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Été 1971 - No 283 26e année - Fr. 1.50

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Été 1971 - No 283 26e année - Fr. 1.50

REFLETS FRIBOURGEOIS

Citoyennes fribourgeoises,

Pour

la première fois:

ont voté !

F R I B O U R G Pl. Georges Python

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Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

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Jeux de quilles

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FRIBOURI ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGEOIS

26e année Eté 1971 No 283 11 000 tirages

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Max Jendly Tél. (037) 24 75 75 / 23 4312 Régie des annonces:

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Suisse: Fr. 16.80 par an.

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Le 6 juin 1971, les fribourgeoises ont voté pour la première fois, lors d'un scrutin où l'on remarqua - contrairement aux expériences passées - une très forte participation des électeurs du canton.

(Voir notre flash en page 3).

Photo Max Jendly-FI.

Il n'est pas trop tard pour s'abonner au

FRIBOURG-ILLUSTRÉ Je souscris un abonnement à «Fribourg- lllustré jusqu'à fin 1971.

au prix de Fr. 6.—

montant qui sera payé

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Rue et No A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg

Memento des manifestations FRIBOURG

3-18 juillet 9-10 juillet

10 juillet au 3 octob.

11 juillet 13 juillet 17 juillet 31 juillet 1 au 31 août

Halle du Comptoir Musée d'Art et d'Histoire Stade St-Léonard

Aula de l'Université Aula de l'Université Stade St-Léonard Halle du Comptoir

Anniversaire de Pax Romana

Kermesse du Cartel des Synd. chrétiens-sociaux Sculpture du XVIe des Maîtres fribourgeois Championnat fribourgeois sur piste individuel Conférence du frère Roger, prieur de Thésée Conférence de Helder Kamara, archevêque Récif Championnats fribourgeois de décathlon

«Exposition des peintres cheminots»

CHATEL-ST-DENIS

24-25 juillet Mi-été aux Paccots

30-31 juillet Kermesse de la société de gymnastique 1er août Fête nationale

8 août Concert de l'ensemble «Joyeux Compagnons de Pau»

15 août Course de côte Châtel-St-Denis-les Paccots MOLESON-VILLAGE

8 août Fête de lutte alpestre GRUYERES

8 août Eglise paroissiale à 20 h. 30 Concert de la Chorale du State College de de Dickinson (USA)

MORAT 10-11 juillet 16-17 juillet 23-24 juillet 27-28 août

Fussballklub Murten Akkordeonorchester u.

Dorfvereine Murten Judo-Klub Galmiz

Grümpelturnier Kynologen, Strandfest

Strandfest Hallenfest ROMONT

25 juin jusqu'en août Exposition d'art populaire - peinture - sculpture - patois SCHWARZSEE - LAC-NOIR

18 juillet au 25 juillet de 9.00 h. à 17.00 h.

SORENS

24-25 juillet de 7.00 h. à 17.00 h.

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG Musée d'histoire naturelle Dancings

BULLE ESTAVAYER GRUYÈRES

Cinémas Musée gruérien

Fête alpestre de lutte Match du Gibloux

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

fermé le lundi et le dimanche matin Musée historique et folklorique

Visite du château Par suite de son agrandissement L'IMPRIMERIE FRAGNIERE à FRIBOURG

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3

CONCOURS Va et découvre ton pays

Nous avons publiée, le mois dernier, une photographie de la tour moyennâgeuse dénommée

«La Tour à Boyer». Son fonda¬

teur et protecteur du lieu, Pier¬

re Il de Savoie, lui avait donné le nom de «Tour du Prince»;

mais, le siècle dernier, un cer¬

tain Boyer l'avait achetée avec l'intention folle de la démolir pour en employer les pierres à la construction de sa propre mai¬

son. Il y renonça, fort heureuse¬

ment, après de longs et vains essais laborieux.

x z 4-» o O JC O-

De nombreux lecteurs ont reconnu ce vestige du passé.

Ce sont Mmes L. Lagger, à Romont, J. Genilloud, à Villaz- St-Pierre, Y. Gremaud, à Vua- dens, A.-M. Chammartin, à Avry-dt-Pont, M. Clerc, àVilla- raboud, H. Bochud.à Romont, B. Ayer, à Romont, C. Margue- ron, à Villars-dur-Glâne, J.

Schneider, à Granges-Marnand, M. Quartenoud, à Romont, M.-M. Schmutz, à Yverdon, V.

Demierre, à Romont, et J.

Bourqui, à Estavayer-le-Lac; et MM. R. Schweizer, à Fribourg, A. Perroud à Clarens, G. Roggo, à Onex, Y. Chatton, à Fribourg, F. Pittet, à Romont, A. Dumas à Villaraboud, P. Pesse, à La Joux(FR), J. Rouiller,àSommen- tier, J. Schmutz, à Romont, A.

Mugny, à Villariaz, J.-Moret, à Romont, et Y. Oberson, à Vuar- y L'assemblée des officiers

fribourgeois

Nous remercions toutes ces personnes de l'intérêt qu'elles portent à notre concours et leur proposons, ce mois, cette vue d'un bâtiment important situé dans l'un des chef-lieux de dis¬

trict de notre canton. Où se trou- ve-t-il?

Répondez par retour du cour¬

rier à l'adresse suivante:

Fri bourg-Illustré Va et découvre ton pays Case postale

1700 Fribourg

et nous publierons votre nom en cas de réponse exacte.

FLASHES

Commerce et industrie:

Un nouveau président La Société fribourgeoise du commerce et de l'industrie s'est choisi dernièrement un nouveau président en la personne de M.

Claude Blancpain,administrateur délégué de la brasserie du Cardi¬

nal et de Dyna SA, succédant à M. Pierre Sieber, décédé l'an dernier un mois après sa nomina¬

tion à la tête de la Chambre.

Photo Max Jendly-FI.

Le nouveau président, M.

Claude Blancpain A

Photos Eliane Laubscher

Photo Max Jendly-FI.

Pour la première fois Les

Fribourgeoises ont vôté

C'était le 6 juin 1971. Seule¬

ment? pourront dire plus tard nos enfants auxquels le suffrage féminin semblera si élémentaire!

Il aura fallu de longues années d'une lutte sans relâche pour que les divers comités de sou¬

tien et les associations œuvrant pour la cause du droit de vote des femmes, réussissent à con¬

vaincre les «forts» de leur

«accorder» ce droit si légitime.

C'était le 6 juin 1971, et ce jour-là marquait untournantdécisifdans la vie politique de notre canton.

La forte participation féminine à cette consultation populaire indiquait clairement un engage¬

ment résolu des Fribourgeoises dans la vie publique. A cette occasion, plusieurs manifesta¬

tions sympathiques devaient ac¬

cueillir «de bon cœur» les nou¬

velles électrices; témoin en est la photo ci-dessus illustrant le cadeau spontanné d'une rose à toutes les femmes de l'Auge, offert par les jeunes du quartier.

