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II. Modélisation du monoxyde de carbone

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PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N6 - 03/02/18 - CORRIGÉ A. MARTIN

MÉCANIQUE

I. Pendule asymétrique

1. La longueur de fil déroulé correspond à la variation de z soit : z=.

2. On additionne les deux énergies cinétiques et potentielles (cf cours sur les systèmes) :Ec=12ml2θ˙2+12Mz˙2 avec ˙z=˙etEp=−mgzmM gzaveczm=l(cos(θ)−1), d’où :

Ec=1 2

ml2+M R2θ˙2 et Ep=mgl(1−cosθ)M gRθ . 3. Les positions d’équilibre correspondent à un extremum d’énergie potentielle soit :

dEp

dθ = 0 =mglsinθM gR ⇔ sinθ=M R ml Cette équation n’admet des solutions que si M Rml ≤1⇔ MM0=ml

R. On a alors les deux positions d’équilibre θ1= arcsin

M R ml

et θ2=π−arcsin M R

ml

. 4. On étudie le signe de la dérivée seconde : d2E2p=mglcosθ.

Commeθ1∈[0;π/2],d2Ep

21)>0 doncla position d’équilibreθ1est stable.

Commeθ2∈[π/2;π], d2Ep

22)>0 doncla position d’équilibreθ2 est instable.

5. On applique le théorème de la puissance mécanique en référentiel galiléen, le système étant conservatif : dEm

dt = 0 =ml2+M R2θ˙θ¨+mglθ˙sin(θ)−M gRθ˙ d’où en simplifiant par θ,˙ ml2+M R2θ¨+mglsinθ=M gR .

6. On pose=θθi1 doncθ=θi+et ¨θ= ¨. On développe à l’ordre 1 en supposantpetit : sin(θi+) = cos(θi) sin() + sin(θi) cos()≈cos(θi).+ sin(θi).

En notant que sin(θi) =M Rml, on obtient finalement après simplification ml2+M R2¨+ cos(θi)mgl = 0,

avec cos(θ1)>0 et cos(θ2)<0. Il s’agit d’une équation différentielle d’ordre 2 à coefficients constants de mêmes signes enθ1, doncstable enθ1, et de signes contraires enθ2, doncinstable enθ2.

On obtient alors une période des petites oscillations T0=2π ω0

= 2π

sml2+M R2 mglcosθ1

avecθ1= arcsinM Rml. 7. Les conditions initiales conduisent à une énergie mécanique nulle :Em= 0.

Il y a donc un état de diffusion pour la courbe d’énergie la plus basse, et deux états liés pour les autres cas. Or pour toutθ,Ep(θ) est une fonction décroissante de la masseM, d’où l’affectation des courbes d’énergie ci-dessous.

Les portraits de phases sont parcourus en respectant le sens horaire. L’état de diffusion est nécessairement la courbe non fermée. Le cas intermédiaireM= 720 g est celui qui a la plus grande amplitude, comme le montre la courbe d’énergie enEp= 0.

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0 θ

Ep

650g 720g 800g Énergie potentielle

0 θ

θ˙

650g 720g

800g

Portraits de phase 8. Dans un état lié, l’équation donnant les bornes du mouvement est

Ep(θ) =Em= 0 ⇔ ml(1−cosθm)−M Rθm= 0

qui conduit àθ= 0 etθ=θmla valeur maximale deθ(le zéro à gauche de la barrière de potentiel)1, que l’on ne peut qu’approximer numériquement (pas de solution analytique possible).

0 θ

Ep

650g θm

Par ailleurs la période se calcule en inversant l’équation de l’énergie pour obtenir la vitesse angulaire le long d’un aller,

θ˙= + s

2(EmEp(θ)) ml2+M R2 =

s−2mgl(1−cosθ) + 2M gRθ ml2+M R2 . Ensuite on sépare les variables pour intégrer la durée d’un aller :

T 2 =

ˆ T

2 0

dt= ˆ T

2 0

θ˙ d’où T= 2 ˆ θm

0

ml2+M R2dθ p−2mgl(1−cosθ) + 2M gRθ

1. Il existe une troisième solution à droite de la barrière de potentiel, qui n’est pas accessible ici car on part deθ= 0.

