même, considère qu’une avancée pourrait être possible, comme il a pu en avoir quelques-unes dans le passé», a déclaré remaoun, ajoutant que le rapport aux mémoires n’implique pas seulement les Etats mais aussi «des segments très diversifiés dans chacune des sociétés concernées, avec des opinions parfois très clivantes dans cha- cun des pays concernés». ce qui explique, selon lui, le fait que l’apologie de la domina- tion et de l’idéologie coloniale «est partout battue en brèche ». remaoun pense égale- ment qu'avancer dans la résolution des pro- blèmes légués par le passé est «profitable pour les deux pays». a la question de savoir s'il y a un profit à tirer pour l'algérie de ce rapport sur la mémoire, remaoun a répondu par l'affirmative, mais avec la condition de

«ne pas considérer que le problème sera com-

plètement résolu sans les questions de mémoire», estimant qu'il faudra toujours

«laisser du temps au temps, surtout avec un contentieux aussi lourd que celui légué par la colonisation et ses méfaits». si El-Korso consi- dère qu'il y a «certes bien des questions qui sont passées à la trappe qui seront soulevées et débattues en leur temps par la partie algé- rienne», Hassan remaoun de son côté pense que «d’importantes questions ont été posées dans ce texte et c’est le cas notamment pour celle portant sur les archives et la question de la reconnaissance de la tragédie subie par les algériens». Et de conclure que c’est une

«négociation qui est en cours et le tout est de savoir en fixer les objectifs et les étapes à tra- verser. il faudra de même mobiliser toutes les ressources nécessaires pour la mener au mieux!», a-t-il suggéré.

M. T.

raPPort stora sur la mémoirE

El Korso et Remaoun saluent les avancées

Le rapport de l'historien Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre de Libération nationale soumis à la lecture critique de deux historiens Hassan Remaoun et Mohamed Ould Si Kaddour el Korso ne semble pas outre mesure

déranger ces deux experts.

un journalistE PolitiQuE Français assènE :

« La France doit des excuses à l'Algérie »

le conseiller auprès du président de la république chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger nazih Berramdane, a souligné, hier à Béchar, que «l’algérie est déterminée à faire face à tous les défis régionaux, notamment sécuri- taires au niveau de ses frontières». «l’algérie, sous la conduite du président de la répu- blique, abdelmadjid tebboune, est résolue, en dépit de l’actuelle conjoncture marquée par des conflits dans des pays voisins, à rele- ver les défis pour faire avancer davantage notre pays et surtout préserver sa sécurité et celle des citoyens», a indiqué m. Berramdane à l’ouverture des travaux d’une rencontre nationale sur le thème "le rôle de la société civile et des médias dans la mise en œuvre d’un partenariat sociétal pour ancrer une cul- ture sécuritaire face aux défis régionaux". il a

affirmé qu'à ce titre, "la société est un parte- naire et un allié tout indiqué" pour faire face aux défis régionaux à travers le renforcement des liens avec l’ensemble des institutions de l’Etat et faire prendre conscience aux jeunes des enjeux relatifs aux crises que connaît la région à nos frontières et sur les fléaux sociaux, notamment la drogue et la désinfor- mation qui porte atteinte aux institutions de l’Etat.

dans ce contexte, m.samir Bouaziz, prési- dent de l’académie des jeunes algériens, ini- tiatrice du Forum auquel ont pris part plus de 400 participants de différentes régions du pays, a estimé que "la rencontre est une opportunité pour établir un partenariat soli- de entre la société civile et l’Etat à l'effet d'af- fronter les défis sécuritaires importants aux- quels fait face le pays, notamment le terroris-

me, l’immigration clandestine subsaharienne et le trafic de drogue". la rencontre vise éga- lement à "mettre en évidence un projet de contribution de la société civile à une démo- cratie participative pour cultiver l’éveil sécu- ritaire chez les jeunes générations, qui doi- vent prendre conscience des dangers qui guettent notre pays", a-t-il ajouté. "l’algérie, à travers son peuple et son armée, est prête à affronter tous les défis régionaux dans le cadre de la préservation de la sécurité de ses frontières", a tenu à souligner le sénateur miloud Hanafi, au nom du président par inté- rim du conseil de la nation, salah Goudjil. les travaux de cette rencontre nationale tenue à l’université "tahri mohamed", ont été mar- qués par plusieurs commu-nications ayant trait aux défis régionaux et le partenariat sociétal et médiatique, la société civile et le

partenariat sociétal, la désinfor-mation de l’opinion publique nationale, l’éveil sécuritai- re et les médias en plus du rôle de la société civile pour la mise en œuvre d’un partenariat sociétal pour la vulgarisation et la diffusion de l’éveil sécuritaire pour faire face aux défis régionaux. le rôle incombé aux médias pour faire face aux défis régionaux et la diffusion de l’éveil sécuritaire est l’autre sujet débattu par les participants à cette rencontre d’une journée à laquelle ont pris part les autorités de la wilaya, les représentants du réseau algérien de défense des droits de l’homme, et ceux du conseil national économique et social (cnEs), ainsi que les représentants de plusieurs associations nationales et de struc- tures et établissements publics concernés par les thèmes de cet événement.

Synthèse R.N.

lE consEillEr auPrès du PrésidEnt dE la réPuBliQuE cHarGé du mouvEmEnt associatiF assurE :

« L’Algérie déterminée à faire face à tous les défis »

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le ministère des transports a fixé de nouvelles règles pour l’exercice de l’activi- té des auto-écoles, concernant notamment l’âge et les caractéristiques des véhicules utilisés dans l’enseignement de la conduite automobile, selon un nouvel arrêté minis- tériel publié au dernier journal officiel (n°

4). il s’agit de l’arrêté du 29 décembre 2020 modifiant et complétant l’arrêté de février 2019 portant cahier des charges des auto-écoles. le nouvel arrêté a pour objet de modifier et de compléter les dis- positions du cahier des charges, annexé à l'arrêté du 14 février 2019 portant cahier des charges des auto-écoles. les modifica- tions apportées par le nouvel arrêté concernent les dispositions des articles 6, 10 et 15 du cahier des charges relatif à cer- taines conditions d'ouverture des auto- écoles à temps partiel. ces auto-écoles doi- vent répondre à des exigences, à savoir