Roch

de Diesbach:

Pour

un rajeunissement préparé

La Société fribourgeoise des officiers a tenu récemment ses assises annuelles en la salle de conférence du Musée d'art et d'histoire. En présence de nom¬

breuses personnalités dont le

col Pierre Piller, président de l'assemblée, et MM. Georges Ducotterd et Arnold Waeber, conseillers d'Etat, Gabriel Kolly, président du Grand Conseil, Paul Torche, conseiller aux Etats, et Jean-François Bourgknecht, conseiller communal, le col cdt de corps Roch de Diesbach expo¬

sa une longue analyse de la ré¬

forme Oswald qui avait provo¬

qué tant de remous lors de sa parution. En outre, il expliqua la motivation de sa démission, assurant avec une visible émotion qu'il partait sans remords au vu d'une succession bien préparée;

à temps nouveaux, des chefs nouveaux, telle devait être la conclusion de son «testament militaire» frénétiquement ap¬

plaudi parses anciens camarades d'armes.

Le col cdt de corps pendant

son exposé.

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Dans notre avant-dernière édition (FI no 281 d'avril 1971), nous avions consacré notre éditorial à quelques considérations sur le manuel destiné aux écoliers et étu¬

diants, petit livre rouge qui a fait couler tant d'en¬

cre de toutes les cou¬

leurs. Nous avions par ail¬

leurs tiré un parallèle entre cet ouvrage et une polémi¬

que qui avait, à l'époque, remis en question certains points litigieux de l'organi¬

gramme du Collège St-Mi- chel. Nous avons reçu, der¬

nièrement, une réponse du recteur de l'établissementfri- bourgeois, M. Edouard Can- tin, que nous publions volon¬

tiers en réponse à notre éditorial. Que M. le Recteur soit rassuré : l'auteur de l'édi¬

torial mis en cause n'a pas gardé un si mauvais souvenir de son passage au Collège St-Michel, mais il n'en est pas pour autant incapable de s'insurger contre des me¬

sures qui lui paraissent pé- remptoires. La rédaction

Madame, Monsieur,

Vous savez que ces derniers temps de nombreux journaux, la radio, la télévision, ont parlé du Collège St-Michel, d'un élève de la 5e classe du gymnase alle¬

mand que le proviseur de la sec¬

tion aurait menacé de renvoi à cause de ses idées, qui aurait été sauvé grâce à l'intervention de l'assemblée des élèves, après une initiative lancée selon le règlement de leur association.

Vous vous posez certainement des questions au sujet de cet événement, vous vous étonnez sans doute qu'on lui fasse une telle publicité, vous vous de¬

mandez avec raison ce qu'en pensent ceux qui ont la tâche de diriger le Collège. Dès que la presse commença d'en parler, le recteur fit paraître au sujet des informationsqu'on avait publiées quelques précisions et rectifica¬

tions qui gardent toute leur va¬

leur. Il juge maintenant utile de s'adresser directement aux pa¬

rents, qui sont les premiers intéressés à tout ce qui regarde nos élèves et avec qui le Collège désire depuis toujours entretenir une collaboration. Cette lettre a d'ailleurs été souhaitée soit par le conseil rectoral, soit par l'as¬

semblée générale des profes¬

seurs.

Que s'est-il donc passé? Deux professeurs enseignant en 5e classe du gymnase allemand avertissent le proviseur de la section qu'un élève exerce sur ses camarades une mauvaise influence. Il arrive parfois qu'un élève dérange les cours en fai¬

sant du bruit: c'est une forme d'indiscipline. Mais il existe encore d'autres manières de s'opposer à l'œuvre d'enseigne¬

ment et d'éducation que les maîtres tâchent de réaliser en classe: c'est aussi une forme d'indiscipline. Cet élève de 5e allemande, âgé de 17 ans, a pris le parti de tout contester:

famille, école, religion, société.

La tête farcie par la lecture d'auteurs estimés dangereux, il tient devant ses camarades, par¬

fois durant un cours, des propos qui s'opposent formellement à l'enseignement de ses maîtres et il va même jusqu'à les défier.

S'appuyant sur les remarques des deux professeurs qui avaient été particulièrement attentifs à l'attitude de ce jeune homme, le

5 proviseur appelle l'élève à son

bureau, il lui demande de mettre fin à ses théories et à ses inter¬

ventions intempestives, lui di¬

sant que s'il ne changeait pas d'attitude, il risquait d'être congédié, il lui rappelle dans quel esprit et selon quels prin¬

cipes on veut vivre au Collège.

Le lendemain, le proviseur ré¬

sume par écrit à l'intention de cet élève l'essentiel de l'avertis¬

sement et il envoie un double de cette lettre au tuteur du jeune homme et au recteur du Collège.

C'était le 9 février 1971.

Rien de nouveau jusqu'au U mars. A cette date, un journal de langue allemande, se fondant sur le texte de la lettre reçue par l'élève et qui avait été distri¬

buée dans le public, accuse les autorités du Collège d'intolé¬

rance et de répression. Quel¬

ques jours plus tard, le 8 mars, paraît dans plusieurs journaux, avec des extraits de la lettre du proviseur, le texte d'une initia¬

tive lancée par quatre élèves, dont trois sont restés anonymes, dans laquelle on fait une violente critique des méthodes de disci¬

pline employées au Collège, on demande à l'assemblée d'appor¬

ter son soutien au camarade menacé et on s'en prend au règlement. Le recteur publie, le 10 mars, une mise au point.

L'assemblée des élèves demandée par l'initiative se tient le 15 mars. Parmi les délégués réunis (35 sur 40) 17 proposent d'enga¬

ger d'abord un dialogue avec la direction du Collège, 18 votent une contestation publique du règlement et de la façon d'agir des autorités. Ils décident l'envoi d'une lettre ouverte au provi¬

seur et au recteur pour leur demander des explications.Cette séance est immédiatement sui¬

vie d'une conférence de presse dont les échos paraissent dans les journaux le lendemain. Au milieu de cette agitation, les parents des élèves de 5e alle¬

mande B se rencontrent avec les professeurs de cette classe le 17 mars. Les professeurs du Col¬

lège, convoqués par le recteur, se réunissent en séance plénière, samedi 20 mars après-midi. La presse, se basant sur les rensei¬

gnements qu'elle avait pu obte¬

nir, en donne un compte rendu dès lundi matin.

Mais autant que les faits eux- mêmes, vous désirez sans doute connaître notre réaction et le jugement que nous portons sur eux. Voici donc, en quelques points, l'attitude de la direction du Collège en face de ces évé¬

nements.