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II. Modélisation du monoxyde de carbone

(d’après Agrégation Externe 2011) II.1. Modélisation classique des oscillations

1. r0 correspondant à un minimum d’énergie potentielle, on a dVdr(r0) = 0, et le développement limité de l’énergie potentielle autour der0s’écrit à l’ordre 2 :

V(r)≈ −EL+1

2k(r−r0)2 avec EL=−V(r0) et k=d2V dr2(r0) .

Remarque : Un potentiel est toujours parabolique au voisinage d’une position d’équilibre, à condition que la dérivée seconde ne s’y annule pas.

2. Il s’agit de l’énergie de liaison, c’est-à-dire l’énergie minimale nécessaire pourscinder la liaisonsi la molécule est dans son état lié fondamental (position d’équilibrer0), car il faut la faire passer dans un état de diffusion, donc d’énergie positive.

3. On applique le théorème de la puissance cinétique pour un système conservatif dans le référentiel galiléen : dEc

dt +dEp

dt = 0 ⇔ mr¨˙r+kr˙(r−r0) = 0,∀t ⇔ m¨r+k(r−r0) = 0,∀t .

On en déduit la solution générale, somme d’une solution particulière constante représentant la position d’équilibre et d’une solution générale de l’équation sans second membre : r(t) =r0+rmcos(ω0t+ϕ) avec ω0=

s k

m etϕun déphasage dépendant des conditions initiales.

4. L’énergie cinétique s’écrit alorsEc=1220rm2 sin20t+ϕ). En notant quek=20, on obtient Em=Ec−EL+1

2k(r−r0)2=−EL+1

202(cos20t+ϕ)+sin20t+ϕ)) donc Em=−EL+1 202r2m . Remarque : On retrouve bien que l’énergie mécanique est constante, ce qui a été supposé au départ.

5. On considère maintenant quermest une fonction du temps non constante. En réunissant les équations (3), (4) et (5) de l’énoncé, et avecpm=qrm, on obtient

d dt

−EL+1 220rm2

=−µ0ω40q2

12πc r2m20rm.r˙m=−µ0ω40q2 12πc . rm2 ,∀t

r˙m+1τrm= 0 avec τ=12πcm

µ0ω02q2rm(t) =rm0. etτ

6. La solution générale s’écrit donc en fait maintenantr(t) =r0+rm0. eτt.cos(ω0t+ϕ), ce qui corres- pond à unrégime pseudo-périodiquepour un oscillateur très faiblement amorti vérifiant une équation canonique

¨ r+2

τr˙+ω20(r−r0) = 0 avec τ ω01.

En effet l’échelle de tempsτde décroissance de l’amplitude est grande devant la période propreT0=ω

0des oscillations, doncτ ω02π, ce qui conduit à une pseudo-pulsationω=qω201

τ2ω0. Cette équation différentielle s’obtient en considérant, en plus de la force de rappel vers la position d’équilibre, une force de frottement fluide−αr ~˙ur=−α ~v, avec2τ=mα donc α=2m

τ =µ0ω20q2 6πc . 7. On obtient ici τ ω0=12πcm

µ0ω0q2 = 6cm

µ0ν0q2 ≈2×10161. L’approximation est donc parfaitement justifiée.

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II.2. Modélisation classique de l’absorption

8. L’onde est de nature vectorielle donc peut être polarisée. IciE~est constamment dirigé selon~uz etB~ est constamment dirigé selon~uy. Il s’agit donc d’unepolarisation rectiligne.