«être dotées d'une carte de voiture-école d'enseignement de la conduite», délivrée par le directeur des transports de wilaya.

le modèle-type de la carte de voiture- école d'enseignement de la conduite, est joint en annexe, stipule l’article 6 du nou- vel arrêté. Quant à l’article 10 du cahier des charges, sa modification concerne la condition de l’âge et des caractéristiques des véhicules destinés à l'enseignement de la conduite automobile. il est, à ce propos, exigé que l'âge d'accès pour la première fois en exploitation soit de moins de dix ans pour les véhicules dont le poids total

autorisé en charge n'excède pas 3 500 kilo- grammes, quinze ans pour les véhicules de transport en commun de personnes et de transport de marchandises et dix ans pour les remorques et les semi-remorques. ces véhicules en exploitation doivent être reti- rés de l'activité d'enseignement de la conduite automobile lorsqu'ils atteignent l'âge de huit ans pour les motocyclettes, de quinze ans pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3 500 kilogrammes, de vingt-cinq ans pour les véhicules de transport en commun de personnes et de transport de marchan- dises et de trente ans pour les remorques et les semi-remorques, selon les nouvelles dispositions. il est, dans ce cadre, précisé

que l'âge du véhicule est calculé, à compter de la date de sa mise en circulation. Quant aux caractéristiques des véhicules, il est indiqué que pour la motocyclette, les véhi- cules dont le poids total en charge autorisé n'excède pas 3 500 kilogrammes doivent avoir un moteur d'une cylindrée de 900 cm3 au minimum, une longueur minimale de 3 mètres et être constamment propre et en parfait état. concernant les véhicules de transport en commun de personnes et de transport de marchandises, ils doivent être de plus de 19 tonnes du poids total autorisé en charge pour la catégorie c , égale ou supérieure à 5.5 tonnes du poids total autorisé en charge pour la catégorie c1, véhicule de la catégorie d d'une lon- gueur d'au moins, 6.20 m, et d'une largeur d'au moins, 2.10 m et être constamment propre et en parfait état. s’agissant des remorques et les semi-remorques, ces véhicules doivent être d’un poids total autorisé en charge excédant 750 kg, dont le Ptra excède 20 tonnes pour la catégo- rie c et le Ptra excède 7 tonnes et sans dépasser 12 tonnes pour la catégorie c1.

toutefois, un délai de trente-six mois, à partir de la date de publication du présent arrêté est accordé aux propriétaires des auto-écoles pour le changement de véhicu- le ayant atteint l’âge de retrait d’exploita- tion tel que fixé à l’article 10. les nouvelles dispositions liées au local sont applicables lors d’un changement de local selon le nou- vel arrêté ministériel.

ACTUALITÉ

4 4

CRÉSUS #546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

dans unE nouvEllE notE

Djerad demande à ses ministres de serrer la ceinture

conditions d’ouvErturEs dEs auto-écolEs

Nouvelles règles pour l’exercice de l’activité

L’

absence du président tebbou- ne,-en séjour prolongé en allemagne pour des soins médicaux- l’a obligé à monter au créneau et à se montrer plus entrepre- nant. il essaie de garder la discipline gou- verne-mentale, le sens du collectif, la loyau- té complète vis-à-vis du président de la république, et une manière de communi- quer très propre à lui: assez pédagogique, très opérationnelle et chiffrée. doucement mais sûrement, il commence à prendre toute sa place depuis qu’il a été nommé il y a un an et impose sa marque. venu sur la pointe des pieds, le Premier ministre com- mence à prendre ses marques et même ses repères en tant que chef de gouvernement.

Effacé au début de sa désignation, décrit comme un technocrate reconnu pour ses compétences par ses pairs dans les domaines des relations internationales et de l’adminis- tration, peu disert et moins présent physiquement, djerad sort lente- ment de son mutisme et se surprend à tan- cer ses ministres, coupables à ses yeux de trop de négligences dans leur travail. coup sur coup, il vient d’adresser deux notes, l’une d’une sévérité sans pareille envers ses ministres sur le déroulé des mesures et des décisions internes leur reprochant le peu de professionnalisme et le sérieux de leurs efforts intellectuels, et l’autre pour leur rappeler les mesures à pendre dans la ges- tion de leur budget où trop de gaspillages ont été signalés. le Premier ministre n'hé- site pas à rappeler sèchement, voire publi- quement à l'ordre son équipe gouverne- mentale. la dernière en date où il flingue ses ministres restera dans les annales. Hier encore, il est revenu à la charge pour leur transmettre une nouvelle concernant la

rationalisation des dépenses de fonction- nement et la maîtrise des coûts y afférents.

le premier responsable du gouvernement s’appuie sur la situation financière difficile que traverse le pays consécutive à la baisse des revenus tirés des hydrocarbures qui s’est répercutée sur les finances publiques.

En effet, le Premier ministre vient d'adres- ser une instruction à tous les membres du gouvernement les invitant à une plus

«grande austérité» dans la gestion des dépenses publiques qui doivent être réduites au strict minimum. «l'analyse des

données liées à la situation financière de la fin de l'année confirme la tendance baissiè- re des réserves des liquidités du trésor public», écrit abdelaziz djerad, qui deman- de aux ministres de «prendre des disposi- tions nécessaires pour réduire les dépenses». les dépenses ainsi signalées sont les factures d'eau, d'électricité, le télé- phone fixe et portable «pour éviter tout gaspillage», ajoute djerad qui recommande aussi de tailler dans l'organisation des congrès, conférences nationales et autres journées d'étude en privilégiant les visio-

conférences. « les sorties sur le terrain doi- vent être limitées au strict minimum avec nécessité de réduire les membres des délé- gations lors des déplacements et l'utilisa- tion des moyens de transport collectif pour faire des économies de carburant» insiste encore le Premier ministre auprès d'une administration qui ne semble pas avoir pris conscience de la situation critique du pays.

Enfin, cette note explique l’objectif de ces mesures ainsi que la maîtrise des budgets sectoriels.

Mahmoud Tadjer

En l’espace de quelques jours, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a multiplié les correspondances et est devenu la principale figure de la communication gouvernementale.