1. Le proviseur des classes allemandes ne fait pas difficulté de reconnaître que dans la lettre toute simple et nullement desti¬

née à la publication, qu'il envoya à l'élève pour confirmer un entretien oral, certaines formu¬

les qu'il employa présentent quelque ambiguité. Il regrette qu'on ait pu interpréter ses paroles à l'adresse de cet élève comme une menace d'exclusion proprement dite. A ceux qui sincèrement ont compris le texte de cette manière-là, il demande de vouloir bien lui pardonner. Son intention, en tout cas, et ses collègues peu¬

vent en témoigner, n'a pas été, à ce moment-là, de proposer une telle mesure et il n'en a pas été question au conseil rectoral.

De son côté, le recteur estime que le proviseur n'a commis aucun abus de pouvoir, maisqu'il doit être approuvé pour cet avertissement donné à un élève dont les propos pouvaient être un scandale pour ses camarades.

OPINIONS Tribune libre des lecteurs Toujours le petit livre rouge

2. On a voulu voir dans cette intervention du proviseur un exemple d'intolérance et on a prétendu que précédemment déjà, en des circonstances sem¬

blables, des élèves auraient été exclus ou menacés d'exclusion, à cause de leurs idées et au nom de la doctrine enrétienne. On a parlé d'un délit d'opinion. Quel est sur ce point notre position?

Pour répondre à la volonté de l'ensemble du peuple fribour- geois, le Collège reconnaît offi¬

ciellement dans l'être humain une dimension religieuse. Le Collège veut être chrétien et catholique, assurer un enseigne¬

ment religieux, dans le respect de toutes confessions. La liber¬

té de conscience, pour autant, n'est pas violée. Personne n'est inquiété à cause de ses convic¬

tions personnelles et on ne peut pas être exclu à cause de ses idées. Mais nous ne pouvons pas admettre par contre, que quel¬

qu'un, à l'intérieur du Collège, prône des doctrines contraires à la foi chrétienneou à la morale.

Personne n'est l'objet d'une sanction à cause de ses idées ou de ses convictions, mais il peut l'être pour des actions, des ma¬

nifestations contraires à ce que le Collège veut enseigner.

3. On a fait également grief à la lettre du proviseur de dire qu'au Collège se préparent les futurs membres de la société occidentale et chrétienne. Dans cette formule rapide, qui ne prétendait pas être un texte définitif, certains ont voulu voir une confusion entre le christia¬

nisme et le monde occidental.

Alors que le proviseur voulait simplement dire que le Collège tâche de transmettre à ses élè¬

ves l'héritage culturel des pays européens, où les apports du christianisme tiennent une place importante, on a cherché dans cette phrase un sens politique et on accuse le Collège d'être au service d'une société injuste, de se faire le soutien du capitalis¬

me, du système économique des pays européens, égoïste et ex¬

ploiteur, qu'il faut réformer par une révolution. Reconnaissons qu'on nous fait là une mauvaise querelle et qu'on ne peut pas reprocher à une école d'être au service de son pays. De fait, en ce qui concerne la vie politique et sociale, le Collège s'inspire de la doctrine de l'Eglise selon les textes pontificaux et ceux du dernier concile. Il s'efforce de donner à ses élèves une forma¬

tion civique et une connaissance des problèmes politiques géné¬

raux, mais il pense devoir se tenir en dehors de toute action politique et de toute propagande et il renonce à organiser offi¬

ciellement des débats sur les questions qui divisent actuelle¬

ment les citoyens et les peuples.

U. Dans ses résolutions l'as¬

semblée des délégués des élèves a demandé de pouvoir tenir un meeting pour s'exprimer au sujet du règlement du Collège.

Là une question se pose: va-t-on confier aux élèves le soin d'éta¬

blir le règlement qui doit déter¬

miner leur conduite? Personne

évidemment n'y consentira. On peut admettre que les élèves présentent des remarques et des propositions concernant les dispositions qui les régissent, mais ils doivent rester à leur place et ne pas s'arroger des droits qui ne sont pas les leurs.

Le droit d'établir le règlement appartient à l'autorité responsa¬

ble du Collège, qui est le Con¬

seil d'Etat, par l'intermédiaire du Directeur de l'Instruction publique. Peuvent être appelés à donner leur avis les professeurs que l'Etat a nommés dans leur fonction pédagogique, les pa¬

rents qui sont les premiers res¬

ponsables de l'éducation de leurs enfants, et ensuite seulement les élèves, selon le degré de leur compétence. La proposition d'un meeting ne peut pas être rete¬

nue, quand on sait à quelle agi¬

tation, à quels mouvements passionnels une telle assemblée risque de se laisser aller. Les élèves ont, pour s'exprimer, une organisation, assemblée gé¬

nérale et conseil des élèves, dont ils peuvent user.

5. Il faut blâmer, on en con¬

viendra, l'attitude de l'élève qui ayant reçu un avertissement, se croyant menacé et victime d'un abus de pouvoir, n'a pas recouru aux autorités supérieures, soit au Collège, soit en plus haut lieu.

Non, il a préféré alerter le public, se mettre en évidence, se présenter en martyr, et par là jeter le discrédit sur le Collège.

Les promoteurs de l'initiative et l'assemblée des élèves n'ont pas agi autrement: le dialogue qu'on nous accuse de négliger, ils ne l'ont pas voulu, les moyens qu'ils ont reçus de s'adresser à l'autorité, ils ne les ont pas utilisés, ils ont préféré faire appel à l'opinion publique.

Quand le conseil rectoral était disposé à discuter les résolu¬

tions de l'assemblée des élèves, ceux-ci n'en ont pas pris le temps et ont passé immédiate¬

ment à la conférence de presse.

Au dialogue on a préféré l'accu¬

sation publique. L'élève qui a été l'objet d'un avertissement et les promoteurs de l'initiative mériteraient assurément une grave punition, non pour avoir fait usage du droit d'initiative qui leur est reconnu, mais pour n'avoir pas engagé le dialogue avec les autorités. Après délibé¬

ration à ce sujet dans l'assem¬

blée des professeurs, nous y avons renoncé par souci d'apai¬

sement, ce qui sera peut-être jugé comme une faiblesse, mais surtout parce que certains cou¬

pables se cachent dans l'anony¬

mat et parce que ceux que nous connaissons sont encore moins fautifs que d'autres personnes qui les ont incités à choisir cette tactique ou les ont favorisés dans cette campagne de déni¬

grement.