L’onde étant progressive selon lesxcroissants et monochromatique, on a

E(x, t) =E0cos(ωt−kx+ϕ0) et B(x, t) =B0cos(ωt−kx+ψ0) en notant lenombre d’onde angulaire(oupulsation spatiale) k=2π

λ , oùλest longueur d’onde oupériode spatiale, etϕ0etψ0des phases à l’origine quelconques2.

Comparons la longueur d’onde à la longueur moyenne de la liaison : λ

r0

= c

r0f> 3×108

1,13×10−10×1014= 3×107 d’où λ r0

1.

Doncles champs peuvent être considérés uniformes à l’échelle de la molécule pour l’infra- rouge.

9. La molécule est un oscillateur amorti caractérisé en régime libre dans la partie précédente (paramètres τ etω0en question6.). La particuleP1étant de chargeq, elle subit une force électrique−→

F =q−→ E, avec

E(t) =E0cos(ωt)~uz car on peut choisir arbitrairement−kx+ϕ0 = 0 pour l’onde (qui est supposée uniforme donc àxconstant) à condition de choisir l’origine des temps pour cela. En notant que ˙ξ= ˙ret ξ¨= ¨r, on obtient une équation du mouvement forcée selon~uz:

¨ r+2

τr˙+ω20(r−r0) = q

mE(t)ξ¨+2 τ

ξ˙+ω20ξ= q

mE0cos(ωt) .

10.L’équation différentielle étant linéaire à coefficients constants, la solution particulière en régime sinusoïdal forcé s’écritξ(t) =ξmcos(ωt+ϕ). Et on peut l’écrire en notation complexe en définissantξ=ξ

mejωt avecj2=−1 etξ

m=ξme. Cela conduit à

−ω2+ 2 τ +ω02

ξm=qE0

mξm=

q mE0

−ω2+ 2τ +ω20

On observe un comportement defiltre passe-bas d’ordre 2. L’inertie du système (terme en−ω2) et dans une moindre mesure le terme d’amortissement (terme en τ) impliquent qu’il ne va pas suivre des variations rapides du champ électromagnétique (hautes fréquences).

11.On cherche une résonance enωrdonc un maximum de l’amplitudeξm=

q 2

0 E0

q(1−x2)2+4x2 τ2ω2

0

avecx=ω/ω0. L’amplitude sera maximale quand le dénominateur sera minimal. On va donc chercher à annuler la dérivée de la fonctionf(X) = (1X)2+ 4X

τ2ω20 avecX=x2:

−2 (1−X) + 4

τ2ω20 = 0 ⇔ X= 1− 2

τ2ω02x= s

1− 2

τ2ω20ωr=ω0 s

1− 2 τ2ω02 .

Cette résonance existe bien puisqueτ ω01, ce qui permet aussi d’approximer ωrω0. 12.La puissance absorbée instantanée est Pabs=q−→

E .−→v =qξE˙ 0cos(ωt) . Le bilan en puissance instantané, ou théorème de la puissance cinétique, peut être obtenu en multipliant l’équation du mouvement ci-dessus (question9.) par˙:

mξ.˙ξ¨+2m

τ ξ˙2+02ξ.ξ˙ =qξ.E˙ 0cos(ωt) ⇔ d dt

1 2˙2+1

22

=−2m

τ ξ˙2+qξE˙ 0cos(ωt), 2. On verra en SPE que ces phases sont reliées entre elles à cause des équations de Maxwell de l’électromagnétisme.

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le premier membre étant la dérivée de l’énergie mécanique (toujours dans l’hypothèse des petits mouve- ments), et le second la somme des puissances du frottement fluide et de la force électrique due à l’onde.

La valeur moyenne du premier membre de cette équation est nulle car chaque énergie varie de façon périodique, ce qui conduit à3 hPabsi=

2m τ

ξ˙2

. Cela signifie qu’en moyenne en régime si- nusoïdal forcé,toute l’énergie provenant de l’onde se propageant selonx, et absorbée par la molécule, est entièrement dissipée par frottement, c’est-à-dire en réalité ici sous forme de rayonnement dans toutes les directions.Ce phénomène est appelédiffusion élastique4de la lumière.