DANS LE CADRE DU PROJET DIRE-MED

L’université Sétif-2 signe une convention de coopération avec l’UE

L’université Mohamed Lamine Debaghine (Sétif-2) a signé "sa plus vaste" convention de coopération scientifique avec l’Union européenne dans le cadre du projet DIRE-MED (dialogue interculturel, réseaux et mobilité en Méditerranée), a indiqué hier la vice-rectrice chargée des relations internationales, Nawal Abdelatif Mami. "Dans le cadre du projet international de coopération scientifique DIRE-MED, un accord de partenariat et de coopération a été signé entre l’université Sétif-2 et le réseau des étudiants Erasmus qui englobe 350 000 étudiants de divers pays du monde coordonnés par 47 pays européens", a précisé à l’APS Mme Abdelatif Mami. L'université Mohamed Lamine Debaghine est ainsi "la première université algérienne à intégrer ce vaste partenariat d’étudiants internationaux", au terme de 7 mois de négociations, a précisé la vice-rectrice, soulignant qu’à travers cet accord, l’université de Sétif accède à une "nouvelle phase de coopération scientifique avec l’Europe offrant une opportunité précieuse aux étudiants de l’université d’adhérer à ce partenariat et de bénéficier de la mobilité avec les pays européens dans le cadre du projet DIRE-MED". Mme Abdelatif Mami a également ajouté que pour concrétiser cet accord, "le travail est engagé pour créer une plateforme spéciale dans les prochains jours, en vue d'accueillir et inscrire les candidatures des étudiants de l’université des diverses filières", précisant que 100 recherches scientifiques seront sélection-nées permettant aux étudiants de bénéficier des mobilités scientifiques internationales.

L’université Mohamed Lamine Debaghine est l’une des universités algériennes les plus dynamiques dans le domaine de la coopération scientifique, notamment avec l’UE, offrant aux étudiants la possibilité d’échanger des expériences avec leurs pairs de différents établisse-ments scientifiques du monde.

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ACTUALIT É 45

WWW.CRESUSDZ.COM CRÉSUS # 546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

E

n effet, ce vol quotidien ajouté depuis jeudi dernier jusqu'au 31 janvier courant à partir de l'aéroport roissy charles de Gaulle est réservé aux ressortissants algé- riens bloqués dans les autres régions fran- çaises et pays, selon les indications four- nies par l'ambassade d'algérie à Paris.

l'acheminement des ressortissants algé- riens depuis les autres pays vers Paris sera effectué par des compagnies étrangères.

ainsi, les algériens bloqués en turquie seront transportés jusqu'à Paris par la compagnie air France. a noter les deux autres vols quotidiens de la même compa- gnie depuis orly va assurer le rapatrie- ment des algériens d'ile de France. les algériens du canada peuvent entrer en

algérie en faisant escale en Europe et plus particuliè-rement en France. les per- sonnes déjà inscrites sur les listes de rapa- triement peuvent vérifier leurs inscrip- tions sur le site mis en ligne par air algé- rie. si leurs noms apparaissent sur ce lien, ils peuvent alors contacter le call center d’air algérie pour l’achat de leurs billets d’avions Paris-alger. les voyageurs doi- vent acheter eux-mêmes leurs billets d’avion au départ du canada vers l’aéro- port charles de Gaulle où ils feront escale pour rejoindre le vol de rapatrie-ment d’air algérie (vol Paris-alger aH1001 qui décolle chaque jour de Paris à 14h45 du 22 au 31 janvier). les quelques 150 000 algé- riens vivant au canada peuvent rejoindre l’aéroport parisien de charles de Gaulle à

partir des aéroports canadiens de mont- réal, toronto, calgary et vancouver desser- vis par plusieurs compagnies aériennes.

notons également que les personnes concernées peuvent vérifier, également, leur inscription en écrivant à air algérie.

rappelant que la compagnie air algérie a annulé récemment des vols de rapatrie- ment montréal-alger qui étaient program- més les 17, 24 et 31 janvier 2021. nous ignorons, par ailleurs, si des vols seront rétablis prochainement entre l’algérie et le canada. cela est le souhait de très nom- breux algériens vivant en amérique du nord et qu’il est obligatoire d’avoir une attestation imprimée du test Pcr négatif effectué dans les 72 heures précédant le voyage de rapatriement Paris-alger.

raPatriEmEnt dEs alGériEns BloQués dans d'autrEs PaYs

3 e vol programmé

d’Air Algérie depuis Paris

Les Algériens bloqués en France et dans d'autres pays en raison de la crise sanitaire de la Covid- 19 seront rapatriés via un troisième vol quotidien de la compagnie Air Algérie depuis Paris.

le Pr lyes rahal, membre du comité scientifique du suivi de la pandémie de la covid-19, a déjoué hier tous les calculs et autres prévisions sur la date d’arrivée du vaccin russe spoutnik v. reve- nant sur la date de la réception des premiers lots du vaccin russe spoutnik v, objet aujourd’hui d’une grande polémique, il a pris tout le monde à contre-pied : «les autorités n'ont pas encore fixé la date finale de l'arrivée du vaccin, mais l'algérie est sur la bonne voie», assure le Pr rahal, lors de son intervention hier au Forum du jour- nal Echaâb en expliquant que sur le plan logistique et humain, l'al- gérie «est prête à lancer la campagne vaccinale en s'appuyant sur sa longue expertise en matière de vaccination de masse». Parlant de la situation épidémiologique, le membre du comité scientifique se félicite de la baisse constante du niveau des victimes au quoti- dien, assure que «la situation est parfaitement maîtrisée par les autorités sanitaires» en recommandant toutefois la poursuite du respect des mesures barrière qui restent pour le moment, selon lui, la seule protection contre la pandémie. Quelque 15 milliards de dinars sont dégagés pour l'achat des vaccins, rappelle encore le Pr rahal insistant aussi sur la campagne de sensibilisation des citoyens pour le vaccin et de rappeler dans ce cadre la formation des personnels médicaux appelés à prendre en charge la vaccina- tion. de son côté, le Pr riad mahyaoui, également membre du comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de la covid-19 a insisté sur la nécessité vitale de se faire vacciner. réper- toriant les différents types de vaccin, choisis sur la base d’examens minutieux, il a rappelé que l’algérie avait opté pour le spoutnik v en première option, suivi par le corona vac chinois et astrazene-

ca, produit britannique. le Pr mahyaoui a assuré qu’ils «n’entraî- naient pas d’effets secondaires» soutenant qu’ils dispensent une