6. Un mot encore au sujet de l'assemblée générale des pro¬

fesseurs. Nous ne pensions pas,

à vrai dire, qu'il fallût nantir la

presse de cette réunion ou que

les journaux en donneraient un

(suite page 25)

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71 3e Grand rassemblement

des fribourgeois du dehors

Reportage photographique FI de Gérard Bourquenoud/Max Jendly

Durant un week-end, les Fri¬

bourgeois «Hors les murs»

ont perpétué le souvenir de l'Abbé Joseph Bovet

Le temps était à l'orage, mais le soleil, lui, s'était mis au diapa¬

son pour accueillir les Fribour¬

geois «Hors les murs» en Gruyère. Et c'est dans le pitto¬

resque village de Sâles que s'est déroulé le llle Grand rassemble¬

ment de nos compatriotes émi¬

grés, lequel marquait le ving¬

tième anniversaire de la mortde l'Abbé Bovet. Ils étaient venus nombreux le samedi déjà, afin de participer au spectacle folklo¬

rique donné par le célèbre Groupe costumé «Mon Pays »de Fribourg. Les absents ont eu la possibilité d'entendre ce con¬

cert à la Radio romande qui était représentée par M. Roger Volet, chef de musique très connu en Romandie. Il n'a pas fallu long¬

temps pour que la cantine soit comble. Un public enthousiaste et chaud a applaudi les chan¬

teurs qui ont mérité cette ré¬

compense chaleureuse à plus d'un titre. Le succès obtenu par ce spectacle de haute qualité a réjoui les organisateurs de ces manifestations.

Une ambiance fort sympathi¬

que a régné dans tout le village magnifiquement décoré pour la circonstance. La population de Sâles, selon les témoignages de nos compatriotes exilés, a le don de recevoir ses hôtes. Que de belles fontaines embellies de centaines de fleurs, de branches de foyard et de sapin. Toute la nature y était représentée.

C'était beau, charmant, accueil¬

lant et touchant. Au loin, le Moléson semblait faire office de gardien sur ce petit pays de Gruyère.

L'église de Sâles a également connu la grande foule,dimanche matin, où la grand-messe était transmise en direct sur les ondes de Sottens. L'abbé Laurent Bau- dois, révérend curé, a su retra¬

cer la vie bien remplie du barde fribourgeois qui a été avant tout un prêtre et un grand musicien.

Le concert-concours des chœurs mixtes de l'Association Joseph Bovet, a été écouté dans un silence exceptionnel. Une telle prestation de ces sept chorales démontre fort bien la place que tient encore la musique popu¬

laire et le folklore chez les Fri¬

bourgeois du dehors. Ceux-ci sont restés très attachés à cette terre de Fribourg, raison pour laquelle ils perpétuent le souve¬

nir de l'abbé Bovet.

Le cortège a été la note la plus enchantée de ce rendez- vous quadriennal. Des milliers de Fribourgeois «hors les murs»

ont défilé dans le village de Sâles; la plupart d'entre-eux portaient fièrement le bredzon et le dzaquillon, ce qui donnait un charme particulier à tout ce qui mérite d'être maintenu en terre fribourgeoise. Les chars, les fanfares, les groupes folklo¬

riques et les dragons, faisaient

revivre la beauté du paysage, ses valeurs, ses traditions et le folklore de tout un pays. Quelle joie et quelle amitié! De petites larmes ont même coulé sur cer¬

taines joues, tant le spectacle était magnifique.

La bénédiction-inauguration d'une plaquette-souvenir de l'Abbé Bovet contre la façade de l'Ecole primaire de Sâles, a été un vibrant hommage au barde fribourgeois. Musiciens, chan¬

teurs, enfants et autorités, ont écouté avec un profond respect l'allocution en patois du curé Armand Perrin de Bulle, celles de M. Jean Savary, syndic de Sâles, Max Aebischer, président du Conseil d'Etat et Max Pas- quier, président de l'AJB. Cette plaquette qui porte l'inscription :

«En ce village est né l'abbé Joseph Bovet — 1879-1951 — Chanoine honoraire de St- Nicolas — Professeur à l'Eco¬

le normale. Par son sacerdo¬

ce et l'enseignement de la musique et du chant, il a servi Dieu et la Patrie», rappellera aux générations futures ce que fut cet homme au grand cœur pour les Fribourgeois du dehors.

Elle fera aussi penser aux en¬

fants du village et du canton qu'un anniversaire a été digne¬

ment marqué à Sâles à l'occasion du llle rassemblement des Fri¬

bourgeois émigrés en Suisse et à l'étranger. Notons à ce sujet, que des compatriotes établis à Paris, en Alsace et en Savoie, avaient fait le déplacement en Gruyère pour cette rencontre dzodzette. Avec le «Vieux Cha- et» joué par toutes les fanfares et chanté par la foule, a pris fin la manifestation officielle. Com¬

me tous les Fribourgeois «hors- les-murs», Sâles se souviendra de ce lumineux week-end de mai 1971. Et même pour tous nos compatriotes restés au can¬

ton, ce fut une fête grandiose, émouvante et joyeuse. L'Asso¬

ciation Joseph Bovet a ainsi réussi à maintenir ce que Fri¬

bourg doit absolument conser¬

ver pour sa force et son bon¬

heur.

G. Bd 1. Le samedi 22 mai, des déléga¬

tions de l'AJB fleurissent les mo¬

numents dédiés à l'abbé Bovet:

à Bulle...

2. ...et à Vaulruz.

3. MM. R. Perroud de Bâle et Max Pasquier de Chernex fleu¬

rissent la tombe de M. Ernest Grivet, fondateur de l'AJB, à Vaulruz.

U. Le même soir, devant un pu¬

blic de près de 1500 personnes, le groupe vocal «Mon Pays» in¬

terprète un hommage à i'abbé Bovet: «La Rondedes Districts»

et «Jean l'Edopé», légende gruérienne pour chœur et or¬

chestre. Notre photo: devant son groupe de renommée inter¬

nationale, le directeur Michel

Corpataux.

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5. Le dimanche 23 mai, en l'égli¬

se de Sales, a lieu le grand con¬

cert-concours des chœurs mixtes de l'AJB. Passons-les tous en re¬

vue:

Choeur mixte fribourgeois d'Onex-Lancy (Genève), 35 exé¬

cutants; direction M. Louis Bor- card. A

6. Chœur mixte des Amis fri¬

bourgeois de Montreux, 30 exé¬ cutants; direction M. Baptiste Bartolotta. A

7. Chœur mixte Le Moléson, de La Chaux-de-Fonds, 35 exécu¬

tants; direction M. Gérard Rogollet. A

8. Chœur mixte du Cercle fri¬

bourgeois de Lausanne «L'AI- pée», 35 exécutants; direction M.Alphonse Karth. ▼

9. Chœur mixte du Cercle fri¬

bourgeois de Bâle, 25 exécu¬

tants; direction M. Jean-Marie Pasquier. A

10. Chœur mixte du Dütschfry- burger-Verein Basel, 22 exé¬

cutants; direction M. Franz Spicher. ▼

11. Chorale fribourgeoise mixte

«La Marjolaine» de Genève, 50 exécutants, a laissé à l'auditoire une très forte impression. ▼

12. M. Charles Held, directeur de «La Marjolaine»; un specta¬

cle à lui tout seul.

SÂLES 71

Concours des chœurs mixtes AJB

Photos Max Jendly - FI

(10)

13-14. La population de Sâlesetle comité d'organisation de la fête avaient tenu à décorer richement le village qui allait recevoir les

nombreux Fribourgeois accou¬

rus de toute la Suisse et de l'étranger pour ce 3e grand rassemblement.