13. La vitesse s’écrit ˙ξ=−ωξmsin(ωt+ϕ). Son amplitude estωξm. Commesin2(ωt+ϕ)=12, on obtient en remplaçantξmpar son expression trouvée en11.:

hPabsi=m

τ ω2ξm2 = q2E02 mτ ω02

x2 (1−x2)2+τ4x2ω22

0

d’où hPabsi= Pmax

1 +τ24ω20ωω

0ωω02

avec Pmax=q2E02τ 4m . 14.

L’expression ci-dessus fait apparaître un comporte- ment de type passe-bande pour la vitesse, et donc pour la puissance absorbée. On a donc une réso- nance de l’absorption à la pulsation propreω=ω0, dont l’acuité dépend de l’amortissement, ou du fac- teur de qualité Q = ω20τ. On obtient l’allure ci- contre.

0 ω

hPabsi Pmax

ω0

15. La puissance absorbée est maximale quandω =ω0 donc f=ν0 = 6,4×1013Hz, donc une longueur d’onde de λ= c

ν0

= 4,7µm. Il s’agit donc bien d’une résonance dans l’infrarouge.

16. Il s’agit du calcul classique de la largeur de résonance d’un filtre passe-bande, du point-de-vue de la puissance. On introduitx=ωω

0et le facteur de qualitéQ=ω02τ pour alléger les calculs : hPabsi(ω) =Pabs,max

2 ⇔ 1+Q2

x−1

x 2

= 2 ⇔ x2±1

Qx−1 = 0x±=±1 2Q+

s 1 + 1

4Q2 d’où ∆x=x+x= 1

Q= 4 τ ω0

c’est-à-dire ∆ω=ω+ω=ω0

Q =4 τ .

On obtient ∆ω ω0

= ν ν0

= 4

τ ω0

= 2×10−16. Ainsi la largeur de résonance en puissance absorbée liée à l’amortissement par rayonnement est extrêmement fine (de l’ordre du millième de Hertz !).

17. Lorsque le récepteur d’une onde électromagnétique est en mouvement par rapport à l’émetteur de l’onde, alors la fréquence perçue par le récepteur est décalée par rapport à celle émise par l’émetteur, c’est l’effet Doppler. Dans le cas du gaz, ce décalage en fréquence permet de décaler le maximum d’absorption si la molécule est en mouvement, ce qui va globalement élargir la bande d’absorption, qui apparaît comme une raie d’absorptionsur le spectre de la lumière après traversée du gaz.

NotonsT=1f la période d’émission de l’onde lumineuse par la source. Si la molécule avance en direction 3. Erreur d’énoncé suite à la définition deτdans l’équation canonique,τ2 est le temps de décroissance de l’énergie en régime libre.

4. Le mot « élastique » signifie sans changement de fréquence, c’est-à-dire selon un processus linéaire. Du point de vue quantique, il y a conservation de l’énergie des photons.

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de la source à la vitessev(algébrique), et qu’elle se situe à la distancedde la source à l’instantt, alors elle perçoit une périodeT0différente car la distance de propagation a varié de−vTentre 2 maxima successifs :

T0=TvT

cf0= 1 T0= f

1−vc ⇔ ∆f=f0f=f

1−v c

−1

−1

!

f v c , la dernière approximation se justifiant par le fait que les molécules sont loin d’être relativistes à tempéra- ture ambiante. On obtient donc un élargissement relatif par effet Doppler ∆ω

ω0

=∆f ν0

= f v ν0c. 18.En prenantT = 300 K on obtient ∆ωω

0 ≈1,5×10−6.L’élargissement de la raie d’absorption par l’effet Doppler est donc largement prédominantpar rapport à celui du à l’amortissement.

Remarque : l’élargissement reste cependant petit à l’échelle deω0, ce qui permet l’association des différentes raies aux différentes liaisons chimiques dans les spectres d’absorption IR.