«protection à hauteur de 90». il a également appelé à une grande vigilance à observer au niveau des frontières afin de juguler les variantes du virus. Pour le Pr mahyaoui, il s’avère vital de se faire vacciner «même en cas d’effets secondaires bénins» car, explique- t-il, «mieux vaut les subir s’il ya lieu, que de mourir de la covid-19», a-t-il mis en garde.

lE Pr raHal sur la récEPtion du vaccin sPoutniK v

«Aucune date n’a été fixée»

L’ONM EN DEUIL

Décès du

moudjahid Aomar Djenadi dit

El Hafidhi

Le moudjahid Aomar Djenadi dit El Hafidhi est décédé, a annoncé vendredi dernier l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM). Le défunt qui rejoint les rangs de la guerre de Libération à Beni Ouartilane (Sétif) avait occupé plusieurs postes au sein de l'Armée de Libération nationale (ALN) et atteint le grade d'officier dans la première région de la wilaya III historique. Après l'indépendance, le regretté a exercé au sein de l'Armée nationale populaire (ANP) jusqu'à sa retraite en tant qu'officier supérieur. Après sa retraite, feu moudjahid a poursuivi son militantisme au sein de l'ONM dans laquelle il devient membre du Conseil national puis élu à son secrétariat national (ONM). En cette douloureuse épreuve, « le Secrétaire général par intérim de l'ONM, Mohand Ouamar Belhadj, présente à la famille du défunt et aux moudjahidine, en son nom personnel et au nom des membres du secrétariat national de l’ONM, ses sincères condoléances, priant Dieu Tout Puissant d'entourer son âme de Sa sainte miséricorde, de l'accueillir en Son vaste paradis et d'assister les siens en cette douloureuse circonstance». L'enterrement du défunt a eu lieu hier au cimetière d'El-Alia (Alger).

DÉLIVRANCE DE VISAS SCHENGEN

La France a délivré 73 276 visas aux Algériens en 2020

Le ministère français de l’Intérieur a publié le 21 janvier en cours les statistiques annuelles en matière d’immigration, d’asile et

d’acquisition de la nationalité française, dans un contexte fortement marqué par la crise sanitaire de la Covid-19 qui a contraint les flux migratoires. Concernant la délivrance des visas pour les Algériens, la France a délivré 73 276 visas aux Algériens en 2020, contre 274 421 visas délivrés en 2019. L’Algérie arrive ainsi à la 3e place des 15 nationalités auxquelles est délivré le plus grand nombre de visas, pour l’année 2020.

IL DOIT RELIER LA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER

Mise en service du viaduc des Sablettes

Le ministre des Travaux publics et ministre par intérim des Tansports, Farouk Chiali, a entamé hier une visite de travail au niveau de la wilaya d'Alger au cours de laquelle il a procédé à la mise en service de plusieurs infrastruc-tures et au lancement de projets.

Accompagné du wali d'Alger, Chiali a entamé sa visite par la mise en service du viaduc boucle reliant l’autoroute au niveau de l'est des Sablettes à la Grande mosquée d'Alger dans la commune de Mohammedia, ainsi que la mise en exploitation de la principale piste de l’aéroport international Houari

Boumediène d'Alger et ses annexes après sa rénovation selon les normes internationales.

Le ministre des Travaux publics devra également procéder à la mise en service du nouveau pont sur la pénétrante Eucalyptus-El Djoumhouria-Eucalyptus reliant la 2e rocade d'Alger et au lancement du projet de réalisation d'un échangeur sur la 2e rocade vers les stades de Douéra et Baba Hassen. Il est prévu aussi dans le cadre de cette visite le lancement des travaux du projet de réalisation de deux trémies au niveau de la commune de Cheraga et une visite

d’inspection du projet de la gare multimodale de Bir Mourad Raïs.

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D

ifficile de le croire, puisque ce der- nier ne donne pas de détails par rapport à son annonce alors que les consommateurs n’ont rien vu à ce propos. En revanche, Bouadis a qualifié cette décision de «salutaire» pour les pro- fessionnels de la filière. Par ailleurs, il a affirmé que bon nombre d’opérateurs qui étaient versés auparavant dans l’importa- tion de la viande rouge fraîche et congelée se sont reconvertis en éleveurs et engrais- seurs tout en jugeant ce revirement de bénéfique lequel a permis d’augmenter la production, tout en générant des emplois supplémentaires autour de cette activité (alimentation de bétail, abattage, distribu- tion). de son coté, le Président de la fédéra- tion nationale des éleveurs (FnE), djilali azzaoui, qui s’est réjoui du gel des importa- tions des viandes rouges, a estimé que cette décision devrait encourager davantage les producteurs locaux. azzaoui a toutefois tenu à préciser que les importations avaient toujours concerné la viande bovine, étant donné que l’offre du cheptel ovin sur le mar- ché national a toujours été excédentaire même durant les périodes des grosses consommations telles les fêtes de l’aïd El adha. abordant la question des prix des viandes rouges, le président du FnE a reconnu le fait que ces derniers demeurent excessifs pour les petites bourses, avant de constater que les tarifs varient d’une région à l’autre et l’écart entre les villes du sud et les celles du nord peut atteindre jusqu’à 500 dinars. selon ses explications, il s’avère qu’au niveau des agglomérations peuplées, il y a, en effet, une forte demande sur le mar- ché, ce qui fait augmenter les prix, contrai- rement aux régions de faible densité ou

l’offre est beaucoup plus supérieure par rapport à la demande. Quant au vice-prési- dent de la FnE Brahim amraoui, il impute la hausse des prix au niveau des grandes villes au grand nombre d’intervenants dans la chaîne de commercialisation. outre la loi de l’offre et de la demande qui influe sur les prix et les frais des transports, a-t-il expli- qué, il y a aussi beaucoup d’»intermé- diaires» sur la chaîne de distribution avec une marge bénéficiaire pour chaque inter- venant au détriment du consommateur final. c’est ce qui explique, selon lui, la «dis- parité des prix» entre les zones de produc- tion (la steppe) et les autres régions». dans