15. Même le bétail est de la fête:

les animaux, resplendissants de propreté, sont tous fleuris et portent dignement de forts beaux atours. ▼

16. L'après-midi, un grand cor¬

tège devait faire revivre pendant près de 2 heures toutes les tra¬

ditions folkloriques fribourgeoi- ses. Vu le grand nombre de par¬

ticipants, le cortège partait du village de Romanens pour abou¬

tir au centre de Sâles.

Ouvrant le majestueux défilé, les invités d'honneur; sur notre photo, MM. Gabriel Kolly, pré¬

sident du Grand Conseil fribour¬

geois, Pierre Kaelin (au 3e rang) Maître de Chapelle, René Binz (au 2e rang), président de l'Asso¬

ciation nationale suisse des cos¬

tumes, Max Aebischer (1er rang) président du Conseil d'Etat fri¬

bourgeois, Gérard Glasson (2e rang), Conseiller national, Paul von der Weid, prévôt du Cha¬

pitre de St-Nicolas et Roch de Diesbach, Colonel Coman- dant de corps. ▼

17. Le comité de l'AJB (U des 7 membres). De gauche à doite:

MM. Marcel Chavaillaz, Lausan¬

ne; Gilbert Chatton, La Chaux-

de-Fonds; Max Pasquier, prési¬

dent, de Chernex, et Robert Aebischer, Genève. A

18. Toutes les sociétés de l'AJB ont participé au grand cortège.

Ici, la représentation fleurie du

Cercle fribourgeois du Locle.A 19. Cercle fribourgeois Côte neuchâteloise. de la

Y

(11)

11

20. L'Amicale «Moléson», de La

Chaux-de-Fonds. A 21. L'Amicale fribourgeoise du Val de Ruz. ▼

22. La Société fribourgeoise de

de la ville de Bienne. A 23. La Société des Amis fribour- geois de Montreux. ▼

24. L'Union fribourgeoise de

Vevey. A 25. l'Amicale fribourgeoise de

Monthey... ▼

Photos Max Jendly-FI

26. . qui a su rappeler dans le guillon «l'attachante» industrie du vin en Valais. A

27. Genève et son canton étaient fortement représentés. Le Frei- burger Verein. ▼

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(12)

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28. L'Amicale patoisante fribour- 29. Le Cercle fribourgeois de geoise, du Petit-Lancy (Genève). Genève... Y

f", «ntu C - ï !

30. ...et son attache symbolique

au Lac... Léman. A 31. Le Choeur mixte «La Marjo¬

laine» de Genève. ▼

32. Le Choeur mixte d'Onex- 33. Le Cercle fribourgeois de

Lancy (Genève). Nyon.

34. Le char de la Société fribour- 35. Une délégation du Freibur-

geoise du Val-de-Travers. A ger-Verein, Luzern. ▼

(13)

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4 36. Le Cercle fribourgeois de 37. La Société fribourgeoise de

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38. De nombreux chars ont évi¬

demment relevé l'importance du cortège. L'humour donnait le grand départ.

40. Le Vieux Chalet.

41. Plus beau qu'avant.

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42. Spécialités de la Gruyère. 43. Une famille de Fribourgeois émigré, mais emporte avec elle tous ses souvenirs et atours fri¬

bourgeois. ▼

44. Le Vieux Chalet stylisé. A

45. Le char vaudois réunit la crème de Gruyères et le vin de la Côte. A

46. Plusieurs sociétés ou grou¬

pements folkloriques du canton

ont apporté leur contribution au

cortège. Ici, les Armaillis de la

Gruyère. ▼

(15)

15

47. «Les Barbus» de la Gruyère.

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48. Petit rappel patoisant.

49. La Société de musique de Gruyères.

SÂ1ES 71

Photos Max Jendly — FI

50. La Fanfare paroissialed'Ursy... 51. ...et ses majorettes.

52. Et pour boucler le cortège, une représentation typique du troupeau fribourgeois:

A le chevrier et ses protégées.

53. Les tachetées, noires et rou¬

ges...

(16)

16

(17)

17

56. Plusieurs orateurs donnè¬

rent une note finale vibrante à la commémoration de Sales:

le chanoine Armand Perrin, Rvd Curé de Bulle A

57. M. Jean Savary, Syndic de Sales. A

55. Le 3e Grand rassemblement des Fribourgeois du dehors se terminait par une manifestation fort émouvante au cours de la¬

quelle fut inaugurée une pla¬

quette-souvenir en l'honneur de l'abbé Joseph Bovet.

59. ...et M. Max Pasquier, la larme à l'œil, qui pouvait consta¬

ter, satisfait, la totale réussite de son oeuvre.

58. M. Max Aebischer, Prési¬

dent du Gouvernement fribour¬

geois... ±

60. La grande foule accourue à Sales, n'est pas prête d'oublier les heures de solide amitié et d'attachement à la terre d'ori¬

gine passées à Sales, les 22 et

23 mai 1971. ▼

(18)

18

Sidonie

Une

étonnante facilité

La chanson fribourgeoise se porte bien. Ariette Zola, Gaby Marchand, Eliane Dambre, Fran¬

çoise Rime, autant de vedettes qui trouvent sur le marché diffi¬

cile des variétés la place qu'elles méritent. Il est bon de rappeler aussi celles qui, sans publicité et avec discrétion, connaissent un grand succès au niveau local.

Sidonie est de celles-là.

Le Maillot jaune

C'était en 1955. Sidonie assis¬

tait aux éliminatoires du «Mail¬

lot jaune de la Chanson», au théâtre Livio à Fribourg. L'un de ses amis de Siviriez y participait et c'est en supporter qu'elle était venue l'applaudir. Elle-mê- me faisait de la chanson mais n'envisageait nullement une quelconque carrière musicale;

ses camarades la poussèrent de force sur la scène et le public fut d'emblée surpris par tant de ta¬

lent. Isabelle — son véritable prénom — partait dans l'aventu¬

re et, quinze jours plus tard, elle remportait le Maillot jaune de la chanson, à sa plus grande surpri¬

se.

La chanteuse ne se laissa pas griser par ce succès. Elle passa

en vedette dans quelques soirées locales mais ne rechercha pas à percer plus avant. Son mariage, son enfant l'accaparèrent et elle continua tranquillement ses ac¬

tivités musicales au sein du choeur mixte d'Ursy.

Mais, toujours encouragée par l'abbé Pierre Kaelin et par ses nombreux amis, elle se décida à tenter l'expérience du disque.

C'est ainsi que, l'an dernier, elle sortit son premier 45 tours (Pavo EPP 50 002), enregistré avec une facilité étonnante en quelque 50 minutes.

A chacun son boulot

C'est cette facilité qui carac¬

térise le talent de Sidonie. Elle n'écrit ni les paroles, ni la musi¬

que de ses chansons; elle en laisse le soin aux spécialistes.