19.Les miroirs imposent un confinement de l’onde avec une réflexion quasi totale, donc les modes propres sont des ondes stationnaires sinusoïdales qui doivent avoir un nœud sur chaque miroir. Cela impose la condition de quantification suivante :

∃n∈N, L=n 2 =nπc

ωnωn=nπc

L ⇒ ∆ωn=πc L

En considérant la largeur Doppler, on évalue le nombre de modes propres dans la bande d’absorption par N= ∆ω

∆ωn =2kν0L c2

sRT

MCO = 0,07. Il n’y a donc aucune chance qu’il y ait plusieurs modes propres dans la bande d’absorption. Pour qu’il y en ait un, il faudrait un entierntel que

ω0−∆ω

2 < ωn< ω0−∆ω

2 ⇔ 2ν0L c − ∆ω

∆ωn< n <0L c + ∆ω

∆ωn ⇔ 42833,27< n <42833,40.

C’est impossible, il n’y a doncpas de mode absorbé dans ces conditions.

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Bilan du DS et commentaires

Ô Stats : notes∈[2,3; 22,3], médiane 10,0 ; moyenne 10,8 ; écart-type 5,1.

Ô Le DS étant court (2H), il est d’autant plus sujet à la panique devant une question qui pose problème.

L’ensemble est plutôt difficile.

Ô Le premier problème porte sur un système non solide en deux parties, ce qui n’avait jamais été traité en cours à cette date. L’énoncé indiquait explicitement qu’il fallait additionner les énergies potentielles individuelles, ce qui pouvait laisser supposer qu’on avait le droit d’additionner aussi les énergies cinétiques (malheureusement pas explicite dans l’énoncé, mea culpa). Ce point a gêné une partie non négligeable de la classe, ce que je n’avais pas du tout anticipé.

Un certain nombre d’élèves n’ont aussi pas compris que les 2 parties avaient une masse différente,m et M, ce qui pouvait aussi être induit par la façon dont l’énoncé était écrit, mais qui ne pouvait tenirsi on lisait l’énoncé jusqu’au bout avant de se lancer: on demande à la fin de déterminer l’évolution pour différentes valeurs de la masseM...

Ô La première questionz=en a aussi dérouté plus d’un, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout étant donné les différents rappels ou occurrences de la notion d’arc en cours (vitesse de rotation, vitesse aréolaire...) et en géométrie (définition d’un angle en radian au début de l’année...). Le sens positif choisi pourθn’était pas explicite sur le schéma, maison voyait sur les figures deEp(θ)en tournant la page queθ était manifestement positif. Toutefois le choix de la relationz=−Rθne posait pas de problème particulier et a été considéré juste lorsque les relations qui suivaient étaient cohérentes.

Ô Deuxième problème sur la molécule CO : beaucoup n’ont pas compris la démarche attendue, à savoir une approche exclusivement énergétique. Ondémontreque le problème se réduit à celui d’un ressort, on ne le postule pas ni ne l’affirme à partir du cours... Pour comprendre cela il faut, comme d’habitude,lire l’énoncé attentivement dans son ensemble avant de se lancer.

Par conséquent beaucoup d’élèves ont écrit des choses justes que les 3 premières questions, mais qui ne leur ont pas rapporté de points car cela ne répondait pas réellement à la question posée.

Ô En conséquence, il y a un fort écart-type sur ce DS, et les faibles notes ne rendent pas compte du travail fourni par la majorité des élèves. Toutefois les notes faibles sont aussi souvent dues à une compréhension incomplète des méthodes du cours sur l’énergie, cf les remarques suivantes.