le chapitre des solutions préconisées pour tenter de contenir les effets négatifs qui conditionnent la cherté des viandes rouges, plusieurs recommandations sont mises sur la table. tout d’abord, pour la FnE il est nécessaire de faire un rapprochement entre les producteurs et les consommateurs en limitant au maximum le nombre d’interve- nants, ainsi les éleveurs et les engraisseurs devraient destiner leurs bêtes directement aux abattoirs agréés. apres l’abattage, les carcasses devraient être acheminées vers les boucheries pour le découpage et la vente en détail devrait se faire selon des prix étu- diés, en tenant compte du pouvoir d’achat

des consommateurs sans compromettre les intérêts des producteurs ni ceux des com- merçants». dans le même sens, la chargée d’étude auprès du ministère de l’agricultu- re et du développement rural, sabrina ichou, a insisté sur la nécessité pour les acteurs de la filière de s’organiser pour rendre les prix plus abordables. «les asso- ciations interprofessionnelles doivent s’en- tendre, y compris sur les marges bénéfi- ciaires à travers des contrats prédéfinis afin de réguler les prix des viandes qui restent excessifs malgré une production consé- quente qui dépasse 50 millions de quintaux par an», a-t-elle souligné. Rabah Karali

malGré lE GEl dEs imPortations dEs viandEs rouGEs

Les prix n’ont pas augmenté

Les récentes mesures décidées par les pouvoirs publics concernant le gel des importations des viandes rouges fraîches ou congelées n’ont pas eu d’impact sur les prix. Bien au contraire ! Selon le président du Conseil national interprofessionnel des viandes rouges

(CNIVR), Miloud Bouadis, ce dernier a affirmé que les prix ont enregistré une baisse relative.

le marché de la consommation sera approvisionné durant le mois du ramadhan de 60.000 tonnes de volaille, dont 25.000 tonnes de volaille congelée, a indi- qué samedi le PdG de l’office national des ali- ments du Bétail (onaB), mohamed Betraoui.

l’onaB aspire à commer- cialiser cette quantité considérable de volaille, progressivement durant le mois sacré, pour

«garantir la stabilité des

prix et préserver le pou- voir d’achat du citoyen», a déclaré Betraoui. jus- qu’à présent, plus de 4.000 tonnes de volaille ont été stockées au niveau de 14 abattoirs relevant de l’office à tra- vers le pays, a-t-il préci- sé, indiquant que les pré- parations sont en cours pour assurer la disponi- bilité de ce produits de large consommation durant le mois sacré du ramadhan. l’office a lancé l’approvisionne-

ment des agriculteurs en quantités considérables de poussins, a fait savoir Betraoui qui indique que de grandes quantités de poussins sont dispo- nibles dans les entrepôts de l’office, pour garantir la disponibilité de la volaille durant le mois sacré du ramadhan.

durant le mois du ramadhan 2020, l’onaB avait approvisionné le marché avec près de 55.000 tonnes de volaille.

H. M.

dans une «nouvelle stratégie visant à accélérer la cadence de l’opération de géné- ralisation et de promotion des services de paiement électroniques» adoptée par le secteur des télécoms, algérie Poste a lancé un projet d’intégration des start-up et des micro-entreprises comme «agents moné- tiques agrées», a indiqué hier un communi- qué d’aP. «Poursuivant dans sa démarche de modernisation et d’adaptation de son modèle économique aux évolutions des nouvelles technologies, l’entreprise algérie Poste annonce l’adoption d’une nouvelle stratégie visant à accélérer la cadence de l’opération de généralisation et de promo- tion des services de paiement électro-

niques et ce, en s’appuyant sur le réseau des start-up et des micro-entreprises», pré- cise le communiqué. ce partenariat s’ap- puie sur un réseau national d’acceptation constitué de start-up et de micro-entre- prises sélectionnées, formées puis agréées par algérie Poste, ajoute-t-il, soulignant que cette démarche tend à «encourager et à booster ces entreprises pour soutenir et appuyer l’économie nationale». Pour ce qui est des missions de ces «agents moné- tiques agrées», il s’agit de «démarchage et/ou de l’accompagnement des opérateurs économiques dans le processus de contrac- tualisation avec algérie Poste en vue du déploiement des instruments de paiement

électroniques, l’installation et/ ou mainte- nance des instruments de paiement élec- tronique de proximité d’algérie Poste», ajoute la même source. il est question éga- lement «d’intégration des sites Web mar- chand des e-commerçants à la plateforme monétique d’algérie Poste et de la prise en charge du service après-vente à l’égard des opérateurs dotés de moyens de paiement électronique d’algérie Poste», est-il égale- ment mentionné. les entreprises intéres- sées par ce projet sont invitées à téléchar- ger gratuitement le cahier des charges via le site officiel d’algérie Poste, indique le communiqué.

R. E.

disPoniBilité du PoulEt durant lE mois dE ramadHan

L’ONAb injectera 60 000 tonnes

É CONOMIE

CRÉSUS # 546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

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DEVANT LES NOUVEAUX CAS DE LA COVID-19 EN CHINE

Le pétrole bat en retraite

Tandis que les stocks de brut américains ont augmenté, les prix du pétrole ont reculé et les investisseurs se montrant préoccupés par les signaux, même faibles, d’un retour du Covid- 19 en Chine. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a abandonné 1,23% ou 69 cents à 55,41 dollars. Le baril américain de WTI pour le même mois, a perdu 1,62% ou 86 cents à 52,27 dollars. «Le nombre de cas de Covid-19 en Chine constitue la principale préoccupation des investisseurs en matière de demande», a souligné Stephen Innes, analyste d’Axi. De petits foyers ont émergé dans le nord du pays ces dernières semaines. Pékin a enregistré 19 malades du Covid-19 lors des sept derniers jours, dont certains sont liés au variant anglais du coronavirus, plus contagieux. «Et l’annonce de nouvelles restrictions de mobilité pour les voyages du Nouvel an lunaire pèse lourd sur les marchés en termes d’impact sur la consommation» de brut, a continué Innes. La municipalité de Pékin, coeur du pouvoir politique, se montre en effet extrêmement prudente à l’approche des vacances du Nouvel an lunaire (11-17 février).