«A chacun son boulot», précise- t-elle; elle choisit ainsi dans le vaste répertoire de chanteurs de grande envergure — Ferrât, Ferré, Brel, Barbara, etc — les textes qui lui conviennent. Et elle s'adapte sans peine à leurs styles pourtant très différents.

Elle trouve dans la musique sa¬

crée autant que dans la musique

Photos Max Jendly - FI

profane, le même plaisir de chan¬

ter, et c'est sans doute cet amour de la musique qui lui offre tant de possibilités. Certes, elle mé¬

riterait d'être bien dirigée; le métier de la scène s'apprend, comme toute autre profession, et Sidonie a encore beaucoup à apprendre, tant au niveau vocal qu'au niveau de la mise en scène.

Elle pourrait dès lors concurren¬

cer grand nombre de vedettes trop facilement établies.

Sidonie n'a pas encore de véri¬

table style; sans l'appui d'un directeur artistique, elle ne peut se définir qu'à grand peine.

Pour l'instant, elle paraît trouver dans la chanson mélanco¬

lique une voie assez sûre que nous lui conseillons d'exploiter jusqu'au bout.

Disponible

Sidonie s'apprête à attaquer plus systématiquement les possi¬

bilités d'audition dans le canton:

galas, soirées de variétés, fêtes de sociétés et peut-être — cet automne — le Comptoir de Fri¬

bourg. Nous ne doutons pas un seul instant du succès qu'elle y remportera, après plusieurs an¬

nées d'un silencieux mais authen¬

tique travail.

Sidonie, un nouveau grand départ de la chanson fribour¬

geoise.

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Société de chant de la ville de Fribourg

Vitalité

et virtuosité La Société de chant de la ville de Fribourg et son Chœur de dames, avec le concours de l'Or¬

chestre du Conservatoire et Pro Musica, ainsi que La Chanson de Fribourg in corpore, a donné son traditionnel concert annuel en l'Aula de l'Université. Dirigé avec brio par son talentueux directeur, M. Henri Baeriswyl, l'ensemble — composé pour l'occasion de 150 exécutants — a laissé à l'auditoire une forte impression à laquelle la virtuosi¬

té et la vitalité du Chef ne sont pas étrangères.

Le prog ram me, très éclectiq ue, comportait en 1ère partie 3 oeuvres interprétées par l'Or¬

chestre du Conservatoire et Pro Musica. Les musciens ont su re¬

lever judicieusement, sous la direction de M. Jean-Paul Hae- ring, les lignes mélodiques de ces morceaux dont nous avons spécialement retenu le Concerto en do mineur pour hautbois, de Benedetto Marcello (1686-1739), avec — en soliste — M. Jean- Paul Goy.

La deuxième partie, réservée à la Société de chant de la ville, offrait au public satisfait, trois oeuvres toutes aussi délicates par leur complexité harmonique et rythmique: Le Surrexit Pastor, de Palestrina (1525-1594), par le choeur d'hommes, l'Ave Verum, de Mozart, par le chœur-mixte, et enfin le clou de la soirée, la Cantate No 142 pour la Nuit de Noël, de Bach, avec les solistes Verena Göhl, alto, Charles Jau- quier, ténor, et François Loup, basse. Cette pièce de choix nous permit d'apprécier l'excellente cohésion du chœur qui rendit le texte fort compréhensible.

Cette soirée a prouvé une fois de plus que l'amateurisme n'implique pas nécessairement

— comme c'est trop souvent le cas — la médiocrité, ce qui est tout à l'honneur de la Société de chant de la ville de Fribourg et de son directeur.

mj Photo Max Jendly-FI

Gaby Marchand sort son premier 33 tours*

Si ce ne sont pas les premiers pas d'un jeune chanteur en quête d'un style et d'un public, c'est du moins le premier disque 30 cm.

de Gaby Marchand qui vient de sortir des éditions AZ. Le 4 mai, à l'Aula de l'Université de Fri¬

bourg, le chanteur avait procédé à l'enregistrement public de ce disque, chaleureusement soute¬

nu par un très nombreux public.

27 ans, marié, deux enfants, écrivant des chansons depuis plus de 8 ans, au bénéfice de 4 45 tours déjà (hélas de qualité médiocre), il a enfin la chance d'être édité par une maison sé¬

rieuse, la BA M (Boîte à musique) Cet album de 13 plages réunit à la fois les avantages et les in¬

convénients d'un concert pu¬

blic: Gaby Marchand sort un peu des airs de base de ses chan¬

sons, ce qui n'a guère d'impor¬

tance pour qui connaît bien son répertoire, mais qui peut gêner un nouveau public; l'enregistre¬

ment lui-même souffre un peu de la prise en direct (basses trop faibles et irrégularités de puissance dans la voix du chan¬

teur due à ses déplacements sur scène). Mais le disque y gagne en spontanéité; la chaude partici¬

pation du public et l'enthousias¬

me de Gaby Marchand ont créé une ambiance tout à fait extra¬

ordinaire que le disque rend d'une manière très fidèle. De plus, l'excellent accompagne¬

ment de Jacques Godel, bassiste, Pierre Cavalli et Leon Francioli, guitares, a donné aux mélodies pourtant très connues une fraî¬

cheur et un relief nouveaux. Le grand progrès du chanteur au niveau vocal et harmonique y contribue évidemment; nous l'avons spécialement remarqué dans l'excellent «Le Conqué¬

rant».

Rappelons que Gaby Mar¬

chand a obtenu, à la «Grande Chance» 1969, le prix Bruno Coquatrix et que de nombreu¬

ses émissions de radio et de TV l'ont fait connaître et apprécier.

Peu de complaisances, un be¬

soin d'absolu, le monde à chan¬

ger, l'amour à réinventer, la mort à exorciser, en bref, la non- violence; certes, le marché du disque est ouvert et le public ne manque pas d'œuvres nouvelles

et audacieuses. Mais cette fois-ci, il s'agit d'un chanteur suisse. Et même fribourgeois.

* BAM LD 5770

Photo Eliane Laubscher

T Gaby Marchand et son fi¬

dèle accompagnateur, Jac¬

ques Godel

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A Fribourg et Estavayer-Ie-Lac PARCOURS VITA

Le «Grand-Fribourg» et la ville d'Estavayer-le-Lac bénéficient depuis peu d'un

«Parcours Vita», installa¬

tion sportive ouverte au grand public, dont le pro¬

gramme d'entraînement correspond à une heure de gymnastique, et qui présen¬

te l'avantage de se trouver en pleine forêt. Nombreuses sont les personnalités qui ont assisté à l'inauguration de ce parcours, d'un nouveau genre dans notre canton, et qui n'est qu'un précédent à d'autres réalisations fribour- geoises.