Ô J’avais abondamment alerté sur l’importance de bien différencier :

•le fait dedériver l’énergie mécanique par rapport au temps, ce qui permet d’établir l’équation du mouvement (ED d’ordre 2) pour le ou les degré(s) de liberté du problème, en présence ou non de forces conservatives... par exemple selonxen présence d’une force de frottement fluide :

dEm dt = ˙x.

m¨x+dEp dx

=−αx˙2m¨x+αx˙+dEp dx = 0

•le fait dedériver l’énergie potentielle par rapport à la coordonnée(le degré de liberté restant du problème) pour trouver la/les position(s) d’équilibre, ce qui est un raisonnement purement géométrique qui ne fait pas intervenir le temps,

dEp

dθ = 0 ⇔ θ=. . .

ou pour établir que l’énergie potentielle est parabolique au voisinage d’une position d’équilibre (en général) :

Ep(r) =Ep(r0) +d2Ep

dr2 (r0) (r−r0)2+o((rr0)2).

La confusion entre ces deux raisonnements engendre forcément des complications, voire des raisonnements aberrants.

Ô J’ai aussi abondamment alerté sur la nécessité de vérifier le signe devant l’expression de l’énergie potentielle en faisant appel aux propriétés physiques qui en découlent :

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• L’énergie potentielle décroît pour un mouvement dans le sens de la force, c’est-à-dire telle que le travail de la force soit moteur. En particulier lorsque le point se rapproche du centre de la force à laquelle il est soumis. Par exemple l’énergie potentielle de pesanteur s’écrivait ici (premier problème)−mgzcar l’axe était descendant. Si on avait fait l’erreur on pouvait encore s’en rendre compte devant l’équation du mouvement, qui devenait instable dans la position d’équilibre censée être stable (encore fallait-il sentir physiquement que la position stable était celle des deux qui était la plus basse).

Ô La discussion des trajectoires de phase (problème I) ne pouvait faire référence à un facteur de qualité qui n’existe pas ici pour 2 raisons :

• le système n’est pas linéaire (sauf après approximation élastique au voisinage de la position d’équilibre) ;

• aucun frottement n’est considéré dans le problème, donc pas de terme d’ordre 1 dans l’équation du mouvement.

Ô Il ne suffit pas de dire queELreprésente l’énergie de liaison (c’est déjà bien de l’avoir retenu !), encore faut-il expliquer ce que cela signifie (énergie à apporter pour rompre la liaison en partant de l’état fondamental) et dire pourquoi (se placer dans un état libre).

Ô Le fait queEm=Ep(r0) +1220rm2 = constante a été démontré de deux manière en cours :

• via cos2+ sin2comme dans le corrigé,

• via l’utilisation des situations extrêmes, position d’équilibre et vitesse maximale, ou position extrême et vitesse nulle (fait en TD).

Ô Je rappelle quel’on n’écrit pas:

dEdrp(r0)(car ceci est la dérivée d’une constante donc vaut toujours 0) mais dEdrp(r0) ;

d2drEp(r0) maisddr2E2p(r0) car sinon c’est inhomogène (on divise par une distance à chaque fois qu’on dérive par rapport à une coordonnée de type distance).

• Un vecteur égal à un scalaire... a fortiori quand on a bientôt terminé le programme de mécanique, et donc que ça devient urgent de comprendre qu’il faut faire la différence :

−−−−→

vecteur projection par base

−→ composantes algébriques. et ne pas systématiquement écrire des normes pour se débarrasser des vecteurs.

CONCLUSION

• LIRE L’ÉNONCÉ DANS SON ENSEMBLE avant de se lancer.

• FAIRE PREUVE DE RIGUEUR ET D’EXACTITUDE DANS LE FORMALISME pour s’appuyer sur sa puissance de signification (respecter les notations, vecteur ou scalaire, écriture des dérivées,R6=r...).

Cela sera encore plus crucial lorsqu’on étudiera les systèmes de points matériels (systèmes non ponctuels).

• HOMOGÉNÉÏTÉ... HOMOGÉNÉÏTÉ... HOMOGÉNÉÏTÉ... HOMOGÉNÉÏTÉ... HOMOGÉNÉÏTÉ...

• VÉRIFICATION DES SIGNES par un raisonnement faisant appel au SENS PHYSIQUE.

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