«aGEnts monétiQuEs aGréés»

Algérie Poste implique les start up

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ENVIRONNEMENT 47

WWW.CRESUSDZ.COM CRÉSUS # 246 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

I

ntervenant à l’ouverture de cette ren- contre placée sous le slogan «Puisque vous êtes notre partenaire durable», le directeur général de l’and, Karim oua- mane a annoncé l’organisation dorénavant d’une rencontre d’information par mois pour servir de trait d’union et d’espace de communication entre les médias et le sec- teur de l’environnement, à travers l’and, et ce, en vue de transmettre l’information technique correcte dans le domaine des déchets, y compris sur la politique suivie en matière de gestion des déchets. mettant en avant l’importance majeure de la gestion des déchets, m. ouamane a fait savoir que l’and oeuvre à l’accompagnement des dif- férents projets s’inscrivant dans le cadre de la valorisation et du recyclage des déchets, qui contribue, incontestablement, à la relance de l’économie nationale. saluant le rôle crucial des médias dans la sensibilisa- tion des citoyens sur les pratiques et com- portements corrects pour garantir un envi- ronnement «zéro déchets», il a expliqué que le développement du recyclage des déchets permettra de transformer ces matières en richesse profitable au citoyen. s’agissant du thème de la rencontre, en l’occurrence

«les centres d’enfouissement technique», le responsable du département des cEt, ounis

Benmhenni, a fait état de 101 centres en algérie, ajoutant qu’ils consituent «la solu- tion la plus rapide et la moins coûteuse»

pour éradiquer les décharges anarchiques.

l’and, a-t-il précisé, veut en finir avec les décharges anarchiques et les remplacer par des cEt qui traitent divers types de déchets (ménagers, dangereux et inertes) en les transformant en «lixiviat», liquide traité en station pour devenir des eaux d’irrigation

de terres agricoles, en sus d’autres usages.

il a ajouté, dans ce contexte, que l’algérie compte actuellement de 36 stations de trai- tement du lixiviat, sans parler de 39 centres de tri sélectif. l’and œuvre également à fournir un soutien technique aux gérants des cEt, à travers l’étude et la réalisation de la tranchée ou d’un nouveau centre, et à assurer le suivi des travaux de réalisation des différentes installations, a-t-il conclu.

GEstion dEs décHEts

L’AND organise une rencontre d’information

L’Agence nationale des déchets (AND) a organisé à Alger la première rencontre d’information entre ses cadres et des journalistes de la presse publique et privée (audiovisuelle et écrite) visant

à permettre à ces journalistes de relayer une information «précise et correcte» sur la problématique des déchets au service de l’objectif suprême qui «la consécration de la citoyenneté

environnementale».

l’aide financière destinée à permettre aux millions de petits agriculteurs de s’adapter au changement climatique doit «augmen- ter sensiblement» si l’on veut éviter famines et instabilité, a préve- nu samedi un responsable onusien avant un sommet climat la semaine prochaine aux Pays-Bas. «il est inacceptable que les petits exploitants qui produisent une grande partie des denrées alimen- taires de la planète, soient laissés à la merci de conditions météo- rologiques imprévisibles et que le niveau des investissements visant à les aider à s’adapter soit aussi faible», a déclaré Gilbert Houngbo, président du Fonds international de développement agricole (Fida) dans un communiqué. «ils ne contribuent que fai- blement aux changements climatiques, mais ils sont les premières victimes de leurs effets. ils connaissent de plus en plus souvent de mauvaises récoltes et des pertes de bétail, ce qui met en péril l’en- semble de notre système alimentaire», selon lui. «nous devons impérativement oeuvrer pour qu’ils puissent rester sur leurs terres et cultiver des aliments nutritifs de manière durable. sinon, la faim, la pauvreté et les migrations vont encore progresser dans les années à venir» a prévenu m. Houngbo. il devrait annoncer la semaine prochaine le lancement d’un fonds international (asap+) destiné à mobiliser 500 millions de dollars en faveur de l’agricul-

ture paysanne, lors du sommet sur l’adaptation au changement cli- matique prévu aux Pays-Bas les 25 et 26 janvier. le président du fonds sera accompagné de l’acteur britannique idriss Elba et son épouse sandrine, ambassadeurs de bonne volonté du Fida. ils par- ticiperont à un débat avec le Premier ministre belge alexander de croo et le ministre danois du développement international dag inge ulstei. l’allemagne, l’autriche, l’irlande et le Qatar se sont déjà engagés à contribuer au programme. selon des études financées par le Fida, les productions de cultures de base importantes en afrique comme les légumineuses, le maïs et le manioc pourraient connaître une diminution de 50 à 90% d’ici à 2050 dans certaines région de l’angola, du lesotho, du malawi, du mozambique, de l’ouganda, du rwanda, de la Zambie et du Zimbabwe en raison des changements climatiques, ce qui risque d’entraîner une forte aug- mentation de la faim et de la pauvreté. si rien n’est fait, les chan- gements climatiques pourraient aussi obliger plus de 140 millions de personnes à migrer d’ici à 2050. un premier programme asap a permis de distribuer 300 millions de dollars à plus de 5 millions d’exploitants dans 41 pays. mais à peine 1,7% du financement mondial de l’action climatique est consacré aux petits producteurs, souligne le Fida.