A* t

A M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, inaugure le Parcours Vita de Fribourg, que lui avait remis aupara¬

vant M. Nonella, directeur de la Vita, sous le regard ré¬

joui de M. Jean-Claude Bar- dy, responsable du service des sports de la commune de Fribourg (2e depuis la gau¬

che)

L'histoire du Parcours VITA Le nombre de personnes qui souffrent d'affections consécuti¬

ves au manque d'exercice va chaque année croissant. Ces maux dits «de civilisation» frap¬

pent de préférence le système cardio-vasculaire et la charpente osseuse. Le moyen de les préve¬

nir, le plus simple et non le moins efficace, consiste à dé¬

ployer une activité physique suf¬

fisante. Mais aue de difficultés pour amener I homme moyen à prendre plus de mouvement!

L'on sait en effet que sur 100 personnes, 10 tout au plus s'a¬

donnent régulièrement au sport.

Dans le courant de l'automne 1967, des spécialistes du domai¬

ne forestier, de complexes spor¬

tifs de plein air et de culture physique mirent au point en commun un projet de parcours sous bois combiné avec des exercices de gymnastique ayant pour but d'aider l'homme mo¬

derne à lutter contre sa propre paresse physique. Ils cherchè¬

rent ensuite qui accepterait d'en financer la réalisation, fût-ce mê¬

me au risque d'un échec.

Comme un tel parcours en fo¬

rêt combiné avec des exercices

A L'un des 20 exercices pro¬

posés dans le Parcours Vita

▼ Le syndic donne tout de suite le bon exemple

de gymnastique poursuivait un but analogue à celui de son Ser¬

vice de santé, VITA en adopta immédiatement l'idée et lui prê¬

ta son concours: le Parcours- VITA était né, ouvert au grand public.

Qu'est-ce qu'un Parcours VITA?

En quelques mots, il s'agit d'une piste sous bois de 2 à 3 ki¬

lomètres et jalonnée de 20 pos¬

tes. A chacun de ceux-ci, un grand panneau avec croquis explique de manière claire et concise les exercices à effectuer.

Certains de ceux-ci se font sans l'aide d'engins et d'autres en requièrent de simples qui sont à disposition sur place. Les exer¬

cices peuvent être répétés aussi souvent que la condition physi¬

que le permet. La route à suivre est balisée et des plaques métal¬

liques indiquent le rythme de la course. Bien que le Parcours- VITA s'effectue, suivant la ca¬

dence adoptée, en 30 ou 40 mi¬

nutes, il équivaut à une bonne heure de gymnastique tradition¬

nelle.

L'attrait qu'excerce ce genre d'entraînement sur toutes les classes de la population réside sans conteste dans ses avantages : 1. L'accès à la piste est libre à chacun, de telle sorte que ceux qui ne veulent ou ne peuvent pratiquer un sport dans le cadre d'un groupe¬

ment ont aussi la possibilité de faire quelque chose pour leur condition physique.

2. L'entraînement étant une af¬

faire individuelle, chacun s'entraîne pour soi et a toute latitude de ne pas s'en tenir au programme.

3. Aux sportifs accomplis com¬

me aux amateurs peu entraî¬

nés, le parcours offre de nombreuses possibilités; il s'adapte aux besoins et aux capacités de chacun.

4. Conçus selon un plan métho¬

dique, les exercices visent à développer harmonieuse¬

ment et avec un maximum

d'efficacité le corps tout en¬

tier.

5. Un entraînement en plein air et au cœur de la nature est source d'inappréciables dé¬

lassements. Il nous rend une part de la liberté dont notre époque moderne nous a pri¬

vés.

Un plein succès!

A la suite de l'achèvement en 1968 des cinq premiers aménage¬

ments de cette sorte, l'idée des Parcours-VITA a remporté un véritable triomphe; grâce à la collaboration d'organisations lo¬

cales, nombre de pistes ont vu le jour dans toute la Suisse. Actuel¬

lement, ceux qui s'y entraînent se comptent par centaines: du rentier AVS au sportif notoire, en passant par les parents avec toute leur famille et les classes d'école. Sur certains Parcours- VITA avantageusement situés à proximité des zones d'habita¬

tion, on peut souvent évaluer à 300 ou 400 le nombre de person¬

nes qui s'entraînent en fin de semaine.

L'extension rapide qu'a prise cette idée est due notamment au fait qu'il est remis à titre gra¬

cieux une série complète de pan¬

neaux aux groupements intéres¬

sés des localités d'une certaine importance, à condition pour eux de se charger de la construc¬

tion et de l'entretien de tels aménagements. Ainsi, par exem¬

ple, une société de gymnastique pourra disposer, grâce au travail de ses membres et moyennant une dépense relativement modi¬

que pour les engins simples, d'une piste d'entraînement de premier ordre.

En raison de l'écho favorable rencontré par les Parcours- VITA dans notre pays, leur nom¬

bre va en s'accroissant, et notre canton bénéficiera fort proba¬

blement d'autres nouvelles réa¬

lisations du genre, pour le plus grand bien de sa population.

Photos Max Jendly-FI

(23)

23

Jo Siffert Automobiles Racing Photos C. Pulver et Blick

C'est sous cette dénomination que «notre» Jo Siffert a ouvert, récemment, une nouvelle écurie de course automobile. Crée spé¬

cialement grâce à la collabora¬

tion de Shell-France dont les pro¬

duits serviront à la lubrification et à l'alimentation des voitures Chevron B19 et Chevron formu¬

le 2, le «Jo Siffert Automobiles Racing » s'est donné un program¬

me d'activités très varié. Il assu¬

rera tout d'abord la représenta¬

tion et la vente en Europe des voitures de course Chevron, fa¬

briquées à Bolton (Lancashire) en Angleterre, dans les modèles suivants :

Chevron B16 coupé groupe V, B19 spyder groupe V1, B18c mo¬

noplace formule 2, Chevron B18 monoplace formule 3, et B18b monoplace formule Atlantic.

De plus, le nouveau team de Jo Siffert se propose de louer des voitures de courses récentes ain¬

si que des vétérans de collection, ces derniers plus particulière¬

ment pour des expositions, ac¬

tions de promotion, inaugura¬

tions, etc. Il dispose, à cet effet, d'un vaste choix: Porsche 917, Porsche 908 longue, March 701 formule 1, Mirage-BRM 12 cyl., etc. et les anciennes mais tou¬

jours appréciées Bugatti Type

François Mazet

Grand-Prix 1925, et de Dion- Bouton 1910. Mais le but princi¬

pal de l'écurie réside évidem¬

ment en épreuves internationa¬

les. Trois voitures y seront en¬

gagées: la Chevron B19, dont le pilote sera Gérard Larrousse (Trophée Europe Marques 2L), la Chevron B18, conduite par François Mazet (Trophée Europe formule 2), et la March 701 for¬

mule 1 dont il reste à désigner les pilotes. En plus de ses activi¬

tés avec BRM et Porsche, Jo Siffert effectuera pour le compte de sa propre écurie, des courses de formule 2 au Trophée d'Euro¬

pe au volant de la Chevron B18 et de la March 701 avec laquelle il disputa' le dernier championnat du monde des conducteurs. Le

« Jo Siffert Automobiles Racing » aura pris part, en 1971, à 14cour- ses de formules 2, 9 pour proto¬

types 21, et 5 en formule 1 ; c'est dans cette dernière catégo¬

rie que Jo Siffert a obtenu le pre¬

mier succès retentissant de son écurie, à Bogota (Colombie), où

Né le 24 février 1943.

Volant Shell en 1968.

Champion de France en Formule 3, en 1969.

1er à Zandvoort en Formule 3, en 1969.

1er à Nogaro en Formule 3, en 1969.

1er à Magny-Cours en Formule 3, en 1969.

1er à Monthléry en Formule 3, en 1969.

1er à La Châtre en Formule 3, en 1969.

1er à Dijon en Formule 3, en 1969.

1er aux Andelys en Formule 3, en 1969.

Record du tour en Formule 3, à Brands-Hatch, en 1969.

2e temps aux essais à Pau en Formule 2, en 1970.

Record du tour en Formule 2 au Nürburgring, en 1970.

Sport favori: ski nautique.

VOITURE: CHEVRON B18c, Formule 2.

Moteur Ford Cosworth 1,6 It.

Boîte Hewland FT 200.

Châssis monocoque.

Carrosserie fibre de verre renforcée.

Suspensions AV et AR indépendantes.

Freins à disques Girling.

Extincteur automatique 5 kg.

Réservoirs de sécurités, type aviation.

il s'est acquis la première place du classement.

La création d'une écurie pose d'énormes problèmes, tant tech¬

niques que financiers. Jo Siffert a dès lors tenu à bénéficier d'une totale autonomie; c'est ainsi qu'il prépare dans son garage de Fribourg tous les modèles qui sont destinés à participer à des compétitions. Son mécanicien- responsable (un horloger de la mécanique automobile), André

Marti, met au point les moteurs, boîtes, suspensions, freins et toutes pièces vitales des voitu¬

res, alors que celles de Jo Siffert sont préparées en usine, testée sur bancs d'essais et sur les cir¬

cuits, avant les courses, selon les règlements internationaux (en général, 2 séances d'une heure et demie); le simple fait d'effectuer eux-même tous les contrôles donne aux pilotes de l'équipe une sécurité plus grande, et les met à l'écart du favoritisme si fré¬

quent dans certaines usines à l'égard de l'un ou l'autre de leurs coureurs.

Avec ses deux pilotes, Lar¬

rousse et Mazet, et son dynami¬

que manager, Paul Blancpain, Jo Siffert dispose d'une écurie dont on parlera souvent sur les cir¬

cuits automobiles. Le brillant départ de cette saison est de bon augure; Fribourg-lllustré sou¬

haite au Jo Siffert Automobiles Racing les plus grands succès sportifs et commerciaux.

mj

Gérard Larrousse Né le 23 mai 1940.

Marié, père d'un enfant.

Vainqueur absolu des 12 Heures de Sebring, sur Porsche 917, en 1971.

Champion de France des circuits en 1969 Champion de France des circuits en 1970.

1er absolu du Tour de Corse en 1969.

1er absolu du Tour de France en 1969.

2e général du Rallye de Monte-Carlo en 1969.

2e général du Rallye de Monte-Carlo en 1970.

2e général des 24 Heures du Mans en 1969.

2e général des 24 Heures du Mans en 1970.

Sport favori: ski alpin.

VOITURE: CHEVRON Spyder B19.

Moteur Ford Cosworth 1,8 It.

Boîte Hewland FT 200.

Partie centrale monocoque.

Carrosserie fibre de verre renforcée.

Suspensions AV et AR indépendantes.

Ammortisseurs réglables.

Freins à disques Girling.

Roues magnésium Chevron.

dimensions: AV 13*10, AR 13»14.

Batterie de 12 volts.

Extincteur automatique 5kg.

Réservoirs de sécurité, type aviation.

(24)

Coop Moléson: Nouveau maillon à Treyvaux

LECTEURS de

Fribourg-Illustré, ATTENTION

Le numéro double de juillet-août sortira de presse le jeudi 26 août 1971, au retour des vacances.

La rédaction

A Le syndic de Treyvaux, au centre, M. H. Gachoud, se sert au guillon

Photos Max Jendly-FI

▼ Le rvd Curé Cosandey bé¬

nit les locaux

La Direction régionale de Coop Moléson, qui réunit 22 succursales réparties dans tout le canton et au nombre des¬

quelles on peut compter 2 Mar- chés-Coop (à Bulle et à Romont), a inauguré récemment un nou¬

veau point de vente à Treyvaux, en Sarine.

Conçu par MM. Schwab et Bourqui, architectes à Fribourg, le magasin offre une surface de vente de quelque 200 m2 où sont exposés plus de 1500 articles du grand assortiment Coop: den¬

rées alimentaires, fraîches ou en conserve, boucherie, alcools, produits ménagers et textiles.

M. E. Gremaud, gérant du nou¬

veau maillon de la chaîne Coop, peut se déclarer fort satisfait de sa bonne marche: les prévisions, pourtant fort optimistes, sont déjà dépassées.

Joyeuse inauguration popu¬

laire

En présence de MM. Bifrare, directeur de Coop Fribourg, Schneider, directeur de l'Entre¬

pôt régional de Fribourg, Pipoz, directeur de Coop Moléson, Oberholzer, président de Coop Moléson, Martin, représentant de Coop suisse, Gachoud, syn¬

dic de Treyvaux, des déléga¬

tions des sociétés soeurs Coop, des fournisseurs et maîtres d'état ayant collaboré à la nouvelle réalisation de Treyvaux, et des propriétaires du bâtiment, MM.

Neuhaus de Tinterin et Plasselb, l'abbé Cosandey, révérend Curé de Treyvaux, bénit les nouveaux locaux en se joignant à l'enthou¬

siasme de la population de la

A Vue générale du nouveau magasin (Photo Ch. Pulver)

localité devant cet heureux apport au commerce du lieu.

Après une visite commentée des installations, M. Pipoz invita toutes les personnes présentes à un apéritif servi à l'Auberge des Trois Sapins, à Arconciel. Là, quelques surprises attendaient les invités: pour agrémenter la collation, le groupe choral «Les Romands de la Chanson» (un équivalent des Compagnons de la Chanson) et une petite délé¬

gation de la Société de musique de Treyvaux donnèrent à l'as¬

semblée réunie un aperçu fort remarqué de leur vaste réper¬

toire; de plus, chaque convive pouvait se servir lui-même «au guillon», donnant ainsi une note gaie à cette sympathique mani¬

festation.

L'ouverture de la nouvelle

succursale de Treyvaux n'a pu

que réjouir les habitants de cette

localité; lçs résultats le prouvent

déjà.

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