Boeing s’est engagé vendredi à livrer des avions de transport de passagers pouvant voler avec du carburant sans pétrole d’ici 2030. les industriels travaillent depuis plusieurs années sur la réduction de leur impact environ- nemental pour développer des carburants moins pol- luants ou des moteurs d’avions moins gourmands. le pre- mier vol d’un appareil utilisant un mélange de kérosène et de biocarburant a eu lieu en 2008. Boeing a depuis effectué des tests avec des aéronefs fonctionnant à 100%

avec du «carburant d’aviation durable» (saF), indique le groupe dans un communiqué. ces combustibles sont pro- duits à base de déchets végétaux, de déchets domestiques recyclés ou d’huile de cuisson usagés par exemple. selon

l’association du transport aérien international (iata), les saF peuvent réduire les émissions de co2 de 80% par rapport au kérosène conventionnel sur l’ensemble de leur cycle d’utilisation. les avions sont actuellement autorisés à voler avec un combustible contenant jusqu’à 50% de saF. mais pour «respecter l’engagement du sec- teur aérien à réduire ses émissions de carbone de 50%

par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2050, les avions doivent pouvoir utiliser des carburants d’aviation 100%

durables bien avant 2050», remarque Boeing. «notre sec- teur et nos clients se sont engagés à lutter contre le chan- gement climatique, et les carburants d’aviation durables sont la solution la plus sûre et la plus mesurable pour

réduire les émissions de carbone de l’aviation dans les décennies à venir», a commenté le responsable des avions civils chez Boeing, stan deal. le constructeur pré- voit de travailler avec les fabricants de moteurs, ses four- nisseurs et les régulateurs sur les changements tech- niques à apporter pour permettre aux avions de voler uniquement avec des saF. Et continue en parallèle à tra- vailler sur des moteurs pouvant être propulsés à l’électri- cité ou à l’hydrogène. l’association du transport aérien iata a lancé l’été dernier un appel à une plus grande pro- duction de carburants d’aviation durable. «la production actuelle de saF est de 50 millions de litres par année», fai- sait alors remarquer l’organisation.

adaPtation au cHanGEmEnt climatiQuE

Aider les petits agriculteurs pour éviter les famines

L’ONU ALERTE SUR LA VÉTUS- TÉ DES BARRAGES FLUVIAUX

Un «risque émergent»

Plus de la moitié de la population mondiale vivra en 2050 en aval de grands barrages fluviaux dont la vétusté, accentuée par les effets du changement climatique, constitue un

«risque émergent», avertit vendredi un rapport de l’ONU. La majorité des quelque 58.700 grands barrages (ceux de plus de 15 mètres de haut ou retenant plus de trois millions de mètres cubes d’eau) recensés dans le monde ont été construits entre 1930 et 1970, avec une durée de vie prévisionnelle d’entre 50 et 100 ans, selon ce rapport de l’Institut pour l’eau, l’environnement et la santé de l’Université des Nations Unies. Nombre d’entre eux ont subi des dommages ces dernières années, qui

pourraient se multiplier sous les effets du réchauffement climatique, augmentant le risque d’accidents, avertissent les auteurs. «En raison du changement climatique, les épisodes de précipitations extrêmes et d’inondations sont plus fréquents,» a relevé l’auteur principal Duminda Perera, des universités canadiennes d’Ottawa et de McMaster. Ce qui augmente le risque de débordement des réservoirs et accélère le dépôt de sédiments, affectant la sécurité, les capacités de stockage et la production d’électricité des barrages

hydroélectriques, souligne l’étude. «Il s’agit d’un risque émergent mondial auquel nous ne prêtons pas encore attention», avertit de son côté Vladimir Smakhtine, directeur de l’institut onusien et co-auteur de l’étude. Plus de 90% de ces ouvrages sont situés dans deux douzaines de pays seulement, et près de la moitié vont bientôt dépasser les 50 ans. La Chine compte à elle seule 40% de ces grands barrages, pour 16% aux Etats-Unis (dont plus de 85% ont déjà dépassé leur espérance de vie prévue) et 15%

en Corée du Sud, en Inde et au Japon. En Inde, 64 ouvrages auront au moins 150 ans d’ici 2050, alors que l’Amérique du Nord et l’Asie comptent déjà 2.300 barrages en

fonctionnement âgés d’au moins 100 ans. Les incidents se sont multipliés ces dernières années sur certains ouvrages, comme en 2017 où près de 200.000 habitants de Californie ont été évacués face à un risque d’inondations massives liées au barrage d’Oroville, le plus haut des Etats-Unis. En 2019 des inondations record avaient fait craindre pour la sécurité du barrage de Mossoul, en Irak. Un barrage bien conçu, construit et entretenu peut facilement fonctionner pendant un siècle, mais beaucoup ne remplissent pas tous ces critères. Et la mise à niveau de tous les barrages du monde pourrait coûter 64 milliards de dollars selon une estimation.

lE constructEur PromEt dEs avions Pouvant volEr avEc un carBurant sans PétrolE

L’engagement de boeing

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L

e résultat a été indéniable: une pro- duction abondante et une qualité supérieure de ce fruit qui fait la réputation des localités de messer- ghine et Boutlelis, historiquement réputées pour la culture de cette variété. la culture du pamplemousse royale, localement connu sous le nom de «Zenbâa», a donné des résultats appréciables avec la mise en terre de 200 plants au niveau de la pépiniè- re de m. Hammada, située à proximité du quartier «si rabah», dans la commune de messerghine. En effet, il a été procédé sur place au croisement d’un pamplemousse ordinaire avec une orange amère pour obtenir une variété dénommée pample- mousse royale, qui se distingue par son grand volume, sa forme circulaire et un goût exquis, a expliqué à l’aPs ali Hamma- da. l’expérience, unique en son genre au niveau des exploitations de messerghine, connue pour la production de la clémenti- ne, a donné des résultats inattendus avec la production de près de 15 quintaux de ce fruit durant les précédentes campagnes.

cette variété fait partie de la famille des agrumes et se distingue par son écorce fine, sa couleur jaunâtre et la richesse de ses jus.

d’ailleurs, elle est utilisée notamment dans la production des jus, a précisé le produc- teur. ali Hammada a, en outre, indiqué que chaque pamplemoussier produit un quintal de ce fruit, précisant que cet arbre exige une grande quantité d’engrais et de pro- duits phytosanitaires pour l’évolution des plants ainsi qu’une grande quantité d’eau douce. l’agriculteur fait preuve d’un

enthousiasme sans faille quant à la pour- suite de cette expérience réussie, estimant qu’il est nécessaire de planter des pample- moussiers sur des surfaces loin des sources salées. il a ajouté que des fellahs avaient

renoncé depuis des années à ce type de cul- ture à cause notamment de la rareté des eaux douces. m. Hammada se souvient que dans le passé, les fellahs plantaient deux ou trois pamplemoussiers au milieu des oran-

gers. «cette pratique répandue dans les communes de messerghine et Boutlelis, a été abandonnée depuis. aujourd’hui, il serait intéressant de planter au moins 20 pamplemoussiers sur une surface réservée à 400 orangers», a-t-il ajouté.

UN AGRUME AUx MULTIPLES AVANTAGES

En plus de ses propriétés nutritives et ses bienfaits sur la santé, le pamplemousse joue également un rôle important dans la protection des surfaces destinées aux agrumes car, les insectes nuisibles s’atta- quent en premier aux pamplemoussiers épargnant les autres variétés de culture.

«ce qui explique le fait que les anciens agri- culteurs préfèrent planter des pample- moussiers au sein des orangeraies», a-t-il expliqué. ali Hammada compte multiplier les surfaces destinées à cette variété d’agrumes et le nombre d’arbres à planter pour atteindre 2.000 voire 3.000 plants et répondre ainsi à la forte demande expri- mée pour ce type d’agrumes. «les autres paysans de la région expriment également le désir de se consacrer à cette culture», a- t-il ajouté, précisant qu’il compte vulgari- ser sa technique et partager son expérience avec les agriculteurs intéressés. Quelque 15 quintaux de cette nouvelle variété ont été produits lors de la campagne 2018/2019 au niveau de cette pépinière à messerghine. Et, l’agriculteur s’attelle actuellement à relancer la production d’une variété d’orange très ancienne et très répandue dans la région. APS

culturE du PamPlEmoussE roYal à oran

Une expérience réussie

Le pamplemousse royal a retrouvé ses lettres de noblesse dans la wilaya d’Oran, grâce à l’agriculteur Ali Hammada, qui a réussi l’expérience de cultiver cet agrume aux innombrables vertus.

au moins 134 projets ont été financés dans le cadre du dispositif de l’agence nationale d’appui et de développe- ment de l’entrepreneuriat (anadE), ex-ansej, et 69 projets sont entrés en phase d’exploitation en 2020 dans la wilaya de tamanrasset, selon les responsables locaux de l’agence.

les entités ayant bénéficié du financement et qui activent dans différents domaines, notamment l’industrie, l’agricul- ture, le transport et les services, sont appelées à contribuer à l’amélioration des prestations dans la wilaya et au déve- loppement local, a indiqué vendredi le directeur de l’anadE de tamanrasset, messaoud messaoudi. le même respon- sable fait état aussi de 69 projets entrés en phase d’exploita- tion, dans divers segments d’activités, et de 268 autres éli- gibles au financement bancaire, ainsi que de l’établissement de 570 attestations de qualification à des jeunes désireux de monter un projet de micro-entreprise, et ce à travers les 10 communes de la wilaya. les attestations de qualification

sont établies via la plateforme numérique de l’agence pour la communication avec les jeunes et leur accompagnement, dans le respect des mesures de prévention et de lutte contre la pandémie du covid-19. s’agissant du montage de micro- entreprises d’exploration aurifère dans la région, l’anadE a réceptionné 70 dossiers de financement, dont elle en a étu- dié 45 concernant les régions de silet et tin-Zaouatine dans une première phase, en attendant de poursuivre l’opération pour les autres demandes, a fait savoir m. messaoudi. l’ana- dE projette pour l’année 2021 le financement de 200 projets de micro-entreprises dans différents domaines d’activités, la poursuite de ses efforts visant l’attrait des jeunes et leur accompagnement via la maison de l’entrepreneuriat, en plus de l’intensification de ses actions avec les centres de la for- mation professionnelle pour orienter leurs promus vers le monde professionnel via le canal de l’anadE.

les procédures administratives relatives au projet de réhabilitation de la mosquée sidi lakhdar de constantine

«ont été achevés» et les travaux seront lancés «incessam- ment», a-t-on appris vendredi auprès de la commission de la culture et du tourisme et du développement local de l’assemblée populaire de wilaya (aPW). l’étude de réha- bilitation de ce lieu de culte à grande valeur architectural et historique a été approuvée et le marché de réalisation vient d’être attribué pour un montant de plus de 140 mil- lions de dinars, selon les informations recueillies auprès des membres de cette même commission. un nouveau cahier des charges avait été élaboré pour la reprise des travaux de réhabilitation de l’ancienne mosquée sidi lakhdar conformément aux instructions du président de la république, abdelmadjid tebboune qui avait instruit à l’occasion de la journée du savoir (Yaoum El ilm), célé- brée annuellement le 16 avril la restauration des vieilles mosquées dont la mosquée sidi lakhdar, a-t-on rappelé de même source. les travaux de restauration de cette mosquée ancestrale lancés en 2014 dans le cadre des pré- paratifs de la manifestation constantine capitale 2015 de

la culture arabe avaient été interrompus pour diverses raisons en rapport notamment avec les aspects adminis- tratif et technique du projet, a-t-on encore rappelé. ce monument fut réalisé sous le règne de Hassan Ben Houci- ne en 1736, et est considéré comme un des lieux de culte à grande valeur architecturale avec ses colonnes de marbre galbées et ses élégants chapiteaux sculptés. a constantine, douze (12) mosquées dont celle de sidi lakhdar et huit (8) zaouïas étaient concernées par les tra- vaux de réhabilitation, lancés en 2014, dans le cadre des préparatifs de la manifestation culturelle et la plupart des chantiers est actuellement à l’arrêt pour des contraintes techniques, selon les explications des autorités locales.

sur les 12 mosquées concernées par la réhabilitation, 2 mosquées, Hassan Bey et djamaâ El Kebir ont été réhabi- litées et rouvertes alors que les chantiers des 10 mos- quées restantes ont été gelés, a-t-on rappelé. En octobre 2020, le gel avait été levé sur les projets de réhabilitation de cinq vieilles mosquées à savoir sidi lakhdar, rebaine cherif, sidi afane, sidi El Katani et Bachtarzi, a-t-on enco- re rappelé.

disPositiF dE l’anadE (EX-ansEj) à tamanrassEt

134 micro-entreprises financées en 2020

R É GIONS

CRÉSUS # 546 DU DIMANCHE 24 JANVIER 2021

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réHaBilitation dE la mosQuéE sidi laKHdar dE constantinE

Les travaux lancés «incessamment»

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